Cameleon Software

Cameleon Software : PROS Holdings va pouvoir lancer son OPA. L’AMF a déclaré conforme le projet d’OPA simplifiée au prix de 2,20 euros par action. Ce qui fait ressortir une prime instantanée de 10,6% et de 9,1% sur la moyenne des cours des 3 derniers mois. PROS Holding souhaite simplifier les structures du groupe et se libérer des contraintes réglementaires et administratives liées à la cotation. Et ce, d’autant que la société n’envisage pas à l’avenir de se financer par appel au marché. En cas de succès, l’offre serait suivie d’un retrait obligatoire.

Vivendi

Vivendi : accord définitif avec Telefonica pour la reprise de GVT. Le conseil de surveillance de Vivendi, après un avis favorable des instances représentatives du personnel, a autorisé la signature avec Telefonica de l’accord définitif concernant l’acquisition de GVT, sa filiale brésilienne détenue à 100%.

Cet accord, signé le 18 septembre, prévoit un paiement en numéraire de 4,66 milliards d’euros dont il faudra déduire la dette bancaire d’environ 450 millions d’euros et les ajustements du besoin en fonds de roulement. Vivendi recevra également 7,4% du capital de Telefonica Brasil, dont la valeur en Bourse est de 2,02 milliards d’euros au 18 septembre, et 5,7% du capital de Telecom Italia, dont la valeur en Bourse est de 1,01 milliard d’euros au 18 septembre.

Vivendi devra par la suite payer les impôts sur la plus-value et des taxes estimés aujourd’hui à environ 500 millions d’euros. Cet accord définitif est soumis à certaines conditions, en particulier l’approbation des autorités réglementaires compétentes, notamment Anatel (Télécommunications) et Cade (Concurrence) au Brésil. La finalisation de cette opération devrait intervenir avant la fin du 1er semestre 2015.

SIIC de Paris

SIIC de Paris : Eurosic va pouvoir lancer son offre. Dans sa séance du 16 septembre 2014, l’AMF a examiné le projet d’OPA simplifiée visant les actions SIIC de Paris au prix unitaire de 23,88 € et l’a déclaré conforme. L’offre porte sur la totalité des actions non détenues par Eurosic, soit 8,19% du capital. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre publique.

Orosdi

Orosdi : Cerep Investment France va pouvoir lancer son offre. L’Autorité des marchés financiers a déclaré conforme le projet d’offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire. Cette structure, contrôlée par Carlyle Europe Real Estate Partners III, s’engage à acquérir au prix unitaire de 138,01 € la totalité des actions aux mains du public, représentant 0,07% du capital. Les frais de négociation dans le cadre de l’offre publique de retrait seront à la charge des vendeurs.

Cemex

Bruxelles donne son feu vert à l’acquisition des actifs d’Holcim par Cemex. A la suite d’une enquête approfondie, la Commission européenne a autorisé le projet de rachat des activités espagnoles du groupe suisse de matériaux de construction Holcim par son concurrent mexicain Cemex. Les deux groupes fournissent du ciment et d’autres matériaux de construction dans le monde entier. Au nombre des actifs d’Holcim figurent des usines et des carrières produisant et fournissant du ciment, des granulats, du béton prêt à l’emploi et du mortier en Espagne. La Commission est parvenue à la conclusion que l’acquisition ne poserait pas de problème de concurrence car l’entité issue de la concentration resterait confrontée à une concurrence suffisante sur tous les marchés en cause.

Hermes

LVMH et Hermès enterrent la hache de guerre. Le président du Tribunal de Commerce de Paris, Frank Gentin, a proposé aux deux groupes de luxe une conciliation visant à mettre un terme aux contentieux les opposant et à rétablir un climat de relations positives entre eux. Les deux parties s’étant ralliées à cette proposition, une transaction a été signée aux termes de laquelle la totalité des actions Hermès détenues par le groupe LVMH seront distribuées à ses actionnaires, étant entendu que la société Christian Dior distribuera à ses propres actionnaires, les actions qu’elle aura ainsi reçues.

LVMH, Dior et Groupe Arnault se sont engagés pour un délai de 5 ans à ne pas acquérir de nouvelles actions Hermès. Les distributions d’actions approuvées par les conseils d’administration de LVMH et de Dior, seront réalisées au plus tard le 20 décembre 2014. À l’issue de ces opérations, Groupe Arnault détiendra environ 8,5% du capital d’Hermès International.

Les différents contentieux qui avaient opposé LVMH et Hermès ont pris fin par l’effet de l’accord conclu ce jour, précise un communiqué de presse. « Monsieur Axel Dumas et Monsieur Bernard Arnault se réjouissent que les relations entre les deux groupes représentatifs des savoir-faire français soient ainsi pacifiées ».

Cnim

Cnim : l’AMF a apposé son visa sur le projet d’OPA de Soluni. L’offre simplifiée de cet holding regroupant les membres de la famille Dmitrieff fait suite à l’acquisition, le 17 juillet 2014, des titres détenus par la Compagnie Nationale de Navigation et Martin GmbH für Umwelt und Energietechnik. Et ce, conformément aux engagements qui lui avaient été consentis. Ce qui a permis à Soluni de porter son contrôle à 56,35%.

L’initiateur s’engage à acquérir la totalité des actions non détenues, à l’exception de celles auto-détenues par Cnim et de celles détenues par Babcock Holdings, au même prix unitaire, soit 105 € avant détachement du coupon exceptionnel et au prix de 75 € par action après détachement. Une assemblée générale a, en effet, été convoquée pour le 8 septembre 2014 en vue de statuer sur une distribution exceptionnelle de 30 € par action dont les dates de détachement et de mise en paiement, fixées par le directoire de Cnim, pourraient intervenir pendant la durée de l’offre.

Le prix offert de 105 € fait ressortir une décote de 1,9% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération (107 €, le 30 juin 2014) et une décote de 2,3% sur la moyenne des cours sur les 3 derniers mois. A l’issue de l’OPA, Soluni n’a pas l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire et n’entend pas non plus demander la radiation des actions d’Euronext Paris.

Promeo

Promeo : Batipart Invest et Financière OG vont pouvoir lancer leur offre. L’AMF a déclaré conforme le projet d’OPA simplifiée. Les deux sociétés, qui détiennent de concert avec d’autres actionnaires 88,99% du capital et 93,92% des BSAARs en circulation, s’engagent à acquérir la totalité des titres non détenus de cette société spécialisée dans l’hôtellerie de plein air et la promotion immobilière.

Le prix proposé est de 33,50 € par action, soit une prime de 60% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération et de 74,7% sur la moyenne des cours des deux derniers mois. Par rapport à l’actif net comptable au 31 décembre 2013 (30,62 €), le bonus atteint 8,6%. Et, pour chaque BSAAR, il est offert 0,50 €. A l’issue de l’offre, les initiateurs ont l’intention de demander la mise en œuvre d’un retrait obligatoire.

Batipart Invest et Financière OG envisagent de procéder à une réduction de capital réalisée par rachat-annulation d’actions. Les titres remis en rémunération de la réduction de capital étant non cotés, les initiateurs souhaitent offrir une porte de sortie aux actionnaires minoritaires dans le cadre de l’offre.

Club Méditerranée

Club Méditerranée : Andrea Bonomi va pouvoir lancer officiellement son OPA. L’AMF a considéré que les conditions financières du projet d’OPA initié par Global Resorts lui conféraient le caractère d’offre concurrente par rapport à l’offre de Gaillon Invest et l’a déclaré conforme. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître la date d’ouverture et son calendrier. Le prix proposé par Global Resorts est de 21 € par action (dividende attaché), soit une surenchère de 20% par rapport à l’offre de Gallion Invest (17,50 €), et de 22,41 € (coupon attaché) par Océane (contre 19,79 €, soit un bonus de 13,2%).


Rolls-Royce

Bruxelles autorise l’acquisition de certaines activités de Rolls-Royce. La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations, le projet de rachat par l’entreprise allemande Siemens des activités de production de turbines à gaz dérivées de l’aéronautique et de production de compresseurs, des services après-vente de Rolls-Royce et de 50% des parts de cette dernière dans Rolls Wood Group (ces deux entreprises étant britanniques). L’enquête de la Commission a confirmé que l’opération envisagée ne posait pas de problème de concurrence, notamment parce que les parties n’étaient que des concurrents éloignés et que plusieurs concurrents subsisteront sur le marché à l’issue de l’opération.

Orchestra-Premaman

Orchestra-Premaman : Yeled Invest va pouvoir lancer son OPA à 40 €. L’AMF a estimé que le projet d’offre publique simplifiée de cette société, qui détient 89,58% du capital, était conforme au règlement général et a donc apposé son visa. L’Autorité précise qu’elle a pris connaissance de courriers adressés par des actionnaires minoritaires qui font notamment valoir que :

–        l’actualisation des flux de trésorerie mise en œuvre par l’évaluateur est fondée sur un taux d’actualisation surestimé et une dégradation du flux terminal fondée sur des hypothèses opérationnelles exagérément pessimistes ;

–        l’actualisation des flux de trésorerie mise en œuvre par l’expert indépendant est fondée sur la dégradation abrupte du flux terminal par rapport à la dernière année du plan d’affaires de la société, reposant sur des hypothèses opérationnelles exagérément pessimistes ;

–        le multiple implicite d’EBITDA 2013/2014 de l’offre ressort à 4,3x, ce qui est très en deçà des multiples équivalents usuellement constatés lors d’opérations de retrait obligatoire ;

–        les hypothèses de taux de change mises en avant par l’expert indépendant pour justifier la dégradation de la marge en année terminale ne sont pas suffisamment documentées,

–        l’évaluateur et l’expert indépendant appliquent des décotes injustifiées à la valeur obtenue dans le cadre de la mise en œuvre de la méthode des comparables boursiers.

L’AMF fait valoir de son côté que le prix stipulé par action est supérieur au prix le plus élevé payé par l’initiateur et ses actionnaires au cours des douze derniers mois. En outre, il est relevé que le prix de 40 € est aussi supérieur à la moyenne des cours pondérée par les volumes calculée sur les 60 jours précédant l’annonce de l’opération. Et ce d’autant que la situation d’offre obligatoire résulte d’un reclassement des participations des concerts Mestre et Gotlib au sein d’une entité contrôlée par les membres du concert Mestre, concert qui détenait préalablement à ce reclassement le contrôle de droit de la société Orchestra-Premaman.

Carrefour Property Development

Carrefour va pouvoir lancer son OPR sur Carrefour Property Development, sa filiale à 99,16%. L’Autorité des marchés financiers a déclaré conforme le projet d’offre publique de retrait au prix unitaire de 19,20 €. Ce prix est identique à l’actif net réévalué au 30 juin 2014 (66,9 M€, soit 25,2€ par action), compte tenu de la distribution de 6 € par action, effectuée le 1er juillet 2014.

Dans le cadre de la création par Carrefour d’une société regroupant des centres commerciaux attenants à ses hypermarchés en Europe, CPD a cédé le 16 avril 2014 à Carmila France l’actif de Mondevillage et les titres de la société du Centre Commercial de Lescar sur la base des valeurs d’expertise (droits inclus) au 30 septembre 2013, soit respectivement 43,5 millions et 37 millions d’euros. Deux actifs qui constituaient la quasi-totalité des actifs de Carrefour Property Development. D’où le projet d’OPR.

Foncière Développement Logements

Foncière Développement Logements va pouvoir lancer son OPRA. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique de rachat au prix unitaire de 7,85 €. Il est précisé que FDL mettra en paiement, le 15 juillet 2014, un montant de 12,90 € par action (approuvé par l’assemblée générale du 16 juin 2014). Le droit à cette distribution exceptionnelle de 12,90 € par action sera détaché le 10 juillet 2014, soit avant la clôture de la présente offre, de sorte que le prix de 7,85 € auquel est libellé le projet d’offre s’entend « coupon détaché » dudit montant. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’OPRA.

Mariage en vue dans l’éolien en mer.

Mariage en vue dans l’éolien en mer. Gamesa et Areva ont signé aujourd’hui les accords engageants pour la création d’un leader mondial de l’éolien en mer, finalisant les négociations exclusives entamées en janvier dernier. La réalisation de l’opération devrait intervenir d’ici au quatrième trimestre de cette année, sous réserve d’obtenir l’accord des gouvernements français et des autorités de la concurrence européenne ainsi que des autres juridictions. La co-entreprise, détenue à parts égales par les deux groupes, réunira leurs atouts respectifs dans l’éolien en mer : expertise en matière de technologie et de fabrication, expérience opérationnelle dans l’industrie éolienne.

Cette nouvelle société a l’ambition de s’imposer comme un acteur majeur de l’éolien en mer. Elle compte d’ailleurs remporter une part de marché conséquente en Europe d’ici 2020 en s’appuyant sur ses projets en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. Grâce à l’expérience significative des deux partenaires, la co-entreprise souhaite également tirer profit de l’énorme potentiel représenté par le marché asiatique. Le siège social de la co-entreprise sera installé à Zamudio (province de Vizcaya en Espagne) et son comité exécutif sera basé à Paris.

ONO

Bruxelles permet à Vodafone de racheter ONO. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition du Grupo Corporativo ONO par Vodafone Group Plc. Ces deux entreprises fournissent des services de télécommunications fixes et mobiles en Espagne. La Commission est parvenue à la conclusion que l’opération ne poserait pas de problème de concurrence étant donné que les activités des parties concernées sont en grande partie complémentaires. L’entreprise ONO est principalement présente sur le marché des télécommunications fixes, tandis que les activités de Vodafone ont majoritairement trait à la téléphonie mobile.

E-Plus

Bruxelles autorise le rachat d’E-Plus sous conditions. A l’issue d’une enquête approfondie, la Commission européenne a autorisé le projet de rachat d’E-Plus, la filiale allemande de télécommunications mobiles de l’opérateur néerlandais KPN, par Telefónica Deutschland (Telefónica). Cette autorisation est subordonnée à la mise en œuvre intégrale d’une série d’engagements présentée par Telefónica.

La Commission s’inquiétait du fait que la concentration, telle que notifiée au départ, aurait fait disparaître du marché allemand des télécommunications mobiles deux concurrents proches constituant des forces concurrentielles importantes, et que cette opération aurait affaibli davantage la position des opérateurs de réseau mobile virtuel (ORMV) et des prestataires de services au détriment des consommateurs.

Pour répondre à ces préoccupations, Telefónica a présenté des engagements, garantissant que de nouveaux concurrents entreraient sur le marché allemand des télécommunications mobiles et que la position des concurrents existants serait renforcée. Ces engagements ont permis de lever les préoccupations de la Commission.

Tour Eiffel

Tour Eiffel : Eurobail va pouvoir lancer son offre. L’AMF a déclaré conforme le projet d’OPA au prix de 55 € par action (dividende attaché). Soit 3 € de moins que la dernière proposition de la SMABTP (qui a décidé de relever son prix de 53 à 58 €). Ce prix de 55 € fait ressortir des décotes respectives de 7,7% et 5,3% par rapport aux actifs net réévalués EPRA (59,6 €) et triple net EPRA (58,1 €) au 31 décembre 2013.

 

Bull

Bull : Atos va pouvoir lancer son offre. L’AMF a déclaré conforme le projet d’OPA au prix de 4,90 € par action et de 5,55 € par Océan (coupon attaché). Ces prix font ressortir des primes respectives de 22,2% et de 30% sur les derniers cours avant l’annonce de l’opération. Atos ne donnera pas suite à son offre s’il ne détient pas au moins 50% du capital, plus une action. Crescendo Industries et Pothar Investments, qui détiennent 24,17% de Bull, se sont engagés à apporter la totalité de leurs titres.

Groupe Steria

Groupe Steria : Sopra va pouvoir lancer son offre. L’Autorité des marchés financiers a déclaré conforme le projet d’OPE, à raison de 1 action nouvelle Sopra à émettre (jouissance 1er janvier 2014) pour 4 actions Groupe Steria présentées (coupon détaché). Soit une prime de 36,8% sur les cours avant l’annonce du projet et de 42,9% sur la moyenne des 3 mois précédents.

Le FCPE Groupe Steriactions s’est engagé à apporter ses titres, représentant 16,09 % du capital. De même, M. François Enaud (actuel gérant de Groupe Steria) et M. Eric Hayat (vice-président du conseil de surveillance) ont pris l’engagement d’apporter l’intégralité des actions qu’ils détiennent, représentant 0,66% du capital.

Sopra donnera à son offre une suite positive sous réserve de détenir au moins 60% du capital et des droits de vote sur une base totalement diluée. A l’issue de l’opération, l’initiateur n’a pas l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire.

Ermo

Ermo : INGlass va pouvoir lancer son offre. L’Autorité des marchés financiers a déclaré conforme le projet d’OPA simplifiée de cette société de droit italien, au prix unitaire de 13,56 €, soit un prix identique à celui payé pour l’acquisition, le 6 juin, de 83,25% du capital d’Ermo (Etudes Réalisations Moules et Outillages). Ce prix fait ressortir une prime de 32% sur le dernier cours de négociation précédant l’annonce et de 25% sur la moyenne pondérée des 60 dernières séances.

Honeywell/Federal-Mogul

Honeywell/Federal-Mogul : accord de Bruxelles sous condition. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition de la part européenne de l’activité «matériaux de friction» d’Honeywell par un autre grand fabricant américain de matériaux de friction, Federal-Mogul Corporation.

Ces deux entreprises produisent des matériaux de friction, notamment des patins de freins pour camions et voitures particulières. Dans ces segments, les deux sociétés sont solidement implantées dans le secteur des équipements et des pièces d’origine (OEM/OES) de l’Espace économique européen. Cette autorisation est subordonnée à la cession de l’activité OEM/OES sur des sites français et allemand de production de patins de freins pour véhicules légers et utilitaires.

La Commission craignait que l’opération, telle que notifiée à l’origine, n’entrave de manière significative le jeu de la concurrence sur ces marchés dans l’EEE. Les engagements proposés par Federal-Mogul ont apaisé ces craintes.

Ciments Français

Ciments Français : Italcementi va pouvoir lancer son offre. L’Autorité des marchés financiers a examiné le projet d’OPA et l’a déclaré conforme. La maison mère de Ciments Français, qui détient directement et indirectement 84,48% du capital et 91,38% des droits de vote, s’engage à acquérir chaque action au prix de 79,50 €. Ce prix représente une prime de 23,6% sur le cours du 5 mars, veille de l’annonce de l’offre, et un bonus de 35,7% sur la moyenne des 3 mois précédents.

Bull

Orange soutient l’OPA d’Atos. Après examen de l’offre publique, l’opérateur de télécoms soutient l’offre amicale présentée au conseil d’administration de Bull et a décidé d’apporter l’intégralité de ses titres (soit 8,0% du capital) à l’opération.

Systar

Systar : Axway Software va pouvoir lancer son offre. L’AMF a examiné le projet d’OPA simplifiée de l’éditeur de logiciels, qui détient 65,29% du capital, et l’a déclaré conforme. Axway s’engage à acquérir au prix de 5,97 € par action la totalité des titres restant dans le public (à l’exception des 690 700 actions autodétenues), soit 27,41% du capital de la société. Le prix proposé fait ressortir une prime de 17,3% sur le cours avant l’annonce de l’opération et de 55,2% sur la moyenne des 3 mois précédents. L’AMF fera connaître dans un prochain avis le calendrier de l’offre.

Numericable

Numericable en négociations exclusives pour acquérir Virgin Mobile. A l’issue de la procédure de mise en vente, les vendeurs, actionnaires du holding de tête Omea Telecom, ont retenu l’offre de reprise déposée par Numericable Group, pour un prix correspondant à une valeur d’entreprise de 325 millions d’euros. Les parties sont entrées en négociations exclusives en vue notamment de la consultation des instances représentatives du personnel et de la finalisation des accords d’acquisition, l’opération étant soumise à l’autorisation de l’Autorité française de la concurrence. Vivendi participera pour une quote-part de 200 millions d’euros au financement de cette acquisition qui concourra à valoriser la participation qu’elle a vocation à détenir dans Numericable après son rapprochement avec SFR.

Bourbon

Bourbon : Jaccar Holdings va pouvoir lancer son offre. L’AMF a examiné le projet d’OPA de l’actionnaire de référence du prestataire de services maritimes, qui détient 26,04% du capital, et l’a déclaré conforme. Jaccar Holdings, contrôlé par M. Jacques d’Armand de Chateauvieux, s’engage à acquérir au prix unitaire de 24 € dividende attaché (soit 23 € dividende 2013 détaché) toutes les actions aux mains du public.

Ce prix fait ressortir une prime de 24,2% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération et de 17,9% sur la moyenne pondérée des 3 mois précédents. L’initiateur ne donnera pas suite s’il ne franchit pas le seuil de 50% des droits de vote « réels » de Bourbon à la clôture de l’offre. Il n’a pas l’intention de mettre en œuvre de retrait obligatoire, ni de demander la radiation des actions.

Maroc Telecom

Maroc Telecom : OPA en vue de la part d’Etisalat. Vivendi annonce avoir réalisé aujourd’hui la cession de sa participation de 53% dans Maroc Telecom à l’opérateur des Emirats Arabes Unis, Emirates Telecommunications Corporation (Etisalat). Le prix définitif de cession, conformément aux accords conclus en novembre 2013, s’élève à 4,138 milliards d’euros, après un ajustement de prix, soit 7,8 milliards d’euros pour la totalité du capital. Cette cession met donc un point final au processus de cession de l’opérateur marocain qui dispose d’un parc de 33 millions de clients.

Conformément au droit boursier, Etisalat devra lancer une offre publique d’achat simplifiée sur les titres restant dans le public (17% du capital, le solde, soit 30%, étant détenu par le Royaume du Maroc). Le prix offert n’a pas été communiqué par Vivendi, mais devrait être proche du cours actuel, soit 9,04 euros, avant le détachement du dividende de 6 dirhams par action prévu le 3 juin prochain.

Maroc Telecom

Vivendi : la cession de Maroc Telecom est finalisée. Le groupe français annonce que l’ensemble des conditions suspensives liées à la vente à Etisalat de sa participation de 53% dans Maroc Telecom est maintenant levé. L’accord définitif avait été signé le 4 novembre 2013 et la finalisation de l’opération est prévue le 14 mai prochain. Cette cession s’inscrit dans la stratégie du groupe, initiée au printemps 2012, visant à recentrer et à développer ses activités dans les médias et les contenus.

Ineos et Solvay

Ineos et Solvay peuvent créer leur entreprise commune. À la suite d’une enquête approfondie, la Commission européenne a autorisé le projet de fusion, dans une entreprise commune nouvellement créée, des activités européennes d’Ineos AG (Suisse) et de Solvay S.A. (Belgique) dans le secteur des chlorures de vinyle. Cette autorisation est subordonnée à la cession de certaines usines d’Ineos fabriquant du polychlorure de vinyle en suspension (S-PVC) et des actifs y afférents. Cette cession offrira à l’acquéreur une structure de production de S-PVC autonome en mesure de concurrencer la nouvelle entreprise commune. La Commission craignait que l’opération, telle qu’initialement notifiée, permette à l’entité issue de la concentration d’augmenter les prix du S-PVC dans le nord-ouest de l’Europe et ceux de l’eau de Javel dans le Benelux, dans la mesure où elle associe les deux principaux fournisseurs sur ces marchés. Les engagements proposés apaisent ces craintes.

Boursorama

Boursorama : la Société Générale va pouvoir lancer son offre. L’AMF a examiné le projet d’OPA simplifiée de la banque au logo rouge et noir et l’a déclaré conforme. Il est rappelé que Société Générale, Hodefi et CaixaBank détiennent de concert 75,90% du capital et des droits de vote. Le prix est fixé à 12 euros par action (coupon attaché), soit une prime de 22,1% sur le dernier cours avant l’annonce et de 31,9% sur la moyenne des 2 mois précédents. Dans l’hypothèse où les actionnaires minoritaires ne détiendraient à la clôture de l’offre pas plus de 5% du capital ou des droits de vote, l’initiateur mettra en œuvre une procédure de retrait obligatoire

Tour Eiffel

Tour Eiffel : la SMABTP va pouvoir lancer son offre.  L’AMF a examiné le projet d’OPA simplifiée et l’a déclaré conforme. Quant à la date de clôture, elle reste fixée au 23 mai 2014. Pour mémoire, la mutuelle propose d’acquérir chaque action au prix de 53 €, soit une majoration de 10% par rapport au prix initial de 48 €. Par ailleurs, SMABTP a abaissé le seuil de réussite à 40% du capital et des droits de vote sur une base diluée (contre 51%). Ce prix fait ressortir une prime de 7,3% sur le cours du 28 janvier 2014 et de 6,1% sur la moyenne pondérée des soixante dernières séances. Au 31 décembre 2013, l’actif net réévalué et « triple net » se sont établis respectivement à 371 et 361,8 millions d’euros, soit 59,6 € et 58,1 € par action. En conséquence, le prix offert représente des décotes induites de 11,1% et 8,8%.

Club Méditerranée

Club Méditerranée : les recours de l’Adam et de CIAM ont été rejetés. La cour d’appel de Paris a rejeté mardi les recours formés contre l’offre publique d’achat initiée par le fonds Ardian et le groupe chinois Fosun. La voie est donc libre pour le rachat de l’exploitant de villages de vacances, à ceci près que le titre cote 18,90 euros, bien au-dessus du prix de l’OPA (17,50 euros).

Siemens

Bruxelles donne son feu vert à Wood Group et Siemens. Conformément au règlement sur les concentrations, la Commission européenne autorise le projet de création d’une entreprise commune par Wood Group (États-Unis) et Siemens (Allemagne) pour la fourniture de services liés aux équipements rotatifs tels que les turbines à gaz, les turbines à vapeur, les générateurs, les pompes et les compresseurs. L’enquête de la Commission a confirmé que l’opération ne posait pas de problème de concurrence.

Cette enquête s’est concentrée en particulier sur les services après-vente, notamment la fourniture de pièces de rechange et la réparation de composants, pour les turbines à gaz parvenues à maturité. Il s’agit des turbines à gaz ayant plus de quinze ans environ, leur garantie ayant généralement expiré. Sur le marché des services liés à ces turbines, les équipementiers tels que Siemens, General Electric et Alstom sont en concurrence avec les prestataires de services indépendants tels que Wood Group et la filiale de Siemens Turbocare qui est intégrée à l’entreprise commune.

Deutsche Telekom

Deutsche Telekom va pouvoir acquérir GTS Central Europe. La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’Union sur les concentrations, le projet d’acquisition de la société de télécommunication luxembourgeoise GTS par son concurrent allemand. Les activités des deux entreprises se chevauchent sur les marchés des lignes louées en gros et des services de détail en matière de connectivité pour les clients professionnels en Hongrie et en Roumanie, ainsi que sur les marchés des services nationaux de transit d’appel en République tchèque et en Hongrie.

La Commission est arrivée à la conclusion que l’acquisition ne poserait pas de problème de concurrence sur ces marchés. Elle a estimé, en particulier, que d’autres opérateurs importants, tels qu’Invitel et UPC en Hongrie, Telefonica et Dial Telecom en République tchèque et Orange et Vodafone en Roumanie, continueraient de concurrencer l’entité issue de la concentration sur ces marchés.

Ausy

Ausy va pouvoir racheter ses bons de souscription. L’AMF a examiné le projet d’OPA simplifiée visant les BSA émis le 4 septembre 2007 et l’a déclaré conforme. Ausy s’engage à les acquérir au prix unitaire de 0,44 €, soit une prime de 10% sur le dernier cours coté avant l’annonce et de 21,95% par rapport à la moyenne des 3 derniers mois. Certains actionnaires ont fait part de leur intention d’apporter à l’offre la totalité des bons qu’ils détiennent représentant 55,12% des BSA 2007 en circulation. Les BSA acquis dans le cadre de l’offre seront annulés.

Scor

PUF : Scor finalise sa prise de contrôle. Suite à l’assemblée générale des Presses Universitaires de France, qui s’est tenue le 10 avril, Scor annonce avoir finalisé sa prise de participation majoritaire dans le capital de l’éditeur. Cet investissement permettra de renforcer la structure financière des PUF et d’œuvrer au rétablissement de sa rentabilité, dans un contexte de transformation profonde du secteur de l’édition, portée par la numérisation et le changement des modes de lecture et de consultation des ouvrages, explique le réassureur.

Créées en 1921 par un collège de professeurs, les PUF sont une maison d’édition universitaire spécialisée dans l’édition de livres, revues, manuels universitaires, essais, monographies dans le domaine des sciences humaines et sociales. Le catalogue des PUF comprend un fonds actif de 4 000 ouvrages et de 50 collections, parmi lesquelles les collections « Que sais-je ? », « Quadrige », « Major » et « Thémis ».

David Jones

David Jones recommande à ses actionnaires l’OPA de Woolworths. Le conseil d’administration de la chaîne de grands magasins australiens est favorable à l’offre du groupe sud-africain. Le prix proposé s’élève à 4 dollars australiens, soit une prime de 25,4% sur le cours du 8 avril et de 26,8% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Il fait ressortir un multiple de 20,8 fois les bénéfices réalisés en 2013 (19,2 cents par action) et 23,8 fois ceux estimés pour l’exercice 2014 (16,8 cents). A ce niveau, la capitalisation boursière de David Jones s’élève à 2,149 milliards de dollars.

Systran

Systran : l’OPA de CSLI va pouvoir être lancée. Les deux groupes ont obtenu les autorisations administratives au titre du contrôle des investissements étrangers, en France et aux Etats-Unis. Conformément au contrat de cession d’actions conclu le 20 décembre 2013, CSLI acquerra l’intégralité des actions Systran détenues par Dimitris Sabatakakis, Guillaume Naigeon, Denis Gachot, Jean Senellart, Charles-Eric Boscals de Réals, Valfinance et SOPI, représentant environ 35,71 % du capital, au prix de 5 euros par action, soit un montant total d’environ 15,7 millions d’euros. Il est prévu que la cession de bloc soit réalisée à la fin du mois d’avril.

Comme annoncé, et conformément aux dispositions du règlement général de l’AMF, CSLI déposera, dans les jours suivant le règlement-livraison du bloc d’actions ainsi cédé, un projet d’OPA sur le solde des actions au prix de cession du bloc, soit 5 euros par action. L’initiateur se réservera le droit de mettre en œuvre un retrait obligatoire si les actionnaires minoritaires ne représentent, à l’issue de l’offre, pas plus de 5 % du capital ou des droits de vote de Systran. Le projet d’OPA restera soumis au contrôle de l’AMF. Il est rappelé que le cabinet Sorgem Evaluation a été nommé en qualité d’expert indépendant, à l’effet de rendre une attestation d’équité sur l’offre qui figurera dans le projet de note en réponse de Systran.

Crown

Crown va pouvoir racheter son concurrent Mivisa. La Commission européenne autorise l’acquisition du producteur espagnol d’emballages métalliques à usage alimentaire sous certaines conditions. L’autorisation est subordonnée à la cession des usines de Crown produisant des emballages métalliques en Espagne et à la cession des usines de Mivisa produisant des emballages métalliques à usage alimentaire aux Pays-Bas. La Commission craignait qu’à la suite de l’acquisition, le niveau de concurrence sur les marchés des emballages métalliques à usage alimentaire au Benelux, en France, en Espagne et au Portugal soit trop faible pour éviter des augmentations de prix. Les engagements proposés par Crown ont apaisé ces craintes.

Cosumar

Cosumar : l’OPA se déroulera du 20 au 26 mars inclus. Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) a visé la note d’information relative à l’OPA obligatoire sur l’opérateur sucrier, initiée par Wilmar Sugar Holdings et un consortium d’institutionnels marocains. Sans surprise, le prix s’établit à 1900 dirhams par action (coupon attaché), soit une prime limitée à 1,1% sur le dernier cours avant l’annonce. L’OPA a été précédée par l’acquisition d’un bloc représentant 15,2% du capital et par la signature d’un pacte d’actionnaires. Suite à cette acquisition, le consortium détient désormais 54% des actions.

Transgene

Transgene : l’augmentation de capital se termine vendredi 14 mars. Les 4,5 millions d’actions nouvelles sont émises au prix de 10 euros par action. Cette opération permettra au spécialiste des produits d’immunothérapie de renforcer sa structure financière afin d’avancer dans son programme d’études, et notamment la préparation des études de phase 3 pour les produits TG4010 (cancer du poumon) et Pexa-Vec (cancer du foie avancé). L’Institut Mérieux, qui détient à ce jour 54,87% du capital de Transgene à travers sa filiale TSGH, a fait part à Transgene de son engagement de souscrire à titre irréductible à hauteur de sa quote-part, et éventuellement à titre réductible, à l’augmentation de capital.

Cottin Frères

Cottin Frères : une OPRA et rien d’autre ! L’AMF a donné son feu vert au projet d’offre publique de rachat de ses propres actions, portant sur 34,44% de son capital, au prix unitaire de 4,07 €, qui sera ouverte du 6 au 26 mars 2014 inclus. Ce prix fait ressortir, rappelons-le, une prime de 13,1% sur le cours du 1er août 2013, dernier jour de cotation avant la suspension, et de 10,3% sur la moyenne pondérée des trois mois précédents. Par ailleurs, le bonus atteint 5,7% par rapport à l’actif net comptable au 30 septembre (3,85 €) et 24,1% sur l’actif net réévalué « de liquidation » (3,28 €).

Au résultat de l’annulation d’un maximum de 774 121 actions rachetées et de 15 540 actions auto-détenues, et compte tenu de leur engagement de ne pas apporter leurs titres à l’OPRA, Messieurs Louis et Armand Cottin pourraient détenir respectivement 54,83% du capital et 55,61% des droits de vote de la société et 45,17% du capital et 44,39% des droits de vote de la société. Considérant que le concert détient d’ores et déjà plus de 50% des droits de vote de Cottin Frères préalablement aux annulations précisées, l’AMF a octroyé la dérogation à l’obligation de déposer un projet d’offre.

Rappelons que, le 30 juillet 2013, Henri Maire et Cottin Frères ont conclu un accord visant à la cession de la totalité des fonds de commerce et des actifs d’exploitation détenus par Labouré Roi et Nicolas Potel, filiales du groupe Cottin Frères, au profit d’Henri Maire. Cette cession est devenue effective le 30 septembre 2013 et son prix définitif a été connu le 15 octobre 2013, après l’achèvement des opérations d’inventaires. La société ayant réalisé la cession de la quasi-intégralité de ses actifs et de ceux de ses filiales et n’ayant plus de salariés, une offre publique est donc mise en œuvre, visant au rachat des titres des actionnaires minoritaires.

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Tour Eiffel

Tour Eiffel : l’AMF donne son feu vert à l’OPA. Dans sa séance du 4 mars 2014, l’Autorité des marchés financiers a examiné le projet d’offre visant les actions Tour Eiffel, déposé par Oddo Corporate Finance, agissant pour le compte de la Société Mutuelle d’Assurance du Bâtiment et des Travaux Publics, et l’a déclaré conforme.

L’initiateur s’engage à acquérir la totalité des actions au prix unitaire de 48 €, valorisant la société foncière près de 300 millions d’euros. Ce qui fait ressortir une décote de 2,8% sur le dernier cours avant l’annonce et de 3,9% sur la moyenne des 60 dernières séances. Par rapport à l’actif net comptable (57,4 euros) et réévalué (entre 58,3 et 59,9 euros), les décotes s’établissent respectivement à 16,4%, 17,7% et 19,9%. A noter que la SMABTP donnera une suite favorable, si elle détient au moins 51% du capital et des droits de vote de la société sur une base diluée.

Malgré les cessions qualifiées de « non stratégiques », réalisées lors de l’exercice précédent, le bilan de Tour Eiffel présente encore un endettement que la SMABTP considère trop élevé et qui constitue, selon elle, un facteur de risque. En outre, plus de la moitié des loyers du parc immobilier de Tour Eiffel doit faire l’objet de renégociations en 2014 et 2015. Ceci entraînera selon toute probabilité une baisse de la rentabilité, précise la SMABTP dans sa note d’information.

Au demeurant, l’assureur considère que la stratégie de réduction du bilan trouve ses limites et ne permettrait pas à Tour Eiffel de faire face aux opportunités que les actionnaires seraient en droit d’attendre. L’adossement à un actionnaire de contrôle aux reins solides lui permettrait de mettre fin à cette stratégie qui l’a obligé à vendre rapidement des actifs qui peuvent présenter un couple risque/rendement intéressant dans un marché qui reste difficile. En cas de succès de l’OPA, la SMABTP étudiera aussi l’opportunité pour Tour Eiffel de réaliser une augmentation de capital.

Reste à connaître maintenant la position de M. Chuc Hoang qui s’est renforcé récemment dans le capital de Tour Eiffel. A la date du 10 janvier 2014, le concert – formé par M. Chuc Hoang et les sociétés Compagnie MI 29, Eurobail et Foncière Wilson qu’il contrôle – détenaient en effet 29,13% du capital et des droits de vote. Ce qui en fait un actionnaire incontournable.

Médica

L’Autorité de la concurrence autorise la fusion des groupes Médica et Korian. Avec respectivement 129 et 155 maisons de retraite et résidences de services, la concentration des groupes Korian et Médica entraîne un chevauchement d’activité en Île-de-France et dans 35 départements. Toutefois, avec des parts de marché qui ne dépasseront pas 10 % environ à l’issue de l’opération, tant en région Île-de-France que dans les départements, l’opération ne portera pas atteinte à la concurrence en matière d’établissements pour l’hébergement des personnes âgées dépendantes (« EPHAD »), estime l’Autorité.

De la même façon, dans le secteur des centres de soins de suite et de réadaptation, qui proposent des services d’hébergement temporaire des personnes dépendantes, notamment après une intervention chirurgicale, les parts de marché du nouvel ensemble seront modérées et l’opération ne portera pas atteinte à la concurrence. Enfin, les groupes Korian et Médica interviennent tous deux dans le secteur des soins à domicile, une activité qu’ils exercent néanmoins dans des régions et départements distincts, la concentration n’entraînant donc au niveau local aucun changement dans les conditions de concurrence.

Orège

Orège : Eren va pouvoir lancer son OPA simplifiée. Le 18 février, l’AMF a déclaré conforme le projet d’offre, initiée par cette société de droit luxembourgeois, contrôlée par Pâris Mouratoglou, ancien dirigeant d’EDF Energies Nouvelles. Le prix de 4,20 € fait ressortir une prime instantanée de 13,8 % et de 22,1 % sur les cours moyens pondérés des 3 derniers mois. Par rapport au prix d’introduction (3,24 €), en juillet 2013, le bonus atteint 29,6%. Avec les membres du concert (des dirigeants et salariés d’Orège), Eren détient d’ores et déjà 51,27% du capital et 52,95% des droits de vote. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre.

Depuis sa création, Orège s’est concentrée sur la conception et le développement de deux technologies : le Sophys (utilisée pour le traitement des effluents industriels complexes, toxiques ou non biodégradables) et le SLG (solution de conditionnement et de prétraitement pour les déshydratations des boues municipales et industrielles), comme le précise la société. A compter de 2010, Orège est passée en phase de développement industriel et, depuis 2012, se consacre à l’équipement des premiers sites clients et au déploiement commercial tant en France qu’à l’international.

Homair

Homair Vacances : l’assemblée générale mixte autorise l’OPRA. L’offre du n°1 de la location de mobil-homes portera sur 863 609 actions au maximum, soit 6,59% du capital, au prix unitaire de 5,75 €. Le prix proposé fait ressortir une prime de 67% sur le cours du 27 novembre 2013, date de l’annonce du rachat d’actions, et de 56% sur la moyenne pondérée des 3 mois précédents. Le concert, qui détient 85,79% du capital, n’apportera pas ses actions. De même, Homair Vacances n’a pas l’intention d’apporter ses titres, représentant 7,62% de son capital. En conséquence, les demandes de rachat d’actions dans le cadre de l’OPRA seront intégralement servies. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre se déroulera du 20 février au 11 mars 2014 inclus.

Cosumar

Cosumar : le CDVM déclare recevable le projet d’OPA. L’opérateur sucrier marocain, dont l’histoire remonte à 1929, fait l’objet d’une offre initiée par Wilmar Sugar Holdings et un consortium d’institutionnels marocains au prix unitaire de 1 900 dirhams (coupon attaché), soit une prime de 1,1% sur le dernier cours. Le dépôt de ce projet a été précédé par l’acquisition de titres représentant 15,2% du capital et par la signature d’un pacte d’actionnaires. Suite à cette acquisition, le consortium détient désormais 54% des actions. Le calendrier définitif de l’opération sera fixé ultérieurement. Il doit être préalablement validé par la Bourse de Casablanca.

ThyssenKrupp

Bruxelles autorise le rachat d’Acciai Speciali Terni et Outokumpu VDM par ThyssenKrupp (TK). La Commission européenne a conclu que cette opération était compatible avec le règlement de l’UE sur les concentrations. Le rachat ne pose aucun problème de concurrence, étant donné que l’entité issue de la concentration continuera d’être confrontée à plusieurs concurrents sérieux. Les activités de TK et d’AST se chevauchent uniquement en ce qui concerne la distribution de produits en acier inoxydable dans plusieurs pays européens. Toutefois, plusieurs autres grands distributeurs continueront d’exercer leurs activités après l’opération dans tous les pays où sont présentes les parties, et les obstacles à l’entrée sur ces marchés pour les nouveaux concurrents sont peu importants. Pour le reste, TK n’était plus présente sur les autres marchés où AST et VDM exercent leurs activités.

L’Oréal

L’Oréal rachète 8% de son capital à Nestlé. La clarification tant attendue par les investisseurs est arrivée. Les conseils d’administration de Nestlé et de L’Oréal ont approuvé, à l’unanimité, un projet d’opération stratégique consistant en un rachat par L’Oréal de 48,5 millions de ses propres actions (soit 8% de son capital) à Nestlé.

Ce rachat est financé pour partie par la cession à Nestlé de la participation de 50% dans le laboratoire pharmaceutique suisse de dermatologie Galderma (détenu à parité par L’Oréal et Nestlé), rémunérée par Nestlé en actions L’Oréal (soit 21,2 millions d’actions), et pour le solde en numéraire à hauteur de 27,3 millions d’actions L’Oréal détenues par Nestlé. Le prix unitaire de l’action L’Oréal retenu pour cette opération est celui de la moyenne des cours de clôture entre le 11 novembre 2013 et le 10 février 2014, soit 124,48 euros. Soit au total une transaction de 6 milliards d’euros.

Toutes les actions rachetées par L’Oréal seront annulées et, à l’issue de cette opération, la participation de Nestlé au capital de L’Oréal sera réduite de 29,4% à 23,29%, celle de la famille Bettencourt Meyers passant de 30,6% à 33,31%. Afin de refléter l’évolution de la participation de Nestlé dans la gouvernance de L’Oréal, le nombre de représentants de Nestlé au conseil d’administration de L’Oréal sera ajusté de 3 à 2, et les dispositions applicables en matière de plafonnement des participations prévues au pacte d’actionnaires entre Nestlé et la famille Bettencourt Meyers s’appliqueront à ces nouveaux niveaux de détention.

L’opération aura un effet relutif de plus de 5% en année pleine sur le BNPA courant de L’Oréal. Ce rachat sera financé exclusivement avec les disponibilités de L’Oréal et à travers l’émission de billets de trésorerie et ne nécessitera donc pas de recourir à la cession de titres Sanofi. Cette opération sera soumise aux procédures de consultation des instances représentatives du personnel au sein de Galderma et de L’Oréal, et sera subordonnée à l’obtention des autorisations des autorités de la concurrence compétentes. Elle pourrait être réalisée avant la fin du premier semestre 2014.

Neotion

General Satellite va pouvoir lancer son OPR sur Neotion. Dans sa séance du 4 février, l’AMF a déclaré conforme le projet d’offre suivie d’un retrait obligatoire, initié par cet acteur de la télévision en Russie qui détient déjà 96,09 % du capital. General Satellite propose de racheter les actions qu’il ne détient pas encore au prix unitaire de 5 €. Ce prix fait apparaître une prime de 90,1% sur le dernier cours du 28 novembre 2013 et de 50,9% sur la moyenne des 3 derniers mois. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’OPR.

Cofiroute

Vinci Autoroutes détient désormais 100% de Cofiroute. Colas, filiale du groupe Bouygues, a cédé comme prévu à Vinci Autoroutes sa participation de 16,67% dans le capital de Cofiroute. Le 20 décembre 2013, les deux parties avaient annoncé la transaction pour un prix compris entre 780 millions et 800 millions d’euros, selon la réalisation de certaines hypothèses opérationnelles sur la période 2014-2015. Pour mémoire, Cofiroute est concessionnaire de 1 100 km d’autoroutes dans l’Ouest de la France et du Duplex A86 en région parisienne.

Thermo Fisher

Bruxelles autorise General Electric à racheter les activités à céder de Thermo Fisher. Ces activités consistent en la production et la fourniture de milieux de culture et de sérums destinés à la culture cellulaire, de produits servant à inactiver des gènes et de billes magnétiques à base de polymères. Thermo Fisher s’était engagée à céder ces trois activités, condition à remplir pour que la Commission européenne autorise l’acquisition de Life Technologies. A l’issue de son enquête menée en parallèle, la Commission fédérale du commerce des États-Unis a autorisé également l’acquisition de Life Technologies par Thermo Fisher ainsi que le rachat par General Electric des activités à céder.

McKesson

McKesson s’empare de Celesio. Le distributeur pharmaceutique américain vient d’acquérir plus des trois quarts du capital de son concurrent allemand, propriétaire du répartiteur français OCP, créant un nouveau leader mondial dans les services de santé. McKesson a racheté les parts de l’actionnaire majoritaire Franz Haniel & Cie au prix de l’OPA, soit 23,50 € par action. Au surplus, dans un accord distinct, il acquiert les obligations convertibles détenues par le fonds Elliott. Ce faisant, il franchit le seuil des 75% du capital qu’il s’était fixé au départ. McKesson consolidera les résultats financiers de Celesio lors de son quatrième trimestre fiscal se terminant le 31 mars 2014. Un impact relutif sur le bénéfice par action est attendu dans les douze mois suivant la clôture des transactions, estimé entre 1 et 1,2 dollar sur une base diluée. McKesson a l’intention de lancer une offre publique d’achat volontaire à destination des actionnaires minoritaires restant encore au capital de Celesio.

Numericable

L’Autorité de la concurrence autorise l’acquisition du groupe Numéricable, opérateur de communications électroniques par réseaux câblés, par la société Altice Six, filiale du groupe Altice. Le groupe Altice, déjà actionnaire minoritaire, monte au capital du groupe de télécommunications et en prend le contrôle exclusif. L’opération, qui intervient dans la foulée de l’introduction de Numéricable en Bourse, ne porte pas atteinte à la concurrence, estime l’Autorité.

Numéricable, acteur majeur des télécommunications en métropole, n’a pas en effet d’activité propre dans les départements et régions d’outre-mer, l’utilisation de sa marque dans les territoires ultramarins s’expliquant uniquement par l’octroi d’une licence à des filiales du groupe Altice. En l’absence de chevauchements d’activité dans les zones géographiques où Altice était présent avant l’opération, celle-ci n’est donc pas de nature à porter atteinte à la concurrence.

Publicis

Bruxelles autorise le mariage Publicis/Omnicom. La Commission européenne a donné son accord au projet de concentration entre Publicis, groupe international spécialisé dans la publicité et la communication basé en France, et Omnicom, entreprise spécialisée dans la publicité, le marketing et la communication d’entreprise à l’échelle mondiale qui a son siège aux États-Unis. Selon Bruxelles, l’entité issue de la concentration subira une pression concurrentielle suffisante de la part de plusieurs concurrents, notamment de grands groupes internationaux tels que WPP, Dentsu-Aegis, IPG et Havas, en mesure de satisfaire les exigences plus complexes des grands annonceurs à l’échelle mondiale. Si la nouvelle entité devait augmenter ses prix ou réduire la qualité de ses services, les clients auraient la possibilité de se tourner vers l’une des agences concurrentes.

Il leur serait d’autant plus facile de changer d’agence que les marchés fonctionnent par appels d’offres, que les contrats sont conclus pour une durée relativement courte et qu’un tel changement induirait des coûts assez limités. En particulier, si l’entité issue de la concentration tentait d’user de sa position sur le marché des services d’achat d’espace médiatique pour accroître son pouvoir de négociation avec les propriétaires de médias, ceux-ci disposeraient d’un contrepoids suffisant compte tenu de leur forte concentration dans les pays européens concernés. En conséquence, la Commission a conclu que l’opération ne poserait aucun problème de concurrence.

Assystem

L’AMF a déclaré conforme le projet d’OPA de HDL Development sur Assystem. En conséquence, cette société contrôlée à 73,01% par Dominique Louis, qui détient déjà 29,22% du capital, va pouvoir lancer son offre sur l’ensemble des titres d’Assystem. Le prix proposé de 20 euros par action fait ressortir une prime de 20 % sur la moyenne des cours pondérés par les volumes sur six mois et d’environ 4% sur le cours de clôture du 29 octobre 2013. Le prix proposé de 8,9 euros par BSAAR (bon de souscription et/ou d’acquisition d’actions remboursables) est calculé sur la base de 20 euros par actions diminué du prix d’exercice de 11,1 euros. Il est également précisé que l’initiateur donnera à l’offre une suite favorable, sous réserve qu’y soient apportées un nombre de titres Assystem tel que, à la date de règlement-livraison de l’offre, l’initiateur détienne au moins 50% du capital et des droits de vote de la société sur une base diluée. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre.

Icade

Icade et Silic fusionnent le 31 décembre. Les assemblées générales extraordinaires des actionnaires des sociétés Silic et Icade ont approuvé la fusion-absorption de Silic par Icade, sur la base d’une parité d’échange de 5 actions Icade pour 4 actions Silic.

Au plan juridique, la fusion-absorption entraînant la dissolution sans liquidation de Silic prendra effet le 31 décembre 2013 à minuit. La réalisation de cette opération marque l’aboutissement du rapprochement entre les deux sociétés lancé le 13 décembre 2011 et fait suite au succès de l’offre publique d’Icade sur Silic.

La fusion donnera naissance à la foncière du Grand Paris, premier propriétaire de bureaux et de parcs tertiaires en Europe. La combinaison des savoir-faire des équipes d’Icade et de Silic ainsi que la complémentarité des emprises géographiques des deux sociétés permettront d’exploiter un potentiel de développement de 2 millions de mètres carrés sur cinq pôles de croissance du Grand Paris : Paris–Saint-Denis–Aubervilliers, Paris–Orly, Paris–La Défense–Nanterre, Paris–Villejuif et Paris–Roissy.

À la date de réalisation de la fusion, Icade procédera, en application de la parité d’échange, à une augmentation de son capital, par la création de 1.451.687 actions nouvelles attribuées aux actionnaires de Silic (à l’exception d’Icade et de Silic s’agissant des actions auto-détenues). Les nouvelles actions Icade seront admises aux négociations sur le compartiment A d’Euronext Paris sous le code ISIN FR0000035081.

Silic

L’OPE d’Icade sur Silic validée par la justice. Par un arrêt en date du 27 juin, la Cour d’appel de Paris a rejeté l’ensemble des recours formulés à l’encontre de la décision de conformité de l’AMF relative à l’offre publique d’Icade sur Silic. La Cour confirme ainsi la validité et la régularité de cette opération. « La pertinence de ce rapprochement, qui va donner naissance à la première foncière française sur le segment bureaux avec un patrimoine de plus de 10 milliards d’euros, se caractérise par la complémentarité évidente des business models d’Icade et de Silic, des emprises géographiques ainsi que des expertises et des savoir-faire des équipes », se félicite Icade. La date de clôture de l’offre est désormais fixée au 12 juillet, soit huit jours au moins après le prononcé de l’arrêt de la cour statuant sur les recours en annulation.

Biscuits Gardeil

Unichips International va pouvoir lancer son OPR sur Biscuits Gardeil. L’AMF a déclaré conforme le projet d’OPR initié par cette société de droit néerlandais, qui détient 96,09 % du biscuitier. Celle-ci propose de racheter les actions qu’elle ne détient pas encore au prix unitaire de 22,58 euros, égal à l’actif net réévalué au 31 décembre 2012. Ce prix fait ressortir une prime de 53,6% sur le dernier cours coté avant la suspension. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’OPR qui sera suivie d’un retrait obligatoire qui interviendra dès la clôture de l’OPR quel qu’en soit le résultat.

NYSE

Bruxelles approuve l’acquisition de NYSE Euronext. La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition de NYSE Euronext par InterContinental Exchange, étant donné que ces entreprises ne sont pas des concurrents directs et qu’elles continueraient à être concurrencées par plusieurs acteurs. Elle a notamment examiné les effets en ce qui concerne les marchés des services de négociation et de compensation pour certains instruments dérivés, en particulier ceux basés sur certains produits agricoles (colza et colza canola) et d’autres matières premières (cacao, café et sucre) et ceux sur les indices boursiers des États‑Unis. Elle a conclu que l’opération ne poserait pas de problème de concurrence.

Club Med

Le Club Méditerranée valide le projet d’OPA. Après avoir pris note du relèvement des prix à 17,50 € par action et à 19,79 € par Océane, le conseil d’administration, réuni lundi, a voté à l’unanimité l’offre initiée par Gaillon Invest (réunissant Axa Private Equity, Fosun et le management). Le prix proposé pour les actions offre désormais une prime de 26,4% sur la base du dernier cours avant l’annonce et celui proposé pour les Océanes offre un bonus de 3,7% sur ces mêmes bases. A la connaissance du Club, aucun tiers n’a, par ailleurs, exprimé son intention de déposer une offre concurrente.

Virgin Atlantic

Bruxelles autorise la prise de contrôle de Virgin Atlantic. La Commission européenne a autorisé le projet de prise de contrôle conjoint de Virgin Atlantic par Delta et le groupe Virgin. Delta deviendra actionnaire minoritaire de Virgin Atlantic en lieu et place de Singapore Airlines, avec une participation de 49 %, tandis que le groupe Virgin conservera 51 % du capital. Sur chacune des liaisons transatlantiques assurées simultanément par Virgin et par Delta, des acteurs suffisamment puissants – notamment British Airways et American Airlines, qui se sont regroupés dans une entreprise commune – sont en mesure d’exercer une pression concurrentielle significative sur l’entité issue de la concentration, estime Bruxelles. En outre, Delta et Virgin ne sont pas des concurrents proches l’une de l’autre, mais chacune d’elles rivalise principalement avec British Airways et American Airlines.

Intermec

Bruxelles autorise le rachat d’Intermec par Honeywell. Intermec est une société américaine qui fabrique et vend des ordinateurs portables renforcés (des ordinateurs spécialement conçus pour fonctionner avec fiabilité dans des conditions difficiles, comme en cas de fortes vibrations, de températures extrêmes, etc.), des lecteurs de codes barres et des moteurs de balayage. La Commission européenne a constaté que l’opération ne poserait pas de problème de concurrence, du fait notamment que le nouvel ensemble continuera d’être confrontée à plusieurs concurrents crédibles sur les marchés en cause, notamment sur le segment des moteurs de balayage 2D et celui des licences de logiciels de reconnaissance vocale.

Arkoon

L’AMF a déclaré conforme le projet d’OPA sur Arkoon Network Security. En conséquence, Cassidian CyberSecurity, filiale d’EADS qui contrôle 83,9% du capital de ce spécialiste de la sécurité des réseaux, coté sur Alternext, va pouvoir lancer son OPA au prix unitaire de 3,25 euros. Ce prix fait ressortir une prime de 35,4% sur le dernier cours avant la suspension et d’environ 43% sur la moyenne des 3 derniers mois. L’initiateur prendra à sa charge, dans le cadre de la procédure de semi-centralisation, les frais de courtage des actionnaires vendeurs majorés de la TVA y afférente à hauteur de 0,2% du montant de l’ordre, dans la limite de 100 € par dossier, ces montants s’entendant toutes taxes incluses. Une nouvelle information sera publiée pour faire connaître le calendrier de l’offre publique.

Callebaut

Bruxelles autorise le rachat de la division Cocoa Ingredients (Petra Foods). La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition, par l’entreprise suisse Barry Callebaut AG, de la division Cocoa Ingredients de l’entreprise singapourienne Petra Foods Limited. Dans le cadre de son enquête, la Commission a constaté que les marchés des produits à base de cacao étaient relativement concentrés et se caractérisaient par la présence de quelques grands acteurs internationaux comme ADM et Cargill. Elle a toutefois considéré que les activités des deux entreprises étaient relativement complémentaires et que l’opération envisagée n’entraînerait pas de détérioration significative de la concurrence sur les marchés concernés.

NYSE

NYSE Euronext/ICE : les actionnaires plébiscitent l’opération. NYSE Euronext a reçu le feu vert de ses actionnaires pour être racheté par l’américain ICE, a indiqué le groupe boursier transatlantique. La proposition, qui exigeait l’approbation d’une majorité des actions en circulation, a été approuvée à hauteur de 99%, lors d’une assemblée extraordinaire qui s’est tenue hier à New York, ce qui représente environ 64% des actions en circulation. « Nous sommes heureux que nos actionnaires aient massivement reconnu l’opportunité de création de valeur à long terme », s’est félicité le président du conseil d’administration, Jan-Michiel Hessels. NYSE Euronext espère maintenant obtenir tous les accords nécessaires, notamment ceux des autorités de régulation, pour finaliser l’opération dans la seconde moitié de l’année.

Oeneo

L’AMF a déclaré conforme le projet d’OPA amicale sur Oeneo. En conséquence, Andromède, holding de la famille Hériard Dubreuil, qui contrôle Rémy Cointreau, et détient déjà 37,92% du capital, va pouvoir lancer son OPA sur la société spécialisée dans la fabrication de tonneaux et de bouchons (ex-Sabaté Diosos). Andromède propose d’acquérir chaque action Oeneo au prix de 3,20 euros. Ce prix fait ressortir une prime de 17,2% sur le dernier cours avant l’annonce et de 21,9% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. De même, il propose 97,31 euros pour chaque obligation remboursable en action (ORA). Ce prix extériorise une prime de 25,6% sur le dernier cours et de 29,6% sur la moyenne des 3 derniers mois.

Dynaction

Pas d’OPR sur Dynaction appelé à fusionner avec PCAS. L’Autorité des marchés financiers a considéré que la fusion projetée entre les deux sociétés « n’impliquerait pas de modification significative des droits et intérêts des actionnaires de nature à justifier la mise en œuvre préalable d’une offre publique de retrait, en application de l’article 236-6 du règlement général ». Sous réserve de l’accord des deux assemblées générales extraordinaires du 26 juin, la « fille » PCAS, spécialisée dans la chimie fine et de spécialités, va donc pouvoir absorber la « mère », dont l’unique actif est sa participation à hauteur de 60,67%. La parité proposée serait de 66 actions PCAS pour 25 actions Dynaction. Cette fusion poursuit un triple objectif : simplifier les structures du groupe, réaliser des économies de coûts et améliorer la liquidité du titre PCAS.

Siraga

L’AMF a déclaré conforme le projet d’OPA du groupe Al Ayuni sur Siraga. En conséquence, cet acteur majeur du royaume d’Arabie Saoudite dans les métiers de la construction, des travaux publics et des réseaux ferroviaires, qui contrôle déjà 73,84% du capital, va pouvoir lancer son offre sur sa nouvelle filiale opérant dans l’industrie du GPL. Le prix proposé de 11 euros est 12,5 fois supérieur au prix auquel les vendeurs ont cédé le contrôle (0,88 euro) et présente une prime de 8,4% sur le cours au 26 novembre 2012, dernier jour de cotation avant la suspension. L’acquisition de Siraga s’inscrit dans le cadre de la stratégie de diversification métier et géographique du groupe. Le calendrier de l’offre sera connu prochainement.

Rémy Cointreau

Pas d’OPA sur Rémy Cointreau. Suite à la conclusion d’un pacte d’actionnaires entre Andromède, Fine Champagne Patrimoine (FCI) et Orpar, qui représente 52,81% du capital et 68,46% des droits de vote du groupe de spiritueux, l’Autorité des marchés financiers a accordé une dérogation au dépôt d’un projet d’offre publique. L’AMF a relevé qu’à l’occasion de cette mise en concert, Andromède conservera la majorité du capital (52,72%) et restera prédominante par rapport à FCI, cette dernière étant susceptible de détenir un maximum de 2,09% du capital de Rémy Cointreau.

Proximedia

Cyber Media Group confirme son offre sur Proximedia. Comme le rappelle la FSMA, l’équivalent belge de l’AMF, Cyber Media Group détient actuellement 64,98% de cette société de services informatiques et Internet. L’OPA portera en conséquence sur 35,02% du capital, sachant que Fabrice Wuyts et Banque Degroof, qui détiennent respectivement 15,94% et 9,53% des actions, ont chacun confirmé leur intention d’apporter leurs titres. L’offre est soumise notamment à la condition que Cyber Media détienne, à l’issue de l’opération, au moins 95% du capital. L’initiateur prévoit ensuite de retirer le titre du marché libre d’Euronext Bruxelles, inscrit le 22 juillet 2005.

Auto Escape

L’AMF a déclaré conforme l’OPR-RO sur Auto Escape. Après avoir porté sa participation au-delà de 95%, le holding de contrôle du loueur de véhicules va pouvoir lancer, de concert avec Bruno Couly (PDG) et Jean-Christophe Brun (DAF), son offre publique de retrait assortie d’un retrait obligatoire. Le prix proposé de 4,30 euros par action fait ressortir une prime de 25% sur le dernier cours avant l’annonce et de 46% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Le calendrier de l’offre sera précisé dans un prochain avis publié par l’autorité de régulation.

Grupo Modelo

Le rachat de Grupo Modelo par Anheuser-Busch InBev en bonne voie. Le plus grand brasseur au monde a obtenu un accord définitif avec le Ministère de la Justice américain en vue d’acquérir les parts restantes de Grupo Modelo sous certaines conditions. Dès que le Stipulation and Order (l’ordonnance) sera acté par le Tribunal, AB InBev pourra lancer son offre publique au prix de 9,15 dollars par action. Après finalisation de l’offre, AB InBev procèdera à la vente à Constellation de la brasserie Piedras Negras de Grupo Modelo et de sa participation dans Crown. L’accord correspond dans les grandes lignes à la transaction révisée annoncée le 14 février.

Rue du Commerce

L’AMF a déclaré conforme l’OPR-RO d’Altarea-Cogedim sur Rue du Commerce. En conséquence, ce groupe immobilier multicanal, via sa filiale Altacom, qui détient désormais 96,49% du capital, va pouvoir lancer son offre publique de retrait au prix de 9 euros par action, du 18 avril au 2 mai inclus. Ce prix fait ressortir une prime de 13,9% sur le dernier cours avant l’annonce et de 19,1% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. La radiation des titres aura lieu le lendemain de l’opération.

Dassault Aviation

Pas d’offre publique sur Dassault Aviation. L’Etat français, EADS et EADS France envisagent la conclusion d’un pacte d’actionnaires (à hauteur de 46,32% du capital et des droits de vote), constitutif d’une action de concert, vis-à-vis du constructeur aéronautique, qui a donné lieu à une dérogation de la part de l’AMF. Dans le cadre de ce pacte, d’une durée de 90 ans, l’Etat français bénéficiera d’un droit de premier refus dans l’hypothèse où EADS France envisagerait de céder tout ou partie de ses actions en Bourse au fil de l’eau ou par placement. L’Etat français bénéficiera également d’un droit de première offre dans l’hypothèse ou EADS France aurait l’intention de céder des actions Dassault Aviation qu’elle détient à un ou plusieurs tiers identifiés.