Safran/Zodiac : The Children’s Investment (TCI) maintient la pression. Ce fonds d’investissement britannique, qui détient 3,87% du groupe aéronautique français, continue de s’opposer à l’acquisition de l’équipementier Zodiac Aerospace et réclame un vote avant le lancement de l’opération. Dans un nouveau courrier adressé aux actionnaires, en date du 27 février 2017, il estime que la gouvernance de Safran est critiquable. « Si la fusion avec Zodiac Aerospace intervient, elle sera pire ». Ajoutant : les actionnaires ont la possibilité de « transformer Safran en une entreprise normale avec une gouvernance renforcée ». Et TCI leur conseille de passer leurs titres sous la forme nominative pour obtenir des droits de vote double dans deux ans, et aussi de se faire entendre sur leur opposition à cette transaction. Pour consulter le courrier de TCI (3 pages) : http://www.astrongersafran.com/Content.aspx?page=Corporate_Governance_Letter_2017_02_27.pdf
Archives pour la catégorie Les points sur les i
Pfeiffer Vacuum rejette l’offre de Busch
Pfeiffer Vacuum rejette l’offre de Busch. Les organes de direction et de gestion du fabricant allemand de pompes à vide conseillent aux actionnaires de ne pas accepter l’offre de Busch au prix de 96,20 euros, estimant que la prime offerte est très inférieure à celles payées dans des transactions comparables. Le marché semble l’entendre de cette oreille. Malgré un repli de 3,5% sur les cinq dernières séances, l’action Pfeiffer Vacuum s’échange à 101,10 euros, à 5% au-dessus du prix d’offre.
Zodiac Aerospace : Safran répond à TCI
Zodiac Aerospace : Safran répond à TCI. Sous la signature de son président Ross McInnes, le conseil d’administration de Safran a décidé d’adresser une réponse à la lettre de TCI Fund Management (TCI), reçue le 14 février 2017. En substance, Safran explique que le projet d’acquisition de l’équipementier aéronautique « a une dimension stratégique claire et est en ligne avec les orientations exprimées publiquement en mars 2016 ». « Ce projet est créateur de valeur et serait mis en œuvre selon des modalités financières en ligne avec des transactions comparables », ajoute Ross McInnes. Quant à « la demande d’un vote des actionnaires de Safran avant le lancement de l’offre publique », elle « est infondée au plan juridique comme selon les principes de bonne gouvernance ». Pour consulter le courrier de Safran (6 pages) : http://www.safran-group.com/fr
Orange exclut un rachat de Canal+
Orange exclut un rachat de Canal+. « Il n’y a aucune discussion entre Vivendi et nous concernant une participation d’Orange dans Canal+ », a indiqué Stéphane Richard, PDG de l’opérateur télécoms, devant les analystes financiers, à l’occasion de la présentation des résultats annuels 2016. Ajoutant : « Il n’y a pas de discussion capitalistique. Nous parlons seulement de partenariats industriels et commerciaux qui sont déjà forts », Orange étant le premier distributeur des chaînes de Canal+.
Opel/Vauxhall : Peugeot apporte des précisions
Opel/Vauxhall : Peugeot apporte des précisions. « Depuis 2012, General Motors et le Groupe PSA ont mis en place une Alliance qui couvre à ce jour trois projets en Europe et qui a généré des synergies substantielles pour les deux groupes, explique le constructeur français. Dans ce cadre, General Motors et le Groupe PSA examinent régulièrement les opportunités d’expansion et de coopération ». Le Groupe PSA confirme examiner avec General Motors, de nombreuses initiatives stratégiques visant à améliorer sa rentabilité et son efficacité opérationnelle, y compris une acquisition potentielle d’Opel/Vauxhall. A ce stade, il n’existe aucune certitude sur la conclusion d’un éventuel accord.
Generali : Intesa Sanpaolo souffle le chaud et le froid
Generali : Intesa Sanpaolo souffle le chaud et le froid. Après avoir confirmé mardi soir que sa direction examinait un éventuel rapprochement avec la compagnie Assicurazioni Generali, la banque italienne a publié un nouveau communiqué, indiquant que « les éventuelles combinaisons industrielles avec Assicurazioni Generali » restent une « hypothèse de travail » dans le cadre de l’analyse des opportunités de croissance internes et externes du groupe. A la Bourse de Milan, Generali cède 1,4%, à 14,87 euros.
Intesa Sanpaolo confirme son intérêt pour Generali
Intesa Sanpaolo confirme son intérêt pour Generali. C’est une information de taille qui ne va pas manquer d’alimenter les marchés. Suite aux différents articles publiés dans la presse, la banque italienne, résultant de la fusion de Banca Intesa et Sanpaolo IMI, a confirmé mardi soir que sa direction examinait un éventuel rapprochement avec la compagnie Assicurazioni Generali.
Dans le cadre de son plan d’affaires, Intesa Sanpaolo « examine régulièrement les options de croissance interne et externe, y compris celles proposées par les banques d’investissement », notamment « dans les domaines de la gestion d’actifs, de la banque privée et de l’assurance en synergie avec ses réseaux bancaires, y compris grâce à d’éventuels partenariats internationaux ».
A ce titre, Intesa Sanpaolo « examine attentivement toutes les opportunités possibles pour renforcer son positionnement concurrentiel et, par conséquent, la performance financière future du Groupe. Ces opportunités, y compris les éventuelles combinaisons industrielles avec Assicurazioni Generali, sont actuellement examinées par la direction de la Banque ».
A la faveur d’un changement de dirigeant l’an dernier et des signes d’instabilité de son tour de table, Generali fait désormais figure de cible potentielle, malgré son poids en Bourse (24 milliards d’euros). Mais sa capitalisation reste toutefois inférieure à celle d’Intesa Sanpaolo (38 milliards) et surtout à celle des autres prétendants, le français Axa (55 milliards) et l’allemand Allianz (72 milliards).
A la Bourse de Milan, les investisseurs n’ont pas attendu le communiqué pour réaliser des arbitrages. L’action Generali gagnait mardi 6,7% à 15,42 euros (+13,8% en une semaine), tandis qu’Intesa Sanpaolo perdait 4,7%, à 2,29 euros (-5% en une semaine).
Lufthansa : Etihad Airways réagit aux rumeurs d’un rapprochement
Lufthansa : Etihad Airways réagit aux rumeurs d’un rapprochement. « Nous pouvons confirmer que nous ne cherchons pas à prendre une participation financière dans Lufthansa », a déclaré un porte-parole de la compagnie du Golfe à l’agence Reuters. Dans la matinée, James Hogan, président d’Etihad, avait indiqué qu’il était intéressé par un partenariat plus étroit avec la compagnie allemande, mais pas par un rachat d’actions. La veille, l’action Lufthansa avait gagné 4,28% suite à la publication d’un article du quotidien italien Il Messaggero qui avançait, sans citer ses sources, que la compagnie allemande discutait d’une fusion avec Etihad Airways.
Actelion : Johnson & Johnson jette l’éponge
Actelion : Johnson & Johnson jette l’éponge. Le laboratoire suisse confirme que le groupe pharmaceutique américain s’est retiré de la table des discussions, mais indique qu’il est engagé avec une autre partie pour une éventuelle opération stratégique. Néanmoins, « il ne peut y avoir de certitude à ce stade qu’une transaction se réalisera », comme le précise Actelion. L’action perd 9,2%, à 189,30 francs suisses.
CBS ne fusionnera pas avec Viacom
CBS ne fusionnera pas avec Viacom. National Amusements, holding de la famille Redstone et principal actionnaire des deux groupes de médias américains, a décidé de mettre fin au projet de fusion initié à la fin septembre. « Viacom détient des actifs très solides qui sont actuellement sous-évalués et nous sommes convaincus qu’avec la nouvelle équipe de direction leur valeur peut être pleinement extériorisée. Parallèlement, CBS continue d’enregistrer des performances exceptionnelles sous la direction de Leslie Moonves et nous avons toutes les raisons de croire que cela continuera si le groupe reste indépendant », expliquent Sumner et Shari Redstone dans une lettre – rendue publique – aux conseils d’administration des deux groupes.
Abbott Laboratories renonce à acquérir Alere
Abbott Laboratories renonce à acquérir Alere. Le groupe pharmaceutique américain avait annoncé en janvier dernier le rachat de son compatriote pour 5,8 milliards de dollars afin de se renforcer dans les produits de diagnostic. Mais, en raison d’une « perte substantielle » de valeur, Abbott a décidé de jeter l’éponge. « Alere n’est plus la société que nous avions accepté d’acheter il y a 10 mois », a déclaré Scott Stoffel, vice-président de la communication d’Abbott. Au cours des dix mois qui ont suivi la signature de l’accord, Alere a subi une série d’événements commerciaux dommageables, estime Abbott qui a d’ailleurs décidé de porter plainte à la Delaware Court of Chancery en vue de la résiliation de l’accord.
PostNL rejette l’offre améliorée de Bpost
PostNL rejette l’offre améliorée de Bpost. Le conseil de surveillance de PostNL, avec l’appui de ses conseillers financiers et juridiques, a soigneusement examiné la proposition révisée et finale de Bpost conformément à leurs responsabilités fiduciaires, explique l’opérateur postal néerlandais dans un communiqué. Ce faisant, les conseils ont pris en considération les intérêts de toutes les parties prenantes de PostNL et ont décidé à l’unanimité de rejeter la proposition révisée et finale de Bpost.
C’est donc un nouveau revers pour l’opérateur postal belge qui proposait 3,201 euros en espèces et 0,1202 action Bpost par action PostNL, soit une contrepartie de 5,75 euros contre 5,65 euros précédemment. A ce niveau, l’entreprise néerlandaise est valorisée 2,5 milliards d’euros. Bpost attendait « avec intérêt de recevoir de PostNL une invitation à entamer les négociations à très brève échéance ».
Vivendi : aucun accord avec Mediaset
Vivendi : aucun accord avec Mediaset. « Vivendi et Vincent Bolloré démentent catégoriquement toute rumeur concernant des accords avec Mediaset Premium et une éventuelle implication de Telecom Italia », a indiqué un porte-parole du groupe. Cette réaction fait suite à un article du quotidien italien Il Sole, qui assurait ce matin que Vivendi serait prêt à reprendre les discussions avec Mediaset et à impliquer Telecom Italia dans un éventuel accord dans la télévision payante.
Actelion confirme les discussions avec Johnson & Johnson
Actelion confirme les discussions avec Johnson & Johnson. Le laboratoire suisse indique aujourd’hui avoir été contacté par le groupe pharmaceutique américain au sujet d’une éventuelle transaction, confirmant ainsi une information de l’agence Bloomberg. Actelion ajoute, selon la formule consacrée, qu’il ne peut y avoir aucune assurance qu’une opération résultera de ces pourparlers. Vendredi, l’action s’est envolée de 16,8% à 184,50 francs suisses, portant sa capitalisation boursière à 19,8 milliards de francs (soit 18,5 milliards d’euros).
PostNL rejette l’offre non sollicitée de Bpost
PostNL rejette l’offre non sollicitée de Bpost. Après avoir examiné l’offre avec l’aide de ses conseillers financiers et juridiques, les membres du conseil de surveillance de l’opérateur postal néerlandais ont décidé à l’unanimité de rejeter l’offre non sollicitée et conditionnelle de son concurrent belge. PostNL se dit en effet confiant quant à la stratégie d’indépendance (stand alone strategy) que la direction met en œuvre avec succès et qui se traduit par une amélioration des performances.
Ensuite, l’offre publique mixte au prix de 2,825 euros en numéraire augmentée de 0,1202 action Bpost, correspondant à une contrevaleur de 5,40 € par action PostNL sur la base des cours du 10 novembre 2016, ne constitue pas une proposition de valeur suffisamment attractive pour les actionnaires, estime PostNL. Car elle ne reflète pas l’amélioration des performances, les perspectives de croissance et la valeur stratégique du réseau postal de PostNL. Par ailleurs, le nouvel ensemble qui serait créé suite à cette transaction serait de facto encore contrôlé par l’Etat belge.
Au final, selon PostNL, les actionnaires et les autres parties prenantes du dossier ne doivent pas supporter les risques notamment juridiques d’un tel rapprochement.
L’Autorité de la concurrence sanctionne le groupe Altice
L’Autorité de la concurrence sanctionne le groupe Altice à hauteur de 80 millions d’euros pour avoir réalisé de manière anticipée deux opérations notifiées en 2014. Pour mémoire, en 2014, le groupe Altice, qui opérait alors en France par le biais de sa filiale Numericable, avait notifié à l’Autorité deux opérations de concentration : la prise de contrôle du groupe SFR, le 5 juin 2014, et la prise de contrôle exclusif du groupe OTL (marque « Virgin Mobile »), le 25 septembre 2014.
L’Autorité avait relevé un certain nombre d’indices – émanant notamment d’opérateurs concurrents – pouvant indiquer une réalisation anticipée des deux opérations. Or, tant que l’autorisation de l’Autorité n’a pas été délivrée, les parties à l’opération doivent continuer à se comporter comme des concurrents et s’abstenir d’agir comme une entité unique.
Dans le cas d’espèce, bien que la propriété des actifs n’ait pas été transférée pendant la période suspensive, les éléments du dossier montrent que les comportements mis en œuvre par Altice l’ont conduit à exercer une influence déterminante sur ses cibles, avant même d’avoir obtenu le feu vert de l’Autorité de la concurrence (intervention d’Altice dans la gestion opérationnelle de SFR et d’OTL, renforcement des liens économiques entre SFR et Numéricable, échanges d’informations stratégiques, prise de fonction anticipée de l’encadrement).
Au vu de ces différents comportements, qui caractérisent une mise en œuvre anticipée des opérations de concentration, l’Autorité de la concurrence sanctionne solidairement Altice Luxembourg et SFR Group à hauteur de 80 millions d’euros. Altice et SFR Group n’ont pas contesté la réalité des pratiques en cause ni leur qualification juridique. Cette décision constitue une première en Europe et dans le monde, par l’ampleur des pratiques sanctionnées et le niveau de la sanction infligée.
Parmi les précédents notables en Europe et dans le monde, on peut citer l’affaire Gemstar aux Etats-Unis en 2003 (environ 5 millions d’euros d’amende), l’affaire Mars/Nutro en Allemagne en 2008 (4,5 millions d’euros), l’affaire Electrabel de la Commission européenne en 2009 (20 millions d’euros) et l’affaire Cisco Systems / Technicolor au Brésil en 2016 (environ 8 millions d’euros).
PostNL prend acte de l’offre non sollicitée de PostNL
PostNL prend acte de l’offre non sollicitée de PostNL. L’opérateur postal confirme avoir reçu une lettre en date du 6 novembre 2016, décrivant une proposition conditionnelle et non sollicitée de combiner les activités de PostNL et de Bpost via une offre publique mixte au prix de 2,825 euros en espèces par action plus 0,1202 action Bpost par action PostNL, soit une contrevaleur de 5,65 € par action PostNL au cours de clôture de Bpost, le 4 novembre 2016.
« PostNL n’a pas été en discussion avec Bpost au sujet d’un regroupement possible des deux compagnies depuis la publication de son communiqué de presse du 29 mai 2016 », précise la société. Avant d’ajouter : « Nous avons confiance en notre stratégie autonome ». Néanmoins, le conseil de surveillance et le conseil de direction de PostNL étudient et examinent la proposition non sollicitée de Bpost avec le soutien de ses conseillers financiers et juridiques, agissant conformément à leurs obligations fiduciaires. Ce faisant, ils examineront attentivement les intérêts de toutes les parties prenantes. PostNL informera le marché plus en détail si nécessaire.
Vers un rapprochement General Electric/Baker Hughes ?
Vers un rapprochement General Electric/Baker Hughes ? Suite à une information du Wall Street Journal, évoquant un rapprochement du conglomérat industriel avec le spécialiste des services parapétroliers, General Electric a confirmé des discussions sur « des partenariats potentiels ». En précisant un élément important : « Bien que rien ne soit conclu, aucune des options comprennent un achat pur et simple ».
Rockwell Automation : Schneider Electric tord le cou aux rumeurs
Rockwell Automation : Schneider Electric tord le cou aux rumeurs. Le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie et des automatismes note, dans un communiqué, « les récentes spéculations sur une possible offre de Schneider Electric sur Rockwell Automation » et « dément catégoriquement ces rumeurs ». Cette mise au point fait suite à un article du site StreetIndider (http://www.streetinsider.com/) faisant état d’un éventuel intérêt du groupe français pour son concurrent américain.
Mediaset : Vivendi prêt à riposter
Mediaset : Vivendi prêt à riposter. Le groupe s’est jusqu’à présent toujours déclaré ouvert à la discussion dans le différend qui l’oppose à Mediaset et n’a eu de cesse ces derniers mois de rechercher des solutions alternatives, explique Vivendi. « Pour seule réponse à son attitude constructive, Vivendi s’est vu opposer par Mediaset et Fininvest des communications agressives et le lancement de multiples actions judiciaires, y compris une nouvelle tentative d’intimidation le 12 octobre dernier visant la mise sous séquestre de 3,5 % de son capital ».
Vivendi réaffirme par ailleurs que le business plan de Mediaset Premium qui lui a été présenté, et qui prévoit l’atteinte de l’équilibre d’exploitation en 2018, repose sur des hypothèses irréalistes confirmées par le rapport de due diligence du Cabinet de conseil Deloitte. Le Groupe Vivendi ne peut donc être tenu responsable de la situation actuelle. Dans ces conditions, Vivendi se considère aujourd’hui libéré de sa volonté de privilégier une solution amicale et se réserve le droit de mener toute action visant à défendre ses intérêts et ceux de ses actionnaires.
SFR Group : Altice va déposer un recours
SFR Group : Altice va déposer un recours. Suite à la décision de l’AMF de déclarer non conforme le projet d’offre publique d’échange (à raison de 8 actions ordinaires Altice NV de catégorie A à émettre pour 5 actions SFR Group apportées), Altice a décidé de déposer un recours auprès de la Cour d’appel de Paris. Dans un communiqué en date du 4 octobre dernier, le groupe de télécommunications avait regretté cette décision de l’AMF, « qui va à l’encontre des intérêts des deux sociétés et de leurs actionnaires et employés ». Altice n’entend donc pas en rester là.
William Hill et Amaya discutent d’une fusion
William Hill et Amaya discutent d’une fusion « entre égaux ». Suite aux différentes informations publiées dans la presse, le bookmaker britannique William Hill et le groupe canadien de jeux en ligne Amaya confirment l’existence de discussions, même si « il ne peut y avoir aucune certitude qu’un accord sera conclu ». Une fusion éventuelle serait compatible avec les objectifs stratégiques des deux sociétés et « créerait un leader international dans le domaine des paris sportifs ».
Delta Lloyd rejette l’offre inamicale de NN Group
Delta Lloyd rejette l’offre inamicale de NN Group. La compagnie d’assurances néerlandaise confirme avoir reçu une offre non sollicitée de la part de NN Group au prix de 5,30 euros par action ordinaire, valorisant Delta Lloyd 2,4 milliards d’euros. Conformément à leurs responsabilités, le directoire et le conseil de surveillance de Delta Lloyd ne sont pas opposés à une transaction qui créerait de la valeur pour les actionnaires et les autres parties prenantes. Mais, eu égard aux termes et conditions énoncées, ils considèrent que la proposition de NN Group ne constitue pas une base acceptable et la rejettent en conséquence.
Axa/Generali : pas de fusion en perspective
Axa/Generali : pas de fusion en perspective. Suite aux différentes rumeurs sur une éventuelle OPA de l’assureur français sur son concurrent italien, Thomas Buberl, directeur général d’Axa depuis le 1er septembre 2016, a tenu à réagir. Cette idée « n’a pas le moindre sens », déclare-t-il dans un entretien au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, ajoutant que racheter des rivaux de cette taille mobiliserait trop de ressources financières. Bref, « Nous sommes suffisamment grands ».
Bouygues dément catégoriquement
Bouygues dément catégoriquement avoir repris des discussions avec des opérateurs télécoms en vue d’une consolidation du marché français, comme le dit à tort un article paru sur le site BFMTV.com vendredi 16 septembre, indique le groupe dans un communiqué.
Mondelez renonce à acquérir Hershey
Mondelez renonce à acquérir Hershey. « Notre proposition d’acquérir Hershey reflétait notre conviction que réunir nos deux entreprises américaines emblématiques créerait un leader à l’échelle mondiale dans le secteur des snacks et de la confiserie, explique le groupe. Après des discussions supplémentaires, et en tenant compte de récents développements quant à l’actionnariat de Hershey, nous avons déterminé qu’il n’y avait pas de voie envisageable pour aboutir à un accord ».
Dans un premier temps, la proposition de Mondelez (un mélange de cash et de titres, pour une contrevaleur de 107 dollars par action) avait été repoussée à l’unanimité par le conseil d’administration de Hershey, qui précisait qu’elle ne constituait pas une base de discussion entre les deux groupes. Puis les pourparlers avaient repris et ont achoppé sans doute sur le prix, malgré une nouvelle offre de Mondelez à 115 dollars l’action. Selon une source citée par le Wall Street Journal, Hershey était prêt à entamer des discussions, mais sur une base de 125 dollars par action.
Orange : pas de « deal secret » avec Vivendi
Orange : pas de « deal secret » avec Vivendi. L’opérateur télécoms a démenti les informations de l’hebdomadaire Challenges qui évoquait un projet d’accord avec des prises de participations à la clé dans Canal + et Telecom Italia, au côté de Vivendi. « Si Orange discute évidemment avec l’ensemble des acteurs des contenus dans un secteur en constante évolution, le groupe dément formellement avoir établi le moindre « deal secret » avec Vivendi incluant Canal + et Telecom Italia ».
Mediaset : Vivendi fait le point
Mediaset : Vivendi fait le point sur le dossier, à l’occasion de la publication des résultats du 1er semestre 2016. « Les groupes Mediaset et Vivendi ont souhaité passer un accord de développement au début de 2016. La reprise par Vivendi de Mediaset Premium, filiale de Mediaset, reposait sur des hypothèses financières remises par Mediaset à Vivendi en mars 2016. Ces hypothèses avaient soulevé des interrogations chez Vivendi, signalées à Mediaset.
L’accord signé le 8 avril a fait l’objet ensuite de due diligence réalisées par le cabinet Deloitte comme prévu contractuellement. Il ressort de cet audit et des analyses de Vivendi que les chiffres fournis préalablement à la signature ne sont pas réalistes et reposent sur une base artificiellement augmentée. Cette situation a conduit les deux parties à essayer de renégocier les termes du contrat en juin. Alors qu’ils poursuivaient des échanges avec Vivendi, Mediaset et Fininvest ont brusquement procédé au lancement d’attaques médiatiques portant atteinte aux intérêts et à l’image de Vivendi.
Par ailleurs, bien que Vivendi ait terminé dans les temps le processus de pré-notification de l’opération auprès de la Commission européenne, celle-ci n’accepterait pas de se saisir formellement du dossier tant que les parties discutaient de leurs points de divergence et, en tout état de cause, l’accord de la Commission pourrait ne pas être obtenu avant le 30 septembre, date à laquelle le contrat serait caduc. Selon les documents examinés de manière informelle à ce stade sur l’assignation de Mediaset, la première audience de procédure ne se tiendrait pas avant le 27 février 2017. »
Mediaset : mise au point de Vivendi
Mediaset : mise au point de Vivendi. Vivendi précise que son président du directoire, par une lettre en date du 21 juin, a fait part aux dirigeants de Mediaset de différends significatifs dans l’analyse des résultats de sa filiale de télévision payante Mediaset Premium, entité pour laquelle les deux groupes sont en négociations (cf communiqué du 8 avril 2016). Par ailleurs, le groupe a fait, hier, une proposition à Mediaset pour trouver un nouvel accord en des termes différents et pour poursuivre les discussions. Vivendi confirme sa volonté de construire une alliance stratégique majeure avec Mediaset et Mediaset Premium.
Foncière de Paris : pas de surenchère
Foncière de Paris : pas de surenchère de la part de Gecina. Cette dernière rappelle que son offre sur Foncière de Paris a été déclarée conforme par l’AMF le 13 juillet 2016 et qu’elle a été jugée supérieure à l’offre concurrente et dans l’intérêt de la Foncière de Paris, de ses actionnaires et de ses salariés par les membres de son conseil de surveillance qui ne sont pas en situation de conflit d’intérêts. Gecina précise ainsi que son offre étant reconnue mieux disante, il n’y a pas lieu de réaliser une surenchère.
Monsanto oppose une fin de non-recevoir
Monsanto oppose une fin de non-recevoir à Bayer. Après avoir reçu la nouvelle proposition du géant allemand de la chimie et de la pharmacie qui offre désormais 125 dollars par action, le conseil d’administration de Monsanto a considéré à l’unanimité que cette proposition révisée est « financièrement inadéquate et insuffisante ». Monsanto reste néanmoins ouvert à des discussions « constructives ».
Ipsos tord le cou aux rumeurs
Ipsos tord le cou aux rumeurs. A la suite de certaines informations relatives à des conversations qu’Ipsos mènerait avec des fonds d’investissement représentant d’éventuels acquéreurs, LT Participations, holding animatrice d’Ipsos et société contrôlée par Monsieur Didier Truchot, indique qu’aucune conversation n’est à l’heure actuelle menée en ce sens par la société Ipsos SA.
Pour ce qui la concerne, « LT Participations examine périodiquement, en liaison avec ses actionnaires, et à des fins essentiellement patrimoniales, les marques d’intérêts qui lui sont soumises, spontanément ou à sa demande, sans pour autant être entrée à ce stade dans un processus organisé de cession », précise la société. « Dans ce cadre, aucune décision concernant l’évolution de sa structure actionnariale n’a été prise et, pour couper court à toute équivoque, LT Participations a décidé de mettre fin aux contacts en cours ».
En tout état de cause, la stratégie arrêtée et mise en œuvre depuis l’origine par Didier Truchot, le fondateur et président directeur général du groupe, demeure inchangée. Elle consiste à développer un acteur leader dans le secteur des études de marché et d’opinion publique, global, spécialisé et indépendant.
Hershey oppose une fin de non-recevoir
Hershey oppose une fin de non-recevoir à Mondelez International. Le groupe américain, spécialisé dans la fabrication de confiseries, a confirmé avoir reçu une marque d’intérêt de l’ex-Kraft Foods qui propose d’acquérir la société, via un mélange de cash et de titres, pour une contrevaleur de 107 dollars par action. Après avoir évalué cette marque d’intérêt, le conseil d’administration l’a rejeté à l’unanimité et a précisé qu’elle ne constituait pas une base de discussion entre les deux groupes.
Gameloft : le conseil d’administration démissionne
Gameloft : le conseil d’administration démissionne en bloc. Après l’OPA réussie de Vivendi sur l’éditeur de jeux vidéo, les membres du conseil d’administration de Gameloft ont décidé de démissionner avant l’assemblée générale prévue mercredi 29 juin. « Sur le plan managérial, les pratiques de Vivendi sont clairement aux antipodes de la vision qu’ont le conseil et le management de la gestion des équipes et des talents qui a fait le succès de Gameloft », indique un communiqué de presse. « Le conseil d’administration ne peut se résoudre à devenir le simple exécutant de décisions d’un actionnaire majoritaire dont il ne partage ni la vision stratégique ni les valeurs managériales et qui a d’ailleurs indiqué vouloir nommer de nouveaux administrateurs ». Néanmoins, « Le conseil a décidé de faciliter la transition en acceptant la nomination, à la demande du nouvel actionnaire majoritaire, d’Alexandre de Rochefort à la tête des 39 filiales de Gameloft avec effet au 29 juin 2016 ».
Zodiac Aerospace tord le cou aux rumeurs
Zodiac Aerospace tord le cou aux rumeurs. Les principaux actionnaires familiaux de l’équipementier aéronautique ont conclu un engagement collectif de conservation pris en application des articles 787 B et 885 I bis du Code général des impôts. Cet engagement court pour une durée de deux ans prorogeable tacitement par périodes de 12 mois. Les titres soumis à l’engagement de conservation représentent environ 23 % du capital et 34% du total brut des droits de vote attachés aux actions émises par Zodiac Aerospace. Les actionnaires mandataires sociaux ou détenant plus de 5% du capital ou des droits de vote et signataires de ces conventions sont : la famille Yannick Assouad, la famille Louis Desanges, la famille Didier Domange, la famille Vincent Gerondeau, la famille Robert Maréchal, la famille Maurice Pinault, la famille Marc Schelcher et la famille Olivier Zarrouati.
Par ailleurs, il est rappelé que certains actionnaires familiaux ont conclu le 18 juin 2012 une convention d’incessibilité afin de consolider leurs engagements de conservation pris dans le cadre de régimes fiscaux spécifiques. Cette convention, initialement conclue pour une durée d’un an, est toujours en vigueur et se proroge tacitement par périodes de 12 mois. Elle prévoit, par exception à l’engagement d’incessibilité, une faculté de respiration à hauteur de 10% du nombre de titres objets de ladite convention par chaque signataire, sous réserve que l’ensemble agrégé des titres soumis à ladite convention ne vienne pas à représenter moins de 20% du capital et des droits de vote de Zodiac Aerospace. Il est expressément précisé que ces engagements ne constituent pas une action de concert vis-à-vis de la société Zodiac Aerospace.
Foncière de Paris : Eurosic réagit aux propos de Gecina
Foncière de Paris : Eurosic réagit aux propos de Gecina. Concernant les offres, Eurosic réaffirme que son projet diffère sensiblement de celui de Gecina. D’un point de vue stratégique, « il s’agit du rapprochement de deux acteurs complémentaires et de taille comparable dans les bureaux, complété par des actifs de diversification dans les secteurs des Loisirs, de la Santé et de l’Hôtellerie. D’un point de vue financier, « c’est un projet fondé sur un rendement élevé de manière pérenne et la recherche de création de valeur ». Les offres « correspondent à des projets d’entreprise différents et ont chacune leurs mérites, qu’il appartient à chaque actionnaire d’apprécier ».
Concernant le déroulé des événements, l’étude du projet de rapprochement Eurosic – Foncière de Paris « a abouti aux accords dont les termes ont été validés à l’unanimité par le conseil d’administration d’Eurosic du 4 mars 2016 et annoncés publiquement le même jour. 6 actionnaires de Foncière de Paris se sont engagés au titre de ces accords, à savoir les ACM, Allianz, Le Conservateur, Covéa, Generali et LaTricogne ».
« Ces investisseurs sont tous différents les uns des autres, tant en termes de critères de décisions que d’horizons d’investissement, explique Eurosic. Ces différences ont d’ailleurs conduit à des décisions variées et propres à leurs situations respectives (engagements d’apports à l’offre dans sa branche titre ou sa branche cash, cession directe). Ces choix se sont inscrits dans le contexte d’une offre amicale et recommandée à l’unanimité par le Conseil de Surveillance de Foncière de Paris sur avis favorable d’un comité ad hoc ».
En l’état, compte tenu de la réitération par les ACM, Covéa et LaTricogne de leurs intentions d’apporter leurs titres à l’offre d’Eurosic et de sa détention actuelle, « Eurosic pourrait détenir au moins 73% du capital de Foncière de Paris à l’issue de son offre. Cette large adhésion témoigne de l’attractivité du projet proposé par Eurosic. Le rapprochement des deux sociétés permettra d’accélérer la dynamique de croissance qu’a connue Eurosic depuis 2011 tout en conservant l’agilité nécessaire pour saisir de futures opportunités de croissance ».
Monsanto rejette l’offre de Bayer
Monsanto rejette l’offre de Bayer, mais laisse la porte ouverte. Le conseil d’administration du groupe américain spécialisé dans les semences a « unanimement jugé l’offre de Bayer incomplète et financièrement inappropriée, mais reste ouvert à poursuivre des discussions constructives pour déterminer si une transaction dans l’intérêt des actionnaires de Monsanto est possible », a précisé Monsanto dans un communiqué. « Nous croyons aux avantages substantiels d’une stratégie intégrée […] et avons toujours respecté l’activité de Bayer », a ajouté Hugh Grant, son PDG. « Cependant, la proposition actuelle sous-évalue de façon importante l’entreprise et n’apporte pas les garanties nécessaires pour le financement de l’opération ni pour les risques règlementaires encourus ». Pour mémoire, l’offre de Bayer est libellée à 122 dollars par action, soit une valeur totale de 62 milliards. Cette offre fait ressortir une prime de 37% sur le cours de clôture de l’action du 9 mai 2016 (89,03 dollars). Elle valorise Monsanto à 15,8 fois son excédent brut d’exploitation à la date du 29 février.
Foncière de Paris : Eurosic maintient les termes de son offre
Foncière de Paris : Eurosic maintient les termes de son offre. Suite au dépôt d’un projet d’offre publique concurrente de Gecina, le conseil d’administration d’Eurosic s’est réuni lundi 23 mai. Il soutient à l’unanimité la poursuite du projet de rapprochement entre Eurosic et Foncière de Paris sans modification des termes de son offre publique déclarée conforme le 26 avril par l’AMF et ouverte le 19 mai. « Cette opération de rapprochement entre égaux, annoncée le 4 mars 2016 et initiée avec l’acquisition définitive d’une participation de 26,64% dans Foncière de Paris, repose sur un projet industriel associant une logique de création de valeur et un rendement élevé récurrent », explique Eurosic.
Eurosic confirme à l’ensemble des actionnaires de Foncière de Paris le choix proposé entre : une offre en numéraire à 136 € par action ; une offre d’échange : 24 actions Eurosic contre 7 actions Foncière de Paris ; une offre d’échange en obligations subordonnées remboursables en actions : 24 OSRA Eurosic contre 7 actions Foncière de Paris. Aucune de ces options n’est plafonnée.
Bourbon : pas de sortie de cote en vue
Bourbon : pas de sortie de cote en vue. Réagissant à une information de l’agence Bloomberg, Jacques de Chateauvieux, président de Bourbon et de la société de portefeuille Jaccar Holdings, qui détient de concert avec d’autres actionnaires la majorité du capital, « dément formellement conduire quelque discussion que ce soit visant au retrait de la cote de Bourbon ». Il ajoute qu’il s’exprimera sur la stratégie du groupe de services parapétroliers offshore le 29 mars prochain et « ne fera aucune déclaration ni commentaire d’ici là ». A 13,67 euros (-3,7%), l’action Bourbon perd l’essentiel des gains engrangés la veille (+4,1%).
ICE envisage de déposerune offre sur le LSE
ICE envisage de déposer une offre sur le LSE. L’américain Intercontinental Exchange, propriétaire notamment du New York Stock Exchange, sort du bois, en précisant dans un communiqué qu’il envisage de faire une offre concurrente à celle de Francfort sur le London Stock Exchange. « Aucune approche n’a été présentée et aucune décision n’a encore été prise quant à l’opportunité de poursuivre une telle offre », tient à préciser ICE. « Il ne peut y avoir aucune certitude qu’une offre sera déposée ».
Il y a une semaine, les conseils d’administration de Deutsche Börse et du LSE ont confirmé des discussions avancées sur une éventuelle fusion entre égaux des deux entreprises de marché. Selon les termes de l’éventuelle fusion, les actionnaires de Deutsche Börse recevraient une action nouvelle du holding de contrôle en échange de chaque action Deutsche Börse et ceux de LSE recevraient 0,4421 nouvelle action en échange de chaque part du LSE. Sur cette base, les parties prévoient que les actionnaires de Deutsche Börse détiendraient 54,4% du nouvel ensemble.
Gameloft rejette sans surprise l’OPA hostile de Vivendi
Gameloft rejette sans surprise l’OPA hostile de Vivendi. Le conseil d’administration de l’éditeur de jeux vidéo s’est réuni vendredi 26 février 2016 et a pris connaissance du projet d’offre publique d’achat de Vivendi déposé auprès de l’AMF le 18 février 2016. A l’unanimité, il a constaté que le projet d’offre de Vivendi est contraire à l’intérêt de Gameloft, de ses actionnaires, de ses salariés et de ses clients. Ce constat se fonde sur quatre raisons principales :
- L’absence de rationnel industriel de ce projet de rapprochement. Depuis la vente il y a plus d’un an de son activité jeux, Vivendi, dont le chiffre d’affaires est en très grande majorité généré par la télévision payante avec Canal+ et par la musique avec Universal Music, n’a plus aucune activité susceptible d’apporter des synergies à Gameloft. En entreprise indépendante, Gameloft dispose de tous les atouts mis en place depuis sa création pour continuer la mise en œuvre de son plan industriel qui vise à tirer profit de la croissance de l’industrie des jeux sur mobile et en particulier de la très forte croissance du marché de la publicité programmatique sur mobile.
- L’insuffisance des termes financiers de l’offre, au regard de la valeur intrinsèque et des perspectives de Gameloft, déjà partiellement reflétées par le cours de l’action Gameloft.
- La déstabilisation des équipes de Gameloft résultant de cette offre hostile et en particulier de ses créatifs et leur management très attachés au caractère indépendant de la société.
- Les modalités de la montée au capital de Gameloft par Vivendi depuis le 22 septembre 2015, qui ont trompé et lésé les actionnaires minoritaires ayant cédé leurs titres à Vivendi.
Le Conseil d’administration se réunira ultérieurement pour faire part de son avis motivé sur les termes de ce projet d’offre publique conformément à la réglementation applicable.
Les Bourses de Francfort et de Londres
Les Bourses de Francfort et de Londres envisagent une « fusion entre égaux ». Suite à différentes spéculations, les conseils d’administration de Deutsche Börse et du London Stock Exchange confirment qu’ils sont en discussions avancées sur une éventuelle fusion entre égaux des deux entreprises. L’opération serait structurée comme une fusion par échange d’actions sous un nouvel holding.
Selon les termes de l’éventuelle fusion, les actionnaires de Deutsche Börse recevraient une action nouvelle en échange de chaque action Deutsche Börse et ceux de LSE recevraient 0,4421 nouvelle action en échange de chaque part du LSE. Sur la base de ce rapport d’échange, les parties prévoient que les actionnaires de Deutsche Börse détiendraient 54,4% du nouvel ensemble et les actionnaires de LSE 45,6%.
« Il ne peut y avoir aucune certitude qu’une transaction aura lieu », expliquent les intéressés. L’éventuelle transaction serait soumise à l’approbation des actionnaires de Deutsche Börse et de LSE, ainsi qu’aux autres conditions habituelles. Depuis leur tentative de fusion avortée en mai 2000, ni le LSE, ni Deutsche Börse n’ont pu conclure de transaction leur permettant de devenir la place dominante en Europe.
Gameloft réagit à l’OPA de Vivendi
Gameloft réagit à l’OPA de Vivendi. Les dirigeants de Gameloft ont appris par la suspension de la cotation de son titre que Vivendi déposait une offre hostile sur 100% du capital de la société. Une réunion du conseil d’administration a été convoquée la semaine prochaine. La société fera part de sa réaction après la tenue de son conseil. D’ici là, aucun commentaire ne sera fait sur cette offre non-sollicitée, explique-t-on dans un communiqué. En attendant, l’action Gameloft a bondi, vendredi 19 février, de 16,79%, à 6,4 euros, soit 6,7% au-dessus du prix offert par Vivendi (6 euros). Le marché s’attend donc clairement à une surenchère.
Bouygues Telecom : la maison mère dément une cession
Bouygues Telecom : la maison mère dément une cession. Suite à des rumeurs de marché faisant état de discussions préliminaires avec Orange en vue de la vente de ses actifs dans les télécommunications et les médias, Bouygues indique qu’« il n’a aucun projet de sortie des secteurs des télécoms et de la télévision et réaffirme son ancrage durable dans ces deux industries ».
SABMiller rejette la nouvelle proposition
SABMiller rejette la nouvelle proposition d’Anheuser-Busch InBev. Le conseil d’administration du brasseur, à l’exclusion des administrateurs désignés par Altria Group, a rejeté à l’unanimité la nouvelle offre du groupe belgo-brésilien (soit 42,15 livres par action, valorisant le groupe 68 milliards de livres), car, selon lui, elle « sous-estime encore très sensiblement SABMiller et ses perspectives de développement ».
Perrigo rejette sans nuances l’OPA de Mylan
Perrigo rejette sans nuances l’OPA de Mylan. Le conseil d’administration du fabricant de médicaments génériques a examiné l’offre non sollicitée de Mylan et recommande aux actionnaires de ne pas apporter leurs titres. Selon le conseil, l’OPA « sous-évalue substantiellement la société » et « exposerait les actionnaires de Perrigo à des risques financiers importants ». Pour mémoire, après avoir essuyé une fin de non-recevoir auprès des dirigeants, le fabricant américain de génériques a décidé de s’adresser directement aux actionnaires en lançant une offre inamicale à 27 milliards de dollars. Il est proposé aux actionnaires de recevoir 75 dollars en numéraire et 2,3 actions Mylan pour chaque action Perrigo apportée, soit 186 dollars par action sur la base du cours de clôture de Mylan, le 4 septembre (48,27 dollars).
Mr Bricolage : l’ANPF rejette l’offre de Bricorama
Mr Bricolage : l’ANPF rejette l’offre de Bricorama. Suite au communiqué de Bricorama de ce jour, Mr Bricolage précise qu’il n’y a jamais eu de négociations avec sa nouvelle direction et confirme qu’il n’y a pas aujourd’hui de discussion en cours. Par ailleurs, le conseil d’administration de l’ANPF (principal actionnaire de Mr Bricolage), informé de l’offre indicative de Bricorama, a souhaité l’inscrire dans une réflexion plus large à mener sur sa nouvelle stratégie et de ne pas y donner suite.
Cession d’entreprise : le défaut d’information
Cession d’entreprise : le défaut d’information des salariés ne peut plus faire l’objet d’une action en nullité. Le Conseil constitutionnel a été saisi le 22 mai 2015 par le Conseil d’État d’une question prioritaire de constitutionnalité posée par la SARL Holding Désile, relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit des articles 20 et 98 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. Les dispositions de l’article 20 de la loi du 31 juillet 2014 ont créé au sein du titre III du livre II du code de commerce un chapitre X relatif à l’information des salariés en cas de cession de leur société, composé des articles L. 23-10-1 et suivants.
La société requérante faisait valoir, d’une part, que ces dispositions, en imposant d’informer chaque salarié préalablement à la cession d’une participation majoritaire dans une société de moins de deux cent cinquante salariés, portent une atteinte excessive à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété du cédant. Elle soutenait, d’autre part, que les mêmes dispositions, en sanctionnant la méconnaissance de cette obligation d’information par la nullité de la cession, méconnaissent les principes de proportionnalité et de personnalité des peines et portent une atteinte excessive à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété.
La SARL Holding Désile reprochait également à l’article 98 de la même loi, qui prévoit l’application de l’article 20 « aux cessions conclues trois mois au moins après la date de publication » de la loi, de porter atteinte au droit au maintien des contrats et conventions légalement conclu.
Le Conseil constitutionnel a d’abord jugé qu’en imposant au cédant d’une participation majoritaire dans une société de moins de deux cent cinquante salariés d’informer chaque salarié de sa volonté de céder pour permettre aux salariés de présenter une offre d’achat, le législateur a entendu encourager, de façon générale et par tout moyen, la reprise des entreprises et leur poursuite d’activité. Le législateur a ainsi poursuivi un objectif d’intérêt général. Le Conseil constitutionnel a écarté le grief tiré sur ce point de l’atteinte à la liberté d’entreprendre en estimant que, compte tenu de l’encadrement établi par le législateur, l’obligation d’informer mise à la charge du cédant n’est pas manifestement disproportionnée au regard de l’objectif poursuivi par le législateur.
Le Conseil constitutionnel a ensuite relevé que le législateur avait prévu que peut être annulée une cession intervenue en méconnaissance de l’obligation d’information, que cette action en nullité peut être exercée par un seul salarié, même s’il a été informé du projet de cession, et qu’à défaut de publication de la cession cette action en nullité ne commence à courir qu’à compter de la date à laquelle tous les salariés ont été informés de cette cession. Le Conseil constitutionnel a également relevé que la loi ne détermine pas les critères en vertu desquels le juge peut prononcer cette annulation et que l’obligation d’information a uniquement pour objet de garantir aux salariés le droit de présenter une offre de reprise sans que celle-ci s’impose au cédant. La décision en déduit qu’au regard de l’objet de l’obligation dont la méconnaissance est sanctionnée et des conséquences d’une nullité de la cession pour le cédant et le cessionnaire, l’action en nullité prévue par les dispositions contestées porte une atteinte manifestement disproportionnée à la liberté d’entreprendre.
Le Conseil constitutionnel a déclaré, pour ce motif, les quatrième et cinquième alinéas de l’article L. 23-10-1 et les troisième et quatrième alinéas de l’article L. 23-10-7 du code de commerce contraires à la Constitution.
Le Conseil constitutionnel a écarté enfin le grief tiré de l’atteinte portée aux contrats légalement conclus et jugé en conséquence conformes à la Constitution les autres dispositions issues des articles 20 et 98 de la loi du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire sur lesquelles portaient la QPC.
Norbert Dentressangle : XPO Logistics a assigné Elliott Capital Advisors
Norbert Dentressangle : XPO Logistics a assigné Elliott Capital Advisors. Le président du Tribunal de Commerce de Paris, sur requête de XPO, a interdit à Elliott Capital Advisors L.P. et ses fonds affiliés de transférer leur participation récemment acquise dans Norbert Dentressangle à quiconque à l’exception de XPO. Cette injonction a été délivrée sur la base d’éléments démontrant qu’Elliott a acquis sa participation dans ND grâce à des moyens déloyaux et en violation des obligations de transparence et de la réglementation des offres publiques.
« L’injonction restera en vigueur jusqu’à l’issue de l’action en référé qui va être engagée par XPO, dans laquelle une audience est prévue le 23 juillet 2015 », explique XPO. Dans le cadre de cette procédure, XPO demandera le maintien de cette injonction jusqu’à l’issue de la procédure au fond. L’offre publique en cours initiée par XPO sur les actions ND, déposée le 11 juin 2015 et déclarée conforme par l’AMF, fait suite à l’acquisition par XPO d’un bloc de 68% dans ND auprès de la famille Dentressangle au prix de 217,50 € (post dividende). L’offre représente une plus-value de 38% sur le cours de l’action précédant l’annonce de la transaction.
« Conformément aux exigences de l’AMF, un expert indépendant a examiné le prix de l’offre et a conclu sans ambiguïté que le prix de 217,50 € est équitable, notamment parce qu’il correspond au prix par action accepté par la famille Dentressangle pour son bloc de contrôle », ajoute XPO. Par voie de conséquence, XPO n’a pas l’intention d’augmenter son offre pour toute action ND non encore détenue. L’offre publique d’achat initiée par XPO reste ouverte jusqu’au 17 Juillet 2015.
K+S rejette la proposition d’achat
K+S rejette la proposition d’achat de Potash Corp. Après un examen approfondi, le conseil d’administration de K+S a décidé de rejeter la proposition non sollicitée du fabricant canadien d’engrais Potash Corp of Saskatchewan. La transaction proposée au prix de 41 euros par action « ne reflète pas la valeur fondamentale de K+S et n’est pas dans l’intérêt de la société », explique en substance l’exploitant de mines de potasse et de sel à destination des secteurs agricoles et alimentaires.
Bouygues Telecom : Altice prend acte
Bouygues Telecom : Altice prend acte de la décision du conseil d’administration de Groupe Bouygues « en regrettant que celui-ci, ni par ses conseils ni par ses équipes de direction, n’ait cherché à obtenir la moindre précision ou explication sur son offre avant la présentation à son conseil d’administration », indique un communiqué. Sans oublier de faire valoir au passage ses arguments.
1) « l’offre valorise Bouygues Telecom à 10 milliards d’euros au minimum, soit environ 15 fois l’Ebitda estimé pour 2015 selon la guidance de Bouygues ».
2) « le financement de l’opération est intégralement assuré et sécurisé, sans condition, aux termes des lettres d’engagement jointes à la remise de l’offre de BNP, JP Morgan et Morgan Stanley ».
3) « Afin d’assurer la bonne fin de ce projet et encadrer le risque réglementaire de non-réalisation, Numericable-SFR est entré en négociations exclusives avec Iliad/Free pour convenir de transferts de différentes catégories d’actifs ».
4) « Altice s’est engagé, auprès du Groupe Bouygues et auprès du Gouvernement à maintenir l’emploi des salariés de Bouygues Telecom dans des conditions similaires à celles qui avaient été souscrites pour l’acquisition de SFR ».
5) « Altice s’est engagé auprès du Gouvernement à continuer d’augmenter ses investissements » et « à participer pleinement à l’appel d’offres sur les fréquences 700 Mhz ».
Le groupe Bouygues repousse l’offre de rachat d’Altice
Le groupe Bouygues repousse l’offre de rachat d’Altice. Réuni le mardi 23 juin 2015, le conseil d’administration de Bouygues a décidé à l’unanimité, après un examen approfondi, de ne pas donner suite à l’offre non sollicitée du groupe Altice visant à acquérir Bouygues Telecom.
• Le conseil d’administration a pris cette décision pour les raisons suivantes :Le conseil est convaincu que le marché des télécoms est à l’aube d’une nouvelle ère de croissance portée par le développement exponentiel des usages numériques. Il considère que Bouygues Telecom est particulièrement bien placé pour bénéficier de cette croissance sachant qu’il dispose d’un avantage concurrentiel fort et durable grâce à son portefeuille de fréquences et à son réseau 4G reconnu comme l’un des meilleurs du marché. L’opérateur, devenu l’animateur du marché du Fixe, bénéficie également de sa percée dans l’Internet Haut Débit et du lancement réussi de sa Bbox Miami sous Android. Enfin, l’accélération de la transformation de l’entreprise conduit à une structure de coûts de plus en plus compétitive. Le conseil considère que Bouygues Telecom a les moyens de retrouver à l’horizon 2017 une marge d’Ebitdaa de 25% minimum (niveau de 2011), celle-ci devant poursuivre sa progression à plus long terme.
• Par ailleurs, le conseil estime que l’offre présente un risque d’exécution important qu’il ne revient pas à Bouygues d’assumer, en particulier en matière de droit de la concurrence, que ce soit dans le marché du Mobile ou du Fixe. Aucune réponse pleinement satisfaisante n’est apportée par Altice sur ce sujet essentiel qui serait étudié en détail par l’Autorité de la concurrence. En outre, elle ne prend pas en compte le lancement imminent de la procédure d’attribution des fréquences 700 MHz et ses conséquences sur l’opération.
• Enfin, le conseil a apporté une grande attention aux conséquences d’une consolidation du marché sur l’emploi ainsi qu’aux risques sociaux nécessairement liés à une telle opération. Le groupe Bouygues s’attache depuis toujours à écrire une histoire industrielle créatrice de valeur sur le long terme avec ses salariés et ses prestataires, dans l’intérêt de ses clients, tout en veillant à ses engagements en matière d’investissements pour le développement des infrastructures françaises.
Orange : mise au point de l’Autorité de la concurrence
Orange : mise au point de l’Autorité de la concurrence. A la suite des articles parus dans la presse faisant état d’une « amende record » susceptible d’être infligée à la société Orange, la rapporteure générale de l’Autorité de la concurrence confirme qu’une affaire est actuellement en cours d’instruction concernant cette entreprise, ainsi que cette dernière l’a mentionné dans ses publications financières réglementaires 2014. Elle rappelle cependant que l’envoi d’une notification de griefs ne préjuge en rien de la suite de la procédure : les services d’instruction, placés sous son autorité, examineront en effet les observations en réponse fournies par Orange dans le cadre du débat contradictoire, avant de transmettre le dossier au collège de l’Autorité qui appréciera seul et en toute indépendance si les pratiques constituent une infraction aux règles de concurrence et se prononcera sur la sanction éventuelle.
Syngenta repousse l’offre non sollicitée de Monsanto
Syngenta repousse l’offre non sollicitée de Monsanto. Suite aux informations de presse, le conseil d’administration de Syngenta confirme qu’il a reçu une proposition de Monsanto pour acquérir la compagnie à un prix de 449 francs suisses par action (environ 433 euros), avec une composante de 45% en espèces. Le conseil, en collaboration avec ses conseillers juridiques et financiers, a procédé à un examen approfondi de tous les aspects de l’offre et a décidé à l’unanimité de rejeter la proposition de Monsanto, qui, à ses yeux, « sous-évalue fondamentalement les perspectives de Syngenta ». En cours de séance, l’action gagne 18,8%, à 380,50 euros.
Mise en garde de l’AMF
Mise en garde de l’AMF. L’Autorité de régulation attire l’attention du public sur les agissements du site www.optionbinaireamf.com qui utilise abusivement son nom et son logo afin de promouvoir le trading d’options binaires sur des plateformes régulées par l’autorité compétente de Chypre. Ce site se présente comme un guide et un comparateur de brokers d’options binaires. L’association du nom et du logo de l’AMF à ce site peut faire croire aux internautes que l’AMF en cautionne le contenu. Or l’AMF ne procède à aucun classement de prestataires d’options binaires. En outre, compte tenu des risques liés à ce type d’investissement, elle appelle régulièrement les investisseurs particuliers à éviter le trading sur le Forex et les options binaires.
O2i : Prologue ne peut pas lancer son OPE (rectificatif)
O2i : Prologue ne peut pas lancer son OPE (rectificatif). L’Autorité des marchés financiers a examiné le projet d’offre publique et l’a déclaré non conforme. A l’appui de cette décision, le fait notamment que l’expert indépendant et le commissaire aux apports n’ont pas conclu en ce que la parité d’échange était équitable à raison d’incertitudes pour le premier sur le projet stratégique d’ensemble et pour le second sur les synergies éventuelles. Le conseil d’administration de la société O2I a aussi rendu un avis négatif sur ce point. Dès lors, « l’information dans le cadre du projet d’offre publique d’échange n’est ni complète ni cohérente au sens de l’article L. 621-8-1 du code monétaire et financier », ajoute l’AMF.
Vivendi n’a pas l’intention de racheter Lagardère
Vivendi n’a pas l’intention de racheter Lagardère. Le trésor de guerre amassé par le groupe donne des idées au marché, la dernière en date étant celle d’une offre sur Lagardère. Néanmoins, le groupe tient à tordre le coup aux rumeurs. « Il n’y a pas eu d’offre de Vivendi pour Lagardère et il n’y en aura pas », a déclaré samedi à l’agence Reuters Simon Gillham, un porte-parole du groupe. Ajoutant : « Lagardère est un groupe ami de Vivendi ». Jeudi, le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, avait déclaré au Financial Times que le groupe « pensait à des opérations structurantes », mais n’était pas intéressé par le rachat des groupes de télévision britanniques Sky et ITV.
Vivendi : le directoire dénonce les tentatives de démantèlement
Vivendi : le directoire dénonce les tentatives de démantèlement. La presse fait état ce matin de la demande d’un fonds activiste américain, P. Schoenfeld Asset Management (PSAM), qui détient un peu moins de 1 % du capital, de revoir à la hausse la politique de rémunération des actionnaires. En fait, le Directoire de Vivendi a reçu le 22 décembre dernier un courrier de PSAM, demandant la vente d’Universal Music Group (UMG).
Arnaud de Puyfontaine, président du directoire, a rappelé à plusieurs reprises, et notamment lors d’une conférence à Londres le 17 mars, la position du conseil de surveillance pour qui UMG n’est pas à vendre et constitue, avec Groupe Canal+, les piliers stratégiques de la construction d’un grand groupe de médias et de contenus. Aujourd’hui, PSAM semble formuler de nouvelles demandes. Elles seront, comme les précédentes, examinées par le directoire, indique un communiqué.
Cependant, le directoire tient à rappeler que la plupart des actionnaires rencontrés récemment par le management privilégie une stratégie de moyen terme permettant au groupe de créer de la valeur à travers une politique de développement interne et externe ambitieuse. Le retour prévu aux actionnaires, d’un montant de 5,7 Mds€, leur apparaît bien calibré en équilibrant la distribution d’un dividende de 1 € pendant trois ans et un rachat d’actions potentiel de 2,7 Mds€ à un cours maximum de 20 €.
EDF/Areva
EDF/Areva : Emmanuel Macron rejette l’idée d’une fusion. « L’enjeu n’est en aucun cas de fusionner Areva et EDF. Ce qui a été demandé à ces entreprises, c’est de travailler à toutes les voies et moyens pour un rapprochement sur le plan commercial, sur le plan opérationnel et industriel », a précisé le ministre de l’Economie, lors d’un entretien à l’AFP.
Orange/Telecom Italia
Orange/Telecom Italia : simples échanges de vues ? Dans le Journal du dimanche, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, fait état de discussions avec les dirigeants de son homologue italien sur un éventuel rapprochement. « Il n’y a pas de négociations, simplement des échanges de vues avec les dirigeants », déclare-t-il. « Mais cela pourrait être une belle opportunité de consolidation européenne ». Contacté par l’agence Reuters, un porte-parole de Telecom Italia a démenti fermement toute discussion avec Orange sur un possible rapprochement. A suivre.
Mise en garde de l’AMF
Mise en garde de l’AMF. Des épargnants ont signalé à l’Autorité de régulation avoir été contactés par des individus se revendiquant d’instances officielles telles que l’AMF, la Commission européenne et FIN-NET dans le but prétendu de les aider à récupérer les sommes investies ou les pertes subies sur des sites internet proposant la réalisation de transactions sur le Forex ou sur options binaires. Pour parvenir à leurs fins, ces individus utilisent des adresses mails émanant faussement de l’AMF et du réseau FIN-NET, lequel est en charge de favoriser la résolution des litiges financiers, par des échanges entre médiateurs. Ces individus font également état d’un prétendu courrier émanant l’AMF et portant la signature du délégué du médiateur.
L’AMF demande aux personnes qui seraient contactées par ces individus de ne surtout pas donner suite à leurs sollicitations. L’AMF va dans les meilleurs délais porter plainte en se constituant partie civile. Elle indique également que sa procédure de médiation est entièrement gratuite et qu’il ne peut en aucun cas être demandé une quelconque contribution financière de la part des particuliers. Rappelons que son site est accessible à l’adresse suivante http://www.amf-france.org et invite les épargnants, en cas de question, à contacter l’équipe d’AMF Epargne info service au 01 53 45 62 00 du lundi au vendredi de 9h à 17h.
Aer Lingus
Aer Lingus repousse les avances d’IAG. Ce jeudi, la maison mère de British Airways, d’Iberia et de Vueling a confirmé avoir soumis une offre auprès de la compagnie aérienne irlandaise, mais celle-ci a été rejetée. « Le conseil a examiné la proposition et estime qu’elle sous-évalue fondamentalement Aer Lingus et ses perspectives », a indiqué le transporteur. Ajoutant : « Il ne peut y avoir aucune certitude que toute autre proposition ou offre seront formulées prochainement ». Aer Lingus a terminé la séance sur un gain de 8,8%, à 1,98 euro, soit une hausse de 54% depuis le 1er janvier.
CGG : Technip jette l’éponge
CGG : Technip jette l’éponge. Dans un communiqué paru dimanche, Technip explique avoir approché le conseil d’administration de CGG dans la perspective de réaliser une offre publique et a cherché à établir un dialogue constructif afin d’analyser ce projet. Suite à cette approche, Technip « a présenté un certain nombre d’options alternatives à une offre publique, en veillant comme à son habitude à prendre en considération les enjeux sociaux, stratégiques et financiers », indique le groupe. « Cependant, les discussions sur ces options n’ont pu aboutir à un quelconque accord. Dans ces circonstances, Technip informe le marché qu’il n’a pas l’intention de déposer une offre publique d’achat sur CGG ».
Egide/Ekinops
Egide/Ekinops : la fièvre retombe. Vendredi, à midi, l’action Egide perdait 8,9%, à 4,50 euros (mais garde une avance de 95% sur les cinq dernières séances), alors que le titre Ekinops glissait de 5%, à 3,78 euros (tout en conservant un gain de 36% en cinq jours de Bourse). Le 8 décembre, James (Jim) F. Collins, directeur général d’Egide, se félicitait de l’intérêt que les investisseurs avaient manifesté pour le titre, avant d’ajouter : « nous démentons catégoriquement les rumeurs de rapprochement avec la société Ekinops ».
CGG
CGG : Rumeurs d’OPA de Technip. Dans un communiqué,CGG confirme avoir été approché de manière non sollicitée par Technip en vue d’un rapprochement potentiel. CGG a considéré que les conditions n’étaient pas réunies pour y donner suite. A quelques minutes de la clôture, l’action s’envole de 21,1%, à 7,89 euros.
Jazztel
Jazztel : Orange ne relèvera pas son offre. Dans un entretien accordé au quotidien El País, Stéphane Richard, président de l’opérateur français, l’affirme sans détours : « Je veux être très clair : il n’y aura pas d’augmentation du prix de l’offre ». Le prix a été fixé à 13 euros par action, soit une prime de 34% sur la moyenne des 30 dernières séances, valorisant Jazztel 3,4 milliards d’euros. Il y a deux semaines, la société de gestion britannique Alken, qui détient plus de 5% du capital de l’opérateur espagnol, estimait que l’action valait 20 euros, en faisant valoir les synergies. Mais le marché ne l’a pas suivi dans cette voie, l’action ayant clôturé vendredi, à 12,75 euros.
O2i
O2i réagit au projet d’OPE de Prologue. La société O2i a pris acte de la marque d’intérêt non sollicitée pour un rapprochement formulée par la société Prologue dans son communiqué du 2 octobre 2014, publié en fin de journée. En l’absence d’éléments d’explication sur les fondements économiques et sur les conditions d’une éventuelle offre de la part de Prologue sur les titres d’O2i dont la pertinence industrielle et l’intérêt pour les actionnaires de la société O2i restent à démontrer, la direction du groupe n’entend pas commenter cette information qui demeure en l’état actuel une simple marque d’intérêt.
« Cette marque d’intérêt confirme la solidité de notre stratégie et le potentiel de nos projets de développement », a déclaré Benjamin Arragon, directeur juridique et financier du Groupe O2i, « mais il est loin d’être évident qu’un rapprochement avec Prologue soit le meilleur moyen de la mettre en œuvre dans l’intérêt de l’entreprise et de ses actionnaires qui sont nos objectifs prioritaires ». La cotation d’O2i, suspendue mercredi soir à la demande de la société suite aux rumeurs d’une annonce de Prologue, reprendra lundi 6 octobre 2014.
eBay
eBay très entouré sur des rumeurs d’intérêt de Google. A l’ouverture du Nasdaq, la valeur, célèbre pour son site de vente aux enchères, gagne près de 3%, à 52,12 dollars. A l’origine de ce brusque accès de fièvre, des bruits de marché rapportés par des traders selon lesquels le géant de Mountain View pourrait prendre une participation importante, allant jusqu’à 40% du capital. Un porte-parole d’eBay a tordu le cou à la rumeur en déclarant qu’il n’y avait aucune discussion à ce sujet.
T-Mobile
T-Mobile : Iliad/Free va devoir revoir sa copie. « Nous avons toujours dit que Deutsche Telekom était ouvert aux transactions avec une plus-value. […] Actuellement, il n’y a pas pour nous de telle offre », a expliqué Tim Höttges, président de Deutsche Telekom, lors d’une conférence téléphonique consacrée aux résultats de son groupe. Pour mémoire, Iliad a offert 15 milliards de dollars en numéraire pour 56,6% de T-Mobile US, à 33 $ par action. Iliad évalue les 43,4% restant de T-Mobile US à 40,5 $ par action sur la base de 10 milliards de dollars de synergies au bénéfice des actionnaires de T-Mobile US. La facture risque donc de s’alourdir.
Bouygues
Bouygues répond à Xavier Niel (Iliad/Free). Suite aux récentes déclarations parues dans la presse, Bouygues rappelle que Bouygues Telecom poursuit la mise en place de son plan de transformation annoncé le 11 juin 2014 visant à lui garantir un avenir autonome. De plus, le groupe n’a reçu à ce jour aucune offre de rachat pour sa filiale Bouygues Telecom. Interrogé par le Wall Street Journal, Xavier Niel avait déclaré : « en France, nous pourrons toujours acheter des petits morceaux de Bouygues Télécom si Orange décide de renégocier. Tout dépendra du prix. »
Club Méditerranée
Club Méditerranée : la CDC dément vouloir s’engager dans la bataille. A la suite des articles parus dans la presse, la Caisse des dépôts tient à préciser que « si elle suit attentivement, en tant qu’actionnaire du Club Med, les évolutions capitalistiques dont la société pourrait faire l’objet à la suite des deux OPA déposées sur son capital, aucun projet de participation à une offre n’est actuellement à l’étude ».
Alstom
L’Etat et Bouygues agissent de concert vis-à-vis d’Alstom. C’est la décision de l’Autorité des marchés financiers au vu des clauses relatives au protocole d’accord conclu le 22 juin 2014 entre la République Française, représentée par l’Agence des Participations de l’Etat, et Bouygues. Dès lors, chacune des parties s’engage à ne rien faire qui aurait pour effet de les faire franchir de concert le seuil de 30% du capital ou des droits de vote d’Alstom. « La partie qui aurait manqué à cette obligation sera seule responsable des conséquences de ce manquement et notamment de toute offre publique obligatoire qui pourrait être exigée en conséquence », précise l’AMF.
Orange
Orange renonce à l’acquisition de Bouygues Telecom. L’opérateur « a exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms, précise un communiqué, et juge que les conditions que le groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd’hui pour y donner suite ».
Audika
Amplifon lorgne sur Audika. Le spécialiste italien des prothèses auditives s’est dit intéressé vendredi par un éventuel rachat de son concurrent français. « Si les actionnaires d’Audika étaient disposés à vendre, nous serions intéressés, ce qui nous permettrait d’avoir plus de 20% de part de marché en France », a confié l’administrateur délégué d’Amplifon, Franco Moscetti, lors d’une interview à Reuters. « Je comprends bien l’intérêt que peut susciter notre société mais nous ne sommes pas vendeurs », a répondu à l’agence de presse le président d’Audika, Alain Tonnard. Sur un an, l’action gagne 75%, portant sa capitalisation à 128 millions d’euros.
CGG
CGG n’a pas connaissance d’un projet éventuel de rachat. Suite aux importants volumes échangés, le spécialiste des services géophysiques a tenu à indiquer dans un communiqué qu’il n’a pas connaissance d’un éventuel projet de rachat de la société par un tiers. Vendredi, l’action avait bondi de 10,7%, à 10,88 euros, suite à la rumeur d’une offre du géant américain des services pétroliers, Baker Hughes.