Audika Groupe : l’OPR va bientôt démarrer. Dans sa séance du 8 décembre 2015, l’AMF a examiné le projet d’offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire déposé par Natixis, agissant pour le compte de William Demant Holding, et l’a déclaré conforme. William Demant, qui détient 95,40% du capital et 95,39% des droits de vote, s’engage à acquérir au prix de 17,79 € par action la totalité des actions Audika Groupe non détenues, représentant 4,60% du capital et 4,61% des droits de vote.
Archives pour la catégorie Feu au vert
Montupet : Linamar va pouvoir lancer son offre
Montupet : Linamar va pouvoir lancer son offre. Dans sa séance du 8 décembre 2015, l’AMF a examiné le projet d’OPA déposé par Deutsche Bank et Natixis, agissant pour le compte de Linamar et Linamar Forging Holding, et l’a déclaré conforme. Les co-initiateurs qui ne détiennent à ce jour aucun titre s’engagent à acquérir la totalité des actions Montupet existantes au prix de 71,53 € par action (dividende attaché). Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre.
Cytec/Solvay : feu vert de Bruxelles sous condition
Cytec/Solvay : feu vert de Bruxelles sous condition. L’enquête de la Commission européenne s’est concentrée sur la fabrication et la fourniture d’agents d’extraction par solvant à base de phosphore utilisés dans l’industrie minière et dans celle du raffinage pour séparer le cobalt du nickel. Sur ce marché, Solvay vend son produit Ionquest 290 et Cytec, le Cyanex 272.
La Commission a estimé que l’opération de concentration entraînerait l’élimination d’un concurrent de poids sur le marché des agents d’extraction par solvant à base de phosphore. A l’échelle internationale, très peu de solutions de rechange s’offriraient aux clients présents dans le secteur du raffinage, car les concurrents existants sont de taille réduite et leurs produits ne sont pas aussi réputés que ceux de Solvay et de Cytec. Cette situation pourrait à terme entraîner des hausses de prix sur ce marché.
La Commission a donc autorisé, en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations, le projet d’acquisition de Cytec par Solvay. Mais cette décision est subordonnée à la cession, par Solvay, de ses activités d’extraction par solvant à base de phosphore.
Nergeco : Assa Abloy va pouvoir lancer son offre
Nergeco : Assa Abloy va pouvoir lancer son offre. Dans sa séance du 24 novembre 2015, l’Autorité des marchés financiers a examiné le projet d’OPA simplifiée au prix de 37,80 € par action et l’a déclaré conforme, cette décision emportant visa du projet de note d’information de la société Assa Abloy Entrance Systems France sous le n°15-597 en date du 24 novembre 2015. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre publique.
Avago va pouvoir acquérir Broadcom
Avago va pouvoir acquérir Broadcom. La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations, l’acquisition de Broadcom par Avago, deux producteurs mondiaux de semi-conducteurs. Il ressort de l’enquête de Bruxelles que les portefeuilles des deux sociétés sont complémentaires, puisque Broadcom fabrique des puces disponibles dans le commerce pour les segments du marché «haut débit» et «connectivité», alors qu’Avago produit des puces sur mesure pour des applications spéciales relevant des segments «circuits intégrés analogiques sans fil», «entreprises», «stockage» et «industrie».
Il n’en reste pas moins que la Commission a émis quelques réserves sur les relations verticales créées par l’opération envisagée étant donné qu’Avago fournit une technologie protégée par des droits de propriété intellectuelle (la technologie permettant une transmission rapide de données entre puces) à certains concurrents de Broadcom. La Commission s’inquiétait de ce qu’Avago aurait pu, après l’acquisition, être incitée à refuser de partager cette propriété intellectuelle afin d’étendre la position de leader de l’entité issue de la concentration sur le marché des «puces de commande».
Cependant, dès la phase d’appréciation de l’opération, Avago a répondu à ces préoccupations en concluant des accords commerciaux avec d’autres producteurs de «puces de commande». Ces accords garantiront que d’autres producteurs de telles puces continueront à avoir accès à la propriété intellectuelle concernée à des conditions raisonnables. Grâce à cette solution trouvée en amont, la Commission a pu autoriser sans conditions l’opération envisagée, qui a été notifiée le 2 octobre 2015.
Euro Ressources : l’OPA simplifiée dans les starting-blocks
Euro Ressources : l’OPA simplifiée dans les starting-blocks. Dans sa séance du 12 novembre 2015, l’AMF a examiné le projet d’offre déposé par le groupe minier canadien Iamgold Corporation et l’a déclaré conforme, cette décision emportant visa sous le n° 15-578. L’initiateur s’engage à acquérir au prix de 2,84 euros par action la totalité des actions Euro Ressources non détenues, représentant 12,92% du capital (compte tenu des 673 499 actions d’ores et déjà acquises), soit une prime de 31,5% sur le dernier cours et de 32,1% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Ce qui valorise la société aurifère 177,5 millions d’euros.
La principale activité d’Euro Ressources consiste en la détention d’un droit de redevance assis sur la production de la mine d’or Rosebel au Suriname, mine détenue à 95% et exploitée par le groupe Iamgold, aux termes d’un « Participation Right Agreement » en date du 16 mai 2002. Euro Ressources détient en outre un droit de redevance assis sur le projet de développement aurifère Paul Isnard implanté en Guyane Française, ainsi qu’un certain nombre de redevances de moindre importance assises sur des actifs détenus par des tiers.
Dans le contexte actuel du cours de l’or, Iamgold est concentrée sur la réduction de la structure de coût de ses mines en exploitation. La détention de la totalité des actions d’Euro Ressources, détentrice de la Redevance Rosebel, améliorera sa structure de coûts sur une base consolidée. En outre, Iamgold souhaite se libérer des contraintes réglementaires et administratives liées à la cotation en Bourse de sa filiale.
Schaeffer-Dufour : HGD Participations va pouvoir lancer son offre
Schaeffer-Dufour : HGD Participations va pouvoir lancer son offre. Dans sa séance du 12 novembre 2015, l’AMF a examiné le projet d’OPA et l’a déclaré conforme, cette décision emportant visa sous le n° 15-575. HGD Participations, qui détient déjà 86,28% du capital, s’engage à acquérir chaque titre au prix unitaire de 29 €, ce qui fait ressortir une prime de 0,57% sur l’actif net réévalué au 30 juin 2015.
A noter que dix-huit actionnaires familiaux de Schaeffer-Dufour se sont engagés à apporter à l’initiateur, sous forme d’un apport en nature rémunéré par l’émission à leur profit d’actions de l’initiateur, un total de 52 887 actions qu’ils détiennent représentant 6,63% du capital sur la base d’une valeur de 29 € par action.
Créée en 1912, Schaeffer-Dufour avait initialement pour objet l’exploitation d’établissements spécialisés dans le textile en France et en Afrique. Au fur et à mesure des mutations économiques, la société s’est désengagée de ses activités pour devenir aujourd’hui une société sans objet industriel et dont l’actif est essentiellement composé de titres de participation et de valeurs mobilières de placement.
Bac Majestic : l’OPR va pouvoir être lancée
Bac Majestic : l’OPR va pouvoir être lancée. Dans sa séance du 13 octobre 2015, l’AMF a examiné le projet d’offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire, déposé par Louis Capital Markets, agissant pour le compte de Millimages, et l’a déclaré conforme. L’initiateur, qui détient 95,30% du capital et 97,37% des droits de vote, s’engage à acquérir au prix unitaire de 10,99 € par action la totalité des actions Bac Majestic non détenues, représentant 4,70% du capital. Les frais de négociation dans le cadre de l’OPR seront à la charge des vendeurs.
Audika Groupe : William Demant va pouvoir lancer son offre
Audika Groupe : William Demant va pouvoir lancer son offre. Dans sa séance du 13 octobre 2015, l’AMF a examiné le projet d’OPA simplifiée visant les actions Audika Groupe, déposé par Natixis, agissant pour le compte de la société de droit danois William Demant Holding, et l’a déclaré conforme. William Demant, qui détient à ce jour 67,76% du capital, s’engage à acquérir au prix de 17,79 € par action la totalité des actions Audika Groupe non détenues par lui, représentant 32,24% du capital.
Lafarge : le retrait obligatoire va pouvoir être lancé
Lafarge : le retrait obligatoire va pouvoir être lancé. L’AMF a déclaré conforme, le 29 septembre 2015, le projet de retrait obligatoire, cette décision emportant visa. Le retrait obligatoire portera sur les actions Lafarge non détenues, représentant 3,57% du capital, au prix de 60 euros par action. Préalablement, LafargeHolcim propose aux actionnaires de Lafarge, comme alternative à l’indemnisation, une option d’échange, à raison de 9,45 actions nouvelles LafargeHolcim à émettre (jouissance courante) pour 10 actions Lafarge (jouissance courante). Les actionnaires peuvent opter pour l’option d’échange pour tout ou partie de leurs actions. Pour la part non apportée à l’échange, les actions seront soumises au retrait obligatoire en numéraire.
Freescale/NXP
Freescale/NXP : feu vert de Bruxelles sous condition. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition de Freescale (Bermudes) par NXP (Pays-Bas). Les deux entreprises produisent des semi-conducteurs à l’échelle mondiale. L’autorisation est subordonnée à la cession, par NXP, de son activité « puissance radiofréquences » pour remédier aux problèmes pointés par la Commission, qui craignait que l’acquisition n’entraîne une hausse des prix et une diminution de la concurrence sur ce marché particulier.
Bruxelles donne son feu vert
Bruxelles donne son feu vert à l’acquisition des activités énergétiques d’Alstom par GE. Au terme d’un examen approfondi, la Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations, le projet d’acquisition des activités énergétiques d’Alstom (France) par General Electric (États-Unis). L’autorisation est subordonnée à la cession à Ansaldo (Italie) d’actifs majeurs de l’activité « turbines à gaz de grande puissance » d’Alstom.
Ces turbines sont principalement utilisées dans les centrales électriques au gaz. La Commission craignait que l’opération n’ait pour effet d’évincer l’un des principaux concurrents de GE sur le marché mondial des turbines à gaz de grande puissance, marché sur lequel GE est le fabricant numéro un et Alstom le troisième ou quatrième acteur au niveau mondial. Une telle concentration aurait porté préjudice à l’innovation et fait grimper les prix sur le marché d’une technologie qui est essentielle pour lutter contre le changement climatique.
En ce qui concerne les autres activités incluses dans l’opération, à savoir les activités de production d’électricité thermique (autre que le gaz), les réseaux et les énergies renouvelables, la Commission n’a relevé aucun problème de concurrence, principalement en raison du fait que les activités des deux entreprises sont complémentaires et ne se chevauchent pas.
Royal Dutch Shell peut acquérir BG Group
Royal Dutch Shell peut acquérir BG Group. La Commission européenne a autorisé l’acquisition de BG Group par Royal Dutch Shell. Elle a conclu que ce rachat ne conférerait pas de pouvoir de marché à Shell sur un certain nombre de marchés, à savoir l’exploration pétrolière et gazière, la liquéfaction de gaz et la fourniture en gros de gaz naturel liquéfié (GNL). En outre, Bruxelles a estimé que Shell ne serait pas en mesure d’empêcher ses concurrents d’accéder à ses installations de liquéfaction qui approvisionnent l’Espace économique européen (EEE) en gaz ou à ses infrastructures de transport et de traitement du gaz en mer du Nord.
La Commission a concentré son examen sur les marchés où les activités de Shell et de BG Group se chevauchent, à savoir l’exploration de gisements de pétrole et de gaz, la fourniture de gaz naturel, ainsi que la liquéfaction et la fourniture de GNL. Elle a jugé qu’après l’opération, la part de marché de l’entité issue de la concentration resterait limitée dans les secteurs de l’exploration de gisements de pétrole et de gaz, de la liquéfaction de GNL et de la fourniture en gros de GNL. En outre, un certain nombre de concurrents puissants continueraient d’exercer des activités sur ces marchés après l’acquisition. La Commission est parvenue à la conclusion que l’acquisition ne permettrait pas à Shell d’exercer une influence sur les prix et que ces marchés resteraient concurrentiels après l’opération.
En outre, Bruxelles a estimé que Shell et BG Group n’empêcheraient probablement pas leurs concurrents d’accéder à certaines des installations de liquéfaction de GNL de Shell utilisées pour approvisionner l’EEE en GNL ou à ses infrastructures de transport et de traitement du gaz en mer du Nord. Cela s’explique principalement par le fait que d’importantes capacités de liquéfaction supplémentaires sont en train d’être développées et seront mises en service dans un futur proche, tandis que d’importantes capacités inutilisées de transport et de traitement de pétrole et de gaz existent dans la région de la mer du Nord. En conséquence, la Commission a conclu que l’opération ne poserait pas de problème de concurrence.
Rachat d’Hospira par Pfizer
Rachat d’Hospira par Pfizer : Bruxelles donne son feu vert sous conditions. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition d’Hospira par Pfizer en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations. Les deux entreprises, qui sont basées aux États-Unis, sont spécialisées, au niveau mondial, dans le développement et la mise sur le marché de médicaments à usage humain. L’autorisation est subordonnée à la cession par Pfizer de certaines solutions injectables stériles ainsi que de son médicament biosimilaire à base d’infliximab, en cours d’élaboration.
La Commission a exprimé la crainte de voir l’entité issue de la concentration confrontée à une pression concurrentielle insuffisante de la part des autres acteurs sur les marchés correspondants, avec un risque de hausse des prix et d’arrêt du développement du médicament biosimilaire à base d’infliximab de Pfizer. Les engagements proposés par les entreprises lèvent cette crainte en supprimant le chevauchement d’activités entre Pfizer et Hospira sur tous les marchés pour lesquels la Commission avait constaté des problèmes de concurrence.
Bruxelles donne son feu vert au rachat d’Alcatel-Lucent
Bruxelles donne son feu vert au rachat d’Alcatel-Lucent. La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations, le projet d’acquisition d’Alcatel-Lucent par Nokia. Les deux entreprises fournissent, au niveau mondial, des équipements et des services de télécommunication. La Commission a estimé que l’opération ne poserait pas de problème de concurrence, notamment parce que les parties ne sont pas des concurrents proches et parce que plusieurs concurrents puissants au niveau mondial continueront d’exercer leurs activités à l’issue de l’opération : Ericsson et Huawei, ainsi que l’entreprise chinoise ZTE et l’entreprise coréenne Samsung.
Lagardère Active Broadcast
Lagardère Active Broadcast : la porte de sortie va bientôt s’ouvrir. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique de retrait, cette décision emportant visa du projet de note d’information de l’initiateur, sous le n°15-389 en date du 21 juillet 2015. Lagardère Active, contrôlé par Lagardère SCA, qui détient 99,50% du capital, s’engage à acquérir au prix unitaire de 355 € la totalité des actions non détenues par lui, représentant 0,50% du capital. En vertu des dispositions du droit des sociétés monégasque, aucun retrait obligatoire ne pourra être mis en œuvre à l’issue de l’offre. Toutefois, conformément aux règles de marché d’Euronext, il sera demandé de procéder à la radiation des actions Lagardère Active Broadcast à l’issue de l’offre.
Serma Technologies
Serma Technologies : FAG va pouvoir lancer son offre. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique d’achat simplifiée, cette décision emportant visa du projet de note d’information sous le n° 15-385 en date du 21 juillet 2015. FAG s’engage à acquérir au prix de 118 € par action la totalité des actions non détenues, ce qui fait ressortir un bonus de 9% sur le dernier cours avant l’annonce. Et, par rapport au prix par action Serma Technologies qui ressort par transparence des opérations de cessions et d’apports (103,57 €), la prime s’établit à 13,9%. L’initiateur n’a pas l’intention de mettre en œuvre de retrait obligatoire à l’issue de l’offre.
Henri Maire
Henri Maire : Boisset va pouvoir lancer son OPA simplifiée. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique d’achat, cette décision emportant visa du projet de note d’information sous le n°15-387 en date du 21 juillet 2015. Boisset s’engage à acquérir, au prix unitaire de 2,17 €, la totalité des 301 019 actions Henri Maire non détenues par elle et les membres du concert, représentant 2,54% du capital.
Cargill/ADM : feu vert de Bruxelles sous conditions
Cargill/ADM : feu vert de Bruxelles sous conditions. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition, par Cargill, des activités d’Archer Daniels Midland (ADM) dans le secteur du chocolat industriel, sous réserve du respect de certaines conditions. Ces deux entreprises américaines fournissent du chocolat industriel, ainsi que des produits d’enrobage et de fourrage à base de matières grasses. Le chocolat industriel, vendu sous forme liquide ou solide, est utilisé par les clients du secteur de la transformation alimentaire pour produire des denrées alimentaires destinées à la consommation telles que des biscuits, de la crème glacée et des confiseries à base de chocolat.
L’enquête de la Commission a révélé que l’opération notifiée réduirait la concurrence sur le marché, déjà concentré, du chocolat industriel et pourrait conduire à une augmentation des prix du chocolat industriel pour les clients, en particulier les entreprises de petite taille et de taille moyenne, installés à proximité des usines allemandes des parties. L’autorisation de la Commission est par conséquent subordonnée à la cession par Cargill de l’usine de chocolat industriel d’ADM située à Mannheim, en Allemagne, à un acquéreur approprié, de façon à lever les craintes de la Commission.
Bruxelles autorise sous conditions l’acquisition d’Aer Lingus par IAG
Bruxelles autorise sous conditions l’acquisition d’Aer Lingus par IAG. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition de la compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus par International Consolidated Airlines Group (IAG). Cette dernière est la société holding qui détient British Airways, Iberia et Vueling. L’autorisation est subordonnée au respect des engagements proposés par les parties pour répondre aux réserves émises par la Commission à l’égard de l’opération notifiée.
La Commission craignait que l’entité issue de la concentration soit soumise à une concurrence insuffisante sur plusieurs liaisons. Elle a également constaté que cette entité empêcherait Aer Lingus de continuer à acheminer des passagers vers les vols long-courriers de compagnies concurrentes sur plusieurs liaisons.
La décision d’autorisation est subordonnée au respect des engagements suivants, qui répondent aux réserves émises par la Commission:
- cinq paires de créneaux horaires par jour doivent être libérées à l’aéroport de Londres-Gatwick pour permettre à des compagnies concurrentes d’accéder plus facilement aux liaisons Londres-Dublin et Londres-Belfast; et
- Aer Lingus doit continuer d’acheminer des passagers en correspondance vers les vols long-courriers des compagnies concurrentes à partir de Londres-Heathrow, Londres-Gatwick, Manchester, Amsterdam, Shannon et Dublin.
Margrethe Vestager, commissaire européenne chargée de la politique de concurrence, a fait à ce sujet la déclaration suivante : « En obtenant des concessions importantes des compagnies aériennes, la Commission a fait en sorte que les passagers continuent d’avoir le choix entre plusieurs compagnies à des prix compétitifs après le rachat d’Aer Lingus par IAG. Les cinq millions de passagers qui empruntent chaque année les lignes reliant Dublin et Belfast à Londres auront la possibilité de choisir entre plusieurs transporteurs aériens solides. Nous protégeons également les passagers qui prennent des vols en correspondance entre l’Irlande et le reste du monde. »
Aer Lingus : Ryanair accepte l’offre d’IAG
Aer Lingus : Ryanair accepte l’offre d’IAG. Le conseil d’administration de la compagnie aérienne irlandaise a voté à l’unanimité pour l’offre de la maison mère de British Airways et Iberia. Cette dernière lui a offert de racheter sa participation de 29,8% dans Aer Lingus au prix de 2,50 euros par action augmenté d’un dividende de 5 centimes, ce qui valorise la compagnie près de 1,4 milliard d’euros. « Nous estimons que l’offre d’IAG pour Aer Lingus est raisonnable dans le marché actuel et nous avons l’intention de l’accepter dans le meilleur intérêt des actionnaires de Ryanair », a expliqué Michael O’Leary, président de la compagnie. Ryanair avait tenté, sans succès, à trois reprises, de prendre le contrôle d’Aer Lingus. Depuis, les autorités de la concurrence britanniques l’avaient contraint de ramener sa participation à 5%.
Emme : la SFPI va pouvoir lancer son offre
Emme : la SFPI va pouvoir lancer son offre. Après avoir pris connaissance des objectifs et intentions de l’initiateur, lequel n’a pas l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire et envisage de procéder à sa fusion-absorption par Emme à l’issue de l’offre, l’AMF a déclaré conforme le projet d’OPA simplifiée. L’initiateur s’engage à acquérir au prix de 3,20 € par action la totalité des actions existantes non détenues par lui représentant 2,46% du capital et des droits de vote.
Générale de Santé et Ramsay Santé ne font plus qu’un
Générale de Santé et Ramsay Santé ne font plus qu’un. Les assemblées générales extraordinaires des actionnaires de Générale de Santé et de Ramsay Santé réunies ce jour ont approuvé la fusion-absorption de Ramsay Santé par Générale de Santé sur la base d’une parité d’échange 10 actions Générale de Santé pour 37 actions Ramsay Santé. La réalisation de cette opération marque l’aboutissement du rapprochement entre les deux sociétés qui permettra de conforter la position de Générale de Santé en tant que leader de l’hospitalisation privée en France.
Générale de Santé a procédé, en application de la parité d’échange, à une augmentation de son capital d’un montant nominal de 14 647 425 euros par la création de 19 529 900 actions nouvelle attribuées aux actionnaires de Ramsay Santé en proportion de leurs droits. Le capital social de Générale de Santé se compose désormais de 75 957 095 actions de 0,75 euro de valeur nominale. Les actions nouvelles Générale de Santé seront admises aux négociations sur le compartiment B d’Euronext Paris sous le code ISIN FR0000044471 à compter du 3 juillet 2015.
Dresser-Rand/Siemens : Bruxelles dit « oui »
Dresser-Rand/Siemens : Bruxelles dit « oui ». La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition du fabricant américain d’équipements rotatifs Dresser-Rand par l’entreprise allemande Siemens. Ces deux entreprises fournissent des turbocompresseurs ainsi que les moteurs qui propulsent ces compresseurs.
La Commission craignait qu’en ce qui concerne les turbines à gaz dérivées de réacteurs aéronautiques, les turbocompresseurs et les trains de turbocompresseur propulsés par ce type de turbines, l’opération ait pour effet de réduire de trois à deux le nombre de fournisseurs importants sur ce marché.
Au terme d’une enquête approfondie ouverte en février 2015, la Commission est parvenue à la conclusion que l’opération n’entraverait pas de manière significative le jeu d’une concurrence effective dans l’Espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de celui-ci.
Stallergenes : les actionnaires approuvent le projet de rapprochement
Stallergenes : les actionnaires approuvent le projet de rapprochement. Lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 26 juin 2015, les actionnaires ont été appelés à se prononcer sur l’opération visant à réunir les activités de Stallergenes et Greer Laboratories. L’assemblée générale extraordinaire a approuvé ce projet qui vise à constituer le leader mondial de l’immunothérapie allergénique. Ce vote positif permet à l’opération annoncée le 3 mars 2015 de franchir un nouveau palier.
Par ailleurs, la Direction Générale des Finances Publiques a donné, en date du 19 juin 2015, un accord de principe sur l’agrément requis pour l’application du régime fiscal des fusions à l’opération proposée. Selon le calendrier prévu, l’opération pourrait être effective en septembre 2015, à l’issue de la réalisation de l’ensemble des formalités légales requises pour sa mise en œuvre.
Au terme de l’opération, les activités de Stallergenes et de Greer seront détenues par Ares Allergy Holdings PLC, filiale anglaise d’Ares Life Sciences. L’admission aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext à Paris des titres du nouvel ensemble (sous le nom d’Ares Allergy Holdings PLC) devrait également intervenir en septembre 2015 une fois l’ensemble des conditions suspensives levées.
Linedata Services
Linedata Services : les deux offres vont pouvoir être lancées. Après examen, l’Autorité des marchés financiers a déclaré conforme le projet d’OPA simplifiée émanant de la société Amanaat, agissant de concert avec d’autres actionnaires, et le projet d’offre publique de rachat, portant sur 21,74% du capital de Linedata Services. Les deux offres sont libellées au prix unitaire de 25 € dividende 2014 attaché.
Relaxnews
Relaxnews : Publicis va pouvoir lancer son OPA. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre, cette décision emportant visa sous le n°15-299 en date du 23 juin 2015. Financière Relaxnews (contrôlée par la société Multi Market Services France Holdings, elle-même contrôlée par Publicis Groupe), qui détient 94,96% du capital, s’engage à acquérir au prix unitaire de 9,58 € la totalité des actions dans le public, représentant 5,04% du capital, hors les 23 700 actions détenues par assimilation.
Norbert Dentressangle
Norbert Dentressangle : l’ouverture de l’OPA simplifiée est pour bientôt. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique, cette décision emportant visa du projet de note d’information sous le n°15-290 en date du 23 juin 2015. Aux termes d’un contrat de cession, XPO Logistics France a acquis, le 8 juin 2015, au prix unitaire de 217,50 €, la totalité des actions Norbert Dentressangle détenues par la famille Dentressangle, représentant 66,71% du capital. XPO s’engage donc à acquérir au prix de 217,50 € par action la totalité des actions non détenues, représentant 32,84% du capital. A l’issue de l’opération, si les conditions requises sont remplies, il sera procédé à la mise en œuvre d’un retrait obligatoire.
Prowebce
Prowebce : l’OPA simplifiée de PwCE Participations va pouvoir démarrer. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique, cette décision emportant visa sous le n°15-292 en date du 23 juin 2015. En outre, l’Autorité de régulation a apposé le visa n°15-293 sur le projet de note en réponse de Prowebce. L’initiateur s’engage à acquérir au prix unitaire de 52,90 € le solde des actions restant aux mains du public. Ce prix fait apparaître une prime de 4,2 % par rapport à la valeur induite lors de la réorganisation du capital en juin 2015. A l’issue de l’offre, PwCE Participations a l’intention de mettre en œuvre une procédure de retrait obligatoire dans la mesure où elle détient d’ores et déjà plus de 95% du capital.
Hubwoo : Perfect Commerce va pouvoir lancer son OPA
Hubwoo : Perfect Commerce va pouvoir lancer son OPA. Dans sa séance du 23 juin 2015, l’AMF a examiné le projet d’offre publique d’achat, déposé par BNP Paribas, agissant pour le compte de la société de droit luxembourgeois Perfect Commerce, et l’a déclaré conforme. L’initiateur, qui ne détient à ce jour aucun titre, s’engage à acquérir la totalité des actions Hubwoo à l’exception des actions auto-détenues, au prix de 0,19 € par action. Pour mémoire, les deux actionnaires principaux (M. Johan Harald Gedda et la société Cofibred, contrôlée par le groupe BRED Banque Populaire), représentant 38,2% du capital, ont déjà pris l’engagement d’apporter leurs titres.
Orolia va pouvoir lancer son OPRA
Orolia va pouvoir lancer son OPRA. L’assemblée générale ordinaire et extraordinaire des actionnaires, réunie à Sophia-Antipolis le 15 juin 2015, a approuvé la 13e résolution concernant la réduction de capital d’un montant nominal maximum de 2.000.000 euros par voie de rachat par la société de ses propres actions suivi de l’annulation des actions rachetées. Elle a également donné l’autorisation au conseil d’administration de formuler une offre publique de rachat auprès de tous les actionnaires d’un nombre maximal de 500.000 de ses propres actions à un prix de 15 euros par action Orolia, soit un montant de 7.500.000 euros maximum.
Cette résolution a été adoptée à la majorité qualifiée, étant précisé que, conformément à leur engagement de ne pas influer sur le résultat du vote, la société Calabasas et la société Airtek Capital Group ont exercé leurs droits de vote en votant à hauteur de deux tiers en faveur de la résolution concernée et en s’abstenant à hauteur d’un tiers sur cette même résolution. Les autres actionnaires s’étant exprimés ont tous voté en faveur de ladite résolution.
Sigma-Aldrich/Merck
Sigma-Aldrich/Merck : Bruxelles donne son feu vert. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition de Sigma-Aldrich par Merck en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations. Les deux entreprises sont actives à l’échelle mondiale dans le secteur des sciences du vivant. La décision est subordonnée à la cession de certains actifs de Sigma-Aldrich, dont des actifs de production en Allemagne, des droits sur certaines marques et d’une partie de la force de vente. La Commission craignait que l’entité issue de la concentration ne soit confrontée à une pression concurrentielle insuffisante de la part des autres acteurs sur les marchés de certains produits chimiques de laboratoire, avec un risque de hausse des prix. Les engagements offerts par les parties l’ont rassurée à cet égard.
JCDecaux va pouvoir racheter 5,57% de ses actions
JCDecaux va pouvoir racheter 5,57% de ses actions via une OPA simplifiée. Après examen du projet, l’Autorité des marchés financiers l’a déclaré conforme, cette décision emportant visa du projet de note d’information sous le n°15-260 en date du 9 juin 2015. Pour mémoire, JCDecaux s’engage à acquérir un maximum de 12 500 000 de ses propres actions, soit 5,57% de son capital, au prix unitaire de 40 €, dans le cadre de l’autorisation qui lui a été donnée par l’assemblée générale mixte des actionnaires du 13 mai 2015. Les actions ainsi acquises seront annulées.
Dans le cas où le nombre d’actions présentées à l’offre serait supérieur à 12 500 000 actions, il sera procédé, pour chaque actionnaire répondant à l’offre, à une réduction des demandes proportionnellement au nombre d’actions présentées à l’offre.
INEOS/ICIG : Bruxelles donne son accord
INEOS/ICIG : Bruxelles donne son accord. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition d’un groupe d’entreprises du secteur des chlorures de vinyle appartenant au groupe chimique INEOS par International Chemical Investors Group (ICIG). Parallèlement à l’autorisation accordée, la Commission a aussi approuvé ICIG en tant qu’acquéreur approprié des activités cédées par INEOS et Solvay pour obtenir le feu vert pour la création une entreprise commune qui se lancerait sur le marché du S-PVC.
Les entreprises de la branche « chlorures de vinyle » d’INEOS qui seraient acquises par ICIG comptent parmi leurs activités la fabrication et la fourniture de polychlorure de vinyle en suspension (S-PVC), d’hypochlorite de sodium (eau de Javel), d’hydroxyde de potassium (KOH) et d’autres produits liés. L’opération porte sur des installations de fabrication détenues et exploitées par INEOS en Belgique, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, qu’INEOS s’est engagée à céder en vue d’obtenir le feu vert de la Commission pour la création de l’entreprise commune qu’elle gèrera avec Solvay (INOVYN).
Les activités des entreprises se chevauchent principalement sur le marché de la production de KOH, qui entre dans la fabrication de liquides dégivrants, de savons, de biodiesel et de fertilisants. La Commission est parvenue à la conclusion que l’opération réduirait la concentration sur le marché du KOH, en raison du transfert d’une partie des entreprises de ce secteur précédemment exploitées par INEOS, le leader du marché, vers un concurrent indépendant, ICIG. De plus, un certain nombre d’autres acteurs resteraient présents sur le marché.
La Commission a donc autorisé l’opération envisagée en application des règles en matière de contrôle des concentrations.
Lafarge : Holcim va pouvoir lancer son OPE
Lafarge : Holcim va pouvoir lancer son OPE. Après examen, l’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique, cette décision emportant visa du projet de note d’information de la société Holcim, sous le n°15-226 en date du 28 mai 2015. En outre, l’AMF a apposé le visa n°15-227 en date du 28 mai 2015 sur le projet de note en réponse de Lafarge. Holcim, qui ne détient à ce jour aucun titre, s’engage à acquérir la totalité des actions existantes, par remise de 9 actions nouvelles Holcim à émettre (jouissance courante) pour 10 actions Lafarge présentées (jouissance courante).
Orolia va pouvoir lancer son OPRA
Orolia va pouvoir lancer son OPRA. Après examen, l’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique de rachat, cette décision emportant visa du projet de note d’information sous le n°15-229 en date du 28 mai 2015. Orolia propose de racheter un maximum de 500 000 de ses propres actions au prix unitaire de 15 €, soit 11,82% du capital, en vue de les annuler et de réduire le capital à due concurrence. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre.
CGG va pouvoir lancer son OPE sur ses Océanes
CGG va pouvoir lancer son OPE sur ses Océanes. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique d’échange simplifiée visant les obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes (Océanes) émises en 2012 à échéance le 1er janvier 2019. CGG propose aux porteurs d’échanger leurs titres, à raison de 2 océanes 2019 pour 5 océanes 2020 (échéance 1er janvier 2020). Ces dernières porteront intérêt au taux annuel de 1,75% payable semestriellement à terme échu les 1er janvier et 1er juillet de chaque année, avec un ratio d’attribution de 1 action nouvelle ou existante CGG par océane 2020. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître la date d’ouverture et de clôture de l’offre.
La CNMV donne son accord à l’OPA d’Orange sur Jazztel
La CNMV donne son accord à l’OPA d’Orange sur Jazztel. La commission espagnole des marchés financiers a autorisé hier l’offre publique d’achat sur Jazztel, l’opérateur de télécommunications coté à la Bourse espagnole. Cette offre, qui sera ouverte du 28 mai 2015 au 24 juin 2015, portera sur l’intégralité des actions de Jazztel au prix de 13 euros par action en numéraire. En cas d’acquisition de 100% du capital, Orange débourserait ainsi 3,4 milliards d’euros.
Cette offre est soumise à la condition de l’apport d’au moins 50% du capital dilué de Jazztel plus une action. Orange a déjà reçu des engagements irrévocables représentant 14,804% du capital. L’offre était également soumise à l’obtention par Orange de toutes les autorisations en matière de concurrence de la part des autorités concernées. Cette condition a été satisfaite le 19 mai 2015 par l’autorisation de la Commission européenne sous réserve de certains engagements par Orange.
Jazztel/Orange : feu vert sous conditions
Jazztel/Orange : feu vert sous conditions. La Commission européenne a approuvé le projet d’acquisition de Jazztel PLC, une société de télécoms enregistrée au Royaume-Uni mais opérant principalement en Espagne, par son concurrent français Orange SA. Cette autorisation est subordonnée à la mise en œuvre complète par Orange d’un certain nombre d’engagements qui garantiront une concurrence effective sur les marchés des services d’accès à l’internet fixe après l’opération de rachat.
La Commission craignait que cette opération, telle qu’elle avait été initialement notifiée, eût pu se traduire par une hausse des prix des services d’accès à l’internet fixe pour les consommateurs espagnols. Pour répondre à ces préoccupations, Orange a présenté des engagements visant à garantir qu’un nouveau concurrent puisse entrer sur les marchés de détail liés aux services d’accès à l’internet fixe. Ces engagements ont dissipé les craintes initiales de la Commission.
TSB/Sabadell
TSB/Sabadell : Bruxelles donne son accord. La Commission européenne a autorisé l’acquisition de TSB Banking Group plc, une entreprise britannique fournissant des services bancaires de détail et commerciaux, par Banco de Sabadell, S.A. (Espagne). TSB est issue de la scission de Lloyds Banking Group (Lloyds). En cédant la totalité des activités de TSB, Lloyds a mis en œuvre l’une des mesures clés de son plan de restructuration, dont l’objet est de limiter les distorsions de concurrence résultant des aides publiques qui lui ont été octroyées durant la crise financière. Le soutien d’un groupe bancaire de plus grande envergure tel que Sabadell renforcera la capacité de TSB à se positionner en tant que concurrent sur le marché bancaire et favorisera la concurrence sur les marchés britanniques de la banque de détail au profit des consommateurs britanniques, explique Bruxelles.
Rubis va pouvoir acquérir SARA
Rubis va pouvoir acquérir SARA. L’Autorité de la concurrence a examiné le rachat de la Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles et l’a autorisé sous réserve d’engagements. Bien que l’opération n’entraîne pas de chevauchement entre les activités de Rubis et de la SARA, d’importants effets verticaux ont été identifiés, sur les marchés de l’approvisionnement en produits pétroliers semi-finis et finis, du transport de produits pétroliers par oléoduc, du stockage de carburants marins et de carburéacteurs et de la fourniture de produits raffinés dans la zone Antilles-Guyane, sur lesquels la SARA dispose de monopoles. Des engagements ont été souscrits par Rubis pour éliminer chacun des risques identifiés sur les marchés en cause.
Foncière de Paris
Foncière de Paris : la fusion avec Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris a été approuvée. La parité de fusion retenue est de 3 actions Foncière de Paris (société absorbante) pour 17 actions Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris (société absorbée). La date d’effet de la fusion a été fixée rétroactivement au 1er janvier 2015. En rémunération des apports, Foncière de Paris procède à une augmentation de capital d’un montant de 54.988.200 euros.
Les actions Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris non attribuées correspondant aux rompus seront cédées par Foncière de Paris sur le marché dans un délai de 30 jours, et les fonds ainsi obtenus seront répartis entre les titulaires de rompus, en proportion de leurs droits. La radiation des titres Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris a été demandée à NYSE Euronext.
Après cette opération, Foncière de Paris dispose d’un patrimoine de location simple dont la valeur réévaluée s’établit à 2,3 milliards d’euros et qui est constitué pour près de 90 % d’actifs parisiens.
Lafarge/Holcim : feu vert de Bruxelles
Lafarge/Holcim : feu vert de Bruxelles. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition de plusieurs actifs de Holcim (Suisse) et de Lafarge (France) par le fabricant irlandais de matériaux de construction CRH. La Commission a conclu que l’opération ne poserait aucun problème de concurrence, en particulier parce que l’entité issue de la concentration resterait confrontée, après l’opération, à une concurrence suffisamment forte et que les clients auraient accès à d’autres fournisseurs sur l’ensemble des marchés concernés.
L’opération envisagée concerne des actifs d’une valeur de plusieurs milliards d’euros que Holcim et Lafarge se sont engagées à céder pour que leur opération de concentration de décembre 2014 obtienne le feu vert de la Commission. Les activités de CRH et les activités cédées se chevauchent dans un certain nombre de domaines, tels que ceux du ciment, des granulats, du béton prêt à l’emploi et de l’asphalte. La plupart de ces matériaux étant vendus à proximité de leur lieu de production, la Commission a axé son appréciation sur l’impact que l’opération de concentration aura sur les clients situés près des installations de production de CRH et des actifs cédés.
CRH plc est un groupe international basé en Irlande qui a pour activités principales la fabrication et la fourniture d’un large éventail de matériaux de construction tels que le ciment, l’asphalte et le béton prêt à l’emploi ainsi que les produits de construction. Il génère un chiffre d’affaires annuel de plus de 18 milliards d’euros et emploie environ 76 000 personnes.
Altice/PT Portugal
Altice/PT Portugal : feu vert de Bruxelles sous conditions. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition de l’opérateur portugais de télécommunications PT Portugal par l’entreprise multinationale de câbles et de télécommunications Altice. La décision est subordonnée à la cession des branches portugaises actuelles d’Altice, à savoir ONI et Cabovisão. Bruxelles craignait que l’entité issue de la concentration ne subisse pas une pression concurrentielle suffisante de la part des autres acteurs sur le marché des télécommunications fixes. Cela aurait pu entraîner une hausse des prix pour les clients. Les cessions proposées par Altice dissipent ces craintes. La Commission a également rejeté une demande visant à renvoyer l’examen de l’opération à l’autorité portugaise de concurrence.
Qiagen
Qiagen NV va pouvoir lancer son OPA simplifiée. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre et a apposé le visa n°15-152 en date du 14 avril 2015 sur le projet de note en réponse de la société Qiagen Marseille. L’initiateur s’engage à acquérir, au prix unitaire de 14,90 €, la totalité des actions restant aux mains du public représentant 9,79% du capital et 7,44% des droits de vote. Ce prix fait ressortir une prime de 11,2% par rapport au dernier cours avant l’annonce. Qiagen NV a l’intention de demander, dans un délai de trois mois à l’issue de la clôture de l’offre, et si les conditions requises sont remplies, la mise en œuvre d’un retrait obligatoire.
SI Participations (ex-Siparex Croissance) va pouvoir lancer son OPRA
SI Participations (ex-Siparex Croissance) va pouvoir lancer son OPRA. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre en application de l’article 231-23 du règlement général. Le prix offert de 31 € fait ressortir, rappelons-le, une prime de 11,4% sur le dernier cours (25 mars 2015) avant l’annonce de l’opération. Par rapport à l’actif net réévalué publié (30,6 €), le bonus s’établit à 1,2%. A la suite de cette opération, près de 155 millions d’euros auront été retournés aux actionnaires au cours des dix dernières années, dividendes compris, représentant 145% des fonds propres de la société au moment de la mise en place de la réforme du mode de gestion en mai 2005.
Euro Disney : l’OPA simplifiée va pouvoir être lancée
Euro Disney : l’OPA simplifiée va pouvoir être lancée. Dans sa séance du 31 mars 2015, l’Autorité des marchés financiers a déclaré conforme le projet d’offre publique d’achat simplifiée au prix de 1,25 € par action portant sur 27,66% du capital et des droits de vote de la société. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre publique.
Foncière des Murs : Foncière des Régions va pouvoir lancer son OPA
Foncière des Murs : Foncière des Régions va pouvoir lancer son OPA. Dans sa séance du 31 mars 2015, l’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique au prix unitaire de 23 €, portant sur 56,95 % du capital. Ce prix fait ressortir une décote de 7,6 % sur le cours de clôture au 19 février 2015 (24,90 €) et une prime de 3,4 % sur la moyenne des cours des trois mois précédents. Il représente aussi une prime de 1,5 % par rapport à l’actif net réévalué triple net EPRA au 31 décembre 2014 (22,65 €).
Aux termes de contrats de cession, Foncière des Régions a acquis hors marché, le 23 février 2015, un bloc de 14,58 % du capital et des droits de vote auprès du groupe Generali et de la société ACM Vie, au prix unitaire de 23 €. A l’issue de ces opérations, Foncière des Régions détient 43,05% du capital et des droits de vote de cette société. Les sociétés Predica, Generali Vie, Cardif Assurance Vie, ACM Vie et Pacifica se sont engagées à n’apporter aucune des actions qu’elles détiennent à ce jour, soit au total 35,38 millions d’actions représentant 47,74% du capital. Une nouvelle information de l’AMF sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’OPA.
Lafarge et Holcim parviennent à un accord
Lafarge et Holcim parviennent à un accord. Les parties se sont mises d’accord sur une nouvelle parité d’échange sur la base de 9 actions Holcim pour 10 actions Lafarge. Un nouveau directeur général du futur groupe, proposé par le conseil de Lafarge et accepté par le conseil de Holcim, prendra ses fonctions à la finalisation de l’opération. La nomination du directeur général sera communiquée ultérieurement et au plus tard au dépôt de l’offre publique aux actionnaires de Lafarge. Wolfgang Reitzle et Bruno Lafont seront coprésidents non exécutifs du conseil d’administration. Les deux coprésidents travailleront conjointement à faire de cette fusion un succès. Beat Hess sera vice-président du conseil.
Les résolutions nécessaires à la mise en œuvre de la fusion seront présentées lors d’une assemblée générale des actionnaires d’Holcim autour du 7 mai 2015. Lafarge et Holcim ont convenu que, sous réserve de l’approbation des actionnaires, le nouveau groupe annoncera après la finalisation de l’opération un dividende payable en actions, de 1 nouvelle action LafargeHolcim pour 20 actions détenues. Avec ce nouvel accord, le projet de rapprocher Lafarge et Holcim pour créer le groupe à l’avant-garde de son industrie a franchi une étape importante, assurent les deux sociétés.
Joris Ide/Kingspan
Joris Ide/Kingspan : feu vert de Bruxelles. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition du groupe belge Joris Ide (Steel Partners NV/SA) par son concurrent irlandais Kingspan Group Plc. Les deux entreprises fabriquent des panneaux-sandwichs et des tôles de construction sur plusieurs sites de production dans l’Espace économique européen. La Commission a conclu que l’opération ne poserait aucun problème de concurrence, notamment parce que l’entité issue de la concentration resterait confrontée, après l’opération, à une concurrence suffisamment forte et que les clients auraient encore accès à un nombre suffisant d’autres fournisseurs sur l’ensemble des marchés concernés.
Les panneaux-sandwichs sont utilisés dans le secteur de la construction comme éléments de revêtement ou de couverture et sont constitués d’un noyau d’isolation (en polyuréthane ou en laine minérale) couvert de deux parements en acier. Les tôles de construction sont également utilisées dans le secteur de la construction pour des travaux de revêtement, de couverture et d’installation de panneaux de toit et sont constituées d’acier galvanisé et laminé à froid ou d’acier plat au carbone de couleur.
TRW/ZF : feu vert de Bruxelles sous condition
TRW/ZF : feu vert de Bruxelles sous condition. La Commission européenne a autorisé l’acquisition du fabricant américain de composants automobiles TRW, présent à l’échelle mondiale, par son concurrent allemand ZF Friedrichshafen, en application du règlement de l’UE sur les concentrations. La décision est subordonnée à la cession des activités de TRW relatives à la conception, à la fabrication et à la vente de composants de châssis. La Commission craignait que l’opération telle que notifiée n’entraîne des hausses de prix des composants de châssis, car les derniers acteurs sur ce marché n’auraient pas été en mesure d’exercer une pression suffisante sur l’entité issue de la concentration. Les engagements proposés par ZF lèvent ces craintes.
Liberty Global/De Vijver Media
Liberty Global/De Vijver Media : Bruxelles donne son accord. À l’issue d’une enquête approfondie, la Commission européenne a autorisé l’acquisition par Liberty Global d’une participation dans l’entreprise de médias belge De Vijver Media. Cette décision est subordonnée au respect d’un certain nombre d’engagements. Bruxelles craignait qu’à l’issue de l’opération, De Vijver ne refuse d’octroyer des licences pour la diffusion de ses chaînes aux télédistributeurs concurrents de Telenet, un câblo-opérateur contrôlé par Liberty Global. Les engagements souscrits lèvent ces craintes en obligeant De Vijver à octroyer des licences pour la diffusion de ses chaînes aux télédistributeurs en Belgique à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires.
Homair Vacances
Homair Vacances : le holding de contrôle va pouvoir lancer son OPA simplifiée. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique, cette décision emportant visa du projet de note d’information sous le n°15-028 en date du 22 janvier 2015. A l’issue d’un contrat de cession (sur la base d’un prix par transparence de 8,6949 € par action), Homair Investissement détient désormais 90,72% du capital et 94,54% des droits de vote de ce spécialiste des séjours touristiques en mobile-home, étant précisé que Homair Vacances auto-détient 8,06% du capital et 4,51% des droits de vote.
L’OPA simplifiée sur le solde des actions Homair Vacances sera donc lancée au prix de 8,70 euros par action. Ce prix fait ressortir une prime de 6%, tant par rapport au cours avant l’annonce de l’opération que sur la moyenne des 3 mois précédents (+ 48% sur les cours qui prévalaient il y a un an). A l’issue de l’offre, Homair Investissement a l’intention de demander la mise en œuvre d’un retrait obligatoire visant les actions Homair Vacances non présentées à l’offre.
Club Méditerranée
Club Méditerranée : le conseil d’administration favorable à la surenchère initiée par Gaillon Invest II (Fosun). Réuni le 15 janvier, le conseil considère, à l’unanimité, que l’offre en surenchère est conforme aux intérêts de la société, de ses salariés et de ses actionnaires, et recommande aux actionnaires et porteurs d’Océanes d’apporter leurs titres compte tenu des conditions de prix. Le conseil rappelle qu’il a décidé à l’unanimité, lors de sa délibération du 25 juillet 2014, de réaffecter les actions existantes auto détenues à la remise d’actions dans le cadre de l’exercice des Océanes.
Cegedim/IMS Health
Cegedim/IMS Health : feu vert sous condition. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition par IMS Health d’une partie des activités « gestion de la relation client et données stratégiques » de Cegedim S.A. La décision est subordonnée au respect, par IMS, de l’engagement qu’elle a pris de céder une partie de ses activités « études de marchés primaires » et d’accorder aux tiers l’accès à la structure dite « modulaire » qui sous-tend ses données de suivi des ventes.
La Commission craignait que l’opération envisagée n’entraîne un choix plus restreint et des prix plus élevés pour les clients faisant appel aux services d’études de marchés primaires standardisées. Elle craignait aussi qu’IMS Health refuse à ses concurrents l’accès à sa structure modulaire, ce qui les aurait empêchés d’exercer une concurrence effective sur le marché. Les engagements proposés apaisent ces craintes.
Alstom
Alstom : feu vert des actionnaires à la cession du pôle Energie. L’assemblée générale extraordinaire, réunie le 19 décembre 2014, a approuvé le projet de cession des activités Energie d’Alstom à General Electric, lequel reste toutefois conditionnée à l’obtention des autorisations requises. Sous cette réserve, sa réalisation est prévue au 2e trimestre 2015. Elle s’accompagnera du réinvestissement par Alstom d’une partie du produit de cession dans des co-entreprises avec General Electric et sera suivie de la distribution d’une partie du produit de cession aux actionnaires qui pourrait être comprise entre 3,5 et 4 milliards d’euros et qui prendrait la forme d’une offre publique de rachat d’actions (OPRA).
CFI
CFI : Yellow Grafton va pouvoir lancer son offre. L’Autorité des marchés financiers a déclaré conforme le projet d’offre publique de retrait au prix de 1,06 € par action CFI-Compagnie Foncière Internationale, soit un prix égal à l’actif net réévalué. Pour mémoire, la société a procédé, le 4 décembre 2014, à la distribution de 17.485.974 € soit 20,47 € par action. A cette date et à l’issue de ces opérations, l’actif net réévalué de CFI s’élève à 896 K€, soit 1,05€ par action. Une nouvelle information de l’AMF sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre.
Lafarge/Holcim
Lafarge/Holcim : feu vert sous conditions. La Commission européenne estime que le projet d’acquisition de Lafarge par Holcim est conforme au règlement de l’UE sur les concentrations. Les deux entreprises sont des fabricants et des fournisseurs de ciment, de béton prêt à l’emploi, de granulats et d’autres matériaux de construction à l’échelle mondiale. La décision est subordonnée à la cession de sites exploités par Lafarge en Allemagne, en Roumanie et au Royaume-Uni et d’activités d’Holcim en France, en Hongrie, en Slovaquie, en Espagne et en République tchèque.
En France, par exemple, Holcim cédera la plupart de ses activités relatives au ciment, au béton prêt à l’emploi et aux granulats, notamment les cimenteries d’Héming, de Lumbres et de Rochefort-sur-Nenon, les centres de broyage de Dannes, de Dunkerque (broyage de laitier), de Grand-Couronne, de La Rochelle et d’Ebange, ainsi qu’un terminal d’importation à Dunkerque. Lafarge cédera un centre de broyage et l’ensemble de ses activités à La Réunion, à l’exception de sa participation dans le centre de broyage Ciments de Bourbon.
La Commission craignait que l’opération, telle qu’initialement notifiée, ne nuise à la concurrence sur un grand nombre de marchés de l’Espace économique européen. Les engagements proposés par les deux entreprises répondent à ces préoccupations.
Generix
Generix : l’OPRA va pouvoir être lancée. L’AMF a examiné le projet d’offre publique de rachat de ses propres actions et l’a déclaré conforme. Dans ce cadre, Generix propose de racheter un maximum de 3 636 363 de ses propres actions au prix unitaire de 2,20 €, soit 14,11% du capital, en vue de les annuler. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’opération.
Covidien/Medtronic
Covidien/Medtronic : Bruxelles donne son feu vert sous conditions. La Commission européenne autorise le projet de rachat de Covidien, fabricant irlandais d’appareils médicaux présent dans le monde entier, par Medtronic, entreprise établie aux États-Unis et spécialisée dans le domaine des technologies et des thérapies médicales. La décision est subordonnée à la cession du dispositif Stellarex de Covidien, un ballon prometteur enrobé d’un médicament, actuellement en phase de développement qui, une fois lancé, entrera en concurrence avec l’In.Pact, dispositif similaire le plus répandu, fabriqué par Medtronic. La Commission craignait que l’opération telle que notifiée au départ n’élimine un futur concurrent crédible de Medtronic et ne réduise l’innovation dans ce domaine. Les engagements proposés par Medtronic apaisent ces craintes.
Rocamat
Rocamat : l’OPR de Rocafin III va pouvoir être lancée. Suite au feu vert de l’AMF, l’initiateur s’engage donc à acquérir au prix de 0,10 €par action la totalité des actions non détenues par lui à l’exception des 24 005 actions gratuites dont la période de conservation n’aura pas expirée à la date de clôture de l’offre, soit 1 715 033 actions Rocamat représentant 0,32% du capital et 0,33% des droits de vote.
Nexeya
Nexeya : l’AMF déclare conforme l’OPR de Nexeya Invest. L’initiateur s’engage donc à acquérir au prix de 16,40 € par action la totalité des actions non détenues par lui à l’exception des actions auto-détenues et des actions gratuites dont la période de conservation n’aura pas expiré à la date de clôture de l’offre, soit 141 388 actions Nexeya, représentant 3,49% du capital et des droits de vote de cette société.
Havas
Havas : l’AMF déclare conforme l’OPE du groupe Bolloré. Bolloré SA, Compagnie du Cambodge et Financière de l’Artois s’engagent donc à acquérir la totalité des titres Havas non détenus indirectement par M. Vincent Bolloré, soit 265 062 169 actions représentant 63,93% du capital et des droits de vote, et 2 899 921 BSAAR, aux conditions suivantes : remise, pour 5 actions Havas, de 9 actions Bolloré (après la division du nominal) existantes ou à émettre portant jouissance courante ; remise, pour 37 BSAAR Havas présentés, de 31 actions Bolloré (après la division du nominal) existantes ou à émettre portant jouissance courante.
Bull
Bull : Feu vert de l’AMF à l’OPR d’Atos. L’initiateur s’engage irrévocablement à acquérir au prix unitaire de 4,90 € la totalité des actions Bull existantes composant le capital de la société et non détenues par Atos, soit à ce jour 5 288 932 actions représentant 4,32% du capital et des droits de vote de cette société.
Millimages
Millimages : l’OPR de Kid Media Management va pouvoir être lancée. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique de retrait éventuellement suivie d’un retrait obligatoire. L’initiateur s’engage à acquérir au prix unitaire de 25,52 €par action (soit 0,45 € par action non regroupée) la totalité des actions Millimages existantes non détenues, soit 10 049 actions regroupées et 7 733 actions non regroupées représentant 7,91% du capital.
Bac Majestic
Bac Majestic : l’OPR de Millimages va pouvoir être lancée. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre, cette décision emportant visa sous le n°14-621 en date du 25 novembre 2014. Rappelons que, le 18 octobre 2013, Bac Majestic a cédé sa filiale opérationnelle Bac Films Distribution et ses marques Bac Films, représentant la quasi-totalité de son patrimoine, plaçant ainsi Millimages dans le champ d’application de l’article 236-6 du règlement général. L’initiateur s’engage donc à acquérir au prix de 10,99 €par action (soit 0,21 € par action non regroupée) la totalité des actions Bac Majestic non détenues, soit 16 604 actions regroupées et 13 309 actions non regroupées représentant 21,60% du capital.
Dolby va pouvoir racheter Doremi
Solutions de cinéma numérique : Dolby va pouvoir racheter Doremi. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition de l’entreprise américaine Doremi par Dolby (États-Unis). L’enquête a confirmé que, malgré le chevauchement entre les activités des deux entreprises dans le domaine de la production de serveurs de cinéma numérique (DCS) dans le monde et dans l’Espace économique européen, l’opération envisagée n’aurait pas d’effets anticoncurrentiels compte tenu de la présence d’autres fournisseurs, de l’évolution rapide du marché et de la facilité avec laquelle les clients peuvent changer de fournisseur. Elle a également confirmé l’absence d’effets de conglomérat anticoncurrentiels résultant de la combinaison des activités des parties dans le domaine de la production de serveurs DCS et de processeurs audio pour le cinéma numérique.
Générale de Santé
Générale de Santé : l’OPA du tandem Ramsay/Predica va pouvoir démarrer. Après avoir pris connaissance des objectifs et intentions des initiateurs, lesquels n’ont pas l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire à l’issue de l’offre, et des conditions dans lesquelles ils ont acquis leur participation actuelle, l’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique d’achat simplifiée. Les initiateurs s’engagent irrévocablement à acquérir au prix de 16 € par action la totalité des actions existantes non détenues par eux, représentant 16,57% du capital et 24,28% des droits de vote.
Numericable
Le rachat de SFR autorisé sous conditions. Avec l’acquisition de SFR, Numericable, leader dans le secteur de l’accès à internet très haut débit, devient un opérateur de premier plan dans le secteur des télécoms. Compte tenu des parts de marché du nouvel ensemble, plusieurs remèdes encadrent cette acquisition dans le but de préserver, entre les opérateurs télécoms, une animation concurrentielle au profit des entreprises et des particuliers.
L’Autorité de la concurrence autorise donc, sous conditions, le rachat de SFR par Numericable, filiale du groupe Altice. Parmi les engagements discutés et négociés avec l’Autorité de la concurrence, Numéricable devra notamment ouvrir son réseau câblé aux opérateurs concurrents (fournisseurs d’accès à internet, MVNO). C’est la première fois qu’une autorité de concurrence en Europe ouvre ainsi l’accès au câble. A La Réunion et à Mayotte, Numéricable devra, par ailleurs, céder l’activité téléphonie mobile d’Outremer Télécom.
Club Méditerranée
Club Méditerranée : l’offre en surenchère est déclarée conforme. L’AMF a considéré que les conditions financières du projet d’OPA initié par les sociétés Gaillon Invest II et Fidelidade visant les actions et les Océanes lui conféraient le caractère d’offre concurrente par rapport à l’OPA de Global Resorts SAS. Aussi, elle a déclaré conforme le projet d’offre publique, cette décision emportant visa du projet de note d’information des co-initiateurs, sous le n°14-549 en date du 14 octobre 2014.
Groupe Go Sport
Groupe Go Sport : l’OPA simplifiée va pouvoir être lancée. L’Autorité des marchés financiers a déclaré conforme le projet d’offre publique d’achat simplifiée au prix de 9,10 € par action, cette décision emportant visa du projet de note d’information de la société Rallye SA sous le n°14-553 en date du 14 octobre 2014. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre publique.
Visiodent
Visiodent : l’OPA simplifiée va pouvoir être lancée. L’Autorité des marchés financiers a déclaré conforme le projet d’offre publique d’achat simplifiée au prix de 1,80 € par action, cette décision emportant visa du projet de note d’information de Groupe Visiodent sous le n°14-551 en date du 14 octobre 2014. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre publique.
Ziggo/Liberty Globa
Ziggo/Liberty Global : Bruxelles donne son feu vert sous conditions. Au terme d’une enquête approfondie, la Commission européenne a autorisé le projet de rachat du câblo-opérateur de télévision néerlandais Ziggo par Liberty Global. Cette autorisation est subordonnée à la mise en œuvre d’une série d’engagements.
La Commission craignait que la concentration telle que notifiée initialement n’entrave la concurrence en faisant disparaître deux concurrents proches et d’importantes forces concurrentielles du marché néerlandais de la vente de gros de chaînes de cinéma premium payantes et en augmentant la puissance d’achat de Liberty Global par rapport aux télédiffuseurs, lui permettant ainsi d’entraver l’innovation dans la fourniture de contenu audiovisuel sur l’internet (services «over-the-top» ou «OTT»).
Pour répondre à ces craintes, Liberty Global a proposé de vendre Film1, sa chaîne de cinéma premium payante. Elle s’est également engagée à supprimer les clauses de ses accords de portage de chaînes limitant la capacité des télédiffuseurs de proposer leurs chaînes et leurs contenus sur l’internet, et à ne pas inclure de telles clauses dans les futurs accords de ce type pendant huit ans. Ces engagements ont permis de dissiper les craintes de la Commission.
Chiquita
Bruxelles autorise le rapprochement entre Chiquita et Fyffes. La Commission européenne a autorisé le projet de concentration entre l’entreprise américaine Chiquita Brands International et l’entreprise irlandaise Fyffes. Bien que cette opération réunisse les deux principaux fournisseurs de bananes fraîches en Europe, la Commission a constaté à l’issue de son enquête qu’une concurrence saine serait préservée sur les marchés concernés. Toutefois, afin de prévenir tout risque d’éviction des concurrents au niveau du transport, l’autorisation est subordonnée à la condition que Fyffes libère la compagnie de transport Maersk de sa clause d’exclusivité et que Chiquita et Fyffes s’interdisent à l’avenir de convenir de dispositions d’exclusivité similaires avec des entreprises de transport ou d’inciter ces entreprises à refuser de fournir des services à d’autres entreprises bananières.
Bruxelles autorise le rachat de WhatsApp par Facebook. Ces deux entreprises américaines proposent chacune des applications pour smartphones qui permettent aux consommateurs de communiquer par l’envoi d’un texte, d’une photo ou d’un message vocal ou vidéo. La Commission européenne a constaté que Facebook Messenger et WhatsApp ne sont pas des concurrents proches et que les consommateurs continueraient d’avoir accès, après l’opération, à un vaste choix d’autres applications pour les communications grand public. Bien que ces applications se caractérisent par des effets de réseau, l’enquête a montré que l’entité fusionnée continuerait d’être confrontée à une concurrence suffisante après l’acquisition.
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