Cerberus Capital Management lance une OPA sur Seibu Holdings… limitée à seulement 4% du capital. Compte tenu de ses intérêts (32,4% des actions), le fonds d’investissement souhaite atteindre le tiers des droits de vote du groupe de chemins de fer et d’hôtellerie afin d’obtenir la minorité de blocage. Seibu a été radiée de la Bourse de Tokyo en décembre 2004, suite à des fausses déclarations, mais pourrait y revenir prochainement à un prix qui fait l’objet d’un désaccord entre le conseil d’administration et Cerberus. L’offre est libellée au prix de 1 400 yens par action.
Archives pour la catégorie L’offre du jour
KKR
KKR acquiert Gardner Denver pour 3,9 milliards d’euros. Le 22 février, nous faisions état de bruits de marché selon lesquels la célèbre firme d’investissement américaine s’apprêtait à lancer une OPA sur ce groupe industriel, spécialisé dans les compresseurs, ventilateurs, pompes, bras de chargement et systèmes à carburant. Et ce, à un prix pouvant atteindre 75 dollars par action. De fait, l’offre de KKR est libellée au prix de 76 dollars, soit une prime de 2,9% sur le dernier cours avant l’annonce.
Aurizon
Hecla Mining Company lance une OPA amicale sur Mines Aurizon. Suite à l’accord du conseil d’administration, ce producteur américain d’argent va pouvoir mettre la main sur Aurizon, producteur d’or implanté dans le nord-ouest du Québec, pour un montant de 796 millions de dollars canadiens. Pour chaque action Aurizon, les actionnaires pourront choisir entre une solution en espèces (4,75 dollars canadiens), une solution en titres (0,9953 action Hecla Mining) ou une combinaison des deux, avec un plafond de 513,6 millions pour la partie cash. Le prix offert représente une prime de 12% par rapport à l’offre d’Alamos Gold, qui a été rejetée par la société.
Rue du Commerce
Altarea Cogedim va lancer une OPR sur Rue du Commerce. A l’occasion de la publication de ses résultats, ce groupe immobilier multicanal a annoncé son intention de retirer sa filiale à 96,49% de la cote, via une offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire. Pour mémoire, Altarea Cogedim, par le biais de sa filiale Altacom, a lancé en décembre 2011 une OPA sur Rue du Commerce au prix de 9 euros, après avoir acquis un bloc représentant 28,64% du capital. Ce prix faisait ressortir une prime de 48% sur le cours avant l’annonce et de 53,7% sur la moyenne des cours des 3 mois précédents. A mi-séance, Rue du Commerce gagne 13,2%, à 8,94 euros.
Danone
p style= »text-align: justify; »>Danone lance une OPA sur la Centrale Laitière du Maroc. Après avoir acquis une partie des actions détenues par la SNI pour un montant de 6 milliards de dirhams (543 millions d’euros), le groupe agroalimentaire a porté sa participation de 29,2% à 67%. Suite au franchissement des 40% (seuil en vigueur à la Bourse de Casablanca), Danone a donc déposé un projet d’OPA sur le solde des titres, comme l’a précisé le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM). En attendant le lancement officiel, « cette prise de contrôle constitue une étape majeure dans le développement de Danone au Maroc », a précisé le groupe dirigé par Franck Riboud.
Elan
p style= »text-align: justify; »>Royalty Pharma lance une OPA inamicale sur Elan. Après avoir échoué dans sa tentative de pourparlers, cette société d’investissement basée à New York a donc décidé de partir à l’assaut du laboratoire pharmaceutique irlandais. Dans le cadre de son projet d’OPA, elle propose d’acquérir chaque action Elan au prix de 11 dollars, soit une prime de 12,6% sur le cours du 15 février à Wall Street. L’annonce par Elan de redistribuer une partie de son cash à ses actionnaires sous forme d’un rachat d’actions a sans aucun doute précipité l’opération. Début février, Biogen Idec a conclu un accord avec le laboratoire pour lui racheter ses intérêts sur le Tysabri (natalizumab), médicament pour le traitement de la sclérose en plaques, pour un montant de 3,25 milliards de dollars. La bataille ne fait donc que commencer.
JMBE
JMB Energie lance une OPA sur Aérowatt. Après avoir acquis 60,09% du capital d’Aérowatt auprès de ses principaux actionnaires (Demeter Partners, Omnes Capital et Viveris Management), JMBE a déposé un projet d’OPA simplifiée au prix unitaire de 18 euros. Cette offre fait apparaître une prime de 40,6% sur le cours du 6 janvier 2012 – dernière séance avant la révélation de négociations exclusives – et de 33,7% sur la moyenne pondérée des 3 mois précédents. Il reste néanmoins très inférieur au prix (39 euros), lors du transfert sur Alternext, le 31 octobre 2008. Pour de plus amples informations, se reporter à l’article qui figure en Une du site internet.
JMBE et Aérowatt s’unissent
JMBE et Aérowatt s’unissent. Dans un environnement juridique pour le moins incertain, l’union fait aujourd’hui la force en matière d’énergies renouvelables. Après avoir envisagé un rapprochement avec le suisse Kleinkraftwerk Birseck (KKB), Aérowatt s’est finalement tourné vers le français JMB Energie pour conclure un accord industriel. Dans ce cadre, ce producteur indépendant d’électricité a acquis 60,09% du capital d’Aérowatt auprès de ses trois principaux actionnaires (Demeter Partners, Omnes Capital et Viveris Management) pour un montant de 21,5 millions d’euros, soit 18 euros par action.
Dans la foulée, JMB Energie (contrôlé par Jean-Marc Bouchet, via Lucia Holding) a donc déposé, le 21 février, un projet d’OPA simplifiée au même prix de 18 euros. Cette offre fait apparaître une prime de 40,6% sur le cours du 6 janvier 2012 – dernière séance avant la révélation de négociations exclusives avec KKB – et de 33,7% sur la moyenne pondérée des 3 mois précédents. Il reste toutefois inférieur à son prix d’inscription sur le marché libre (28,74 euros), en novembre 2006, et plus encore à celui de son transfert sur Alternext (39 euros), le 31 octobre 2008.
Conformément au protocole du 1er août 2012, JMBE est assuré d’acquérir 4,97% supplémentaire de la part de deux fonds, dont Viveris Management assure la gestion. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 7 mars au 3 avril 2013, avec, le cas échéant, la mise en œuvre d’un retrait obligatoire.
JMBE intervient dans toutes les étapes du développement de centrales éoliennes, solaires, biogaz et hydroélectriques depuis l’identification des sites jusqu’à la vente d’électricité, en exploitant 65 centrales représentant 109,7 MW. Pour son dernier exercice clos le 30 juin 2012, son chiffre d’affaires s’est élevé à 38 millions d’euros.
Le nouvel ensemble JMB Energie/Aérowatt créerait le premier acteur indépendant en France, exploitant un parc installé de 250 MW et générant un chiffre d’affaires lié à la vente d’énergie, estimé à plus de 60 millions d’euros à fin 2012. Il serait présent sur l’ensemble de la chaîne dans les 4 secteurs les plus représentatifs (éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biomasse), tant en Métropole qu’en Outre-mer. L’enjeu sera alors de croître dans le cadre de nouvelles procédures d’appel d’offres et dans un contexte tarifaire instable.
G.B.
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Linn
Linn Energy et LinnCo rachètent Berry Petroleum. Ces trois acteurs américains du marché de l’énergie annoncent aujourd’hui la signature d'un accord de fusion dans lequel Berry Petroleum est valorisé 4,3 milliards de dollars, dette comprise. Selon cet accord, LinnCo émettra 1,25 action nouvelle pour chaque action Berry en circulation. La contrepartie reçue par les actionnaires est ainsi évaluée à 46,24 dollars par action, soit une prime de 19,8% sur le dernier cours. Sous réserve de l’approbation des actionnaires et des autorités de régulation, la transaction devrait être conclue d'ici le 30 juin prochain. La société fusionnée aura son siège social à Houston, au Texas.
Office Depot
Office Depot va fusionner avec OfficeMax. Les deux groupes américains de fournitures de bureau ont conclu un accord pour s’unir face à la concurrence, notamment des distributeurs en ligne, confirmant ainsi une information du Wall Street Journal. Sous réserve de l’approbation des actionnaires et des autorités de régulation, l’opération sera réalisée via un échange de titres, à raison de 2,69 actions nouvelles Office Depot pour chaque action ancienne OfficeMax. Office Depot s’adjuge près de 10%, à 5 dollars, alors que Office Max flambe de 20%, à 13 dollars.
Altran
Altran a finalisé l’acquisition de IndustrieHansa en Allemagne. Le leader mondial du conseil en innovation va pouvoir accélérer son développement dans ce pays qui devient ainsi le second marché du groupe après la France. En 2012, IndustrieHansa a eu une activité plus soutenue qu’anticipée et a réalisé un chiffre d’affaires de 161 millions d’euros aux normes comptables allemandes. «Cette dynamique de croissance rentable se poursuit en ce début d’année, affirme la direction. Selon Philippe Salle, PDG du groupe Altran, l’acquisition de IndustrieHansa sera « relutive dès la première année ». A 5,70 euros, l’action reste proche de son niveau du 1er janvier.
Natixis
p style= »text-align: justify; »>BPCE veut racheter les CCI détenus par Natixis pour 12,1 milliards d’euros. Dans le cadre d’un projet de simplification, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne projettent de racheter les certificats coopératifs d’investissement détenus par Natixis à l’horizon juillet/août 2013. Le prix réglé en cash correspond à 1,05 fois les capitaux agrégés des établissements intéressés au 31 décembre 2012. L’opération serait sans grand impact sur le résultat net, mais entrainerait une amélioration significative de la solvabilité. Dans la foulée, il est prévu que Natixis distribue un dividende exceptionnel de 2 milliards, soit 0,65 euro par action. Cette opération n’est toutefois pas le prélude à une sortie de la cote ou à une vente de la banque, prévient la direction. L’action est fort logiquement en tête du palmarès, avec un gain de 29,2%, à 3,67 euros.
Iris
Canon a lancé officiellement son OPA sur le belge Iris. Le leader mondial dans les solutions d’imagerie, via sa filiale Canon Europa, qui détient depuis juillet 2009 une participation de 17%, offre 44,50 euros pour chaque action de cette valeur high-tech, basée à Louvain-la-Neuve. Ce prix fait ressortir une prime de 49,8% sur le cours de l’action au 18 septembre 2012 (date de l’annonce) et de 54,5% sur le cours moyen des 3 derniers mois précédant cette date. L’offre court jusqu’au 20 mars 2013. Le conseil d’administration et la direction d’Iris soutiennent unanimement l’OPA.
Supra, une OPR avant la sortie
Supra, une OPR avant la sortie. Supra va quitter la « chaleur » de la cote. Après avoir acquis un bloc de 9,1% auprès de la Financière de l’Echiquier, son holding de tête – Supra Holding le bien nommé -, contrôlé par un FCPR de Perceva, détient désormais 95,53% du capital du fabricant d’appareils de chauffage. Un projet d’offre publique de retrait, suivie d’un retrait obligatoire, a donc été déposé au prix de 3,67 euros par action. L’initiateur souhaite réduire les coûts et simplifier le fonctionnement de la société.
Ce prix fait ressortir une prime de 7,3% sur le dernier cours avant l’annonce et une décote de 12,4% sur la moyenne pondérée des quatre derniers mois. Il dépasse légèrement le prix de l’augmentation de capital de novembre 2012 (3,50 euros), mais reste très inférieur au prix de la dernière OPA de décembre 2011 (10,88 euros non ajusté), opération qui avait permis à Supra Holding de porter son contrôle à 83,95 %. A ce prix, la société est valorisée 11,3 millions d’euros.
Spécialisée dans les appareils de chauffage, Supra est le 2ème acteur de son marché derrière Invicta et devant Godin. La société commercialise ses produits sous les marques Supra, Richard Le Droff et World Kamin (à l’export). Elle s’adresse essentiellement à des professionnels, qui assurent eux-mêmes la distribution et l’installation des produits auprès des clients finaux.
Si le marché du chauffage électrique reste bien orienté, tel n’est pas le cas de celui du chauffage au bois. Après une forte croissance jusqu’en 2008, grâce aux poêles à bois et aux inserts, le marché s’est stabilisé, avant de se retourner en 2011 et 2012. Les raisons ? Les effets de la crise, les hivers doux et la baisse du crédit d’impôt. Les objectifs du Grenelle de l’environnement (3 millions de nouveaux foyers équipés d’ici 2020) et une phase de renouvellement devraient jouer positivement à terme.
Entre 2009 et 2011, le chiffre d’affaires a accusé une forte baisse (-28%) en raison de l’inadéquation de l’offre aux attentes du marché. Avec la dégradation des résultats, les capitaux propres sont devenus négatifs au 31 mars et au 30 septembre 2012, s’élevant respectivement à -0,5 et -4,5 millions d’euros. Supra a donc procédé à un « coup d’accordéon » en novembre 2012. Peu de temps avant, elle a conclu un accord de conciliation avec ses banques lui permettant de transformer sa dette en emprunt à moyen terme à échéance décembre 2016.
G.B.
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Supra
Supra Holding va lancer une OPR sur Supra. Après avoir acquis un bloc de 9,1% auprès de la Financière de l’Echiquier, ce holding, contrôlé par un FCPR de Perceva, détient désormais 95,53% du capital du fabricant d’appareils de chauffage. Le prix fixé de 3,67 euros fait ressortir une prime de 7,3% sur le dernier cours avant l’annonce et, une fois n’est pas coutume, une décote de 12,4% sur la moyenne des quatre derniers mois. A comparer également au prix de l’augmentation de capital de novembre 2012 (3,50 euros). L’initiateur souhaite ensuite retirer le titre de la cote pour réduire les coûts et simplifier le fonctionnement de la société.
Klépierre veut le contrôle total de Klémurs
Klépierre veut le contrôle total de Klémurs. Klépierre, numéro deux européen des centres commerciaux, a décidé de simplifier son organigramme. Le groupe, présidé par Laurent Morel, a donc déposé un projet d’OPA sur sa filiale Klémurs, déjà contrôlée à hauteur de 84,11 %, avec l’assurance de recevoir les titres détenus par CNP Assurances (4,55 % du capital) et Mutavie (4,55 %). Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 22 février au 11 mars. En cas de succès au-delà des 95 %, un retrait obligatoire est envisagé.
Klépierre propose d’acquérir chaque action Klémurs au prix de 24,60 euros (dividende attaché). Ce prix, égal à l’actif net réévalué au 31 décembre 2012, fait ressortir une prime de 40,2 % sur le dernier cours avant l’annonce et de 58,1 % sur la moyenne des 3 derniers mois. Pour mémoire, Klémurs avait été introduite en Bourse, le 7 décembre 2006, au prix de 20 euros par action.
Important : dans l’hypothèse où Klépierre serait tenu de payer un complément de prix à CNP Assurances et à Mutavie (notamment en cas d’OPA ou de retrait obligatoire à de meilleures conditions), il s’engage à verser ce complément à chaque actionnaire ayant apporté ses actions à l’offre semi-centralisée.
Klépierre souhaite retirer Klémurs de la cote afin de se recentrer sur son cœur de métier et de disposer de la souplesse pour déterminer l’avenir de sa filiale. Toutes les options sont ouvertes : la cession de tout ou partie de Klémurs et/ou de ses actifs, la conclusion de joint-ventures, d’alliances stratégiques et d’accords de coopération.
A sa création en 1998, Klémurs disposait d’un patrimoine de commerce de pied d’immeubles. Puis, dès 2006, elle a lancé un processus d’acquisition de restaurants Buffalo Grill et de magasins situés dans des zones d’activité commerciale. A la fin décembre 2012, Klémurs et Buffalo Grill ont renouvelé leurs baux par anticipation (qui représentent 60% de la valeur du portefeuille).
Pour les mois à venir, un recul de la fréquentation de la restauration « assise » est attendue par les analystes au profit de la restauration rapide. Au surplus, la baisse du pouvoir d’achat des ménages, couplée à la révision à la hausse de la TVA dans la restauration, sont de nature à obscurcir les perspectives de croissance.
G.B.
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Klépierre2
Klépierre va lancer une OPA sur sa filiale Klémurs. Cette société spécialisée dans l’immobilier commercial a déposé un projet d’OPA simplifiée au prix unitaire de 24,60 euros (dividende attaché). Ce prix, égal à l’actif net réévalué au 31 décembre 2012, fait ressortir une prime de 40,2 % sur le dernier cours avant l’annonce et de 58,1 % sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Klépierre, qui contrôle 84,11 % du capital, est déjà assuré de recevoir les titres détenus par CNP Assurances et Mutavie, soit 4,55 % des actions. En cas de succès, un retrait obligatoire est envisagé. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 22 février au 11 mars.
Klépierre
Klépierre va lancer une OPA sur sa filiale Klémurs. Cette société spécialisée dans l’immobilier commercial a déposé un projet d’OPA simplifiée au prix unitaire de 24,60 euros (dividende attaché). Ce prix, égal à l’actif net réévalué au 31 décembre 2012, fait ressortir une prime de 40,2 % sur le dernier cours avant l’annonce et de 58,1 % sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Klépierre, qui contrôle 84,11 % du capital, est déjà assuré de recevoir les titres détenus par CNP Assurances et Mutavie, soit 4,55 % des actions. En cas de succès, un retrait obligatoire est envisagé. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 22 février au 11 mars.
Patrimoine et Commerce
Patrimoine et Commerce va lancer une offre publique sur Foncière Sepric. Après avoir procédé à des apports en nature, la société contrôlée par Eric Duval détient désormais 61,73 % du capital et 50,14 % des droits de vote de cette foncière spécialisée dans la détention d’actifs commerciaux. L’offre publique comprend une offre mixte principale et une OPA à titre subsidiaire. Pour l’offre mixte principale, il sera remis 20 actions Foncière Sepric pour 11 Patrimoine et Commerce et une soulte de 18,20 euros (soit 0,91 euro par action apportée). Pour l’OPA à titre subsidiaire (plafonnée à 462 000 actions), il sera offert 12 euros par action, soit une prime instantanée de 38,6 % et de 43,1 % sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. L’initiateur n’envisage pas de mettre en œuvre un retrait obligatoire.
Ingenico
Ingenico renforce ses positions sur le paiement en ligne. Le leader mondial des solutions de paiement a conclu un accord en vue d’acquérir Ogone, pour une valeur d’entreprise de 360 millions d’euros. Basée à Bruxelles, cette PME fournit à 42 000 commerçants des services de paiement en ligne, simples et sécurisés, à l
Orchestra-Prémaman rachète ses propres actions
Orchestra-Prémaman rachète ses propres actions. Après avoir obtenu le feu vert de l’AMF, Orchestra-Prémaman (ex Orchestra-Kazibao) lance, mercredi 30 janvier, son offre publique de rachat d’actions (OPRA). Jusqu’au 18 février inclus, soit vingt jours calendaires, le spécialiste du prêt-à-porter enfant propose de racheter 390 002 actions, soit 10 % du capital, en vue de les annuler. La société envisage également d’annuler les 374 154 actions détenues en autocontrôle, représentant 9,57 % du capital et des droits de vote.
Le prix offert de 12 euros par action fait ressortir une prime de 29 % sur le dernier cours avant l’annonce, le 27 novembre 2012, et de 19 % sur la moyenne des 3 derniers mois. Il se compare également avantageusement à celui de l’OPA (6 euros), lancée fin 2011 par la Financière Mestre et Jean-Claude Yana. Comme l’explique la société : « L’opération constitue une opportunité offerte aux actionnaires qui le souhaitent de trouver une liquidité que le marché ne leur offre pas aujourd’hui eu égard à la faible rotation du flottant », désormais limité à 14,07 % du capital.
A l’issue de l’OPRA et de l’annulation des titres, le groupe familial Mestre pourrait contrôler 58,04 % du capital contre 46,68 % actuellement. De même, le concert Gotlib pourrait voir sa part passer de 29,57 % à 33,08 %. Des seuils qui déclenchent le lancement d’une offre obligatoire. L’AMF leur a accordé une dérogation au motif que les franchissements de seuils résulteront de la réduction du nombre d’actions.
Créée en juillet 1995, Orchestra est spécialisée dans les vêtements, chaussures et accessoires pour enfants, de la naissance à 14 ans. Au départ, la société ouvre des petits magasins, puis développe la franchise dès 1999. Ensuite, elle poursuit son développement en périphérie des villes françaises, mais aussi à l’étranger. En 2009, elle met en place le concept « Club » qui confère aux détenteurs d’une carte de fidélité une réduction de prix permanente. Avec succès. Depuis, Orchestra poursuit son développement, tout en élargissant ce concept à d’autres pays.
Sur les 9 premiers mois de l’exercice (du 1er mars au 30 novembre 2012), le groupe a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 277,7 millions d’euros, en progression de 36,2%. Des pertes opérationnelles significatives sont toutefois attendues sur la société Prémaman, enseigne belge spécialisée dans les articles de puériculture, acquise le 15 juillet 2012. « La taille de cette acquisition (près de 30% du chiffre d’affaires du dernier exercice), l’importance du travail de redressement à mener inscrivent Orchestra dans une période de transition », est-il précisé, et cela « dans un contexte économique difficile ». Le chiffre d’affaires annuel sera connu le 15 avril.
G.B.
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Orchestra 5
L’AMF a déclaré conforme l’OPRA visant les actions Orchestra-Prémaman (ex Orchestra-Kazibao). En conséquence, l’offre du spécialiste du prêt-à-porter enfant sera ouverte du 30 janvier au 18 février inclus. Elle portera sur 390 002 actions, représentant 10 % du capital, en vue de les annuler. La société envisage également d’annuler les 374 154 actions autodétenues. Le prix de 12 euros par action fait ressortir une prime de 29 % sur le dernier cours avant l’annonce et de 19 % sur la moyenne des 3 derniers mois. A l’issue de l’OPRA et de l’annulation des titres, le groupe familial Mestre pourrait détenir 58,04 % du capital contre 46,68 % actuellement. De même, le concert Gotlib pourrait voir sa participation passer de 29,57 % à 33,08 %. L’AMF leur a accordé une dérogation au motif que les franchissements de seuils résulteront de la réduction du nombre d’actions.
Theolia
L’acquisition de Theolia bien perçue par le marché. L’action du producteur indépendant d’électricité d’origine éolienne gagnait plus de 10 %, à mi-séance, soit un gain de 29 % depuis le 1er janvier. Theolia a conclu un accord engageant pour la prise de contrôle de la société allemande Breeze Two Energy, qui exploite des parcs éoliens pour un total de 337 MW. Ces parcs ont été, pour la quasi-totalité, mis en service entre 2006 et 2008 et bénéficient tous d’un contrat de rachat de l’électricité produite sur le long terme (20 ans en Allemagne, 15 ans en France). « La solidité économique de l’Allemagne, qui a décidé de sortir du nucléaire et qui est résolument orientée en faveur des énergies renouvelables, permet de développer une stratégie de long terme », affirme Theolia. La transaction s’élève à 35,5 millions d’euros, financée principalement par un crédit-vendeur de 34 millions, dont l’échéance arrive en 2026.
Unichips
Unichips International s’apprête à lancer une OPR sur Biscuits Gardeil. Après avoir acquis un bloc hors marché auprès de la Financière de l’Echiquier, cette société de droit néerlandais a franchi le seuil de 95 % du capital pour détenir désormais 96,09 % du biscuitier. Dans les prochaines semaines, Unichips, contrôlée par Alberto Vitaloni, déposera un projet d’offre suivie d’un retrait obligatoire. Les conditions ne sont pas encore déterminées. Mais, en tout état de cause, le prix devrait être au moins égal à celui du bloc, soit 13,50 euros par action (à comparer également à un dernier cours de 14,70 euros). Introduit au second marché de Bordeaux en 1985, Biscuits Gardeil a été cédé ensuite à Unichips en 1990. Treize ans après ce changement de contrôle, le fabricant de boudoirs va donc quitter définitivement la cote.
Vivalis
La fusion Vivalis/Intercell sur les rails. Vivalis a enregistré auprès de l’AMF son document E en vue de créer un leader biotech européen du vaccin et des anticorps. Vivalis et Intercell AG ont en effet décidé de fusionner à la mi-décembre pour former Valneva, dont le siège sera à Lyon et sera coté sur NYSE Euronext et à la Bourse de Vienne. Les actionnaires d’Intercell recevront 13 nouvelles actions Vivalis pour 40 Intercell, soit un premium de 31,7% sur la base des cours moyens des 3 derniers mois. De plus, les actionnaires d’Intercell recevront 13 nouvelles actions de préférence pour 40 Intercell. Chacune de ces actions donnera droit à 0,4810 action ordinaire nouvelle Valneva lors de l’approbation de mise sur le marché du vaccin Pseudomonas d’Intercell. La répartition du capital de Valneva après la fusion sera la suivante : 55% pour les anciens actionnaires de Vivalis et 45% pour ceux d’Intercell.
Netgem2
Netgem va lancer une OPA/OPE sur Video Futur Entertainment Group. L’offre, qui sera soumise à l’AMF au 1er trimestre 2013, sera en numéraire à titre principal. Dans le cadre de l’OPA, Netgem offrira 0,15 euro par action Videofutur, soit une prime de 67 % sur le cours du 21 janvier, et 4,50 euros par obligation convertible, soit un bonus de 50 % sur le prix d’émission du 26 octobre 2012. Pour l’OPE, il sera proposé 20 actions Videofutur pour 1 Netgem et 2 convertibles Videofutur pour 3 Netgem, faisant ressortir des primes respectives de 49% et 34%. Néanmoins, le prix reste très éloigné du cours d’introduction de 0,66 euro sur Alternext. Au-delà du seuil de 95 %, il sera mis en œuvre un retrait obligatoire au prix de l’OPA, prélude à une fusion des deux entités. Pour plus de détails, se référer à l’article en Une du site.
Netgem et Videofutur veulent se regrouper
Netgem et Videofutur veulent se regrouper. Netgem et Videofutur Entertainment Group ont décidé de ne faire plus qu’un. Les conseils d’administration des deux sociétés ont approuvé un projet d’OPA à titre principal, assortie d’une OPE à titre subsidiaire, que la première envisage de déposer sur les titres de la seconde, admise sur Alternext depuis le 27 janvier 2010. L’offre, qui sera soumise à l’AMF, devrait être déposée au premier trimestre 2013.
Dans le cadre de l’OPA, Netgem offrira 0,15 euro par action Videofutur, soit une prime de 67 % sur le dernier cours (0,09 euro, le 21 janvier), et 4,50 euros par obligation convertible, soit un bonus de 50 % sur le prix d’émission du 26 octobre 2012 (3 euros). Pour l’OPE, il sera proposé 20 actions Videofutur pour 1 Netgem et 2 convertibles Videofutur pour 3 Netgem, faisant ressortir des primes respectives de 49% et 34% sur la base des références précédentes. Néanmoins, le prix reste très éloigné du cours d’introduction de 0,66 euro, les pertes nettes de 2010 (-5,6 millions) et 2011 (-5,2 millions) étant passées par là.
A l’issue de l’opération, Netgem est assuré de détenir au minimum 77,5 % du capital de Videofutur après conversion des obligations. Les actionnaires de référence se sont en effet engagés à apporter leurs titres et notamment la société J2H (holding de la famille Haddad, actionnaire de Netgem), qui détient 42,3 % du capital. Le montant maximal payé en numéraire par l’initiateur s’élèverait à 5,9 millions d’euros. Au-delà du seuil de 95 %, il sera mis en œuvre un retrait obligatoire au prix de l’OPA.
Fin 2009, le conseil d’administration de Netgem estimait qu’il était dans l’intérêt des deux entités de mener des stratégies autonomes. Tel n’est plus le cas aujourd’hui. Selon les deux acteurs, « Videofutur a entrepris ces dernières années une mutation profonde de son activité, évoluant du métier de distributeur de DVD locatifs vers celui d’opérateur de services pour la télévision connectée », domaine dans lequel Netgem veut se déployer en France.
Au-delà du marché français, « la plateforme de services cloud développée par Videofutur pour la distribution multi-écrans de services vidéo sera progressivement intégrée dans l’offre standard de Netgem à l’international » est-il précisé. Le retrait de la cote sera en tout cas suivi d’une fusion, « objectif recherché de l’opération », permettant une réduction des coûts de fonctionnement et une simplification opérationnelle.
G.B.
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Elixens
Yriel lance une OPA simplifiée sur Elixens (ex Orgasinth). Ce holding familial, qui contrôle déjà 87,02 % du capital de concert avec les membres de la famille Alves, propose d’acquérir chaque action au prix de l’actif net au 31 décembre 2012, soit 20,12 euros. Ce prix représente une prime de 49,15 % sur le dernier cours coté et de 52,39 % sur la moyenne des 3 derniers mois. Si l’on s’en tient au calendrier, l’OPA devrait démarrer le 8 février pour clôturer le 21. Elixens – inspiré d’élixir et de sens – produit des matières premières aromatiques et fabrique des compositions parfumées, ainsi que des arômes pour la parfumerie, l’hygiène-beauté et l’agroalimentaire. Introduite en Bourse en 1996, via une augmentation de capital réservée au public, cette société n’a depuis réalisé aucun appel au marché. A l’issue de l’offre, l’initiateur a l’intention de procéder à un retrait obligatoire.
OPA « familiale » sur Elixens
OPA « familiale » sur Elixens. Elixens, anciennement dénommée Orgasynth, s’apprête à quitter la cote d’Euronext. La société Yriel, qui contrôle déjà 87,02 % du capital de concert avec les membres de la famille Alves, a déposé un projet d’OPA simplifiée sur les titres restant aux mains du public, soit 4,91 % si l’on excepte l’autocontrôle.
Ce holding familial, lui-même détenu par Emmanuel Alves (fondateur d’Elixens et président du conseil de surveillance) et Carole Abdelli (présidente du directoire), propose d’acquérir chaque action à la valeur de l’actif net au 31 décembre 2012, soit 20,12 euros. Ce prix fait ressortir une prime de 49,15 % sur le dernier cours coté et de 52,39 % sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Si l’on s’en tient au calendrier indicatif, l’OPA devrait démarrer le 8 février pour clôturer le 21.
Créée en 1987, Orgasynth s’est d’abord orienté vers les secteurs de la chimie fine et des colorants (activités cédées en 2007), avant d’entrer en 2001 sur le marché des arômes et parfums. Aujourd’hui, Elixens – inspiré d’élixir et de sens – produit des matières premières aromatiques et fabrique des compositions parfumées ainsi que des arômes pour la parfumerie, l’hygiène-beauté et l’agroalimentaire.
Le groupe dispose de deux sites de production en France, d’une couverture internationale – il est présent dans 7 pays – et s’appuie sur un effectif d’environ 200 personnes. L’export, qui représente près des deux tiers de l’activité, est réalisé pour l’essentiel dans l’Union Européenne. Malgré un volume d’affaires relativement stable (32,3 millions d’euros en 2007, 33 millions en 2011), « la rentabilité d’exploitation s’est fortement dégradée depuis 2008 », comme le précise le cabinet Ledouble. En tout état de cause, cet expert indépendant estime que le prix de 20,12 euros « est équitable d’un point de vue financier pour les actionnaires apportant leurs titres ».
Cette OPA ouvre donc la voie à une radiation des titres de la cote. Pour mémoire, Elixens, sous le nom d’Orgasynth, s’est introduite à la Bourse de Paris en 1996, via une augmentation de capital réservée au public. Depuis, elle n’a réalisé aucun appel au marché. Au vu du flottant réduit à moins de 5 % du capital, le concert Alves a l’intention de procéder à l’issue de l’opération à un retrait obligatoire. L’objectif est d’affecter les économies réalisées à de nouveaux investissements productifs.
G.B.
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Alamos
OPA inamicale du canadien Alamos Gold sur son compatriote Mines Aurizon. Le groupe, qui détient déjà 16 % du capital, a annoncé une offre d’achat non sollicitée au prix unitaire de 4,65 dollars, soit une prime de 36,4 % sur le dernier cours, avec également une option en titres. Aurizon est un producteur d'or dont la stratégie de croissance est axée sur l'augmentation de son portefeuille d'actifs par des acquisitions, ainsi que sur la mise en valeur de ses projets existants dans la région de l'Abitibi, dans le nord-ouest du Québec, l'une des régions les plus prolifiques en or et en métaux de base au monde. Aurizon recommande aux actionnaires de reporter toute décision à l'égard de l'offre d'Alamos jusqu'à ce que le conseil d'administration formule une recommandation. A suivre donc.
Swatch
Swatch s’offre le « joaillier des stars ». Le groupe suisse, numéro un mondial de l’horlogerie (Breguet, Blancpain, Longines, Omega…), annonce le rachat de la marque de prestige Harry Winston. Le montant s’élève à 750 millions de dollars américains auquel s’ajoute une reprise de dette nette à hauteur de 250 millions. L’acquisition n’inclue toutefois pas les activités minières de Harry Winston Diamond Corp. Harry Winston est notamment renommée pour avoir fait don de la pierre la plus fameuse du monde, le « Hope Diamond », à la Smithsonian Institution à Washington D.C, où il est l’objet de l’une des expositions les plus visitées. Pour Nayla Hayek, présidente du conseil d’administration de Swatch Group, « Harry Winston complète de manière admirable le segment Prestige » de sa société. Les cibles de cette qualité sont de fait assez rares et les regards se tournent désormais vers le joaillier américain Tiffany, susceptible d’intéresser LVMH, Richemont ou le groupe PPR.
Telenet
Le plein succès de l’OPA sur Telenet est loin d’être assuré. L’offre du fonds américain Liberty Global, qui contrôle déjà la majorité du câblo-opérateur flamand, se termine aujourd’hui. Et le seuil de 95 % du capital visé pour retirer ensuite le titre de la cote ne sera pas atteint. Déjà, en décembre, les administrateurs indépendants de Telenet avaient estimé que la proposition de 35 euros par action était insuffisante. Depuis, le fonds souverain de Norvège Norges Bank (qui détient 4%) a annoncé qu’il ne participerait pas à l’offre, tout comme le fonds Omega Advisors (3 % du capital). Et ce, alors que le cablô-opérateur a publié des résultats satisfaisants pour 2012, avec un Ebidta en hausse de 7,5 % pour un chiffre d’affaires en progression de 8,2 %. On saura donc bientôt si Liberty Global abandonne son offre, la prolonge ou la relève (la banque Lazard évalue l’action dans une fourchette de 37 à 42 euros). A suivre.
First Quantum
First Quantum Minerals lance son OPA sur son compatriote Inmet. Après avoir déjà révisé en hausse par deux fois ses conditions, le producteur canadien de cuivre propose désormais l’équivalent de 72 dollars canadiens par action, soit deux dollars de plus que la précédente offre, valorisant son concurrent 5,1 milliards de dollars canadiens (ou 3,9 milliards d’euros). Aux yeux du président de First Quantum, Philip Pascall, la complémentarité des deux groupes, dont l’activité est centrée sur l’exploitation du métal rouge, ne fait aucun doute. La fusion des deux firmes donnerait ainsi naissance à un nouveau leader mondial du cuivre. Sans parler de l’intérêt pour First Quantum de mettre la main sur un gigantesque gisement en développement au Panama. Le groupe se réserve toutefois le droit de ne pas donner suite à son offre, qui court jusqu’au 14 février, s’il ne détient pas les deux tiers du capital de la cible.
siraga
Al Ayuni Investment & Contracting Company va pouvoir lancer son OPA sur Siraga, concepteur de solutions techniques sur-mesure pour l’industrie du GPL. Cette société de droit saoudien a déclaré en effet à l’AMF avoir franchi en hausse le seuil des 2/3 du capital et détenir 73,84 % des droits de vote de Siraga. Ce franchissement résulte de l’acquisition hors marché des actions cédées à la fois par GPL Industrie, principal actionnaire de Siraga, M. Benoît Collomb et Mme Maria Collomb, conformément au contrat de cession signé le 31 décembre 2012 entre les intéressés. Un projet de note d’information relatif à l’offre publique sera déposé prochainement auprès de l’AMF. Créé dans les années 1960, le groupe Al Ayuni, détenu et dirigé par la famille éponyme, est devenu un acteur majeur du royaume d’Arabie Saoudite dans les métiers de la construction, des travaux publics et des réseaux ferroviaires.
Eurofins lance une OPA sur Cerep
Eurofins lance une OPA sur Cerep. Le groupe français de biotechnologies Eurofins Scientific, créé et dirigé par Gilles Martin, poursuit sa croissance externe. Après avoir acquis 8,48 % de Cerep auprès de son président et fondateur, Thierry Jean, Eurofins a donc déposé le 21 décembre une OPA sur ce laboratoire spécialisé dans la pharmacologie in vitro. Sous réserve de l’avis de l’AMF, l’offre devrait débuter le 14 janvier et clôturer le 15 février 2013.
Le prix de l’OPA est libellé au même prix que celui retenu pour la cession des actions de Thierry Jean, à savoir 2 euros par action. Il offre une prime de 85,2 % sur le dernier cours avant l’annonce et de 78 % par rapport à la moyenne des 3 derniers mois. Il reste néanmoins très en deçà des plus hauts atteints en février 2005 (13,70 euros), du fait notamment de l’accumulation des déficits (7,6 millions de 2009 à 2011 ; 0,47 million au 30 juin 2012). Cerep se trouve valorisé 25,2 millions, à comparer à une capitalisation boursière de 1,7 milliard pour Eurofins.
En 2012, les dirigeants des deux sociétés, qui se connaissent depuis de nombreuses années, ont évoqué la possibilité d’une prise de participation significative. Le 20 décembre dernier, ils sont convenus de la cession d’un bloc, au prix de 2 euros par action. Pour accroître encore sa participation et devenir un véritable actionnaire de référence, Eurofins a alors décidé de déposer le lendemain un projet d’OPA. A noter que l’initiateur n’a pas l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire.
Créée en 1989, Cerep est un partenaire stratégique de l’industrie pharmaceutique. La société a développé un savoir-faire qui permet de déceler très tôt les « candidats-médicaments » les plus prometteurs, tout en éliminant précocement les molécules qui pourraient échouer en développement. Cerep s’appuie sur une plate-forme technologique pour déterminer les propriétés pharmacologiques, le métabolisme et la toxicité potentielle (ADME) de ces produits, en les testant in vitro.
L’acquisition de Cerep permettrait à Eurofins de renforcer ses investissements dans le secteur de la pharmacologie prédictive après le rachat de Pan Labs aux Etats-Unis, concrétisé en septembre dernier. Si ce rapprochement devait se confirmer, Thierry Jean poursuivrait le développement futur de cette branche d’activité avec Eurofins.
G.B.
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Sortie de cote pour APRR
Sortie de cote pour APRR. Le feuilleton des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) trouve son épilogue. Par arrêt du 29 novembre 2012, la cour d’appel de Paris a en effet rejeté le recours contre la décision de conformité de l’OPR suivie d’un retrait obligatoire. En conséquence, l’OPR est rouverte pendant dix séances de Bourse, soit du 4 au 17 décembre 2012. Et le retrait obligatoire interviendra le 18 décembre 2012.
La Société Générale, agissant pour le compte d’Eiffarie, qui détient 98,93% du capital et des droits de vote d’APRR, se portera acquéreur des actions qui seront apportées à l’OPR, sur la base d’un ordre d’achat libellé au prix d’offre, soit 42,63 euros.
Ce prix correspond au prix initial de 54,16 euros retraité de l’acompte sur dividende versé en décembre 2010, du solde du dividende versé en juin 2011, de l’acompte sur dividende versé en février 2012, et de l’acompte sur dividende versé en mai 2012, respectivement de 1,74 euro, 0,10 euro, 9,14 euros et 0,55 euro).
Suite à l’acquisition d’un bloc, Eiffarie avait porté en effet son contrôle à 96,04 % dans le capital d’APRR et avait déposé une OPR assortie d’un retrait obligatoire. Le prix proposé de 54,16 euros (dividende détaché) faisait ressortir à l’époque une prime de 11,7 % sur la moyenne des cours des trois derniers mois.
Eiffarie est une filiale à 100% de Financière Eiffarie, elle-même détenue à hauteur de 50% du capital plus une action par la société Eiffage, et à hauteur de 50% du capital moins une action par la société par actions simplifiée Macquarie Autoroutes de France, elle-même filiale indirecte de fonds d’investissement gérés par des sociétés de gestion du groupe Macquarie.
L’offre publique devait être une formalité, mais Arnaud Montebourg, en sa qualité de président du Conseil général de Saône-et-Loire, actionnaire historique avec 0,025 % du capital, s’était opposé à cette opération. Il faisait valoir que, en vertu du Code de la voirie routière, les collectivités locales doivent être obligatoirement représentées au sein du conseil d’administration du concessionnaire.
L’arrêt de la cour d’appel de Paris ouvre désormais, de manière définitive, la voie à une sortie de cote du 4ème groupe autoroutier en Europe, privatisé en février 2006, qui exploite aujourd’hui un réseau de près de 2 300 kilomètres d’autoroutes.
G.B.
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Tikehau rachète Salvepar à la Société Générale
Tikehau rachète Salvepar à la Société Générale. La Société Générale continue de simplifier ses structures. Après la Banque Tarneaud, c’est au tour de la société de capital investissement Salvepar (Société Alsacienne et Lorraine de Valeurs d’Entreprises et de Participations) de faire l’objet d’une OPA simplifiée. Tikehau Participations & Investissements (TPI), contrôlée par Tikehau Capital Partners, a déposé en effet un projet en ce sens, après avoir acquis un bloc de contrôle auprès de la banque au logo rouge et noir.
A l’issue d’un processus de cession initié fin juillet 2012, Tikehau et la Société Générale sont entrés en négociation exclusive, le 11 octobre. Puis, aux termes d’un contrat conclu le 22 octobre, TPI a acquis quatre jours plus tard, lors d’une cession de gré à gré, l’intégralité des actions détenues par les sociétés affiliées à la banque, représentant 51,42 % du capital au prix de 86,24 euros par action.
Conformément au règlement général de l’AMF, TPI offre donc aux minoritaires un prix par action identique, via une OPA simplifiée. Ce prix extériorise une prime de 34,4 % sur le dernier cours coté précédent l’annonce et de 41,4 % sur la moyenne des 3 derniers mois. Il fait aussi ressortir une décote de 17,1 % par rapport à l’actif net réévalué de Salvepar au 23 novembre (104 euros). Cette décote est plus faible que celle historiquement observée : 38 % en moyenne depuis décembre 2009.
Comme le précise l’initiateur, les minoritaires de Salvepar ont l’alternative suivante :
– soit conserver leurs actions « pour continuer à bénéficier de la décote instantanée de 17% par rapport au prix qu’ils devraient payer pour constituer en direct un portefeuille équivalent à celui détenu par Salvepar et pour bénéficier de la politique d’investissement du groupe Tikehau à long terme ».
– soit procéder à la cession de leur action « pour bénéficier d’une prime instantanée de 34 % par rapport au cours constaté la veille de l’annonce de l’acquisition ».
A l’issue de l’offre, TPI souhaite faire de Salvepar un véhicule d’investissement privilégié en matière de participations minoritaires dans des sociétés de taille moyenne, cotées ou non. En conséquence, il a l’intention de maintenir la cotation du titre sur le compartiment C de NYSE Euronext et ne déposera donc pas de projet d’OPR suivie d’une demande de retrait obligatoire.
G.B.
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Le Crédit du Nord veut 100 % de Banque Tarneaud
Le Crédit du Nord veut 100 % de Banque Tarneaud. C’était l’un des « serpents de mer » de la cote. Le 13 novembre, le Crédit du Nord (Groupe Société Générale) a donc fini par déposer une OPA simplifiée visant les actions de la Banque Tarneaud, déjà contrôlée à hauteur de 79,48 %.
L’initiateur propose d’acquérir toutes les actions qu’il ne détient pas au prix unitaire de 140 euros. Soit un bonus de 72,8 % sur le dernier cours coté et de 65,2 % sur la moyenne des deux derniers mois. Par rapport à l’actif net comptable au 30 juin 2012 (126 euros par action), la prime ressort à 11,1 %. Au vu du calendrier prévisionnel, l’offre devrait démarrer le 30 novembre et clôturer le 20 décembre 2012.
La Banque Tarneaud a été créée en 1809 par Jean-Baptiste Tarneaud. Elle a ouvert son capital à la Banque de l’Union Parisienne, devenue depuis le Crédit du Nord, en 1951. Ce dernier détient une participation majoritaire dans Banque Tarneaud depuis sa privatisation en 1987. L’année suivante, le titre est introduit à la Bourse de Bordeaux et, à cette occasion, 20 % du capital sont répartis dans le public. Depuis cette opération, la répartition du capital n’a pas sensiblement varié.
Banque régionale implantée dans 16 départements de l’ouest de la France, elle est essentiellement une banque de détail disposant d’une activité de collecte de dépôts, de gestion et de conservation de l’épargne, et de distribution de crédits à sa clientèle. En termes d’engagements, elle est très présente dans le financement de l’immobilier résidentiel pour sa clientèle de particuliers, les prêts acquéreurs distribués dans ce domaine représentant 45 % du total de ses crédits.
L’acquisition du solde du capital traduit une volonté du Crédit du Nord de simplifier ses structures et de se libérer des contraintes réglementaires et administratives liées à la cotation de cette filiale. Et ce, d’autant que la Banque Tarneaud n’envisage pas à l’avenir de se financer par appel public à l’épargne.
Si le Crédit du Nord venait à détenir plus de 95% de la banque à l’issue de l’OPA simplifiée, il est dans son intention de demander la mise en œuvre, dans un délai de trois mois à l’issue de la clôture, d’un retrait obligatoire moyennant une indemnisation égale au prix de l’offre, soit 140 euros par action.
G.B.
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