Colette Neuville (Adam)

Cessions d’actifs essentiels : une réforme du droit boursier est nécessaire. Après la cession de SFR par Vivendi, puis la vente des principaux actifs d’Alstom à General Electric, « il est urgent d’adapter la protection des minoritaires à l’évolution des pratiques d’acquisition », affirme Colette Neuville, présidente de l’Adam, dans un entretien à L’Agefi. « Quand une société contrôlée cède l’essentiel de ses actifs, l’AMF décide s’il y a lieu d’offrir une porte de sortie aux minoritaires. Mais si la société n’est pas contrôlée, rien n’est prévu. Il serait logique en pareil cas que – à l’instar des pays anglo-saxons – l’opération soit soumise à l’approbation de l’AG, les actionnaires éventuellement intéressés ne prenant pas part au vote ».

 

Maurel & Prom

Maurel & Prom : à la croisée des chemins.  Lors de l’assemblée générale du 12 juin, le président Jean-François Hénin a redonné son objectif : « rapprocher sa société d’une autre junior pétrolière ou la vendre à un acteur industriel ou financier », comme le rappelle Le Revenu. Et l’hebdomadaire d’ajouter : « Maintenant que les permis gabonais ont été renouvelés, la perspective d’un rachat ou d’une fusion prend de la consistance. Une telle opération entraînerait une revalorisation d’un titre qui se négocie que 9,6 fois le profit net 2015 estimé ». Objectif de cours : 15 euros.

Alstom

Alstom : General Electric présente jeudi une offre améliorée. Pour l’heure, « deux jours après sa rencontre avec les PDG de Siemens et MHI [Mitsubishi Heavy Industries, NDLR], le comité d’administrateurs d’Alstom chargé d’étudier les offres ne semble pas avoir été ébranlé par l’offre concurrente de GE, analyse le quotidien Les Echos. « Sauf coup de théâtre, c’est GE qui va l’emporter », estime une source proche du dossier. Mais c’est in fine l’Etat qui autorisera, ou pas, l’opération en vertu de son décret sur les investissements étrangers ».

Euronext

Euronext retrouve la Bourse, le 20 juin. Au sujet d’un éventuel rachat, « le fait d’avoir des actionnaires de référence limite cette éventualité », précise Dominique Cerutti, PDG d’Euronext, dans Les Echos. « L’opération est structurée de façon à ce qu’aucun investisseur ne puisse prendre plus de 10% du capital. Toutefois, nous n’excluons pas d’éventuels partenariats avec d’autres opérateurs boursiers ».

Générale de Santé

Générale de Santé : bataille boursière en vue ? « Le groupe d’André Attia et celui de son fils Marc, propriétaire de plus de 11% du capital, ont en effet demandé l’accès à toute l’information communiquée à l’australien Ramsay, allié à Crédit Agricole Assurances, lesquels étaient en négociations avec les actionnaires majoritaires en vue d’un rachat », dixit Les Echos. « En suivant ce même chemin, Bouygues ne l’avait pas emporté contre Numericable mais l’avait quand même poussé à relever son prix ».

Pascal Salin

« Le décret anti-OPA : du chauvinisme ridicule ! ». C’est  l’opinion de Pascal Salin, professeur honoraire à l’université Paris-Dauphine, interviewé dans Les Echos, très critique sur la gestion du dossier Alstom par l’Etat. « L’exemple du décret Montebourg est stupéfiant : du jour au lendemain, on peut sortir un décret du chapeau, qui risque de brouiller les cartes pour les investisseurs étrangers. L’Europe n’a pas encore beaucoup réagi, mais il faudra vérifier que ce décret ne s’apparente pas à du protectionnisme, contraire aux principes de libre concurrence ».

Club Méditerranée

Club Méditerranée : l’OPA révèle les dysfonctionnements du système. « Ce n’est pas la première fois que des minoritaires bloquent une offre pour obtenir un meilleur prix, analyse Laurence Boisseau dans le quotidien Les Echos. Eiffage, bloqué par le fonds Elliott, a mis quatre ans à prendre le contrôle d’APRR. Cinven a attendu six ans pour acheter Camaïeu ». Et d’ajouter : « Les péripéties invraisemblables de l’affaire sont signes que la démocratie actionnariale fonctionne. Il n’empêche, trop d’obstacles peuvent tuer les offres. Il ne faudrait pas que cette affaire se transforme en porte de sortie pour des investisseurs étrangers ».

Euronext

Euronext peut-il rester indépendant ? s’interroge Les Echos. « L’engagement des actionnaires de référence à rester au capital pendant trois ans va limiter les grandes manœuvres à court terme, analyse le quotidien. C’est d’ailleurs l’objectif du tour de table voulu par les pouvoirs publics ». « Mais, à plus long terme, tout est possible, dans un secteur en pleine transformation. Et Euronext a tout d’une proie ».

Pétrole

Le pétrole à l’orée d’une vague de fusions & acquisitions. « Les niveaux de valorisation sont tombés à moins de 6 dollars par baril de 3P sur les indépendantes cotées à Londres, un plus bas de cinq ans qui devrait susciter l’appétit des grandes compagnies », explique Sandrine Cauvin, gérante matières premières chez Turgot AM, dans un point de vue aux Echos. Et ce, alors que « les coûts de découverte s’élèvent entre 7 et 8 dollars le baril ». Parmi les sociétés cibles, la gérante pense à « Ophir Energy, Africa Oil, Cobalt International Energy ou Tullow oil ».


Lafarge/Holcim

Lafarge/Holcim : les titres ne pourront pas figurer dans un PEA. L’opération de fusion des deux cimentiers « s’effectuera via une OPE (offre publique d’échange) avec une action Lafarge pour une action Holcim, mais pas avant le premier semestre 2015 », rappelle Le Revenu dans son édition du 23 mai. Ajoutant : « Le siège social du futur numéro un mondial du ciment sera en Suisse. Or, ne sont éligibles au Plan d’épargne en actions que les titres de sociétés ayant leur siège social domicilié dans un Etat membre de l’Union européenne ». Mauvaise nouvelle pour les actionnaires.

Club Méditerranée

Club Méditerranée : Andrea Bonomi n’exclut pas de lancer une offre. « En cas d’échec avéré de l’offre Fosun-Ardian, l’homme d’affaires italien [qui a franchi récemment le seuil de 10% du capital, via Strategic Holdings, Ndlr] envisage deux voies possibles pour participer à la relance du Club Med, révèle Les Echos : soit un retrait de la cote, soit le lancement d’une offre publique améliorée à travers une autre société du groupe ». A ses yeux, l’offre actuelle au prix de 17,50 euros par action est largement sous-évaluée : « le prix juste se situerait plutôt entre 21 et 25 euros, soit 650 millions d’euros environ », comme le rapporte le quotidien. L’action cote actuellement 19,10 euros.

« OPA : les cibles à acheter ».

« OPA : les cibles à acheter ». Dans son édition du 16 mai 2014, Le Revenu livre sa sélection de valeurs opéables et de fonds spécialisés. Selon l’hebdomadaire, les conditions sont propices à une recrudescence d’opérations : « amélioration de la conjoncture mondiale, assainissement des bilans des entreprises, valorisations modérées, conditions de financement attractives, abondance des liquidités ». Parmi les valeurs retenues et pour lesquelles Le Revenu donne un conseil d’achat, on trouve Alcatel-Lucent, Vallourec, Arkema, Mersen, NextradioTV, ESI Group et SQLI.

Orange

Orange étudie un rachat de Bouygues Telecom. C’est l’information donnée par Les Echos qui révèle que les dirigeants Stéphane Richard et Martin Bouygues se sont rencontrés à plusieurs reprises pour en discuter. « Cette opération est soutenue par le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, qui avait déclaré qu’il encourageait la consolidation dans les télécoms en se servant de la participation de l’Etat dans Orange, précise le quotidien. Son objectif : limiter la casse sociale ». A midi, Bouygues s’adjuge 3,3%, à 32,72 euros, alors que Iliad (Free) gagne 5,4%, à 218 euros.

Arnaud Montebourg

« Un ministre a le droit d’exprimer une préférence dans un dossier de rachat. C’est de sa responsabilité politique ». C’est l’opinion de Gérard Rameix, président de l’AMF, dans une interview aux Echos. Si l’information donnée par Arnaud Montebourg [la préférence du conseil de Vivendi pour l’offre de Numericable] « avait été fausse, cela aurait été fâcheux, mais ce n’était pas le cas. Sur le plan strict du droit, le ministre a émis un pronostic, qui plus est hors séance de Bourse. C’est un comportement que je ne recommanderais pas, certes, mais qui n’a aucune incidence de notre point de vue ».

Alstom

Alstom : Ségolène Royal penche pour GE. « General Electric est une très bonne opportunité pour Alstom. C’est le meilleur projet industriel », explique la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie dans un entretien à paraître jeudi dans le magazine Paris Match. Ajoutant : « Pourquoi ne pas le dire ? Et pourquoi vouloir systématiquement faire fuir les investissements étrangers ? Nous en avons bien besoin pourtant ». Une déclaration qui va à l’encontre de la position du ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, qui plaide pour un mariage avec Siemens.

Club Méditerranée

Club Méditerranée : le succès de l’OPA de Fosun-Ardian n’est pas acquis. La société d’investissement BI-Invest a acquis 6,5% de l’exploitant de villages de vacances, via Strategic Holdings, avec l’objectif de monter à 9 ou 10% du capital, au risque de faire échouer l’opération. « Les actionnaires du Club Méditerranée ne doivent pas se tromper », déclare aux Echos Dominique Gaillard, président de Gaillon Invest menant l’OPA pour le compte de d’Ardian et de Fosun, qui détient environ 20% du capital. « Les décisions d’apport nous donnent une perspective de l’ordre de 40%. Il nous faudrait 11% à 12% de plus pour avoir une marge de manœuvre, le seuil de succès de l’OPA étant de 50,01%. D’où l’importance des déclarations de Stratégic Holdings. Chacun peut faire son choix, l’offre étant close le 23 mai ».

Groupe Gorgé

Groupe Gorgé : rachat total d’ECA ? Groupe Gorgé va acquérir Infotron, un spécialiste des drones, et va l’apporter ensuite à ECA, rappelle Le Revenu dans son édition du 10 mai. Ce montage va lui permettre « de porter sa participation à environ 65% d’ECA […], ce qui pose la question de l’intérêt d’un éventuel rachat à terme des minoritaires via une OPA ou bien une OPE. Avec le soutien de BPI France, Groupe Gorgé en a les moyens et cela ferait sens stratégiquement ». Conseil de l’hebdo : conservez avec un objectif de 23,50 euros.

Lafarge

Lafarge/Holcim : l’opération devrait être bouclée au 1er semestre 2015.  S’agissant de la question de la structure juridique, « Il s’est très vite avéré qu’il était impossible de fusionner une société française avec une société suisse, explique Bruno Lafont, PDG de Lafarge, dans un entretien aux Echos. Nous avons donc travaillé sur un projet d’offre publique d’échange. Et, là, il est apparu que pour des raisons multiples la solution d’une offre émanant de Lafarge sur Holcim était beaucoup plus coûteuse et plus complexe à mettre en œuvre que l’inverse. Il a alors semblé évident que le siège social du futur ensemble serait en Suisse ».

Imerys

OPA : « on assiste à des acquisitions acrobatiques à des valeurs élevées ». C’est l’avis de Gilles Michel, PDG d’Imerys, développée dans un grand entretien aux Echos. « A nouveau, on constate des facilités dans les conditions de financement qui risquent de créer une bulle spéculative, explique-t-il. Ce que je ressens assez nettement, c’est que ces multiples élevés empêchent même déjà certaines opérations ciblées de taille moyenne de se réaliser tant le prix des actifs flambe. Il est du coup paradoxalement plus facile en ce moment de conclure de grandes opérations en échangeant des titres ».

Alstom

Alstom : les conditions pour une bataille boursière sont réunies. C’est l’opinion du Revenu dans son édition du 3 mai. Selon l’hebdomadaire, l’arrivée d’un chevalier blanc comme EDF ou le suisse ABB n’est pas à exclure ». Ajoutant : « Le titre Alstom garde du potentiel. Rien que l’offre actuelle de General Electric aboutirait à une valorisation plancher de 34 euros par action, selon plusieurs analystes. Or, même après son rebond de 25% en une semaine, la valeur reste sous la barre des 30 euros ».

Axa

Axa ne croit pas à un retour des grandes fusions & acquisitions dans l’assurance. « Autant je pense qu’on en verra beaucoup dans le secteur industriel, autant je suis plus réservé pour le secteur financier compte tenu de l’état d’esprit des superviseurs et des régulateurs », explique Henri de Castries, président d’Axa, dans un entretien paru aux Echos. « Ils sont sortis de la crise avec une vraie hantise du « too big to fail ». Il y a une réelle réticence de leur part à voir les institutions financières les plus importantes devenir encore plus grandes après une grosse acquisition ».

Atos

Atos tente de séduire Steria. « Bien qu’Atos se présente comme un prétendant « amical », Steria affirme que la SSII ne vise qu’à « perturber les négociations exclusives » avec Sopra », explique le quotidien Les Echos. Ajoutant : « De toute façon, Atos ne peut mener d’OPA hostile dans la mesure où la commandite verrouille complètement le capital. Peut-être le groupe de Thierry Breton espère-t-il encore que certains chez Steria finiront par se laisser séduire d’ici à la fin juin par une offre en cash [22 euros par action, NDLR] plutôt que par un échange de titres ».

Ciments Français

Ciments Français : « un relèvement de l’offre ne peut être exclu ». C’est l’opinion du Revenu dans son édition du 11 avril. L’hebdo financier fait valoir que le projet de fusion entre Lafarge et Holcim a dynamisé le cours qui cote légèrement au-dessus du prix de 78 euros proposé par Italcementi. Et d’ajouter : « le rachat des minoritaires est dans l’ordre des choses, mais certains analystes estiment que la juste valeur du cimentier est plus proche de 80-85 euros par action ». Son conseil : « conservez ».

Maurel & Prom

Maurel & Prom : « une occasion d’achat ». C’est le conseil du Revenu dans son édition du 4 avril 2014 sur cette junior pétrolière. Selon l’hebdo, la déception, liée à la suppression du dividende, est désormais intégrée dans les cours. Surtout, « le groupe a renouvelé ses contrats avec le Gabon pour vingt ans. Ce nouvel accord pourrait relancer l’aspect spéculatif de la valeur […] et entraîner une revalorisation d’un titre qui représente seulement 12 fois le profit net 2014 estimé ». Objectif : 14 euros.

Le Revenu

« Faites confiance aux valeurs familiales » : c’est le message adressé aux investisseurs par Le Revenu dans son édition du 28 mars. L’indice Oddo des sociétés familiales (dividendes réinvestis) n’a-t-il pas progressé de 16% en moyenne par an depuis 2009 ? Au-delà des avantages spécifiques (moindre endettement, stratégies de long terme, politique de dividendes active…), « bon nombre d’entreprises familiales petites ou moyennes sont susceptibles de changer de mains et présentent donc un caractère spéculatif pour les actionnaires minoritaires, explique l’hebdomadaire. C’est le cas d’Alès Group, Maurel & Prom, Pierre & Vacances, Sopra… »

Orange

Orange : un rapprochement avec Deutsche Telekom n’est pas d’actualité. Dans un entretien au journal Les Echos, Stéphane Richard, PDG de l’opérateur télécoms, explique que « les conditions ne sont pas réunies car il y a un déséquilibre des poids respectifs. S’il y avait un mariage, il devrait se faire entre égaux. Notez tout de même que la filiale américaine T-Mobile pèse le quart du chiffre d’affaires de Deutsche Telekom ». Mais la porte n’est pas définitivement fermée : « Peut-être reparlera-t-on de ce sujet si Deutsche Telekom se retire du marché américain et devient un pur acteur européen ».

SFR

SFR : la messe n’est pas dite. « Déjà mis sous pression par un Etat engagé derrière Bouygues, les administrateurs de Vivendi pourraient rouvrir un appel d’offres, explique le Journal du Dimanche. Parce que c’est le deal de sa vie, Patrick Drahi [Altice/Numericable, NDLR] pourrait être tenté de tirer sur les fonds levés auprès de neuf banques, qui lui garantissent 15 milliards d’euros, et ajouter deux milliards ».

En attendant, Colette Neuville, président de l’Association pour la défense des actionnaires minoritaires, vient jouer aussi les trouble-fête. Dans une lettre adressée au président du conseil de surveillance de Vivendi, elle demande que « les deux propositions soient publiées, comprendre comment elles valorisent l’entreprise et que l’opération soit soumise au vote des actionnaires ». Avant d’ajouter : « Les actionnaires souhaiteraient également savoir si la décision du conseil s’appuie sur les conclusions d’un expert réellement indépendant – c’est-à-dire n’appartenant ni directement ni indirectement au syndicat bancaire qui finance l’opération »…

Havas

Havas n’est pas une cible à acheter. Dans un entretien au journal Les Echos, Yannick Bolloré, PDG du groupe de communication depuis janvier 2014, livre sa vision stratégique, neuf mois après l’annonce du projet de fusion entre Publicis et Omnicom. « Concrètement, Havas n’est pas à vendre et nous nous situons beaucoup plus dans une logique d’acheteur que de vendeur », explique-t-il, fort d’une ligne de crédit de plus de 1 milliard d’euros. Par ailleurs, loger Havas dans le groupe Vivendi « ne se pose pas. Et il n’y a aucun dossier à l’étude. Le principal lien entre Vivendi et Havas, c’est que sa filiale Canal + est l’un de nos principaux clients ».

Linedata

Linedata : les dirigeants ne veulent pas perdre le contrôle. Si l’on veut atteindre un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, il faut aller très vite et nous adosser à un grand groupe, explique en substance Anvaraly Jiva, président de l’éditeur de progiciels financiers, dans Le Revenu du 21 mars 2014. « En contrepartie, nous perdrions le contrôle de Linedata. Soit l’on va doucement mais sûrement, avec une acquisition de 20 à 30 millions d’euros de chiffre par an en moyenne […]. Cela nous donne un rythme de développement plus lent mais beaucoup plus pérenne. Nous avons choisi cette seconde option ».

Boursorama

Boursorama : « Ce n’est pas le Pérou ». Dans le cadre de son OPA, le prix offert par la Société Générale s’avère « inférieur de 9% au plus haut de 2007 mais supérieur de plus de moitié à la moyenne des cours depuis début 2006 », l’année du mariage avec la filiale française de Caixa Bank, explique le quotidien Les Echos. « Il représente aussi 1,4 fois l’actif net et 17 fois le bénéfice estimé de l’année prochaine selon Bloomberg. C’est bien mieux que la moyenne actuelle des grandes banques françaises, mais ce n’est pas le Pérou à l’aune des valorisations nord-américaines ».

Bourbon

Bourbon : chasse à la décote. Le prix de 24 euros offert par Jaccar Holdings « confirme que cette décote persistante n’avait pas échappé à l’actionnaire familial de référence », explique le journal Les Echos dans un Crible. « Faute d’espérer l’irruption d’un troisième larron dans cette grande saga réunionnaise, la Bourse de Paris s’est alignée aussi sec sur cette nouvelle ligne d’horizon qui semble pourtant laisser encore une marge de 25% à l’actif net réévalué (plus-values comprises) au-dessus de la capitalisation boursière, pourtant regonflée de 23% en une seule séance ».

CDC

La Caisse des dépôts pourrait céder des participations. Dans un long entretien aux Echos, Jean-Pierre Jouyet, son directeur général, explique que certaines sont moins stratégiques que d’autres. « Dans Valeo, par exemple, nous avons rempli notre mission, l’entreprise est désormais en bonne santé, Bpifrance réduit sa participation dans l’entreprise, c’est bien dans notre logique. Autre exemple : dans Veolia, nous n’avons pas nécessairement vocation à rester le premier actionnaire. La Caisse des Dépôts ne dispose que d’un seul administrateur au sein du groupe et ne pèse pas autant qu’elle le pourrait. Je veux rester flexible sur cette participation qui n’est pas stratégique ».

Numericable

Numericable : « Le patron devra revenir en France ».  Après Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, c’est Fleur Pellerin, ministre de l’Innovation et de l’Economie numérique qui a pris le relais dans la presse. « Si Patrick Drahi devient le deuxième opérateur de télécoms en France, il serait logique qu’il rapatrie sa résidence fiscale en France et gère ses affaires depuis Paris », explique-t-elle dans un entretien au Journal du Dimanche. « Je ne souhaite pas le stigmatiser ou lui faire de procès d’intention. Mais il devra faire des efforts ».

Peugeot

Peugeot : qui tiendra les rênes du conseil de surveillance ? « Deux noms sont en lice, explique le journal Les Echos. D’une part, Louis Gallois, ex-patron de la SNCF et d’EADS, présent au conseil de PSA depuis fin 2012 en tant qu’ »administrateur indépendant en lien avec l’Etat ». De l’autre, Gérard Hauser, ancien patron du fabricant de câbles Nexans. Le premier est soutenu par le gouvernement français, et a les suffrages de différents administrateurs indépendants. Le second est porté par Robert Peugeot, et a également le soutien de certains administrateurs ». Le comité des nominations du conseil de surveillance se réunit aujourd’hui pour en discuter.

Numericable

« Numericable ne modifiera pas son offre sur SFR ».  Dans un entretien aux Echos, Patrick Drahi, fondateur d’Altice, principal actionnaire de Numericable, ne mâche pas ses mots : « L’avenir des télécoms, c’est la convergence du fixe et du mobile, et non la fusion des opérateurs mobiles en déclin, qui ne savent pas faire du très haut débit fixe ». Ajoutant : « Mon offre est formulée à hauteur de 10,9 milliards d’euros en cash, plus 32% de l’entité combinée. Elle est valide depuis le 5 mars, je n’ai pas de raison de la modifier et je n’ai qu’une parole ».

Chiquita

« Chiquita flambe pour l’irlandais Fyffes ». Cette fusion dans la banane « n’est guère qu’une petite salade à 1,1 milliard de dollars de valorisation pour les banquiers de Goldman Sachs et de Lazard qui l’ont cuisinée », analyse Les Echos dans un Crible, mais l’enjeu pour Chiquita se lit dans la prime payée (38%), ainsi que dans la part du capital accordée aux actionnaires du dublinois : 49,3% ». Ajoutant : « Ce nouveau régime vivra sous celui de l’Irlande pour les impôts, de New York pour la Bourse, et détiendra 29% du marché mondial, ce qui pourrait faire ciller les autorités antitrust ».

Ciments Français

Ciments Français : « du cash sinon rien ». Italcementi, sa maison mère, offre 78 euros aux actionnaires minoritaires, soit une prime de 18% sur le cours du 5 mars.. Est-ce suffisant ? « Pas forcément », répond le quotidien Les Echos dans son édition du 10 mars. « D’abord, parce que la capitalisation de Ciments Français ne reflète peut-être pas totalement la valeur du groupe. […] Ensuite, parce que les multiples de valorisation, à savoir 6,2 fois le résultat brut d’exploitation prévisionnel pour 2014 et 5,5 fois celui de 2015, sont en ligne avec ceux d’Italcementi mais pas avec ceux du secteur du ciment, qui, lui, se paie sur des ratios de 10% supérieurs ».

Bouygues

Martin Bouygues : « Nous sommes prêts à des contreparties ». Dans un entretien aux Echos, le président du groupe éponyme, revient sur sa décision de présenter une offre pour acquérir SFR. « Nous sommes aujourd’hui convaincus que l’autorité de la Concurrence, qui aura à se prononcer, peut à la fois autoriser cette opération et grâce à elle recréer une concurrence par les infrastructures normales sur le marché français. Evidemment en imposant des contreparties. Nous le comprenons ». Et s’agissant des différends avec Vincent Bolloré, Martin Bouygues affirme qu’ils « sont levés depuis longtemps ». « Notre projet a un intérêt industriel et capitalistique. La logique veut que nous travaillions main dans la main avec Vivendi ».

Peugeot

« Dong Feng ne va pas « manger » PSA ». Dans un entretien au Figaro, Zhu Fushou, le président du constructeur chinois, se veut rassurant quant à l’avenir de PSA Peugeot Citroën. « Dongfeng prendra davantage de responsabilités et répondra aux besoins de cash de PSA », affirme-t-il. « Nous participerons au management, pour changer la structure du marché et mettre en œuvre le plan de redressement de Peugeot. Et nous créerons des synergies en Chine et sur les marchés asiatiques ». « C’est une coopération gagnant-gagnant. Ce n’est pas un achat, il s’agit d’aider PSA à retrouver la croissance », ajoute-t-il dans une interview à l’Est Républicain, l’Alsace et aux DNA.

Publicis

« Publicis ne deviendra pas américain ». Dans une interview au Figaro, Maurice Lévy, président du directoire, combat les fantasmes autour de la fusion avec Omnicom. « Il n’y aura pas de transfert du groupe vers les États-Unis. Le futur conseil d’administration sera paritaire. Pendant les cinq premières années, le conseil sera composé de deux exécutifs, John Wren et moi-même (d’abord co-CEO puis CEO et chairman) et des 14 membres indépendants désignés à parité par Publicis et par Omnicom ». Ajoutant : « Nous n’avons pas fait cette opération pour vendre Publicis. La famille Badinter n’a pas l’intention de céder sa participation ni en bloc ni au fil de l’eau. Le groupe Publicis Omnicom sera une société de droit européen et aura un établissement stable en France. Il restera donc un gros contribuable fiscal français ».

Nanobiotix

Nanobiotix : prenez vos bénéfices.  C’est le conseil de l’hebdomadaire Le Revenu dans sa dernière édition datée du 14 février 2014. L’action de cette petite biotech spécialisée en cancérologie s’envole effectivement en Bourse, portée par les bonnes nouvelles (développement de son médicament NBTXR3, perspectives de partenariat industriel), constate le journal, « mais aussi par la bulle financière qui, aux Etats-Unis et en Europe, gonfle excessivement les valorisations des biotechnologies »…

Sorin

« Sorin : au cœur de l’innovation ». Coté à Milan, le spécialiste des appareils cardio-pulmonaires affiche des objectifs de croissance ambitieux : 3 à 5% par an d’ici 2016, puis 8 à 10% d’ici 2018. Aujourd’hui, « la valorisation est élevée mais les analystes financiers, en ligne avec les dirigeants, tablent sur une hausse rapide du bénéfice par action. Il atteindrait 20 centimes en 2018 », précise Le Revenu dans son édition du 7 février. « En outre, l’intérêt spéculatif du dossier est réel, les concurrents de Sorin (Medtronic, Boston Scientific, St Jude, etc.) ayant largement les moyens de racheter la société ». Conseil de l’hebdo au cours de 2,16 € : achetez avec un objectif de 2,60 €.

Maurel & Prom

Les perspectives de Maurel & Prom justifient de garder la valeur. Courant 2015, cette junior pétrolière « devrait pouvoir s’appuyer sur ses développements au Canada et en Tanzanie », analyse Le Revenu dans son édition du 31 janvier. « L’action bénéficie en outre de rumeurs récurrentes d’OPA, ajoute l’hebdomadaire. Le 17 janvier, elle a bondi de 4,8% après que Bloomberg a présenté le titre comme une des valeurs les plus susceptibles d’être rachetées selon douze spécialistes de fusions et acquisitions ». Le Revenu fixe l’objectif de cours à 13,50 euros.

DC Advisory

Renouvellement à la tête de DC Advisory.  Selon une information du journal Les Echos, Eric Hamou et David Benin prennent la direction de la banque d’affaires à Paris. Au crédit de ce duo chevronné : « Vingt ans chez Goldman Sachs pour l’un, dix-sept chez Lehman Brothers, Rothschild et Morgan Stanley pour l’autre ». Leur ambition précisée par le quotidien : « consolider le rôle de conseil de DC Advisory sur les opérations de cessions de filiales non stratégiques de grands noms du CAC 40 » et « accroître la part de marché auprès des fonds de capital-investissement sur des opérations transfrontières ». Sans exclure quelques grosses transactions.

Ziggo

Ziggo face à Liberty Global. « Enchaîner les « deals » à un train d’enfer ne fait pas peur à John Malone, la figure historique des cablo-opérateurs américains », observe le journal Les Echos dans sa rubrique Crible. « Non seulement moins du tiers du prix affiché par action sera réglé en cash, mais la cible mieux notée de deux crans contribuera à assurer la dette nécessaire ». Néanmoins, tempère le quotidien, si les synergies espérées sont « plus élevées qu’attendu (aux alentours de 10% du chiffre d’affaires, y compris celles de revenus), elles n’en représentent pas moins un défi de mastication même pour les grands muscles zygomatiques d’un grand « consolideur » ».

PSA

Peugeot : négociations serrées sur la nouvelle gouvernance. L’Etat français, le chinois Dongfeng et la famille du constructeur automobile pourraient obtenir deux ou trois sièges chacun au conseil de surveillance. « Les négociations progressent, mais restent tendues », révèle Les Echos. D’autant que Dongfeng et Matignon souhaitent supprimer les droits de vote double, « chose que la famille et les administrateurs indépendants négocient âprement ». Quant au choix de la personnalité « capable de prendre la présidence de ce conseil hétéroclite et d’arbitrer les futures tensions », elle fait aussi débat, ajoute le quotidien, même si le nom de Louis Gallois revient avec insistance. Administrateur indépendant en lien avec l’Etat, « certains jugent que sa nomination donnerait l’image d’un contrôle rampant de PSA par l’Etat ».

Orège

Orège, mettez l’OPA à profit. La société Eren, contrôlée par l’ancien président d’EDF Energies Nouvelles, Pâris Mouratoglou, va racheter Orège de concert avec les dirigeants, dont le président Pascal Gendrot, rappelle Le Revenu dans son édition du 24 janvier. Ces actionnaires, déjà majoritaires avec 51,3% du capital, proposent 4,20 € par titre. Conseil de l’hebdomadaire : « Profitez de l’opération pour vendre ».

Palmarès

Les groupes français les plus actifs en fusions & acquisitions. En 2013, c’est Schneider Electric qui s’est montré le plus offensif (4 172 M€) avec la reprise d’Invensys, comme l’explique Les Echos dans son édition du 22 janvier, en s’appuyant sur les données de Dealogic. Viennent ensuite Foncière des Régions (2 306 M€), LVMH (2 027 M€), Carrefour (2 000 M€), Essilor International (1 619 M€), Korian (1 573 M€), Vinci (1 144 M€) et Vivendi (1 020 M€). A noter que les grandes entreprises rationalisent leurs recours aux banques conseils et « structurent de plus en plus leurs opérations de fusion-acquisition en interne », comme le précise le quotidien, « quitte à se passer de banque d’affaires sur les petites opérations ».

AB InBev

AB InBev rachète Oriental Brewery. « Racheter un actif cédé il y a cinq ans, à l’époque où les indices broyaient d’un noir sombre comme de la bière brune, pourrait passer pour de la destruction de valeur actionnariale », observe Les Echos, dans un crible du 21 janvier. Mais ce deal à 5,8 milliards de dollars (dette comprise) est plus attrayant qu’il n’en a l’air. « Non seulement cette cession avait contribué en son temps au désendettement […], analyse le quotidien, mais le multiple de capitalisation retenu pour le rachat (11,6 fois) s’avère inférieur à la moyenne du secteur, et au prix de 16,8 fois consenti par Heineken pour reprendre Asia Pacific Breweries ».

Editeurs de logiciels

Editeurs de logiciels : la liste des cibles potentielles. Dans ce secteur  dynamique, les OPA se multiplient : Arkoon, Cameleon Software et récemment Systran, avec une prime de 203% à la clé ! Pour autant, tous les éditeurs français ne sont pas des cibles en puissance, prévient Le Revenu dans son édition datée du 17 janvier 2014. Certaines sont « contrôlées par leurs fondateurs qui ne souhaitent pas lâcher les commandes, tels CS, Avanquest, Cegedim, Lectra et Prodware ». D’autres « sont plutôt des prédateurs potentiels, comme Axway Software, Dassault Systèmes, Gemalto, Linedata, Pharmagest et Sopra ». Parmi les 22 éditeurs opéables passés en revue, Le Revenu est à l’achat notamment sur Cast, à 1,92 € (« tour de table très ouvert »), Esker, à 14,30 € (« Neopost aurait déjà approché la société afin de la racheter par le passé ») et Itesoft, à 2,98 € (« le fondateur est ouvert à un rapprochement »).

Celesio 2

L’OPA de McKesson sur Celesio a échoué. Dans son édition datée du 15 janvier 2014, Les Echos reviennent sur l’échec de l’offre amicale du grossiste pharmaceutique américain, en dépit du soutien du groupe Haniel, majoritaire dans le capital. Selon le quotidien, il ne reste plus qu’à « envisager les trois scénarios possibles, en guise d’antidote à cette situation empoisonnée » : « une nouvelle offre volontaire, un ramassage déclenchant une offre obligatoire ou une coentreprise américano-germaine à défaut d’OPA transatlantique ». Ajoutant : le repli de 4,4% de Celesio est « à la mesure des espoirs et des risques ».

Mergermarket

Les stars des fusions & acquisitions. Dans son édition datée du mardi 14 janvier, le quotidien Les Echos donne le palmarès des banquiers d’affaires en France. Dans ce classement prestigieux réalisé avec le concours de Mergermarket, « Thierry Varène et Grégoire Chertok tiennent le haut des marches du secteur du M&A, capitalisant respectivement 22,5 milliards d’euros sur trois opérations phares (Publicis, Maroc Telecom, Schneider/Invensys) et 16,1 milliards d’euros sur un panel de cinq transactions (Publicis, Club Med, Casino Brésil, Jotex, Fimalac/Webedia) ». Ajoutant : « Comme au niveau mondial, c’est le positionnement sur de grandes opérations qui leur a permis de se démarquer ».

Securidev

Securidev conseillé à l’achat par Le Revenu, à 34,08 euros. Le titre du spécialiste des serrures et systèmes de sécurité a regagné 41% sur un an. Ses performances financières récentes ont été très décevantes, observe l’hebdomadaire dans sa dernière édition. Mais « cette société, à la communication financière minimale, garde un bilan solide, avec une trésorerie nette de 21 millions d’euros à fin juin 2013 ». Ajoutant : « Elle reste un candidat à un possible retrait de la cote ou à une OPA ».

 

Dispositif anti-OPA

« Gérard Rameix prévient des dangers du dispositif anti-OPA ». Avant l’examen de la proposition de loi par l’Assemblée nationale, le président de l’AMF s’inquiète des conséquences néfastes de ce texte, notamment la volonté d’associer des salariés au processus d’offre. Comme il le confie au quotidien Les Echos : « Le risque, c’est que le processus puisse être bloqué par une absence d’avis du comité d’entreprise. Le calendrier des offres ne serait maîtrisé ni par le régulateur ni par la cible ni par l’initiateur de l’offre ». Ajoutant : « Il y a une vraie contradiction entre le fait que l’offre soit irrévocable et le fait que son calendrier puisse devenir imprévisible ».

L’Oréal

L’Oréal, une belle mariée pour Nestlé. Le président du groupe suisse, Peter Brabeck, déclarait fin août que toutes les options étaient ouvertes au sujet de cet actif, qu’il a par le passé alternativement considéré comme financier ou stratégique. Toutefois, comme l’explique Le Revenu Hebdo dans son édition du 13 septembre, « Le scénario d’une offre d’achat sur le capital de la société semble peu probable [jusqu’à fin avril], pour des raisons techniques, et le statu quo est le scénario à privilégier. Avant d’ajouter : « Les dernières pages de cette saga vieille de quarante ans restent à écrire. Tant que dure le suspense, le titre ne baissera pas ».

Les fusions-acquisitions à la peine en France

Les fusions-acquisitions à la peine en France. « Le constat est unanimement partagé chez les banques-conseils […] : à l’exception de quelques opérations caractérisées par leur dimension internationale, l’appétit des investisseurs étrangers pour l’Hexagone est entravé par un défaut de lisibilité des politiques économiques et fiscales », confie Les Echos. Idem chez les grands « corporates ». « Le premier facteur d’atonie, c’est l’aversion au risque des entreprises, très prudentes, et conservatrices au niveau de l’endettement, alors même que les conditions de financement sont bonnes et qu’elles ont de la trésorerie », indique un banquier au quotidien.

SSII

SSII : un secteur en pleine effervescence. « Les opérations d’acquisition foisonnent dans les services informatiques, avec de belles primes à la clé », indique Le Revenu dans sa dernière édition. Mais « la sélectivité est plus que jamais nécessaire, alors que les dépôts de bilan d’acteurs fragilisés se multiplient et que certains titres sont trop peu liquides », à l’image d’ITS, de Sodifrance, d’Umanis et d’UTI. Dans sa sélection, l’hebdomadaire ne voit que deux titres à l’achat : SQLI (« Le changement surprise de directeur général a relancé la spéculation sur la valeur, qui reste très décotée malgré son rebond ») et Valtech (« Recentrée dans le marketing sur internet, la société pourrait à terme susciter l’intérêt de géants mondiaux de la communication »).

News Corp.

La succession de Rupert Murdoch en question. Alors que la fortune du patron de News Corp. est évaluée à 12 milliards de dollars, « le contrôle de sa famille sur les deux nouveaux groupes semble en revanche mieux assuré que sa succession à sa direction », ironise Les Echos. « Une pilule empoisonnée a en effet été adoptée pour le cas où un tiers monterait à plus de 15 % dans l’une des deux nouvelles entités. Les quatre premiers enfants de Rupert garderont donc le contrôle de 39,4 % des droits de vote de l’ensemble ». Ce qui déplaît à Wendi Deng [la troisième épouse de Rupert Murdoch], « qui ne comprend pas que ses enfants n’aient que des actions sans droits de vote, mais elle n’est plus assez en cour pour discuter de ce point »…

Club Méditerranée

Club Méditerranée : la continuité sans changement. « Les 17,50 euros proposés par action sont légèrement inférieurs au plus haut atteint depuis l’annonce de l’OPA (17,79 euros). Mais le coup de pouce de 50 centimes a suffi à remporter l’unanimité des administrateurs du Club », relève Les Echos. « Un plébiscite d’autant moins onéreux qu’il apporte un bloc de 14,9% du capital, celui des actionnaires historiques qui y siègent (la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc, Rolaco et la famille Benetton) ». Toutefois, à ce niveau de valorisation (557 millions d’euros pour 100%), le prix reste toujours inférieur « d’environ 90 millions à la valeur immobilière des villages dont le Club est propriétaire », tempère le quotidien.

Kabel

Vodafone met le prix pour contrer Liberty Global. Le groupe britannique, « qui met 7,7 milliards d’euros en cash sur la table pour s’offrir amicalement Kabel Deutschland, a longtemps été suspecté de surpayer ses acquisitions. La valeur d’entreprise de Kabel Deutschland (10,7 milliards) atteint quand même 11 fois l’excédent brut d’exploitation (ebitda) de l’exercice en cours, un multiple supérieur de 40 % à celui observé en moyenne depuis la cotation en 2010 », explique Les Echos. Ajoutant : « Le patron italien, Vittorio Colao, sort son chéquier pour contrer Liberty Global et allèche ses actionnaires avec des synergies de coûts représentant l’équivalent de 3 milliards en valeur actualisée. De quoi faire redescendre le multiple aux alentours de 8 fois, si les promesses se matérialisent ».

Monceau Fleurs

Monceau Fleurs « conseillé à vendre ». « Les comptes du holding des réseaux de fleuristes Monceau, Rapid Flore et Happy continuent de déraper. Il pourrait annoncer une perte de 20 millions d’euros pour 2012. Le plan de sauvegarde adopté il y a un an est remis en cause et le cours est suspendu », analyse Le Revenu Hebdo dans sa dernière édition. « Perceva, un investisseur spécialisé dans les redressements, pourrait entre au capital. Vu les difficultés de Monceau Fleurs, l’AMF pourrait le dispenser de lancer une OPA. La cotation reprendra après les négociations ».

Télécoms

Les appétits s’aiguisent autour de l’Europe des télécoms. « Les géants des télécoms américains ont faim. Et les proies européennes leur paraissent plutôt appétissantes, avec leurs valorisations déprimées. C’est la conclusion à tirer des rumeurs d’acquisition qui ont abondé ces dernières semaines – même si, pour l’instant, tous ces plans sur la comète ont soit avorté, soit été démentis » (Vodafone, Nokia…), explique aujourd’hui Les Echos. Selon Aldo Mareuse, ex-directeur financier d’Orascom Telecom, actuellement associé fondateur de Accelero Capital : « Il y a beaucoup d’opportunités en Europe, car les valorisations sont moins élevées que dans les pays émergents et les opérateurs historiques, surendettés, ont intérêt à vendre leurs filiales dans les pays où ils ne sont que le numéro trois du marché ».

Initiés

Les initiés font profil bas aux Etats-Unis. Depuis l’affaire Galleon, « les rendements « anormaux » des actions qui vont faire ensuite l’objet d’un rachat ont très nettement diminué », révèle une étude d’Inga Chira et Jeff Madura de la Florida Atlantic University (« Impact of the Galleon Case on Informed Trading Before Merger Announcements », juin 2013), citée par Les Echos. « Les performances des initiés à Wall Street ont ainsi été amputées de près de moitié depuis cette affaire retentissante. Ainsi, auparavant (janvier 2002-octobre 2009), ils gagnaient en moyenne 5,12% en achetant une action dans les 40 jours précédant son rachat. Depuis (octobre 2009-décembre 2011), leur performance n’est plus que de 2,8%, soit une baisse de 46% ».

Droit des OPA

Le droit des OPA : de Charybde en Scylla ? Seuil de caducité, abaissement à 25 % du seuil d’offre publique obligatoire, généralisation du droit de vote double, renforcement des droits du comité d’entreprise : « Les promesses de durcissement du régime français des OPA se multiplient », constatent Alain Pietrancosta et Hervé Pisani, dans une tribune des Echos. Ajoutant : « il est à craindre que ces mesures sans rapport évident avec la préservation de sites rentables n’émettent un signal fortement négatif  contribuant à rendre peu attractives les sociétés cotées en France, au détriment de leur valeur boursière. On peut à nouveau regretter que les changements législatifs et réglementaires envisagés ne soient pas précédés d’études d’impact sérieuses, selon les standards modernes dits de « meilleure régulation » ».

NYSE-Euronext

La fusion ICE-NYSE Euronext bientôt sur les rails. Après le feu vert donné le 3 juin par les actionnaires des deux groupes, « Bruxelles est sur le point de donner son accord à la transaction, annoncée en décembre dernier et valorisée à l’époque à 8,2 milliards de dollars », estime Les Echos. « La Commission européenne doit rendre son verdict d’ici à lundi prochain, et celui-ci devrait conclure à une approbation sans conditions de cette opération, selon un bon connaisseur du dossier, confirmant une information de Reuters. Interrogé, Antoine Colombani, le porte-parole de Joaquin Almunia, le commissaire à la Concurrence, s’est refusé à tout commentaire ».

Coty

« Coty s’est protégé contre les OPA ». Selon Les Echos, « les beautés affichées par le spécialiste des parfums de célébrités, de Beyoncé à Lady Gaga en passant par les Beckham, sont un peu empoisonnées par une « poison pill » de ses statuts du Delaware, comme l’explique lui-même son prospectus. Les actions A cédées au public pesant chacune 10 fois moins que les actions B en droits de vote, le holding majoritaire Joh. A. Benckiser GmbH garde 84,9 % des droits de vote – et même 97,7 % avec les deux fonds partenaires ». Conclusion du quotidien économique : « Même avec moins de 50 % du capital, il pourrait conserver le pouvoir ».

ClubMed

OPA sur le Club : Colette Neuville conteste le choix de l’expert. Dans un courrier adressé à l’AMF, que le Journal du Dimanche a pu consulter, la présidente de l’Adam demande de récuser le cabinet Accuracy, désigné en qualité d’expert indépendant. Ce cabinet, représenté par Bruno Husson et Henri Philippe, est chargé d’émettre un rapport sur les conditions financières du projet d’OPA déposé par Axa Private Equity et Fosun. Or Axa PE est un client régulier d’Accuracy, fait valoir Colette Neuville. A 17,60 euros, l’action continue de s’échanger au-dessus du prix de l’OPA (17 euros).

SFL

Société Foncière Lyonnaise va-t-elle changer de mains ? « Si aucune opération n’est officiellement en cours, le compte à rebours paraît enclenché », estime Le Revenu dans sa dernière édition. « Actionnaire à 53,5% de SFL, l’espagnol Immobiliaria Colonial a signalé au régulateur boursier madrilène son intention de réaliser une augmentation de capital ou de céder des actifs pour faire face à une échéance de 2 milliards d’euros de dette à fin 2014. La vente des parts dans SFL, valorisées 970 millions, avec une décote de 14% sur la valeur de l’actif net réévalué de 45,20 euros par action, constitue donc un scénario crédible ». Conseil de l’hebdo : conservez, avec un objectif de cours de 42 euros (contre un dernier cours de 38,11 euros).

Glencore

Glencore Xstrata renforce son conseil d’administration. L’opération de fusion effective depuis début mai « a donné vie à une « blue chip » planétaire incontestée mais qui fait toujours un peu peur du point de vue de la gouvernance, à cause de la culture du secret prêtée autrefois à Glencore et à cause de son « business model », unique, qui abrite sous un même toit les traders et les mineurs », souligne Les Echos. « L’arrivée de John Mack, ancien patron de Morgan Stanley, et de Peter Grauer, président de Bloomberg, comme administrateurs indépendants devrait rassurer ceux qui redoutent la toute-puissance d’Ivan Glasenberg », dit Ivan le Terrible.

OPA

« Le retour des OPA en France ». Parmi les caractéristiques des dernières offres, « les initiateurs ont été à plusieurs reprises des actionnaires des sociétés, plus précisément des fonds, par exemple pour GFI Informatique ou Club Med », observe Les Echos. « La prime offerte est d’ailleurs bien plus faible dans ces cas-là que lorsque ce sont des industriels qui recherchent des synergies. Pour GFI, la prime par rapport au dernier cours est ainsi de 23%, alors qu’elle a atteint 85% pour Cerep, convoité par Eurofins Scientific. Une prime pas toujours suffisante ». Comme le confie Charles-Henri Berbain (Arkéon Finance) :« Pour Club Med ou Oeneo, le cours est actuellement au-dessus de l’offre, ce qui signifie que le marché ne se satisfait pas du prix proposé ».

GFI

« L’OPA sur GFI supporte mal la comparaison ». Le prix de 3,75euros offert par le tandem Apax/Boussard & Gavaudan correspond à une prime de 23% sur le dernier cours coté. « Il n’empêche, cette valorisation correspond aussi à un multiple de 9,5 fois les bénéfices de 2013, plutôt inférieur à la moyenne du secteur (11,9 fois) et bien plus modeste que celui envisagé pour Osiatis (15 fois) en train d’être racheté par Econocom », indique Les Echos dans la page crible. Ajoutant : « Les deux initiateurs, qui pourront mécaniquement faire diminuer leur prix de revient avec les titres apportés, se gardent d’ailleurs bien de vouloir sortir la société de la cote ».

MAN

« Plaintes en vue chez MAN, avalé par Volkswagen ». Les minoritaires du fabricant de poids lourds contestent les conditions de sortie du capital et cherchent à obtenir un meilleur prix « que celui de 80,89 euros offert par VW, assorti d’un dividende garanti de 3,30 euros », indique Les Echos. Ajoutant : « Il est vrai que l’action cotait au même moment 84 euros. Et l’offre initiale de reprise de VW, il y a deux ans, valorisait l’action 95 euros, un prix jugé alors insuffisant par le management… « Vous devriez avoir honte », a lancé en ouverture des débats la représentante de l’association d’actionnaires minoritaires DSW ». Des plaintes judiciaires sont attendues.

Sopra Group

Que faut-il penser de Sopra Group ? Le fonds Caravelle « pourrait céder sa part de 17,3% dans le groupe informatique à un autre fonds ou bien le placer sur le marché, ce qui pèserait sur le titre mais augmenterait la part du public qui est d’à peine 33,5% », indique Le Revenu dans sa dernière édition. « En revanche, la relance de l’intérêt spéculatif est peu probable, car les actionnaires familiaux souhaitent garder le contrôle de Sopra, qui possède 26% du capital de l’éditeur de logiciels coté Axway, lui-même détenu à 12,7% par Caravelle ». Conseil de l’hebdo : « Conservez ».

PagesJaunes

Les rebelles de PagesJaunes perdent une bataille. Les actionnaires minoritaires, emmenés par Guy Wiser-Pratte, n’ont pas réussi à obtenir de siège au conseil d’administration, lors de l’assemblée générale. Mais ils ont réussi à réunir « 17% des suffrages en leur faveur », indique Les Echos. Ils craignent toutefois que Cerberus, qui détient 18,5% du capital et 28% des droits de vote, ne rachète l’annuairiste « à vil prix ». « Le fonds américain possède déjà 53% des Yellow Pages aux Etats-Unis, le reste étant détenu par ATT, et pourrait être tenté de marier les deux sociétés, selon les frondeurs », précise le quotidien. En ajoutant : « Peut-être en procédant à une augmentation de capital à bas prix, soupçonnent-ils encore ».

Cloud computing

Rachats en série dans le « cloud computing ». « Salesforce a annoncé qu’il misait 2,5 milliards de dollars sur Exact Target, qui développe des solutions marketing pour aider les entreprises à accompagner leurs clients sur les réseaux sociaux », explique Les Echos. L’offre valorise la cible 6,6 fois son chiffre d’affaires attendu en 2013, selon Thomson Reuters, et représente une prime de 53 % sur le dernier cours avant l’annonce. « Au même moment, c’est IBM qui officialisait le rachat de SoftLayer, un opérateur de « cloud computing » basé à Dallas, pour 2 milliards de dollars, soit environ cinq fois le chiffre d’affaires de SoftLayer. […] Avec l’intégration de SoftLayer, IBM pourrait rivaliser avec Amazon sur son offre de « cloud » public ».