Suez : les  propositions de Veolia sont « contraires à l’intérêt social du Groupe »

Suez : les  propositions de Veolia sont « contraires à lintérêt social du Groupe ». Le conseil d’administration de Suez, réuni ce matin, a constaté que « les propositions faites ce-jour par Veolia restent floues et qu’elles ne garantissent pas l’intérêt des actionnaires et parties-prenantes que le conseil est chargé de défendre ». Le conseil d’administration de Suez a exprimé dans son communiqué du 29 septembre les conditions préalables à un dialogue et a réaffirmé sa volonté de défendre les actionnaires et parties-prenantes du Groupe et mettra, en particulier, tous les moyens à sa disposition pour éviter une prise de contrôle rampante ou un contrôle de fait, par son principal concurrent.

S’agissant des actionnaires, Suez observe que « rien ne garantit qu’ils bénéficieront d’une offre en numéraire au même prix et conditions qu’Engie. L’OPA en numéraire évoquée par le PDG de Veolia depuis le communiqué du 30 août de Veolia n’est pas reprise dans le document diffusé ce-jour. Ce processus crée une rupture d’égalité dans le traitement des différents actionnaires ».

S’agissant des hommes et des femmes de Suez, « nous rappelons qu’Engie a refusé les demandes des instances représentatives du personnel de Suez de participer au processus d’information-consultation et constatons qu’aucune garantie réelle et durable n’est apportée. Les garanties d’emploi sont en trompe-l’œil ».

S’agissant des clients et tout particulièrement des collectivités locales, « toutes les failles du projet industriel déjà relevées demeurent, notamment en ce qui concerne la concurrence dans les services publics essentiels, en particulier en France. Cette concurrence est aujourd’hui assurée par la compétition de deux leaders mondiaux ».

Le conseil poursuit activement ses travaux afin de permettre l’annonce, dans les meilleurs délais, d’une solution pour l’ensemble des actionnaires de Suez. Le conseil de Suez en appelle au conseil d’Engie et à ses actionnaires pour ne pas décider de l’avenir de Suez dans les conditions et le calendrier dictés par Veolia.

Suez tient à faire une mise au point

Suez tient à faire une mise au point. « A la suite des propos faux et trompeurs de Veolia relatés par différents médias, Suez tient à procéder aux clarifications suivantes, concernant la mise en place du dispositif visant à éviter le démantèlement de ses activités en France proposé par Veolia :

  • Suez a transféré à une fondation indépendante de droit néerlandais deux actions ordinaires des principales filiales concernées par l’activité Eau France de Suez. Pour la filiale Suez Eau France, il s’agit seulement d’une action sur les 42 millions existantes.
  • L’activité Eau France de Suez et ses missions de service public restent donc bien localisées en France, avec de surcroît l’étude d’un projet visant à ouvrir le capital de Suez Eau France à ses salariés.
  • Son contrôle, sa gestion de même que sa consolidation comptable demeurent inchangés, sous la direction du groupe Suez.
  • Pour rappel, le conseil d’administration a considéré qu’une éventuelle cession de Suez Eau France dans le cadre du projet hostile de Veolia serait contraire à l’intérêt social de Suez. La seule mission conférée à la fondation est de s’assurer que l’activité Eau France reste sous le contrôle de Suez pendant 4 ans. La fondation est administrée par trois personnes : un ancien salarié de Suez, un salarié membre des institutions représentatives du personnel de Suez et un avocat néerlandais. Leurs décisions sont prises à la majorité simple.
  • Ainsi, les statuts des entités concernées prévoient que tout projet de transfert de l’activité Eau France hors du groupe Suez nécessitera, pendant 4 ans, l’accord du conseil d’administration de Suez ainsi que celui de la fondation .
  • Jusqu’à un éventuel changement de contrôle, le conseil d’administration de Suez conserve la possibilité de désactiver le dispositif.
  • A l’issue de la période de 4 ans précitée, il sera procédé à la dissolution de la fondation.

Les affirmations de Veolia selon lesquelles il y aurait “exil d’une partie de leurs activités”, “transfert à l’étranger de l’activité eau France”, ou “le transfert dans un paradis fiscal” sont donc dénuées de tout fondement ».

L’AMF considère qu’il n’y a pas lieu de constater l’ouverture d’une préoffre sur les titres de la société Suez

L’AMF considère qu’il n’y a pas lieu de constater l’ouverture d’une préoffre sur les titres de la société Suez. Le collège de l’Autorité des marchés financiers s’est réuni, le 24 septembre 2020, pour examiner la demande de la société Suez aux fins de lui faire constater l’ouverture d’une période de préoffre concernant ses titres, en application des dispositions de l’article 223-34 du règlement général de l’AMF, à la suite du communiqué diffusé par la société Veolia le 30 août 2020 et de la communication de cette société depuis cette date.

L’Autorité a considéré que les termes employés par la société Veolia dans son communiqué du 30 août, ainsi que la communication de cette société et de ses dirigeants depuis cette date, n’ont pas eu pour effet de porter à la connaissance du public les « caractéristiques d’un projet d’offre » au sens des dispositions précitées, mais l’intention de déposer un projet d’offre publique dans l’hypothèse où la proposition qu’elle a adressée à la société Engie d’acquérir 29,9 % du capital de Suez serait acceptée, étant précisé que les caractéristiques du projet d’offre publique qui suivrait l’acquisition de ces titres dépendraient, notamment, de l’éventuelle acceptation, par la société Engie, de cette proposition, telle que libellée ou modifiée.

Par conséquent, l’AMF n’a pas procédé au constat qui lui a été demandé par la société Suez.

LVMH fait confiance à la justice américain

LVMH fait confiance à la justice américaine pour juger en toute sérénité le litige qui l’oppose à Tiffany. LVMH a déposé hier soir devant la Cour du Delaware ses conclusions visant à ce que le Tribunal rejette la demande de Tiffany de statuer dans un délai si court qu’il serait incompatible avec une administration de la justice dans la sérénité. Aucune raison objective ne s’oppose à ce que le procès à venir ne se déroule dans un délai normal, explique le leader mondial du luxe.

« En demandant à la justice de statuer en urgence – et en communiquant de façon aussi fébrile que précipitée –, les dirigeants de Tiffany n’ont pour objectif que d’éviter d’avoir à répondre, notamment devant leurs actionnaires, de leur mauvaise gestion et de voir leurs arguments contre LVMH tomber les uns après les autres.

En effet, ils savent pertinemment, d’une part, que les autorisations des autorités de la concurrence seront obtenues bien avant le 24 novembre, de sorte que leurs reproches sur ce thème sont sans fondement et, d’autre part, que les prochains résultats de Tiffany ne feront que confirmer l’occurrence d’un material adverse effect et la médiocrité de leur management pendant la crise, lequel a principalement consisté à creuser les pertes et accroître les dettes au détriment de l’intérêt de la société.

A cet égard, les affirmations du management en place de Tiffany selon lesquelles « les profits à venir sur le 4ème trimestre 2020 seront supérieurs à ceux de l’année précédente » sont purement fantaisistes, voire inquiétantes. Le seul moyen d’approcher cet objectif serait, en effet, de ralentir très fortement tous les investissements en cours, notamment en matière de marketing et de communication, ce qui est évidemment préjudiciable à l’avenir de la marque et totalement contraire à la marche normale des affaires.

Il n’y a aucune raison pour qu’un jugement sur ce contentieux soit rendu dans l’urgence. Eu égard aux enjeux tant juridiques que financiers – dans un contexte de pandémie qui pèse nécessairement sur la capacité d’un groupe européen à organiser sa défense aux Etats-Unis –, il semble à LVMH de bonne justice que de s’accorder un délai raisonnable pour statuer.

Tiffany craint manifestement une justice sereine et équitable. LVMH, de son côté, fait toute confiance à la justice américaine pour démontrer que les conditions nécessaires à l’acquisition de Tiffany ne sont plus réunies et que les arguments fallacieux mis en avant par Tiffany sont infondés. C’est à la Cour du Delaware de dire qui est dans son bon droit, et non au Président de Tiffany par voie de presse ».

Engie demande une amélioration des termes de l’offre de Veolia

Engie demande une amélioration des termes de l’offre de Veolia et est ouvert à toute offre alternative. Le conseil d’administration d’Engie s’est réuni jeudi 17 septembre 2020 afin de procéder à l’analyse de l’offre de Veolia, reçue le 30 août dernier, concernant une partie de la participation détenue dans le capital de Suez. Le conseil a considéré que cette offre n’est pas acceptable en l’état.

Le conseil a donné mandat à Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration, et à Claire Waysand, directrice générale par intérim, de rechercher auprès de Veolia une amélioration des termes de son offre et d’obtenir des assurances complémentaires sur la qualité du projet et le respect des parties prenantes.

Par ailleurs, le conseil a été informé des échanges avec Suez. Il a néanmoins constaté qu’à ce jour, aucune offre alternative n’était parvenue à Engie. Le conseil a demandé à son président et à sa directrice générale par intérim de poursuivre ces échanges et d’étudier toute offre alternative qui devra être transmise dans les tous prochains jours à Engie.

« La cession potentielle de tout ou partie de la participation dans Suez s’inscrit dans le cadre de l’accélération de notre développement dans les infrastructures et les énergies renouvelables, a déclaré Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration. Le conseil sera très attentif à la juste valorisation de cette participation, ainsi qu’à la solidité du projet industriel et aux garanties apportées à l’ensemble des parties prenantes. »

Tiffany & Co. répond à la demande de LVMH de reporter le procès

Tiffany & Co. répond à la demande de LVMH de reporter le procès du Delaware dans six ou sept mois. « Si LVMH avait confiance en sa position juridique, elle n’aurait aucune raison de s’opposer à un calendrier accéléré. Nous exhortons la Cour à tenir le procès selon un calendrier qui permettra de rendre une décision avant la date de résiliation du 24 novembre dans l’accord de fusion », a déclaré Roger Farah, président du conseil d’administration de l’entreprise américaine de joaillerie. Et d’ajouter : « Les termes de l’accord de fusion sont parfaitement clairs. LVMH n’a tout simplement pas le droit unilatéral de se retirer de la transaction ou de réduire son prix simplement parce qu’elle éprouve désormais des remords. Tiffany a rempli toutes ses obligations et engagements au titre de l’accord de fusion et s’attend à ce que LVMH fasse de même […] Nous porterons cette affaire devant les tribunaux du Delaware si LVMH refuse de remplir ses obligations légales ».

La Borsa Italiana accumule les prétendants

La Borsa Italiana accumule les prétendants. Après Euronext qui a confirmé être en pourparlers avec son propriétaire, le London Stock Exchange Group, c’est au tour de l’opérateur Deutsche Börse de dévoiler son intérêt pour la Bourse italienne. « Nous pouvons confirmer que Deutsche Börse a soumis une offre pour le groupe Borsa Italiana », a indiqué un porte-parole du groupe d’Eschborn, près de Francfort.

Euronext confirme être en discussion en vue d’acquérir Borsa Italiana

Euronext confirme être en discussion en vue d’acquérir Borsa Italiana. Suite aux rumeurs, le principal opérateur paneuropéen, qui gère déjà les places de Paris, Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne, Dublin et Oslo, confirme être actuellement en pourparlers avec Cassa Depositi e Prestiti Equity (CDP Equity) pour soumettre une offre à London Stock Exchange Group pour l’acquisition des activités et principaux actifs opérationnels de Borsa Italiana. Une autre annonce sera faite le cas échéant.

Suez : le conseil d’administration est hostile au projet de contrôle de Veolia

Suez : le conseil d’administration est hostile au projet de contrôle de Veolia. Le conseil d’administration de Suez réuni hier a considéré, à l’unanimité des membres présents ou représentés, que le projet d’opération hostile annoncé par son concurrent Veolia, le 30 août, est incompatible avec l’intérêt de Suez et de l’ensemble de ses parties prenantes, en particulier ses actionnaires, ses salariés et ses clients.

  • La structure d’ensemble proposée par Veolia est contestable et expose Suez et ses actionnaires à une longue période de déstabilisation et à un risque de prise de contrôle dans des conditions inacceptables ;
  • Le projet de Veolia de prendre le contrôle de Suez pose d’importants problèmes de concurrence et réglementaires, en France et à l’étranger et, selon Suez, l’acquisition du bloc de 29,9% devra être soumise à plusieurs autorités ;
  • Le « grand champion » constitue un mirage industriel dans les services à l’environnement. Le projet annoncé par Veolia omet des risques d’exécution et des di-synergies majeurs. Il devrait mener à de multiples cessions d’actifs locaux conduisant à un démantèlement et à une dilution de l’empreinte de Suez et de son savoir-faire technologique. Ceci pourrait peser défavorablement lors des renouvellements contractuels prévus au cours des années à venir ;
  • La création de valeur est principalement axée sur des synergies de coûts massives qui ont conduit les 90.000 salariés de Suez à manifester des craintes légitimes sur la préservation de leurs emplois au sein du groupe ;
  • Des clients, municipalités et collectivités, français et étrangers, avec lesquels Suez interagit quotidiennement, ont exprimé une forte opposition au projet de Veolia, qui menace les équilibres de concurrence en place et qui n’offre pas les perspectives de maintien de la qualité de service et d’innovation sur le long terme, légitimement attendue par les usagers et consommateurs ;
  • En ce qui concerne le secteur de l’Eau en France, le projet de cession de l’activité de Suez à Meridiam, dont les termes précis auraient dû être rendus publics, est flou, imprécis et ne semble pas offrir les garanties de sérieux et de crédibilité qui seraient susceptibles d’en faire une solution acceptable au regard des règles de concurrence et pour nos clients qui ont déjà manifesté leur opposition à ce projet.

Le conseil d’administration a conclu que le prix proposé par Veolia à Engie se situe à un niveau très significativement inférieur à la valorisation intrinsèque de Suez. Il apporte dès lors son plein soutien à l’équipe de direction dans la mise en œuvre de l’accélération du plan Suez 2030 ainsi que dans ses recherches d’une solution alternative à celle proposée par Veolia dans l’intérêt de la société et de l’ensemble des parties prenantes du groupe.


LVMH : le rachat de Tiffany est compromis

LVMH : le rachat de Tiffany est compromis. Après une succession d’évènements de nature à fragiliser l’opération d’acquisition de la société Tiffany & Co, le conseil d’administration de LVMH s’est réuni pour étudier la situation de l’investissement projeté au regard de récents développements. Le Conseil a ainsi pris connaissance d’une lettre du Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères qui, en réaction à la menace de taxes sur les produits français formulée par les Etats-Unis, demande au groupe LVMH de différer l’acquisition de Tiffany au-delà du 6 janvier 2021. Le Conseil a également pris note de la demande de Tiffany de repousser le délai limite de réalisation de l’accord du 24 novembre 2020 au 31 décembre 2020.

Compte tenu de ces éléments, et connaissance prise des premières analyses juridiques menées par les conseils et les équipes de LVMH, le Conseil d’administration a décidé de s’en tenir aux termes du Agreement and Plan of Merger conclu en novembre 2019 qui prévoit une date limite pour le closing de l’opération au plus tard le 24 novembre 2020 et acté, qu’en l’état, le Groupe LVMH ne serait donc pas en mesure de réaliser l’opération d’acquisition de la société Tiffany & Co.

Ageas réagit à la couverture médiatique

Ageas réagit à la couverture médiatique. Suite aux articles apparus dans les médias, Ageas confirme avoir été contacté par des représentants de BE Group avec une offre indicative et très conditionnelle sur Ageas. Le conseil d’administration d’Ageas a examiné cette offre indicative, mais l’a jugée irréaliste et a donc décidé de ne pas y donner de suite.

Foncière Euris publie un démenti

Foncière Euris publie un démenti. A la suite de l’article publié ce jour par Bloomberg, Foncière Euris dément catégoriquement toute vente de titres Rallye par les établissements financiers parties à des opérations de dérivés avec Foncière Euris. Conformément à l’accord conclu en novembre dernier avec ces établissements financiers, les établissement financiers concernés ne peuvent appréhender les actions Rallye objet des nantissements en garantie des opérations dérivés tant que les échéances de remboursement convenues avec les banques sont respectées, la première échéance étant fixée au 31 décembre 2022 avec possibilité d’extension au 30 juin 2023 dès lors que 50% des encours auront été remboursés et que le ratio de couverture est de 120%. Foncière Euris rappelle que le montant initial de ces opérations était de 84,8 millions d’euros, ramené actuellement à 47 millions d’euros.

Suez rejette l’offre de Veolia, « porteuse de grandes incertitudes »

Suez rejette l’offre de Veolia, « porteuse de grandes incertitudes ». En réaction au communiqué publié par son concurrent Veolia dimanche (qui propose d’acquérir 29,9% du capital auprès d’Engie au prix de 15,50 € l’action avant une OPA), le conseil d’administration de Suez s’est réuni lundi 31 août 2020. Il a réitéré à l’unanimité « sa totale confiance dans le projet stratégique fortement créateur de valeur de Suez en tant que société indépendante », comme il est précisé dans un communiqué.

« Suez fait preuve d’une solide résilience opérationnelle comme l’ont démontré les résultats du deuxième trimestre, ainsi que la mise en œuvre du plan de transformation de la société « Suez 2030 » et le renforcement de son bilan dans le cadre du plan de rotation d’actifs du groupe ». Et d’ajouter : « La démarche de Veolia est non sollicitée et Suez n’a entretenu aucune discussion avec Veolia au sujet d’un éventuel rapprochement ».

Dans un contexte où l’urgence environnementale est clé pour l’avenir de nos concitoyens, « l’offre de Veolia génère des préoccupations sur l’avenir des activités de traitement et de distribution de l’eau en France et sur l’emploi au regard du montant des synergies espérées. La stratégie proposée engendrerait des disynergies et des pertes d’opportunité en France et à l’international. Par ailleurs, la complexité du processus retenu conduirait à deux années de perturbations opérationnelles, au moment où, dans le contexte post-Covid, les équipes sont focalisées sur la mise en œuvre de leur plan stratégique ».

Dès cette première phase de l’offre destinée à Engie, le conseil souhaite remplir tout son rôle. Il a mis en place un comité ad hoc qui examinera, notamment, l’opération envisagée par Veolia, sous le prisme de l’intérêt social pour toutes les parties-prenantes de Suez et de la création de valeur pour l’ensemble de ses actionnaires.

La réaction d’Engie est maintenant attendue avec impatience.

EssilorLuxottica est informé d’une procédure d’arbitrage

EssilorLuxottica est informé d’une procédure d’arbitrage de la part de HAL et GrandVision et continue ses poursuites judiciaires contre eux. EssilorLuxottica a été informé par HAL et GrandVision de leur intention de commencer une procédure d’arbitrage contre la société. EssilorLuxottica considère ces procédures d’arbitrage comme une tentative surprenante mais évidente de la part de HAL et GrandVision pour détourner l’attention des manquements de GrandVision à ses obligations en vertu du Contrat de Soutien ainsi que de son incapacité à lui fournir l’information requise.

EssilorLuxottica agit en pleine conformité avec le Contrat de Cession de Bloc et le Contrat de Soutien et toute suggestion contraire est sans fondement. La société maintient l’action en justice qu’elle a initiée aux Pays-Bas en vue d’obtenir des informations de la part de HAL et GrandVision. Une audience est prévue le 10 août 2020. A ce jour, EssilorLuxottica n’a toujours pas reçu les informations demandées à GrandVision et HAL. Leur réticence à fournir ces informations a augmenté les craintes de la société quant à leurs motivations et à l’ampleur des manquements de GrandVision à ses obligations.

Promogim répond à Kaufman & Broad

Promogim répond à Kaufman & Broad. Le communiqué de Kaufman & Broad du 20 juillet 2020 appelle de la part de Promogim Groupe les observations suivantes :

1. Il est dénoncé une tentative de prise de contrôle rampante de Promogim Groupe ; il n’en est rien, et Promogim Groupe dans sa déclaration à l’AMF du 19.05.20, lors du franchissement de seuil de 10 % du capital, a déclaré qu’il n’envisageait pas d’acquérir le contrôle de Kaufman & Broad et faisait part de sa confiance dans le management de cette entreprise.

2. Il est évoqué un problème de conflit d’intérêt ; nous pensons à l’inverse, que la présence au capital d’un actionnaire au professionnalisme et aux résultats reconnus, peut permettre la création d’une synergie bénéfique aux actionnaires et partenaires des deux parties, apportant ainsi des avantages concurrentiels complémentaires aux entreprises concernées.

3. Il est évoqué un problème de différence de culture qui opposerait un actionnariat ouvert, diversifié et mobile, à celui de Promogim Groupe, fermé et familial. Là aussi nous pensons, sans porter de jugement de valeur, que le modèle de Promogim Groupe, fondé sur des valeurs familiales de pérennité, de respect des partenaires et une vision à long terme, est au moins aussi porteur pour les actionnaires, les équipes et partenaires, qu’un modèle basé sur le court terme et la mobilité du capital.

En tout état de cause, l’objectif de Promogim Groupe, qui ne modifie pas la position exprimée dans ses récentes déclarations d’intentions, est de rechercher des créations de valeur au bénéfice de l’ensemble des actionnaires, des partenaires et des clients.

A court terme, nous pensons qu’aujourd’hui tous les efforts des équipes de management doivent être de relever les défis et opportunités posés par la conjoncture.

Natixis : pas d’OPA sur le solde du capital

Natixis : pas d’OPA sur le solde du capital. A la suite de récentes rumeurs de presse, BPCE, qui détient 70,57% du capital, fait savoir qu’elle n’a pas l’intention de déposer un projet d’offre publique sur les actions Natixis, banque de financement, de gestion et de services financiers. Néanmoins, il est rappelé que « BPCE mène en permanence des réflexions stratégiques sur les possibles évolutions de l’organisation du groupe ».

Lagardère précise qu’aucune décision de vendre Lagardère Live Entertainment n’a été prise

Lagardère précise qu’aucune décision de vendre Lagardère Live Entertainment n’a été prise, contrairement à ce qui a été rapporté par la presse ces derniers jours. « Lagardère Live Entertainment est une société du groupe Lagardère qui produit aujourd’hui de nombreux artistes prestigieux et possède des salles de spectacle emblématiques : les Folies Bergère, le Casino de Paris, le Bataclan, l’Arkéa Aréna à Bordeaux et l’Aréna du Pays d’Aix », précise Lagardère.

Simon Property Group renonce à acquérir Taubman Centers

Simon Property Group renonce à acquérir Taubman Centers. Le premier exploitant américain de centres commerciaux a annoncé avoir exercé ses droits contractuels pour mettre fin à son accord de fusion du 9 février 2020 avec Taubman Centers d’un montant de 3,6 milliards de dollars. La résiliation de cet accord est fondée sur deux motifs. Primo, la pandémie de Covid-19 a eu, selon Simon Properties, un effet disproportionné sur Taubman Centers par rapport aux autres acteurs de l’immobilier commercial. Secundo, Taubman n’a pas pris de mesures pour atténuer l’impact de la pandémie à l’instar des autres groupes du secteur, notamment en ne procédant pas à des coupes claires dans les dépenses de fonctionnement et dans les investissements. Taubman va contester la résiliation de l’accord, estimant que cette démarche est sans fondement, et demandera un dédommagement.

Orange n’envisage pas de contre-offre sur MasMovil

Orange n’envisage pas de contre-offre sur MasMovil. Suite à différentes rumeurs, l’opérateur télécoms français a démenti jeudi vouloir surenchérir sur l’offre d’un consortium de fonds. « Orange n’envisage pas de contre-offre sur le groupe MasMovil. Orange a une position privilégiée dans le secteur des télécoms en Espagne et a le soutien du groupe Orange pour poursuivre sa croissance organique dans le pays », a-t-il précise. Pour rappel, des fonds gérés par Cinven, KKR et Providence se sont associés pour déposer une offre sur le quatrième opérateur télécom espagnol. L’OPA est proposée au prix de 22,50 € par action, soit une prime de 20,2% sur le dernier cours coté avant l’annonce de l’opération, valorisant MasMovil 2,96 milliards d’euros. Des actionnaires détenant 29,56% du capital, se sont déjà engagés à apporter leurs titres. L’OPA est soumise à la réalisation d’un seuil d’acceptation minimal de 50%.

LVMH n’envisage pas d’acquérir des actions Tiffany en Bourse

LVMH n’envisage pas d’acquérir des actions Tiffany en Bourse. Le conseil d’administration de LVMH s’est réuni le mardi 2 juin 2020 et a notamment porté son attention sur l’évolution de la pandémie et son impact potentiel sur les résultats et les perspectives de la société Tiffany au regard de l’accord qui lie les deux groupes. Compte tenu des rumeurs ayant circulé sur le marché, LVMH confirme, à cette occasion, ne pas envisager d’acheter d’actions Tiffany sur le marché.

Pour rappel, en novembre 2019, les deux maisons internationales de luxe ont conclu un accord définitif en vue de l’acquisition de Tiffany par LVMH à un prix de 135 $ par action en numéraire. Ce qui fait ressortir une prime de 37% par rapport au cours à la Bourse de New York avant l’annonce de pourparlers. L’opération valorise ainsi cette société de haute joaillerie à environ 14,7 milliards d’euros.

Société Française de Casinos (SFC) : l’OPA simplifiée au prix de 1,44 € ne verra pas le jour

Société Française de Casinos (SFC) : l’OPA simplifiée au prix de 1,44 € ne verra pas le jour. Les contrats de cession signés entre Circus Casino France et les principaux actionnaires de SFC annoncés fin décembre 2019 sont devenus caduques en raison de l’activation d’une condition suspensive par le Groupe Circus. Le 31 décembre dernier, il avait été annoncé la signature de contrats portant acquisition sous conditions suspensives d’un bloc de contrôle, hors marché, de 50,05% du capital et des droits de vote de SFC, auprès de la société Frameliris (pour 37,05%) et de Foch Investissements (pour 13%) dans le cadre de cessions hors marché au prix de 1,44 € par action.

Les contrats de cessions sont devenus caduques à la suite de l’activation d’une clause suspensive qui permettait à Circus Casino France de renoncer à ces transactions, en cas de fermetures des établissements exploités par le groupe pendant plus de 10 jours. Les casinos du groupe sont en effet fermés par décision ministérielle depuis le 15 mars 2020 dans le cadre de la crise sanitaire Covid-19. La caducité des contrats de cession met fin à la période de pré-offre (l’offre publique étant la conséquence du transfert des blocs au profit du cessionnaire).

Circus Casino France a informé les actionnaires cédants et la SFC de sa volonté de poursuivre ce projet d’acquisition, mais à de nouvelles conditions financières qui prennent en compte les conséquences de la crise sanitaire actuelle sur les activités et la performance financière du groupe. Aucun accord n’a été trouvé à ce stade suite à cette demande. SFC tiendra le marché informé de toute évolution significative des opérations envisagées. Elle annonce avoir demandé à Euronext Paris la reprise de la cotation, suspendue le 14 mai, à l’ouverture de la Bourse, lundi 18 mai 2020.

PartnerRe : Covéa souhaite renégocier les termes de l’accord

PartnerRe : Covéa souhaite renégocier les termes de l’accord. « Au vu des conditions actuelles sans précédent et des importantes incertitudes pesant sur les perspectives économiques mondiales, Covéa a indiqué à Exor que le contexte ne permet pas de réaliser le projet d’acquisition de PartnerRe selon les termes initialement envisagés », explique le groupe d’assurance mutualiste dans un communiqué laconique. Le 3 mars, Covéa avait approuvé un protocole d’accord avec Exor, portant sur le projet d’acquisition en numéraire de la totalité des actions ordinaires composant le capital de PartnerRe pour 9 milliards de dollars.

Le conseil d’administration d’Exor, holding de la famille italienne Agnelli, prend acte du fait que Covéa n’honorera pas son engagement conformément aux termes du protocole d’accord. Et d’ajouter dans un communiqué : « Le conseil a réaffirmé sa conviction qu’une vente de PartnerRe à des conditions inférieures à celles établies dans le protocole d’accord ne reflètait pas la valeur de la société ». Et ce, alors même que « Covéa n’a jamais suggéré l’existence d’un changement défavorable significatif, y compris le risque de pandémie, ou tout autre problème chez PartnerRe qui expliquerait son refus d’honorer ses engagements ».

Telefonica confirme des discussions en vue d’une fusion O2/Virgin Media

Telefonica confirme des discussions en vue d’une fusion O2/Virgin Media. Suite à des informations parues dans la presse, le numéro un des télécommunications en Espagne a confirmé lundi 4 mai avoir engagé des discussions en vue d’une fusion entre sa filiale britannique de téléphonie mobile O2 avec Virgin Media, câblo-opérateur contrôlé par le groupe américain Liberty Global. « Le processus entamé entre les deux sociétés est dans une phase préliminaire, sans aucune garantie, à ce jour, sur des modalités précises ou sa probabilité de réussite », a déclaré Telefonica, dans un avis auprès de la CNMV, l’autorité espagnole de régulation du marché.

Softbank Group renonce à son OPA pour monter dans le capital de WeWork

Softbank Group renonce à son OPA pour monter dans le capital de WeWork. Le holding japonais centré sur les télécoms, fondé et dirigé par Masayoshi Son, a annoncé la fin de son offre d’un montant de 3 milliards de dollars, lui permettant de porter sa part jusqu’à 80% du capital de WeWork, car certaines conditions n’étaient pas satisfaites. SoftBank Group reste toutefois « pleinement engagé dans la réussite de WeWork », tout en assurant que le retrait de son offre n’aurait « pas d’impact sur les opérations, les clients et la stratégie » du géant américain des bureaux partagés. SoftBank Group rappelle avoir engagé 14,25 milliards de dollars dans WeWork, dont 5,45 milliards de dollars dans le cadre du plan de sauvetage d’octobre 2019.

Xerox Holdings renonce à acquérir HP

Xerox Holdings renonce à acquérir HP. « La crise sanitaire mondiale et les turbulences macroéconomiques et de marché qui en résultent provoquées par le Covid-19 ont créé un environnement qui n’est pas propice à la poursuite de l’acquisition de HP », explique le fabricant d’imprimantes et de photocopieurs. « En conséquence, nous retirons notre offre d’achat et ne chercherons plus à proposer notre liste de candidats hautement qualifiés au conseil d’administration de HP ».

Après avoir essuyé plusieurs fins de non-recevoir, Xerox avait décidé de lancer, lundi 2 mars 2020, son offre d’achat non sollicitée sur le fabricant de PC et d’imprimantes, qui affiche une taille quatre fois plus importante que la sienne. Xerox proposait une contrepartie de 24 $ par action HP, dont 18,40 $ en espèces et 0,149 action nouvelle Xerox pour chaque action HP. Ce prix faisait ressortir une prime de 41,2% sur la moyenne des cours sur 30 dernières séances avant le 11 février.

Euronext renonce à lancer une offre sur Bolsas y Mercados Espanoles

Euronext renonce à lancer une offre sur Bolsas y Mercados Espanoles. Après mûre réflexion, le principal opérateur paneuropéen, qui gère déjà les places de Paris, Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne, Dublin et Oslo, a annoncé aujourd’hui qu’il n’avait pas l’intention de faire une offre concurrente [à celle de SIX Group] sur l’opérateur des marchés espagnols. « Euronext estime que les conditions financières, malgré les synergies potentielles importantes, ne seraient pas compatibles avec la création de valeur et un retour sur capitaux investis adéquat pour les actionnaires d’Euronext ».

L’AMF et l’ACPR mettent en garde le public contre les risques d’arnaques

L’AMF et l’ACPR mettent en garde le public contre les risques d’arnaques dans le contexte de l’épidémie de coronavirus. Des offres frauduleuses sont susceptibles de prendre diverses formes, par exemple des propositions de placements présentés comme une valeur refuge au travers de biens tangibles (tels que l’or, les métaux précieux, les grands crus ou whiskys, etc.), de faux produits bancaires ou d’assurance cumulant des caractéristiques très attractives (rendement élevé et absence de risque, rapidité de souscription et absence de vérification du profil de l’emprunteur, etc.), d’appels frauduleux aux dons ou encore d’investissements dans des entreprises, cotées en bourse ou non, supposées tirer profit de l’épidémie et voir leur valorisation augmenter.

Dans cette période où les Français doivent se confiner à leur domicile et font un usage accru d’Internet, l’AMF et l’ACPR les invitent à redoubler de vigilance face aux campagnes de démarchage téléphonique, aux courriels frauduleux soi-disant adressés par un tiers de confiance (banque, administration, fournisseur d’énergie, etc.) mais aussi aux bannières publicitaires en ligne renvoyant vers des formulaires à remplir. Les escrocs recourent à ces techniques dans le but de collecter des données personnelles (coordonnées téléphoniques, données de carte ou identifiants bancaires, informations sur les placements actuels et le patrimoine, etc.), qui seront ensuite utilisées dans le cadre de fraudes (achats à distance, usurpations d’identité, etc.) ou à des fins de démarchage agressif ou manipulatoire dans le cas d’arnaques financières.

Les deux autorités rappellent que les offres frauduleuses évoluent très vite et utilisent souvent l’actualité. Dans le cadre de leur activité de veille, l’AMF et l’ACPR ont d’ores et déjà constaté que des acteurs peu scrupuleux utilisent des mots-clés liés au virus covid-19 et tiennent des discours commerciaux fallacieux, jouant sur la peur.

Tiffany : LVMH ne ramasse pas d’actions sur le marché

Tiffany : LVMH ne ramasse pas d’actions sur le marché. Des rumeurs ont circulé récemment selon lesquelles le Groupe LVMH s’apprêterait à intervenir en Bourse pour acheter des actions Tiffany & Co (Tiffany). Ces rumeurs conduisent le Groupe LVMH à rappeler que, conformément aux accords conclus avec Tiffany en novembre 2019, il est actuellement tenu par un engagement de ne pas acheter d’actions Tiffany.

Prenez garde aux propositions d’investissement dans le whisky

Prenez garde aux propositions d’investissement dans le whisky. A la suite de nombreux signalements d’épargnants, l’Autorité des marchés financiers met en garde le public à l’encontre des propositions d’investissement dans le whisky. Plusieurs plateformes invitant les épargnants français à souscrire en ligne à ces placements ont d’ores et déjà été ajoutées à la liste noire de l’AMF.

A ce jour, aucune offre d’investissement en whisky n’a obtenu du régulateur l’enregistrement préalable obligatoire avant toute commercialisation. L’AMF recommande aux investisseurs de ne pas donner suite aux sollicitations des personnes les incitant à investir dans le whisky et de ne pas les relayer auprès de tiers, sous quelque forme que ce soit. En date du 19 mars 2020, l’AMF a déjà inscrit douze plateformes proposant d’investir dans le whisky sur sa liste noire.

eBay très entourée sur le Nasdaq

eBay très entourée sur le Nasdaq. A la clôture de la séance, la valeur, célèbre pour son site de vente aux enchères, s’adjuge 8,8%, à 37,41 $, portant sa capitalisation à 30,4 milliards de dollars. Le groupe américain Intercontinental Exchange (ICE), l’un des principaux opérateurs de marché, propriétaire notamment du New York Stock Exchange, a indiqué, suite aux rumeurs, avoir « approché eBay pour explorer une gamme d’opportunités potentielles qui pourraient créer de la valeur pour les actionnaires des deux sociétés ». Avant d’ajouter : « eBay ne s’est pas engagé de manière significative. Nous ne négocions pas la vente de tout ou partie d’eBay ».

Electricité et Eaux de Madagascar fait le point

Electricité et Eaux de Madagascar fait le point. Le conseil d’administration, réuni autour de son président M. Valéry Le Helloco, a décidé le 20 janvier 2020 de faire une nouvelle fois le point des dispositions à prendre au regard des dernières initiatives prises, de concert, par Messieurs Guy Wyser-Pratte, François Gontier et leurs affiliés.

Le conseil d’administration informe le marché que les actionnaires susvisés, déclarant détenir ensemble 56,6% du capital de la société ont déposé, début janvier, une requête auprès du Tribunal de Commerce de Paris demandant la désignation d’un mandataire chargé de convoquer une assemblée générale.

La société a appris, par des prestataires de services, l’existence de cette initiative procédurale et surtout d’une ordonnance non contradictoire désignant la Selafa MJA, prise en la personne de Maître Valérie Leloup-Thomas, en qualité de mandataire chargé de convoquer l’assemblée générale.

Les actionnaires seront informés que l’article R. 225-65 alinéa 1er du Code de commerce prévoit que ce type de désignation doit être effectué de manière contradictoire et par voie de référé.

« Cette nouvelle tentative de déstabilisation du conseil d’administration et, par la même de la Société, est parfaitement conforme à la stratégie activiste et agressive revendiquée par le concert Wyser-Pratte », indique la société

« Le conseil d’administration n’entend pas céder à ce hold-up judiciaire et a obtenu, le 22 janvier 2020 une ordonnance du Tribunal de Commerce de Paris l’autorisant à assigner de manière contradictoire le concert Wyser-Pratte en vue de faire annuler purement et simplement la décision judiciaire déloyalement et irrégulièrement obtenue ».

Le conseil d’administration réaffirme que « l’initiative de MM. Guy Wyser-Pratte, François Gontier et leurs affiliés n’est dictée que par la volonté farouche de ces derniers d’échapper à la procédure en cours aux fins de privation de leurs droits de vote du fait de l’existence d’un concert et, s’agissant plus particulièrement de M. François Gontier, de la demande en liquidation de l’astreinte de 1,480 M€ qui doit être rendue par la Cour d’appel de Paris le 6 février prochain ».

Un prochain communiqué informera le marché de la décision prise par le Tribunal de Commerce de Paris et de la nouvelle date prévue pour l’assemblée générale.

Altran Technologies : Elliott n’apportera pas ses titres

Altran Technologies : Elliott n’apportera pas ses titres. Elliott Investment Management, qui détenait récemment un intérêt économique représentant près de 14% du capital d’Altran, a pris connaissance de la surenchère de Capgemini, à savoir un relèvement du prix de l’OPA de 3,6%, à 14,50 € par action. Dans une déclaration d’intention adressée ce jour à l’AMF, Elliott précise qu’il « envisage de poursuivre les acquisitions d’actions Altran Technologies et/ou les acquisitions d’instruments financiers relatifs aux actions Altran Technologies, en fonction des opportunités et des conditions de marché », en précisant que « les Fonds Elliott n’agissent de concert avec aucune autre personne ». Et ces derniers « n’ont pas l’intention d’apporter à l’offre publique visant les actions Altran Technologies, dont la clôture interviendra le 22 janvier 2020, les actions qu’ils détiennent et viendraient à détenir ».

Grubhub : la spéculation se dégonfle. L’action de cette société américaine de livraison de repas, fondée en 2004, cède 7,9% à 17 heures, à 51,30 $, réduisant ses gains à 30,6% en un mois, ce qui ramène sa capitalisation à 4,7 milliards de dollars. Suite à un article du Wall Street Journal selon lequel Grubhub envisagerait plusieurs options, y compris une éventuelle cession, la société tient à préciser « qu’il n’y a aucun processus en place pour vendre l’entreprise et qu’il n’est actuellement pas prévu de le faire ». Et d’ajouter : « Nous avons toujours consulté des conseillers sur un large éventail de questions, y compris les opportunités d’acquisition, ce qui n’a pas changé ».

OPA de Capgemini sur Altran : Elliott estime que « le prix de l’offre est désormais encore moins attractif »

OPA de Capgemini sur Altran : Elliott estime que « le prix de l’offre est désormais encore moins attractif ». Les fonds conseillés par Elliott Advisors (UK) Limited, qui détiennent collectivement un intérêt économique dans Altran Technologies représentant près de 14% de son capital, publient ce 8 janvier 2020 une lettre détaillant leurs préoccupations concernant l’offre de Capgemini sur Altran.

Elliott estime que les événements récents confortent son intention actuelle de ne pas apporter à une offre qui ne reflète pas la vraie valeur d’Altran. La lettre ouverte d’Elliott aux actionnaires présente les points clés suivants :

  • « L’offre de Capgemini est inappropriée. L’offre actuelle est le résultat d’un processus déficient, ponctué d’une série de défaillances en matière de gouvernance d’entreprise. Nous considérons que le prix de 14 € par action ne reflète pas la juste valeur d’Altran et nécessite que les actionnaires renoncent à près de la totalité du potentiel de création de valeur lié au rapprochement entre Capgemini et Altran ».
  • « L’offre est désormais encore moins attractive : la prime implicite diminue. Les marchés actions ont crû depuis l’annonce de l’offre en juin, cependant le prix de l’offre est resté inchangé. Selon le consensus de « break price » des analystes, la prime offerte aux actionnaires aujourd’hui n’est que de 7%, un montant nettement inférieur aux 38% qui ont été offerts dans des transactions précédentes comparables. En outre, des actionnaires et acteurs du marché significatifs ont exprimé un sentiment de plus en plus négatif à l’égard du prix de l’offre ».
  • « Davantage d’options pour participer à la création de valeur ; moins de raisons d’apporter à l’offre initiale. Pour Elliott, il n’y a aucune raison convaincante d’apporter à l’offre immédiatement compte tenu du potentiel de hausse à moyen terme des actions d’Altran en tant qu’entité indépendante si l’offre échoue comparé au prix insuffisant de l’offre, et du potentiel de création de valeur supplémentaire lié aux synergies du rapprochement pour les actionnaires qui resteront minoritaires aux côtés de Capgemini en cas de succès de l’offre. De plus, en cas de succès de l’offre, les engagements pris par Capgemini de rouvrir ou de redéposer l’offre suite à la décision de la cour d’appel de Paris en mars créent en principe une optionalité additionnelle pour les actionnaires d’Altran ».

Elliott continue à vivement encourager Capgemini à reconnaître la véritable valeur de ce rapprochement structurant. Elliott est convaincu qu’un prix équitable serait avantageux pour l’ensemble des actionnaires, et éviterait de nouvelles incertitudes et retards d’intégration. Dans l’intervalle, Elliott estime que tous les actionnaires d’Altran doivent être bien informés des options qui s’offrent à eux, en particulier au regard des engagements pris par Capgemini en cas de succès de l’offre.

La Commission des sanctions de l’AMF a infligé une sanction pécuniaire

La Commission des sanctions de l’AMF a infligé une sanction pécuniaire de 150.000 euros à la société Prologue pour manquement à l’obligation d’établir un prospectus. Prologue a initié en octobre 2014 un projet d’offre publique d’échange visant les titres de la société O2i. Le 2 avril 2015, l’AMF a publié une décision de non-conformité du projet d’offre. Le même jour, Prologue a publié un communiqué invitant l’ensemble des actionnaires et porteurs d’obligations convertibles en actions de cette société à conclure avec elle des traités individuels d’apport.

Il était reproché à Prologue d’avoir, par le biais de ce communiqué et des traités d’apport qui ont suivi, poursuivi irrégulièrement le projet d’OPE déclaré non-conforme, ou à tout le moins mis en œuvre une nouvelle OPE dans les mêmes conditions.

La Commission des sanctions a estimé que certaines modalités de mise en œuvre de l’échange de titres présenté dans ce communiqué différaient de celles du projet d’OPE et que ce communiqué manifestait uniquement la poursuite de la possibilité de traités d’apport de gré à gré, annoncée publiquement dès l’origine et qu’il n’était prévu de suspendre que pendant la période d’OPE. Elle en a déduit que Prologue n’avait ni ouvert l’OPE déclarée non conforme, ni proposé une nouvelle OPE. La Commission a, par conséquent, écarté les griefs tirés de la violation par Prologue des règles de fonctionnement et des principes généraux encadrant les offres publiques.

Elle a en revanche considéré qu’en procédant, en rémunération des apport de titres précités, à cinq augmentations de capital par émission d’actions ensuite admises aux négociations sur Euronext, sans établir à cette occasion de prospectus soumis au visa préalable de l’AMF, Prologue avait manqué aux règles encadrant l’admission de titres aux négociations sur un marché réglementé.

Fauvet-Girel : le Tribunal de commerce de Paris fait droit aux demandes des actionnaires vendeurs

Fauvet-Girel : le Tribunal de commerce de Paris fait droit aux demandes des actionnaires vendeurs. Par communiqué en date du 25 septembre 2019, Fauvet-Girel a annoncé que ses principaux actionnaires avaient assigné en référé la société Krief Group devant le Tribunal de Commerce de Paris en exécution du contrat de cession conclu avec Krief Group et prévoyant l’acquisition par ce dernier d’un bloc de contrôle représentant 96,70% du capital et des droits de vote au prix par action de 33,27 euros.

Par une ordonnance de référé en date du 10 décembre 2019, le Président du Tribunal de commerce de Paris a fait droit aux demandes des actionnaires vendeurs et a notamment ordonné à la société Krief Group de réaliser l’acquisition du bloc de contrôle de la société ; condamné la société Krief Group à payer, par provision, le prix de cession des titres aux cédants. Fauvet-Girel tiendra ses actionnaires informés des suites relatives à cette décision.

SQLI : Surible TopCo n’envisage pas d’acquérir le contrôle

SQLI : Surible TopCo n’envisage pas d’acquérir le contrôle. Cette société, contrôlée par DBAY Advisors, a franchi en hausse plusieurs seuils, le 17 décembre 2019, et détient désormais 28,59% du capital de cette société de services dédiés au monde du digital. Dans sa déclaration d’intention adressée à l’AMF, Surible TopCo donne les informations suivantes : elle n’entend pas accroître sa participation dans SQLI ; elle n’envisage pas d’acquérir le contrôle, mais de demander la nomination d’administrateurs en cohérence avec sa position actionnariale.

Capgemini encourage les actionnaires d’Altran à apporter leurs actions

Capgemini encourage les actionnaires d’Altran à apporter leurs actions à l’OPA amicale d’ici le 22 janvier 2020, date fixée par l’AMF à la suite de la décision du Premier Président de la Cour d’appel de Paris de rejeter la demande de report de la clôture de l’offre. « La décision du Premier Président de la Cour d’appel de Paris et la fixation de la date de clôture par l’AMF clarifient le calendrier pour les actionnaires d’Altran et représentent une étape importante dans la finalisation du rapprochement des deux sociétés », déclare Paul Hermelin, PDG de Capgemini. « Notre offre à 14 euros par action représente une prime substantielle de 33% pour les actionnaires d’Altran. Ce prix repose sur notre solide connaissance de l’industrie et la « due diligence » que nous avons menée sur Altran, mais est également le résultat de négociations approfondies y compris avec l’actionnaire de référence d’Altran ». Et d’ajouter : « Cette opération permettra aux grandes entreprises industrielles de bénéficier pleinement de l’expertise et des services IT proposés par Capgemini ».

Robertet : « l’indépendance de notre société n’est pas négociable »

Robertet : « l’indépendance de notre société n’est pas négociable ». Le conseil d’administration de Robertet a pris acte de l’entrée de Firmenich au capital de la société par ses achats d’actions du 26 septembre et 11 octobre 2019 (à hauteur de 21,61%). Le conseil d’administration, se prononçant à l’unanimité, souligne que cette entrée au capital de Robertet est non sollicitée et qu’aucune discussion avec la société Firmenich sur des points de rapprochement n’a été jugée opportune.

« Robertet est une ETI patrimoniale et familiale avec un positionnement différencié, à taille humaine, visionnaire et de longue date sur le naturel », est-il précisé. La famille Maubert contrôle 47% du capital et 67,5% des droits de vote. « Ce positionnement unique et cette stratégie indépendante donnent de solides perspectives de développement. Sans aucun endettement à ce jour, la société a la pleine capacité financière pour se développer sans le soutien d’un concurrent ».

Au regard des atouts multiples dont il bénéficie pour poursuivre sa stratégie de leader indépendant et différencié du secteur des matières premières et des ingrédients naturels, Robertet rappelle que Firmenich figure parmi ses concurrents directs. En conséquence, le groupe n’envisage pas de lui proposer d’être représenté au conseil d’administration de la société ou de construire avec lui une collaboration qui limiterait sa flexibilité opérationnelle et stratégique.

En résumé, « L’indépendance de notre société n’est pas négociable », déclare Philippe Maubert, président-directeur général de Robertet.

Just Eat rejette l’offre révisée de Prosus à 740 pence

Just Eat rejette l’offre révisée de Prosus à 740 pence. Le conseil d’administration du spécialiste des livraisons de repas commandés en ligne a examiné les termes de l’offre rehaussée de cette société d’investissement, filiale du groupe sud-africain Naspers, et estime qu’elle sous-évalue considérablement Just Eat. Aussi, le conseil recommande à l’unanimité aux actionnaires de rejeter l’offre de Prosus à 740 pence et continue de penser que le regroupement avec Takeaway.com (à raison de 0,09744 action Takeaway pour chaque action Just Eat détenue) offrira une plus grande création de valeur.

Moncler n’étudie aucun projet concret de rapprochement

Moncler n’étudie aucun projet concret de rapprochement. En réaction à des informations faisant état de discussions exploratoires entre la marque italienne et le groupe Kering, Remo Ruffini, administrateur délégué et principal actionnaire de Moncler, a déclaré qu’il « échangeait avec des investisseurs et d’autres acteurs du secteur, y compris le groupe Kering, dans le but d’explorer de potentielles opportunités stratégiques afin de promouvoir davantage le développement réussi de Moncler ». Mais, « pour le moment, il n’y a aucune hypothèse concrète à l’étude ».

Amerisur : Maurel & Prom ne fera pas de surenchère

Amerisur : Maurel & Prom ne fera pas de surenchère. Maurel & Prom prend note de l’annonce faite le 15 novembre 2019 d’une offre recommandée en numéraire (à 19,21 pence) portant sur Amerisur Resources par GeoPark et de la publication de la documentation relative à cette offre (scheme document). Suite à la réalisation d’un audit et conformément à ses critères d’investissement, Maurel & Prom confirme ne pas avoir l’intention de faire une offre concurrente portant sur Amerisur.

Pour rappel, en juillet 2019, le conseil d’administration d’Amerisur avait pris note de l’annonce par Maurel & Prom concernant une éventuelle offre d’achat au prix de 12,5 pence en espèces et de 4,5 pence en actions nouvelles. Le conseil avait conclu que « l’offre potentielle de Maurel & Prom sous-estimait sensiblement la société et n’était ni à un niveau ni sous une forme qui méritait considération ».

Elliott exprime ses préoccupations concernant l’offre de Capgemini sur Altran Technologies

Elliott exprime ses préoccupations concernant l’offre de Capgemini sur Altran Technologies. Les fonds conseillés par Elliott Advisors, qui détiennent ensemble un intérêt économique dans Altran Technologies supérieur à 10% du capital, publient aujourd’hui une présentation détaillant leurs préoccupations concernant l’offre de Capgemini sur Altran. Cette présentation met en avant les principaux points suivants :

  • Altran est un actif attractif et une cible de choix pour un rapprochement créateur de valeur : Elliott estime qu’Altran représente une opportunité d’investissement unique dans le secteur des services d’ingénierie et de R&D, et reconnaît le caractère hautement générateur de synergies et structurant d’un rapprochement avec Capgemini ;
  • Un prix d’offre insuffisant : à 14 € par action, Elliott estime que le prix de l’offre ne reflète ni la juste valeur intrinsèque d’Altran, ni une prime de contrôle appropriée. Avec cette offre, il est demandé aux actionnaires d’Altran d’abandonner toute participation à la création de valeur significative qui résulterait du rapprochement proposé ;
  • Un processus déficient : pour Elliott, ce prix inapproprié résulte d’un processus mal mené, comme en atteste une série de défaillances importantes dans la gouvernance d’Altran qui sont apparues depuis la première annonce de l’offre.

Elliott partage le point de vue de la direction d’Altran sur l’attractivité d’Altran en tant qu’entité autonome et sur la création de valeur significative qu’entrainerait un rapprochement avec Capgemini. Malheureusement, Elliott estime que le prix offert aux actionnaires d’Altran est trop bas. Les révélations sur les défaillances du conseil d’administration d’Altran dans le cadre de sa recommandation relative à l’offre n’ont fait que renforcer le scepticisme largement répandu à l’égard du prix proposé depuis la première annonce de l’offre. Les actionnaires d’Altran devraient examiner tous les faits avant de décider de se rallier à un processus déficient, et d’accepter un prix insuffisant en échange de leurs titres, conclut Elliott.

Elliott a déjà écrit aux PDG et aux conseils d’Altran et de Capgemini pour leur faire part de son analyse, et a aujourd’hui décidé de partager celle-ci publiquement.

HP repousse de nouveau les avances de Xerox

HP repousse de nouveau les avances de Xerox. Le groupe américain spécialisé dans les serveurs et les services informatiques a une nouvelle fois rejeté la proposition de Xerox en vue d’acquérir HP au prix de 22 $ par action (soit 17 $ en espèces et 0,137 action Xerox). « Le conseil d’administration a examiné et pris en compte votre lettre du 21 novembre, qui n’a fourni aucune information nouvelle » et sous-évalue nos activités, explique HP dans un courrier rendu public adressé à John Visentin, CEO de Xerox et vice-président. La réponse de Xerox ne devrait pas tarder.

Xerox prêt à lancer une offre inamicale sur HP

Xerox prêt à lancer une offre inamicale sur HP. Dans un courrier rendu public, adressé aux membres du conseil d’administration de HP, le fabricant américain d’imprimantes et de photocopieurs s’avoue très surpris que le conseil ait « rejeté de manière sommaire » sa proposition d’acquérir HP au prix de 22 $ par action (soit 17 $ en espèces et 0,137 action Xerox), en affirmant que l’offre était « nettement sous-évaluée ». Ajoutant : « notre offre représente une prime de 57% par rapport au prix cible de Goldman Sachs et une prime de 29% par rapport au cours moyen pondéré sur les 30 dernières séances (17 $) ». « De plus, notre offre n’est ni « hautement conditionnelle » ni « incertaine ». Aucune condition de financement ne sera requise pour la réalisation de notre acquisition ». Et de conclure : « Par conséquent, à moins que vous ne conveniez avec nous d’un accord de due diligence mutuelle pour appuyer un rapprochement amical d’ici lundi 25 novembre 2019, Xerox {…] s’adressera directement à vos actionnaires ».

Euronext confirme des discussions avec Madrid

Euronext confirme des discussions avec Madrid. Le principal opérateur paneuropéen, qui gère déjà les places de Paris, Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne, Dublin et Oslo, prend note des spéculations de presse récentes concernant une offre potentielle d’Euronext sur Bolsas y Mercados Españoles (BME). Euronext confirme être en pourparlers avec le conseil d’administration de BME, ce qui pourrait donner lieu ou non à une offre. Une nouvelle annonce sera faite au moment opportun, indique Euronext.

HP rejette la proposition de Xerox

HP rejette la proposition de Xerox. Le groupe américain spécialisé dans les serveurs et les services informatiques a annoncé dimanche avoir rejeté une offre d’achat mixte de Xerox Holdings pour 33,5 milliards de dollars, en estimant que cette proposition sous-estime considérablement HP et n’est pas dans l’intérêt supérieur de ses actionnaires. « Notre conseil d’administration a examiné et pris en compte votre proposition non sollicitée datée du 5 novembre 2019, lors d’une réunion avec nos conseillers financiers et juridiques, et a conclu à l’unanimité qu’elle sous-évaluait considérablement HP et ne servait pas les intérêts de ses actionnaires », expliquent les dirigeants de HP dans une lettre ouverte adressée à John Visentin, CEO de Xerox et vice-président. « Pour parvenir à cette décision, le Conseil a également tenu compte du caractère hautement conditionnel et incertain de la proposition, y compris de l’impact potentiel de niveaux de dette excessifs sur les actions de la société issue du regroupement ».

Air Liquide envisage une cession éventuelle de Schülke

Air Liquide envisage une cession éventuelle de Schülke. Dans le cadre d’une revue régulière de son portefeuille d’activités, Air Liquide étudie la possibilité d’une cession de sa filiale Schülke. Le groupe a pour objectif de continuer à développer ses activités santé, tout en permettant à Schülke de bénéficier des meilleures opportunités pour son développement à long terme. Le processus étant dans une phase très préliminaire, différents scénarios sont actuellement à l’étude ; rien ne garantit avec certitude qu’il en résultera un désinvestissement effectif, explique le leader mondial des gaz, technologies et services pour l’industrie et la santé.

L’ensemble de ce processus se déroulera dans le respect des conditions d’information et de consultation en vigueur et dans le cadre d’un dialogue permanent avec les instances représentatives du personnel. Schülke, dont le siège est situé en Allemagne, est un leader dans le domaine de l’infection, de la prévention et de l’hygiène. Avec 130 ans d’expérience, Schülke compte plus de 1 200 collaborateurs dans 22 pays.

Umicore joue aux montagnes russes

Umicore joue aux montagnes russes. L’action de ce groupe belge, spécialisé dans la technologie des matériaux, a bondi jusqu’à 8,8% dans la séance de vendredi, avant de clôturer sur une note stable, à 39,33 €. Un blog faisait état d’un intérêt de Total pour Umicore. Mais le mouvement spéculatif a été vite enrayé. Le groupe pétrolier français a en effet démenti « catégoriquement tout intérêt » pour le groupe belge.

Euronext dément des rumeurs de discussion

Euronext dément des rumeurs de discussion. Les bruits de marché selon lesquels l’entreprise de marché discuterait d’une fusion avec son homologue espagnol BME (Bolsas y Mercados Españoles) ou avec un autre opérateur européen sont sans fondement, a déclaré Stéphane Boujnah, directeur général d’Euronext, après la publication des résultats trimestriels d’Euronext.

Groupe PSA confirme des discussions avec FCA (Fiat Chrysler Automobiles)

Groupe PSA confirme des discussions avec FCA (Fiat Chrysler Automobiles). Suite aux récentes informations de presse sur le possible rapprochement de Groupe PSA et FCA Group, Groupe PSA confirme que des discussions sont en cours en vue de créer l’un des principaux groupes automobiles mondiaux. Pour mémoire, Renault et FCA avaient déjà été en pourparlers cette année afin d’étudier une potentielle fusion à 50/50, mais FCA avait jeté l’éponge en pointant du doigt la sphère politique.

Tiffany confirme avoir reçu une proposition

Tiffany confirme avoir reçu une proposition non contraignante et non sollicitée de LVMH au prix de 120 dollars par action. Ce qui fait ressortir une prime de 21,8% par rapport au cours du joaillier américain avant l’annonce de pourparlers. Dans un communiqué, Tiffany précise que son conseil d’administration, conformément à ses responsabilités fiduciaires, examine attentivement la proposition, avec l’aide de conseillers financiers et juridiques indépendants, afin de déterminer la ligne de conduite dans l’intérêt supérieur de la société et de ses actionnaires. Centerview Partners et Goldman Sachs agissent en tant que conseillers financiers auprès de Tiffany et Sullivan & Cromwell agit en tant que conseiller juridique de Tiffany.

LVMH confirme des discussions avec Tiffany

LVMH confirme des discussions avec Tiffany. A la suite des récentes rumeurs de marché, le groupe LVMH confirme qu’il a engagé des discussions préliminaires concernant une éventuelle opération avec Tiffany, joaillier américain connu pour ses bagues de fiançailles et de mariage. « Il n’y a aucune certitude à ce stade que ces discussions puissent aboutir à un accord », tient toutefois à préciser le géant mondial du luxe.

HKEX renonce à acquérir le London Stock Exchange (LSE)

HKEX renonce à acquérir le London Stock Exchange (LSE). Hong Kong Exchanges and Clearing Limited (HKEX), l’opérateur de la Bourse de Hong Kong, qui avait fait une offre mixte préliminaire et non sollicitée en vue d’acquérir le LSE, a décidé de jeter l’éponge, du fait de son incapacité à convaincre du bien-fondé de son projet. Pour rappel, pour chaque action LSE, HKEX proposait 2 045 pence et 2,495 actions nouvelles HKEX, soit une contrepartie de 8 361 pence (sur la base des cours du 10 septembre 2019), valorisant LSE 29,6 milliards de livres.

Philip Morris International et Altria Group ont mis fin aux discussions

Philip Morris International et Altria Group ont mis fin aux discussions. Les deux géants du tabac ont annoncé aujourd’hui la fin des pourparlers en vue d’une fusion entre égaux. « Après de longues délibérations, les sociétés ont convenu de se concentrer sur le lancement d’IQOS aux États-Unis dans le but de créer un avenir sans fumée », a déclaré André Calantzopoulos, PDG de Philip Morris International.

Le London Stock Exchange rejette la proposition de HKEX

Le London Stock Exchange rejette la proposition de HKEX. Suite à l’annonce du 11 septembre 2019, le conseil d’administration du London Stock Exchange Group (LSEG) a examiné la proposition non sollicitée, préliminaire et hautement conditionnelle de Hong Kong Exchanges and Clearing (HKEX) en vue d’acquérir la totalité du capital de LSEG, et l’a rejeté à l’unanimité. LSEG reste attachée à son projet d’acquisition de Refinitiv, explique l’opérateur de la Bourse de Londres. « Les processus d’approbation réglementaire sont en cours et une circulaire devrait être envoyée aux actionnaires de LSEG en novembre 2019 afin d’obtenir leur approbation pour la transaction. Celle-ci reste en bonne voie pour être finalisée au second semestre 2020 ».

Pour rappel, HKEX, l’opérateur de la Bourse de Hong Kong, a fait une offre mixte préliminaire et non sollicitée en vue d’acquérir le LSE. Pour chaque action LSE, HKEX propose 2 045 pence et 2,495 actions nouvelles HKEX, soit une contrepartie de 8 361 pence (sur la base des cours du 10 septembre 2019 et du taux de change actuel), valorisant LSE 29,6 milliards de livres (voire 31,6 milliards de livres, dette comprise). Ce qui fait ressortir une prime de 22,9% sur le dernier cours au 10 septembre 2019. Néanmoins, cette proposition est assortie de plusieurs conditions, notamment l’abandon par LSE du projet d’acquisition de Refinitiv, fournisseur d’informations, de données et d’analyses au secteur financier, pour 27 milliards de dollars.

Vivendi dément un projet de rachat de Mediaset

Vivendi dément un projet de rachat de Mediaset. Suite aux informations du site Lettera43 selon lesquelles le groupe français aurait pour projet de racheter à la famille Berlusconi sa participation de contrôle (44%) dans Mediaset, un porte-parole de Vivendi a démenti mardi ces informations. A la Bourse de Milan, l’action Mediaset reste stable à 2,77 €, soit une capitalisation de 3,3 milliards d’euros.

Carrefour dément les rumeurs sur Casino

Carrefour dément les rumeurs sur Casino. Le groupe de distribution dirigé par Alexandre Bompard a démenti tout projet d’offre sur Casino, son rival mis sous pression par sa dette et la mise en sauvegarde de sa maison-mère Rallye. « Il n’y a pas d’offre ni de projet d’offre sur la table », a déclaré une porte-parole de Carrefour, en réponse à un article de BFM Business rapportant que Carrefour réfléchissait depuis plusieurs semaines à une offre sur la totalité des actifs de son concurrent. Après avoir grimpé de 4,7% à l’ouverture, l’action Casino s’avance de 1,9%, à 44,74 €.

Renault : les discussions sont closes avec Fiat Chrysler

Renault : les discussions sont closes avec Fiat Chrysler. En marge du salon automobile de Francfort, le directeur général de Renault a indiqué qu’il ne discutait pas avec le constructeur italo-américain et que l’offre précédente était une « occasion manquée ». « L’offre n’est plus sur la table, c’est un grand regret mais c’est le passé », a-t-il souligné, selon des propos repris par les agences Reuters et Bloomberg.

Philip Morris International envisage une fusion avec Altria Group

Philip Morris International envisage une fusion avec Altria Group. Suite à une information du Wall Street Journal, le géant américain du tabac confirme avoir engagé des discussions avec son concurrent en vue d’une éventuelle fusion entre égaux. « Il ne peut y avoir aucune assurance qu’un accord ou une transaction résultera de ces discussions », tient toutefois à préciser Philip Morris. « De plus, rien ne garantit que si un accord est conclu, une transaction sera finalisée ». Toute opération serait soumise à l’approbation des conseils d’administration et des actionnaires des deux sociétés, ainsi qu’aux autorités de la concurrence. A la Bourse de New York, Altria Group bondit de 8,4%, à 51,10 $, portant sa capitalisation à 95,5 milliards de dollars, alors que Philip Morris cède parallèlement 5,4%, à 73,56 $, ramenant sa capitalisation à 114,3 milliards de dollars.

Vivendi a déposé un recours en référé

Vivendi a déposé un recours en référé pour garantir son droit de voter lors de l’AGE de Mediaset. A la suite de la décision du conseil d’administration de Mediaset lui ayant refusé le droit de voter lors de sa dernière assemblée générale du 18 avril dernier, Vivendi a déposé un recours en référé auprès du tribunal de Milan afin que lui soient garantis à la fois le droit de prendre part à l’assemblée générale extraordinaire (AGE) de Mediaset du 4 septembre prochain et celui d’y voter en tant qu’actionnaire de Mediaset (pour l’équivalent de 9,99% des droits de vote). Lors de l’assemblée du 4 septembre, Vivendi a l’intention de voter contre le projet de fusion de Mediaset au sein de Media for Europe NV (MFE), ceci après avoir évalué les droits dont les actionnaires minoritaires, en particulier Vivendi, seraient indûment privés dans le cadre des statuts proposés pour MFE.

Sunrise Communications s’oppose à Freenet

Sunrise Communications s’oppose à Freenet. L’opérateur télécoms suisse a défendu son projet d’acquisition, pour 6,3 milliards de francs (dette incluse), d’UPC, la filiale helvétique de Liberty Global, fustigeant son principal actionnaire, qui s’est dit opposé à cette transaction.Freenet, qui détient 24,5% de Sunrise, a déclaré qu’il voterait contre le projet d’augmentation de capital de 4,1 milliards de francs suisses envisagé pour financer l’opération, estimant que celle-ci n’était pas favorable aux actionnaires. « Sunrise considère que Freenet est guidé par ses propres contraintes financières à court terme », déclare l’opérateur suisse. Ajoutant sans détour : « le conseil recommande aux actionnaires de traiter les commentaires de Freenet avec le scepticisme approprié et de ne pas tolérer le comportement égoïste de Freenet en soutenant sa tentative de rejeter une transaction stratégiquement convaincante et génératrice de valeur ».

Metro : l’offre d’EP Global Commerce (EPGC) vouée à l’échec

Metro : l’offre d’EP Global Commerce (EPGC) vouée à l’échec. Le véhicule d’acquisition de l’investisseur tchèque Daniel Kretinsky et de son partenaire slovaque Patrik Tkac s’attend à ce que l’offre publique d’achat visant le groupe de distribution allemand n’aboutisse pas, étant donné les derniers chiffres des actions apportées et déjà détenues, qui indiquent que le seuil minimal d’acceptation (67,5%) ne sera pas atteint. EPGC avait annoncé lundi qu’il ne relèverait pas son offre de 5,8 milliards d’euros sur Metro, soit 16 € par action ordinaire et 13,80 € par action préférentielle. Cette décision faisait suite à l’impossibilité de trouver un terrain d’entente avec les deux grands actionnaires du distributeur allemand, Meridian Stiftung et Beisheim Holding, qui détiennent ensemble près de 21% du capital de Metro.

EssilorLuxottica envisage d’autres acquisitions

EssilorLuxottica envisage d’autres acquisitions après l’annonce du rachat du groupe néerlandais d’optique GrandVision. « GrandVision n’était qu’un premier pas », a déclaré le vice-PDG délégué du numéro un mondial des lunettes et verres optiques, Hubert Sagnières, à l’agence Bloomberg. « Nous ne nous arrêterons pas là et nous avons les moyens de procéder à davantage d’acquisitions ». Selon le dirigeant, les investisseurs peuvent s’attendre à ce qu’EssilorLuxottica développe aussi bien son réseau de détail et en ligne que ses moyens de production de lunettes.

Metro : EP Global Commerce (EPGC) ne rehaussera pas le prix de son offre

Metro : EP Global Commerce (EPGC) ne rehaussera pas le prix de son offre. Le véhicule d’acquisition de l’investisseur tchèque Daniel Kretinsky et de son partenaire slovaque Patrik Tkac a annoncé lundi qu’il ne relèverait pas son offre de 5,8 milliards d’euros sur Metro. Cette décision fait suite à l’impossibilité de trouver un terrain d’entente avec les deux grands actionnaires du distributeur allemand, Meridian Stiftung et Beisheim Holding, qui détiennent ensemble près de 21% du capital de Metro. Lancée en juin, l’offre d’EPGC reste donc libellée au prix de 16 € par action ordinaire et de 13,80 € par action préférentielle, avec un seuil d’acceptation fixé à 67,5% du capital.

Capgemini confiant dans sa capacité à réussir son offre sur Altran

Capgemini confiant dans sa capacité à réussir son offre sur Altran, en dépit de l’entrée du fonds activiste Elliott dans le capital d’Altran. Le 24 juin, les deux sociétés de conseil et d’ingénierie ont conclu un accord de négociations exclusives en vue de l’acquisition par Capgemini d’Altran dans le cadre d’une OPA amicale au prix de 14 € par action. Capgemini a déjà signé un accord définitif pour l’acquisition de 11% du capital d’Altran auprès d’actionnaires autour d’Apax Partners (comprenant d’éventuels compléments de prix usuels).

« Je continue à penser que c’est un prix attractif et qu’il n’y a pas de raison de le changer », a expliqué Paul Hermelin, PDG de Capgemini, lors de la présentation des résultats semestriels. Ce prix représente une prime de 30% par rapport à la moyenne pondérée des cours sur le dernier mois jusqu’au vendredi 21 juin, corrigé du dividende de 0,24 € détachable le 1er juillet, et une prime de 33% sur la moyenne des 3 derniers mois.

« Nous avons déclaré que l’offre serait un succès dès lors que nous obtiendrions 50,1% du capital, nous n’avons jamais fait de 90% une condition pour le succès de l’offre », a souligné Paul Hermelin. « L’opération sera réussie dès lors que nous obtiendrons le contrôle majoritaire. Je pense que le prix nous permettra d’atteindre ce 50,1% ». Et d’ajouter que l’ensemble des demandes d’autorisation des autorités de la concurrence concernées était « plutôt bien parti ».

Metro repousse l’offre d’EP Global Commerce

Metro repousse l’offre d’EP Global Commerce. Le groupe allemand de distribution a recommandé mercredi à ses actionnaires de ne pas accepter l’offre d’achat proposée par le véhicule d’acquisition de l’investisseur tchèque Daniel Kretinsky et de son partenaire slovaque Patrik Tkac. Lancée en juin, l’offre d’EPGC est libellée au prix de 16 € par action ordinaire et de 13,80 € par action préférentielle, valorisant Metro 5,8 milliards d’euros. « Nous considérons que le prix proposé par EPGC est inadéquat car il sous-valorise substantiellement Metro et, même après examen de ses conditions supplémentaires, nous recommandons à nos actionnaires de ne pas accepter l’offre », a déclaré Olaf Koch, président du directoire du groupe allemand.

 

Amerisur Resources repousse la proposition de Maurel & Prom

Amerisur Resources repousse la proposition de Maurel & Prom. Le conseil d’administration d’Amerisur Resources a pris note de l’annonce faite ce matin par Maurel & Prom concernant une éventuelle offre d’achat au prix de 12,5 pence par action en espèces et 4,5 pence par action en actions Maurel & Prom. A la suite de l’approche de Maurel & Prom concernant son offre éventuelle et de la réception d’autres intérêts, le conseil a conclu que « l’offre potentielle de Maurel & Prom sous-estimait sensiblement la société et n’était ni à un niveau ni sous une forme qui méritait considération ». « Le processus concurrentiel de vente formelle que nous avons lancé vendredi a pour objectif de maximiser la valeur pour les actionnaires. Outre l’offre de Maurel & Prom, nous avons eu un certain nombre de manifestations d’intérêt supplémentaires pour la société », a ajouté un porte-parole d’Amerisur.

Coface : Natixis dément toute discussion en vue d’une éventuelle cession

Coface : Natixis dément toute discussion en vue d’une éventuelle cession. Comme Natixis l’a déjà indiqué, sa participation dans Coface est de nature financière et non stratégique. Dans ce cadre, Natixis explore régulièrement des options pour sa détention dans cet actif. « Il n’y a néanmoins à ce jour aucune discussion susceptible de donner lieu à la remise d’une offre », tient à préciser Natixis.

Précisions de Casino suite à la communication de Rallye

Précisions de Casino suite à la communication de Rallye. A la suite des communiqués de presse publiés par Rallye, Foncière Euris et Finatis le 12 juillet 2019 relatifs aux financements structurés, le groupe de distribution confirme que ces opérations n’ont aucun impact sur le contrôle exercé par Rallye et ses holdings sur Casino.

Par ailleurs, Casino rappelle que la perte du contrôle de Casino par Rallye ou ses sociétés holdings n’aurait aucun impact juridique sur la dette de Casino et ne constituerait pas un cas de défaut, que ce soit au titre de la documentation de financement bancaire ou de la documentation de financement obligataire de Casino.

EuropaCorp répond aux rumeurs de marché

EuropaCorp répond aux rumeurs de marché. Suite à l’article paru dans le Journal du Dimanche, la société confirme de nouveau comme elle l’a fait le 29 mai dernier être en discussion dans le cadre de la restructuration de sa dette et du renforcement de ses capacités financières avec divers partenaires financiers y compris ses créanciers dont le groupe Vine. Comme l’indique cet article, le groupe Vine a marqué son intérêt pour une éventuelle prise de participation au capital. Les discussions sont actuellement en cours sur les modalités de cette éventuelle opération et sur le financement du groupe pour l’avenir.

L’éventuelle mise en œuvre de cette opération suppose notamment la recherche d’un accord avec les prêteurs séniors et la présentation d’un plan de sauvegarde au Tribunal de Commerce de Bobigny. Le groupe ne peut donc donner aucune assurance quant à l’aboutissement de cette opération, ni préciser le calendrier ou la structure qui résulteraient, le cas échéant, des discussions en cours. EuropaCorp procèdera, en temps utiles, à une information du marché sur l’issue des négociations en cours.

Lagardère évalue actuellement les options stratégiques

Lagardère évalue actuellement les options stratégiques pour la cession de tout ou partie de Lagardère Sports. Durant ce processus, Lagardère pourrait être amené à accorder des périodes d’exclusivité à court terme à des acquéreurs potentiels afin de leur permettre de traiter des questions spécifiques ou de gérer des aspects de due diligence. A ce stade, rien n’est suffisamment précis pour être divulgué. Le cas échéant, Lagardère en informera le marché. Lagardère ne formule aucun commentaire sur les rumeurs concernant des partenaires spécifiques tels que Wasserman ou Endeavor, qui sont des acteurs renommés et reconnus du secteur. De même, Lagardère ne formule aucun commentaire sur les données chiffrées.

Osram confirme avoir reçu une offre ferme

Osram confirme avoir reçu une offre ferme de la part des sociétés de capital-investissement Bain Capital et Carlyle Group qui passerait par une OPA au prix de 35 € par action. Ce prix fait apparaître une prime de 21% sur le cours du 2 juillet et valorise ce spécialiste de l’éclairage près de 3,4 milliards d’euros. Le groupe allemand précise que ses organes de décision allaient rapidement prendre une décision.

L’AMF obtient la mise sous séquestre des actions Systran SAS

L’AMF obtient la mise sous séquestre des actions Systran SAS détenues par la société sud-coréenne LLsolu. Dans le cadre de sa mission de protection de l’épargne investie en instruments financiers, l’AMF a fait une demande d’injonction à l’encontre de la société LLsolu afin qu’elle respecte les engagements pris vis-à-vis des anciens actionnaires Systran SA lors de son OPA suivie d’un retrait obligatoire.

LLsolu, anciennement dénommée Systran International puis CLSI, s’était engagée à verser un éventuel complément de prix aux actionnaires. Ce versement était subordonné au résultat d’un litige qui opposait la Commission européenne à la société Systran SA, devenue Systran SAS. Le 28 juin 2017, la Commission européenne a procédé au versement d’une indemnité d’un montant de 3.915.349,15 €. A ce jour, le versement du complément de prix aux actionnaires n’a toujours pas eu lieu.

Faisant suite à la demande du président de l’AMF, le président du tribunal de grande instance de Paris a ordonné le 17 avril 2019, sur la base de l’article L. 621-13 du code monétaire et financier, la mise sous séquestre des actions Systran SAS détenues par la société sud-coréenne. Il a par ailleurs fixé au 2 juillet 2019 la date de l’audience au cours de laquelle sera examinée la demande d’injonction à l’encontre de LLsolu aux fins du versement du complément de prix selon les modalités décrites dans la note d’information visée par l’AMF le 27 mai 2014.

Nota : à l’audience du 2 juillet 2019 devant le président du tribunal de grande instance de Paris, la société coréenne LLsolu a reconnu devoir le complément de prix, tel que défini aux termes de l’OPA de Systran SA de mai 2014, et indiqué que l’expert chargé de déterminer ce montant sera désigné par le président du tribunal de commerce de Paris à la suite d’une audience en la forme des référés appelée à se tenir le 13 septembre 2019. En considération de ces deux éléments, la demande d’injonction n’a pas été plaidée, mais l’AMF a fait savoir qu’elle attendait un règlement rapide du complément de prix et qu’à défaut, elle reprendrait sa procédure. Dans cette attente, le séquestre des titres de la société Systran SAS détenus par LLsolu est maintenu.