Japonica Partners lance une offre d’achat sur la dette grecque. Cette société d’investissement basée aux Etats-Unis et fondée par Paul Kazarian, un ancien de Goldman Sachs, « a lancé une offre d’achat sur environ 10 % des obligations grecques, soit l’équivalent de 2,9 milliards d’euros de titres », indique Les Echos. « C’est la première fois qu’un investisseur privé lance une offre d’achat sur des emprunts d’Etat européens », se réjouit Japonica. Comme le précise le quotidien : « Le prix d’achat minimum proposé d’ici au 1er juillet – quand l’offre expire – s’élève à 45 % de la valeur faciale, offrant une prime intéressante par rapport au prix de marché et au prix de l’offre de rachat proposé par le gouvernement grec à l’automne 2012 ».
Archives pour la catégorie Lu dans la presse
PagesJaunes
Cerberus nie vouloir prendre le contrôle de PagesJaunes. A l’assemblée, qui se tiendra le 5 juin prochain, le fonds d’investissement demande la nomination de trois administrateurs, mais se défend de toute visée sur le groupe. « Nous ne voulons pas prendre le contrôle de l’entreprise, assure le dirigeant de Cerberus, Lee Millstein, aux Echos. Dans la réalité, nous sommes un investisseur de long terme. Notre durée moyenne de détention d’actions est de plus de cinq ans ». Le cabinet Proxinvest ne l’entend pas de cette oreille. Si la résolution est votée, « Cerberus disposera de trois sièges (27% des sièges) avec seulement 18,5% du capital. L’actionnaire est donc en situation de surreprésentation, ce qui pourrait influencer les décisions du conseil d’administration et nous conduit à nous opposer aux trois représentants ».
Club Med
Club Med : faut-il avoir peur du « dragon » chinois ? « En l’état, le projet d’OPA, dont le processus d’instruction et de validation a tout juste commencé, garantit pour quatre ans au moins un actionnariat tricolore majoritaire », souligne le journaliste Christophe Palierse, dans une tribune des Echos. Néanmoins, « Dans l’hypothèse où le Club Med passerait purement et simplement sous contrôle chinois, on voit mal en quoi l’exploitation de clubs de vacances serait stratégique. Si le poids de la France dans son activité reste important, l’entreprise est déjà internationale par la large ventilation de sa clientèle et la répartition de son parc ».
Textile
Textile : Quatre valeurs à prix soldé. Dans sa dernière édition, Le Revenu Hebdo estime que les distributeurs français de prêt-à-porter Damartex, Etam et Vêt’Affaires ainsi que le fabricant de tissu Chargeurs sont les favoris pour jouer le retournement de tendance. « Leur ratio valeur d’entreprise sur résultat d’exploitation varie entre 2,6 (Etam) et 9,1 (Vêt’Affaires) pour l’exercice en cours. A titre de comparaison, KKR a racheté, début avril, le holding de contrôle non coté des marques Sandro, Maje et Claudie Pierlot pour un montant valorisant 11 fois son résultat d’exploitation ».
Faurecia
Peugeot : vers une cession de la participation dans Faurecia ? Pour récolter de l’argent frais, le constructeur automobile peut toujours vendre ses derniers actifs. « En ligne de mire, sa participation dans l’équipementier Faurecia – dont il détient 57 % –, voire sa captive, PSA Finance », explique le quotidien Les Echos. « Ce serait vendre à vil prix et ne plus avoir aucune marge de manœuvre en cas de scénario noir. C’est vraiment si PSA est au bord de la faillite qu’on en arriverait là », juge un acteur du dossier. « Autre opération de M&A qui pourrait être étudiée, la fusion avec Opel. Mais celle-ci ferait peu de sens dans un contexte de crise des deux constructeurs ». A mi-séance, Faurecia gagne 3,7%, à 16,94 euros (+44,6% sur cinq mois). Goldman Sachs vient de relever son objectif de cours à 12 mois, de 17,90 à 21,90 euros.
News Corp.
Dispositif anti-OPA chez News Corp. avant la scission. « Au moment de séparer effectivement le 28 juin les journaux d’un côté, le cinéma et les chaînes de télévision de l’autre, le magnat des médias [Rupert Murdoch] s’inquiète légitimement de l’épaisseur de sa citadelle », observe Les Echos dans sa rubrique « crible ». « En conférant à la famille Murdoch 38,4% des droits de vote avec 13% du capital, le système de deux classes d’actions assurait déjà le rôle de ceinture contre tout assaillant. Y ajouter une pilule empoisonnée permettant, pendant une année, de diluer à faible coût tout investisseur extérieur qui franchirait le seuil de 15% des titres de contrôle constitue une bien drôle de bretelle ».
SQLI
SQLI a gagné 32% depuis la fin septembre. Le titre de la SSII « n’a finalement pas souffert de l’annonce de l’éviction surprise du directeur général Julien Meriaudeau, en poste depuis la fin 2010, et de son remplacement par Didier Fauque, un ancien d’IBM », observe Le Revenu dans sa dernière édition. Ajoutant : ce changement de gouvernance « pourrait relancer la spéculation sur le devenir de SQLI, alors que les fusions-acquisitions se multiplient dans le secteur des services informatiques ». Conseil de l’hebdomadaire : « achetez ». L’action reste décotée, avec une capitalisation boursière de 35 millions d’euros pour 64 millions de fonds propres.
Cibles
Pétrole : le grand retour des fusions-acquisitions. « Les compagnies ont toujours besoin de grossir, d’afficher de la croissance […]. Et le recul des cours du Brent pourrait peser sur la valeur des cibles potentielles et fournir des occasions en or », explique Anne Feitz, journaliste au sein du service Industrie dans une tribune des Echos. « Les analystes de la Deutsche Bank ont rappelé la semaine dernière que le turc Genel Energy ou les britanniques Premier Oil et Cairn Energy constituaient des cibles crédibles ». Comme le français Maurel & Prom, les britanniques Afren, Tullow Oil ou BG Group, les américains Anadarko ou Noble Energy ou encore l’australien Santos.
Natixis
L’AMF ouvre une enquête sur l’opération BPCE-Natixis. Le projet de simplification des liens capitalistiques entre Natixis et sa maison mère fait actuellement l’objet d’une enquête de la part de l’Autorité de régulation, selon Les Echos. « Cette annonce stratégique devait initialement être dévoilée le jeudi 21 février, à l’occasion des résultats annuels du groupe mutualiste. Mais l’opération a « fuité », obligeant la direction de BPCE à réunir dans l’urgence durant le week-end précédant le conseil d’administration de Natixis, le conseil de surveillance de BPCE, ainsi que les comités d’audit, pour finalement rendre publics le dimanche soir l’opération de débouclage des CCI et les comptes annuels ». Le 21 février, Natixis s’envolait de 22,5%.
LVMH
LVMH conteste les conclusions d’un rapport de l’AMF. Selon ce document, cité par Le Monde, le comportement de LVMH « ne trouve son sens que dans la préparation d'une montée au capital » de son concurrent Hermès. Dès décembre 2006, selon les enquêteurs, LVMH avait lancé des études approfondies avec Rothschild & Cie et le cabinet d'avocats Bredin-Prat sur des scénarios très précis «
Duménil
Alain Duménil dans le collimateur de l’AMF. L’ancien propriétaire de la banque Duménil-Leblé « est accusé d’avoir commis en 2009 un manquement d’initié sur le titre ADT » (devenu depuis Foncière Paris Nord) », explique Les Echos. « Il aurait cédé près d’un tiers du capital via son holding luxembourgeois Lado, alors qu’il détenait une information privilégiée ». Ce que réfute la défense, en expliquant notamment que sa décision de vendre était bien antérieure. Le collège de l’AMF a requis une sanction de 2,5 millions d’euros. La Commission des sanctions se proncera prochainement.
Alitalia
L’hypothèse d’une fusion Alitalia/Meridiana resurgit. Alors que la situation financière d’Alitalia s’aggrave, « la compagnie aérienne du prince anglo-iranien Karim Aga Khan pourrait envisager une reprise […] en vue d’accélérer sa restructuration financière et faciliter une rationalisation du marché interne, en attendant une décision d’Air France-KLM (son actionnaire à 25%) sur le dossier », explique le quotidien Les Echos. « La recapitalisation par l’Aga Khan pourrait reproduire, en plus petit, le scénario du sauvetage d’Air Berlin par Etihad », estime de son côté Olivier Oliviero Baccelli de l’université Bocconi dans les colonnes de La Repubblica.
L’Opinion
« Le pari fou d’un nouveau média ». C’est le titre de l’éditorial de Nicolas Beytout, paru dans le numéro zéro de l’Opinion, disponible gracieusement dans les kiosques. L’ancien PDG des Echos, et ancien directeur des rédactions du Figaro, lance en effet, à 56 ans, dans une conjoncture très difficile pour la presse, à la fois un site Internet http://www.lopinion.fr/ aujourd’hui à 18 heures, une application pour mobiles et tablettes, une chaîne vidéo et un quotidien papier dont le n°1 sortira demain, 15 mai, au prix de 1,5 euro. Sa ligne éditoriale : « libéral, pro business et européen ». Nous lui adressons ainsi qu’à toute son équipe tous nos vœux de succès.
Telecom Italia
Telecom Italia veut faciliter sa fusion avec H3G. « Un mois après l’ouverture de ses pourparlers préliminaires avec le groupe chinois Hutchison Whampoa (H3G), Telecom Italia met les bouchées doubles pour accélérer son projet de filialisation de son réseau fixe », indique Les Echos. Selon le quotidien italien Il Messagero, l’opérateur envisagerait de céder 15 à 20% de son réseau fixe, après l’avoir filialisé, au Fonds stratégique d’investissement italien, contrôlé par la Caisse des dépôts, en vue d’une introduction en Bourse de 30 à 40% de son capital. Ce qui lui permettrait de réduire son endettement et de garantir le maintien de son réseau entre des mains italiennes, même si H3G devenait le premier actionnaire de sa maison mère.
Ingenico
Ingenico, début d’année explosif, avec la publication d’un chiffre d’affaires en croissance de 26% au 1er trimestre 2013. Le spécialiste de la monétique « profite des difficultés de son concurrent américain Verifone et d’une offre complète grâce au rachat du belge Ogone dans le paiement en ligne », analyse Le Revenu Hebdo. Ajoutant : « l’intérêt spéculatif de la valeur, qui se négocie 17 fois le bénéfice net par action estimé en 2014, s’est renforcé depuis la cession par Safran de la moitié de ses parts ». Conseil du journal : achetez, avec un objectif de cours de 59 euros.
OPA
Vives critiques à l’égard de la proposition de loi contre les OPA hostiles. Pour les praticiens, ce texte pose déjà des questions, explique Les Echos. « En octobre 2010, la loi a abaissé de 33 à 30% le seuil des OPA obligatoires pour s’aligner sur les autres pays. « Aujourd’hui, passer à 25% reviendrait à se singulariser des autres pays européens. Seule la Slovénie applique le seuil de 25% », indique au quotidien Yannick Piette, associé chez Freshfields. « Au surplus, les avocats s’interrogent : à l’avenir, quel régime s’appliquera à ceux qui détiendront entre 25 et 30% ? Si le principe de dérogation était à nouveau retenu, il y aurait trois seuils différents d’offre publique ! De quoi rendre moins visible le fonctionnement des marchés pour un investisseur ».
Vivendi
Videndi ou l’art du surplace. Dans un éditorial des Echos, David Barroux, rédacteur en chef Industrie et High-tech-Médias du journal, n’est pas tendre avec le conglomérat numérique qui réunit aujourd’hui ses actionnaires en assemblée générale. « Force est de constater que le groupe s’est plus montré maître dans l’art du surplace que de la guerre du mouvement. Le dossier Maroc Telecom avance doucement, la pépite brésilienne GVT s’avère invendable au prix espéré, la perspective d’une introduction en Bourse ou un adossement de SFR semble lointain. Bref, le grand Monopoly des actifs annoncé n’a pas eu lieu », observe-t-il. « Mais Vivendi a commis deux erreurs. La première est d’avoir annoncé un grand chambardement trop tôt […] La deuxième est qu’aujourd’hui, revenant en partie en arrière, il demande du temps ».
Axa
Pas de grosses acquisitions en vue pour Axa. Dans une grande interview aux Echos, Henri de Castries, PDG du deuxième assureur européen, déclare que l’objectif « n’est plus les grandes acquisitions transfrontières ». Précisant : « Notre stratégie consiste à investir d’une part dans des opérations ponctuelles et ciblées pour compléter notre dispositif, en particulier en Asie et en Amérique latine, et d’autre part dans la digitalisation du groupe, qui est un impératif pour répondre aux attentes des clients ».
L’Oréal
L’Oréal : croissance et spéculation. Dans son dernier numéro, Le Revenu Hebdo explique que la hausse récente du titre tient à une expansion plus rapide que celle de ses concurrents, mais aussi aux anticipations de mouvements sur le capital. « Le président de Nestlé a indiqué que l’avenir de la participation de 30% de son groupe dans L’Oréal serait décidé en 2014. Veut-il la céder ? Si oui, L’Oréal serait-il prêt à la racheter ? », s’interroge l’hebdomadaire. Ajoutant : « Les précisions des dirigeants, attendues à l’assemblée générale [ce jour], sur l’utilisation de la trésorerie du groupe permettront d’en savoir plus ». Conseil : conserver, avec un objectif de 145 euros.
Osiatis
Osiatis a rassuré les investisseurs, notamment sur l’intégration en cours d’ESR, un concurrent mal en point repris en 2012 par la SSII, explique Le Revenu Hebdo dans son dernier numéro. Et ce, en dépit d’une conjoncture dégradée sur le marché des services informatiques. « Bon marché, la valeur continue d’être soutenue par un éventuel intérêt spéculatif. La piste d’une OPA reste toutefois une arlésienne, le financier Walter Bultler étant le premier actionnaire de l’ancien Thomainfor depuis… quinze ans ». Conseil de l’hebdomadaire : « conservez ».
Altamir Amboise
« Altamir Amboise : la tension monte ». L’assemblée générale mixte, qui se tient aujourd’hui au Club Confair, 54 rue Laffitte, Paris 9ème, doit notamment statuer sur une résolution additionnelle concernant le programme de rachat d’actions présentée par l’Adam et Moneta Asset Management. « Il s’agit d’un outil de création de valeur utilisé notamment par Warren Buffett, reconnu pour son talent et la prudence de sa gestion. Je ne vois pas pourquoi Altamir Amboise s’en priverait », confie Romain Burnand (Moneta AM) aux Echos. A ses yeux, ce rachat enverrait un signal clair pour réduire la décote du titre, qui atteint 32%. Ce qui n’est pas du goût de Maurice Tchenio, PDG d’Altamir Amboise : « Moneta veut à la fois le fromage et le dessert, le rachat d’actions en sus de la hausse du dividende, explique-t-il au quotidien. Nous ne pouvons pas prendre de tels engagements financiers ». A suivre dès aujourd’hui.
Plastic Omnium
La culture familiale de Plastic Omnium. Dans une grande interview aux Echos, Laurent Burelle, président du groupe équipementier éponyme, élu stratège de l’année, déclare ne pas regretter sa stratégie industrielle. « Si nous avions eu une stratégie de dilution de notre contrôle, nous serions peut-être 2 à 3 fois plus gros, mais pas plus. Je ne suis pas sûr que nous serions plus profitables et nous aurions, sans doute, perdu notre indépendance », explique-t-il. Ajoutant : « d’ailleurs depuis douze ans que je suis PDG, nous avons renforcé notre contrôle sur le groupe en le faisant passer de 50% à 56%. Si je le peux, je continuerai à renforcer cette participation. Le contrôle majoritaire, c’est la quintessence de la prise de risque ».
Herbert Smith
Les principales défenses anti-OPA. Selon une étude du cabinet d’avocats Herbert Smith, dévoilée par Les Echos, les mesures les plus plébiscitées demeurent le recours aux déclarations de franchissement de seuils statutaires et la mise en place de de la procédure dite de « titres aux porteurs identifiables » (TPI). Comme le précisent Frédéric Grillier et Hubert Segain, avocats associés chez Herber Smith, « Cette faculté permet qu’à la demande de la société, Euroclear recueille des renseignements auprès des teneurs de comptes. Seuls les statuts d’Arcelor Mittal (dont le siège social est situé au Luxembourg), de Michelin (société en commandite par actions) et de Solvay (dont le siège est en Belgique) ne font pas mention d’une telle possibilité ».
Eiffage
Eiffage, son PDG anticipe une hausse du résultat net en 2013. Aux commandes de la 3ème major française du BTP, Pierre Berger explique dans un entretien au Revenu, que « le retrait de la cote d’APRR va permettre de remplacer la dette bancaire d’Eiffarie par de la dette obligataire levée au niveau d’APRR », jugée moins onéreuse. Mais « la fusion entre les deux entités n’est pas nécessaire ». S’agissant de la stabilité de l’actionnariat d’Eiffage, celle-ci est qualifiée de « précieuse ». « A moyen terme, au fur et à mesure que nos résultats poursuivront leur redressement et que le cours remontera, il se pourrait que nos grands actionnaires institutionnels voient leur part se réduire. Le flottant devrait s’élargir, tandis que les salariés conserveront une part significative du capital ». Conseil de l’hebdo : acheter avec un objectif de 38 euros.
Telecom Italia
Grandes manœuvres autour de Telecom Italia. L’opérateur a d’ores et déjà confié un mandat à la banque Rothschild pour étudier les conditions d’une fusion avec 3 Italia, la filiale de téléphonie mobile du groupe chinois Hutchison Whampoa, lequel ne cache pas son ambition de monter jusqu’à 29,9% du capital. Comme l’explique Les Echos, « en ratant son développement international, sauf au Brésil, Telecom Italia est devenu un acteur régional, et donc une proie ». Ajoutant : « Beaucoup voient […] les Américains, surtout ATT, débarquer en Europe alors que la consolidation déjà eu lieu outre-Atlantique. A l’heure où la Commission se penche sur la création d’un marché unique des télécoms, l’Europe se retrouve peut-être à l’aube d’une invasion ».
Maroc Telecom
Maroc Telecom bientôt fixé sur son sort. Dans un confidentiel, le journal Les Echos indique que les candidats à la reprise des 53% du capital de l’opérateur que détient Vivendi doivent remettre leurs propositions d’ici au 22 avril. « Saudi Telecom, Qatar Telecom, les Emiratis d’Etisalat ou encore les Coréens de KT seraient sur les rangs », précise le quotidien. Ajoutant que cette date n’a pas été choisie au hasard : « elle devrait permettre à Jean-René Fourtou, le président de Vivendi, de dire à ses actionnaires, le jour de l’assemblée générale, le 30 avril, que la cession progresse ». A mi-séance, Maroc Telecom gagne 2,3%, à 9,95 euros.
Rougier
Rougier : vers un retrait de la cote ? Dans sa dernière édition, Le Revenu s’interroge sur le devenir boursier du spécialiste des bois tropicaux. « Rougier traverse une mauvaise passe et nous ne voyons pas de catalyseurs positifs dans l’immédiat, indique l’hebdo. Pour autant, la stratégie consistant à accompagner la mue de la filière forestière en Afrique nous paraît pertinente. Enfin, la réduction du flottant à la suite de l’offre publique de rachat d’actions, l’an dernier, pourrait conduire à terme à un retrait de la cote ». Le Revenu conseille de conserver avec un objectif de 34 euros.
Euronext
Les grandes manœuvres commencent autour d’Euronext. A l’issue de son mariage avec Nyse-Euronext, ICE a tranché : il séparera Euronext pour l’introduire en Bourse dans les premiers mois de l’année 2014. Dans cette perspective, « les autorités françaises se mobilisent pour constituer un noyau dur d’actionnaires capable de sécuriser le capital du nouvel Euronext », comme le précise Les Echos. Mais « les grandes banques françaises rechignent à investir dans l’opérateur ». « Si on arrive à 15-20%, cela sera déjà bien », confie un banquier au journal, soit un « ticket » compris entre 225 et 300 millions d’euros pour une valeur estimée d’Euronext à 1,5 milliard.
Cibles
Logiciels, 33 éditeurs français au banc d’essai. C’est le titre du dossier de Une paru ce vendredi dans Le Revenu. « Ces sociétés constituent un vivier pour les géants étrangers en mal de pépites au tour de table ouvert, indique l’hebdo, mais aussi pour les fonds d’investissement anglo-saxons désireux de profiter de l’écart de valorisation entre l’Europe et les Etats-Unis ». Nom des cibles potentielles : Axway (« conservez »), Easyvista (« achetez en petites quantités »), ESI Group (« conservez »), Esker (« conservez »), IGE+XAO (« conservez ») et Systar (« conservez »).
Lagardère
Arnaud Lagardère : « Je ne vendrai mon groupe à aucun prix ». Dans une interview exclusive aux Echos, le gérant commandité du groupe Lagardère revient sur les raisons de son désengagement d’EADS, qui lui permettra de dégager une plus-value de 2 milliards d’euros, tout en précisant qu’il n’a pas l’intention de céder son entreprise désormais recentrée sur les médias. « Lagardère repose sur une structure en commandite par actions, à laquelle je n’ai aucune intention de renoncer, à quelque prix que ce soit », affirme Arnaud Lagardère. « On m’a proposé maintes fois de vendre par appartements : ma réponse est toujours la même : c’est non ! ».
UCB
UCB troque une « pilule empoisonnée » pour une autre. Lors de sa prochaine assemblée générale extraordinaire, reportée du 25 mars au 25 avril, faute de quorum, le groupe biopharmaceutique belge fera voter une résolution l’autorisant augmenter son capital à concurrence de 500 millions d’euros en cas d’OPA. « De quoi permettre aux actionnaires de référence de porter, si besoin, leur participation de 40,8% à plus de 50% », comme l’écrit L’Echo. Ce dispositif se substituera à l’ancien qui permettait à la Financière de Tubize de porter ses intérêts de 36,2% à 45%, en cas de tentative de raid. A 49,46 euros, l’action UCB gagne 14,5% depuis le 1er janvier.
Arkema
Arkema/Solvay : duel serré entre les deux stars de la chimie. Dans sa dernière édition, Le Revenu fait une analyse comparative des deux groupes et estime que le marché n’a pas encore pris la pleine mesure du changement de profil d’Arkema. « La valeur devrait bénéficier d’une revalorisation progressive », capitalisant « 9,9 fois le bénéfice net par action estimé pour 2013 ». Au surplus, « avec un capital éclaté et une taille relativement modeste, le groupe pourrait faire l’objet de nouvelles rumeurs d’OPA ». L’achat est conseillé par l’hebdomadaire avec un objectif de 92 euros.
Ingenico
« La spéculation sur Ingenico en passe d’être relancée ». Suite à la cession par Safran de 12,57% du capital au prix de 43,45 euros par action, Les Echos revient sur le statut boursier du fournisseur de solutions de paiement. « Jusqu’à maintenant, la présence du groupe d’aéronautique et de défense, contrôlé à hauteur de 30% par l’Etat, offrait une certaine garantie face à des tentatives d’OPA hostiles », écrit le quotidien. Et de citer celle du conglomérat industriel américain Danaher qui s’était vu opposer fin 2010 une fin de non-recevoir. Tel n’est plus le cas aujourd’hui, selon les analystes interrogés, « le dossier pourrait intéresser des fonds d’investissement, mais aussi des acteurs du paiement en ligne comme Paypal ».
Sapmer
Sapmer, « un retrait de la Bourse en question ». Selon le dernier numéro d’Investir, « il est très probable que la société dont le flottant a été réduit à 8,8%, soit retiré de la cote parisienne en 2014 ». En effet, « les investissements se feront à l’avenir par Sapmer Holding, qui contrôle 89,7% » du véhicule coté sur Alternext, précise l’hebdomadaire. Or ce « holding, situé à Singapour, va lever des fonds auprès d’un investisseur asiatique avant une cotation à Singapour ou à Hong-Kong ». Dans cette perspective, Investir recommande l’achat du titre avec un objectif de 28 euros.
Air France-KLM
Air France-KLM : quel avenir pour les 25% dans Alitalia ? Dans un entretien publié dans Le Revenu Hebdo, son PDG, Jean-Cyril Spinetta, répond à cette question stratégique. « Alitalia traverse à nouveau une période difficile, pour l’essentiel liée à la situation de l’économie italienne. Nous allons l’aider, comme les autres actionnaires, à passer cette phase compliquée au travers d’un prêt. Une fois les fondamentaux d’Alitalia restaurés, nous verrons en 2014 ce qu’il sera possible de faire ». Jean-Cyril Spinetta ajoute que le regroupement des participations dans Alitalia et Air Berlin dans une société commune avec Etihad « pourrait faire sens », avant de préciser toutefois qu’il n’y a « aucune discussion de cet ordre sur ce sujet actuellement ».
Tribune
« En finir avec les profiteurs de la sortie de Bourse ». Dans une tribune parue dans Les Echos, Frédéric Peltier, avocat chez Viguié Schmidt Peltier Juvigny, dénonce les investisseurs « opportunistes » qui s’invitent au capital « pour entraver la sortie de Bourse et monnayer plus tard la situation de blocage ainsi créée ». Selon lui, il existe une solution simple pour faciliter la radiation des titres de la cote : « Tout actionnaire qui viendrait accroître sa détention de plus de 1% dans le cadre d’une OPR, ou viendrait franchir le seuil de 5%, verrait ses actions ou droits de vote exclus du calcul du seuil de 5% pour la radiation. Ce seuil ne pourrait plus alors être monnayé ».
Lenovo
Lenovo peut-il acquérir le fabricant du Blackberry, Research in Motion ? Dans un entretien accordé au Echos, le PDG du groupe informatique chinois, désormais numéro un mondial du PC, répond à cette question. « La croissance externe reste avant tout une question d’opportunités, explique Yang Yuanqing. Quant à BlackBerry, le dossier pourrait éventuellement avoir du sens. Mais je dois d’abord bien analyser le marché et comprendre quel est le poids exact de cette entreprise ». L’action RIM cote 14,99 dollars canadiens, en hausse de 18,5% depuis le début de l’année.
Investir
Les sociétés opéables à acheter. Dans sa dernière édition, l’hebdomadaire Investir estime que les conditions sont réunies pour un retour des fusions-acquisitions et donne le nom de ses 7 valeurs préférées : Alès Groupe (« de taille modeste dans un secteur concurrentiel »), DBV Technologies (« pourrait susciter l’intérêt des géants du domaine de l’allergie ou des spécialistes de la désensibilisation »), ESI Group (« ce spécialiste de la simulation 3D pourrait intéresser de plus gros acteurs désireux de se positionner sur cette niche »), Hologram Industries (en raison de l’attrait de « ses briques technologiques »), Kaufman & Broad (car « il est probable que PAI Partners obtienne un prix supérieur au cours de Bourse »), Maurel & Prom (« le président n’a jamais caché sa volonté de céder l’affaire… ») et Teleperformance (cible « alléchante » dont le premier actionnaire est le fonds Value Advisors avec… 8%).
GBL
GBL prêt à repartir à la chasse. Après les cessions des participations dans Arkema et Pernod-Ricard, le holding d’Albert Frère souhaite réinvestir en Europe. « Nous sommes en chasses, mais nous ne sommes pas pressés. Il faut que l’opération se fasse au juste prix », confie Gérard Lamarche, administrateur-délégué de GBL, dont l’actif net s’élève aujourd’hui à 13,2 milliards d’euros. Portrait-robot de la cible : « il doit s’agir d’une société leader avec une taille critique, exposée aux pays en croissance, présentant une capacité à générer du cash-flow et dans laquelle nous pouvons exercer une influence sur la gouvernance ». Autant dire que le spectre est large.
AMF
Les propositions pour contrer les OPA hostiles. Dans son édition de lundi, Les Echos dévoile les recommandations faites par le collège de l’AMF pour protéger les entreprises françaises. D’abord, l’introduction d’un seuil de caducité obligatoire de 50%. « En clair, si l’initiateur d’une offre publique ne détient pas la majorité de la cible, l’offre sera invalidée », précise le quotidien. Ensuite, la réduction, voire la suppression, de l’excès de vitesse. Actuellement, « Un actionnaire, qui détient entre 30 et 50% du capital n’a pas à déposer de projet d’offre publique, s’il n’acquiert pas plus de 2% pendant douze mois », analyse Les Echos. L’AMF propose d’éliminer ce seuil pour les grands groupes. Pour le reste, les bons dits Breton seraient maintenus.
Silic
L’issue de l’offre publique d’Icade sur Silic reste incertaine. C’est le sentiment de l’hebdomadaire Le Revenu qui recommande de vendre Silic au cours actuel. « Malgré un dividende rogné mais encore confortable à 4,55 euros par action, nous réitérons notre conseil de prudence. La décote de 12% par rapport à l’actif net réévalué ne justifie pas d’être plus offensif en raison des incertitudes persistantes », explique le journal. Les 3 et 4 mai 2012, la SMAvie BTP et l’Adam ont déposé un recours en annulation de la décision de conformité de l’AMF. L’audience aura lieu le 21 mars.
Centrale Laitière
Centrale Laitière : faut-il participer à l’OPA ? C’est la question que se pose L’Economiste, suite au dépôt d’une offre par Danone, après avoir fait passer sa participation de 29,2% à 67%. Selon le premier quotidien économique du Maroc, le groupe agroalimentaire devrait « proposer un prix de 1 700 DH comme celui auquel il a repris les parts de la SNI. Ce prix représente un gain de 205 DH par rapport au dernier cours de cotation de Centrale Laitière ». Ajoutant : « A court terme, cela pourrait être très intéressant pour les petits actionnaires. Cela dit, compte tenu du comportement de la valeur ces dernières années et des gains éventuels liés à l’apport du nouvel actionnaire principal, le titre devrait demeurer attractif ».
Anglo-American
« Anglo-American fait, pour certains, figure de cible », lit-on aujourd’hui dans Les Echos. « Après avoir absorbé Xstrata pour 36 milliards de dollars, Glencore pourrait bien se remettre en chasse », indique le quotidien, en ciblant le géant minier. En attendant, Anglo-American a accusé une perte nette de 1,5 milliard de dollars l’an dernier contre un bénéfice net de 6,2 milliards en 2011, suite notamment à des provisions relatives au projet brésilien de Minas-Rio. Et, pour rassurer, à six semaines de l’arrivée du nouveau directeur général, Mark Curtifani, en remplacement de Cynthia Carroll, le groupe a décidé de relever de 15% le montant du dividende.
Bastide
Nos pistes pour jouer la carte seniors. C’est le titre du sujet de Une du Revenu Hebdo, paru ce vendredi, qui analyse les valeurs spécialisées dans la prise en charge et le diagnostic. Parmi les valeurs recommandées : Bastide Le Confort Médical, avec un objectif de 10 euros. Selon l’hebdomadaire, « l’intérêt spéculatif n’est pas négligeable. Le secteur est dominé par de gros industriels (Air Liquide, Linde, Nestlé) qui font des acquisitions. Il suscite aussi l’intérêt des opérateurs de maisons de retraite ainsi que des groupes mutualistes ». L’italien Sorin, spécialiste du cœur, est aussi visé (avec un objectif de 2,50 euros). « Ses grands concurrents, tous américains, sont bien plus gros et lorgnent sans doute sur sa technologie ».
Nexans
Pas de risque de prise de contrôle rampante sur Nexans. Dans une interview à l’hebdomadaire Le Revenu, parue vendredi, le PDG de ce leader mondial de l’industrie du câble, précise que la montée au capital du chilien Madeco, qui pourrait faire passer sa participation de 22,5% à 28%, résulte d’un avenant à l’accord signé en 2011. Et ce, sans modification des règles de gouvernance. « Le conseil d’administration comptera toujours trois membres proposés par Madeco, assure Frédéric Vincent. En outre, les voix exprimées par Madeco, comme pour tout autre actionnaire, restent plafonnées à 20% des droits de vote exprimées en assemblée générale pour toutes les opérations structurantes qui pourraient concerner Nexans », fusion ou augmentation de capital.
Klépierre2
Après Klémurs, une OPA sur Klépierre ? C’est l’idée formulée par LeRevenu.com au sujet de la deuxième société foncière de centres commerciaux. Selon le site internet, « le caractère spéculatif du titre devrait s’accentuer au fur et à mesure de la diminution de la participation résiduelle de BNP Paribas (23 %) dans Klépierre ». En mars 2012, la banque avait déjà cédé 28,9 % du capital à l’américain Simon Property Group, dont la participation se situe juste au-dessous du seuil des 30 %. En rachetant de nouveau des titres, le groupe immobilier serait alors contraint de lancer une offre.
Christian Dior2
Christian Dior, l’intérêt spéculatif du titre diminue. C’est l’opinion du Revenu Hebdo sur cette filiale à 70 % de Groupe Arnault et maison mère de LVMH. Si les informations de Libération s’avèrent exactes, à savoir le transfert des titres de la holding familiale de Bernard Arnault vers une société située en Belgique, « une réduction de la cascade de holdings, via une fusion Dior-LVMH, semble dès lors moins urgente », indique l’hebdo. Ajoutant : « la décote de Christian Dior par rapport à LVMH est aujourd’hui conforme à sa moyenne historique, autour de 22 %. Si les opérations de restructuration capitalistique dans la galaxie Arnault sont gelées pendant dix ans, la décote actuelle […] risque bien de se stabiliser… ».
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Christian Dior, l’intérêt spéculatif du titre diminue. C’est l’opinion du Revenu Hebdo sur cette filiale à 70 % de Groupe Arnault et maison mère de LVMH. Si les informations de Libération s’avèrent exactes, à savoir le transfert des titres de la holding familiale de Bernard Arnault vers une société située en Belgique, « une réduction de la cascade de holdings, via une fusion Dior-LVMH, semble dès lors moins urgente », indique l’hebdo. Ajoutant : « la décote de Christian Dior par rapport à LVMH est aujourd’hui conforme à sa moyenne historique, autour de 22 %. Si les opérations de restructuration capitalistique dans la galaxie Arnault sont gelées pendant dix ans, la décote actuelle […] risque bien de se stabiliser… ».
Règles OPA
La France veut durcir les règles en matière d’OPA. Le gouvernement et l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) veulent « renforcer la législation pour protéger les entreprises des OPA hostiles », révèle aujourd’hui le quotidien Les Echos. Un groupe de travail aurait été constitué pour « prévenir le contrôle rampant et favoriser l’actionnariat moyen-long terme », avec l’objectif d’intégrer les propositions dans le projet de loi sur la gouvernance des entreprises, prévu pour mars prochain. Selon un document confidentiel cité par Les Echos, l’AMF propose plusieurs pistes de réflexion : l’introduction d’un seuil de caducité automatique, le durcissement du dispositif d’excès de vitesse, la révision du dispositif des bons Breton et des mesures d’encouragement pour l’actionnariat de long terme. Le seuil de déclenchement d’une OPA obligatoire, ramené aujourd’hui à 30 %, pourrait aussi être abaissé.
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« Il n’est pas possible d’imposer le dépôt d’une OPA sur Lafuma ». A l’occasion du rachat des actions de Philippe Joffard et de sa famille, lui conférant 15,7 % du capital, le groupe suisse Calida a affirmé sa volonté de ne pas dépasser le seuil de 29 %. Interrogée sur cette question par LeRevenu.com, Muriel Goldberg-Darmon, avocat associé au cabinet SCP Salans & Associés, est formelle : une telle prise de participation « engendre seulement des obligations d’information, à savoir une (ou plusieurs) déclaration de franchissement de seuils et une déclaration d’intention ». Ajoutant : « il n’y a donc pas de désintéressement des minoritaires pour une prise de participation inférieure à 30% ». D’ailleurs, dans la pratique, « une participation, même proche de 30 %, ne permet pas nécessairement une prise de contrôle de la société ».
Revenu
« Valeurs moyennes : dix choix gagnants pour 2013 ». Dans cette enquête parue ce vendredi, l’hebdomadaire Le Revenu sélectionne les titres qui offrent une liquidité satisfaisante et de solides perspectives, dont certains présentent un profil spéculatif. Par exemple, Séchilienne-Sidec, qui a pour principaux actionnaires les fonds Apax Partners et Altamir Amboise, pourrait « s’adosser à un grand producteur d’énergie ». La famille Rebouah, actionnaire majoritaire de Tessi, « serait susceptible d’initier un retrait de la cote ou de céder ses parts ». Pour Bigben Interactive, « il faut surveiller la position de Bolloré qui détient 15 % du capital et qui n’a pas la réputation d’être un actionnaire inactif », recommande Le Revenu. Enfin, « la famille Ballu, qui contrôle Exel Industries depuis sa création pourrait racheter les minoritaires ».
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« Nous confirmons notre opinion de vente sur Lafuma ». C’est le conseil donné ce vendredi par l’hebdomadaire Le Revenu sur le titre du fabricant d’équipements de sport et de loisirs. Philippe Joffard, à la tête du groupe depuis 28 ans, et sa famille ont en effet cédé leur participation de 15,2 % à la filiale française du groupe Calida, coté à Zürich. Mais « la société suisse ne compte pas franchir le cap des 29 % du capital, ce signifie qu’elle ne lancera pas d’OPA », déplore le journal. Ajoutant : l’augmentation de capital, accroissant de 50% le nombre des actions existantes, « va entraîner une forte dilution et l’intérêt spéculatif va diminuer ». Objectif de cours : 20 euros.
« Apportez vos titres Cerep à l’offre d’Eurofins Scientific »
« Apportez vos titres Cerep à l’offre d’Eurofins Scientific ». C’est en substance le conseil de l’hebdomadaire Le Revenu. « A 21,4 fois le profit net estimé pour 2013, la valorisation du titre ne laisse pas de place à la moindre déception », explique le journal. Ajoutant : « Malgré les excellentes perspectives à long terme de la société, nous conseillons de vendre l’action pour le moment ». Après avoir acquis 8,48 % de Cerep auprès de son président et fondateur, Thierry Jean, Eurofins a déposé le 21 décembre une OPA sur ce laboratoire spécialisé dans la pharmacologie in vitro, avec une prime de 85,2 % sur le dernier cours avant l’annonce et de 78 % par rapport à la moyenne des 3 derniers mois. L’offre semble d’ores et déjà bien partie, puisque Eurofins a déjà franchi le seuil de 25 % du capital pour détenir à ce jour 29,99 %.
Bastide
« Viser 10 euros sur Bastide Le Confort Médical » : c’est le conseil donné par l’hebdomadaire Investir sur le 2ème acteur français de l’assistance médicale à domicile. Soit un potentiel de 24 % par rapport au cours actuel. « La part de l’activité la plus rentable (40 %), semblable à celle de LVL Médical, va monter en puissance », prévoit le journal. Avec un autre argument : « L’OPA d’Air Liquide sur LVL s’est réalisée sur la base d’un PER de 21 », alors que Bastide capitalise « 11,4 fois » ses bénéfices estimés pour l’exercice clos en juin 2013. La question d’une éventuelle OPA n’est toutefois pas évoquée. Avec raison. Le groupe Bastide est contrôlé par la famille éponyme, qui détient la majorité du capital et les deux tiers des droits de vote, via notamment la SIB (Société d’Investissement Bastide), holding des familles Bastide et Miller.
Cerep
« Apportez vos titres Cerep à l’offre d’Eurofins Scientific ». C’est en substance le conseil de l’hebdomadaire Le Revenu, paru ce vendredi 11 janvier « A 21,4 fois le profit net estimé pour 2013, la valorisation du titre ne laisse pas de place à la moindre déception », explique le journal. Ajoutant : « Malgré les excellentes perspectives à long terme de la société, nous conseillons de vendre l’action pour le moment ». Après avoir acquis 8,48 % de Cerep auprès de son président et fondateur, Thierry Jean, Eurofins a déposé le 21 décembre une OPA sur ce laboratoire spécialisé dans la pharmacologie in vitro, avec une prime de 85,2 % sur le dernier cours avant l’annonce et de 78 % par rapport à la moyenne des 3 derniers mois. Sous réserve de l’avis de l’AMF, l’offre devrait débuter le 14 janvier et clôturer le 15 février 2013.
Euronext
Deutsche Börse ne serait plus intéressé par la reprise d’Euronext. A la suite de l’OPA d’Intercontinental Exchange (ICE) sur NYSE Euronext pour un montant de 8,2 milliards de dollars, il est prévu de scinder les activités européennes. Mais cette opportunité ne semble pas émouvoir l’entreprise de marché allemande, qui avait essayé à trois reprises de prendre le contrôle de son concurrent. « L’attractivité de l’activité de négociation d’actions a fortement diminué », explique ainsi un cadre dirigeant, sous couvert d’anonymat, à l’agence Reuters. Les marges de cette activité ont en effet souffert de l’entrée en vigueur de la directive européenne sur les instruments financiers qui a ouvert le marché en 2007 aux plates-formes alternatives.
TNT
Le rachat de TNT par UPS se complique. Selon le Financial Times, FedEx refuse de reprendre une partie des actifs de TNT Express au motif que le périmètre n’est pas suffisamment large. Or cette cession d’actifs est une des conditions de la réussite de l’offre de 5,16 milliards d’euros, déposée en mars 2012 par UPS, surnommée Big Brown par référence à la couleur du costume de ses employés. La Commission européenne craint que l’offre du leader mondial de la messagerie express limite la concurrence de ce secteur à trois acteurs : UPS, FedEx et DHL, filiale de Deutsche Post. Toujours selon le FT, le français DPD, filiale de La Poste, serait actuellement le seul candidat pour la reprise des actifs mis en vente. Mais le commissaire européen ne verrait pas cette solution d’un très bon œil. La Bourse partage ces doutes : le cours de TNT est toujours inférieur de 14 % au prix de l’offre d’UPS (9,50 euros).
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