Club Méditerranée

Club Méditerranée : l’AMF fixe un ultimatum. Après avoir pris connaissance des communiqués des structures d’Andrea Bonomi (Investindustrial Development, Strategic Holdings), laissant entendre qu’elles pourraient déposer une OPA sur le ClubMed, l’Autorité de régulation a fixé au 30 juin 2014, à 18 heures, la date limite pour déposer un projet d’offre publique. A défaut du respect de cette échéance, Investindustrial Development, seule ou de concert, ne pourra procéder au dépôt d’un projet d’offre avant l’expiration d’un délai de 6 mois. Par ailleurs, l’AMF a décidé de proroger l’OPA de Gallion Invest visant les titres Club Méditerranée.

EDF

EDF : Bercy dément vouloir vendre 15% du capital. Un tel projet de cession n’est pas envisagé, affirme-t-on au ministère de l’Economie, en réponse à des bruits de marché. L’Agence des participations de l’Etat a, pour sa part, qualifié ces informations de « rumeur infondée ». Au cours actuel d’EDF, ce bloc de 15% vaut 7,6 milliards d’euros. Un montant qui permettrait, selon des opérateurs, de refinancer Alstom, aujourd’hui dans le viseur de l’américain General Electric et de l’allemand Siemens.

Allergan

Allergan oppose une fin de non-recevoir à Valeant Pharmaceuticals. Après un examen approfondi, mené en consultation avec ses conseillers, le conseil d’administration d’Allergan a conclu que la proposition du laboratoire canadien (48,30 dollars en numéraire et 0,83 action Valeant pour chaque action Allergan) « sous-évalue considérablement Allergan, crée des risques et incertitudes significatifs pour les actionnaires et n’est pas dans le meilleur intérêt de la société ». Et pour enfoncer le clou, Allergan prévoit en 2015 d’augmenter le bénéfice par action de 20 à 25 % et de continuer à générer une croissance à deux chiffres de ses ventes.

Nexans

Nexans dément tout contact avec Prysmian.  La presse italienne (La Repubblica, NDLR) se fait l’écho de propos attribués au président de la société Prysmian sur un possible rapprochement avec le groupe Nexans, indique le fabricant de câbles dans un communiqué. Nexans déclare n’avoir engagé aucun contact avec Prysmian et n’a aucun commentaire à formuler à ce titre. A 13 heures, le titre gagne 2%, à 42 euros.

American Realty

American Realty Capital Properties ne discute pas avec NorthStar. Dans un communiqué laconique, la société foncière, qui n’a pas pour habitude de commenter les rumeurs, tient néanmoins à démentir les spéculations sur une éventuelle fusion avec NorthStar Realty Finance. « ARCP est en discussion avec de nombreuses entreprises », affirme-t-elle, mais « n’en mène pas actuellement avec NorthStar ».

Newmont

Newmont Mining met fin aux discussions avec Barrick Gold. Le conseil d’administration du groupe minier canadien a décidé de mettre fin aux pourparlers sur une éventuelle fusion avec son compatriote, évoquées récemment par la presse. Dans un communiqué laconique, Newmont Mining estime, en effet, que les intérêts de ses actionnaires seront mieux servis en restant indépendant.

Alstom

Alstom : la cotation est suspendue vendredi. A la demande de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), la cotation du titre est suspendue, après avoir gagné 10,9% la veille, à 27 euros (+ 15,5% sur les cinq dernières séances), dans un volume représentant 9% du capital. Après le communiqué laconique de jeudi, qui indiquait qu’Alstom « n’est informé d’aucun projet d’offre publique visant son capital », le groupe industriel doit publier un nouveau communiqué pour s’expliquer sur le rapprochement évoqué par la presse avec le conglomérat américain General Electric.

Alstom

Alstom dément les rumeurs d’un rachat par General Electric. En réponse à certaines spéculations récemment relayées dans la presse économique (selon l’agence Bloomberg, les deux groupes pourraient annoncer un accord « dès la semaine prochaine »), Alstom fait savoir aujourd’hui par le biais d’un communiqué qu’il n’est informé d’aucun projet d’offre publique visant son capital. « Le groupe revoit en permanence ses options stratégiques sur ses différents métiers », est-il précisé. Alstom a prévu de communiquer le 7 mai ses résultats annuels et de faire, à cette occasion, un point sur les perspectives de ses différentes activités. Malgré cette mise au point, la valeur continue de s’adjuger en matinée 13,9%, à 27,73 euros.

Steria

Steria confirme avoir été approché par Atos. Préalablement à l’annonce du projet de rapprochement amical avec Sopra Group, Steria a reçu une lettre de la SSII comportant une invitation à entrer en discussions pour évoquer l’éventualité d’une offre à un prix « autour » de 22 euros. Néanmoins, Steria rappelle que son conseil de surveillance et le conseil d’administration de son associé commandité Soderi se sont prononcés en faveur du projet de rapprochement amical avec Sopra Group, avec lequel ils étaient en négociations exclusives depuis plusieurs mois. A 17 heures, l’action Steria gagne 6,7%, à 19,87 euros.

 


Colas

Colas : Bouygues exclut le dépôt d’une OPR. Un petit nombre d’actionnaires de Colas, représentant environ 0,5% de son capital ont demandé à l’AMF, par la voix de Maître Julien Visconti, l’avocat qui les a rassemblés, qu’elle requiert de Bouygues le dépôt d’une offre publique de retrait sur les actions de sa filiale.

Bouygues considère la demande infondée, le flottant de Colas étant resté stable depuis l’offre publique d’échange de 2000. Le marché de l’action Colas est resté actif et Bouygues n’a pas eu connaissance jusqu’ici de problèmes rencontrés par des actionnaires qui n’auraient pas été en mesure de traiter sur le marché leurs opérations d’achat et de vente d’actions Colas, est-il précisé dans un communiqué.

Bouygues rappelle que la jurisprudence écarte les demandes d’OPR émanant d’actionnaires s’étant volontairement placés dans une situation d’illiquidité. Afin de mettre fin aux arguments sur la prétendue étroitesse du marché du titre, Colas confiera à une banque, dans les prochains jours, une mission d’animation du titre dans le cadre d’un contrat de liquidité répondant aux conditions habituelles.

Meda

Meda : Mylan essuie une fin de non-recevoir. Le groupe pharmaceutique suédois a bien été approché par son concurrent américain, comme le dévoilait une information du Financial Times, avec une offre indicative à la clé. Mais le conseil d’administration de Meda a rejeté cette proposition du spécialiste des traitements génériques. « Toutes les discussions en cours entre Meda et Mylan ont été rompues sans autre décision à l’avenir », précise Meda dans un communiqué.

AMF

SFR : l’AMF tape du poing sur la table. L’autorité de régulation a demandé à plusieurs reprises aux acteurs impliqués dans le rachat de SFR (Altice / Numericable, Bouygues et Vivendi) la communication d’éléments d’information supplémentaires. Ces demandes n’ayant à ce jour reçu que des réponses partielles, l’AMF réaffirme la nécessité d’informer le marché des caractéristiques des offres en présence.

Le rachat de SFR n’est pas soumis au cadre juridique des offres publiques, dont les obligations de transparence et le jeu des surenchères est très strict, car cette société n’est pas cotée. Toutefois, Altice, Numericable, Bouygues, et Vivendi, en tant que sociétés cotées, ont l’obligation de fournir au marché une information exacte, précise et sincère. En conséquence, l’AMF rappelle à ces sociétés qu’elles sont les seules responsables de leur communication financière et qu’elles s’exposent à des risques de sanction en cas de non-respect de la réglementation boursière.

Scania

Scania rejette l’offre de Volkswagen. Le comité indépendant chargé par le conseil d’administration du constructeur de poids lourds d’évaluer l’offre d’achat de VW a émis mardi un avis négatif. En se fondant sur les perspectives de croissance de Scania, son excellence technologique et le potentiel de synergie, le comité estime que l’offre de VW ne reflète pas la valeur fondamentale à long terme de Scania et recommande à ses actionnaires de ne pas apporter leurs titres.

Déjà majoritaire avec 62,6% du capital (et 89,2% des droits de vote), le groupe allemand souhaite porter sa part au-delà des 90% et le faire sortir de la cote pour renforcer l’intégration opérationnelle entre Scania, MAN et VW. L’offre est libellée au prix de 200 couronnes suédoises, soit une prime de 35,6% sur le dernier cours avant l’annonce et de 53,3% sur la moyenne pondérée des cours des 3 derniers mois.

Swiss Re

Swiss Re dément discuter avec la famille Agnelli. Suite à des rumeurs qui couraient dans les salles de marché, le deuxième réassureur mondial a décidé de tordre le cou à ces bruits dans un communiqué. « Contrairement à ce qui se dit sur le marché, Swiss Re ne discute ni avec la famille Agnelli ni avec aucun de ses véhicules d’investissement concernant l’éventuelle acquisition d’une participation dans Swiss Re », est-il précisé. L’action, qui avait grimpé jusqu’à 86,55 francs suisses dans la séance de mercredi, se traite désormais à 81,35 francs suisses.

AMF

Systèmes de Ponzi : l’AMF appelle à la vigilance. L’Autorité des marchés financiers met en garde le public contre les offres de placement promettant des rendements exceptionnels s’appuyant, de manière visible ou non, sur la mise en place d’un système de recrutement, de parrainage ou d’adhésion. D’apparence très attractive, ces offres font miroiter des gains élevés qui sont irréalistes. Elles cachent généralement de véritables escroqueries permettant, dans certains cas, le blanchiment d’argent et dans la plupart des cas, la perte du placement de départ pour l’épargnant.

Ce type de montage peut prendre différentes formes : trading sur le marché des changes (via une plateforme Forex non autorisée), ou vente par correspondance de biens ou de services. Le but pour ces sociétés est de recruter en permanence de nouveaux adhérents qui viennent s’ajouter aux membres existants. Les derniers recrutés apportent de nouveaux fonds en s’inscrivant, lesquels sont en partie reversés aux anciens adhérents pour gagner et maintenir leur confiance : c’est ce qu’on appelle un placement pyramidal. Médias et internet en particulier, voisinage, « bouche à oreille » : le recrutement peut s’effectuer de diverses manières.

Le dispositif perdure tant que des nouveaux recrutements sont possibles. Lorsqu’il s’écroule, quelquefois assez rapidement, les membres perdent généralement l’intégralité de leur mise de départ au profit, souvent, du seul initiateur et de ses complices.

L’AMF appelle les épargnants à la plus grande vigilance et les invite à ne pas répondre à ce type d’offres et ne pas les relayer auprès de tiers. En cas d’escroquerie, les victimes doivent déposer plainte et fournir aux autorités judiciaires compétentes toutes les informations possibles (références des transferts d’argent, contacts identifiés, adresses, mails ou courriels, etc.).

Naturex

Naturex dément toute implication dans le rachat de Diana. Faisant suite aux récentes parutions dans la presse dans lesquelles Naturex est cité comme candidat potentiel au rachat de Diana, un acteur français des ingrédients naturels, le groupe souhaite démentir cette information. Pour autant, « Naturex entend poursuivre sa politique de croissance externe de manière parfaitement ciblée et complémentaire de ses activités, de son expertise et de son positionnement », explique la direction. Celle-ci aura l’occasion de détailler cette stratégie lors de la présentation de ses résultats annuels 2013, le 2 avril 2014, chez Nyse Euronext.

Amcol

Amcol : Imerys ne relèvera pas son offre. Imerys a été informé par Amcol que son conseil d’administration avait estimé qu’une proposition d’acquisition concurrente (en l’occurrence celle de Minerals Technologies) au prix de 45,75 dollars par action constituait une « offre supérieure » selon les termes de l’accord de fusion. Imerys confirme l’intérêt stratégique du rapprochement avec Amcol, mais estime qu’il ne serait pas en mesure de respecter ses objectifs de création de valeur à long terme s’il payait un prix supérieur.

Si le conseil d’administration d’Amcol décidait de mettre fin à l’accord de fusion signé avec Imerys pour accepter une « offre supérieure », les clauses contractuelles de résiliation de cet accord s’appliqueraient et Amcol devrait verser à Imerys une indemnité de rupture contractuelle. Dans le cas contraire, Imerys reste disposé à mettre en œuvre son offre dans les conditions actuelles de l’accord.

Vivendi

Vivendi confirme avoir été approché par Altice en vue d’un rapprochement entre SFR et Numericable, précise le groupe dans un communiqué. En date du 24 février, aucune offre formelle n’a été reçue par Vivendi. Le conseil de surveillance de Vivendi se prononcera en temps utile, le cas échéant.

Private Capital

Private Capital sur la liste rouge de l’AMF. Cette société démarche des investisseurs français pour leur offrir des placements ou des services financiers notamment sur le marché des changes, en se présentant comme « reconnue comme étant l’une des firmes des plus importantes firmes en matière de gestion de fortune ». Cette société n’est pas autorisée à fournir des services d’investissement, ni à recevoir des fonds, ni à faire du démarchage bancaire et financier sur le territoire français, avertit l’AMF. Par ailleurs, le site internet de Private Capital est en tous points identiques au site de la société Goldman Capital, qui avait fait l’objet, le 26 septembre 2013, d’une mise en garde et a été fermé depuis lors. En conséquence, l’AMF recommande aux investisseurs de ne pas donner suite aux sollicitations de cette société et de ne pas les relayer auprès de tiers.

Vodafone

AT&T exclut de lancer une OPA sur Vodafone.  Après la publication de plusieurs articles de presse évoquant ce week-end une réunion entre des dirigeants d’AT&T et des représentants de l’Union européenne sur la possibilité d’un rachat, le régulateur britannique des fusions & acquisitions a demandé au n°2 du marché de la téléphonie mobile aux Etats-Unis de clarifier sa position. Dans un communiqué laconique, AT&T « confirme n’avoir pas l’intention de faire une offre sur Vodafone ». Suivant le droit boursier britannique, AT&T s’interdit de facto de lancer une OPA pendant aux moins six mois, à moins qu’il y soit invité par Vodafone ou par un tiers.

ACPR

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) met en garde le public contre les agissements d’escrocs. Ces derniers se présentent comme ses salariés, représentants ou partenaires et proposent aux investisseurs de réaliser des transactions avec des sites internet non autorisés de trading d’options binaires ou d’investissement sur le forex. Des particuliers ont signalé à l’ACPR avoir été démarchés par de telles personnes, dans le but prétendu de leur permettre de récupérer des sommes précédemment perdues sur de tels sites. En contrepartie, les investisseurs doivent effectuer un versement sur un compte bancaire ouvert à l’étranger, le plus souvent auprès d’une autre plateforme de trading d’options binaires ou d’investissement sur le forex. Les coordonnées de comptes bancaires sur lesquels l’opération de virement est demandée leur sont parfois directement communiquées. Il s’agit d’une escroquerie : en aucun cas, un salarié, représentant ou partenaire de l’ACPR ne peut demander de verser de l’argent pour ce type d’opérations. En conséquence, il ne faut pas donner suite aux sollicitations de ces personnes. L’ACPR et l’AMF mettent régulièrement à jour la liste des sites internet non autorisés proposant des investissements sur le forex et l’AMF met régulièrement à jour la liste des sites internet non autorisés proposant du trading d’options binaires.

PSA

General Motors dément vouloir investir davantage dans PSA. Le constructeur automobile américain a fait savoir par un porte-parole qu’il n’avait pas l’intention de se renforcer dans la capital de Peugeot. La veille, l’agence Reuters, citant plusieurs sources du dossier, avait rapporté que la famille Peugeot, qui détient 25,3% du capital et 37,9% des droits de vote, était « prête à céder le contrôle de PSA Peugeot Citroën » si elle parvenait « à convaincre General Motors de renforcer l’alliance entre les deux groupes et d’injecter de nouveaux fonds ». Mais GM a semble-t-il d’autres priorités. Après avoir gagné 5,5% la veille, la valeur cède 3,7% à mi-séance, à 6,3 euros. A ce niveau, la capitalisation boursière ne s’élève plus qu’à 2,2 milliards d’euros.

BAE

EADS : la question d’une fusion avec BAE est close. « Toute considération sur un accord avec BAE relève du passé ; nous n’avons cessé de le dire : la porte est refermée », a déclaré sans détours Rainer Ohler, porte-parole en chef du consortium européen qui chapeaute Airbus. Pour mémoire, les deux acteurs de l’aéronautique ont renoncé en octobre dernier à leur projet de rapprochement, eu égard notamment au vent de fronde qui a soufflé en Allemagne.

Nokia

Huawei dément tout projet de rachat de Nokia. Le géant chinois des équipements télécoms a du mal à cadrer les propos de ses dirigeants. Richard Yu, responsable de l’activité grand public de Huawei, déclarait hier au Financial Times que son groupe était prêt à racheter le finlandais Nokia. « Nous sommes en train de considérer ce type d’acquisitions. Une telle association pourrait dégager des synergies, mais cela dépend de la volonté de Nokia. Nous avons l’esprit ouvert ». Des propos qui ont reçu un désaveu cinglant de la part du vice-président des affaires externes du groupe de Shenzhen. « Huawei n’a aucune intention de racheter Nokia », a répondu Bill Plummer à l’agence Reuters. Hier, le tire clôturait sur un gain de 4,6%, à 3,86 dollars.

Telefonica

Telefonica dément les rumeurs d’OPA. « En réaction aux rumeurs de presse apparues aujourd’hui, Telefonica déclare n’avoir reçu aucune approche, ni aucune marque d’intérêt écrite ou verbale, de la part de quiconque », précise l’opérateur télécoms dans un communiqué laconique déposé auprès du régulateur espagnol. Selon le quotidien El Mundo, Madrid se serait récemment opposé à un projet d’OPA de 70 milliards d’euros libellé par AT&T. Les investisseurs ne l’entendent visiblement que d’une oreille, Telefonica conservant un gain de 2,8%, à mi-séance.

Sodastream

PepsiCo dément les rumeurs d’acquisition de SodaStream International (SODA). Selon le quotidien financier Calcalist, le géant américain des boissons aurait engagé des discussions avec le groupe israélien, coté sur le Nasdaq, spécialisé dans les machines à soda. Si elles aboutissaient, PepsiCo pourrait faire une offre valorisant Sodastream près de 2 milliards de dollars, soit un prix unitaire de 95 dollars. A comparer à un dernier cours de 69,35 dollars (en hausse de 54,5% depuis le début de l’année). Les dirigeants de Sodastream n’ont fait aucun commentaire, mais la CEO de PepsiCo, Indra Noovi, a déclaré que ces rumeurs étaient « complètement fausses ».

Euronext

Euronext sera introduit en Bourse, mais pas vendu. En marge du lancement officiel d’EnterNext, la nouvelle Bourse des PME, Dominique Cerutti, directeur général adjoint de l’opérateur transatlantique, a assuré que l’opération prendrait la forme d’une IPO (introduction en Bourse), probablement au premier semestre 2014. Récemment, le site Financial News dévoilait que Peter Randall, l’ancien président de Chi-X Europe et d’Equiduct, cherchait à monter un consortium pour racheter les marchés continentaux de Nyse Euronext, Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne. Contacté par L’Agefi, Peter Randall, n’avait pas souhaité commenter ces informations.

Dailymotion

Rififi entre Orange et le ministre du Redressement productif. Suite à l’échec de la cession de Dailymotion, l’un des sites leaders de partage vidéos, à Yahoo !, Arnaud Montebourg a exprimé « son souhait qu’un partenariat entre Yahoo ! et Orange soit construit sur une base équilibrée, mutuellement bénéfique pour les deux entreprises ». En ajoutant que son ministère est « attaché à créer les conditions optimales du développement international de Dailymotion ». Ce qui n’a pas manqué de faire réagir Stéphane Richard, président de France Télécom : « Dailymotion est une filiale d’Orange, et non de l’Etat, déclare-t-il aux Echos. C’est le groupe, sa direction et son conseil d’administration qui gèrent ce dossier ». Ambiance.

Osiatis

Econocom/Osiatis : le règlement général de l’AMF s’applique. Suite à l’acquisition d’un bloc de contrôle, la société de droit belge Econocom envisage de lancer une offre publique, à raison d’une action Osiatis pour une action Econocom majorée d’une soulte de 4 euros. Comme l’explique l’autorité de régulation, ce projet d’offre publique concerne une société de droit français cotée sur Euronext Paris pour laquelle l’AMF est l’autorité compétente et l’offre ne sera ouverte qu’en France. Par conséquent, les dispositions relatives à la période de préoffre, relatives aux interventions et aux déclarations des opérations sur ses titres sont aussi applicables aux titres Econocom.

Verizon

Verizon Communications dément préparer avec AT&T une OPA sur Vodafone. Suite à la rumeur qui a couru hier sur les marchés, à partir d’un blog du Financial Times, l’opérateur télécom américain a tenu à tordre le cou aux spéculations. « Comme Verizon l’a dit de nombreuses fois, il achèterait volontiers la participation que Vodafone détient Verizon Wireless », est-il précisé dans un avis remis à la SEC. Néanmoins, « il n’a pas actuellement la moindre intention de fusionner ou de faire une offre sur Vodafone, que ce soit seul ou en partenariat avec d’autres ». A 188,40 pence (-1,9%), l’action Vodafone reperdait l’essentiel des gains de la veille.

Orchestra

Pas d’OPR sur Orchestra-Prémaman. Suite aux mouvements spéculatifs qui ont propulsé la valeur jusqu’à 32,88 euros (+37,6% en deux séances), le spécialiste du prêt-à-porter enfant a tenu à faire une mise au point. « Les intentions du Concert Mestre (58,04% du capital et des droits de vote) » est « de ne pas lancer d’offre publique de retrait dans les 12 mois suivant la fin de l’OPRA menée en 2013 », est-il précisé. Jusqu’au 18 février, Orchestra-Prémaman avait lancé avec succès une offre publique de rachat sur 10 % du capital au prix de 12 euros par action, soit une prime de 29 %. Le marché l’a immédiatement entendu de cette oreille : à mi-séance, le titre revenait à 23,12 euros, soit une baisse de 29,7% sur le cours de vendredi.

Marks & Spencer

Qatar Holding dément une OPA sur Marks & Spencer. Selon cette filiale du fonds souverain qatari, citée par l’agence Reuters, Qatar Investment Authority n’envisage pas d’acquérir la célèbre enseigne britannique. Dans sa dernière édition, le Sunday Times indiquait que le fonds cherchait des partenaires pour lancer une offre de 8 milliards de livres sur ce groupe fondé en 1894. En précisant que QIA avait pris contact avec des sociétés de capital-investissement comme CVC Capital Partners. A Londres, en dépit de ce démenti, Marks & Spencer s’adjuge 7,7%, à 401,30 pence.

BlackBerry

Lenovo calme les ardeurs du marché à propos du rachat de BlackBerry. L’action du fabricant du célèbre smartphone a fléchi de 3% à Toronto, après avoir bondi de 13,8%. Le groupe informatique chinois, numéro un mondial du PC, a tenu à préciser qu’« aucune évaluation spécifique n’était conduite ou n’avait été conduite ». Dans un entretien accordé aux Echos, son PDG estimait que le dossier de reprise de BlackBerry « pourrait éventuellement avoir du sens ». Avant d’ajouter : « Je dois d’abord bien analyser le marché et comprendre quel est le poids exact de cette entreprise ».

Mulberry

Hermès International dément le rachat de Mulberry. La presse britannique prêtait en effet l’intention au fabricant du célèbre carré de soie d’acquérir cette société spécialisée dans la maroquinerie de luxe pour un montant de 1,5 milliard de livres. Mais la direction du groupe Hermès s’est empressée de mettre les choses au point. « Hermès dément tout contact et toute acquisition de la société Mulberry », a déclaré à Reuters le directeur général adjoint, Patrick Albaladejo. Après ce démenti, Mulberry a effacé ses gains et s’échangeait à 1 300 pence.

AMF

L’AMF n’est pas une marque commerciale. L’Autorité des Marchés Financiers a remarqué que sa dénomination était utilisée par certains prestataires de services « de façon ambigüe à des fins commerciales ou publicitaires », indique-t-elle dans un communiqué. Afin d’éviter tout risque de confusion dans l’esprit du public, l’AMF rappelle que son nom ne doit pas être utilisé d’une manière équivoque. En tout état de cause, la reproduction de son sigle et logo est strictement encadrée.

Maurel et Prom

Maurel & Prom met en garde ses actionnaires. Suite aux rumeurs quant à une possible opération financière, le groupe pétrolier, dirigé par Jean-François Hénin, tient à calmer les ardeurs spéculatives. « Bien que le groupe reçoive régulièrement des marques d’intérêt, il ne lui a pas été fait état d’éléments de valorisation tels que récemment évoqués par la presse », précise un communiqué. Le Sunday Telegraph évoquait des discussions avec le pétrolier indonésien Pertamina, en avançant le nom de la banque conseil (Société Générale) et le prix indicatif proposé (19 euros) dans le cadre d’une éventuelle OPA. A mi-séance, Maurel & Prom perdait 3,8%, à 14,38 euros.

Suez

Pas de reprise des discussions entre Suez Environnement et Veolia. A l’occasion de la présentation des résultats 2012, Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez Environnement, a précisé que les discussions en vue d’une éventuelle fusion entre les deux géants du traitement de l’eau et des déchets n’avaient pas repris. L’an dernier, « Nous avons eu des conversations très préliminaires avec Veolia », a-t-il confirmé. Ajoutant : « A l’international, une alliance aurait pu faire sens », mais, en France, elle s’avérait « extrêmement compliquée ». Suez Environnement gagne 8% depuis le début de l’année, alors que l’avance de Veolia se limite à 2%.

TUI2

Fin des pourparlers entre TUI Travel et sa maison mère allemande. Suite à une marque d’intérêt de TUI AG, qui contrôle 56 % du tour-opérateur britannique, les deux parties avaient engagé rapidement des discussions approfondies en vue d’une fusion pour réaliser des synergies estimées à 500 millions de livres. Mais, une semaine plus tard, le constat de désaccord est patent, comme l’ont confirmé les administrateurs indépendants. En une séance, TUI Travel et TUI AG ont effacé les gains acquis depuis la mi-janvier, en perdant respectivement 4,8 % et 5,4 %.

Alès

Alès Groupe change de directeur général. Le conseil a nommé Raphaël Yousri en remplacement de Bernard Flobert. Patrick Alès, fondateur et actionnaire principal du groupe éponyme, conserve la présidence du conseil d’administration. Raphaël Yousri s’est donné comme objectif prioritaire de rétablir la rentabilité du groupe de produits cosmétiques, tout en maintenant une croissance pérenne. Le 14 janvier, le conseil d’administration, constatant une divergence d’appréciation grandissante avec la direction générale sur la stratégie de la société, avait décidé de mettre un terme au mandat de Bernard Flobert. Peu de temps auparavant, Romain Alès, président des parfums Caron et vice-président d'Alès Groupe, avait indiqué que la société avait été approchée par des acteurs financiers ou industriels, mais qu'elle n'était pas à vendre.

Opel 2

« Opel n’est pas à vendre ». Interrogé lors du lancement de la production du dernier modèle de la marque à l’étoile, Thomas Sedran, patron du constructeur allemand, filiale de General Motors, a de nouveau balayé les rumeurs. Cette mise au point intervient après un démenti formel de Frédéric Saint-Geours, directeur des marques du groupe PSA (« Le sujet n’est pas à l’ordre du jour puisque nous avons présenté mi-décembre ce que nous faisions avec GM ») et de Dan Akerson, patron de GM, dans une interview publiée mardi dans le Wall Street Journal. A mi-séance, Peugeot se tassait de 0,5%, tandis que sa filiale Faurecia, toujours très entourée, gagnait 5,40 %. Le bureau d’études de Goldman Sachs a en effet relevé son objectif de cours sur la valeur de 13,7 à 17,5 euros, en raison de la croissance prévue des bénéfices en 2013.

Opel

L’acquisition d’Opel par PSA Peugeot Citroën n’est pas à l’ordre du jour. Interrogé sur la possibilité d’un rachat du constructeur allemand, filiale de General Motors, Frédéric Saint-Geours, directeur des marques de la firme au lion, a décidé de tordre le cou aux rumeurs. « Le sujet n’est pas à l’ordre du jour puisque nous avons présenté mi-décembre ce que nous faisions avec GM », a-t-il déclaré. Les deux partenaires ont signé des accords portant sur plusieurs projets communs de plateformes ou de véhicules. « C’est là-dessus que nous travaillons », a insisté M. Saint-Geours, tout en écartant les bruits relatifs à une cession de la participation de Peugeot dans Faurecia : « Ce n’est pas d’actualité ». La Bourse l’a entendu d’une oreille, l’équipementier faisait l’objet en matinée de quelques prises de bénéfices.

illumina

L’acquisition de l’américain Illumina (ILMN) n’est plus à l’ordre du jour chez Roche. Dans une interview au journal suisse SonntagsZeitung, le président du conseil d’administration de la firme pharmaceutique, Franz Humer, qualifie les prétentions de « totalement exagérées ». L’an dernier, la firme helvète avait déjà relevé son prix à 51 dollars pour emporter ce laboratoire californien, spécialisé dans le séquençage de gènes, mais sans succès. Aux yeux de Franz Humer, le jeu n’en vaut désormais plus la chandelle. « Il existe diverses alternatives pour acquérir des compétences dans les technologies du décodage des gènes. Je ne me fais donc pas de soucis ». La Bourse s’en fait un peu plus sur Illumina, qui a perdu 7 % hier sur le Nasdaq.