Orosdi

Orosdi : Cerep Investment France lance une OPR. Cette filiale d’un fonds géré par le Groupe Carlyle, qui détient déjà 99,38% du capital, a déposé un projet en ce sens suivi d’un retrait obligatoire. Le prix offert pour chaque action Orosdi s’élève à 138,01 euros, correspondant exactement à l’actif net réévalué au 30 juin 2014.

Créée le 2 mars 1895, la société, spécialisée à l’origine dans la distribution d’articles textiles et de bijouterie, est devenue aujourd’hui une foncière, disposant d’un seul actif immobilier situé rue Blanche dans le 9e arrondissement de Paris. Le 30 juin 2014, Orosdi a signé une promesse de vente pour un prix de 262,9 millions d’euros hors taxes, assorti de mesures d’accompagnement et sous réserve d’éventuels ajustements à la baisse, comme le précise la note d’information.

A compter de la réalisation effective de la vente, qui devrait intervenir au cours du mois de septembre, Orosdi n’aura pas d’autre activité que la gestion de sa trésorerie. Sous réserve du feu vert de l’Autorité de régulation, l’OPR devrait se dérouler du 19 septembre au 2 octobre, avec un retrait obligatoire prévu pour le 6 octobre.

Cameleon Software

Cameleon Software : nouvelle OPA en vue de PROS Holdings. L’actionnaire de contrôle de l’éditeur de logiciels a fait part de son intention de déposer un projet d’offre publique d’achat simplifiée visant les actions aux mains du public dans les prochaines semaines au prix de 2,20 euros par action, sous réserve des conclusions du cabinet Détroyat Associés désigné en qualité d’expert indépendant. Cette offre, qui fait ressortir une prime instantanée de 10,5%, serait suivie d’un retrait obligatoire dans le cas où, à son issue, les actionnaires minoritaires de Cameleon Software ne représenteraient pas plus de 5% du capital ou des droits de vote de cette dernière. Pour mémoire, à l’échéance de la dernière OPA qui avait été rouverte du 8 au 21 janvier 2014 au prix unitaire de 2,05 €, PROS Holding détenait 84,37% du capital et 83,51% des droits de vote, ainsi que 98,63% des BSAR en circulation.

Vivendi

GVT : Vivendi en négociations exclusives avec Telefonica. Le groupe a reçu des offres engageantes de la part de Telefonica (4 et 28 août) et de Telecom Italia (28 août) pour acquérir GVT. L’offre de Telecom Italia repose sur une valeur d’entreprise de GVT de 7 milliards d’euros. Elle comprend une partie en numéraire de 1,7 milliard d’euros, une partie en titres Telecom Italia (16% du capital et 21,7% des droits de vote) et une partie en titres de TIM Brasil (15% du capital). Cette offre expire le 20 septembre 2014. L’acquisition de GVT serait soumise à l’Assemblée générale de Telecom Italia, et Telecom Italia bénéficierait d’une clause de sortie en cas de perte de valeur significative de GVT.

L’offre de Telefonica du 28 août repose sur une valeur d’entreprise de GVT de 7,450 milliards d’euros. Elle comprend une partie en numéraire de 4,663 milliards d’euros et une partie en titres de Telefonica Brasil (12% du capital), dont un tiers environ peut être échangé, à l’option de Vivendi, contre une participation de 5,7 % du capital et 8,3% des droits de vote de Telecom Italia. Cette offre expire le 29 août 2014.

Au regard de la stratégie du groupe et dans l’intérêt de ses actionnaires, le conseil de surveillance a décidé d’entrer en négociations exclusives avec Telefonica. Il n’en souligne pas moins la pertinence et la qualité de l’offre de Telecom Italia. Le désengagement de GVT permettrait de céder la dernière entreprise de télécoms détenue entièrement par Vivendi après les ventes de Maroc Telecom et de SFR.

Le prix proposé par Telefonica a été considéré comme particulièrement attractif, dégageant une plus-value de plus de 3 milliards d’euros.  Les autres conditions de l’offre, limitant au strict minimum le risque d’exécution de l’opération et les engagements de Vivendi postérieurs à la vente, répondent également aux objectifs de Vivendi. L’accord entre Telefonica et Vivendi permettrait de développer des projets communs dans le domaine des contenus et des médias. En outre, Vivendi pourrait, s’il le souhaite, devenir actionnaire de Telecom Italia en échangeant des titres brésiliens contre des titres italiens. Vivendi entame une nouvelle phase de construction et entend devenir un groupe industriel intégré orienté vers les médias et les contenus.

Infineon

Infineon lance une OPA amicale sur International Rectifier. Le groupe allemand de semi-conducteurs va acquérir son concurrent américain pour un montant de 3 milliards de dollars, soit 40 dollars par action. Avec l’intégration d’International Rectifier, Infineon « complète son offre et sera en mesure de fournir aux clients une gamme encore plus large de produits et de services innovants », tout en bénéficiant « d’économies d’échelle et d’une présence régionale plus large », précise le groupe dans un communiqué. Le prix fait ressortir une prime de 47,7% sur ​​la moyenne des cours des trois derniers mois et un bonus de 50,6% sur ​​le dernier cours avant l’annonce de l’opération. La transaction devrait être conclue à la fin de l’année 2014 ou au début de 2015 sous réserve des approbations réglementaires.

 

Gemalto

Gemalto acquiert l’américain SafeNet. Le leader mondial de la sécurité numérique annonce aujourd’hui avoir signé un accord définitif en vue de l’acquisition de 100% du capital de SafeNet, leader mondial de la protection des données et de la monétisation des logiciels, actuellement propriété de Vector Capital, pour 890 millions de dollars. Le prix d’acquisition est financé par 440 millions de trésorerie disponible et par 450 millions issus des lignes de crédit existantes. Le bouclage de la transaction est attendu au 4e trimestre 2014, après approbation des autorités régulatrices et de la concurrence.

Une fois l’acquisition réalisée, Gemalto conservera un structure financière solide, avec un ratio dette nette/ Ebitda inférieur à 1. La transaction aura un effet relutif sur les résultats ajustés de Gemalto avant allocation du prix d’acquisition, dès sa réalisation. Aux vu de la rentabilité, de la croissance et des synergies attendues des activités acquises, Gemalto anticipe un dépassement d’environ +10% de son objectif de 600 millions d’euros de résultat des activités opérationnellesen 2017.

Vivendi

Vivendi : offre de Telefonica sur sa filiale brésilienne GVT. Vivendi a reçu le 4 août une offre engageante de Telefonica SA et de Telefonica Brasil SA en vue de l’acquisition de sa filiale GVT au Brésil pour un prix (valeur d’entreprise) de 20,1 milliards de BRL (environ 6,7 milliards d’euros). Cette offre serait pour partie payable en numéraire, à hauteur d’environ 60 % de son montant, et pour partie en titres Vivo (12 % de la future entité combinée) à hauteur d’environ 40%. En cas d’acceptation de l’offre, Vivendi disposerait également de la possibilité d’acquérir 8,1% de Telecom Italia. Cette offre serait soumise à la conclusion d’un accord définitif et à d’autres conditions usuelles, notamment l’approbation des autorités réglementaires compétentes.

Vivendi rappelle ans un communiqué qu’aucune de ses filiales n’est à vendre. Sa stratégie consiste à créer un groupe industriel focalisé sur la croissance organique de ses activités et à les soutenir dans leur développement.Cependant, son conseil de surveillance, lors de sa prochaine réunion, étudiera l’offre de Telefonica dans l’intérêt de ses actionnaires et des salariés de GVT, et décidera des suites à y donner.

Cnim

Cnim : Soluni dépose officiellement son OPA. Cette offre simplifiée fait suite à l’acquisition, le 17 juillet 2014, par cet holding regroupant les membres de la famille Dmitrieff des titres détenus par la Compagnie Nationale deNavigation et Martin GmbH für Umwelt und Energietechnik. Et ce, conformément aux engagements fermes et irrévocables qui lui avaient été consentis le 1erjuillet 2014. Ce qui a permis à Soluni de porter son contrôle à 56,35%.

L’initiateur s’engage à acquérir la totalité des actions non détenues, à l’exception de celles auto-détenues par Cnimet de celles détenues par Babcock Holdings, au même prix unitaire, soit 105 € avant détachement du coupon exceptionnel et au prix de 75 € par action après détachement. Une assemblée générale a, en effet, été convoquée pour le 8 septembre 2014 en vue de statuer sur une distributionexceptionnelle de 30 € par action dont les dates de détachement et de mise en paiement, fixées par le directoire de Cnim, pourraient intervenir pendant la durée de l’offre.

Le prix offert de 105 € fait ressortir une décote de 1,9% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération (107 €, le 30 juin 2014) et une décote de 2,3% sur la moyenne des cours sur les 3 derniers mois. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 3 au 16 septembre 2014 inclus.A l’issue de l’OPA, Soluni n’a pas l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire et n’entend pas non plus demander la radiation des actions d’Euronext Paris.

Dab Bank

BNP Paribas va acquérir le contrôle de Dab Bank, acteur majeur de la banque en ligne en Allemagne.BNP Paribas et le directoire de UniCredit Bank AG ont finalisé les termes d’un accord portant sur l’acquisition par BNP Paribas de 81,39% du capital de DAB Bank, au prix de 4,78 euros par action,  soit une prime de 16% sur le dernier cours avant l’annonce, portant la valorisation à 435 millions d’euros.

Cette acquisition permet à BNP Paribas de franchir un nouveau cap dans le développement de ses activités de banque digitale et de courtage en Europe. En Allemagne, cette transaction permet au groupe de quasiment doubler son nombre de clients sur ce segment, avec1,4 million de clients au total. Le montant global d’actifs sous gestion s’élèvera quant à lui à58 milliards d’euros. Enfin, en matière de nombre de transactions sur titres, les deux entités ont cumulé près de 6 millions d’opérations sur les six premiers mois de l’année.

Iliad

Iliad confirme son intérêt pour T-Mobile US. « Le marché mobile américain est à la fois vaste et particulièrement attractif. T-Mobile US s’est imposé avec succès sur ce marché par son positionnement en rupture qui, à de nombreux égards, est similaire à celui d’Iliad en France », explique la maison mère de Free. Iliad a donc soumis au conseil d’administration de T-Mobile US une offre indicative, soumise à certaines conditions, notamment une due diligence sur T-Mobile US.

Iliad a offert 15 milliards de dollars en numéraire pour 56,6% de T-Mobile US, à 33 $ par action. Iliad évalue les 43,4% restant de T-Mobile US à 40,5 $ par action sur la base de 10 milliards de dollars de synergies au bénéfice des actionnaires de T-Mobile US. Cela conduit à une valeur globale de 36,2 $ par action, soit une prime de 42% par rapport au cours de Bourse non affecté (par les rumeurs) de T-Mobile US de 25,4 $ par action.

L’offre en numéraire serait financée par une combinaison de dette et de fonds propres. Iliad s’est assuré du soutien de banques internationales de premier plan pour la dette d’acquisition. Le financement en fonds propres serait d’environ 2 milliards d’euros et M. Xavier Niel participerait à l’augmentation de capital. Dans le cadre de l’examen de cette éventuelle transaction, Iliad veillera attentivement à respecter une discipline financière rigoureuse et à ne s’engager que sur un projet créateur de valeur pour tous ses actionnaires.

Cette transaction ne devrait pas poser de difficultés au regard des règles relatives au droit de la concurrence compte tenu du fait qu’Iliad n’est pas présent aux Etats-Unis. Néanmoins, comme le précise Iliad, rien ne garantit que l’offre d’Iliad sera acceptée par le conseil d’administration de T-Mobile US et qu’il en résultera une transaction.


Klépierre

Klépierre rachète Corio pour devenir leader européen. La société foncière française va racheter le groupe néerlandais pour une valeur d’entreprise de 7,2 milliards d’euros, donnant ainsi naissance au numéro un européen de l’immobilier d’entreprise, avec une capitalisation boursière de 10 milliards d’euros.

Selon les termes de l’accord, Klépierre va lancer une offre publique d’échange, à raison de 1,14 action Klépierre pour 1 action Corio. Sur la base des derniers cours cotés au 28 juillet (respectivement 36,355 euros et 35,84 euros), cette parité fait ressortir une prime de 15,6%.

Simon Property Group et BNP Paribas, les deux principaux actionnaires de Klépierre, soutiennent pleinement l’opération. De même, APG, principal actionnaire de Corio, s’est engagé à apporter sa participation de 30,6% à Klépierre.

Avec cette opération, le nouvel ensemble disposera d’un portefeuille d’actifs de 21 milliards d’euros, dont 182 centres commerciaux.

SIIC de Paris

SIIC de Paris : Eurosic détient 89% du capital et va lancer une OPA. Eurosic a finalisé l’acquisition des participations de Realia et de Société Foncière Lyonnaise (SFL) dans SIIC de Paris, après avoir obtenu l’autorisation de l’Autorité de la concurrence. Avec l’acquisition de ces participations au prix de 21,43 euros par action pour celles acquises auprès de Realia et de 23,88 euros par action pour celles de SFL, Eurosic détient désormais 88,58% du capital et des droits de vote de SIIC de Paris. Par ailleurs, Eurosic a signé ce jour un accord relatif à l’acquisition de l’intégralité des titres détenus par Garber Investments BV représentant 3,24% du capital et des droits de vote de SIIC de Paris au prix de 23,88 euros par action.

Comme annoncé précédemment, et conformément à la réglementation en vigueur, Eurosic déposera dans le courant du mois de septembre une offre publique d’achat obligatoire visant les actions SIIC de Paris qu’elle ne détient pas, à un prix équivalent à celui payé pour les actions acquises auprès de SFL et Garber Investments, soit 23,88 euros par action (après prise en compte du paiement par SIIC de Paris de 34 centimes par action le 11 juillet 2014 comme solde du dividende au titre de l’exercice 2013). Dans l’hypothèse où Eurosic viendrait à détenir au moins 95% du capital et des droits de vote de SIIC de Paris à l’issue de l’offre, celle-ci sera suivie d’un retrait obligatoire.

L’opération réalisée permet à Eurosic de doubler la taille de son patrimoine à près de 3 milliards d’euros, tout en renforçant la qualité de son portefeuille d’actifs, principalement avec les immeubles que SIIC de Paris détient dans le Quartier Central des Affaires qui représentent désormais 20% du patrimoine consolidé d’Eurosic. En particulier, près de 40% des actifs de SIIC de Paris sont des immeubles situés dans les meilleurs quartiers d’affaires de Paris, de taille moyenne (entre 2.000 et 5.000m²) et tous entièrement rénovés depuis moins de 10 ans.

Groupe Promeo : Batipart Invest et Financière OG lance une OPA simplifiée

Groupe Promeo : Batipart Invest et Financière OG lance une OPA simplifiée. Ces deux sociétés, qui détiennent de concert avec d’autres actionnaires 88,99% du capital et 93,92% des BSAARs en circulation, s’engagent à acquérir la totalité des titres non détenus de cette société spécialisée dans l’hôtellerie de plein air et la promotion immobilière.

Le prix proposé est de 33,50 € par action, soit une prime de 60% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération et de 74,7% sur la moyenne des cours des deux derniers mois. Par rapport à l’actif net comptable au 31 décembre 2013 (30,62 €), le bonus atteint 8,6%. Et, pour chaque BSAAR, il est offert 0,50 €. A l’issue de l’offre, les initiateurs ont l’intention de demander la mise en œuvre d’un retrait obligatoire.

Batipart Invest et Financière OG envisagent de procéder à une réduction de capital réalisée par rachat-annulation d’actions. Les titres remis en rémunération de la réduction de capital étant non cotés, les initiateurs souhaitent offrir une porte de sortie aux actionnaires minoritaires dans le cadre de la présente offre. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’OPA simplifiée se déroulerait du 4 au 25 septembre.

Cnim : Soluni désormais majoritaire va lancer une OPA

Cnim : Soluni désormais majoritaire va lancer une OPA. Cette société regroupant les membres de la famille Dmitrieff a acquis l’intégralité des actions Constructions Industrielles de la Méditerranée détenues par la Compagnie Nationale de Navigation et Martin GmbH für Umwelt und Energietechnik au prix de 105 euros par action, et ce conformément aux engagements fermes et irrévocables de cessions qui lui avaient été consentis le 1erjuillet 2014.

A l’issue de ces acquisitions, Soluni détient 56,35% du capital et 56,17% des droits de vote de CNIM. Conformément à la réglementation, Soluni déposera prochainement un projet d’offre publique d’achat simplifiée portant sur l’ensemble des actions CNIM au prix de 105 euros par action. Le prix de l’offre sera réduit, le cas échéant, du montant de la distribution exceptionnelle annoncée par CNIM, sous réserve de l’approbation par son assemblée générale des actionnaires.

L’expert indépendant désigné par CNIM le 2 juillet dernier (Farthouat Finance) rendra un rapport sur les conditions financières de cette offre au conseil de surveillance de CNIM. Ce projet d’offre publique d’achat simplifiée obligatoire sera soumis à l’examen de l’Autorité des marchés financiers. Soluni ne demandera pas le retrait obligatoire des actions CNIM à l’issue de cette offre.

Helvetia

Assurances : Helvetia et Nationale Suisse publient les bans. Les deux compagnies suisses sont parvenues à un accord visant à former ensemble un nouveau groupe d’assurance, qui agira sous la marque Helvetia et gèrera un volume de primes de près de 9 milliards de francs. Dans cette perspective, Helvetia va lancer une offre publique d’achat et d’échange sur Nationale Suisse au prix de 80 francs suisses par action, à l’exception des 18,7% déjà détenus par Helvetia et Patria Société coopérative.

Le prix proposé comprend une prime de 26% sur le cours de Nationale Suisse, le 4 juillet 2014, et se répartit entre une part en espèces de 52 francs (65%) et une part en nouvelles actions Helvetia à émettre pour l’équivalent de 28 francs (35%). La conclusion de la transaction est prévue pour le deuxième semestre 2014, sous réserve de l’accord des actionnaires et des autorités de la concurrence. Helvetia prévoit de publier le prospectus relatif à l’offre autour du 8 août 2014.

Carrefour Property Development

Carrefour lance une OPR sur Carrefour Property Development (CPD). Sa filiale CRFP 13 de concert avec CRFP 16, détenteur de 99,16% du capital, a déposé un projet d’offre publique de retrait au prix unitaire de 19,20 € (contre un dernier cours de 30 €). Ce prix est identique à l’actif net réévalué au 30 juin 2014 (66,9 M€, soit 25,2€ par action), compte tenu de la distribution de 6 € par action, effectuée le 1er juillet 2014.

Dans le cadre de la création par Carrefour d’une société regroupant des centres commerciaux attenants à ses hypermarchés en Europe, CPD a cédé le 16 avril 2014 à Carmila France l’actif de Mondevillage et les titres de la société du Centre Commercial de Lescar sur la base des valeurs d’expertise (droits inclus) au 30 septembre 2013, soit respectivement 43,5 millions et 37 millions d’euros. Deux actifs qui constituaient la quasi-totalité des actifs de Carrefour Property Development. D’où le projet d’OPR. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’opération, qui ne sera pas suivie d’un retrait obligatoire, devrait se dérouler du 25 juillet au 14 août 2014.

 

Cnim

Cnim : OPA en vue de Soluni. Cette société regroupant les membres de la famille Dmitrieff, l’une des familles fondatrices des Constructions Industrielles de la Méditerranée dont elle est le premier actionnaire avec 27,40% du capital et 29,87% des droits de vote, a reçu des engagements fermes et irrévocables de la Compagnie Nationale de Navigation d’une part, et de Martin GmbH für Umwelt- und Energietechnik d’autre part, de lui vendre l’intégralité de leurs actions Cnim.

Ces engagements, qui sont assortis d’une exclusivité de négociation, portent sur respectivement 18,69% et 10,25% du capital, soit au total 28,94% du capital de Cnim, pour un prix de 110 euros par action, coupon au titre de l’exercice 2013 attaché ou 105 euros par action, coupon détaché, soit une prime de 2,8% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération, en hausse de 40% sur un an.

Dans l’hypothèse où, à l’issue de l’information et de la consultation des instances représentatives du personnel de Cnim, Soluni réaliserait ces acquisitions, elle viendrait à détenir environ 56,34% du capital et, conformément à la réglementation, déposerait en conséquence un projet d’OPA simplifiée obligatoire au même prix que le prix de cession des blocs CNN et Martin GmbH. Le prix de l’offre serait réduit du montant de toute distribution payé par Cnim avant le terme de l’offre. Soluni n’envisagerait pas de demander le retrait obligatoire de CNIM à l’issue de l’offre.

Club Méditerranée

Club Méditerranée : Andrea Bonomi surenchérit de 20% ! Avant la date limite imposée par l’AMF – le 30 juin 2014, à 18 heures – l’homme d’affaires italien a donc déposé un contre-projet à celui de Gallion Invest (Fosun-Ardian). L’une de ses structures, Global Resorts SAS, filiale indirecte d’International Resorts Holding SCA, lance une OPA au prix de 21 € par action (dividende attaché), soit une surenchère de 20% par rapport à l’offre de Gallion Invest (17,50 €), et de 22,41 € (coupon attaché) par Océane (contre 19,79 €, soit un bonus de 13,2%). Ce qui valorise le Club Méditerranée quelque 756 millions d’euros. A noter que l’offre sera caduque si l’initiateur ne détient pas plus de 50% du capital ou des droits de vote. Néanmoins, Global Resorts peut déjà se prévaloir des 10,56% détenus par Strategic Holdings.

Ce prix de 21 € fait ressortir une prime de 10,6% par rapport au cours du 27 juin 2014, dernière séance précédant le dépôt du projet, et une prime de 51,6% par rapport au cours au 24 mai 2013, dernière séance précédant l’annonce de la première offre déposée par Gaillon Invest. Pour les porteurs d’Océanes, les bonus respectifs par rapport à ces deux dates sont de 7,3% et de 17,4%. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 7 août au 11 septembre prochain.

L’initiateur a l’intention de poursuivre les principales orientations stratégiques déjà mises en œuvre par la société (montée en gamme de l’offre, internationalisation de l’activité), tout en accélérant son développement dans les pays à croissance rapide, particulièrement en Asie et en Amérique Latine, ainsi qu’en Europe et en Afrique du Nord, ce qui nécessite de réaliser des investissements importants.

« Dans le plan d’affaires du management, l’enveloppe totale d’investissements de développement pour la période 2015-2016 s’élève ainsi à 45 millions d’euros », est-il précisé dans la note d’information, « et pourrait être portée à 112 millions d’euros sur la base des analyses de l’initiateur (y compris la maintenance, l’informatique, la rénovation, les extensions et le développement de villages) ».

En résumé, Global Resorts « souhaite poursuivre et accélérer la stratégie de développement de Club Méditerranée au moyen d’un plan d’investissements supplémentaires important destiné à augmenter la base de clients, accroître la capacité d’accueil dans le monde (à la fois grâce à l’ouverture de nouveaux villages mais aussi grâce à l’extension de villages existants) soutenu par un effort important dans le marketing ». La réponse de Gallion Invest ne devrait pas tarder.

Foncière Développement Logements

Foncière Développement Logements lance une OPRA. Cette filiale de la Foncière des Régions s’engage à acquérir au maximum 2,62% du capital au prix de 7,85 € par action. Ce prix fait ressortir une prime de 27,3 % par rapport à l’actif net réévalué triple net EPRA au 31 décembre 2013 pro forma, retraité de la distribution au titre du résultat 2013. Il fait apparaître une prime de 86,9% sur le dernier cours et de 75,8% sur la moyenne des 3 mois précédents (retraités de la distribution exceptionnelle liée à la cession d’Immeo et de la distribution au titre de l’exercice 2013).

Rappelons que FDL a décidé de procéder à une opération de séparation de son patrimoine français et de son patrimoine allemand prenant notamment la forme d’une cession par FDL, des actions de sa filiale allemande, la société Immeo AG, à ses principaux actionnaires (Foncière des Régions 59,71%, Predica 15,08%, Cardif Assurance Vie 13,70% et Generali Vie 8,86%), à hauteur de leur quote-part au capital de FDL. Cette cession devrait être réalisée le 9 juillet 2014.

Dans ce contexte, l’assemblée générale de FDL du 16 juin 2014, a notamment approuvé une distribution exceptionnelle de 12,90 € par action, sous forme de remboursement de primes et de réduction de capital. Foncière des Régions, Predica, Cardif Assurance Vie, et Generali Vie se sont engagées à n’apporter à l’OPRA aucune des actions détenues, représentant au total 97,35% du capital. En conséquence, les demandes de rachat d’actions seront intégralement servies.

Alstom

Alstom : l’Etat a conclu ses discussions avec Bouygues. Pendant la période de 20 mois suivant la réalisation complète des opérations annoncées par Alstom le 21 juin 2014, l’Etat dispose d’une option d’achat d’un maximum de 20% du capital d’Alstom détenu par Bouygues au prix du marché assorti d’une décote usuelle, sous réserve que ce prix soit supérieur ou égal à l’équivalent d’un prix théorique de 35 euros ajusté. Au terme de ces 20 mois et pendant huit jours de Bourse, l’achat pourra se faire au prix du marché assorti d’une décote usuelle, pour un maximum de 15% du capital d’Alstom. A compter de la réalisation des opérations annoncées par Alstom le 21 juin 2014, cet accord fera de l’Etat le premier actionnaire du groupe en droits de vote avant même l’acquisition des actions correspondantes.

Alstom

Alstom : le conseil d’administration s’est prononcé en faveur de General Electric. Comme annoncé initialement, General Electric propose le rachat des activités Energie d’Alstom, regroupant les secteurs Thermal Power (Energies Thermiques), Renewables (Énergies Renouvelables) et Grid (Réseaux), ainsi que les services centraux et partagés, pour un prix ferme et définitif de 12,35 milliards d’euros, correspondant à une valeur d’entreprise de 11,4 milliards d’euros.

Selon les termes de l’offre actualisée, après la réalisation de l’opération sur les activités  Énergie d’Alstom, GE et Alstom créeraient des co-entreprises dans le domaine des réseaux et celui des énergies renouvelables.

Alstom et GE détiendraient l’un et l’autre une participation de 50% dans une co-entreprise Réseaux, qui regrouperait les activités globales d’Alstom Grid et de GE Digital Energy. Alstom et GE détiendraient également l’un et l’autre une participation de 50% dans la co-entreprise dédiée aux énergies renouvelables qui regrouperait les activités Eolien en mer et Hydro-électrique d’Alstom.

De plus, Alstom et GE créeraient une alliance à 50/50 portant sur les activités nucléaires dans le monde et la vapeur en France, qui inclurait la production et la maintenance de la gamme d’équipements “Arabelle” pour centrales nucléaires, ainsi que les équipements de turbines à vapeur d’Alstom et leur maintenance sur le marché français. De plus, l’Etat français disposerait d’une action préférentielle lui accordant des droits de veto ainsi que des droits de gouvernance spécifiques dans le domaine de la sécurité et des technologies pour centrales nucléaires en France.

L’investissement par  Alstom  dans ces alliances dans  le domaine  de  l’énergie est  estimé  à  environ 2,5 milliards d’euros en supposant ces co-entreprises sans dette. Ces alliances prévoient des accords d’actionnaires comportant des droits de gouvernance usuels et de liquidité.

Enfin, GE propose à Alstom de créer une alliance globale dans le ferroviaire avec la vente par GE de son activité de signalisation – qui représente un chiffre d’affaires d’environ 500 millions de dollars en 2013 et emploie 1200 salariés – et la signature d’un ensemble d’accords de coopération portant sur les services aux locomotives de GE en dehors des Etats-Unis, la R&D, l’approvisionnement, la fabrication, et l’assistance commerciale aux Etats-Unis.

La réalisation de l’opération est subordonnée à la consultation des instances représentatives du personnel, à l’obtention des autorisations réglementaires, y compris au titre du décret relatif aux investissements étrangers en France, et à celle des autres autorisations requises au titre du contrôle des concentrations. Conformément aux recommandations du code AFEP-Medef, la décision finale reviendra aux actionnaires d’Alstom.

 

Covidien

Medtronic va prendre le contrôle de Covidien. Le groupe américain, l’un des leaders dans le domaine des technologies médicales, a conclu un accord définitif en vue d’acquérir son concurrent irlandais (ex Tyco Healthcare). Cette transaction est évaluée à 93,22 dollars par action Covidien, soit un total de 42,9 milliards de dollars, sur la base de cours de clôture de Medtronic (60,70 dollars), le 13 juin 2014. Selon les termes de l’opération, chaque action Covidien sera échangée à la fois contre du cash (35,19 dollars) et des titres (0,956 action Medtronic). Cette contrepartie représente une prime de 29% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération.

Tour Eiffel

Tour Eiffel : la SMABTP lance une surenchère ! La Société Mutuelle d’Assurance du BTP a décidé de relever le prix offert de 53 à 58 € par action. Par ailleurs, elle supprime le seuil de renonciation stipulé dans son offre précédente. Le prix de la surenchère représente une majoration de 9,4% par rapport au prix de l’offre en surenchère initiale et de 5,5% par rapport à l’offre concurrente d’Eurobail, contrôlée par M. Chuc Hoan (55 €). Le prix proposé affiche désormais une prime de 17,4% par rapport au cours au 28 janvier 2014, dernier jour de cotation avant l’annonce de l’opération, et des primes de 16,1% et 16,8% par rapport aux cours moyens pondérés par les volumes à 60 et 120 jours avant cette date.

La SMABTP entend mettre en place une stratégie de développement ambitieuse. Objectif : doubler le portefeuille immobilier de la Tour Eiffel entre 3 et 5 ans en s’insérant notamment dans le développement du Grand Paris et au travers de l’adaptation du parc immobilier aux enjeux en matière de performance énergétique, comme le précise la note d’information. Aucun domaine d’action ne sera écarté : « acquisitions, restructuration des sites, promotion immobilière et développement sur le foncier disponible. Cet objectif peut être atteint par une équipe compétente et avec le soutien d’actionnaires procédant aux apports de capitaux nécessaires ». La cotation des actions de la société est suspendue ce jour et reprendra le 16 juin 2014.

Groupe Steria

Groupe Steria : Sopra dépose officiellement son projet d’OPE. Comme prévu, ce projet de rapprochement, qui vise à créer un leader européen avec un revenu combiné de 3,1 milliards d’euros, prend la forme d’une OPE amicale initiée par Sopra sur Steria sur la base d’une action nouvelle Sopra à émettre pour quatre actions Groupe Steria présentées (coupon détaché). Soit une prime de 36,8% sur les cours avant l’annonce du projet et de 42,9% sur la moyenne des 3 mois précédents.

Le FCPE Groupe Steriactions s’est engagé à apporter ses titres, représentant 16,09 % du capital, sous réserve de la réalisation des conditions suspensives. De même, M. François Enaud (actuel gérant de Groupe Steria) et M. Eric Hayat (vice-président du conseil de surveillance) ont pris l’engagement d’apporter l’intégralité des actions qu’ils détiennent, représentant 0,66% du capital.

Sopra donnera à son offre une suite positive sous réserve de détenir au moins 60% du capital et des droits de vote sur une base totalement diluée. A l’issue de l’opération, l’initiateur n’a pas l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire.

Sur le plan industriel, ce projet de rapprochement répond aux mutations du marché induites par la révolution numérique et les nouveaux modes de consommation du service. Il permettrait de faire évoluer le positionnement du nouveau groupe de « Développeur-Intégrateur de systèmes » à « Créateur-Opérateur de services » ayant la taille critique, capable d’apporter les meilleures solutions de transformation à ses clients. Le portefeuille d’offres serait l’un des plus complets du marché.

Le nouveau groupe réaliserait 25% de son chiffre d’affaires annuel dans le domaine des solutions et du Business Process Services, activités dont les niveaux de croissance et de rentabilité sont les plus élevés à la fois pour Sopra et pour Steria. Cette proportion augmenterait rapidement, tant par croissance organique que par le biais des synergies liées au rapprochement ou par celui de la croissance externe.

Le projet de rapprochement devrait également générer des synergies opérationnelles de 62 millions d’euros par an à partir de 2017. L’opération devrait être neutre sur le bénéfice par action (avant dilution) en 2015 et fortement relutive dès 2016. L’ambition est de former un groupe capable de générer une croissance organique forte avec pour objectif d’atteindre un chiffre d’affaires supérieur à 4 milliards et d’améliorer la marge opérationnelle d’activité pour s’approcher de 10%.

Ermo

Ermo : INglass dépose officiellement son projet d’offre. Aux termes d’un contrat de cession, cette société de droit italien, contrôlée par Deimos (elle-même contrôlée par M. Maurizio Bazzo) a acquis, le 6 juin, 83,25% du capital d’Ermo (Etudes Réalisations Moules et Outillages) au prix unitaire de 13,56 €. L’initiateur s’engage donc à acquérir, à ce même prix, la totalité des actions aux mains du public. Ce prix fait ressortir une prime de 32% sur le dernier cours de négociation précédant l’annonce et de 25% sur la moyenne pondérée des 60 dernières séances.

A l’issue d’un processus de vente mis en œuvre au cours de l’année 2013, M. Pichereau, fondateur et président d’Ermo, entame des négociations avec NH Entreprise, holding industriel à capital privé, qui conduisent à la signature d’un protocole de cession le 3 octobre 2013. Cette cession est finalement annulée suite à la caducité du protocole d’accord liée à un désaccord entre les deux parties.

Le fondateur engage alors des négociations avec INglass, créée en 1987, qui a pour principale activité la production de moules et de blocs chauds ainsi que des services à valeurs ajoutées pour la réalisation de pièces plastiques injectées, principalement pour l’industrie automobile, domaine dans lequel INglass est un leader sur son marché. Ces négociations ont conduit à la signature des accords de cession, donnant lieu à la prise de contrôle. Avec l’acquisition d’Ermo, INglass va consolider son leadership dans la production de moules et va pouvoir diversifier sa production vers les industries des cosmétiques, du packaging de la santé et des soins de la personne.

Bull

Bull : Atos a déposé officiellement son OPA. Le groupe de services informatiques, dirigé par Thierry Breton, propose d’acquérir comme prévu les actions Atos au prix unitaire de 4,90 € et les Océanes au prix de 5,55 € (coupon attaché). Ces prix font ressortir des primes respectives de 22,2% et de 30% sur les derniers cours avant l’annonce de l’opération. Atos ne donnera pas suite à son offre s’il ne détient pas au moins 50% du capital, plus une action. Crescendo Industries et Pothar Investments, qui détiennent 24,17% de Bull, se sont engagés à apporter la totalité de leurs titres. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’OPA devrait se dérouler du 27 juin au 31 juillet.

SIIC de Paris

SIIC de Paris : Eurosic, bientôt majoritaire, va lancer une OPA. Eurosic va prendre le contrôle de SIIC de Paris, après avoir acquis les participations détenues par Realia et Société Foncière Lyonnaise (SFL), représentant ensemble 88,58% du capital, pour plus de 850 millions d’euros. Les accords signés portent sur :

• l’intégralité des actions détenues par Realia représentant 58,95% du capital au prix de 21,77 euros par action (diminué de toute distribution d’ici la cession des actions),

• concomitamment, l’intégralité des actions détenues par SFL représentant 29,63% du capital au prix de 24,22 euros par action (diminué de toute distribution d’ici la cession des actions). Ce prix intègre une indemnisation au profit de SFL pour l’abandon de ses droits au titre du pacte d’actionnaires existant entre Realia et SFL.

L’acquisition de ces participations, soumise à l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence, devrait être finalisée au cours du mois de juillet 2014. A l’issue de cette acquisition, Eurosic déposera une OPA visant les actions SIIC de Paris qu’elle ne détiendra pas, à un prix équivalent à celui payé pour les actions acquises auprès de SFL, soit 24,22 euros par action (diminué de toute distribution d’ici l’offre publique).

Ce prix présente une prime de 11% sur le dernier cours et de 26% par rapport à celui du 19 mai 2014 (veille de l’annonce de l’accord d’exclusivité avec Realia). Dans l’hypothèse où Eurosic viendrait à détenir au moins 95% du capital, l’offre serait éventuellement suivie d’un retrait obligatoire. Au total, cette opération représenterait un investissement pour Eurosic d’environ un milliard d’euros.

Tour Eiffel

Tour Eiffel : Eurobail lance une surenchère ! La bataille pour le contrôle de la Tour Eiffel est bel et bien engagée. Eurobail, société contrôlée par M. Chuc Hoang, a décidé de faire une offre concurrente à celle de la SMABTP, en proposant 55 € par action (dividende attaché). Soit 2 € de plus que la dernière proposition de la mutuelle (53 €), déjà majorée de 10%.

Ce prix de 55 € fait ressortir une prime de 11,4% sur le cours au 28 janvier 2014, de 5% sur le cours au 3 juin 2014 et des primes de 5,2%, 6,6% et 8,1% par rapport à la moyenne des cours sur respectivement un, trois et six mois précédant le 3 juin 2014. Néanmoins, il ressort en décote respectivement de 7,7% et 5,3% par rapport aux actifs net réévalués EPRA (59,6 €) et triple net EPRA (58,1 €) au 31 décembre 2013.

Au 4 juin 2014, M. Chuc Hoang, Mi29 et ses filiales Eurobail et Foncière Wilson détiennent ensemble 30,31% du capital de Tour Eiffel, selon la répartition suivante : Mi29 (20,05%), Eurobail (10,07%), Foncière Wilson (0,18%) et M. Chuc Hoang (0,01%). L’initiateur a l’intention de maintenir le statut SIIC de la société et a conclu, dans ce cadre, des accords de reclassement partiel de sa participation avec Caravelle et Effi Invest II (étant précisé qu’il conservera en tout état de cause une participation lui permettant de contrôler Tour Eiffel).

Eurobail est une société détenue à 99,85% par Mi29. Cette dernière est détenue en totalité par M. Chuc Hoang et les membres de sa famille. A travers Eurobail, Mi29 possède environ 337 000 m2 de surfaces commerciales et de bureaux en France. Au 31 décembre 2013, les capitaux propres consolidés s’élevaient à 194 millions d’euros, comme le précise le projet de note d’information établie par Eurobail.

Mi29 gère elle-même, via sa filiale Cofegep, son portefeuille immobilier. Elle gère également des portefeuilles immobiliers et des portefeuilles de créances à sous-jacent immobilier pour le compte de certains de ses partenaires en affaires. Mi29 détient par ailleurs une participation dans Bigben Interactive, spécialisée dans les accessoires pour jeux vidéo et téléphones mobiles, qui est cotée sur Euronext Paris.

Hillshire Brands

Pilgrim’s Pride lance une OPA amicale sur Hillshire Brands. Le producteur de volailles américain veut acquérir son compatriote, spécialisé dans la transformation de la viande (marques Jimmy Dean, Gallo Salame, State Fair, Ball Park, Hillshire Farm), dans une transaction évaluée à 6,4 milliards de dollars. Le prix proposé de 45 dollars par action fait apparaître une prime de 21,5 % sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération. La proposition a reçu l’appui unanime du conseil d’administration de Pilgrim’s Pride, ainsi que le soutien du brésilien JBS SA, son actionnaire majoritaire. L’opération devrait être finalisée au 3e trimestre 2014.

Bull

Systèmes informatiques : Atos lance une OPA amicale sur Bull. L’offre d’Atos aux actionnaires de Bull est fixée à un prix de 4,90 € par action en numéraire, représentant une prime de 22% par rapport au cours de clôture de 4,01€, le vendredi 23 mai 2014, dernier jour de Bourse avant cette annonce, et une prime de 30 % sur la moyenne des cours pondérée par les volumes sur les 3 derniers mois (3,77€). L’offre portera également sur les Océanes Bull en circulation au prix de 5,55€ par Océane.

L’offre valorise la totalité du capital de Bull sur une base totalement diluée à environ 620 millions d’euros. L’offre est conditionnée à l’obtention d’un seuil de succès de 50% + 1 action. Atos a l’intention de procéder au retrait de la cote des actions Bull soit par voie d’une offre de retrait obligatoire ou soit par le biais d’une fusion ultérieure entre les deux sociétés.

Dimanche 25 mai 2014, le conseil d’administration de Bull a exprimé à l’unanimité son soutien plein et entier à la transaction et a nommé conformément à la réglementation de l’AMF un expert indépendant pour produire une attestation d’équité sur les termes de l’offre. Le conseil d’administration d’Atos du vendredi 23 mai 2014 a également exprimé son entier et unanime soutien à la transaction.

Crescendo Industries et Pothar Investments, représentant ensemble l’actionnaire principal avec 24,2% des actions du capital de Bull, se sont tous les deux déjà engagés à apporter l’intégralité de leurs actions à l’offre d’Atos.

Orchestra-Prémaman

Orchestra-Prémaman : Yeled Invest lance son OPA à un prix majoré. Cette société luxembourgeoise, détenue à hauteur de 67% par HM Belgium (contrôlée par M. Pierre Mestre) et de 33% par la famille Gotlib, a déposé un projet d’OPA simplifiée à 40 € par action au lieu d’un prix de 37,75 € initialement prévu.

Dans un communiqué publié le 13 mai, Orchestra-Prémaman a annoncé l’acquisition de l’enseigne Home Market. De ce fait, l’initiateur, qui détient 89,58% des actions et 96,11% après retraitement de l’auto-détention, a annoncé qu’il serait conduit à réexaminer l’incidence de cette transaction sur la valorisation des titres. Suite aux travaux d’évaluation, il a décidé de relever le prix d’offre à 40 € par action.

Ce prix fait apparaître une prime de 32,54 % par rapport au prix auquel ont eu lieu les dernières transactions le 1er avril 2014 par la famille Mestre, de 6,07 % sur le dernier cours du 28 mars 2014, avant la suspension de cours et de 8,58 % sur la moyenne des cours pondérés sur les 3 mois précédents. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 13 au 26 juin 2014.

Medea

Medea va absorber le promoteur immobilier Artea. La parité d’échange retenue est de 48 actions Medea pour 1 action Artea détenue. Medea augmentera son capital d’un montant nominal de 6 924 046,08 € par création de 98 914 944 actions nouvelles d’une valeur nominale de 0,07 € à attribuer aux actionnaires d’Artea, portant ainsi le capital social de Medea de 41 370 € à 6 965 416,08 €. A l’issue de la fusion et de la réduction de capital, le capital social de Medea sera de 6 925 372,51 €, composé de 98 933 893 actions d’une valeur nominale de 0,07 €. Les assemblées générales extraordinaires des deux sociétés sont appelées à approuver la fusion en date du 13 juin 2014, avec effet rétroactif au 1er janvier 2014.

Ciments Français

Ciments Français : Italcementi relève son OPA à 79,50 €. BNP Paribas, agissant pour le compte de la société italienne, qui contrôle 86,59% du capital de sa filiale, a déposé un projet d’OPA simplifiée au prix de 79,50 € par action. Ce prix représente une prime de 23,6% sur le cours du 5 mars, veille de l’annonce de l’offre, et un bonus de 35,7% sur la moyenne des 3 mois précédents. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 12 juin au 2 juillet prochain.

A noter que l’initiateur a l’intention de demander, dans un délai de trois mois à l’issue de la clôture, et si les conditions requises sont remplies, la mise en œuvre d’un retrait obligatoire au même prix de 79,50 € par action.

Ciments Français, filiale d’Italcementi dédiée au développement en dehors de l’Italie, est un des leaders mondiaux du ciment et la deuxième société cimentière cotée à la Bourse de Paris avec une capitalisation de 2,8 milliards d’euros. En 2013, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 3 591,5 millions d’euros, en baisse de 3,6 % par rapport à 2012, et un résultat brut d’exploitation courant de 642,9 millions d’euros, en repli de 2,9 %. La diminution du chiffre d’affaires tient à la contraction des volumes vendus en Europe et en Afrique du Nord, partiellement compensée par la contribution positive des pays asiatiques et la reprise de la zone Amérique du Nord.

Réalisant plus de 83% du chiffre d’affaires d’Italcementi, Ciments Français présente donc un intérêt stratégique. Après sa tentative de fusion en 2009, Italcementi revient à la charge pour simplifier ses structures, avec l’objectif de mettre la main sur le cash-flow de Ciments Français et de pouvoir le faire circuler à sa guise.

SIIC de Paris

SIIC de Paris : vers une OPA simplifiée d’Eurosic. Le groupe espagnol Realia, actionnaire majoritaire de SIIC de Paris, est entré en négociation exclusive avec Eurosic en vue de céder l’ensemble de ses actions, représentant 58,95% du capital et des droits de vote, au prix de 22 euros par action (dividende versé en 2014 attaché), soit une prime de 14,6% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération. Les deux parties se sont engagées à signer au plus tard le 6 juin 2014 un accord en ce sens.

L’acquisition par Eurosic de la participation détenue par Realia dans SIIC de Paris, qui interviendrait sous réserve de l’absence d’exercice par Société Foncière Lyonnaise (SFL) de son droit de préemption et après l’obtention de l’autorisation des autorités de la concurrence, conduirait au dépôt par Eurosic d’une OPA obligatoire visant les actions SIIC de Paris qu’elle ne détiendrait pas, conformément à la réglementation.

At&T

AT&T rachète DirecTV. Suite à la conclusion d’un accord définitif, le numéro deux américain de la téléphonie mobile va prendre le contrôle du premier fournisseur de télévision par satellite. Les actionnaires de DirecTV recevront 95 dollars par action : 28,50 dollars en numéraire et 66,50 dollars en action AT&T. Soit une valeur totale de 48,5 milliards de dollars (67,1 milliards, en incluant la dette nette de DirecTV), ce qui représente 7,7 fois l’Ebitda 2014 estimé de DirecTV.

La proportion d’actions remises dépendra en fait du cours d’AT&T : 1,905 action si le cours est inférieur à 34,90 dollars, 1,724 action s’il est supérieur à 38,58 dollars et entre 1,724 et 1,905 action s’il est compris entre 34,90 et 38,58 dollars. A l’issue de l’opération, les actionnaires de DirecTV détiendront entre 14,5% et 15,8% du capital d’AT&T sur une base entièrement diluée. Ce dernier estime que la transaction devrait être relutive sur le cash-flow libre par action dans les 12 mois qui suivent l’opération.

PubliGroupe

PubliGroupe : Swisscom annonce le dépôt d’une OPA.  Le numéro un suisse des télécoms prévoit d’offrir 200 francs suisses par action, soit 10 francs de plus que l’offre de Tamedia. Swisscom publiera le prospectus vers le 12 juin 2014. Au travers de ce rachat, Swisscom veut prendre le contrôle intégral de local.ch et poursuivre le développement des activités d’annuaire. Avec sa plateforme d’annuaires en ligne et les annuaires téléphoniques Local Guide, local.ch est l’un des acteurs leaders du secteur en Suisse. Il s’agit d’une coentreprise créée en 1998 par Swisscom et PubliGroupe, où chacune des deux sociétés détient une participation de 50%.

Swisscom prévoit de vendre les participations minoritaires de PubliGroupe aux entreprises de médias SNP Société Neuchâteloise de Presse SA (29%) et Südostschweiz Presse und Print AG (20%), ainsi que Rhône-Media SA (18%), sur lesquelles elle n’entend pas exercer d’influence. Swisscom ne s’opposera par ailleurs pas à la vente annoncée de FPH Freie Presse Holding AG à la société anonyme Aktiengesellschaft für die Neue Zürcher Zeitung. Quant aux autres participations, elle va étudier toutes les options possibles.

Systran

Systran : CSLI dépose officiellement son projet d’OPA. Par suite d’acquisitions hors marché auprès des dirigeants et actionnaires de référence, la société de droit coréen, contrôlée par M. Chang-Jin Ji, détient désormais 38,04% du capital et 36,94% des droits de vote. Banque Degroof France, agissant pour le compte de CSLI, a donc déposé un projet d’OPA visant les actions Systran au prix de 5 € par action.

Ce prix fait ressortir une prime de 203% sur le cours du 18 décembre 2013, dernier cours avant l’annonce des négociations exclusives avec CSLI, et de 251% sur la moyenne des 3 mois précédents. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 30 mai au 3 juillet 2014.

Il est précisé qu’un complément de prix sera versé aux actionnaires ayant apporté leurs titres à l’offre dans les hypothèses suivantes : 1) si l’initiateur vient à transférer tout ou partie de ses actions Systran à un tiers dans un délai de douze mois suivant la date de règlement-livraison de l’offre. 2) si la société perçoit des indemnités relatives au litige l’opposant à la Commission européenne et à l’Union européenne avant le 25 avril 2024.

En cas de succès, ce rapprochement amical devrait permettre à Systran de bénéficier d’un accès privilégié aux marchés asiatiques, et à CSLI de bénéficier de l’expertise technologique de Systran dans le développement et la commercialisation des logiciels de traduction automatique et de technologies de traitement automatique du langage.

Hillshire Brands

Hillshire Brands va acquérir Pinnacle Foods pour 6,6 milliards de dollars, dette comprise. Les deux groupes agroalimentaires cotés sur le Nyse ont conclu un accord définitif, approuvé à l’unanimité par les deux conseils d’administration. Selon les termes de cet accord, chaque action Pinnacle Foods sera échangée contre 18 dollars en cash et 0,50 action Hillshire Brands. Le prix d’achat implicite ressort ainsi 36,02 dollars par action et représente une prime de 18% sur le cours de Pinnacle Foods au 9 mai 2014. A noter que les filiales de Blackstone, qui détiennent collectivement 51% du capital de Pinnacle Foods, ont donné leur accord à cette transaction, qui devrait être finalisée en septembre 2014, sous réserve des conditions habituelles.

Générale de Santé

Générale de Santé : OPA de l’australien Ramsay en vue. Santé SA et Santé Développement Europe SAS, actionnaires de contrôle de Générale de Santé, ont reçu une offre conjointe non-engageante de Ramsay Health Care, Crédit Agricole Assurances et Ramsay Santé pour acquérir l’intégralité de leurs titres, représentant 83,43% du capital de Générale de Santé, au prix unitaire de 16,75 €, soit une prime de 8% sur le dernier cours avant l’annonce, valorisant la société 945 millions d’euros.

Ces deux actionnaires ont décidé d’accorder une période d’exclusivité jusqu’au 6 juin 2014 à Ramsay Health Care, Crédit Agricole Assurances et Ramsay Santé afin de leur permettre d’effectuer des due diligences en vue de remettre une offre ferme au prix indiqué et de trouver un accord sur les conditions de la transaction.

Si un tel accord est obtenu, après que les parties se soient conformées à leurs éventuelles obligations à l’égard de leurs instances représentatives du personnel, la transaction restera soumise aux conditions usuelles, notamment l’autorisation des autorités de concurrence compétentes, et conduira, si elle était finalisée, au dépôt d’une OPA simplifiée sur Générale de Santé, conformément à la réglementation.

Mondelez

L’américain Mondelez s’unit au néerlandais Douwe Egberts Master Blenders. Les deux groupes ont annoncé leur intention de fusionner leurs activités de café respectives pour créer le numéro un mondial du café, avec des revenus annuels de plus de 7 milliards de dollars. Le nouvel ensemble – Jacobs Douwe Egberts (JDE) – sera basé aux Pays-Bas. Il sera leader dans deux douzaines de pays et aura une forte présence sur les marchés émergents, lui permettant de réaliser des synergies importantes. Les deux sociétés possèdent certaines des plus grandes marques de café du monde, telles Jacobs, Carte Noire, Gevalia, Kenco, Tassimo et Millicano (Mondelez International), Douwe Egberts, L’OR, Pilao et Senseo (DE Master Blenders). À l’issue des opérations, Mondelez International recevra environ 5 milliards de dollars en cash et une participation de 49% dans Jacobs Douwe Egberts. Les transactions devraient être finalisées au cours de l’année 2015, sous réserve des conditions habituelles.

Systar

Systar : dépôt du projet de note en réponse à l’OPA. Ce projet contient notamment le rapport établi par le cabinet Bellot Mullenbach & Associés, mandaté par Systar, pour se prononcer sur les conditions financières de l’OPA simplifiée déposée, le 28 avril 2014, par Bryan, Garnier & Co., agissant pour le compte d’Axway Software.

Ermo

Ermo : INglass va lancer une OPA simplifiée. Cette société de droit italien a signé un contrat d’acquisition en vue de détenir, d’une part, la totalité des actions de la société AURCA, dont le seul actif significatif est constitué d’actions ERMO (Etudes Réalisations Moules et Outillages), correspondant à environ 83,25 % du capital, et, d’autre part, une quotité de 11,70% auprès de la société ICM et de Messieurs Pinto et Launay. Des conditions suspensives (principalement l’obtention d’un financement par INglass) devraient être levées avant le 15 juin et la réalisation de l’opération devrait intervenir au plus tard le 30 juin 2014.

Le prix d’acquisition des actions ERMO a été fixé à 13,56 euros, faisant apparaître une prime de 32 % sur le cours du 29 avril. En conséquence, INglass Spa déposera, en cas de levée des conditions suspensives, un projet d’OPA simplifiée, avec l’intention de mettre en œuvre, le cas échéant, une procédure de retrait obligatoire. Le prix par action proposé, tant pour l’OPAS que pour le retrait obligatoire, devrait être égal à celui retenu pour la transaction, à savoir 13,56 euros, sous réserve du feu vert de l’AMF et des travaux de l’expert indépendant, le cabinet Sorgem Évaluation.

Avec l’acquisition d’ERMO, INglass va consolider son leadership dans la production de moules et va pouvoir diversifier sa production du secteur automobile vers les industries des cosmétiques, du packaging de la santé et des soins de la personne.

Bourbon

Bourbon : Jaccar Holdings a déposé officiellement son OPA. L’actionnaire de référence du prestataire de services maritimes, qui détient 26,04% du capital, s’engage à acquérir au prix unitaire de 24 € dividende attaché toutes les actions aux mains du public. Ce prix fait ressortir une prime de 24,2% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération et de 17,9% sur la moyenne pondérée des 3 mois précédents. L’initiateur ne donnera pas suite s’il ne franchit pas le seuil de 50% des droits de vote « réels » de Bourbon à la clôture de l’offre. Il n’a pas l’intention de mettre en œuvre de retrait obligatoire, ni de demander la radiation des actions. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 20 mai au 23 juin 2014.

Bourbon regroupe deux activités, Marine Services (ravitaillement, remorquage, ancrage et positionnement des installations offshore, transport de personnels) et Subsea Services (inspection, maintenance et réparation des infrastructures sous-marines, ingénierie, supervision et management des opérations offshore) et assure également la protection du littoral français pour la Marine nationale.

En 2013, Bourbon a réalisé un chiffre d’affaires de 1,312 milliard d’euros et opère au 31 décembre 2013 une flotte de 485 navires. Dans le cadre du plan « Bourbon 2015 Leadership Strategy », le groupe investit dans une large flotte de navires offshore construits en série, innovants et à forte productivité.

Le dernier plan d’action “Transforming for beyond”, dans son volet financier, prévoit la vente de navires existants ou en construction à hauteur de 2,5 milliards de dollars et l’affrètement de ces navires coque-nue sur une période de 10 ans. Le groupe souhaite ainsi élargir son périmètre stratégique à de nouvelles possibilités et s’assurer d’une croissance future créatrice de valeur.

Cottin Frères

Cottin Frères : dépôt d’une OPR suivie d’un retrait obligatoire. L’AMF a été saisie par le Crédit Agricole Mutuel Champagne Bourgogne, agissant pour le compte de la société civile Louis Cottin, d’un projet d’offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire visant les actions Cottin Frères. Le concert d’actionnaires détient à ce jour 91,74% du capital et 95,64% des droits de vote. L’initiateur s’engage à racheter la totalité des actions non détenues, soit 8,26% du capital et 4,36% des droits de vote, au prix unitaire de 4,07 €. Ce prix fait ressortir une prime de 13,1% sur le cours du 1er août 2013 et de 10,3% sur la moyenne des 3 mois précédents.

Alstom

Alstom privilégie GE, en laissant la porte ouverte. Le conseil d’administration d’Alstom a reçu une offre ferme de General Electric relative à l’acquisition de ses activités Energie. Le périmètre de l’opération couvrirait les secteurs Thermal Power, Renewable Power et Grid, ainsi que les services centraux et partagés. Avec 65 000 personnes, ces activités ont réalisé un chiffre d’affaires de 14,8 milliards d’euros sur l’exercice2012/13. Le prix proposé est de 12,35 milliards et représente une valeur d’entreprise de 11,4 milliards, soit 12,2 fois l’Ebit 2012/13.

Si cette offre était validée et ce projet mené à bien, Alstom se concentrerait sur ses activités dans le domaine du transport. Alstom utiliserait le produit de la cession pour renforcer ses activités Transport, leur donner le moyen d’un développement ambitieux, rembourser sa dette et redistribuer le solde à ses actionnaires.

Le conseil a décidé de mettre en place un comité d’administrateurs indépendants, conduit par Jean-Martin Folz, pour procéder, d’ici à la fin mai, à un examen approfondi de l’offre, en tenant compte des intérêts de l’ensemble des parties prenantes, y compris  ceux de l’Etat français.

Conformément aux recommandations du code AFEP-Medef, l’opération sera soumise à l’approbation des actionnaires. Bouygues, actionnaire à hauteur de 29% du capital d’Alstom, s’est engagé à conserver ses titres jusqu’à cette approbation et a indiqué qu’il soutiendra la recommandation du conseil d’administration.

Dans le cadre de cette offre ferme, Alstom ne pourra pas solliciter d’autres offres de la part de tiers pour l’acquisition de tout ou partie de ses activités Energie. Cependant, le groupe s’est réservé le droit de répondre à des offres non sollicitées pour la reprise de l’ensemble de ses activités Energie et d’entrer en discussions avec des candidats dont le sérieux et l’intérêt des projets pourraient conduire à une meilleure offre pour Alstom. Si, après l’examen de l’offre de GE et après l’avoir recommandée, le conseil d’administration décidait de soutenir un autre projet, Alstom devrait verser à GE une indemnité de rupture égale à 1,5% du prix d’acquisition.

Le conseil a aussi pris connaissance d’une déclaration d’intérêt de Siemens portant sur une opération alternative. Siemens aura un accès équitable à l’information lui permettant, le cas échéant, de soumettre une offre ferme. Elle sera examinée en fonction de l’intérêt social de la société et de celui de l’ensemble des parties prenantes. A 10 heures, l’action Alstom gagne 7,44%, à 29 euros.

FDL

FDL se recentre sur le marché français et va lancer une OPRA. L’opération prendra la forme d’une cession par Foncière Développement Régions des titres de sa filiale allemande Immeo Wohnen à ses principaux actionnaires (Foncière des Régions, Crédit Agricole Assurances, Cardif Assurance Vie et Generali), à hauteur de leur quote-part au capital. Le produit de cette cession sera distribué à l’ensemble des actionnaires de FDL sous forme d’un dividende exceptionnel de l’ordre de 13 € par action en référence à l’ANR Triple Net d’Immeo Wohnen au moment de l’opération.

Par ailleurs, FDL mettra en œuvre à la suite de cette distribution, un projet d’offre publique de rachat (OPRA) offrant ainsi une liquidité aux actionnaires. Foncière des Régions, Crédit Agricole Assurances, Cardif Assurance Vie et Generali ont fait part de leur intention de ne pas apporter leurs actions. Ces engagements représentent 97,4% du capital de FDL et l’OPRA portera ainsi sur 2,6% des actions FDL. Le prix de l’OPRA sera déterminé en référence à l’actif net réévalué Triple Net de la société après distribution exceptionnelle (qui s’élevait à 20 € au 31 décembre 2013).

L’ensemble de ces opérations sera soumis à une assemblée générale extraordinaire convoquée pour le 16 juin 2014 et fera l’objet d’une attestation d‘équité délivrée par le cabinet Valphi. L’OPRA fera par ailleurs l’objet d’une décision de conformité de l’AMF. A l’issue de l’opération, FDL sera une société immobilière spécialisée sur le résidentiel français avec un patrimoine d’environ 860 M€ localisé à plus de 70% à Paris et en Ile-de-France et un ANR triple net d’environ 500 M€. Elle poursuivra sa stratégie immobilière (acquisitions, travaux, cessions) ainsi qu’une politique de distribution dynamique.

Systar

Axway lance son OPA amicale sur Systar. L’initiateur s’engage à acquérir au prix de 5,97 € par action la totalité des titres restant dans le public (à l’exception des 690 700 actions autodétenues), soit 31,66% du capital de la société. Le prix proposé fait ressortir une prime de 17,3% sur le cours avant l’annonce de l’opération et de 55,2% sur la moyenne des 3 mois précédents. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 19 au 30 mai.

Aux termes d’un contrat de cession d’actions conclu le 17 avril 2014, Axway Software a acquis, à ce prix, la totalité des actions détenues par le concert composé de M. Guy Kuster, Mme Michèle Flasaquier, M. Bernard Beauchamp et la société civile Porres (contrôlée par la famille de la Vallée-Poussin), représentant 61,02% du capital et 60,52% des droits de vote. A l’issue de l’OPA, l’initiateur a l’intention, le cas échéant, de mettre en œuvre un retrait obligatoire au prix de 5,97 € par action.

L’acquisition de Systar doit permettre à Axway de renforcer ses positions dans le secteur des logiciels destinés à la gouvernance de flux de données, grâce à des technologies complémentaires et à une base client enrichie. Pour le 1er trimestre 2014, Axway a publié un chiffre d’affaires de 52 millions d’euros, en hausse de 6,1%. Les revenus de l’activité Services sont encourageants, selon la société, avec une augmentation de 7,9%. Les Licences ont progressé de 4,4%, malgré une faiblesse sur les signatures aux Etats-Unis. Et l’activité maintenance a crû de 5,8%.

Valeant Pharmaceuticals

Valeant Pharmaceuticals lance une offre sur Allergan. Alors que les grandes manœuvres se font jour dans la santé (échange d’actifs d’envergure entre Novartis et GSK, rumeurs d’OPA de Pfizer sur AstraZeneca…), le groupe pharmaceutique canadien a déposé aujourd’hui un projet de fusion auprès du conseil d’administration du laboratoire californien, spécialisé dans les produits d’ophtalmologie, de neurologie et de dermatologie, dont le produit phare est le botox destiné à traiter l’hyperactivité musculaire et les rides du visage.

Selon les termes de la proposition, chaque action Allergan serait échangée contre 48,30 dollars en numéraire et 0,83 action Valeant, ce qui représente une prime de 31% sur le cours d’Allergan du 10 avril (116,63 dollars). Les actionnaires de la société absorbée détiendraient 43% du nouvel ensemble. A noter que le premier d’entre eux, Pershing Square, qui détient 9,7% du capital d’Allergan, est favorable à cette fusion.

Ce projet est bien accueilli en Bourse, dans la mesure où l’action Valeant gagne 4,68%, à 131,91 dollars. Dans un communiqué, la société évalue les synergies à 2,7 milliards de dollars en année pleine, dont 80% sur les six premiers mois. Néanmoins, en propulsant l’action Allergan, à 164,40 dollars, en hausse de 15,77% à l’ouverture, le marché table clairement sur une surenchère… qui n’est pas à la portée du premier venu. Au cours actuel, Allergan pèse désormais 49 milliards de dollars.

Le suisse Tamedia lance une OPA sur PubliGroupe

Le suisse Tamedia lance une OPA sur PubliGroupe. Le groupe suisse de médias, qui détient déjà 7,22% du capital, proposera 150 francs suisses par action, soit une prime de 22% par rapport au cours moyen pondéré des 60 dernières séances. La participation dans le portail d’annuaires et de renseignements local.ch est au centre de la reprise prévue. Avec la participation dans local.ch, que PubliGroupe détient en partenariat avec Swisscom, Tamedia consoliderait sa position sur le marché suisse, et permettrait de proposer aux PME des offres encore plus attractives. Ensemble, les deux portails local.ch et search.ch, qui sont en concurrence avec des fournisseurs internationaux tels que Google dans leur secteur, comptent 4,8 millions d’utilisateurs par mois.

Concernant les autres participations de PubliGroupe, Tamedia étudiera la possibilité de les intégrer au groupe de médias ou de les céder à d’autres propriétaires. Tamedia ne considère pas les participations minoritaires de PubliGroupe dans zanox.de (47,5%), SNP Société Neuchâteloise de Presse (29%), FPH Freie Presse Holding (25%) et Südostschweiz Presse und Print (20%) comme des participations stratégiques et n’a pas pour objectif d’exercer une influence sur ces sociétés. Tamedia est prête à engager des discussions  avec les actionnaires majoritaires concernés et à leur céder ses parts pour une contrepartie adéquate.

CGG

CGG rachète des Oceane. Dans le cadre de la proposition de rachat, le spécialiste des services géophysiques est convenue de racheter 81,4% des Oceane 2016 en circulation, au prix unitaire de 28,60 euros (coupon couru inclus). Le règlement livraison des Oceane rachetées devrait avoir lieu autour du 24 avril 2014. A l’issue de l’opération, 2 410 876 Oceane 2016, représentant 18,6 % des obligations émises, resteront en circulation. CGG se réserve la possibilité de continuer à racheter des titres après la procédure de désintéressement le cas échéant.

Biotechnologies : BioAlliance Pharma va absorber Topotarget

Biotechnologies : BioAlliance Pharma va absorber Topotarget. BioAlliance Pharma, spécialisée dans le développement de médicaments orphelins en oncologie, et Topotarget, société biopharmaceutique danoise, annoncent leur intention de fusionner pour donner naissance à un acteur majeur dans le domaine du développement de médicaments pour des maladies rares en oncologie. Le projet a été approuvé à l’unanimité par les conseils d’administration des deux sociétés.

En vertu des termes de l’accord, la société absorbante sera BioAlliance Pharma, et les actionnaires de Topotarget recevront 2 actions BioAlliance Pharma nouvellement émises pour 27 actions Topotarget détenues. À l’issue de l’opération, les actionnaires de Topotarget détiendront environ 1/3 des actions du nouvel ensemble, tandis que les actionnaires existants de BioAlliance Pharma en détiendront les 2/3. La nouvelle entité sera dirigée par Judith Greciet, directrice générale de BioAlliance Pharma.

La fusion des deux sociétés créera un nouvel acteur européen dans le domaine des cancers rares, doté d’un portefeuille complémentaire de programmes avancés ciblant des pathologies sévères pour lesquelles les besoins thérapeutiques sont non satisfaits à ce jour. En 2013, le marché des médicaments orphelins en oncologie atteignait plus de 45 milliards de dollars et devrait atteindre 80 milliards de dollars en 2018. De plus en plus de pathologies rares (ou orphelines) sont diagnostiquées et les besoins de traitements thérapeutiques efficaces restent très importants dans ces domaines.

Le projet de fusion sera soumis, entre autres, à l’approbation des actionnaires de Topotarget et de BioAlliance Pharma, qui devraient se réunir en assemblée générale extraordinaire les vendredi 27 juin 2014 et lundi 30 juin 2014, respectivement.  La clôture de la fusion devrait intervenir en juillet-août 2014. BioAlliance Pharma, cotée sur le marché Euronext Paris, demandera également l’inscription de ses actions à la cote du Nasdaq OMX à Copenhague.

Sopra et Steria annoncent leur union

Services informatiques : Sopra et Steria annoncent leur union. Ce projet de rapprochement, qui vise à créer un leader européen avec un revenu combiné de 3,1 milliards d’euros, prendra la forme d’une OPE amicale initiée par Sopra sur Steria sur la base d’une action Sopra pour quatre Steria. Cette offre représente une contre-valeur de 22 euros par action Steria sur la base du cours moyen sur un mois de Sopra, soit une prime de 40% sur le dernier cours de Steria et de 49% sur son cours moyen pondéré sur les 3 derniers mois. L’offre sera soumise aux conditions usuelles, et notamment à un seuil de réussite d’au moins 66,67% du capital et des droits de vote de Steria. Le dépôt de l’OPE pourrait intervenir courant mai 2014.

Le nouveau groupe fonctionnerait avec une gouvernance équilibrée dans le cadre d’un projet de rapprochement entre égaux. La présidence de son conseil d’administration serait assurée par Pierre Pasquier et la fonction de directeur général par François Enaud. Au sein du conseil d’administration, Sopra et Steria seraient représentés par quatre administrateurs chacun auxquels s’ajouteraient des membres indépendants et des représentants des salariés.

Le capital du nouvel ensemble serait structuré autour d’un bloc représentant les fondateurs et certains des managers de Sopra pour un total d’environ 22% du capital, d’un bloc représentant Geninfo à hauteur de 7% du capital et, par ailleurs, d’un bloc représentant d’anciens et actuels actionnaires salariés de Steria à hauteur de 10% du capital. L’ensemble de ces blocs représenterait 39% du capital. Cette structure actionnariale serait matérialisée par un pacte d’actionnaires entre Sopra GMT et Soderi, ce dernier représentant les anciens actionnaires salariés de Steria.

Sur le plan industriel, ce projet de rapprochement répond aux mutations du marché induites par la révolution numérique et les nouveaux modes de consommation du service. Il permettrait de faire évoluer le positionnement du nouveau groupe de « Développeur-Intégrateur de systèmes » à « Créateur-Opérateur de services » ayant la taille critique, capable d’apporter les meilleures solutions de transformation à ses clients. Le portefeuille d’offres serait l’un des plus complets du marché.

Le nouveau groupe réaliserait 25% de son chiffre d’affaires annuel dans le domaine des solutions et du Business Process Services, activités dont les niveaux de croissance et de rentabilité sont les plus élevés à la fois pour Sopra et pour Steria. Cette proportion augmenterait rapidement, tant par croissance organique que par le biais des synergies liées au rapprochement ou par celui de la croissance externe.

Le projet de rapprochement devrait également générer des synergies opérationnelles de 62 millions d’euros par an à partir de 2017. L’opération devrait être neutre sur le bénéfice par action (avant dilution) en 2015 et fortement relutive dès 2016. L’ambition est de former un groupe capable de générer une croissance organique forte avec pour objectif d’atteindre un chiffre d’affaires supérieur à 4 milliards et d’améliorer la marge opérationnelle d’activité pour s’approcher de 10%.

Mallinckrodt

L’irlandais Mallinckrodt va absorber l’américain Questcor Pharmaceuticals. Les conseils d’administration des deux groupes pharmaceutiques ont approuvé à l’unanimité un accord de fusion en vertu duquel Mallinckrodt acquerra Questcor dans une transaction évaluée à 5,6 milliards de dollars. Dans le détail, les actionnaires de Questcor recevront 30 $ par action et 0,897 action Mallinckrodt pour chaque action détenue, soit une contrepartie totale de 86,10 dollars par action.

Ce total représente une prime d’environ 27% sur le dernier cours et d’environ 33% sur la moyenne des 20 dernières séances. Après la réalisation de la fusion, les actionnaires de Mallinckrodt détiendront 50,5% des actions du nouvel ensemble et les anciens actionnaires Questcor environ 49,5 %. Sous réserve des conditions habituelles, la transaction devrait être finalisée au 3e trimestre 2014.

Vocus

Vocus : OPA de GTCR Valor Merger Sub. Selon les termes de l’accord, la société d’investissement basée à Chicago (Illinois) lancera une offre sur la totalité des actions de l’éditeur de logiciels au prix unitaire de 18 dollars. Ce prix représente une prime de 48% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération et d’environ 79% sur la moyenne des cours des douze derniers mois. Il valorise la société cotée sur le Nasdaq près de 390 millions de dollars. Le conseil d’administration a approuvé l’opération à l’unanimité et recommande aux actionnaires d’apporter leurs titres à l’offre.

Holcim et Lafarge

Holcim et Lafarge dévoilent leur projet de fusion entre égaux. Approuvée à l’unanimité par leurs conseils d’administration respectifs, cette proposition de fusion entre égaux serait structurée comme une offre publique d’échange (OPE) initiée par Holcim sur l’ensemble des actions de Lafarge, sur la base d’une parité d’une pour une, avec un accord d’égalisation du dividende par action entre l’annonce et la réalisation de la transaction. L’offre sera conditionnée à l’obtention par Holcim d’au moins deux tiers des actions et des droits de vote de Lafarge sur une base totalement diluée.

LafargeHolcim serait coté sur le SIX à Zurich et sur Euronext Paris et continuerait d’être domicilié en Suisse. Il serait régi par les règles locales de gouvernance. Le conseil d’administration serait composé d’un nombre égal d’administrateurs venant de Lafarge et de Holcim, les fonctions centrales de l’entreprise étant réparties de façon efficace entre la France et la Suisse. Le président du nouveau conseil d’administration serait Wolfgang Reitzle, futur chairman d’Holcim. Bruno Lafont, PDG de Lafarge, serait le CEO du nouveau groupe et membre du conseil d’administration.

Après une optimisation du portefeuille au travers d’un programme de cessions d’actifs tout en anticipant les demandes des autorités de régulation, LafargeHolcim disposerait d’implantations parfaitement complémentaires. Les sites de production du nouveau groupe seraient répartis dans 90 pays sur tous les continents. Aucun pays ne représenterait plus de 10% environ des ventes du nouvel ensemble.

Le nouvel ensemble renforcerait sa position dans le secteur de la construction au niveau mondial. Numéro 1 dans le ciment, le béton et les granulats, il optimiserait ses réseaux de production et de distribution. Les ventes combinées de Lafarge et de Holcim s’élèvent à 32 milliards d’euros, avec un Ebitda de 6,5 milliards d’euros.

LafargeHolcim prévoit les synergies annuelles suivantes : 1,4 milliard d’euros en année pleine au bout de trois ans (un tiers atteint dès la première année), dont 1 milliard d’Ebitda grâce à l’adoption des meilleures pratiques, à l’effet de taille et au partage de produits et de solutions innovants, 200 millions au niveau des frais financiers et 200 millions grâce à l’optimisation des investissements.

Le rapprochement proposé est, entre autres, conditionné à la signature de la documentation définitive, à l’approbation des actionnaires de Holcim et à l’obtention des différentes autorisations notamment réglementaires. La finalisation de l’opération devrait intervenir au cours du premier semestre 2015 sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires requises.

Orchestra-Prémaman

Orchestra-Prémaman : Yeled Invest va lancer une OPA suivie d’un retrait obligatoire. Suite à différentes opérations de reclassement (cessions, apport), cette société luxembourgeoise sera détenue à 67% par HM Belgium (contrôlée par Pierre Mestre et à 33% par la famille Gotlib) et détiendra 89,58% des actions Orchestra-Prémaman et 96,11% des droits de vote après retraitement de l’autocontrôle.

En conséquence, la société Yeled Invest a l’intention de déposer une OPA simplifiée suivie d’un retrait obligatoire au prix unitaire de 37,75 € (contre un dernier cours de 37,71 €), visant les actions aux mains du public, sous réserve des travaux d’évaluation de l’expert indépendant qui va être désigné. Les projets de note d’information et de note en réponse devraient être déposés à l’AMF au cours du mois de mai 2014.

Mr Bricolage

Kingfisher veut prendre le contrôle de Mr Bricolage. Les deux groupes sont entrés en négociations exclusives en vue d’un rapprochement. Un accord préliminaire non engageant a été signé le 2 avril 2014 entre Kingfisher, ANPF, la Famille Tabur et Mr Bricolage SA, portant sur l’acquisition par Kingfisher de la totalité des actions Mr Bricolage détenues par ANPF (41,9% du capital) et par la Famille Tabur (26,2% du capital), soit au total 68,1% du capital, au prix de 15 euros par action, soit une prime de 12,2% sur le dernier cours, lui-même en hausse de 34% depuis le début de l’année.

La réalisation de ce rapprochement serait conditionnée à l’autorisation des autorités de la concurrence. La cession des blocs détenus par ANPF et la Famille Tabur serait suivie du dépôt par Kingfisher d’un projet d’offre publique d’acquisition obligatoire visant l’ensemble des titres Mr Bricolage SA détenus par le public, conformément à la réglementation de marché, éventuellement suivie d’un retrait obligatoire.

Pour Mr Bricolage SA, un rapprochement avec Kingfisher présenterait un intérêt tant en termes d’offre commerciale que de développement des réseaux, tout en préservant sa culture d’indépendance et de proximité. Dans ce cadre, certains magasins intégrés pourraient être transférés pour adopter l’enseigne Brico Dépôt. En termes de gouvernance, l’équipe de direction serait confirmée dans ses fonctions actuelles. Les implantations locales du groupe Mr Bricolage (notamment La-Chapelle-Saint-Mesmin, Brive-La-Gaillarde, Reims, Cahors et Voivres) seraient maintenues.

Sous réserve de la signature d’un protocole d’accord, la finalisation de ces opérations, après l’obtention de l’autorisation des autorités de la concurrence, pourrait intervenir entre fin 2014 et début 2015. Compte tenu de ce calendrier, la cession des blocs ANPF et Famille Tabur et l’offre publique d’acquisition obligatoire qui suivrait, pourraient intervenir après l’expiration de la période d’exercice des BSAAR émis par Mr Bricolage, à savoir le 18 novembre 2014.

Bouygues

SFR : Bouygues donne la possibilité à Vivendi de choisir entre deux offres. Pour répondre aux souhaits de certains actionnaires de Vivendi, Bouygues maintient en vigueur son offre présentée le 12 mars. Celle-ci réservait à Vivendi une participation plus importante dans le capital du nouvel ensemble et donc une part plus élevée des synergies et de la création de valeur en résultant.

Au terme de cette offre, Vivendi recevrait 11,3 milliards d’euros en numéraire et 43% du capital du nouvel ensemble. Bouygues s’est engagé à faciliter la liquidité de la participation de Vivendi dans l’entité combinée. Vivendi bénéficie notamment d’une garantie pour toute diminution de valeur de sa participation en-deçà de 3,3 milliards, jusqu’à 2,3 milliards. Ce mécanisme laisserait à Vivendi l’intégralité de l’upside.

L’offre du 20 mars 2014 reste en vigueur, précise Bouygues. Elle comporte une partie en numéraire de 13,15 milliards d’euros et la participation de Vivendi dans le nouvel ensemble s’élève à 21,5%. La date limite de ces deux offres est le 25 avril 2014. « Vivendi pourra ainsi opter pour la solution qui lui paraîtra la plus satisfaisante ».

Ausy

Ausy rachète ses bons de souscription d’actions. Banque Delubac & Cie, agissant pour le compte de cette société de conseil et d’ingénierie en hautes technologies, a déposé, vendredi 28 mars, un projet d’OPA simplifiée visant les BSA émis en 2007. Le prix offert s’élève à 0,44 euro par bon, soit une prime de 10% sur le dernier cours coté avant l’annonce, le 13 mars dernier, et de 21,95% par rapport à la moyenne des cours pondérés des 3 derniers mois.

Le 10 septembre 2007, Ausy a procédé à l’attribution gratuite de 3 324 961 BSA à raison de 1 BSA par action Ausy détenue, ainsi que 2 200 000 BSA réservés à certains managers de caractéristiques identiques. Actuellement, il reste 4 858 422 BSA 2007 en circulation donnant lieu potentiellement à l’émission d’un maximum de 173 515 actions Ausy, sur la base d’une parité de 1 action pour 28 BSA 2007, soit l’équivalent de 3,85% du capital de la société.

Il est précisé que certains actionnaires, porteurs de BSA 2007, ont fait part de leur intention d’apporter la totalité de leurs bons à l’offre, soit un total de 2 677 853 BSA 2007 représentant 55,12% des bons en circulation. A noter que les BSA 2007 acquis par Ausy dans le cadre de cette OPA simplifiée seront annulés. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 22 avril au 6 mai prochain.

Systar

Axway convoite Systar ! Cet éditeur de logiciels, leader de la gouvernance des flux de données, est entré hier en négociations exclusives auprès de certains actionnaires de Systar, en vue d’acquérir un bloc représentant 61% du capital. Le prix annoncé s’élève à 5,97 € par action, soit une prime de 17,3% sur le dernier cours avant l’annonce, lui-même en hausse de 77% depuis le début de l’année. A ce niveau, Systar est valorisée 56 millions d’euros, à comparer à une capitalisation boursière de 469 millions d’euros pour Axway.

La finalisation de l’acquisition du contrôle de Systar conduira au dépôt par Axway d’une OPA simplifiée, libellée au même prix unitaire de 5,97 €, visant les actions Systar restant en circulation, conformément à la réglementation en vigueur.

Systar est un éditeur leader de logiciels de pilotage de la performance opérationnelle permettant aux entreprises d’optimiser l’efficacité de leurs activités et de leur infrastructure informatique. Devenant ainsi plus proactives, celles-ci sont à même d’anticiper les problèmes, de réduire les facteurs de risque ou d’augmenter leurs propres parts de marché. L’entreprise compte environ 150 collaborateurs et son chiffre d’affaires sur l’exercice 2012-2013 s’est élevé à 19 millions d’euros.

Axway entend tirer parti des profondes synergies existantes avec Systar en matière de positionnement d’offre et de base de clientèle. Une information-consultation des instances représentatives du personnel d’Axway va être lancée. L’ensemble de l’opération devrait être finalisé en juin 2014.

Bouygues

Rachat de SFR : Bouygues surenchérit de 1,85 milliard ! Le groupe de Martin Bouygues a remis à Vivendi, jeudi 20 mars, une offre substantiellement améliorée dans sa composante en numéraire. Bouygues propose désormais d’augmenter cette part de 1,85 milliard d’euros pour la porter à 13,15 milliards, auxquels s’ajoutent 21,5% du capital du nouvel ensemble. Elle est supérieure de 1,4 milliard d’euros dans sa composante en numéraire à l’option d’Altice (Numericable) en cours de négociation chez Vivendi. Dans le cadre de cette nouvelle offre, la participation de Bouygues dans le nouvel ensemble serait de 67% du capital contre 52% dans l’offre précédente,

Bouygues confirme un montant de 10 milliards d’euros de synergies créées par le rapprochement de Bouygues Telecom et SFR, dont 5 milliards de synergies relatives au réseau mobile sécurisées par l’accord signé avec Free le 9 mars 2014. La nouvelle offre valorise ainsi SFR à 17,4 milliards d’euros en intégrant la totalité des synergies, dont 16,3 milliards d’ores et déjà sécurisés par l’accord avec Free. L’introduction en Bourse du nouvel ensemble est envisagée dès la réalisation de la fusion, offrant ainsi à Vivendi un accès immédiat à la liquidité pour le solde résiduel de sa participation.

Bouygues fédère autour de son projet des actionnaires de long terme qui partagent le sens de l’entrepreneuriat familial. La Caisse des Dépôts et Consignations, par ailleurs déjà actionnaire de Bouygues, la famille Pinault et JCDecaux Holding saisissent ainsi l’opportunité de cette nouvelle offre pour rentrer ou se renforcer au capital du nouvel ensemble, ce qui contribue à améliorer fortement la partie en numéraire de l’offre proposée à Vivendi. D’autres investisseurs pourraient également participer pour proposer à Vivendi l’acquisition du solde de sa participation résiduelle.

Boursorama

Société Générale veut racheter les minoritaires de Boursorama. Suite à la signature d’un pacte d’actionnaires avec Groupe Caixa constitutif d’une action de concert, la banque au logo rouge et noir annonce son intention de déposer un projet d’OPA. Le prix offert est fixé à 12 euros par action, soit une prime de 22% sur le dernier cours avant l’annonce, lui-même en hausse de 20,6% depuis le début de l’année. « Le renforcement de Société Générale dans le capital de Boursorama, leader de la banque en ligne en France, s’inscrit dans la volonté du groupe de poursuivre son développement sur ce marché », explique la Société générale, qui contrôle environ 56% aux côtés de Groupe Caixa (21% des actions).

Conformément à la réglementation, le conseil d’administration de Boursorama désignera un expert indépendant, chargé d’établir un rapport sur les conditions financières de l’offre. Les conclusions de ce rapport, qui figurera dans le projet de note en réponse de Boursorama, seront présentées sous la forme d’une attestation d’équité. L’offre, qui devrait être ouverte dans le courant du mois de mai 2014, sera suivie d’une procédure de retrait obligatoire, dans le cas où les minoritaires détiendraient, à l’issue de l’OPA, moins de 5% du capital et des droits de vote.

En 2013, Boursorama a enregistré un produit net bancaire en hausse de 3 % à 207,8 millions d’euros, porté par la croissance de l’activité courtage dans les différentes implantations du groupe et de l’activité bancaire en France. Le résultat brut d’exploitation s’est établi à 50,4 millions, en recul de 24 %. Les dépréciations exceptionnelles se sont élevées à 65,7 millions et impactent le résultat net part du groupe (RNPG), qui ressort en perte de 36 millions. Hors ces dépréciations exceptionnelles, le RNPG sous-jacent s’est élevé à 29,7 millions, à comparer aux 40,4 millions en 2012, en raison principalement des mauvais résultats de la filiale anglaise.

Bourbon

Bourbon : Jaccar Holdings va lancer une OPA. L’actionnaire de référence du prestataire de services maritimes, qui détient 26,2% du capital et 27,3% des droits de vote, prépare un projet d’offre au prix de 24 euros par action, coupon attaché. Ce prix représente une prime de 24% sur le cours de clôture avant l’annonce et de 19 % sur la moyenne des cours sur les 100 dernières séances. Elle valorise Bourbon  quelque 1,8 milliard d’euros. L’offre devrait être déposée auprès de l’AMF dans le courant du mois d’avril 2014 après avis motivé du conseil d’administration de Bourbon.

Dans l’intervalle, Jaccar Holdings se rapprochera d’un certain nombre d’actionnaires en vue de connaître leurs intentions quant à l’opération envisagée et poursuivra les discussions avec ses partenaires bancaires sur le financement de l’opération. Le dépôt de l’offre est subordonné à l’aboutissement des discussions avec ces établissements financiers. Jaccar Holdings a l’intention de maintenir la cotation sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris et par conséquent de ne pas de mettre en œuvre un retrait obligatoire à l’issue de l’OPA.

L’initiateur ne donnera pas suite à son offre en cas de non obtention de 50,1% du capital de la société, sur la base du capital émis. L’offre pourrait également être soumise à l’obtention d’autorisations réglementaires et notamment des autorités compétentes en matière de contrôle des concentrations.

Bourbon regroupe deux activités, Marine Services (ravitaillement, remorquage, ancrage et positionnement des installations offshore, transport de personnels) et Subsea Services (inspection, maintenance et réparation des infrastructures sous-marines, ingénierie, supervision et management des opérations offshore) et assure également la protection du littoral français pour la Marine nationale.

En 2013, Bourbon a réalisé un chiffre d’affaires de 1,312 milliard d’euros et opère au 31 décembre 2013 une flotte de 485 navires. Dans le cadre du plan « Bourbon 2015 Leadership Strategy », le groupe investit dans une large flotte de navires offshore construits en série, innovants et à forte productivité.

Le dernier plan d’action “Transforming for beyond”, dans son volet financier, prévoit la vente de navires existants ou en construction à hauteur de 2,5 milliards de dollars et l’affrètement de ces navires coque-nue sur une période de 10 ans. Le groupe souhaite ainsi élargir son périmètre stratégique à de nouvelles possibilités et s’assurer d’une croissance future créatrice de valeur.

Temasek

Olam : Temasek lance une OPA volontaire. Le fonds souverain singapourien, via sa filiale Breedens Investments, a décidé de racheter les titres des minoritaires au prix de 2,23 dollars singapouriens l’action (1,76 dollar américain), soit une prime de 11,8% sur le dernier cours avant l’annonce et de 32,4% sur la moyenne des trois derniers mois. A ce prix, ce groupe agro-industriel, coté depuis le 4 juillet 1995 à Singapour, est valorisé quelque 4,3 milliards de dollars américains. A noter que le concert formé par Temasek et différentes entités détiennent actuellement 52,5% des actions et 46,1% du capital d’Olam dilué des bons et obligations convertibles.

SFR

SFR : Bouygues améliore son offre de 1 milliard d’euros. Bouygues a remis à Vivendi une offre améliorée en vue d’une fusion entre Bouygues Telecom et SFR. Bouygues a décidé de relever son offre de 1 milliard d’euros, permettant ainsi à Vivendi de bénéficier de l’accord signé avec Iliad le 9 mars dernier. Bouygues offre donc à Vivendi 11,3 milliards d’euros en numéraire, soit une augmentation de 800 millions d’euros et 43% du capital du nouvel ensemble. Cette nouvelle offre valorise SFR à 15,5 milliards d’euros pré-synergies et à près de 20 milliards d’euros en prenant en compte l’intégralité des synergies.

Dans le cadre de cette offre améliorée, la participation de Bouygues dans le nouvel ensemble à l’issue de la fusion serait de 52% contre 49% dans l’offre précédente. L’introduction en Bourse du nouvel ensemble est envisagée dès la réalisation de la fusion, offrant une liquidité immédiate à Vivendi. Bouygues s’est engagé à faciliter la liquidité de la participation de Vivendi dans l’entité combinée. Ce nouvel ensemble Bouygues Telecom – SFR donnerait naissance à un acteur majeur du numérique français disposant de fortes capacités d’investissements notamment pour le déploiement de la fibre et à même de développer l’innovation et la qualité de service au bénéfice des consommateurs.

Bouygues

Bouygues en négociation avec Free pour céder son réseau de téléphonie mobile ! Prolongement de l’offre de fusion de Bouygues Telecom et SFR faite à Vivendi, cette opération de 1,8 milliard d’euros est conditionnée à la réalisation effective de cette fusion. Elle vise à maintenir en France une forte concurrence par les infrastructures. Cet accord permet à Bouygues Telecom de présenter à l’Autorité de la concurrence des mesures visant à maintenir une dynamique de marché au bénéfice des consommateurs, Free se déclarant acquéreur d’un réseau et de fréquences. Et cette décision porte sans doute un coup fatal au projet concurrent de Numericable.

« Nous apportons une réponse immédiate aux impératifs de la concurrence, déclare Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom, dans un entretien au Journal du Dimanche. En cas de fusion avec SFR, nous aurions un réseau de trop. Là, il y a un acheteur qui va recréer une dynamique concurrentielle. Cette solution clés en main devrait faciliter le mariage avec SFR et rassurer Vivendi ». Par ailleurs, « La cession de notre réseau à Free se traduira par des centaines de millions d’euros de coûts en moins par an pour le nouvel ensemble ». A n’en pas douter, Bouygues (30,08 €), Iliad (188,95 €) et Numericable (28,42 €) seront activement « travaillés » dès lundi.

Ciments Français

Ciments Français : Italcementi lance une OPA simplifiée ! La maison mère du 2e producteur français de ciments – à hauteur de 83,16% du capital et 91,12% des droits de vote – va offrir 78 euros par action, soit une prime de 19% par rapport au cours du 5 mars (le titre a flambé de 5,7%, jeudi 6) et de 31% sur la moyenne pondérée des cours des 3 derniers mois. Si Italcementi venait à détenir plus de 95%, une procédure de retrait obligatoire serait alors mise en œuvre. Pour financer l’opération, le groupe italien lancera une augmentation de capital de l’ordre de 450 millions d’euros.

Le conseil d’administration de Ciments Français se réunira lundi 10 mars pour examiner les principaux termes de ce projet d’OPA, comme le précise un communiqué laconique publié jeudi soir. Après sa tentative de fusion en 2009, Italcementi revient donc aujourd’hui à la charge. Son intérêt est évidemment de mettre la main sur le cash-flow de Ciments Français et de pouvoir le faire circuler à sa guise. Dans cette transaction, Mediobanca, UniCredit et BNP Paribas sont intervenus en tant que conseillers financiers d’Italcementi, Italmobiliare a été assistée par Banca Leonardo.

Bouygues

SFR : proposition de fusion avec Bouygues Télécom. Bouygues a remis hier soir à Vivendi une offre d’entrée en négociation en vue d’une fusion entre Bouygues Telecom et SFR. La création de ce nouvel ensemble donnerait naissance à un acteur majeur du numérique français : leader en Mobile et n°2 en Fixe en France, présent sur les segments Grand Public et Entreprise, 7e acteur du secteur en Europe. Avec un niveau de synergies significatif s’élevant à 1,4 milliard d’euros en année pleine.

Bouygues offre à Vivendi un montant de 10,5 milliards d’euros en numéraire et 46% du capital du nouvel ensemble, permettant aux actionnaires de Vivendi de bénéficier pleinement du potentiel de création de valeur de ce rapprochement. À l’occasion de l’introduction en Bourse du nouvel ensemble, Vivendi se verrait offrir la possibilité de céder 15% supplémentaires du capital. Vivendi sera par la suite libre de rendre liquide le solde de sa participation dans le calendrier de son choix. L’offre valorise ainsi SFR à 14,5 milliards d’euros pré-synergies et à 19 milliards post-synergies.

Bouygues resterait l’actionnaire de référence du nouvel ensemble dont il détiendrait 49% à la réalisation de la fusion. Compte tenu des synergies évaluées à 10 milliards, la création de valeur pour les actionnaires de Bouygues serait supérieure à 15 euros par action. La dette du nouvel ensemble, intégralement garantie par HSBC, couvrira le financement de l’acquisition (10,5 milliards d’euros) et ses besoins opérationnels. Par ailleurs, une augmentation de capital est envisagée au moment de l’introduction en Bourse, renforçant encore ses capacités d’investissement.

Domia Group

Domia Group : lancement d’une offre de rachat volontaire. MCP Education, qui contrôle déjà 95,6% du capital de la société, spécialisée dans le soutien scolaire avec Acadomia et les services à la personne avec Shiva, lance cette offre de liquidité. Elle se déroulera du 3 mars au 4 avril 2014 inclus au prix de 0,50 euro par action. Soit un prix identique à celui des augmentations de capital en juin et août 2013 lors de l’entrée de MCP Education au capital de Domia Group. A l’issue de l’offre, l’initiateur demandera le retrait des actions du marché libre.

Scania

Volkswagen va lancer une OPA sur Scania. Déjà majoritaire avec 62,6% du capital (et 89,2% des droits de vote), le groupe allemand souhaite porter sa part au-delà des 90% dans le constructeur de poids lourds nordique et le faire sortir de la cote pour renforcer l’intégration opérationnelle entre Scania, MAN et VW. L’offre est libellée au prix de 200 couronnes suédoises, soit une prime de 35,6% sur le dernier cours avant l’annonce et de 53,3% sur la moyenne pondérée des cours des 3 derniers mois. La note d’information devrait être communiquée autour du 17 mars, date d’ouverture de l’offre qui se terminerait vers le 25 avril prochain. Il reste maintenant à persuader les actionnaires minoritaires à apporter leurs titres à l’offre.

Zale

Signet Jewelers lance une OPA amicale sur Zale. Le spécialiste de la vente au détail de bijoux et de montres aux Etats-Unis et au Royaume-Uni a conclu un accord avec son concurrent, basé au Texas. Aux termes de cet accord, Signet Jewelers va lancer une offre en cash au prix de 21 dollars par action, ce qui représente une prime de 41% par rapport au dernier cours avant l’annonce. A l’issue de la séance à New York, le cours de Zale s’est aligné sur ce prix, en s’envolant de 40,3%, à 20,92 dollars, portant la capitalisation boursière à 687 millions de dollars.

Actavis

Actavis lance une OPA/OPE sur Forest Laboratories. Le groupe pharmaceutique américain, spécialisé dans les médicaments génériques, a conclu un accord en vue de racheter son compatriote et concurrent pour un montant de 25 milliards de dollars. Pour chaque action, il sera proposé 89,48 dollars en cash et 0,3306 actions Actavis, soit une prime d’environ 25% sur le dernier cours coté avant l’annonce (71,39 dollars) et de 31% sur la moyenne des dix dernières séances. A la Bourse de New York, Forest Laboratories s’envolait de 27,5%, à 91,03 dollars, alors que Actavis gagnait 5%, à 201,47 dollars, portant sa capitalisation à 35 milliards.

Cottin Frères veut racheter plus d’un tiers de ses actions

Cottin Frères veut racheter plus d’un tiers de ses actions. Le Crédit Agricole Mutuel Champagne Bourgogne, agissant pour le compte de Cottin Frères, a donc déposé un projet d’offre publique de rachat de ses propres actions, représentant 34,44% de son capital, au prix unitaire de 4,07 €. Ce prix de 4,07 € fait ressortir une prime de 13,1% sur le cours du 1er août 2013, dernier jour de cotation avant la suspension, et de 10,3% sur la moyenne pondérée des 3 mois précédents. Par ailleurs, le bonus atteint 5,7% par rapport à l’actif net comptable au 30 septembre (3,85 €) et 24,1% sur l’actif net réévalué « de liquidation » (3,28 €). Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 6 au 26 mars prochain.

Louis et Armand Cottin qui agissent de concert et détiennent respectivement 35,56% et 29,30% du capital, se sont engagés à ne pas apporter leurs titres. De même, Cottin Frères n’a pas non plus l’intention d’apporter son autocontrôle à l’offre. Aussi, il ne sera procédé à aucune réduction des demandes. Important : si Louis et Armand Cottin venaient à détenir plus de 95% du capital, les membres du concert ont l’intention de déposer un projet d’OPR suivie le cas échéant d’un retrait obligatoire, libellé au même prix de 4,07 € par action.

Rappelons que, le 30 juillet 2013, Henri Maire et Cottin Frères ont conclu un accord visant à la cession de la totalité des fonds de commerce et des actifs d’exploitation détenus par Labouré Roi et Nicolas Potel, filiales du groupe Cottin Frères, au profit d’Henri Maire. Cette cession est devenue effective le 30 septembre 2013 et son prix définitif a été connu le 15 octobre 2013, après l’achèvement des opérations d’inventaires. La société ayant réalisé la cession de la quasi-intégralité de ses actifs et de ceux de ses filiales et n’ayant plus de salariés, une offre publique est donc mise en œuvre, visant au rachat des titres des actionnaires minoritaires.

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Comcast

Comcast prêt à absorber Time Warner Cable. Les conseils d’administration des deux câblo-opérateurs, numéros un et deux américains du secteur, ont approuvé un accord en vue de donner naissance à un géant riche d’une trentaine de millions d’abonnés, soit près de 30% du marché de la télévision payante aux Etats-Unis.

Dans cette perspective, chaque action Time Warner Cable serait échangée contre 2,875 actions nouvelles Comcast, valorisant le titre 158,82 dollars sur la base du dernier cours de clôture (55,24 dollars), soit au total une valeur de 45,2 milliards de dollars. Ce mariage devrait permettre de réaliser des synergies de l’ordre de 1,5 milliard et serait relutive sur le cash-flow libre du nouvel ensemble.

Le groupe Comcast grille ainsi la politesse au numéro quatre du secteur, Charter Communications, qui avait par trois fois tenté d’engager des discussions avec TWC. Dans son dernier courrier, Charter proposait 132,50 dollars par action dont 83 dollars en cash (contre environ 127 dollars en octobre et 114 dollars en juin). Mais Rob Marcus, président de TWC, avait rejeté cette proposition en indiquant qu’elle « sous-évaluait considérablement » la société, avec « un multiple d’Ebitda d’environ 7 fois, bien en dessous des transactions réalisées dans le secteur ».

Il reste maintenant pour les deux protagonistes à obtenir le feu vert des actionnaires et surtout des autorités de la concurrence qui pourraient tiquer sur la position dominante, même si le projet de fusion prévoit des cessions d’activités. Sur le Nasadq, Comcast ouvrait la séance avec une baisse de 3,8%, à 53,15 dollars, alors que Time Warner Cable faisait un bond de 6,6% à New York, à 144,21 dollars.

Imerys

Imerys lance une OPA amicale sur l’américain Amcol. Les deux groupes ont conclu un accord définitif de fusion, unanimement approuvé par leurs conseils d’administration. Au terme de cet accord, Imerys propose d’acquérir toutes les actions d’Amcol à un prix, payable en numéraire, de 41 dollars par action, soit une prime de 19% par rapport à la moyenne pondérée des cours sur les 30 dernières séances. Sur cette base, la valeur d’Amcol est estimée à 1,6 milliard de dollars, incluant sa dette financière nette. Imerys envisage de financer cette acquisition par endettement et a sécurisé l’accès aux ressources nécessaires.

Avec un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars en 2013, Amcol est un acteur de premier plan dans le domaine des minéraux et matériaux de spécialité. Présent dans 26 pays, Amcol est en particulier fortement implanté aux Etats-Unis. L’entreprise est le leader mondial de la bentonite, un minéral doté d’une gamme unique de propriétés fonctionnelles. Ces caractéristiques sont essentielles aux performances d’un nombre croissant d’applications allant de la fonderie (pour l’automobile, la machine-outil, notamment), à la construction (solutions d’étanchéité), ou au forage (adjuvants) ainsi qu’à la qualité de très nombreux produits de consommation courante. Amcol a, par ailleurs, développé une expertise dans le secteur dynamique des services à l’exploitation pétrolière et gazière au travers de sa branche « Energy Services » (Services à l’Energie).

L’acquisition d’Amcol renforcerait l’offre d’Imerys en solutions minérales sur des marchés diversifiés et porteurs. L’intégration d’Amcol, dont les métiers sont étroitement complémentaires à ceux d’Imerys, et qui partage une culture commune, fondée sur une organisation décentralisée et une dynamique d’innovation, permet d’envisager d’importantes synergies commerciales et opérationnelles. Ainsi, cette opération devrait être contributive au résultat courant net par action dès la première année pleine de consolidation, en 2015.

En vertu de l’accord de fusion, le groupe Imerys lancera, dans les dix jours ouvrés, une OPA sur la totalité des actions en circulation, au prix de 41 dollars par action, payable en numéraire. La clôture de cette offre est soumise aux conditions d’usage, incluant l’apport à l’offre de la majorité des actions ordinaires d’Amcol, calculée sur une base entièrement diluée. Elle requiert aussi l’approbation des autorités réglementaires compétentes. A l’issue de l’OPA, les actions qui n’auraient pas été apportées à l’offre donneront droit à l’attribution d’une somme de 41 dollars, payable en numéraire (sans intérêt), au terme de la fusion-absorption par Amcol d’une filiale entièrement détenue par Imerys. La clôture de cette opération pourrait intervenir dans le courant du 1er semestre 2014.

Altran

Altran annonce l’acquisition de Foliage, société américaine fondée en 1991 et basée à Burlington, dans le Massachusetts. Cette opération stratégique renforcera l’offre du groupe en développement de produits innovants, actuellement représentée par une de ses filiales, Cambridge Consultants. La complémentarité des expertises de Cambridge Consultants et de Foliage en dispositifs et solutions de logiciels intégrés positionnera Altran en tant que leader de ce secteur. Foliage permettra au groupe de consolider sa présence dans les secteurs de la santé et des sciences de la vie, ainsi que d’affirmer son objectif de chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros en 2015.

Opérant principalement aux Etats-Unis et en Inde, Foliage dispose d’un effectif de 500 collaborateurs. Spécialisé dans le développement de produits, Foliage travaille en partenariat avec ses clients afin de relever les défis commerciaux ou technologiques inhérents à l’élaboration des systèmes complexes à fort contenu logiciel. Foliage a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de près de 50 millions de dollars (37 M€) en croissance de 35 % par rapport à 2012. La société détient un solide portefeuille de clients opérant dans les secteurs de la santé et des sciences de la vie, de l’aérospatial et de la défense, ainsi que de l’équipement industriel.