Lagardère annonce la cession du site Boursier.com au groupe Les Échos – Le Parisien. Dans le cadre de son recentrage stratégique sur Lagardère Publishing et Lagardère Travel Retail, le groupe Lagardère annonce la cession, effective à compter du 31 janvier 2019, du site Boursier.com ainsi que des activités de vente de contenus financiers et de publishing, initialement détenus par la filiale Newsweb de Lagardère Active, au groupe Les Échos – Le Parisien. Les deux groupes avaient annoncé leur entrée en négociations exclusives en vue de cette opération, le 8 novembre 2018. Au sein du groupe Les Échos – Le Parisien, ces activités sont rapprochées de la Société Investir Publications, éditrice de l’hebdomadaire Investir et du site Investir.fr. La publicité du site Boursier.com sera commercialisée par la régie du pôle Les Échos – Le Parisien Partenaires. Très complémentaires, les deux marques et les deux sites sont maintenus pour toucher la plus large cible d’investisseurs individuels.
Archives pour la catégorie Verbatim
Euronext est déterminé à acquérir la Bourse d’Oslo
Euronext est déterminé à acquérir la Bourse d’Oslo et reste attaché à un dialogue constructif avec les actionnaires, le conseil d’administration et la direction d’Oslo Bors VPS. Les actionnaires de référence d’Euronext ont également confirmé leur soutien commun à Euronext pour cette transaction. Euronext évaluera les options disponibles pour ajuster son offre et communiquera le cas échéant. Le Nasdaq a quant à lui formellement lancé son offre ce lundi, affirmant avoir le soutien « unanime » du conseil d’Oslo Bors « qui estime que son offre est la meilleure solution pour toutes les parties ». Nasdaq AB offre un prix en espèces de 152 couronnes norvégiennes par action, qui fait ressortir une prime de 4,8% sur le prix proposé par Euronext (145 couronnes) et une prime de 38% sur le cours du 17 décembre 2018. Ce prix valorise la Bourse d’Oslo 6.537 millions de couronnes, soit environ 673 millions d’euros.
Vivendi a finalisé l’acquisition d’Editis
Vivendi a finalisé l’acquisition d’Editis, deuxième groupe d’édition français. L’accord avec le groupe espagnol Planeta avait été conclu le 15 novembre 2018 sur la base d’une valeur d’entreprise de 900 millions d’euros. L’Autorité de la concurrence a autorisé sans conditions l’opération le 2 janvier 2019. Cette acquisition s’inscrit dans la logique de construction d’un grand groupe de contenus, de médias et de communication. Cette opération marque aussi le retour de ce fleuron de l’édition dans un groupe européen d’envergure mondiale. Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, devient parallèlement président du conseil d’administration d’Editis. Pierre Conte est confirmé comme directeur général.
Editis fédère près de 50 maisons d’édition prestigieuses (Nathan, Robert Laffont, Julliard, Plon, Belfond, Presses de la Cité, Pocket, Solar, …). Avec un large portefeuille d’auteurs de renommée internationale, 4 000 nouveautés publiées chaque année et un fonds de plus de 45 000 titres, Editis est présent dans les domaines de la littérature générale, de la jeunesse, du pratique, de l’illustré, de l’éducation et de la référence. Editis compte 2 400 salariés.
Marie Brizard Wine & Spirits (MBWS) : accord sur le plan de sauvetage
Marie Brizard Wine & Spirits (MBWS) : accord sur le plan de sauvetage. MBWS a conclu un avenant à l’accord signé entre Cofepp et MBWS à la suite de discussions intervenues avec l’Adam. Aux termes de cet avenant, Cofepp s’est engagée à ne pas exercer au total plus de 30% des BSA émis dans le cadre de l’option principale ; MBWS s’est engagée à porter la durée d’exercice des BSA long terme de 27 à 42 mois.
L’Adam et quelques actionnaires détenant une participation importante dans MBWS ont accueilli favorablement ces modifications et se sont engagés à voter en faveur de l’option principale de l’accord signé entre Cofepp et MBWS (28e et 29e résolutions soumises à l’assemblée générale de MBWS devant se tenir le 31 janvier 2019).
Le conseil d’administration de MBWS, réuni le 30 janvier, a approuvé ces modifications à l’unanimité (les représentants de Cofepp ne participant ni aux délibérations, ni au vote) et s’est félicité de cette décision dans l’intérêt de la société, de l’ensemble de ses actionnaires, de ses salariés, de ses clients et de ses partenaires.
AccorHotels optimise sa structure financière
AccorHotels optimise sa structure financière. Le groupe hôtelier français annonce le succès de ses offres et le rachat partiel de deux obligations, une souche obligataire hybride perpétuelle (coupon de 4,125%) et une souche obligataire senior à maturité 2021 (coupon de 2,625%) pour un montant cumulé de 736 millions d’euros. Ces transactions parachèvent l’opération de « liability management » amorcée avec le placement réussi de deux émissions obligataires pour un montant de 1,1 milliard d’euros le 24 janvier dernier (une émission hybride perpétuelle de 500 millions d’euros assortie d’un coupon de 4,375% et une émission obligataire senior à échéance 7 ans de 600 millions d’euros assortie d’un coupon de 1,75%).
Le rachat de la souche obligataire hybride perpétuelle et de l’obligation senior en question se décompose comme suit :
– 386 millions d’euros sur la souche hybride perpétuelle (obligations super subordonnées à durée indéterminée remboursables à partir de 2020 portant intérêt à taux fixe puis à taux variable « reset », d’un montant de 900 millions d’euros, émises le 30 juin 2014) ;
– 350 millions d’euros sur la souche à échéance 2021 (obligations d’un montant de 900 millions d’euros portant intérêt au taux de 2,625% à échéance le 5 février 2021).
Par ailleurs, le groupe procèdera au remboursement d’un emprunt obligataire de 335 millions d’euros arrivant à échéance en mars 2019. Au terme de l’ensemble de ces opérations, le groupe étendra la maturité moyenne de sa dette de plus d’une année, tout en optimisant son coût moyen. La dette à long terme d’Accor est notée BBB- par Standard & Poor’s et Fitch Ratings.
Alstom – Siemens : nouveau point sur la situation
Alstom – Siemens : nouveau point sur la situation. Depuis la première proposition portant sur un ensemble de remèdes à la Commission Européenne soumise le 12 décembre 2018, Siemens et Alstom ont continué le dialogue avec la Commission et ont décidé de modifier ces remèdes afin de répondre aux inquiétudes exprimées lors du retour du « market testing », explique Alstom. Cet ensemble de remèdes préserve les fondamentaux économiques et industriels de la transaction – l’ordre de grandeur en termes de chiffre d’affaires communiqué précédemment (c’est-à-dire environ 4% du chiffre d’affaires de l’entité combinée) reste inchangé. Toutefois, il n’y a toujours pas de certitude que le contenu de cette proposition sera suffisant pour répondre aux préoccupations de la Commission, est-il précisé. Une décision de la Commission est attendue d’ici le 18 février 2019.
Europlasma : ouverture d’une procédure de redressement judiciaire
Europlasma : ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Le Groupe Europlasma a déposé la déclaration de cessation des paiements le 22 janvier 2019 auprès du Tribunal de Commerce de Mont-de-Marsan des sociétés suivantes : Europlasma SA, Inertam SAS, CHO Power SAS, Chopex SASU, CHO Morcenx SASU et CHO Tiper SAS. A l’issue d’une audience qui s’est déroulée le 25 janvier 2019, le Tribunal de commerce de Mont-de-Marsan a rendu un jugement déclaratif de l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire d’Europlasma et des filiales sus-mentionnées. Au terme du jugement de redressement judiciaire, il est prévu une période d’observation de 6 mois, renouvelable.
Cette période d’observation doit permettre, sous l’égide de l’administrateur judiciaire désigné par le Tribunal de commerce, d’accompagner et de poursuivre les actions en cours visant à mettre en place des projets industriels pérennes et sauvegarder les emplois. De nombreux contacts ont été noués avec des organisations industrielles ou financières de 1er rang qui ont manifesté un réel intérêt pour les activités développées par le Groupe Europlasma et ont l’ambition et les moyens de consolider des filières répondant étroitement aux enjeux de la transition écologique.
Dans le cadre de la procédure d’alerte initiée par ses commissaires aux comptes, le conseil d’administration d’Europlasma a convoqué une assemblée générale Extraordinaire le 25 février 2019 en vue de délibérer sur la situation de la Société et la continuité de l’exploitation. L’ouverture de la procédure de redressement judiciaire mettant fin à la procédure d’alerte lancée par les Commissaires aux comptes, l’assemblée générale convoquée dans ce cadre est devenue, de fait, sans objet.
Europlasma demandera la reprise de la cotation de ses actions sur Euronext Growth à compter du mardi 29 janvier 2019 à 9 heures.
Guy Degrenne fait le point sur son activité avant l’OPR
Guy Degrenne fait le point sur son activité avant l’OPR. Le spécialiste des arts de la table a publié un chiffre d’affaires à fin décembre 2018 (9 mois) de 52,2 millions d’euros en diminution de 4,9% par rapport à l’exercice 2017-2018, mais en croissance de 2,6% à périmètre comparable. Sur le 3e trimestre 2018-2019, le chiffre d’affaires total est de 20,7 millions d’euros en diminution de 5,6% par rapport à l’exercice 2017-2018, mais en croissance de 0,3% à périmètre comparable.
Comme indiqué lors de la publication des résultats semestriels, le groupe anticipe sur l’exercice 2018-2019 une dégradation de son chiffre d’affaires similaire à celle des 9 premiers mois, liée principalement à l’impact en année pleine des restructurations réalisées en 2017-2018 sur son activité Retail France (arrêt de la distribution en GMS, fermeture de points de vente structurellement non rentables).
Les efforts de rationalisation se poursuivent, mais ne permettront pas le retour à l’équilibre du résultat opérationnel courant hors éléments exceptionnels, explique Degrenne. Celui-ci est néanmoins attendu en amélioration par rapport à celui de l’exercice 2017-2018.
L’augmentation de capital réservée à Vorwerk de 15 millions d’euros doit permettre au groupe d’accélérer son redressement et notamment de réaliser les premiers investissements relatifs au projet de réindustrialisation du site de Vire (projet Vire 2021). Sous réserve de la bonne réalisation de l’opération et des investissements, le groupe anticipe un retour à l’équilibre du résultat opérationnel courant à horizon 2020.
Genkyotex regroupe ses actions
Genkyotex regroupe ses actions. Cette société biopharmaceutique annonce que son conseil d’administration a décidé de mettre en œuvre le regroupement des actions par voie d’échange de 10 actions existantes contre 1 action nouvelle, approuvé par les actionnaires de la société réunis en assemblée générale extraordinaire le 24 janvier 2019. Les opérations de regroupement d’actions débuteront à partir du 27 février 2019 conformément aux termes de l’avis de regroupement d’actions qui sera publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) le 11 février 2019. « Cet ajustement technique est purement arithmétique et sans impact sur la valeur des titres Genkyotex détenus en portefeuille par les actionnaires », précise la société.
Genkyotex confirme également que les résultats finaux de l’étude de phase 2 en cours avec GKT831 chez des patients atteints de cholangite biliaire primitive (CBP) seront publiés au printemps 2019. A ce jour, tous les patients de l’étude ont terminé au moins 12 semaines de traitement, tandis que 82 des 111 patients randomisés ont déjà terminé la période complète de 24 semaines de traitement. Il est important d’observer qu’il n’y a pas eu d’interruption du traitement ou d’abandon prématuré du traitement en raison des démangeaisons (prurit). Les derniers patients devraient terminer les 24 semaines de traitement d’ici mi-mars 2019.
MBWS : l’Asamis demande le report de l’assemblée générale
MBWS : l’Asamis demande le report de l’assemblée générale. Dans une lettre aux actionnaires que nous reproduisons ci-après, l’Association des actionnaires minoritaires de sociétés cotées (Asamis) et d’autres investisseurs qui ont mandaté Mme Neuville demandent de report de l’AG de Marie Brizard Wine & Spirits (MBWS). Selon eux, « les actionnaires ne disposent pas des informations nécessaires pour pouvoir se prononcer en connaissance de cause sur les résolutions qui sont proposées à leur approbation.
En particulier, ils ne peuvent se déterminer :
- sans connaître au minimum les grandes lignes du business plan, faute de quoi il est leur est impossible de savoir si le plan de financement proposé est bien dimensionné par rapport aux besoins ; il ne leur est pas possible non plus de comparer les efforts demandés aux résultats à en attendre.
- avant d’avoir pu disposer du rapport de l’expert indépendant que votre conseil a désigné le 10 janvier pour vérifier le caractère équitable de l’accord Cofepp/MBWS.
On peut légitimement s’étonner que les administrateurs, notamment les indépendants n’aient pas exigé de disposer d’une telle expertise avant de prendre leur décision. Mais, maintenant qu’un expert a été désigné, il serait absurde, voire fautif, que les actionnaires soient appelés à se prononcer avant que le rapport soit disponible et qu’ils aient eu le temps d’en prendre connaissance. Or, l’expert dispose d’un délai de 3 semaines pour faire son rapport, à condition qu’il dispose de tous les éléments dont il a besoin pour faire un travail sérieux. Et les actionnaires disposent d’un délai de 15 jours pour en prendre connaissance.
A quoi aurait-il servi de demander à un expert indépendant de faire un rapport si ce rapport n’est disponible qu’après l’assemblée générale ?
C’est pourquoi avec Mme Neuville, l’Asamis demande instamment de reporter la tenue de l’assemblée générale, au moins dans sa partie extraordinaire, jusqu’au moment où les grandes lignes du business plan et le rapport de l’expert indépendant auront pu être mis à la disposition des actionnaires.
Il est de la responsabilité des administrateurs de veiller à ce que les actionnaires disposent des informations nécessaires pour pouvoir se prononcer en connaissance de cause sur les résolutions qu’ils soumettent à leur vote, sauf à prendre le risque d’une contestation de la validité des décisions prises. »
Un nouveau tandem à la tête de Renault
Un nouveau tandem à la tête de Renault. Le conseil d’administration de Renault s’est réuni le 24 janvier 2019 à 10h sous la présidence de M. Philippe Lagayette, administrateur référent. Le conseil a pris acte de la démission de son actuel président-directeur-général. Le conseil d’administration a décidé de doter Renault d’une nouvelle gouvernance et, à cette occasion, d’instituer une dissociation des fonctions de président du conseil et de directeur général.
Le président du conseil d’administration de Renault sera l’interlocuteur principal du partenaire japonais et des autres partenaires de l’Alliance pour toute discussion sur l’organisation et l’évolution de l’Alliance. Il proposera au conseil d’administration tout nouvel accord d’Alliance qui lui semblerait utile à l’avenir de Renault. Il aura vocation à être le représentant principal de Renault dans les organes de direction de l’Alliance et chez Nissan lorsque Renault dispose d’un droit de proposition.
Le directeur général coordonnera pour la société les activités de l’Alliance dans le domaine opérationnel sous l’autorité du président. Le conseil a coopté M. Jean-Dominique Senard comme nouvel administrateur et l’a élu président. Sur proposition de ce dernier, le conseil a nommé Thierry Bolloré directeur général.
Lagardère annonce l’entrée en négociations exclusives en vue de la cession de Billetreduc.com
Lagardère annonce l’entrée en négociations exclusives en vue de la cession de Billetreduc.com. Cette plateforme de réservation en ligne fait l’objet de négociations exclusives avec le groupe Fnac Darty, via sa filiale France Billet, en vue de la finalisation d’un accord au cours du premier trimestre 2019. Ce projet sera soumis à l’examen des instances représentatives du personnel concernées.
Acteur référent de la distribution de billets d’événements vendus en « dernière minute » en France, avec 2 millions de clients et près de 8 millions d’euros de chiffre d’affaires, Billetreduc.com est notamment une référence sur le segment du théâtre, et recueille plus de 140 000 critiques par an.
Billetreduc.com apporterait à France Billet, spécialiste de la billetterie culturelle et loisirs, une offre complémentaire de billetterie sur le marché du last minute en croissance, lui permettant de capter un nouveau public, d’accroître son attractivité auprès des organisateurs d’événements et de renforcer son action en faveur de la diversité culturelle, de la découverte de nouveaux talents et de l’accès à la culture pour tous les publics.
Alstom fait le point sur le projet de rapprochement
Alstom fait le point sur le projet de rapprochement avec les activités de Siemens Mobility, incluant sa traction ferroviaire. En réponse à la communication des griefs de la part de Bruxelles, Alstom et Siemens ont convenu, le 12 décembre, de soumettre une proposition portant sur un ensemble de remèdes à la Commission européenne. Depuis, les parties ont eu un dialogue continu avec la Commission, y compris sur certaines améliorations des remèdes afin de répondre aux préoccupations.
Cet ensemble de remèdes constitue la proposition des parties en vue de prendre en compte les préoccupations de la Commission tout en préservant les fondamentaux économiques et industriels de la transaction, explique Alstom, à l’occasion de la publication du chiffre d’affaires pour les neuf premiers mois de 2018/19 (du 1er avril au 31 décembre 2018), qui ressort à 6 milliards d’euros, en progression de 16% par rapport aux neuf premiers mois de 2017/18.
Les remèdes proposés portent principalement sur des activités de signalisation ainsi que des produits de matériels roulants et représentent environ 4% du chiffre d’affaires de l’entité combinée. Les parties estiment que cette proposition de remèdes est appropriée et adéquate. Toutefois, il n’y a pas de certitude que le contenu de cette proposition sera suffisant pour répondre aux préoccupations de la Commission. Une décision de Bruxelles est attendue d’ici le 18 février 2019. L’opération est soumise à l’autorisation des autorités de la concurrence compétentes et sa finalisation est attendue au 1er semestre 2019.
GFI Informatique : avis aux anciens actionnaires
GFI Informatique : avis aux anciens actionnaires. A l’issue du retrait obligatoire intervenu le 13 décembre 2018, Caceis Corporate Trust, établissement chargé de centraliser les opérations d’indemnisation, informe qu’il a versé aux intermédiaires financiers teneurs de compte la totalité des indemnités revenant à leurs clients qui n’ont pas présenté leurs actions à l’offre publique initiée par Mannai Corporation sur la base d’un montant de 10,50 euros par action.
Alès Groupe : accord des partenaires obligataires et bancaires
Alès Groupe : accord des partenaires obligataires et bancaires. A la suite de son communiqué en date du 16 octobre 2018, Alès Groupe poursuit ses discussions avec ses partenaires bancaires et obligataires, et annonce dans ce cadre avoir trouvé avec ses partenaires obligataires et prêteurs RCF ainsi que les principaux banquiers prêteurs de ses filiales, un accord de principe, sous réserve de formalisation, pour qu’ils ne mettent pas en œuvre leur droit de prononcer l’exigibilité des concours au moins jusqu’au 29 mars 2019.
Harvest nomme un expert indépendant
Harvest nomme un expert indépendant. Five Arrows Principal Investments et MM. Brice Pineau et Jean-Michel Dupiot, fondateurs de la société Harvest, ont annoncé le 17 décembre 2018 être entrés en discussion exclusive pour l’acquisition de la participation majoritaire de ces derniers, représentant 58,3% du capital et 70,1% des droits de vote de Harvest, à un prix par action de 85 €. Après la réalisation de l’acquisition des participations (directes et indirectes) de MM. Brice Pineau et Jean-Michel Dupiot, laquelle est subordonnée à la consultation des instances représentatives du personnel, la société de reprise déposerait un projet d’OPA simplifiée auprès de l’AMF au même prix de 85 € par action. A la suite de cette annonce, le conseil d’administration d’Harvest, qui s’est réuni le 14 janvier 2019, a accueilli favorablement le principe de l’offre de Five Arrows et a désigné le cabinet Bellot Mullenbach & Associés comme expert indépendant chargé d’établir un rapport sur le caractère équitable des conditions financières de l’OPA simplifiée.
Guy Degrenne : signature d’un protocole d’accord ferme avec Vorwerk
Guy Degrenne : signature d’un protocole d’accord ferme avec Vorwerk. Le spécialiste des arts de la table et le groupe allemand, spécialisé dans la vente d’équipements électroménagers de haute qualité et principal client de Degrenne, ont conclu ce jour un protocole d’accord ferme en vue d’un rapprochement. Dans ce cadre, le groupe Vorwerk entend souscrire et acquérir, via une de ses filiales, une participation minoritaire de 30% dans le capital de Degrenne et lancer, de concert avec Diversita, actionnaire majoritaire de la société, une OPR suivie d’un retrait obligatoire sur le solde des actions non détenues. Le prix de l’OPR serait de 0,23 € par action, soit une prime de 8,5% par rapport au dernier cours du 14 décembre, sous réserve de la délivrance d’une attestation d’équité par l’expert indépendant, le cabinet Bellot Mullenbach & Associés, et du feu vert de l’AMF.
Pour en savoir plus : Journal des OPA
Vivendi déplore les manœuvres dilatoires des membres nommés par Elliott
Vivendi déplore les manœuvres dilatoires des membres nommés par Elliott au conseil d’administration de Telecom Italia (TIM) « qui ont décidé de retarder jusqu’au 29 mars la tenue de l’assemblée générale, contrairement à toutes les règles statutaires et au Code civil italien », explique le groupe français dans un communiqué.
Après avoir alerté le conseil de ses intentions le 11 décembre, Vivendi avait formellement demandé le 14 décembre dernier que l’assemblée générale soit convoquée dans les meilleurs délais. Pour toute réponse, le conseil a d’abord pris acte de la demande le 14 décembre avant d’annoncer le 21 décembre qu’il commençait l’analyse de celle-ci, renvoyant toute décision au 14 janvier et puis à une assemblée générale plus de deux mois plus tard.
« Ces manœuvres dilatoires impactent négativement chaque jour davantage les résultats financiers de TIM, explique Vivendi. La chute du cours de bourse, de plus de 40% depuis le 4 mai dernier, en est une triste traduction. Ces manœuvres constituent un véritable déni de démocratie actionnariale et vont à l’encontre de toutes les règles les plus élémentaires et fondamentales de bonne gouvernance d’entreprise ».
Vivendi se réserve le droit de demander la convocation d’une nouvelle assemblée générale cet été si la gouvernance et les résultats financiers de l’entreprise ne s’améliorent pas de manière significative.
MBWS nomme un expert indépendant
MBWS nomme un expert indépendant. Le conseil d’administration de Marie Brizard Wine & Spirits, qui s’est réuni le 10 janvier 2019, a nommé le cabinet Ledouble en qualité d’expert indépendant chargé de rendre une attestation d’équité sur l’augmentation de capital réservée à Cofepp. Par ailleurs, le conseil d’administration a décidé la mise en place d’un comité ad hoc composé d’administrateurs indépendants chargé d’interagir avec l’expert indépendant et de rendre un avis au conseil d’administration.
L’augmentation de capital réservée étant réalisée à un prix supérieur au cours de Bourse, cette désignation se fait sur une base volontaire (sur le fondement de l’article 261-3 du règlement général de l’AMF). Le rapport de l’expert indépendant sera mis à disposition des actionnaires en amont de l’assemblée générale convoquée pour le 31 janvier 2019.
Lors du conseil d’administration, M. Benoît Hérault a annoncé son intention de démissionner de son mandat de président du conseil et d’administrateur de Marie Brizard Wine & Spirits à l’issue de la réalisation de l’une des deux options prévues par l’accord ferme signé avec la Cofepp.
Réalisation de la fusion-absorption de Beni Stabili par Covivio
Réalisation de la fusion-absorption de Beni Stabili par Covivio. La fusion-absorption par Covivio de Beni Stabili, filiale italienne de Covivio, est effective depuis le 31 décembre 2018. Le 4 janvier 2019, les nouvelles actions Covivio ont été remises aux actionnaires de Beni Stabili, sur la base d’un ratio d’échange de 8,245 actions Covivio pour 1 000 actions Beni Stabili. En prenant en compte l’émission des nouvelles actions, la capitalisation boursière de Covivio s’accroît de 10%, à 7 milliards d’euros et le flottant gagne 16%, à 3,6 milliards d’euros. Les actions Covivio, cotées sur le compartiment A d’Euronext Paris, sont désormais également admises aux négociations sur le marché MTA (Mercato Telematico Azionario) de la Bourse de Milan.
Cette fusion poursuit la transformation de Beni Stabili initiée il y a 3 ans et confirme la stratégie d’investissement de Covivio en Italie, centrée sur Milan et le pipeline de développement, comme l’indique la société. Elle constitue par ailleurs une étape majeure dans la simplification de l’organisation du groupe et permet d’accentuer les liens entre ses différents métiers. Covivio consolide ainsi son statut d’opérateur immobilier européen intégré et leader sur ses marchés, en se renforçant sur ses trois axes stratégiques que sont les grandes métropoles européennes, le développement immobilier et la culture clients. Avec cette fusion, l’ensemble des équipes du groupe sont désormais réunies sous la même bannière commune et déploient leurs activités en Europe avec la même identité : Covivio.
Arjowiggins prévoit de déposer des demandes
Arjowiggins prévoit de déposer des demandes d’ouverture de procédures collectives pour certaines de ses filiales en France. Dans un contexte extrêmement dégradé des conditions de marché et à la suite de l’abandon par Fineska BV de l’acquisition des activités Graphique et Papiers de création, Arjowiggins et les sociétés Arjowiggins Papers et Arjowiggins Creative Papers en France prévoient de demander au tribunal de commerce de Nanterre l’ouverture d’une procédure de sauvegarde en leur faveur afin de protéger leurs intérêts. Certaines filiales françaises d’Arjowiggins vont déposer une demande de mise en redressement judiciaire.
Ces demandes seront entendues par le tribunal de commerce le 8 janvier 2019. Les filiales Priplak et Arjobex ne sont pas concernées par ces procédures. En ce qui concerne les filiales à l’international, le groupe analyse avec les dirigeants locaux ses différentes options stratégiques avec pour objectif de minimiser l’impact des procédures françaises. La mise en sauvegarde ou en redressement judiciaire permettrait, sous l’égide des administrateurs judiciaires désignés par le tribunal de commerce, de rechercher toutes les solutions favorisant la poursuite de l’activité des divisions Graphique et Papiers de création d’Arjowiggins dans le cadre d’un plan de reprise pérenne, en préservant les intérêts de ses salariés, clients, fournisseurs et partenaires.
Les pouvoirs publics ont été informés de la situation du groupe et ont d’ores et déjà indiqué qu’ils soutiendraient les différentes démarches qui seront entreprises pour trouver des repreneurs pour les différentes activités d’Arjowiggins et préserver ainsi l’emploi. Le groupe est confiant dans sa capacité à trouver des repreneurs pour ces activités « qui disposent d’équipes de très grande qualité au savoir-faire et au professionnalisme reconnus sur leurs marchés, de marques renommées en papiers fins haut de gamme et en papiers graphiques recyclés, de fortes positions sur des marchés techniques et de spécialité et d’un outil industriel unique dans la production de pâte à papier 100% recyclée ».
Secteurs sensibles : la France renforce son dispositif de contrôle
Secteurs sensibles : la France renforce son dispositif de contrôle. Les investissements réalisés en France par des investisseurs étrangers et qui présentent des enjeux en termes d’ordre et de sécurité publics, ou de défense nationale sont soumis à l’autorisation préalable du ministre de l’Economie et des Finances, par exception au principe général de libre circulation des capitaux.
Afin d’adapter le dispositif français aux défis contemporains, la liste des secteurs concernés par le contrôle des investissements étrangers a été modifiée par le décret n° 2018-1057 relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable, publié le 1er décembre 2018. Désormais, les entreprises dans les secteurs de l’aérospatial et de la protection civile, ou qui mènent des activités de recherche et de développement en matière de cybersécurité, d’intelligence artificielle, de robotique, de fabrication additive, de semi-conducteurs, ainsi que les hébergeurs de certaines données sensibles, entreront dans le champ du contrôle.
Ces dispositions, entrées en vigueur le 1er janvier 2019, sont conformes aux orientations figurant dans la proposition de règlement sur le filtrage des investissements directs étrangers dans l’Union Européenne, qui est sur le point d’être définitivement adoptée, et que la France a fortement soutenue au sein du Conseil, explique le ministère de l’Economie et des Finances.
Ce renforcement réglementaire ne se fait pas au détriment de l’attractivité de l’économie française pour les investisseurs internationaux, est-il précisé. Il comporte ainsi un volet de simplification : jusqu’à présent, seul l’investisseur étranger pouvait saisir l’administration d’une demande d’autorisation. Désormais, les entreprises faisant l’objet d’un projet d’investissement peuvent également demander une autorisation préalable.
Wendel se renforce dans Stahl
Wendel se renforce dans Stahl, leader des traitements chimiques pour le cuir. La société d’investissement a conclu un accord pour acquérir 4,8% du capital de Stahl auprès de Clariant pour un montant de 50 millions d’euros. A la suite de cette acquisition, Wendel augmente sa participation dans Stahl à 67% du capital. Clariant détient désormais 14,5% de Stahl et renonce à son poste d’administrateur, ainsi qu’à ses droits de veto spécifiques. Le solde du capital de Stahl reste détenu par BASF (16%), par le management de la société, ainsi que d’autres actionnaires minoritaires.
Bic a cédé Bic Sport à Tahe Outdoors
Bic a cédé Bic Sport à Tahe Outdoors. Bic annonce avoir finalisé la cession de sa filiale Bic Sport, spécialisée dans les sports de glisse nautique, à Tahé Outdoors pour une valeur d’entreprise totale comprise entre 6 et 9 millions d’euros, en fonction des résultats futurs de Bic Sport. La transaction a été approuvée par le Comité Social et Economique de Bic Sport. Créé en 1979 et pionnier de l’industrie de la planche à voile, Bic Sport a progressivement diversifié ses activités dans les secteurs du surf, du kayak, du dériveur pour enfants et du Stand Up Paddle. Depuis son siège social situé à Vannes dans le Morbihan, Bic Sport distribue ses produits dans plus de 90 pays et bénéficie de positions fortes en Europe, en Amérique du Nord et en Asie Pacifique.
Tahe Outdoors, de son côté, est l’un des plus importants producteurs européens de sports de pagaie et de « kitesurf ». Fondé en 1989, le groupe Tahe Outdoors distribue ses produits dans 50 pays et fabrique en France, en Allemagne et en Estonie. « En tirant partie des forces des deux entreprises, parmi lesquelles des marques fortes, un excellent outil de production et un solide savoir‐faire technologique, cette transaction permet la création d’un acteur mondial reconnu des sports nautiques », indique Bic.
Tessi a cédé sa participation de 80% dans CPoR Devises à Loomis
Tessi a cédé sa participation de 80% dans CPoR Devises à Loomis. Tessi avait annoncé le 18 décembre dernier l’obtention de la décision de non-opposition de la Banque Centrale Européenne sur proposition de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) à la cession de CPoR Devises à la société Loomis. Cette cession a été intégralement réalisée le 31 décembre 2018, Tessi encaissant à ce titre un produit de cession net de frais et de fiscalité de 85,5 millions d’euros.
Sequana abandonne le projet de cession
Sequana abandonne le projet de cession des activités Graphique et Papiers de création d’Arjowiggins. Les négociations engagées en juillet 2018 avec Fineska BV (groupe Andlinger & Company) pour la cession des activités Graphique et Papiers de création d’Arjowiggins se sont poursuivies dans un contexte extrêmement dégradé des conditions de marché, frappées notamment par des hausses successives et très significatives du prix de la pâte et, dans une moindre mesure, de l’énergie. Dans ce contexte et compte tenu également du manque de visibilité sur l’exercice 2019, Fineska BV a mis un terme au processus d’acquisition. En conséquence, Sequana examine les différentes options stratégiques qu’elle peut mettre en œuvre.
Vinci va devenir l’actionnaire majoritaire de l’aéroport de Londres Gatwick
Vinci va devenir l’actionnaire majoritaire de l’aéroport de Londres Gatwick. Vinci Airports, filiale de Vinci Concessions, a conclu aujourd’hui un accord portant sur le rachat aux actionnaires actuels de 50,01% des parts de Gatwick Airport Limited, société propriétaire de l’aéroport de London Gatwick (régime de propriété perpétuelle). La transaction devrait être finalisée au cours du premier semestre 2019. Les 49,99 % restants seront gérés par Global Infrastructure Partners.
Lors de l’exercice 2018, conclu le 31 mars dernier, Gatwick Airport Group a enregistré un chiffre d’affaires global de 764,2 millions de livres sterling et un Ebitda de 411,2 millions de livres sterling. Une fois la transaction réalisée, Vinci Airports consolidera Gatwick Airport Limited par intégration globale. Le prix d’acquisition des 50,01% acquis par Vinci Airports a été arrêté à environ 2,9 milliards de livres sterling, sous réserve d’ajustements d’ici la conclusion de la transaction.
« Les opportunités de rachat d’un aéroport de la qualité et de la dimension de London Gatwick sont extrêmement rares, explique Vinci. La présente transaction s’inscrit parfaitement dans la stratégie d’investissement à long-terme de Vinci Concessions. L’aéroport de Gatwick est un actif exceptionnel présentant un potentiel de croissance important. Cette acquisition constitue pour Vinci Airports une prise de position stratégique dans un aéroport performant, situé sur un marché aéronautique d’envergure mondiale. Gatwick devient ainsi le plus grand aéroport du réseau mondial Vinci Airports, aujourd’hui en pleine expansion ».
Signature d’un accord ferme entre MBWS et Cofepp
Signature d’un accord ferme entre MBWS et Cofepp. Marie Brizard Wine & Spirits annonce aujourd’hui la signature d’un accord ferme avec la Compagnie Financière Européenne de Prises de Participations (Cofepp). En septembre dernier, prenant acte de la dégradation des perspectives et des difficultés financières du Groupe MBWS, le conseil d’administration a décidé d’accélérer l’adaptation de la structure de coûts et d’engager un projet de cession de certaines de ses marques pour couvrir tout ou partie des pertes de l’exercice 2018. Pour mémoire, les principales marques contributrices au chiffre d’affaires ne sont pas concernées. Le Groupe a décidé d’étendre le champ de ce projet de cession à certains actifs dont la vente ne viendrait pas limiter sa capacité à se développer et à exécuter sa stratégie.
Depuis septembre dernier et compte tenu de la situation, MBWS a parallèlement recherché un partenaire solide, capable de lui fournir les moyens financiers nécessaires et d’accompagner la mise en œuvre de la stratégie que le directeur général dévoilera dans le courant du 1er trimestre 2019. C’est dans ce cadre qu’un accord ferme est aujourd’hui annoncé avec Cofepp, premier actionnaire du Groupe, détenant à ce jour 29,47% du capital de MBWS.
L’accord prévoit notamment deux options alternatives (augmentation de capital avec suppression ou maintien du droit préférentiel de souscription notamment) qui sont conditionnées au vote favorable des actionnaires à l’assemblée générale mixte de MBWS devant se tenir le 31 janvier 2019. COFEPP s’est engagée, sous condition suspensive de l’approbation de l’assemblée générale de l’une ou l’autre de ces options, à souscrire à un emprunt obligataire d’un montant nominal total de 25 millions d’euros, portant intérêt au taux de 4,56% par an, à échéance au 30 avril 2020 devant être libéré dans les deux jours ouvrés suivant l’assemblée générale. Ce prêt relais serait remboursé de manière anticipée à la date de réalisation de l’une des options afin de permettre la libération des titres concernés par compensation de créance.
Le produit du prêt relais permettra en partie de redresser la situation financière du Groupe, de rembourser certaines de ses dettes financières et de renforcer sa trésorerie lui permettant ainsi d’accélérer son plan de développement. Cette première étape sera suivie du financement additionnel selon l’une des deux options.
PSB Industries : les actions Baikowski seront détachées le 27 décembre 2018
PSB Industries : les actions Baikowski seront détachées le 27 décembre 2018. L’assemblée générale des actionnaires de PSB Industries, qui s’est tenue le 20 décembre 2018, a voté en faveur de la distribution des actions Baikowski à l’ensemble des actionnaires de PSB Industries. Cette opération a notamment pour objectif de permettre à Baikowski, devenu indépendant, d’accélérer son développement dans les marchés de niche de l’alumine haute pureté, des oxydes spéciaux et du polissage à travers une agilité accrue et un focus renforcé.
Dans le cadre de l’attribution d’actions, à raison d’une action Baikowski pour une action PSB Industries, le conseil d’Euronext Paris du 28 novembre 2018 a décidé l’admission des actions Baikowski sur Euronext Growth selon la procédure de cotation directe. Le 27 décembre 2018, les actions Baikowski seront détachées des actions PSB Industries et admises aux négociations. Le 31 décembre 2018, les actions Baikowski seront livrées aux actionnaires de PSB Industries.
Chaque titre Baikowski reçu à titre de distribution en nature aura, au moment de la mise en paiement, une valeur de 14,10 €. Il convient de distinguer au sein de cette valeur :
‒ la quote-part correspondant au montant de la distribution prélevé sur le poste « Autres réserves », qui sera qualifiée, du point de vue fiscal français, de distribution de revenus de capitaux mobiliers, et qui s’élève à 11,87 € par action ;
‒ le solde, qui s’élève à 2,23 € par action, correspondant au montant de la distribution prélevé sur le poste « Primes », qui sera qualifié, du point de vue fiscal français, de remboursement d’apport et ne sera donc pas, à ce titre, soumis aux prélèvements sociaux et fiscaux français effectués par l’établissement payeur de la distribution en nature ou à une retenue à la source française.
Michelin conclut l’acquisition de Camso
Michelin conclut l’acquisition de Camso pour un montant de 1,36 milliard de dollars. Avec un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars, Camso conçoit, fabrique et distribue des solutions de mobilité hors-route, depuis 1982. En s’associant à Camso, Michelin va former le leader mondial sur les marchés hors-route dont la direction sera localisée à Magog au Québec, bénéficiant ainsi de l’expertise du management de Camso et de la présence au Canada de longue date du groupe Michelin, à Laval au Québec et en Nouvelle-Écosse. Ce leader mondial représentera un chiffre d’affaires de plus du double de celui de Camso, sera servi par 26 usines, regroupera environ 12.000 personnes et bénéficiera de marchés durablement dynamiques.
La Société de la Tour Eiffel (STE) absorbe Affine
La Société de la Tour Eiffel (STE) absorbe Affine. La STE et Affine annoncent que l’assemblée générale mixte des actionnaires et l’assemblée spéciale des actionnaires porteurs d’actions à droit de vote double d’Affine réunies le 18 décembre 2018 ainsi que l’assemblée générale mixte de STE réunie le même jour, ont approuvé la fusion-absorption d’Affine par STE sur la base d’une parité d’échange de 3 actions Affine pour 1 action STE, soit un ratio d’échange de 0,333 action STE pour une action Affine.
L’ensemble des conditions suspensives à la réalisation de l’opération ayant ainsi été satisfaites, la fusion-absorption entraîne la dissolution sans liquidation d’Affine avec effet ce jour à 23h59. STE procèdera, en application de la parité d’échange, à une augmentation de son capital d’un montant nominal de 16.760.115 € pour le porter de 61.504.240 € à 78.264.355 €, par la création de 3.352.023 actions nouvelles.
Les nouvelles actions STE seront créées et admises aux négociations sur le compartiment B d’Euronext Paris sous le code ISIN FR 0000036816 le 19 décembre 2018, date à laquelle les actions Affine seront radiées. Le règlement livraison des actions STE nouvellement émises interviendra donc le 21 décembre 2018.1
Si des actionnaires d’Affine ne sont pas propriétaires du nombre d’actions Affine nécessaire pour obtenir, en application de la parité d’échange de la fusion, un nombre entier d’actions STE, les actions nouvelles STE non réclamées ou non attribuées et correspondant aux droits formant rompus seront vendues de plein droit par STE ou par chacun des teneurs de comptes. Les fonds résultant de la vente seront répartis entre les titulaires de droits formant rompus selon les modalités prévues aux articles L. 228-6-1 et R. 228-12 du Code de commerce.
STE se félicite de la réalisation de cette opération de rapprochement qui lui permet de détenir un portefeuille immobilier de plus de 1,7 milliard d’euros et de répondre ainsi à son objectif de renforcer sa présence dans l’immobilier de bureau du Grand Paris.
La Caisse des Dépôts procède au reclassement intragroupe de sa participation dans Euronext
La Caisse des Dépôts procède au reclassement intragroupe de sa participation dans Euronext. La CDC a décidé de simplifier la structure de détention de sa participation dans Euronext en transférant les 3% du capital d’Euronext détenus par Bpifrance à la Caisse des Dépôts (Etablissement Public) elle-même, celle-ci détenant déjà en direct 3% ́. Ainsi, à l’issue de l’opération, la Caisse des Dépôts détiendra directement les 4.200.000 actions représentant 6% du capital d’Euronext qui étaient précédemment déjà détenus au sein du groupe Caisse des Dépôts.
Oceasoft, en difficulté de trésorerie, négocie avec un partenaire industriel
Oceasoft, en difficulté de trésorerie, négocie avec un partenaire industriel. Le concepteur de capteurs intelligents et connectés pour l’industrie annonce avoir tout récemment reçu de l’administration fiscale un avis de vérification de comptabilité portant notamment sur les déclarations relatives au crédit d’impôt en faveur de la recherche (CIR) au titre des années 2015, 2016 et 2017. La société a ainsi perçu au titre de l’année 2015, un remboursement CIR d’un montant de 158 K€ en mars 2017. Au titre des années 2016 et 2017, elle devait percevoir un remboursement CIR d’un montant global de 650 K€ avant le 31 décembre 2018.
L’effet immédiat de cette notification est une suspension du remboursement anticipé par l’administration fiscale des créances de CIR au titre des années 2016 et 2017. L’encaissement de ces créances fiscales d’ici la fin de l’année devait contribuer au financement de l’activité d’Oceasoft sur la période. De ce fait, Oceasoft fait face à une difficulté de trésorerie. La direction étudie actuellement différentes solutions avec ses partenaires financiers afin de remédier à cette difficulté. Ces solutions devraient, le cas échéant, être progressivement mises en œuvre en décembre 2018 et janvier 2019. Une des solutions consisterait à mobiliser une partie des créances clients. Le marché sera tenu informé de l’évolution de la situation au plus tard le 24 janvier 2019, à l’occasion de la publication du communiqué relatif au chiffre d’affaires 2018.
Par ailleurs, et indépendamment de la difficulté de trésorerie, Oceasoft indique être entrée en négociations depuis quelques mois avec l’un de ses partenaires industriels en vue d’un accord stratégique portant à la fois sur des aspects commerciaux et capitalistiques. Les discussions avec ce partenaire se sont accélérées au cours des deux dernières semaines et se poursuivent malgré la réception de l’avis de vérification fiscale.
L’opération envisagée porterait sur une augmentation de capital réservée à ce partenaire, d’un montant de 850 k€ (prime d’émission d’incluse), représentant environ 8% du capital social d’Oceasoft. A terme, il serait prévu un changement de contrôle du capital d’Oceasoft Inc. – filiale américaine d’Oceasoft dédiée à la distribution des produits sur le marché américain – au profit de ce partenaire par la réalisation d’une augmentation de capital d’Oceasoft Inc., d’un montant approximatif de 3 M$, permettant ainsi à Oceasoft Inc. de procéder au remboursement de ses dettes envers sa société mère Oceasoft à hauteur d’environ 2 M€.
Malgré l’avancée des négociations, Oceasoft souhaite attirer l’attention du public sur le fait que la conclusion de cette opération reste soumise à un accord des parties sur certains aspects des contrats et à l’approbation du conseil d’administration du partenaire industriel. A défaut d’accord, l’opération pourrait ne pas être conclue. Le marché sera tenu informé de l’évolution des discussions. La société a demandé à Euronext la reprise de la cotation à compter de la séance du jeudi 13 décembre 2018.
Pierre et Vacances met fin à l’ensemble des liens avec HNA Tourisme
Pierre et Vacances met fin à l’ensemble des liens avec HNA Tourisme. La SITI (contrôlée par M. Gérard Brémond, président du conseil d’administration de Pierre et Vacances S.A.) , la société PV-CP China Holding BV (filiale à 100% du Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs) et HNA Tourism Group ont signé ce jour un accord qui met fin à l’ensemble des liens capitalistiques et commerciaux entre HNA Tourism et Pierre & Vacances-Center Parcs en raison de la restructuration financière en cours du Groupe HNA. Il ouvre la capacité de conclure des partenariats avec des groupes chinois de premier plan financiers et professionnels.
La totalité de la participation détenue par HNA dans Pierre et Vacances S.A., soit 980.172 actions ordinaires, représentant 10% du capital et 13,50% des droits de vote, sera ainsi cédé à SITI au prix de 15,93 € par action (contre un dernier cours de 15,70 €). A l’issue de cette opération (qui interviendra dans un délai maximum de vingt séances à compter de la signature de l’accord), la participation de SITI dans la société passera à 49,81% du capital et à 64,91% des droits de vote.
La participation de 60% détenue par HNA dans la société commune HNA PV Tourism Company Limited sera cédée à PV-CP China Holding BV. Des négociations sont avancées avec un nouveau partenaire pour une prise de participation dans cette société afin de conforter le développement du Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs en Chine, en appui des accords de partenariat noués avec des promoteurs locaux.
Telecom Italia : Vivendi veut convoquer une assemblée générale
Telecom Italia : Vivendi veut convoquer une assemblée générale. « Malgré la forte recommandation récente du Collegio Sindacale, le conseil d’administration de Telecom Italia, composé majoritairement de membres soutenus par Elliott, a décidé le 6 décembre de ne pas convoquer immédiatement une assemblée générale des actionnaires pour voter en faveur de la nomination de nouveaux commissaires aux comptes. Cette décision, comme de nombreuses autres précédentes, va à l’encontre de toutes les règles de bonne gouvernance d’entreprise et est source de désorganisation », explique Vivendi dans un communiqué. Pour cette raison, Vivendi va écrire au conseil d’administration avant la fin de la semaine pour lui demander de convoquer, dans les meilleurs délais, une assemblée « afin de nommer de nouveaux commissaires aux comptes, de révoquer cinq membres du conseil actuel issus de la liste d’Elliott, particulièrement ceux qui sont impliqués dans ces problèmes de gouvernance, et d’en proposer cinq nouveaux ».
Dassault Systèmes annonce l’acquisition d’IQMS
Dassault Systèmes annonce l’acquisition d’IQMS. Dassault Systèmes annonce la signature d’un accord définitif portant sur l’acquisition d’IQMS, éditeur de progiciels de gestion industrielle (ERP), pour un montant de 425 millions de dollars. Avec l’acquisition de cette société basée en Californie, Dassault Systèmes étend sa plateforme 3DExperience aux petites et moyennes entreprises industrielles qui souhaitent engager la transformation numérique de leurs activités. L’achat d’IQMS sera payé en numéraire. Cette transaction est soumise aux conditions suspensives d’usage, y compris l’approbation des autorités antitrust aux Etats-Unis.
EOS imaging : Fosun Pharma devient le premier actionnaire
EOS imaging : Fosun Pharma devient le premier actionnaire. Ce pionnier de l’imagerie médicale orthopédique 2D / 3D, avait annoncé à la mi-juillet avoir signé avec Fosun Pharmaceutical, une filiale indirecte de Shanghai Fosun Pharmaceutical, un accord ferme relatif à une prise de participation réalisée par émission d’actions nouvelles d’EOS imaging. La réalisation de cet investissement était notamment soumise à l’obtention d’autorisations réglementaires chinoises et au visa de l’Autorité des marchés financiers (AMF). EOS imaging a obtenu les autorisations réglementaires chinoises requises et annonce avoir reçu le visa de l’AMF n° 18-551 sur le prospectus.
Le directeur général d’EOS imaging, faisant usage de la délégation qui lui a été conférée, a ainsi décidé de procéder à une augmentation de capital d’un montant de 15 millions d’euros par émission de 3.446.649 actions nouvelles au prix unitaire de 4,37 euros. « L’augmentation de capital a pour objectif de contribuer à mettre la technologie d’EOS imaging à disposition du plus grand nombre de patients à travers le monde », comme le précise la société. A l’issue des opérations de règlement-livraison prévues le 11 décembre, le capital social d’EOS imaging sera de 261.304,07 € divisé en 26.130.407 actions. Les actions nouvelles seront assimilables aux actions existantes et seront cotées sous le numéro ISIN FR0011191766 – EOSI.
Fosun Pharma, à travers Fosun Pharmaceutical AG, détiendra environ 13,2% du capital et des droits de vote d’EOS imaging (sur une base non diluée), et deviendra à ce titre le premier actionnaire d’EOS imaging. A titre d’exemple, un actionnaire qui détenait 1% du capital avant la réalisation de l’opération en détiendra 0,87% après (sur une base non diluée et tenant compte du capital et des droits de vote d’EOS imaging à la date du 7 décembre 2018).
Europlasma fait le point sur ses perspectives de financement
Europlasma fait le point sur ses perspectives de financement. Le groupe spécialisé dans la transformation et la valorisation des déchets et son management poursuivent très activement l’objectif de réaliser une augmentation de capital permettant l’entrée d’un actionnaire de référence et ainsi d’assurer la continuité de son exploitation. Les besoins d’Europlasma requièrent une concrétisation d’ici la fin de l’année de l’apport de moyens financiers afin notamment de financer son besoin en fonds de roulement, ses investissements et faire face à ses échéances financières.
« Dans un contexte boursier et un environnement économique instables, et compte tenu de la durée des due diligences, les discussions en cours avec les investisseurs susceptibles de souscrire à une augmentation de capital tardent à aboutir et les possibilités de concrétiser ce financement avant la fin de l’année apparaissent dorénavant infimes », prévient la société. En conséquence, « le groupe et son management étudient donc d’autres moyens de restructuration et réorganisation capitalistique et financière, dont la cession d’actifs, avec pour objectif prioritaire d’assurer l’avenir de toutes les activités développées par Europlasma ».
Holdaffine annonce le reclassement d’une partie de sa participation
Holdaffine annonce le reclassement d’une partie de sa participation future dans la Société de la Tour Eiffel. Holdaffine, actionnaire de référence d’Affine, a informé cette dernière de la conclusion d’accords irrévocables avec des investisseurs en vue de la cession, à l’issue de la fusion entre Affine et la Société de la Tour Eiffel (STE), de 708.323 actions de STE (soit 6,86% du capital de STE post-fusion) qu’elle recevra dans le cadre de la fusion. A l’issue de ces opérations, Holdaffine demeurera actionnaire de STE à hauteur de 2,33% et a l’intention de céder tout ou partie du solde de sa participation, de préférence par voie de cession de blocs hors marché.
La cession se fera au prix de 48 € par action. Ce prix fait apparaître une décote de 12% par rapport à l’actif net réévalué triple net EPRA de STE de 54,8 € par action au 30 juin 2018, qui devrait être « relué » d’environ 2,2% post-fusion. « A conditions de marché identiques, le cours de Bourse devrait bénéficier de l’effet de taille (portefeuille porté à 1,7 milliard d’euros ; capitalisation boursière d’environ 750 millions d’euros ; synergies), et du quasi-doublement de la taille du flottant qui atteindra 100 millions d’euros », explique Affine. La réalisation de ces opérations de cession demeure subordonnée à l’approbation du projet de fusion par les assemblées générales et spéciale d’Affine et de STE, convoquées pour le 18 décembre 2018.
PepsiCo a finalisé l’acquisition de SodaStream International
PepsiCo a finalisé l’acquisition de SodaStream International. Le groupe agroalimentaire américain connu pour ses boissons (Pepsi-Cola, Tropicana, Gatorade…) avait lancé une OPA sur le premier fabricant et distributeur de machines permettant de créer soi-même ses boissons pétillantes, eau gazeuse ou soda pour un montant de 3,2 milliards de dollars. PepsiCo a offert 144 $ par action SodaStream, soit une prime de 10,9% sur le dernier cours coté sur le Nasdaq avant l’annonce et une prime de 32% sur la moyenne pondérée des cours sur le mois précédent.
Parrot : l’expert indépendant a été désigné
Parrot : l’expert indépendant a été désigné. Conformément à la recommandation du comité ad hoc, le conseil d’administration de Parrot, réuni le 4 décembre 2018, a décidé à l’unanimité de ses membres, étant précisé que MM. Henri Seydoux et Jean-Marie Painvin se sont abstenus, de désigner Finexsi représenté par M. Olivier Peronnet, en qualité d’expert indépendant chargé d’établir un rapport sur les conditions financières du projet d’offre. Comme prévu par la règlementation, le conseil d’administration se réunira à nouveau pour émettre un avis motivé sur le projet d’offre après avoir pris connaissance notamment du rapport de l’expert indépendant, de la recommandation du comité ad hoc, et de l’avis du comité d’entreprise. L’avis du conseil d’administration pouvant intervenir dans le courant du mois de janvier 2019.
Pour rappel, le projet d’OPA d’Horizon fait suite à la conclusion d’un contrat d’acquisition d’actions avec un actionnaire représentant 9,59% du capital de Parrot pour un prix de 3,20 € par action. Il intervient conformément à l’article 234-5 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers qui prévoit l’obligation de déposer un projet d’offre publique lorsqu’un actionnaire détenant entre 30% et 50% du capital ou des droits de vote d’une société augmente sa détention de plus de 1% sur une période de douze mois glissants (règle dite de l’« excès de vitesse »). Il est rappelé qu’Horizon n’envisageait pas de mettre en œuvre un retrait obligatoire.
A voir sur France 5 : « Ils ont plongé le monde dans la crise »
A voir sur France 5 : « Ils ont plongé le monde dans la crise ». Dix ans après la crise financière de 2008, les langues se délient. Un criminel en col blanc passe aux aveux et raconte de l’intérieur cette période qui a changé notre monde pour le pire.
Ce documentaire est une plongée dans la tête des gangsters de la finance, un polar qui entraîne le spectateur dans la mécanique qui conduit à devenir un criminel en col blanc. Il démontre aussi comment le système utilise certains d’entre eux. Il donne la parole à leurs proches, aux insiders qui les ont côtoyés, à ceux qui ont été au cœur de la tempête. Au-delà de destins hors du commun, « Ils ont plongé le monde dans la crise » raconte l’histoire des dérives de la finance de ce début de siècle et leurs conséquences dramatiques pour les citoyens. Dans ce monde, la vérité ne compte pas.
Le condamné. Philip Baker, 54 ans, est l’un des rares à avoir fait de la prison au lendemain de la crise financière. Il a été condamné à 20 ans de réclusion par la justice américaine. « Je suis un criminel », reconnaît-il. En 2007, patron d’un fond spéculatif, il gagnait des millions de dollars. Un jackpot qu’il a décroché en mentant et en trichant. Aujourd’hui sorti de prison après un accord avec la justice américaine, Philip Baker se confesse et raconte la mécanique qui l’a conduit au crime. « Je n’étais pas un assez gros poisson », ajoute-t-il. « Les gros poissons s’en sortent. »
Le parrain. Les gros poissons sont à Wall Street. Chez Lehman Brothers, l’un des piliers de la finance mondiale, le patron Richard Fuld a conduit la banque d’investissement à la banqueroute. Et il en a tiré profit. Entre 2002 et 2007, il empoche 530 millions de dollars. Le château de cartes a fini par s’effondrer mais Richard Fuld, qui laisse des millions de victimes, n’a jamais été poursuivi.
Le bouc émissaire. L’impunité des puissants domine le monde de la finance. Et cela a continué après la crise. Le « Liborgate » a été qualifié de « crime du siècle ». Le Libor est un taux de référence interbancaire qui peut faire monter ou descendre les valeurs de produits financiers. Plusieurs traders ont récemment été condamnés à de la prison ferme pour avoir truqué ce taux, augmentant ainsi leurs bonus. Mais ces traders n’étaient que l’instrument d’un système. Alex Pabon, l’un d’entre eux, a décidé de parler pour raconter comment sa banque l’a utilisé comme bouc émissaire pour masquer ses propres fautes.
« Ils ont plongé le monde dans la crise », un film de 70′ de Benoît Bringer produit par Premières Lignes avec la participation de France Télévisions. Mardi 4 décembre 2018, à 20h50. Le documentaire est suivi d’un débat présenté par Marina Carrère d’Encausse.
Parrot a réuni aujourd’hui son conseil d’administration
Parrot a réuni aujourd’hui son conseil d’administration. Il a pris acte du projet d’OPA que la société Horizon a décidé de déposer sur les titres du capital de Parrot au prix de 3,20 € par action et à un prix par bon de souscription représentatif du prix offert pour les actions. Le conseil d’administration a décidé à l’unanimité de ses membres, étant précisé que MM. Henri Seydoux et Jean-Marie Painvin se sont abstenus, de constituer un comité ad hoc constitué de 4 membres indépendants. La mission de ce comité consistera à recommander un expert indépendant chargé d’établir un rapport sur les conditions financières du projet d’offre, puis à assurer la supervision de la mission de l’expert indépendant et à émettre une recommandation sur le projet d’offre au conseil d’administration.
Comme prévu par la règlementation, le conseil se réunira à nouveau pour émettre un avis motivé sur le projet d’offre, cet avis pouvant intervenir dans le courant du mois de janvier 2019. Pour rappel, le projet d’OPA d’Horizon fait suite à la conclusion d’un contrat d’acquisition d’actions avec un actionnaire représentant 9,59% du capital de Parrot au prix de 3,20 € par action. Il intervient conformément à l’article 234-5 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers qui prévoit l’obligation de déposer un projet d’offre publique lorsqu’un actionnaire détenant entre 30% et 50% du capital ou des droits de vote d’une société augmente sa détention de plus de 1% sur une période de douze mois glissants (règle dite de l’« excès de vitesse »).
Covivio/Beni Stabili : nouvelles avancées en vue de la fusion
Covivio/Beni Stabili : nouvelles avancées en vue de la fusion. Beni Stabili annonce que son conseil d’administration, réuni plus tôt ce jour, a approuvé la distribution d’un acompte sur dividende au titre de l’exercice 2018, conformément à l’article 2433-bis du Code civil italien, d’un montant de 0,021369 € par action, hors actions propres détenues par Beni Stabili, pour une valeur totale de 48.478.393 €. L’acompte sur dividende sera distribué à compter du 19 décembre 2018, la date de clôture des registres étant fixée au 18 décembre 2018 et la date de détachement du coupon au 17 décembre 2018.
Conformément aux dispositions du Projet de Traité de Fusion prévoyant l’absorption de Beni Stabili par Covivio (ex-Foncière des Régions), qui a été approuvé par les assemblées générales extraordinaires respectives de Beni Stabili et Covivio les 5 et 6 septembre 2018, la distribution d’un acompte sur dividende vise à satisfaire, y compris pour l’exercice 2018, aux exigences du régime fiscal applicable aux SIIQ (Società di Investimento Immobiliari Quotate, sociétés d’investissements immobiliers cotées italiennes).
Beni Stabili et Covivio annoncent que, en vertu des dispositions du Projet de Traité de Fusion et des formules d’ajustement automatique prévues par celui-ci, du fait de la distribution d’un acompte sur dividende par Beni Stabili, la parité d’échange de la fusion sera automatiquement ajustée comme suit : 8,245 actions Covivio pour 1.000 actions Beni Stabili (contre une parité initiale de 8,5 actions Covivio pour 1.000 actions Beni Stabili).
La réalisation de la fusion, à 23h59, le 31 décembre 2018, d’un point de vue légal, fiscal et comptable, demeure soumise à la satisfaction (ou à la renonciation conjointe de Covivio et Beni Stabili, dans les limites autorisées par la loi) des conditions suspensives suivantes : la délivrance par l’autorité française compétente d’un certificat de légalité concernant la réalisation de la fusion ; et l’approbation de l’admission à la négociation sur Euronext Paris des actions Covivio qui seront émises et attribuées aux détenteurs d’actions Beni Stabili. Ces conditions suspensives devraient être satisfaites au cours de la première quinzaine du mois de décembre.
Enfin, Covivio annonce qu’une demande d’admission à la cote sur le marché italien Mercato Telematico Azionario – MTA a été déposée auprès de Borsa Italiana le 15 novembre 2018 conformément aux dispositions du Projet de Traité de Fusion. Sous réserve de l’approbation de l’admission par Borsa Italiana, les actions Covivio devraient être négociées sur le marché MTA à compter du 2 janvier 2019.
Frey : rachat et annulation d’obligations à performance immobilière
Frey : rachat et annulation d’obligations à performance immobilière. La société foncière annonce avoir racheté et procédé à l’annulation de 102.358 Opirnanes (obligations à performance immobilière), représentant environ 6,3% des obligations en circulation avant annulation. Pour rappel, l’émission des Opirnanes a été réalisée en 2 tranches en 2012 pour un montant de 30 millions d’euros. Les obligations ont été acquises au prix de 25,50 €. Il reste donc 1.519.333 obligations en circulation de 18,50 € de nominal, représentant un montant total de 28,1 millions d’euros.
Axa acquiert la participation résiduelle de 50% d’Axa Tianpin
Axa acquiert la participation résiduelle de 50% d’Axa Tianping. Axa annonce aujourd’hui avoir conclu un accord avec les actionnaires locaux actuels d’Axa Tianping Property & Casualty Insurance Company (Axa Tianping) portant sur l’acquisition de la participation résiduelle de 50% d’AXA Tianping. Le montant total de l’acquisition de cette participation de 50% s’élève à 4,6 milliards de RMB (soit 584 millions d’euros), soit un multiple implicite de 2,4 fois la valeur des fonds propres en 2017. Sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires, 1,5 milliard de RMB (soit 190 millions d’euros) du montant total de l’acquisition devrait être financé au moyen d’une réduction de capital d’Axa Tianping suivie d’un rachat des titres des actionnaires locaux actuels.
En 2017, AXA Tianping s’est classé au 15e rang des assureurs chinois en dommages, totalisant 1 milliard d’euros de primes. Seule entreprise étrangère parmi les 20 premiers assureurs dommages en Chine, AXA Tianping est leader en assurance directe automobile (6e du marché), l’activité d’assurance automobile constituant 91% des primes perçues, dont 41% via les canaux de distribution directs. Elle commercialise également des produits d’assurance santé de courte durée.
La réalisation de la transaction est soumise aux conditions habituelles, notamment l’obtention des autorisations réglementaires, en particulier de la Commission de réglementation du secteur bancaire et des assurances de Chine. A la finalisation de la transaction, Axa Tianping sera consolidé dans les comptes du Groupe Axa.
Locindus désigne le cabinet Ledouble en tant qu’expert indépendant
Locindus désigne le cabinet Ledouble en tant qu’expert indépendant. Le conseil d’administration de Locindus s’est réuni le 21 novembre 2018 à la suite de la présentation, le 26 juin 2018, par le Groupe BPCE, de son projet d’intégration des activités et des équipes du Crédit Foncier de France et de l’annonce de l’intention du Crédit Foncier de France de déposer une offre publique de retrait visant les actions Locindus, puis, si les conditions sont réunies, de procéder au retrait obligatoire de Locindus.
Le conseil d’administration a décidé de nommer, à l’unanimité de ses membres, le cabinet Ledouble, représenté par Mme Agnès Piniot et M. Sébastien Sancho, en qualité d’expert indépendant chargé d’établir un rapport sur les conditions financières de l’OPR et de l’éventuelle procédure de retrait obligatoire de Locindus. Le conseil d’administration émettra un avis motivé sur les termes et conditions du projet d’offre publique une fois qu’il aura pris connaissance du rapport de l’expert indépendant. Cet avis sera publié conformément aux dispositions du règlement général de l’AMF.
Amundi lance un programme de rachat d’actions
Amundi lance un programme de rachat d’actions. Après avoir obtenu l’autorisation réglementaire nécessaire, Amundi annonce le lancement d’un programme de rachat d’actions, via un mandat conclu avec un prestataire de services d’investissement (Kepler Cheuvreux). Conformément à l’autorisation donnée par l’assemblée générale ordinaire du 15 mai 2018 et déléguée par le conseil d’administration au directeur général, le programme de rachat aura les caractéristiques suivantes :
- Les actions seront acquises en vue de couvrir les plans d’attribution d’actions de performance qui ont été mis en place pour les managers clés du Groupe. Afin d’éviter une dilution des actionnaires existants, Amundi a décidé de ne pas émettre de nouvelles actions, mais de racheter les actions qui seront livrées en 2019, 2020 et 2021 (à l’issue d’une période d’acquisition des droits et sous réserve du respect de conditions de performance et de présence).
- Le nombre d’actions rachetées devrait s’élever au maximum à 2 millions, représentant 1% du capital social (soit à titre indicatif un montant d’environ 100 millions d’euros sur la base du cours actuel).
- Le prix maximum auquel ces actions pourront être rachetées sera de 100 euros par action. Le montant global affecté à ce programme ne pourra être supérieur à 200 millions d’euros.
- Les actions Amundi concernées sont celles admises aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext à Paris sous le code ISIN FR0004125920.
- Ce plan sera mis en œuvre entre le 21 novembre 2018 et le 15 novembre 2019.
Il est rappelé par ailleurs qu’Amundi détient déjà 199 600 actions au 31 octobre 2018 au titre du contrat de liquidité conclu avec Kepler-Cheuvreux.
Projet de fusion Affine/Tour Eiffel : mise à disposition du document E
Projet de fusion Affine/Tour Eiffel : mise à disposition du document E. Affine et la Société de la Tour Eiffel (STE) annoncent aujourd’hui la mise à disposition du document d’information établi dans le cadre du projet de fusion‐absorption d’Affine par STE annoncé le 28 septembre 2018. Ce document a été enregistré le 16 novembre 2018 auprès de l’Autorité des marchés financiers sous le numéro E. 18‐071.
Le projet de fusion sera soumis à l’approbation des actionnaires d’Affine et de STE qui seront réunis en assemblées générales extraordinaires le 18 décembre 2018. Les actionnaires d’Affine titulaires de droits de vote double seront également amenés à se prononcer sur le projet de fusion et la suppression corrélative de leurs droits de vote double lors d’une assemblée spéciale convoquée à la même date. La réalisation de la fusion reste également soumise à l’obtention d’une décision de l’AMF définitive constatant l’absence d’obligation de déposer une offre publique de retrait en application de l’article 236‐6 du règlement général de l’AMF.
Vivendi : vers une ouverture du capital d’Universal Music avec une OPRA à la clé !
Vivendi : vers une ouverture du capital d’Universal Music avec une OPRA à la clé ! A la suite des travaux préalables effectués par le directoire du groupe centré sur les médias, les contenus et la communication, une quinzaine de banques ont été présélectionnées. Elles pourraient accompagner Vivendi pour identifier un ou plusieurs partenaires stratégiques pour sa filiale Universal Music Group (UMG).
Des séances de travail seront organisées avec ces banques avant la fin de l’automne pour déterminer leurs possibilités et les conditions de travail et de rémunération qui pourraient être convenues, précise Vivendi. Après ces discussions, l’objectif est de retenir au final 5 à 7 banques qui seront chargées de trouver les meilleurs partenaires pour UMG.
Les chiffres de l’exercice 2018 d’UMG, publiés le 14 février 2019, serviront de base aux discussions avec les partenaires potentiels. Le cash issu de cette cession pourrait être utilisé pour un programme de rachat d’actions significatif sous forme d’offre publique de rachat d’actions (OPRA) et de potentielles acquisitions, indique Vivendi.
En attendant, sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires s’élève à 4.123 millions d’euros, en hausse de 9,1% à taux de change et périmètre constants par rapport à la même période de 2017 (+3,5% en données réelles). Le chiffre d’affaires de la musique enregistrée progresse de 10,2% à taux de change et périmètre constants grâce à l’augmentation des revenus liés aux abonnements et au streaming (+35,8%) qui compense largement la baisse continue des ventes de téléchargements (-24,6%) et des ventes physiques (-16,3%).
Legrand acquiert Netatmo, leader français de la maison intelligente
Legrand acquiert Netatmo, leader français de la maison intelligente. Le spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment poursuit sa stratégie de croissance externe et annonce la signature d’un accord pour l’acquisition de Netatmo, leader français des objets connectés pour la maison, dont le groupe était déjà actionnaire depuis 2015.
Créé en 2011, Netatmo conçoit des objets simples et intelligents pour une maison plus sûre et plus confortable. La société a lancé de nombreux produits et accessoires dans ce domaine, commercialisés à travers le monde. Par ailleurs, l’entreprise conçoit à travers son programme de collaboration avec les industriels du bâtiment « with Netatmo », des solutions qui s’intègrent à l’infrastructure de la maison.
L’acquisition de Netatmo, dont la marque sera intégrée au portefeuille du groupe, permettra à Legrand de renforcer sa présence sur le marché de la maison intelligente, et d’accélérer le développement de son programme Eliot de solutions connectées. Basée à Boulogne-Billancourt, Netatmo emploie près de 225 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 45 millions d’euros.
Les Nouveaux Constructeurs finalisent l’acquisition du promoteur BPD Marignan
Les Nouveaux Constructeurs finalisent l’acquisition du promoteur BPD Marignan. Suite à l’obtention de l’autorisation des autorités de contrôle des concentrations, Les Nouveaux Constructeurs, intervenant dans le cadre d’une coentreprise avec le fonds d‘investissement immobilier PW Real Estate Fund III, conseillé par Aermont Capital, annonce avoir finalisé l’acquisition de la société BPD Marignan le 14 novembre 2018. La coentreprise acquéreuse, détenue conjointement à 60% par Les Nouveaux Constructeurs et 40% par PW Real Estate Fund III, a acquis 100% du capital de BPD Marignan auprès de BPD Frankrijk, filiale de BPD Europe, appartenant au groupe néerlandais Rabobank.
BPD Marignan est un promoteur d’immobilier résidentiel et de bureaux, présent sur l’ensemble du territoire français via 14 implantations régionales. Disposant d’un portefeuille d’activité de 15.500 lots au 31 décembre 2017, BPD Marignan a vendu plus de 4.000 logements au cours de l’année 2017. A l’occasion de son changement d’actionnaire, BPD Marignan a conclu un contrat de crédit corporate syndiqué de 215 millions d’euros, comprenant un crédit à terme de 165 millions d’euros et un crédit revolving de 50 millions d’euros. Ce crédit qui contribue principalement à refinancer l’endettement antérieur de BPD Marignan, a été syndiqué auprès d’un pool composé des établissements suivants : BNPParibas (chef de file et conseil acquéreur), CACIB, Socfim, Banque Palatine, BECM, Arkea.
Compte tenu de la présence de deux associés dans la structure d’acquisition, il est précisé que BPD Marignan sera gérée de manière indépendante de la société Les Nouveaux Constructeurs. Ainsi, pour éviter tout conflit d’intérêt ou problème de confidentialité, la direction générale de BPD Marignan, qui demeure inchangée, sera supervisée par un organe collégial ne comportant aucun membre issu de la société Les Nouveaux Constructeurs.
Ageas signe un accord pour acquérir une participation de 40% dans l’assureur non-vie indien RSGI
Ageas signe un accord pour acquérir une participation de 40% dans l’assureur non-vie indien RSGI pour un montant total de 186 millions d’euros. Royal Sundaram General Insurance (RSGI) est l’un des 10 premiers acteurs privé sur le marché indien de l’assurance généraliste, avec des positions fortes en assurance automobile et santé. La société bénéficie de capacités de distribution étendues avec un réseau national de plus de 5600 agents, 700 succursales et des relations bien établies avec des banques et d’autres partenaires de distribution hors ligne et en ligne. En 2018 (exercice clos en mars), RSGI a généré 321 millions d’euros d’encaissements et 10 millions d’euros de bénéfice net et réalisé entre 2015 et 2018, soit un taux de croissance annuel moyen de 19% pour l’encaissement et de 55% pour le bénéfice net.
La transaction est soumise à l’approbation des autorités réglementaires et devrait être finalisée au cours du premier semestre 2019. À l’issue de cette opération, Ageas détiendra 40% du capital de RSGI, Sundaram Finance 50% et divers autres actionnaires les 10% restants. Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie d’Ageas, confirmée dans son plan stratégique triennal Connect21 récemment annoncé, et consistant à étendre ses activités sur les marchés à forte croissance où elle est déjà présente, en particulier dans l’assurance non-vie. L’acquisition réduira le ratio de solvabilité II du Groupe d’environ 5%.
Cette opération n’aura aucun impact sur l’engagement de rachat d’actions Ageas annoncé le 19 septembre 2018 dans le cadre du plan stratégique Connect21.
Le PDG de Covéa démissionne du conseil d’administration de Scor
Le PDG de Covéa démissionne du conseil d’administration de Scor. Covéa a été informé ce jour de la décision de Thierry Derez de démissionner avec effet immédiat du conseil d’administration de Scor, « compte tenu des obstacles mis par Scor à l’exercice de son mandat d’administrateur, qui ne lui permettent plus d’accomplir les missions attachées à ce mandat », explique la compagnie d’assurances.
Thierry Derez s’était mis en retrait temporaire du conseil d’administration de Scor, le 27 septembre 2018, dans un souci d’apaisement (suite au rejet par Scor d’une offre de Covéa au prix de 43 € par action). Malgré cette volonté continue d’apaisement, Covéa « constate le refus persistant de tout dialogue de Scor avec son premier actionnaire, qui ne sera désormais plus représenté au conseil d’administration ».
Société Foncière Lyonnaise (SFL) : Immobiliara Colonial se renforce
Société Foncière Lyonnaise (SFL) : Immobiliara Colonial se renforce. Comme prévu, le groupe espagnol a franchi en hausse les seuils des deux tiers du capital de SFL pour détenir désormais 80,74% du capital et des droits de vote. Ce franchissement de seuil résulte de l’accomplissement des conditions suspensives auxquelles l’opération de cession et d’apport, annoncée le 15 octobre 2018 par Immobiliaria Colonial, était conditionnée. La réalisation effective de l’opération de cession et d’apport devrait intervenir au cours du mois de novembre.
TF1 annonce l’acquisition de Gamned !
TF1 annonce l’acquisition de Gamned ! Le groupe TF1 annonce la prise de participation majoritaire au capital de Gamned!, pionnier et expert programmatique media fondé en 2009 par Olivier Goulon et Anthony Spinasse. Grâce à cette acquisition, le groupe TF1 entend associer les audiences qualifiées de son nouveau pôle digital à l’efficacité du programmatique pour développer une offre publicitaire multicanale intégrée, innovante et performante. Le groupe TF1 souhaite plus particulièrement valoriser les données de ses principales entités (Aufeminin, Doctissimo, Les numériques, Marmiton…), réexposer ses audiences au-delà de son inventaire dans un cadre de diffusion maîtrisé et ainsi accélérer le développement du programmatique tant en France qu’en Europe.
Aimmune Therapeutics : Nestlé se renforce dans le capital
Aimmune Therapeutics : Nestlé se renforce dans le capital. L’une des filiales du géant suisse de l’agro-alimentaire va investir 98 millions de dollars dans la biotech américaine, en achetant 3,24 millions d’actions au prix unitaire de 30,27 $ d’ici la fin de l’année. Ce faisant, Nestlé va porter sa participation de 14,5% à 19% dans le capital d’Aimmune Therapeutics et son investissement total à 293 millions de dollars (145 millions en novembre 2016, 30 millions en février 2018 et maintenant 98 millions). Le partenariat stratégique sur le développement de traitements contre les allergies alimentaires, lancé en novembre 2016, est prolongé de deux années supplémentaires. Sur le Nasdaq, l’action Aimmune Therapeutics cède 7,2%, à 28,10 $.
SSII : des pratiques anti-concurrentielles dans le viseur
SSII : des pratiques anti-concurrentielles dans le viseur. Les services d’instruction de l’Autorité de la concurrence ont procédé hier, après autorisation d’un juge des libertés et de la détention, à des opérations de visite et saisie inopinées auprès d’entreprises et d’organismes suspectés d’avoir mis en œuvre des pratiques anticoncurrentielles dans les secteurs de l’ingénierie et du conseil en technologies, des services informatiques ainsi que de l’édition de logiciels.
« A ce stade, ces interventions ne préjugent bien évidemment pas de la culpabilité des entreprises et organismes concernés par les pratiques présumées, que seule une instruction au fond permettra le cas échéant d’établir », tient à souligner l’Autorité. Elle ne fera donc aucun autre commentaire ni sur l’identité des entreprises et organismes visités ni sur les pratiques visées. L’Autorité de la concurrence rappelle qu’elle dispose d’un programme de clémence pour les entreprises et organismes qui auraient commis des infractions aux règles de concurrence.
Société Générale réduit sa participation dans Euroclear
Société Générale réduit sa participation dans Euroclear. La banque au logo rouge et noir annonce la cession d’une participation de 2,05% dans Euroclear à la Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI). A l’issue de la cession de ces titres, Société Générale reste un actionnaire minoritaire significatif d’Euroclear. Cette cession fait suite à l’augmentation mécanique de la participation de Société Générale liée aux programmes successifs de rachats d’actions réalisés par Euroclear ces dernières années. L’ensemble des autorisations requises à la finalisation de l’opération a déjà été obtenu. La revalorisation des titres Euroclear étant intervenue au 3e trimestre, l’impact positif de cette cession sur le Core Equity Tier One du Groupe sera limité, explique la Société Générale.
Edenred acquiert la fintech CSI
Edenred acquiert la fintech CSI. Le leader mondial des solutions transactionnelles au service des entreprises, des salariés et des commerçants, a conclu un accord portant sur l’acquisition de Corporate Spending Innovations (CSI), l’un des tout premiers fournisseurs de solutions automatisées pour le paiement inter-entreprises en Amérique du Nord. En intégrant cette fintech bien établie, en forte croissance et rentable, Edenred est désormais bien positionné pour saisir les nombreuses opportunités qu’offre le marché du paiement inter-entreprises nord-américain, en pleine transition digitale, explique la société.
Cette acquisition, d’un montant d’environ 600 millions de dollars, s’inscrit dans la continuité d’un partenariat européen établi il y a près de deux ans entre les deux sociétés. En ligne avec le plan stratégique Fast Forward, cette opération permet à Edenred d’accélérer son développement dans le secteur en forte croissance du Paiement inter-entreprises, d’enrichir sa plateforme technologique de paiement digital, mais aussi d’augmenter significativement sa présence en Amérique du Nord.
Selectirente fait un point sur son activité avant l’OPA
Selectirente fait un point sur son activité avant l’OPA. Le chiffre d’affaires de ressort à 10,7 M€ au 30 septembre 2018 (9 mois), en léger recul de 2,4% par rapport au 30 septembre de l’exercice précédent. Les loyers seuls retraités sont stables (-0,1%) à périmètre constant par rapport au 30 septembre de l’exercice précédent. Le patrimoine immobilier direct de Selectirente, constitué de 356 murs de commerces, s’élève à 228,6 millions d’euros au 30 septembre 2018. Il est principalement constitué de commerces de centre-ville à Paris et en région parisienne.
Pour rappel, la société Tikehau Capital a annoncé avoir l’intention de lancer, après la réalisation définitive de son projet d’acquisition de Sofidy, une offre publique d’achat sur les titres de la société Selectirente au prix de 89 € (coupon attaché) par action et de 89 € (coupon attaché) par Oceane multiplié par le ratio d’attribution d’actions applicable pendant la période d’ajustement en cas d’offre publique.
Pour rappel également, le conseil de surveillance de Selectirente a désigné le cabinet Ledouble en qualité d’expert indépendant destiné à éclairer l’avis motivé qu’il appartiendra au conseil de rendre sur l’offre envisagé. Le conseil de surveillance a confié à un comité de membres indépendants la mission d’assurer la supervision des travaux du cabinet Ledouble.
Selectirente poursuit un programme actif d’arbitrages de locaux de périphérie conformément à sa stratégie de recentrage vers le centre-ville, en particulier sur Paris intra-muros. Ces arbitrages, devant intervenir d’ici fin 2018 et en 2019, permettront de dégager des plus-values significatives. Elle envisage de continuer d’investir dans des murs de commerce de centre-ville de qualité, notamment à Paris, en profitant de conditions favorables en matière de financement bancaire.
Adux : précisions sur les intentions de cession d’actions à Azerion
Adux : précisions sur les intentions de cession d’actions à Azerion. Comme annoncé dans les communiqués du 26 et du 31 octobre 2018, le Groupe Azerion a confirmé son intérêt pour se porter acquéreur dans les prochains jours de 100 000 actions auprès de Cyril Zimmermann (directement et indirectement) et de 100 000 actions auprès de Mickaël Ferreira (directement et indirectement), soit ensemble 6,41% du capital et 5,78% des droits de vote théoriques du spécialiste de la publicité digitale à un prix par action de 4,2 €. La répartition du capital d’Adux, après l’acquisition de ces titres par Azerion et avant augmentation de capital annoncée le 31 octobre 2018, sera la suivante : Azerion (16,53%), Cyril Zimmermann (7,83%), Mickaël Ferreira (3,53%), actions auto détenues (2,79%), flottant (69,32%).
Société Générale cède Euro Bank
Société Générale cède Euro Bank. La banque au logo rouge et noir annonce avoir conclu un accord pour la cession de sa filiale de banque de détail polonaise Euro Bank à Bank Millennium. La finalisation de la transaction est attendue au cours du premier semestre 2019, sous réserve d’obtention des autorisations des autorités bancaires et de la concurrence compétentes.
Une fois finalisée, cette opération conduira à une réduction d’environ 2 milliards d’euros des encours pondérés du Groupe et au total à une amélioration du ratio Core Tier 1 du Groupe d’environ 8bps. L’opération inclut des mécanismes de partage des risques relatifs au portefeuille de crédits immobiliers en franc suisse d’Euro Bank.
Société Générale continuera d’offrir ses services de Banque de Financement et d’Investissement en Pologne au travers de son métier de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS), et conservera également une présence dans le pays via ALD (location de flottes automobiles), ses métiers Assurance et les Services de financement de biens d’équipement professionnel.
Atos annonce le succès de son émission obligataire
Atos annonce le succès de son émission obligataire. Atos, un leader international de la transformation digitale, annonce aujourd’hui avoir finalisé avec succès le placement de son émission obligataire de 1,8 milliard d’euros le 31 octobre 2018. Avec cette opération en trois tranches, Atos profite de l’effet positif de l’annonce de son rating inaugural BBB+ par S&P Global pour saisir une courte fenêtre de marché et lever un total de 1,8 milliard d’euros. Les produits de l’opération seront principalement utilisés pour refinancer le prêt relais de 1,6 milliard d’euros mis en place en juillet 2018 dans le cadre du financement de l’acquisition de Syntel.
Le livre d’ordres final s’est élevé à 4,6 milliards d’euros avec plus de 285 investisseurs différents. Ce haut niveau de sursouscription a permis à Atos d’augmenter la taille de la transaction et de réduire le coût des obligations à un niveau inférieur aux prix initialement annoncés. Cette sursouscription témoigne également de la confiance des investisseurs obligataires dans la qualité de crédit du Groupe. Les obligations seront admises à Euronext Paris à compter de la date de règlement-livraison, qui devrait être le 7 novembre 2018, sous réserve d’approbation du prospectus par l’AMF.
Séché Environnement projette d’acquérir le sud-africain Interwaste
L’opérateur français annonce son intention d’acquérir, au travers de Séché South Africa Proprietary, sa filiale sud-africaine entièrement contrôlée, 100% du capital d’Interwaste Holdings, spécialiste du traitement des déchets en Afrique du Sud.
L’opération sera réalisée à travers un plan d’arrangement (Scheme of Arrangement) proposé aux actionnaires d’Interwaste par Séché South Africa Proprietary au prix de 1,20 rand sud-africain (ZAR) par action, représentant une prime de 47,9% par rapport à la moyenne des cours sur 30 séances avant le 1er octobre 2018 au Johannesburg Stock Exchange (JSE). Cette offre a déjà été approuvée par le conseil d’administration d’Interwaste ainsi que par un comité d’administrateurs indépendants, après évaluation par un expert indépendant.
A travers cette acquisition, Séché Environnement souhaite prendre une position forte au cœur d’une région très prometteuse : l’Afrique du Sud, et l’Afrique australe, pour y accompagner la croissance et la transformation des marchés des déchets au sein d’une démarche d’économie circulaire. Créé en 1989, Interwaste a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires consolidé de ZAR 1.034 millions (environ 62 M€) et un EBITDA de ZAR 213 millions (environ 13 M€), pour un résultat net de ZAR 54 millions (environ 3 M€). Fin 2017, l’endettement net s’établissait à ZAR 157 millions (environ 9 M€).
Séché annonce également avoir reçu de la part des actionnaires principaux : d’une part, la holding du fondateur et CEO, le Wilco Family Trust, et d’autre part, le fonds Coronation Capital, des promesses irrévocables de vente – sous réserve du succès de l’offre – portant sur 47% au total du capital d’Interwaste (incluant les actions auto-détenues) au prix unitaire de 1,20 ZAR par action.
En cas de succès du Scheme of Arrangement (au moins 75% des titres apportés à l’offre, incluant les deux actionnaires de référence qui s’y sont déjà engagés), une procédure de rachat obligatoire se déclencherait automatiquement sur l’ensemble des titres encore détenus par les actionnaires minoritaires afin de procéder au retrait d’Interwaste du JSE.
L’acquisition de 100% des titres représenterait un montant d’environ 32 M€ qui serait financé par tirage sur la ligne de liquidités du contrat bancaire de juillet 2018. Sous réserve de l’approbation des actionnaires d’Interwaste ainsi que des autorités boursières et réglementaires en Afrique du Sud, l’acquisition serait finalisée au cours du premier trimestre 2019 et serait donc sans incidence sur la situation financière de Séché Environnement au 31 décembre 2018.
Sodexo renforce sa présence en Suisse
Sodexo renforce sa présence en Suisse. Le groupe français, leader mondial des services de Qualité de Vie, annonce l’acquisition de la société Novae Restauration renforçant significativement sa position sur un marché Suisse, à fort potentiel. Fondé en 2003, Novae Restauration est le premier acteur indépendant des services de restauration haut de gamme en Suisse romande. L’entreprise emploie 700 personnes, au service d’un réseau de plus de 80 sites prestigieux.
Novae Restauration et Sodexo Suisse ont des portefeuilles clients et des offres complémentaires : l’offre complète de services de restauration haut de gamme de Novae enrichit l’offre de Facilities Management de Sodexo en Suisse allemande, offrant la possibilité de développer une offre de services intégrée. Selon Sodexo, la complémentarité de l’offre de services laisse entrevoir à l’entité regroupée un fort potentiel de synergies commerciales, en termes de ventes croisées et de développement sur les marchés suisses allemands et suisses francophones.
Société Française de Casinos : vers une cession de ses 49% dans la SFBC
Société Française de Casinos : vers une cession de ses 49% dans la SFBC. La Société Française de Casinos annonce avoir signé un protocole d’accord avec la société belge Ardent Casino International pour la cession de sa participation de 49% dans le capital de la Société Franco-Belge de Casinos (SFBC) qui exploite les casinos de Port Leucate, de Briançon, de Carnac, ainsi que sa participation de 1% dans la SCI SFBC. Cette signature marque l’aboutissement de négociations entamées sur l’exercice 2016/2017. Le montant de la transaction globale est de 2,8 millions d’euros payable immédiatement, une fois que les dernières conditions suspensives techniques usuelles auront été levées (au plus tard le 31 mars 2019).
« La concrétisation de cette opération associée à la réalisation de l’opération d’augmentation de capital avec maintien de DPS annoncée précédemment (qui résoudra la difficulté générée par la demande de remboursement de compte courant d’un actionnaire) devrait permettre au Groupe de faire face à ses principales échéances financières (notamment le versement des échéances du plan de continuation) », explique SFC. A noter toutefois que l’opération d’augmentation de capital reste conditionnée à l’obtention du visa de l’AMF et à l’obtention d’une dérogation à l’obligation de déposer une offre publique d’achat.
SFC confirme par ailleurs être toujours en discussion pour la cession du casino de Chamonix-Mont-Blanc, actuellement déficitaire. Elle confirme ainsi son recentrage stratégique sur l’exploitation de ses cinq casinos détenus majoritairement (Capvern, Châtel-Guyon, Collioure, Gruissan, Port la Nouvelle), avec l’objectif de faire progresser leurs revenus, tout en maîtrisant les coûts.
Adux (ex-Hi-Media) : pas d’OPA, mais un partenariat
Adux (ex-Hi-Media) : pas d’OPA, mais un partenariat. Le spécialiste de la publicité digitale et de l’expérience utilisateur annonce la signature d’un accord de partenariat avec Azerion afin d’explorer les opportunités commerciales communes et d’envisager des coopérations technologiques, commerciales et marketing avec pour objectif de bénéficier de synergies mutuelles sur leurs différents marchés en Europe. Azerion est une société néerlandaise de production de contenus digitaux pluridisciplinaires et de technologie de publicité.
Le groupe Azerion détient un nombre important de sociétés et de marques, dont Improve Digital, Orangegames, Widespace et Sellbranch. Aujourd’hui, ses trois pôles d’activité sont la création et la publication de contenu, l’offre de produits divers pour les publicitaires et l’offre de solutions de monétisation pour les éditeurs. La société compte plus de 550 collaborateurs à travers le monde. Le groupe a son siège à Amsterdam et des bureaux à Berlin, Londres, Paris, Madrid, Barcelone, Istamboul, Milan, Munich, Stockholm, Helsinki, Copenhague et Tel Aviv.
Azerion a acquis ce jour 315.666 actions d’Adux, soit 10,12% du capital et 9,12% des droits de vote théoriques, auprès de la société United Internet. Cette transaction a été réalisée au prix de 4,20 € par action. Par ailleurs, Azerion a l’intention de se porter acquéreur au plus tôt le 31 octobre 2018 de 100.000 actions d’Adux auprès de Cyril Zimmermann (directement et indirectement) et de 100.000 actions auprès de Mickaël Ferreira (directement et indirectement), soit ensemble 6,41% du capital et 5,78% des droits de vote théoriques à un prix par action non encore défini et qui sera déterminé à compter du 30 octobre 2018 post-clôture.
Adux va prochainement lancer une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription destinée à financer le développement à l’international des plates-formes de Native Advertising (Quantum) et de Drive To Store (Admoove). Il est précisé qu’Azerion n’entend pas faire évoluer sa participation dans Adux au-dessus de 30% dans les 6 prochains mois et n’a pas l’intention de lancer une offre publique sur celle-ci, ni de retirer la société de la cote. Dans le cadre de cet investissement, Azerion va demander la désignation de deux administrateurs en remplacement d’Odile Roujol et de Benjamin Teszner.
Casino et Rallye portent plainte
Casino et Rallye portent plainte. « Les deux sociétés subissent, depuis plusieurs mois, de violentes attaques et des campagnes de désinformation orchestrées notamment par des fonds spéculatifs dans le but de faire chuter artificiellement la valeur de leurs titres et de déstabiliser les entreprises, leurs salariés et actionnaires », explique le groupe de distribution. En conséquence, « Rallye et Casino annoncent avoir déposé une plainte pénale contre X entre les mains du Procureur de la République financier pour manipulation de cours, diffusion d’informations fausses ou trompeuses et délit d’initiés ».
LNC a signé le contrat d’acquisition des parts de BPD Marignan
LNC a signé le contrat d’acquisition des parts de BPD Marignan. Les Nouveaux Constructeurs, intervenant dans le cadre d’une coentreprise avec le fonds d‘investissement immobilier PW Real Estate Fund III, conseillé par Aermont Capital, annonce avoir signé en date du 22 octobre 2018 le contrat d’acquisition de 100% des parts du promoteur BPD Marignan. La coentreprise acquéreuse est détenue à 60% par LNC et 40% par PW Real Estate Fund III. L’acquisition est effectuée auprès de BPD Frankrijk, filiale de BPD Europe, appartenant au groupe néerlandais Rabobank. La réalisation de la transaction est soumise à l’autorisation préalable des autorités de contrôle des concentrations, étant précisé que le dossier de notification a été déposé auprès de l’Autorité de la concurrence le 5 octobre 2018. Sous réserve de cette autorisation, l’acquisition devrait être finalisée au 4e trimestre 2018.
Tikehau Capital s’offre ACE Management
Tikehau Capital s’offre ACE Management. Le groupe de gestion d’actifs alternatifs et d’investissement annonce l’acquisition de cette société de gestion dédiée au secteur de l’aéronautique, de la défense et de la cyber-sécurité. ACE Management gère ainsi 3 grandes familles de fonds au service de ses clients, représentant un total d’environ 440 millions d’euros d’actifs : Aerofund (aéronautique), Brienne (défense et sécurité) et Atalaya (Maritime). L’acquisition d’ACE Management sera réalisée sur base d’une valeur d’entreprise de 6,5 millions d’euros, et réglée à hauteur d’un maximum de 30% par apport en nature rémunéré en nouvelles actions Tikehau Capital et, pour le solde, en numéraire. Les apports donneront lieu à l’émission d’un maximum de 104.231 nouvelles actions Tikehau Capital.
La réalisation de l’opération, qui devrait intervenir avant la fin 2018, est soumise à l’autorisation de l’Autorité des marchés financiers (au titre du changement d’actionnariat de la société de gestion) et des autorités de la concurrence compétentes. Conformément à la réglementation applicable, Tikehau Capital publiera un communiqué sur la réalisation effective de l’opération et détaillera notamment les conditions de l’apport. Marwan Lahoud, qui a occupé des fonctions de premier plan dans le secteur aéronautique, rejoint Tikehau Capital et prendra la présidence du conseil de surveillance d’ACE Management.
Ingenico Group fait le point
Ingenico Group fait le point. Au troisième trimestre 2018, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 687 millions d’euros, en croissance de 15% à données publiées, incluant un effet de change négatif de 22 millions d’euros. A données comparables, le chiffre d’affaires progresse de 8% par rapport au troisième trimestre 2017. Ingenico Group vise désormais un Ebitda de 510 millions d’euros au lieu d’au moins 545 millions d’euros précédemment. Le nouvel objectif intègre une performance décevante de Banks & Acquirers. La division est pénalisée par des effets de mix géographique qui impactent défavorablement sa profitabilité. Suite aux récentes évolutions des devises, la guidance intègre désormais entre 30 et 35 millions d’euros d’impact négatif des taux de change contre 25 à 30 millions d’euros précédemment. A noter que le conseil d’administration a décidé de confier à un comité d’administrateurs indépendants le réexamen, en liaison avec le management, des options stratégiques de la société et de l’évolution de sa gouvernance.
Innate Pharma : AstraZeneca prend 9,8% du capital
Innate Pharma : AstraZeneca prend 9,8% du capital. Innate Pharma a signé un accord multi-termes avec AstraZeneca et MedImmune, son bras recherche et développement de molécules biologiques. Cet accord élargit la collaboration existante, visant à accélérer le développement du portefeuille en oncologie de chacune des parties et à donner plus rapidement accès aux patients à de nouvelles options thérapeutiques. Cette collaboration étendue va permettre à Innate de se développer sur le plan commercial, renforcer sa capacité d’investissement pour développer son portefeuille en immuno-oncologie (IO) et sa plateforme R&D. De son côté, AstraZeneca va enrichir son portefeuille IO avec de nouveaux programmes cliniques et précliniques.
Dans le cadre de cet accord, Innate prend en licence les droits commerciaux aux États-Unis et en Europe de Lumoxiti (moxetumomab pasudotox-tdfk), un traitement contre la leucémie à tricholeucocytes développé par AstraZeneca et récemment approuvé par la FDA. AstraZeneca obtiendra l’intégralité des droits en oncologie de l’anticorps humanisé « first-in-class » anti-NKG2A, monalizumab, étendant le partenariat initialement annoncé en 2015. AstraZeneca acquiert également une option sur IPH5201, un anticorps ciblant CD39, ainsi que sur quatre actifs précliniques du portefeuille d’Innate.
Etant donnée la relation de long terme établie entre les deux partenaires, AstraZeneca acquerra 9,8% du capital d’Innate par le biais de l’émission de 6.260.500 actions nouvelles, émises au prix unitaire de 10 €. Les nouvelles actions seront émises en accord avec la résolution 26 votée à l’assemblée générale d’Innate Pharma le 29 mai 2018. L’émission des actions nouvelles devrait avoir lieu le ou autour du 25 octobre 2018.
Rallye : Equistone sur les rangs pour acquérir Courir. Rallye annonce que sa filiale Groupe Go Sport, détenue à 100%, a reçu ce jour une offre ferme d’Equistone Partners Europe pour l’acquisition de la totalité des activités de Courir. Le montant de cette offre s’élève à 283 millions d’euros pour les titres. Dans ce contexte, Groupe Go Sport est entré en discussion exclusive avec Equistone Partners Europe ce jour. La conclusion de ce projet est soumise à la consultation des instances représentatives du personnel de Groupe Go Sport et à l’approbation de l’opération par les autorités de concurrence compétentes. La finalisation de l’opération pourrait intervenir dans le courant du premier semestre 2019.
L’AMF met en garde les acteurs régulés
L’AMF met en garde les acteurs régulés contre un cas d’utilisation frauduleuse et malveillante de son nom et de renvoi vers un faux site internet. Un établissement financier a signalé à l’AMF avoir reçu un mail vendredi 19 octobre 2018, prétendument envoyé par un chargé de relation de l’Autorité, l’invitant à télécharger un document Word de 5 pages synthétisant des informations sur « plusieurs modules de recherches récemment mis à disposition des institutions financières par l’AMF conjointement avec l’ACPR ».
Le fichier pointé est hébergé sur un site se présentant comme étant celui de l’AMF. Il renferme un contenu malveillant sophistiqué, visant à prendre le contrôle du poste de travail de la personne l’ayant ouvert. Les investigations techniques sont encore en cours. Toutefois, l’AMF invite les entreprises qui recevraient un tel mail à ne pas cliquer sur le lien proposé ; mettre en œuvre les mesures techniques de blocage appropriées ; et contacter l’équipe d’AMF Epargne info service au 01 53 45 62 00, du lundi au vendredi de 9h à 17h.
L’AMF a transmis les éléments techniques qu’elle détient auprès du Centre Opérationnel de la Sécurité des Systèmes d’Information de l’ANSSI. L’institution entend également transmettre ces éléments au procureur de la République.