Mercialys : Casino cède 15% du capital

Mercialys : Casino cède 15% du capital. A l’occasion de la publication de ses résultats pour le 1er semestre 2018, le groupe de distribution a donné des indications sur l’avancement du plan de cession annoncé le 11 juin 2018, avec pour objectif de réaliser dès cette année la moitié du plan de cession de 1,5 milliard d’euros.

Compte tenu de la cession définitive de 15% du capital de Mercialys sous la forme d’un equity swap avec une banque pour 213 millions d’euros et des offres indicatives reçues en juillet 2018 sur d’autres actifs du Groupe représentant environ la moitié du plan de cession, le groupe Casino confirme cet objectif.

AccorHotels renonce à prendre une participation minoritaire dans Air France-KLM

AccorHotels renonce à prendre une participation minoritaire dans Air France-KLM. « AccorHotels reste convaincu du fort potentiel de création de valeur d’une association renforcée entre hôteliers et partenaires aériens », a indiqué le groupe hôtelier en marge de la publication de ses résultats du premier semestre 2018. « Cependant, le groupe considère que les conditions nécessaires pour une prise de participation minoritaire dans Air France-KLM ne sont pas réunies à ce stade, et a par conséquent décidé de ne pas poursuivre l’étude de ce projet ».

Crédit Agricole Assurances et Credito Valtellinese s’unissent

Crédit Agricole Assurances et Credito Valtellinese s’unissent sur le marché italien de la bancassurance. Le Groupe Crédit Agricole SA (CASA), Crédit Agricole Assurances SA (CAA) et Credito Valtellinese S.p.A. (CreVal) annoncent la conclusion d’un accord pour mettre en œuvre un partenariat de distribution exclusif à long terme en matière d’assurance-vie. Le partenariat conférera à CAA, via sa filiale italienne Crédit Agricole Vita S.p.A. (CA Vita), l’accès au réseau de distribution de CreVal pour tous les produits d’épargne ainsi que pour certains produits de prévoyance pour une durée pouvant aller jusqu’à 15 ans.

Dans le cadre de ce partenariat, CAA se portera acquéreur de la totalité du capital de Global Assicurazioni S.p.A. (GA). Comme annoncé ce jour par CreVal, GA fera, préalablement à la réalisation de son acquisition, l’objet d’une restructuration de manière à être contrôlé à 100% par CreVal et recentré sur les seules activités vie et prévoyance distribuées par le réseau CreVal.

L’acquisition de GA par CAA se fera pour un prix pouvant aller jusque 80 millions d’euros, dont 70 millions d’euros payables à la conclusion de la transaction et un montant différé pouvant aller jusqu’à 10 millions d’euros, payable à l’issue de la 5e année du partenariat, en fonction de l’atteinte d’un certain nombre d’objectifs prédéfinis.

Afin de renforcer ce partenariat stratégique de long terme, CAA procédera à l’acquisition d’une participation minoritaire de 5% dans le capital de CreVal. Par ailleurs, les parties sont convenues d’étudier ensemble la possibilité d’étendre le partenariat entre le Groupe CASA et CreVal à d’autres domaines d’activité. Dans une telle hypothèse, le Groupe Crédit Agricole SA pourrait envisager de renforcer sa participation dans CreVal jusqu’à un maximum de 9,9%. A ce jour, CAA et le Groupe CASA n’ont pas l’intention de porter leur participation au-delà de ce seuil.

Cette transaction permettra à CAA et à CreVal de renforcer leur compétitivité en matière de bancassurance-vie en s’appuyant sur le savoir-faire industriel de CAA et l’exploitation de la franchise et du potentiel de distribution du réseau CreVal. La finalisation de la transaction devrait avoir lieu au cours du 4e trimestre 2018, après obtention des autorisations nécessaires de la part de l’IVASS et de l’AGCM.

CAA a été conseillé pour cette opération par J.P. Morgan Securities en tant que banque-conseil et par Bonelli Erede ainsi que Cleary Gottlieb Steen & Hamilton en tant que conseils juridiques. Equita SIM S.p.A. et Mediobanca – Banca di Credito Finanziario S.p.A. ont été les banques conseil de CreVal dans le cadre de sa réflexion stratégique d’ensemble. CreVal a été conseillé par Equita SIM S.p.A. en tant que banque conseil et par Studio Legale Galbiati, Sacchi e Associati en tant que conseil juridique pour la réorganisation de ses activités de bancassurance.

L’ACIFTE a demandé le retrait de son agrément

L’ACIFTE a demandé le retrait de son agrément en tant qu’association professionnelle de CIF, afin d’être en accord avec les activités exercées par ses membres. L’association professionnelle de conseillers en investissements financiers réunit essentiellement des adhérents qui exercent le conseil en haut de bilan et qui ont décidé de renoncer au statut de CIF compte tenu des précisions apportées par la position de l’AMF DOC-2018-03 sur les activités de conseil en haut de bilan. L’ACIFTE a donc sollicité le retrait de son agrément en tant qu’association professionnelle de CIF. Le Collège de l’AMF a procédé au retrait d’agrément lors de sa séance du 24 juillet 2018. L’association devrait changer de nom au cours du dernier trimestre 2018.

EQT en négociations exclusives en vue d’acquérir le groupe Saur

EQT en négociations exclusives en vue d’acquérir le groupe Saur, acteur de la gestion des services de l’eau. Suite à la décision du Conseil de surveillance du groupe Saur en avril 2018 de lancer la recherche d’un ou de plusieurs partenaires stables pour accompagner le développement de la société, les actionnaires du groupe Saur entrent en négociations exclusives avec EQT.

EQT est un fonds d’investissement européen qui gère 27 fonds pour un montant d’environ 50 milliards d’euros. Les fonds EQT détiennent des sociétés en portefeuille en Europe, en Asie et aux Etats-Unis représentant un chiffre d’affaires cumulé de plus de 19 milliards d’euros et environ 110 000 salariés. EQT accompagne en particulier des sociétés d’infrastructures visant une croissance durable, une excellence opérationnelle et une position de leader dans leur marché.

Cette évolution actionnariale de Saur constituerait une étape importante, renforçant ses perspectives de développement tout en l’accompagnant dans ses ambitions stratégiques. Son plan stratégique « Initiative 2022 » vise un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros d’ici 2022. Cette croissance prévoit un fort développement des activités internationales.

Ce projet d’opération fera l’objet des consultations sociales requises et reste soumis aux autorisations réglementaires usuelles. La réalisation de l’opération pourrait intervenir avant la fin de l’année.

Le groupe avait fixé plusieurs critères de sélection visant à protéger l’intérêt de l’entreprise et de ses collaborateurs dans la durée. Saur se félicite du nombre et de la qualité des dossiers qui lui ont été présentés au cours des différentes étapes de ce processus, ayant conduit à la remise de 11 offres non engageantes et à une sélection de quatre offres finales. Ce processus démontre que le groupe et ses perspectives positives de développement constituent une opportunité d’investissement de premier ordre. Les parties sont convenues de ne pas divulguer les détails financiers liés à la transaction.

Offres de titres : l’AMF amende son règlement général

Offres de titres : l’AMF amende son règlement général. Le seuil national à partir duquel une offre de titres doit faire l’objet d’un prospectus est relevé à 8 millions d’euros. Cette mesure entre en application le 21 juillet 2018. Elle s’accompagne de l’obligation d’établir, sous ce seuil, un document d’information synthétique pour les offres de titres non cotés ouvertes au public.

Les dispositions du règlement européen « Prospectus 3 » relatives au seuil national à partir duquel une offre de titres doit faire l’objet d’un prospectus d’offre au public entrent en application le 21 juillet 2018. A compter de cette date, le livre II du règlement général de l’AMF concernant les émetteurs et l’information financière est amendé. Une nouvelle instruction DOC-2018-07 est également publiée. Il en résulte :

  • un nouveau seuil, relevé à 8 millions d’euros, à partir duquel un prospectus revu préalablement par l’AMF doit être publié avant d’offrir au public des titres financiers ;
  • sous ce seuil de 8 millions d’euros, un régime d’information ad hoc national, sans revue préalable par l’AMF, pour les offres portant sur des titres financiers non cotés et non présentées sur un site internet de financement participatif ;
  • pour les introductions en Bourse sur un système multilatéral de négociation organisé (en l’espèce Euronext Growth) ouvertes au public et d’un montant inférieur à 8 millions d’euros, l’exigence d’un document d’information prévu par les règles de marché et revu par les services de l’opérateur de marché.

Ces nouvelles dispositions tiennent compte des orientations retenues à l’issue d’une première consultation publique menée entre les 24 janvier et 21 février 2018, et de commentaires reçus dans le cadre d’une seconde consultation du 6 au 29 juin 2018.

Thales en forme avant l’acquisition de Gemalto

Thales en forme avant l’acquisition de Gemalto. Le conseil d’administration de Thales s’est réuni le 19 juillet 2018 pour examiner les comptes du premier semestre 2018. A cette occasion, Patrice Caine, PDG du groupe, a déclaré : « Au premier semestre 2018, Thales réalise à nouveau une performance très solide. La croissance organique du chiffre d’affaires atteint presque 7%, en avance sur l’objectif annuel. Le niveau des prises de commandes, en hausse de 5%, est conforme à nos attentes. La marge opérationnelle progresse fortement, dépassant pour la première fois la barre des 10% sur un premier semestre. Comme prévu, nous augmentons sensiblement nos investissements en R&D, en hausse de 13% sur le semestre, afin d’accélérer le développement des solutions les plus innovantes pour tous nos marchés et préparer l’avenir. Cette dynamique favorable nous permet de confirmer nos objectifs financiers pour 2018. »

« Toutes les équipes du Groupe sont focalisées sur la mise en œuvre de la deuxième phase d’Ambition 10, notre plan stratégique, combinant renforcement de notre position de leader technologique dans chacun de nos marchés et intensification des initiatives de performance opérationnelle. »

« Le projet d’acquisition de Gemalto, accélérateur de cette stratégie, se déroule comme anticipé. Il devrait être finalisé avant la fin de l’année, une fois que nous aurons obtenu toutes les autorisations réglementaires requises. »

« Notre ambition est simple : croître de manière rentable, plus rapidement que chacun de nos marchés, et de façon pérenne, afin de maximiser la création de valeur. »

Alès Groupe s’accorde avec ses partenaires obligataires et bancaires

Alès Groupe s’accorde avec ses partenaires obligataires et bancaires. A la suite de son communiqué du 16 juillet dernier, le spécialiste des produits cosmétiques et capillaires (marques Phyto, Liérac, Jowaé, Caron, Laboratoire Ducastel) annonce que ses partenaires obligataires et prêteurs RCF, ainsi que les banquiers prêteurs de ses filiales ayant consenti des découverts bancaires, ont confirmé qu’ils ne mettraient pas en œuvre leur droit de prononcer l’exigibilité des concours au moins jusqu’au 15 octobre 2018. C’est donc dans ce cadre qu’Alès Groupe poursuit ses discussions en vue de conclure un accord permettant de conforter les financements du Groupe.

Comcast Corporation décide de se concentrer sur Sky

Comcast Corporation décide de se concentrer sur Sky. Le câblo-opérateur américain, propriétaire du réseau télévisé NBC et du studio de cinéma Universal Pictures, annonce dans un communiqué qu’il renonce à son offre sur les actifs média de Twenty-First Century Fox pour lesquels il était en concurrence avec Walt Disney et souhaite concentrer ses efforts pour acquérir le principal opérateur de télévision payante en Allemagne, en Autriche, en Irlande, en Italie et au Royaume-Uni.


Alstom en forme avant la fusion

Alstom en forme avant la fusion. Au cours du 1er trimestre 2018/19 (du 1er avril au 30 juin 2018), Alstom a enregistré 2,6 milliards d’euros de commandes, contre 1,9 milliard d’euros sur la même période l’année précédente. Le chiffre d’affaires du Groupe s’est élevé à 2 milliards d’euros, en hausse de 14% (17% à périmètre et taux de change constants) comparé au 1,8 milliard d’euros du premier trimestre 2017/18.  A 35,5 milliards d’euros au 30 juin 2018 et avec environ 30% de Services, le carnet de commandes offre une bonne visibilité sur le chiffre d’affaires à venir.

Le projet de rapprochement d’Alstom avec les activités de Siemens Mobility, incluant sa traction ferroviaire, a franchi des étapes importantes ces derniers mois. Alstom et Siemens ont conjointement déposé la demande d’autorisation de l’opération dans le cadre de la procédure de contrôle des concentrations auprès de la Commission européenne le 8 juin 2018. Le 13 juillet, Alstom et Siemens ont pris note de la décision de la Commission européenne d’ouvrir une enquête approfondie sur le projet de rapprochement entre Siemens Mobility et Alstom. L’ouverture de ce type d’enquête approfondie est tout à fait normale pour les transactions de cette envergure et ne préjuge d’aucune manière de l’issue de la procédure.

Le 17 juillet, les actionnaires d’Alstom ont approuvé le projet de rapprochement d’Alstom avec les activités de Siemens Mobility. L’opération est soumise à l’autorisation des autorités de la concurrence et la finalisation attendue au premier semestre 2019.

Rougier cède ses activités forestières et industrielles

Rougier cède ses activités forestières et industrielles au Cameroun et en République Centrafricaine. Dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire de Rougier Afrique International, le Tribunal de commerce de Poitiers a autorisé, lors de l’audience du 13 juillet dernier, l’ensemble du processus de vente au Cameroun de la Société forestière et industrielle de la Doumé (SFID), de la Société Cambois, de la Société Sud Participation et en Centrafrique de la Société Rougier Sangha-Mbaéré (RSM).

Les sociétés SFID, Cambois, Sud participation et RSM ont été acquises par la société Sodinaf (Société de distribution nouvelle d’Afrique) suite aux signatures définitives effectuées le 16 juillet à Douala. Cette entreprise camerounaise a été choisie pour la qualité de son projet qui contribuera à assurer la pérennité des activités cédées.

La réalisation de cette opération de cession permet de rationnaliser le portefeuille d’activités du Groupe.  Rougier, qui entend rester un acteur important dans sa filière, peut ainsi poursuivre son recentrage géographique dans de meilleures conditions.

Pour rappel, depuis le 12 mars 2018, la holding cotée Rougier SA a été placée en procédure de sauvegarde et RAI en redressement judiciaire afin de mettre en œuvre des actions importantes de restructuration. Les autres sociétés françaises et africaines du Groupe ne sont pas concernées, la filiale française d’importation, Rougier Sylvaco Panneaux, disposant notamment de sa propre autonomie économique et financière.

A la suite de l’audience du 13 juillet 2018, le Tribunal de Commerce de Poitiers a pris en considération les restructurations intervenues et les avancées des deux sociétés Rougier SA et Rougier Afrique International. Le Tribunal a ainsi autorisé la poursuite de la période d’observation des deux sociétés pour leur permettre de finaliser le projet de plan et le soumettre à leurs créanciers.

La cotation des actions Rougier sur Euronext Growth reste toujours suspendue jusqu’à nouvel avis.

Alstom : les actionnaires approuvent le projet de rapprochement avec les activités de Siemens Mobility

Alstom : les actionnaires approuvent le projet de rapprochement avec les activités de Siemens Mobility. Les actionnaires, réunis en assemblée générale, ont approuvé à une très large majorité de plus de 95% les résolutions relatives au projet de rapprochement d’Alstom avec les activités de Siemens Mobility, incluant sa traction ferroviaire. Dans le cadre de cette opération, les actionnaires existants d’Alstom à la clôture du jour précédant la date de réalisation recevront deux distributions exceptionnelles : une prime de contrôle (Distribution A) de 4 € par action et un distribution exceptionnelle (Distribution B) d’un montant maximum de 4 € par action. L’opération est soumise à l’autorisation des autorités de la concurrence et la finalisation attendue au premier semestre 2019.

L’assemblée générale a été l’occasion de revenir sur la Stratégie 2020 d’Alstom, sur les faits marquants et la performance financière de l’exercice fiscal 2017/18. Les actionnaires ont approuvé la distribution d’un dividende de 0,35 € par action, en hausse de 40% par rapport à l’année dernière. Le dividende sera détachable le 20 juillet 2018 et la date d’arrêté sera le 23 juillet 2018. Le dividende sera payable en espèce à compter du 24 juillet 2018.

Les actionnaires ont approuvé le renouvellement des mandats d’Olivier Bouygues, Bouygues SA (dont le représentant est Philippe Marien) et Bi Yong Chungunco ainsi que les nominations de Baudouin Prot et Clotilde Delbos en qualité d’administrateurs. Le conseil d’administration d’Alstom est désormais composé de 14 administrateurs : Henri Poupart-Lafarge, PDG, Yann Delabrière, administrateur référent indépendant, Candace K. Beinecke, Olivier Bouygues, Bi Yong Chungunco, Françoise Colpron, Clotilde Delbos, Gérard Hauser, Sylvie Kandé de Beaupuy, Klaus Mangold, Bouygues SA (représentée par Philippe Marien), Géraldine Picaud, Baudouin Prot et Sylvie Rucar. La proportion d’administrateurs indépendants dépasse les 64% et la parité continue à être respectée.

Les actionnaires ont également approuvé le futur Conseil d’administration de l’entité combinée Siemens Alstom composé de 11 administrateurs, dont 6 indépendants (55%) et 5 femmes (45%): Roland Busch en qualité de président du conseil d’administration, Yann Delabrière en qualité de Vice-président indépendant du conseil d’administration, Clotilde Delbos, Sigmar H. Gabriel, Sylvie Kandé de Beaupuy, Janina Kugel, Henri Poupart-Lafarge en qualité de Directeur Général, Baudouin Prot, Christina M. Stercken, Ralf P. Thomas et Mariel von Schumann.

Ces nominations ne seront effectives qu’à la réalisation de la transaction après l’approbation par les autorités compétentes. Les actionnaires ont également approuvé la suppression des droits de vote double permettant de revenir au principe « une action – une voix ».

EOS Imaging : Fosun Pharma va devenir le premier actionnaire

EOS Imaging : Fosun Pharma va devenir le premier actionnaire. EOS imaging, pionnier de l’imagerie médicale orthopédique 2D/3D, annonce la signature d’un accord ferme avec Fosun Pharmaceutical AG, filiale indirecte de Shanghai Fosun Pharmaceutical, en vue d’une prise de participation réalisée par émission d’actions nouvelles. A la réalisation de l’opération, la société émettra 3.446.649 nouvelles actions réservées à Fosun Pharmaceutical AG, qui seront souscrites au prix de 4,37 € par action, prime d’émission incluse, soit un montant de 15,1 millions d’euros.

Le prix de l’action négocié entre les parties représente une décote de 6,8% par rapport au cours de clôture au 16 juillet 2018 et une décote de 9,2% par rapport à la moyenne pondérée par les volumes du cours de l’action sur Euronext Paris durant les 20 dernières séances précédant la date de la signature de l’accord. Fosun Pharma, à travers Fosun Pharmaceutical AG détiendra, après réalisation de l’investissement, approximativement 13,2% du capital et des droits de vote et sera à ce titre le premier actionnaire d’EOS Imaging.

Par ailleurs, Fosun Pharmaceuticals AG aura la possibilité, sous certaines exceptions, de participer à toute émission future d’actions nouvelles réalisée avec suppression du droit préférentiel de souscription pendant une période de cinq ans après la date de réalisation de l’investissement et aussi longtemps que Fosun Pharmaceuticals AG détiendra, de manière directe ou indirecte, au minimum 25% des actions souscrites dans le cadre du présent investissement.

Aucune clause spécifique d’abstention ou de conservation des actions ainsi souscrites ne sont prévues dans le cadre de l’accord d’investissement. Il n’existe aucun accord connexe à l’opération d’investissement conclu entre les parties concomitamment à la signature de l’accord d’investissement.

L’émission des nouvelles actions et leur admission aux négociations devraient avoir lieu après l’approbation par les autorités chinoises compétentes et la délivrance du visa de l’AMF sur le prospectus. A la suite de l’opération, le capital d’EOS imaging sera composé de 26.130.407 actions. Agile Capital Markets est intervenu en tant que conseil financier de l’entreprise.

Proadways Group acquiert Solidscape

Proadways Group acquiert Solidscape. Prodways Group, filiale de Groupe Gorgé, annonce ce jour l’acquisition de la société américaine Solidscape Inc, filiale de Stratasys, spécialisée dans les machines d’impression 3D. Solidscape est un acteur historique de l’impression 3D. Créée en 1994, la société développe depuis plus de 25 ans une technologie de référence pour les applications de fonderie de précision, destinée notamment au marché de la bijouterie.

La complémentarité entre la technologie MovingLight, déjà proposée au marché de la bijouterie, les résines calcinables développées par Prodways Materials et les technologies propriétaires de Solidscape donnera au nouveau Groupe une offre complète, mondiale et unique sur le marché de la fonderie de précision, de la fabrication en masse à la fabrication de haute précision. Cette nouvelle offre devrait dynamiser la croissance de l’activité de Solidscape.

Consolidée sur 12 mois, Solidscape devrait réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions de dollars en 2019, dont près de 50% de vente de matières et consommables. Les synergies attendues, et notamment la commercialisation de petites machines MovingLight par le réseau Solidscape, devraient permettre à cette nouvelle filiale d’afficher un taux d’Ebitda à deux chiffres à l’horizon 2020. La transaction, dont le montant n’est pas divulgué, sera intégralement payée en numéraire.

Alès Groupe poursuit ses discussions avec ses partenaires

Alès Groupe poursuit ses discussions avec ses partenaires obligataires et bancaires. Le spécialiste des produits cosmétiques et capillaires (marques Phyto, Liérac, Jowaé, Caron, Laboratoire Ducastel) poursuit ses discussions avec ses partenaires obligataires et prêteurs RCF, ainsi qu’avec les banquiers prêteurs de ses filiales ayant consenti des découverts bancaires, en particulier en vue d’obtenir le renouvellement de l’engagement de ne pas mettre en œuvre le droit de prononcer l’exigibilité des concours. Alès Groupe tiendra informé le marché de l’évolution de ces discussions. Parallèlement à ces discussions et grâce à sa trésorerie (36,1 millions d’euros au 30 juin 2018), le groupe poursuit la mise en œuvre de son plan de transformation visant à redresser ses performances économiques.

Total finalise l’acquisition du business amont GNL d’Engie

Total finalise l’acquisition du business amont GNL d’Engie et devient le n°2 mondial du gaz naturel liquéfié. Le groupe pétrolier annonce la finalisation de l’acquisition du portefeuille d’actifs amont de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Engie pour une valeur d’entreprise de 1,5 milliard de dollars. Des compléments de prix pouvant aller jusqu’à 550 M$ seraient versés par Total en cas d’amélioration des marchés pétroliers dans les prochaines années. Ce portefeuille comprend des participations dans des usines de liquéfaction, et notamment la participation dans le projet Cameron LNG aux États-Unis, des contrats d’achat et de vente à long terme de GNL, une flotte de méthaniers ainsi que des droits de passage dans des terminaux de regazéification en Europe.

« L’acquisition du business amont GNL d’Engie représente une étape majeure pour Total car cela lui permet de tirer parti de la taille et de la flexibilité sur un marché du GNL en forte croissance et qui se transforme de plus en plus en marché de commodité. Cette transaction fait de Total le deuxième acteur mondial du GNL parmi les Majors avec 10% du marché mondial : le Groupe va ainsi gérer un volume de près de 40 MT/an d’ici 2020. Cette acquisition nous permet également de prendre position sur le marché américain du GNL, avec une participation de 16,6% dans le projet Cameron LNG », a commenté Patrick Pouyanné, président-directeur général de Total.

A l’issue de la transaction, Total reprend les équipes en charge des activités amont GNL d’Engie.

Affine profite de l’OPA lancée sur Banimmo

Affine profite de l’OPA lancée sur Banimmo. Affine a annoncé son intention d’apporter sa participation à l’offre publique d’achat lancée par le groupe d’assurance belge Patronale Life sur 100% du capital de la société Banimmo. La participation de 49,5% d’Affine sera ainsi cédée à un prix de 18,6 M€, soit 3,3 € par action, correspondant au cours moyen pondéré par les volumes des 6 derniers mois.

La participation détenue par Affine a été acquise en 2006 pour un montant net de près de 66,6 M€. Banimmo a su bénéficier d’un environnement porteur en dégageant d’importants bénéfices dans les années qui ont suivi, distribuant plus de 45,1 M€ de dividendes au total à Affine jusqu’en 2013. L’évolution du modèle économique de Banimmo de celui de foncière de transformation à celui de développeur / promoteur a rendu son profil de rentabilité plus volatil, comme l’a montré l’opération Urbanove qui s’est traduite par des provisions importantes et une forte baisse de son cours de bourse. Depuis 2 ans, la nouvelle direction mise en place par Affine s’est appliquée à simplifier le modèle, organiser un programme accéléré de désendettement et relancer les projets de développement de ses réserves foncières.

L’opération se traduit pour Affine par une augmentation des ressources propres disponibles pour ses investissements. La contribution de cette cession au résultat devrait être neutre, le prix de cession des actions Banimmo étant sensiblement égal à l’actif net consolidé (part du groupe) de la participation dans les comptes d’Affine au 31 décembre 2017.

Depuis 2008, Affine a mené une stratégie de recentrage sur son activité de foncière en vue de simplifier son modèle économique pour les investisseurs et assurer une meilleure allocation de ses fonds propres. La société a ainsi cédé sa filiale de construction ABCD (2008), sa filiale de centres d’affaires BFI (2009) et sa filiale de développement logistique Concerto Développement (2014), et a parallèlement arrêté l’activité de crédit-bail (2007) et celle de sa filiale de promotion Promaffine (2009).

Avec la cession de Banimmo, Affine franchit une étape supplémentaire vers un profil de foncière spécialisée dans l’immobilier d’entreprise français et dont le champ d’expertise se concentre sur les bureaux et, de manière complémentaire, sur les commerces de centre-ville. Sa politique d’investissement vise au rajeunissement de son patrimoine et à un développement équilibré entre Paris Métropole (Paris et sa petite couronne) et les grandes métropoles régionales (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse).

Michelin renforce son leadership dans les activités de spécialités

Michelin renforce son leadership dans les activités de spécialités avec l’acquisition de Camso. Michelin et Camso annoncent avoir conclu ce jour une entente aux termes de laquelle Michelin fera l’acquisition de Camso, dont le siège social est situé à Magog au Québec (Canada) et combinera les activités hors-route des deux entreprises au sein d’une nouvelle division dirigée à partir du Québec. Porté par des valeurs communes, une tradition forte d’innovation et de R&D chez Michelin comme chez Camso, et s’appuyant sur des équipes de qualité, ce partenariat stratégique permettra à la nouvelle entité ainsi créée d’être le leader mondial de la mobilité hors-route.

Avec un chiffre d’affaires de 1milliard de dollars, Camso conçoit, fabrique et distribue des solutions de mobilité hors-route, depuis 1982. Camso occupe une position de leader mondial sur les marchés des chenilles en caoutchouc pour les engins agricoles et les motoneiges, sur le marché de la manutention avec des pneus pleins et diagonaux ; il se classe parmi les trois premiers acteurs sur le marché de la construction, dans les chenilles et les pneus pour petits engins de chantier. Fort de son leadership technologique sur les chenilles et les systèmes associés, de son implantation industrielle compétitive, notamment au Sri Lanka, et de la notoriété de ses marques Camso et Solideal, Camso a démontré sa capacité à croître rapidement à raison de 7% par an en moyenne depuis 2012.

En s’associant à Camso, Michelin va former le leader mondial sur les marchés hors-route dont la direction sera localisée à Magog au Québec, bénéficiant ainsi de l’expertise du management de Camso et de la présence au Canada de longue date du groupe Michelin, à Laval au Québec et en Nouvelle-Écosse. Ce leader mondial représentera un chiffre d’affaires de plus du double de celui de Camso, sera servi par 26 usines, regroupera environ 12 000 personnes et bénéficiera de marchés durablement dynamiques.

Après obtention des autorisations habituelles, Michelin paiera 1,45 milliard de dollars correspondant à une valeur d’entreprise de 1,7 milliard de dollars, soit un multiple de 8,3 fois l’Ebitda après synergies. Selon Michelin, cette opération n’affectera pas la solidité financière du groupe.

TF1 et Lagardère entrent en négociations exclusives

TF1 et Lagardère entrent en négociations exclusives. Les deux groupes annoncent être entrés en négociations exclusives en vue de l’acquisition de 100% de Doctissimo. Créé en 2000 et propriété de Lagardère depuis 2008, Doctissimo est un pionnier de la verticale « santé/bien-être » sur le web en France, dont l’offre s’articule essentiellement autour des thématiques santé, nutrition et famille. Acteur de premier plan du secteur, présent sur les sites web (France, Italie, Espagne), les applications et les forums, Doctissimo est crédité en 2017 d’une audience de 12 millions de visiteurs uniques pour près de 40 millions de visites par mois. La poursuite des discussions donnera lieu, le cas échéant, à une communication détaillée en temps utile. La conclusion d’un accord sera, conformément à la législation, soumis à l’examen des instances représentatives du personnel concernées.

Michelin en discussion pour acquérir Camso

Michelin en discussion pour acquérir Camso. Le groupe français de pneumatiques est en discussion exclusive avec les principaux actionnaires du groupe Camso basé au Québec, en vue d’une acquisition de la totalité du capital de ce groupe. Le groupe Camso est un acteur majeur du marché « hors route » pour certains types de pneumatiques et de chenilles. En fonction de leur issue, la poursuite des discussions donnera lieu le cas échéant à une communication détaillée en temps utile. La conclusion d’un accord d’acquisition serait, conformément aux législations applicables, soumise à l’examen des autorités compétentes.

Altamir : les « attendus » de l’Autorité des marchés financiers

Altamir : les « attendus » de l’Autorité des marchés financiers. L’AMF a déclaré conforme le projet d’offre publique d’achat déposé par Amboise SAS. Voici dans le détail les réponses aux contestations des actionnaires minoritaires.

S’agissant de l’attestation d’équité délivrée par l’expert indépendant :

– l’expert indépendant a conclu à l’équité des conditions financières du projet d’offre publique dans son rapport initial du 3 mai 2018, et a confirmé cette opinion dans son addendum en date du 4 juillet 2018, lequel a été émis après qu’il a reçu les actionnaires qui contestent l’offre et leurs conseils qui ont pu développer les arguments qu’ils formulent sur le projet d’offre ;

– le rapport de l’expert indépendant, y compris son addendum, détaille le contour de sa mission ; qu’il y est notamment énoncé que son opinion est à considérer « en dehors de toute perspective de retrait obligatoire », que la connaissance de l’identité des signataires des accords n’était pas susceptible de modifier son opinion, que le fait d’avoir été nommé sur le fondement de l’article 261-3 du règlement général est sans effet sur le contenu de sa mission qui a été réalisée avec les mêmes diligences que celles requises par l’article 261-1 I du règlement général ;

– en outre, l’expert estime avoir eu accès à l’information nécessaire au déroulement de sa mission compte tenu des caractéristiques de la société Altamir, étant précisé que, désigné par le conseil de surveillance d’ Altamir, l’expert ne peut avoir dans ce cadre accès au management des sociétés composant les participations détenues par cette dernière ;

S’agissant d’une éventuelle action de concert, au sens de l’article L. 233-10 du code de commerce, entre l’initiateur et les signataires des accords :

– les accords stipulent que les signataires, pour une très large part actionnaires historiques de la société, déclarent ne pas agir de concert ; la proximité alléguée entre l’initiateur et ces actionnaires ne saurait caractériser à elle seule l’existence d’une action de concert, alors que ces derniers déclarent ne pas agir de concert ;

– en tout état de cause, les promesses d’achat ont été résiliées, étant en outre constaté qu’il n’est prévu aucune modification des organes sociaux (conseil de surveillance et gérance) de la société, ni de ses statuts ;

– les signataires de l’ensemble des accords cités n’ont pas acquis, au cours des 12 mois précédant l’offre, des actions Altamir faisant objet du projet d’offre publique à un prix supérieur à celui stipulé dans ledit projet et l’évaluation multicritères présentée à l’appui du projet d’offre publique a été effectuée en fonction des critères d’évaluation objectifs usuellement retenus, des caractéristiques de la société Altamir (société de portefeuille en commandite par actions) et du marché de ses titres ;

– en définitive, il n’existe pas d’indices graves, précis et concordants permettant de caractériser en l’espèce l’existence d’une action de concert.

S’agissant de la dérogation au seuil de caducité :

– la réglementation des offres publiques s’appliquant, s’agissant des sociétés sous la forme de commandite en actions, y compris en procédure normale, le motif pris que la société est contrôlée par l’associé commandité paraît inopérant au cas d’espèce, dans la mesure où l’initiateur détient directement et indirectement 29,93% du capital et 29,95% des droits de vote de la société et où les engagements de non-apport souscrits par des actionnaires commanditaires, portant sur 11,40% du capital de la société, ne rendent pas impossible l’atteinte du seuil de caducité qui, en application de l’article 231-9 I, 1° du règlement général, requiert une détention d’au moins 50% du capital ou des droits de vote par l’initiateur (directement et indirectement) à l’issue de l’offre publique ; par conséquent l’initiateur n’est pas autorisé à écarter l’application du seuil de caducité prévu à l’article précité.

L’AMF met en garde le public à l’encontre d’Agronomix

L’AMF met en garde le public à l’encontre d’Agronomix. Le groupe Agronomix via sa filiale Agronomix France (www.agronomix-france.fr) dont le bureau commercial est situé au 12 rue du Colonel Oudot, 75012 Paris, propose aux investisseurs en France de financer des activités agricoles en Côte d’Ivoire pour, par exemple, un retour sur investissement de plus de 200% au bout de 6 mois et 2 semaines.

L’AMF indique que ni le groupe Agronomix ni sa filiale Agronomix France ne bénéficient d’une autorisation pour exercer une activité régulée par l’AMF sur le territoire français. L’AMF recommande aux investisseurs de ne pas donner suite aux sollicitations du groupe Agronomix ou de sa filiale Agronomix France et de ne pas les relayer auprès de tiers, sous quelque forme que ce soit.

Sequana : projet de cession d’Arjowiggins Graphic et d’Arjowiggins Creative Papers

Sequana : projet de cession d’Arjowiggins Graphic et d’Arjowiggins Creative Papers.  Pour ce faire, Arjowiggins est entré en négociations exclusives avec Fineska, maison-mère du groupe Eska, acteur néerlandais reconnu dans le domaine du carton graphique, contrôlée par Andlinger & Company, groupe privé d’investissement qui détient également Crown Van Gelder (CVG), société néerlandaise spécialisée dans la production de papiers de spécialité.

Ce projet fait l’objet d’une information et d’une consultation des instances représentatives du personnel concernées et sera soumis à l’autorisation des autorités locales de la concurrence dans chaque pays où cela sera où nécessaire. La clôture de cette opération devrait avoir lieu avant la fin octobre 2018.

La valeur brute de cette transaction s’élèverait à 125 millions d’euros. Compte tenu des dettes et autres passifs exigibles, le montant net de cette cession se situerait à environ 20 millions d’euros, montant qui pourrait être ajusté au moment de la clôture de l’opération en fonction des éléments du bilan.

Les activités, qui seraient cédées, ont réalisé un chiffre d’affaires de 528 millions d’euros en 2017, soit 19% du chiffre d’affaires consolidé de Sequana, dont 61% en papiers graphiques recyclés et de spécialité (laminés, transfert) et 39% en papiers fins haut de gamme et de spécialité (calque, reliure). Elles exploitent au total 8 sites industriels en France, au Royaume-Uni, en Espagne et en Chine et emploient plus de 2 000 personnes. Après les lourdes restructurations réalisées en 2014 et en 2015, ces deux divisions recentrées sur les papiers de spécialité ont dégagé un cash-flow positif lors de l’exercice 2017 et devraient réaliser un résultat positif lors de l’exercice 2018.

A l’issue d’un processus compétitif, s’inscrivant dans la volonté stratégique de Sequana d’évaluer ses différentes options et de participer à la nécessaire consolidation du secteur, le conseil d’administration de Sequana a retenu l’offre de Fineska. Cette opération, satisfaisante pour Sequana, permettrait par ailleurs à Arjowiggins Graphic et à Arjowiggins Creative Papers d’assurer leur développement futur, après adossement à un groupe privé d’investissement qui accompagne depuis plusieurs années deux acteurs reconnus sur le marché des papiers de spécialité et des cartons graphiques, CVG et Eska.

Cette opération, qui représente une étape majeure pour Sequana, marquerait ainsi le désengagement total du groupe de son activité de production industrielle, à l’exception d’Arjobex. En effet depuis 2008, Sequana a engagé le recentrage de ses activités sur la distribution où elle occupe avec Antalis une position de leader en Europe dans le secteur Papiers, de l’Emballage industriel et de la Communication Visuelle.

Par ailleurs, dans le cadre du litige avec BAT, les audiences devant la cour d’appel de Londres se sont tenues début juin. Préalablement à l’audience, BAT avait renoncé à une partie significative de ses demandes, notamment sur le premier dividende. Même si, comme dans tout procès, l’issue de ce litige reste soumise à l’aléa judiciaire, le groupe reste confiant quant à une issue favorable. La décision de la cour d’appel devrait intervenir avant la fin du mois d’octobre. A l’issue de cette décision et compte tenu des enjeux qu’elle représente, Sequana définira et présentera sa stratégie.

Auplata : Brexia Gold Plata Peru (BGPP) entre au capital

Auplata : Brexia Gold Plata Peru (BGPP) entre au capital. BGPP est l’une des principales juniors mining company du marché minier péruvien. La société explore et exploite des gisements polymétalliques (zinc, plomb, argent, or et cuivre) dans l’une des ceintures minières les plus prolifiques d’Amérique du Sud (Antapaccay, Constancia, Las Bambas), à partir d’un portefeuille minier d’une superficie de près de 200 km². Sa production, sur le site de la mine El Santo, lui confère un flux de trésorerie robuste, qui lui permet de se donner les moyens de son ambition en menant de front plusieurs projets d’exploration prometteurs, explique Au plata.

L’actionnaire majoritaire de BGPP, Brexia international, est administré par l’un des principaux fonds d’investissement d’Amérique Latine, Tribeca Asset Management. Ce gestionnaire de fonds possède une grande expérience dans la gestion d’entreprises spécialisées, notamment dans la valorisation d’actifs de ressources naturelles, avec entres autres le succès de Petrolatina Energy Plc., vendue en 2016 au Canadien Gran Tierra Energy.

L’alliance entre BGPP et Auplata, 1er producteur d’or français coté en Bourse, s’est concrétisée au travers la souscription par BGPP à une augmentation du capital d’Auplata en numéraire d’un montant de 500 000 € par émission au pair, soit au prix de 0,14 € par action, de 3 571 428 actions nouvelles.

Elle se concrétisera également au travers la souscription par BGPP à une augmentation du capital d’Auplata en numéraire d’un montant de 4,5 M€, à compter du 16 juillet 2018, par émission au pair tel qu’il sera fixé à l’issue de la réduction de capital motivée par les pertes à décider par le conseil d’administration sous réserve de l’autorisation de l’assemblée générale mixte des actionnaires du 16 juillet 2018, d’un nombre d’actions nouvelles déterminé en fonction du nouveau pair, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires au profit de BGPP.

A la suite de la réalisation des deux augmentations de capital (0,5 M€ et 4,5 M€), le Conseil d’administration d’Auplata se verra en partie modifié, accueillant deux nouveaux membres apportant des expertises complémentaires : la société BGPP, représentée par Luc Gérard, etM. Alex Van Hoeken, administrateur indépendant.

Elior Group lance une offre pour acquérir les intérêts minoritaires d’Elior North America

Elior Group lance une offre pour acquérir les intérêts minoritaires d’Elior North America. La transaction permettra au groupe de restauration de simplifier sa structure capitalistique en achetant les actions des minoritaires non opérationnels, et de renforcer son partenariat avec Mike Bailey, président non exécutif et fondateur d’Elior North America et Brian Poplin, PDG de la filiale, qui resteront actionnaires minoritaires pour conduire la croissance aux États-Unis jusqu’en 2022.

A l’issue de la transaction, la participation d’Elior Group dans Elior North America augmentera de 74% à 92%, si l’ensemble des actions sont apportées à l’offre, Mike Bailey et Brian Poplin conservant ensemble 8% du capital d’Elior North America. La transaction prévoit un paiement en cash de 115 millions de dollars. Cette transaction devrait être relutive en termes de bénéfice net par action dès 2019.

« Cette opération soutient notre stratégie d’expansion en Amérique du Nord. Dans le cadre du plan Elior Group 2021, nous prévoyons de renforcer nos positions en restauration collective aux États-Unis, marché sur lequel nous avons identifié des opportunités de croissance significatives, explique Philippe Guillemot, directeur général d’Elior Group. Le renforcement de notre partenariat avec Mike Bailey nous permettra de continuer à développer nos activités dans ce pays et contribuera à notre objectif de croissance. »

Icade finalise l’acquisition de 14 Ehpad

Icade finalise l’acquisition de 14 Ehpad. A la suite de la promesse signée le 27 mars 2018, Icade Santé, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de diversification, réalise son premier investissement dans le secteur des Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (Ehpad) avec l’acquisition des murs de 14 établissements d’une valeur de 189 millions d’euros, auprès du réseau Résidalya, filiale du groupe Ackermans & van Haaren.

Dixième opérateur privé commercial d’Ehpad en France, avec 34 établissements et plus de 2500 lits, Résidalya restera l’exploitant des 14 établissements dans le cadre de baux fermes de douze ans. Les établissements, neufs ou récents, représentent près de 1 300 lits et places et sont situés en Nouvelle Aquitaine, Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes Côte d’Azur.

Icade Santé conforte ainsi sa place de leader en immobilier de santé avec un portefeuille d’une valeur de plus de 4,2 milliards d’euros et un revenu locatif annualisé de plus de 234 millions d’euros (sur une base au 31 décembre 2017).

Eramet : levée des conditions de l’OPA sur Mineral Deposits Limited (MDL)

Eramet : levée des conditions de l’OPA sur Mineral Deposits Limited (MDL). Le groupe français, l’un des principaux producteurs mondiaux de manganèse et de nickel, annonce ce jour la levée des conditions de l’offre publique d’achat initiée en vue d’acquérir la totalité des actions ordinaires entièrement libérées de MDL et dont elle n’est pas déjà titulaire. En conséquence, les actionnaires de MDL qui, dorénavant, acceptent l’offre recevront un règlement en numéraire égal à 1,75 dollar australien par action MDL dans un délai de 7 jours ouvrés suivant leur acceptation.

Le prix de l’offre de 1,75 dollar australien par action de MDL est final et définitif et ne sera pas augmenté sauf éventuellement en cas de dépôt, avant la clôture de l’offre, d’une offre alternative ou concurrente concernant MDL ou TiZir. La période d’offre expirera le 13 juillet 2018 à 19 heures (heure de Sydney), sous réserve d’une extension de la période d’offre ou du retrait de l’offre.

A noter que Eramet détient actuellement 14,23% des actions de MDL et a reçu des instructions d’apport à l’offre au travers d’un IAF (Institutional Acceptance Facility) à hauteur de 24,49%, ce qui représente un total de 38,72% des actions de MDL.

TF1 détient désormais 100% de Newen Studios

TF1 détient désormais 100% de Newen Studios. Suite à l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence, TF1 annonce la finalisation de l’acquisition du solde (30%) du capital du Groupe Newen Studios. Bibiane Godfroid est nommée présidente de Newen Studios, en remplacement de Fabrice Larue qui quitte le groupe pour poursuivre de nouveaux projets. Le rachat de Newen a pour principal objectif d’accélérer le déploiement de la production et de la distribution du groupe au niveau international. Pour rappel, TF1 s’est renforcé dans le digital avec l’acquisition d’AuFeminin en avril 2018, comprenant notamment les marques MyLittle Paris et Marmiton.

Essilor et Delfin prolongent le terme de l’accord de rapprochement

Essilor et Delfin prolongent le terme de l’accord de rapprochement. Essilor et Luxottica annoncent l’extension au 31 juillet 2018 du terme de l’accord de rapprochement et du traité d’apport signés par Essilor et Delfin, actionnaire majoritaire de Luxottica. A ce jour, les autorités de la concurrence en Chine n’ont pas encore approuvé le projet de rapprochement entre Essilor et Luxottica, cette approbation étant une condition suspensive à la finalisation du rapprochement. Les deux sociétés restent confiantes dans l’obtention de l’autorisation des autorités de la concurrence en Chine et en Turquie dans les semaines à venir.

En conséquence, la première assemblée générale des actionnaires d’EssilorLuxottica ne pourra pas avoir lieu le 25 juillet, comme il avait été envisagé, et sera à nouveau convoquée par le conseil d’administration d’EssilorLuxottica à une date ultérieure, communiquée dans les meilleurs délais.

Novartis : scission d’Alcon et rachat d’actions en vue

Novartis : scission d’Alcon et rachat d’actions en vue. Novartis annonce aujourd’hui son intention d’effectuer la scission d’Alcon, sa division de produits ophtalmologiques, pour en faire une société indépendante, cotée en Bourse. La scission prévue permettrait à Novartis et Alcon de se concentrer pleinement sur leurs stratégies de croissance respectives. La réalisation de cette transaction est soumise aux conditions générales du marché, aux décisions et opinions fiscales, à l’approbation finale du conseil d’administration et à l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée générale de 2019, conformément au droit suisse des sociétés.

Novartis a par ailleurs annoncé qu’elle initiera un rachat d’actions à hauteur de 5 milliards de dollars d’ici la fin de 2019. Cette action devrait être financée en grande partie par le produit de la cession à GSK de la participation dans la coentreprise Consumer Healthcare, déduction faite des paiements pour acquérir AveXis. Si la scission d’Alcon est réalisée, elle ferait naître une nouvelle société basée en Suisse, d’envergure et de portée mondiales, avec plus de 20 000 employés et un chiffre d’affaires d’environ 7 milliards de dollars en 2017. Fort Worth restera un emplacement clé pour Alcon.

Si toutes les approbations sont obtenues, la scission prévue devrait être achevée au cours du premier semestre 2019. La transaction devrait être fiscalement neutre pour Novartis, sous réserve de l’obtention d’opinions et de décisions favorables. Bien que la politique de dividende d’Alcon n’ait pas encore été définie, Novartis a l’intention de continuer à verser un dividende fort et croissant en francs suisses, en se basant sur le dividende de 2,80 francs suisses par action payé en mars 2018. Le ratio de distribution proposé sera communiqué en temps opportun. Alcon serait enregistrée en Suisse, mais l’objectif serait également de coter Alcon à la fois au SIX Swiss Exchange et au New York Stock Exchange.

AccorHotels et sbe Entertainment annoncent un partenariat stratégique

AccorHotels et sbe Entertainment annoncent un partenariat stratégique. AccorHotels et sbe Entertainment Group ont signé une lettre d’intention et engagé des négociations exclusives portant sur l’acquisition par AccorHotels d’une participation de 50 % dans sbe. Cette opération illustre à nouveau la stratégie de AccorHotels visant à élargir son offre sur le segment de l’hôtellerie de luxe.

Au terme des accords, AccorHotels acquerra pour un montant de 125 M$, 50% des actions ordinaires de sbe, détenues notamment par la société Cain International ; Sam Nazarian restera actionnaire à hauteur de 50 % du capital de sbe. Par ailleurs, AccorHotels participera pour 194 M$ à l’émission d’un titre de créance privilégiée destiné à rembourser la créance privilégiée existante, également détenue en partie par Cain International. L’investissement total de AccorHotels dans le cadre de cette opération s’élèvera ainsi 319 M$.

Cette prise de participation à long terme assurera à sbe l’accès à la plateforme de distribution de AccorHotels, tout en restant un opérateur indépendant du luxe. Sam Nazarian, fondateur et directeur général, conservera la direction de sbe, assisté de son équipe dirigeante expérimentée, tandis que le siège mondial de la société restera basé à New York.

Fondée en 2002 par Sam Nazarian, sbe est un important opérateur de l’hôtellerie de luxe qui assure la promotion immobilière, la gestion et l’exploitation, dans le monde entier, d’hôtels et d’enseignes reconnues. sbe est célèbre pour son approche unique, à 360 degrés, de l’hôtellerie lifestyle : son portefeuille comprend des résidences de luxe et appart’hôtels aux couleurs de ses marques, des programmes bien-être et de spa, ainsi que des offres de restauration et évenementielles.

Cette prise de participation permettra à sbe d’accélérer sa croissance internationale en se développant hors des États-Unis, notamment sur certains marchés prioritaires du Moyen-Orient et d’Amérique latine. Des ouvertures sont programmées dans certaines des destinations touristiques les plus prisées, notamment à Atlanta, Chicago, Washington D.C., Dubaï, Rio de Janeiro, Mexico, Cancun, Tokyo ou Los Cabos.

D’ici fin 2018, sbe exploitera 25 hôtels en Amérique du nord, pour un total de 7 498 chambres, ainsi que 170 restaurants, bars et discothèques implantés dans les plus grandes destinations internationales et de nouveaux établissements en projet au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique latine. sbe projette d’ouvrir 20 hôtels et résidences supplémentaires à travers le monde, ainsi que 59 restaurants et bars/discothèques indépendants de l’activité hôtelière. La société a par ailleurs vendu 1 500 résidences aux couleurs de ses enseignes, d’une valeur totale de 2 Md$, et projette d’en aménager plus de 2 500 supplémentaires, valorisées à 2,5 Md$.

Cette opération est soumise à l’obtention des autorisations réglementaires et devrait être finalisée d’ici au 31 juillet prochain.

Rothschild & Co signe un accord global avec Edmond de Rothschild

Rothschild & Co signe un accord global avec Edmond de Rothschild. Dans le respect des valeurs familiales, « Concordia, Industria et Integritas », Rothschild & Co et Edmond de Rothschild ont trouvé un accord sur l’utilisation de leur marque respective afin de poursuivre le développement de leurs métiers et de leur clientèle. Dans le cadre de cet accord, le Groupe Edmond de Rothschild poursuivra le développement de ses affaires sous la marque Edmond de Rothschild.

Le Groupe Rothschild & Co utilisera le nom Rothschild & Co, adopté comme dénomination sociale depuis 2015. Rothschild Martin Maurel sera utilisée pour les activités de la banque privée et de gestion d’actifs de Rothschild & Co exercées sous cette dénomination depuis la France, la Belgique et Monaco. Aucun des deux groupes ne pourra utiliser, à l’avenir et sous quelque forme que ce soit, le nom Rothschild seul.

Les deux groupes se sont par ailleurs entendus pour œuvrer ensemble à la protection du patronyme familial dans le secteur bancaire. Ils mettent, ainsi, un terme définitif au contentieux qui les opposait devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.

D’autre part, les deux groupes vont dénouer l’ensemble de leurs participations croisées. Celles-ci recouvrent essentiellement : 8,4% du capital d’Edmond de Rothschild détenu par Rothschild Holding AG (holding intermédiaire de Rothschild & Co en Suisse), 9,5% du capital de Rothschild Holding AG détenu par Edmond de Rothschild et 5,7% du capital de Rothschild & Co détenu par Edmond de Rothschild.

Edmond de Rothschild livrera à Rothschild Holding AG 1,9 million d’actions Rothschild & Co au titre du règlement de la différence entre les valeurs des participations respectives dans Edmond de Rothschild et dans Rothschild Holding AG. Rothschild & Co achètera auprès d’Edmond de Rothschild la totalité des 2,5 millions d’actions Rothschild & Co résiduelles en sa possession pour 75 M€ en numéraire. Les actions Edmond de Rothschild et Rothschild & Co sont valorisées sur la base de valeurs de marché (respectivement 17 000 francs suisses et 30 €). Enfin, les transactions (de montants marginaux) portant sur les autres participations minoritaires seront réglées en numéraire.

Au final, Rothschild & Co et sa filiale Rothschild Holding AG acquerront 4,4 millions d’actions propres de Rothschild & Co. Ces actions seront détenues pour la période couvrant les 3 à 4 prochaines années afin de couvrir les stocks options attribuées à des collaborateurs dans le cadre de l’equity scheme ainsi que la rémunération de certains collaborateurs du Groupe Rothschild & Co, conformément à la réglementation. Cette détention d’actions propres se traduira à court terme par une légère relution du BPA.

A titre illustratif, cette transaction se traduirait par une contraction du ratio CET 1 pro forma en date du 31 décembre 2017, qui passerait de 18,7% à 17,3%. Toutefois, les actions ainsi rachetées auront vocation à être remises dans le cadre décrit précédemment et à contribuer, avec le résultat mis en réserve, à l’amélioration du ratio CET1. Le financement nécessaire pour cette opération provient des ressources existantes de Rothschild & Co.

La réalisation de ces transactions est sujette aux conditions réglementaires usuelles et à l’obtention d’une dérogation par l’Autorité des marchés financiers sur le fondement de l’article 234-9 6° du Règlement général de l’AMF, en raison de la relution en droits de vote de Rothschild Concordia SAS, membre du concert familial.

Sanofi et Advent finalisent les négociations sur l’acquisition de Zentiva

Sanofi et Advent finalisent les négociations sur l’acquisition de Zentiva, l’activité Génériques européenne de Sanofi. Les deux sociétés ont signé un contrat de rachats d’actions pour un montant  de 1,9 milliard d’euros. Les entreprises avaient annoncé avoir entamé des négociations exclusives le 17 avril 2018. La signature de cet accord représente une étape cruciale en vue de la clôture de l’opération et du transfert des activités de Zentiva à Advent, qui devrait intervenir dans le courant du 4e trimestre de 2018. L’opération reste soumise à l’autorisation des autorités compétentes.

APN Outdoor : JCDecaux fait le point

APN Outdoor : JCDecaux fait le point. JCDecaux a pris note de l’annonce faite par APN Outdoor Group Limited en date du 25 juin 2018. A la suite de l’annonce du 20 juin 2018, JCDecaux confirme la poursuite des discussions avec APN Outdoor sur la proposition d’acquisition de 100% du capital d’APN Outdoor. Tant qu’un accord sur la transaction n’est pas obtenu entre les parties, il n’y a aucune certitude que la proposition aboutira à une transaction. JCDecaux continuera d’informer le marché.

CS : conclusion d’un accord entre les deux principaux actionnaires

CS : conclusion d’un accord entre les deux principaux actionnaires, mettant un terme à leur conflit. CS se félicite de la conclusion de cet accord entre Duna (détenue par MM. Yazid Sabeg et Eric Blanc-Garin) et Cira Holding (détenue par M. Mohamed Hamra-Krouha), respectivement premier et deuxième actionnaire du groupe, qui met fin à l’ensemble des litiges qui les opposaient depuis plusieurs années, et se réjouit de la position favorable exprimée par CIRA Holding pour la mise en œuvre de son plan stratégique Ambition 2021. « Cette conclusion traduit une marque de confiance appréciée par le groupe, à la veille de son assemblée générale annuelle qui aura, notamment, à se prononcer sur l’acquisition de Novidy’s et le projet d’augmentation de capital en numéraire de 10 M€ envisagée en juillet prochain », explique CS.

Vranken-Pommery Monopole étudie un rapprochement

Vranken-Pommery Monopole étudie un rapprochement. « Dans le prolongement de leurs relations commerciales, les Groupes Vranken-Pommery Monopole en France, et Codornìu en Espagne, étudient les opportunités de renforcement de leurs liens », explique le deuxième acteur Champenois dans un communiqué laconique. Pour mémoire, son portefeuille de marques comprend : les grandes marques de Champagne Vranken, Pommery, Heidsieck & Co Monopole et Champagne Charles Lafitte ; les marques de Porto – Rozès et Sao Pedro -, et des vins du Douro Terras do Grifo ; les Rosés Sable de Camargue Domaine Royal de Jarras et Côtes de Provence Château La Gordonne. Au cours de 23,40 €, stable depuis le début de l’année, Vranken-Pommery Monopole affiche une capitalisation de 209 millions d’euros.

Baccarat : Fortune Fountain Capital a finalisé l’acquisition de 88,8% du capital

Baccarat : Fortune Fountain Capital a finalisé l’acquisition de 88,8% du capital. Le fonds chinois a acquis, le 21 juin 2018, les actions des filiales de Starwood Capital Group et L Catterton au prix de 222,70 € par action pour un total d’environ 164 millions d’euros. Cette opération fait suite à l’aboutissement du processus de consultation des instances représentatives du personnel en France et d’obtention de certaines approbations réglementaires en République populaire de Chine.

Cette opération sera suivie du dépôt auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, dans les prochaines semaines, d’une offre publique obligatoire sur le solde des actions en circulation, au même prix par action que pour l’achat du bloc, afin qu’elle se prononce sur la conformité du projet d’offre publique. A cet effet, le cabinet Ledouble a été désigné comme expert indépendant par Baccarat.

FFC n’a pas l’intention de procéder à un retrait de la cote de Baccarat du marché réglementé d’Euronext Paris.

Cessions de participations de l’Etat en vue

Cessions de participations de l’Etat en vue. « Nous nous donnerons dans la loi Pacte [Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises] la possibilité de céder les participations que l’Etat détient dans 3 entreprises : le groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), la Française des Jeux et Engie », a indiqué, dans un tweet, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie.

Casino lance un programme de cession d’actifs

Casino lance un programme de cession d’actifs. Dans le cadre de la revue de son portefeuille d’activités, le groupe de distribution a identifié certains actifs non stratégiques, notamment immobiliers, pouvant être cédés pour une valeur estimée de 1,5 milliard d’euros, dont environ la moitié serait réalisée en 2018, l’autre moitié début 2019. Ce plan complète le projet de cession de Via Varejo au Brésil dont le processus se poursuit. Au premier semestre 2018, le groupe devrait dépasser ses objectifs annuels de croissance de la rentabilité en France et atteindre son objectif de désendettement. Pour 2018, le groupe confirme ses objectifs annuels :

  •  d’une croissance organique de plus de 10% de son résultat opérationnel courant pour la distribution alimentaire en France (hors immobilier), et une croissance organique de plus de 10% de son résultat opérationnel courant consolidé (hors crédits fiscaux au Brésil),
  •  d’un cash-flow libre des activités poursuivies en France hors exceptionnels couvrant les frais financiers et les dividendes,
  •  de réduction de sa dette financière nette en France et pour le Groupe.

Ce désendettement autofinancé, complété par le produit des cessions d’actifs annoncées ce jour permettra au groupe Casino de réduire sa dette financière nette en France de l’ordre de 1 milliard d’euros à fin 2018.

Sa position de liquidité disponible, déjà très élevée en France, s’en trouvera ainsi renforcée, étant rappelé qu’au-delà, le Groupe dispose à ce jour de 3,3 milliards d’euros de lignes de crédit confirmées et non tirées.

Siemens Alstom : la Commission européenne a été notifiée du rapprochement

Siemens Alstom : la Commission européenne a été notifiée du rapprochement. Le rapprochement proposé de Siemens Mobility avec Alstom continue de progresser avec l’avancement du processus d’approbation par les autorités de la concurrence dans toutes les juridictions concernées. Aujourd’hui, Siemens et Alstom ont conjointement déposé la demande d’autorisation de l’opération dans le cadre de la procédure de contrôle des concentrations auprès de la Commission européenne.

En raison de travaux préparatoires de pré-notification extensifs et des efforts nécessaires à la collecte de données dans plusieurs pays, un retard de quelques mois entrainant une date de clôture attendue au cours du premier semestre de l’année civile 2019 ne peut être exclu. La transaction est soumise à l’approbation des actionnaires d’Alstom lors de l’assemblée générale des actionnaires, qui doit être convoquée le 17 juillet 2018 et à l’approbation des autorités de la concurrence.

Unibail-Rodamco finalise l’acquisition de Westfield

Unibail-Rodamco finalise l’acquisition de Westfield. Unibail-Rodamco annonce aujourd’hui avoir finalisé l’acquisition de Westfield, pour donner naissance à Unibail-Rodamco-Westfield, premier opérateur global de centres de shopping de destination. Avec un portefeuille valorisé à 62 Mds€, dont 88% en commerce, 7% en bureaux et 6% en sites de congrès & expositions, Unibail-Rodamco-Westfield possède 102 centres de shopping dans 13 pays, dont 56 grands centres de shopping de destination dans les villes les plus dynamiques d’Europe et des Etats-Unis. Les centres du Groupe accueillent chaque année 1,2 milliard de visites. Unibail-Rodamco-Westfield est coté sur Euronext Amsterdam et Paris (symbole Euronext : URW). Une cotation secondaire a été établie en Australie par l’intermédiaire de Chess Depositary Interests.

L’Autorité de la concurrence modernise et simplifie le contrôle des acquisitions

L’Autorité de la concurrence modernise et simplifie le contrôle des acquisitions. L’Autorité annonce, dès à présent, un important mouvement d’allègement des informations demandées aux entreprises dans le cadre de la procédure simplifiée, ainsi que la création d’une nouvelle modalité de déclaration ultra simplifiée et via une plateforme numérique.

La simplification du dossier de notification

Les entreprises concernées par une notification préalable de leur opération de concentration à l’Autorité sont soumises aux dispositions des articles L. 430-1 et suivants du code de commerce. Les annexes de ce code, fixées par voie réglementaire, prévoient le contenu du dossier qui doit être adressé à l’Autorité.

Comme sur le plan législatif, l’Autorité s’est livrée à un diagnostic de l’ensemble des informations qu’elle demandait aux entreprises de fournir à l’appui de leur notification, afin d’identifier toutes les marges de simplification et d’éviter d’imposer aux entreprises des contraintes non proportionnées aux enjeux concurrentiels des dossiers.

Afin de simplifier la charge administrative des entreprises, l’Autorité propose de supprimer plusieurs informations, qui étaient jusqu’ici requises, en particulier financières, (produits financiers des placements, immobilisations incorporelles, corporelles, financières, dettes financières…), et de réduire à un exemplaire le dossier communiqué (au lieu de quatre actuellement). Au vu de sa pratique dans l’instruction des dossiers depuis le 1er mars 2009, ces informations n’ont pas été considérées comme indispensables à l’examen de l’ensemble des opérations de concentration. S’agissant de l’annexe 4-4 du code de commerce, seuls les chiffres d’affaires totaux, européen et français hors taxes, ainsi que le résultat net des entreprises concernées seront ainsi requis dans le cas général (des informations complémentaires pouvant être demandées si nécessaire).

Élargissement du champ de la procédure simplifiée

La procédure simplifiée, prévue par les lignes directrices relatives au contrôle des concentrations de l’Autorité de la concurrence, permet aux entreprises de déposer un dossier simplifié et à l’Autorité de rendre une décision dans des délais raccourcis (environ 3 semaines au lieu de 5 semaines). Chaque année, environ la moitié des dossiers examinés par l’Autorité bénéficie de cette procédure, qui existe aussi au niveau de la Commission européenne.

Seules les opérations qui ne sont pas susceptibles, prima facie, de poser de problèmes de concurrence sont éligibles à la procédure simplifiée. Il s’agit des opérations pour lesquelles le ou les acquéreurs ne sont présents ni sur les mêmes marchés que la ou les cibles, ni sur des marchés amont, aval ou connexes, ou encore des opérations notifiables en application du II de l’article L. 430-2 du code de commerce relatif au commerce de détail (qui prévoit des seuils de notification spécifiques) et qui n’entraînent pas un changement d’enseigne.

L’Autorité propose d’élargir le bénéfice de cette procédure à d’autres types d’opérations :

– en cas de chevauchement horizontal d’activité (les entreprises évoluent sur les mêmes marchés), lorsque la part de marché cumulée des entreprises concernées est inférieure à 25 % ;

– en cas de marchés verticalement liés (les entreprises évoluent sur des marchés différents mais liés), lorsque la part de marché des entreprises concernées sur l’un ou l’autre de ces marchés est inférieure à 30 % ;

– en cas de chevauchement horizontal, lorsque la part de marché cumulée des entreprises concernées est inférieure à 50 % et l’accroissement de part de marché à la suite de l’opération est inférieur à 2 points ;

– en cas d’acquisition de contrôle exclusif d’entreprises, lorsque l’acquéreur détient déjà le contrôle en commun de la cible avec un autre opérateur ;

– lorsque l’opération porte sur la création d’une entreprise commune de plein exercice exclusivement active en dehors du territoire national ;

– lorsque l’opération concerne la prise de contrôle conjoint d’un actif immobilier en vente en l’état futur d’achèvement (VEFA).

L’Autorité considère que l’impact de cet élargissement portera à plus de 70 % le nombre d’opérations traitées dans le délai raccourci d’environ trois semaines, soit la même proportion que celle constatée aujourd’hui au niveau de la commission européenne.

Création d’une nouvelle procédure de notification ultra simplifiée et dématérialisée

Les opérations qui bénéficiaient de la procédure simplifiée dans sa forme actuelle pourront désormais être notifiées sur le site Internet de l’Autorité au moyen d’un formulaire en ligne.

Par cette procédure dématérialisée, l’Autorité entend participer à la modernisation des modes d’intervention de l’État et prendre en compte les contraintes d’efficacité exprimées par les entreprises et leurs conseils.

Ce formulaire en ligne permettra aux entreprises concernées et à leurs conseils de bénéficier d’un cadre les guidant pour déposer leur dossier de notification (notamment quant au champ des informations à fournir).

La plupart de ces mesures, d’ordre réglementaire ou relevant des lignes directrices, devraient pouvoir être mises en œuvre rapidement, avant la fin de l’année 2018.

De nouvelles lignes directrices en 2019

L’Autorité engage enfin, dès à présent, un travail plus large de révision de ses lignes directrices relatives au contrôle des concentrations. Il s’agit cette fois, de mettre à jour ces règles de droit souple qui précisent les contours et le cadre d’analyse, sur le fond, des opérations de concentration, afin de prendre en compte les évolutions jurisprudentielles de la pratique décisionnelle de l’Autorité intervenues ces dernières années et les simplifications proposées ci-dessus.

Avenant à la lettre d’intention signée entre Auplata et Element ASA

Avenant à la lettre d’intention signée entre Auplata et Element ASA. Consécutivement à leur entrée en négociation exclusive pour la constitution d’une co-entreprise en vue d’acquérir en commun 100% des actions d’Osead Maroc Mining (OMM), Auplata, 1er producteur d’or français coté en Bourse, et Element ASA, société norvégienne d’investissement dans le secteur minier cotée à la Bourse d’Oslo, ont convenu le 5 juin 2018 d’un avenant à la lettre d’intention conclue début mai 2018 entre les deux sociétés.

En vertu de cet avenant, la co-entreprise procéderait désormais à l’acquisition de la structure holding luxembourgeoise qui aura vocation à détenir, pour seul actif, OMM. En substituant une participation directe dans OMM par une participation dans sa structure holding mère, la co-entreprise reprendrait alors également la dette de la structure holding, ce qui ramènerait ainsi le prix net d’acquisition à 51,9M€ pour la structure holding luxembourgeoise, contre 82,9M€ initialement prévus pour l’acquisition de 100% du capital d’OMM.

Dans le même temps, Auplata substituerait sa participation de 4,82% du capital d’OMM acquise en 2017 (4 M€ payés par Auplata sur un prix total de 82,9 M€) par une participation directe de 7,70% (4 M€ payés par Auplata sur un total désormais de 51,9 M€) au sein de la structure holding luxembourgeoise.

A l’issue de l’exercice de l’option, Auplata et Element ASA détiendraient conjointement à hauteur de 50% chacune, la structure holding luxembourgeoise, laquelle détiendrait 100% d’OMM.

Cette évolution réduirait le montant de l’investissement pour les deux sociétés, tout en leur permettant de détenir indirectement, par le truchement d’OMM, 37% du capital et des droits de vote (sur une base totalement diluée) de la Compagnie Minière de Touissit (CMT), société cotée à la Bourse de Casablanca, leader au Maroc dans la production de concentrés de plomb argentifère de haute qualité.

Auplata et Element ASA souhaitent conclure un accord définitif au plus tard le 20 juin 2018.

Unibail-Rodamco : lancement de la cotation des actions jumelées

Unibail-Rodamco : lancement de la cotation des actions jumelées. Unibail-Rodamco SE et WFD Unibail-Rodamco N.V. (dont le titre jumelé est négocié sur l’Australian Securities Exchange sous la dénomination Unibail-Rodamco-Westfield) annoncent que la négociation des actions jumelées a commencé le 5 juin 2018 sur les marchés réglementés d’Euronext Amsterdam (marché de référence) et d’Euronext Paris, sous une ligne de cotation unique (symbole : URW). Chaque action jumelée est composée d’une action ordinaire Unibail-Rodamco SE et d’une action WFD Unibail-Rodamco N.V. de catégorie A jumelées.

Les actions jumelées ne sont pas cotées sur l’ASX. Des CHESS Depositary Interests (CDIs) relatifs aux actions jumelées sont toutefois cotés sur ce marché (20 CDIs représentent collectivement un intérêt économique correspondant à une action jumelée). La négociation des CDIs a commencé sur l’ASX, le 31 mai 2018, sur une base de règlement différé, et devrait se poursuivre sur une base de règlement ordinaire à partir du 12 juin 2018.

Créé en 1968, Unibail-Rodamco SE est le premier groupe coté d’immobilier commercial en Europe, présent dans 11 pays de l’Union européenne et doté d’un portefeuille d’actifs d’une valeur de 43,1 milliards d’euros au 31 décembre 2017. A la fois gestionnaire, investisseur et promoteur, le Groupe couvre toute la chaîne de valeur de l’immobilier. Grâce à ses 2 000 employés, Unibail-Rodamco applique ses savoir-faire à des segments de marchés spécifiques comme les grands centres commerciaux des villes majeures d’Europe, ou comme les grands bureaux ou centres de congrès-expositions dans la région parisienne.

Tessi conclut un accord avec Loomis en vue de la cession de CPoR Devises

Tessi conclut un accord avec Loomis en vue de la cession de CPoR Devises, détenue à ce jour à 80% par Tessi et à 20% par Crédit Agricole SA. CPoR Devises, spécialiste du traitement des devises et produits d’or physique d’investissement en France, avait été acquise en 2005 par Tessi auprès de Crédit Agricole, resté actionnaire minoritaire à hauteur de 20%.

CPoR Devises est un établissement de crédit qui assure la liquidité des marchés de devises et de l’or en France. A ce titre, CPoR Devises fournit et récupère les devises et produits d’or physique d’investissement auprès de l’ensemble du réseau bancaire et des bureaux de change sur le territoire national. CPoR Devises est également actif à l’international. La valeur des titres s’élève à 100 millions d’euros (soit une valeur d’entreprise d’environ 70 millions d’euros). CPoR Devises emploie 130 salariés et son chiffre d’affaires annuel s’est établi à 37,5 millions d’euros en 2017.

Cette transaction s’inscrit dans le cadre de la stratégie menée par Loomis, permier opérateur de sécurité fiduciaire, visant à renforcer son leadership dans ses activités de traitement des valeurs et espèces tout en consolidant la chaîne de valeur et en générant des synergies. L’accord est soumis à la consultation du comité d’entreprise de CPoR Devises. CPoR Devises étant un établissement de crédit, la cession est également soumise à une décision de non-opposition de la BCE sur proposition de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).

VDI Group change de nom et devient Upergy

VDI Group change de nom et devient Upergy. En 2013, VDI Group a entamé son recentrage stratégique sur une seule activité, la distribution et la conception de tous types de piles, batteries, chargeurs… à destination d’une clientèle d’entreprises, collectivités, revendeurs… (BtoB) et de particuliers (BtoC). Cette réorientation a été finalisée en 2017 avec la cession de l’ensemble des activités Hygiène & Sécurité. C’est dans le cadre de cette démarche structurante que le Groupe a décidé de se doter d’un nouveau nom. Cette nouvelle marque se veut également fédératrice pour l’ensemble des équipes réunies désormais autour d’un plan stratégique visant à atteindre à l’horizon 2023, un chiffre d’affaires de plus de 70 M€ pour un Ebitda d’environ 9%.

L’assemblée générale extraordinaire (AGE) du 31 mai 2018 ayant approuvé à l’unanimité le changement de dénomination sociale, le nom de cotation du Groupe deviendra Upergy à compter du 6 juin 2018 avec un nouveau Mnémonique : ALUPG. Le code ISIN reste inchangé : FR0010337865. Parallèlement à ce changement de dénomination sociale, l’AGE du 31 mai 2018 a voté favorablement aux 8e, 9e, 10e et 11e résolutions visant à valider la fusion de BDR SAS par anciennement VDI Group à hauteur de 100% des droits de vote exprimés.

Interdiction des options binaires, restriction des CFD

Interdiction des options binaires, restriction des CFD. Ces mesures d’intervention décidées par l’autorité européenne des marchés financiers (ESMA) ont pour objectif de mieux protéger les investisseurs particuliers contre les dangers de ces produits particulièrement risqués. Il s’agit d’une étape majeure en matière de protection des épargnants à l’échelle européenne.

Concernant les options binaires, la commercialisation, la distribution ou la vente d’options binaires sera interdite, à partir du 2 juillet 2018, aux particuliers. Concernant les CFD, la commercialisation, la distribution ou la vente de certains CFD sera restreinte, à partir du 1er août 2018, aux particuliers. Ainsi, seuls pourront être commercialisés, distribués ou vendus les CFD présentant les caractéristiques suivantes :

  • des limites spécifiques à l’effet de levier, selon la nature du sous-jacent, dont une limite spécifique pour les CFD sur les crypto-monnaies ;
  • une protection relative à la clôture des positions ouvertes (appliquée au niveau du compte), dès lors que la marge initiale excède un certain niveau ;
  • une protection empêchant le compte d’afficher un solde négatif ;
  • une interdiction pour les fournisseurs de CFD d’inciter le public à l’investissement dans ces produits;
  • l’insertion, dans toute communication ou information adressée par les fournisseurs de CFD aux particuliers, d’un avertissement sur les risques attachés aux produits autorisés.

L’AMF met en garde contre la « technique de la bouilloire »

L’AMF met en garde contre la « technique de la bouilloire ». La « boiler room », ou technique de la bouilloire, est une pratique dans laquelle une entité ne bénéficiant d’aucune autorisation se présente comme une société de courtage ou une société de gestion d’actifs et approche les investisseurs – sans y être invitée et souvent par téléphone – pour leur vanter le potentiel d’un actif dans lequel elle détient des intérêts. En utilisant des tactiques agressives de vente et en promettant des rendements élevés, l’objectif des manipulateurs est d’inciter à investir dans l’actif concerné pour leur permettre de céder leurs titres à un cours élevé.

Ce type de fraude, qui existe depuis de nombreuses années, peut porter sur des sociétés cotées sur différents marchés européens et peut viser les investisseurs particuliers dans toute l’Europe. L’AMF a reçu plusieurs signalements indiquant que des recommandations d’achat suspectes sont actuellement émises sur des actions cotées sur Euronext Access, à savoir : Arthur Maury, Design your Home, Gentlemen’s Equity, Orclass et Sumo Resources Plc.

L’AMF dispose d’éléments indiquant que ces recommandations d’achat pourraient se baser sur des informations fausses ou trompeuses et/ou dissimulent des conflits d’intérêts existants. Certains agissements pourraient constituer des infractions pénales. L’AMF appelle donc les particuliers à la plus grande vigilance.

AccorHotels cède 57,8% du capital d’AccorInvest

AccorHotels cède 57,8% du capital d’AccorInvest. AccorHotels annonce la réalisation définitive  de la cession de 57,8% du capital d’AccorInvest auprès des fonds souverains Public Investment Fund (PIF) et GIC, des investisseurs institutionnels Colony NorthStar, Crédit Agricole Assurances et Amundi, et d’investisseurs privés. Avec cette opération AccorHotels bénéficie d’un apport de liquidités brut de 4,6 milliards d’euros, légèrement supérieur aux 4,4 milliards annoncés en février dernier, en ligne avec l’augmentation du pourcentage de capital finalement cédé. AccorHotels détiendra donc 42,2% du capital d’AccorInvest, qui sera déconsolidé des comptes du groupe à compter du 1er juin 2018. Dans le cadre de cette opération, AccorHotels et AccorInvest conservent un partenariat privilégié et de long terme au travers de contrats de partenariat de très longue durée.

Spir Communication : distribution d’un acompte sur dividende de 6,56 €

Spir Communication : distribution d’un acompte sur dividende de 6,56 €. Le conseil d’administration a, lors d’une réunion en date du 29 mai 2018, décidé de procéder, à hauteur de la quote-part distribuable, à la distribution d’une partie du produit de la cession de Concept Multimédia, par voie d’un acompte sur dividende d’un montant de 39.976.423,52 € à répartir entre les actionnaires, soit pour chacune des 6.093.967 actions composant le capital social, un dividende d’un montant unitaire de 6,56 € ; cet acompte sera à valoir sur le dividende qui sera distribué, le cas échant, au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018.

La distribution de cet acompte sur dividende fait suite à l’adoption par l’assemblée générale des actionnaires réunie le 29 mai 2018 de la 4e résolution prévoyant l’imputation des comptes « primes d’émission », et « autres réserves » afin d’apurer les pertes antérieures et de permettre la distribution d’un acompte sur dividendes au titre de l’exercice en cours. Il est précisé que le montant de l’acompte correspondant aux actions auto-détenues sera affecté au compte « Report à nouveau ». La date de mise en paiement interviendra au 30 juin au plus tard.

Nexity accroît sa participation dans le capital d’Ægide de 45,15% à 63,15%

Nexity accroît sa participation dans le capital d’Ægide de 45,15% à 63,15%. Nexity a levé aujourd’hui une option d’achat lui permettant d’acquérir d’ici quelques jours, sous réserve de la finalisation de la documentation, 18% supplémentaires du capital d’Ægide SA, société-mère du groupe Ægide-Domitys, auprès de ses fondateurs (via JMF Conseil). Sa participation sera ainsi portée de 45,15 % à 63,15%, JMF Conseil détenant 36,85%. Nexity consolidera ainsi Ægide-Domitys par intégration globale.

Créé il y a une vingtaine d’années par Jean-Marie Fournet, Frédéric Walther et Didier Jaloux, le groupe Ægide-Domitys est le leader français de la résidence pour seniors non médicalisée. Le groupe Ægide-Domitys assure aujourd’hui la gestion de près de 80 résidences pour seniors avec services. Il a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires consolidé d’environ 345 millions d’euros. Il compte plus de 2.300 collaborateurs.

Cette prise de participation supplémentaire s’inscrit dans le prolongement des accords conclus en octobre 2016 entre les fondateurs d’Ægide-Domitys et Nexity, et plus largement dans le cadre d’un partenariat stratégique destiné à permettre à Ægide-Domitys de disposer des ressources financières nécessaires à ses ambitions et à Nexity, opérateur intégré de services immobiliers, de se doter d’un nouveau métier, autour du développement et de la gestion des résidences seniors avec services et des services aux personnes âgées.

Les objectifs de ce partenariat stratégique ainsi que les impacts de cette transaction sur les comptes et les perspectives de Nexity seront détaillés lors de la journée investisseurs organisée par Nexity le 19 juin prochain.

Baccarat : les parties se désistent de toute procédure

Baccarat : les parties se désistent de toute procédure. « Compte tenu de la nécessité pour la société Baccarat et son personnel de prospérer dans un climat actionnarial apaisé et avec le seul intérêt de l’entreprise à cœur, les actionnaires majoritaires Starwood Capital et L Catterton, ainsi que Baccarat et l’actionnaire minoritaire Consellior ont convenu de mettre un terme à tous leurs différends et de donner tous les moyens à Baccarat de réaliser son potentiel, toutes les parties impliquées n’ayant plus à prendre en considération des hypothèques judiciaires », explique Baccarat dans un communiqué. Les parties ont ainsi convenu ce jour de se rétracter de toutes les procédures initiées ou à venir.

OTE : Deutsche Telekom porte sa participation à 45%

OTE : Deutsche Telekom porte sa participation à 45%. Après avoir exercé son droit de préemption auprès de l’agence grecque des privatisations (HRADF), l’opérateur allemand a acquis une participation supplémentaire de 5% dans Hellenic Telecom (OTE) pour un montant de 284 millions d’euros, portant sa participation à 45%. Le prix unitaire des 24,5 millions d’actions acquises a été fixé par référence au cours moyen pondéré d’OTE sur une période de vingt séances précédant le 15 mars 2018, soit environ 11,60 € par action. A la fin de l’année 2017, OTE a desservi 1,8 million de clients haut débit, près de 8 millions de clients mobiles et 525 000 clients TV en Grèce. « OTE est une pierre angulaire de notre ambition stratégique de devenir le premier opérateur téléphonique européen », a déclaré Srini Gopalan, membre du directoire de Deutsche Telekom, responsable pour l’Europe.

Foncière des Régions, 4e foncière en Europe, va devenir Covivio

Foncière des Régions, 4e foncière en Europe, va devenir Covivio (Co comme collaboration , Vivio comme vivant, Io pour rappeler les racines latines, bref, Covivio comme convivialité). « Avec ce changement de dénomination, Covivio met en cohérence son identité et sa marque avec sa stratégie. L’entreprise confirme ainsi sa dimension européenne, sa culture centrée sur le client et sa vision d’un immobilier décloisonné, qui conjugue les nouvelles façons de travailler-voyager-habiter », explique le groupe. Cette nouvelle identité concerne l’ensemble des activités de l’entreprise, à savoir Foncière des Murs, Immeo et Beni Stabili (post fusion, prévue d’ici à fin 2018). Elle doit être encore soumis à l’approbation de l’assemblée générale extraordinaire, convoquée pour le 6 septembre. La prise d’effet du changement de dénomination des titres cotés sur Euronext sera pour sa part effective dès le 5 juin.

Auplata : projet d’entrée de la CTG au capital

Auplata : projet d’entrée de la CTG au capital. Lors de sa visite officielle le 28 mai 2018 du site minier de Dieu Merci, le président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), Rodolphe Alexandre, a pu apprécier l’état d’avancement de la construction de l’usine de cyanuration, explique Auplata. Au cours de cette visite, il a réaffirmé le soutien de la CTG à l’ensemble de l’industrie aurifère guyanaise, et plus particulièrement à Auplata en annonçant son souhait d’entrer, de manière minoritaire, au capital social de la société.

Auplata est la première société minière de Guyane française à avoir obtenu les autorisations nécessaires pour la construction d’une unité industrielle afin d’extraire l’or contenu dans le minerai par le procédé de cyanuration. Après la création d’une unité pilote en 2015 sur la commune de Rémire-Montjoly et avec l’achèvement de la construction de la première usine de cyanuration en 2018, permettant le démarrage de la production d’or au 2e semestre 2018, Auplata espère ouvrir la voie à l’industrialisation à l’ensemble de la filière aurifère guyanaise.

Consciente des opportunités en matière de création d’emplois qu’offre l’exploitation minière aurifère, la CTG, par la voix de son président, a fait part de son souhait, sous réserve d’un vote favorable lors de la prochaine assemblée de la CTG, de sa volonté d’entrer au capital de la société Auplata. Les modalités d’entrée de la CTG au capital d’Auplata seront communiquées ultérieurement, consécutivement à l’approbation de ce projet par l’assemblée de la Collectivité Territoriale de Guyane.

Swiss Re et SoftBank mettent fin à leurs discussions

Swiss Re et SoftBank mettent fin à leurs discussions. Le géant suisse de la réassurance et le holding japonais centré sur les télécoms ont convenu de mettre un terme à leurs pourparlers en vue d’un éventuel investissement minoritaire de SoftBank dans Swiss Re. « Swiss Re continuera à mettre en œuvre sa stratégie technologique conjuguant développements internes et collaborations avec des tiers », explique le groupe suisse. Ajoutant : « Dans ce contexte, la société étudiera également les opportunités commerciales entre les entités opérationnelles de Swiss Re et les sociétés détenues en portefeuille par SoftBank ».

Umanis : signature d’un protocole d’accord

Umanis : signature d’un protocole d’accord entre les actionnaires de référence et LFPI. Suite à l’annonce de leur entrée en négociation exclusive en date du 16 avril 2018, les actionnaires de référence d’Umanis (MM. Laurent Piepszownik et Olivier Pouligny) et LFPI annoncent avoir signé, le 23 mai 2018, un protocole d’accord en vue de la réalisation par LFPI d’un investissement minoritaire indirect au capital d’Umanis conformément aux termes et conditions décrits dans le communiqué de presse publié le 16 avril 2018 (soit sur la base d’un prix par titre de 12 €).

Umanis demeurerait, à l’issue de l’opération envisagée, majoritairement détenue et contrôlée par ses actionnaires de référence actuels qui concluraient un pacte d’actionnaires avec LFPI. Les stipulations de ce pacte, constitutif d’une action de concert entre LFPI et les actionnaires de référence actuels d’Umanis, ne remettraient pas en cause la prédominance des actionnaires de référence actuels d’Umanis au sein du concert élargi.

L’opération envisagée a fait l’objet d’une procédure d’information-consultation des instances représentatives du personnel d’Umanis qui ont rendu un avis favorable. Sa réalisation reste conditionnée à l’octroi par l’AMF d’une dérogation à l’obligation de déposer un projet d’offre publique visant Umanis. La réalisation de l’opération pourrait intervenir d’ici la fin du deuxième trimestre 2018.

Vergnet publie le rapport de l’expert indépendant

Vergnet publie le rapport de l’expert indépendant. La société spécialisée dans la fourniture de solutions en énergie renouvelable annonce que le cabinet BMA, intervenu en qualité d’expert indépendant, a rendu son rapport sur le caractère équitable pour les actionnaires du projet d’augmentation de capital réservée avec suppression du droit préférentiel de souscription soumise à l’assemblée générale mixte des actionnaires qui se réunira le 5 juin 2018, tel que présenté dans le communiqué de presse publié et diffusé le 3 mai 2018.

Les conclusions du rapport du cabinet BMA sont les suivantes :

« Avant que ne soit procédé à l’Augmentation de capital réservée soumise au vote de l’assemblée générale de la Société, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux nous conduisent à une fourchette d’évaluation de l’action Vergnet comprise entre zéro et 31 ¢.

Le bas de cette fourchette correspond au prix par action résultant de l’acquisition du contrôle de la Société par ARUM International auprès de Bpifrance. Le haut de la fourchette correspond à la valeur centrale obtenue par la méthode du DCF. Compte tenu du risque élevé d’exécution du plan d’affaires sur lequel repose cette évaluation et du risque de défaillance du Groupe, l’écart d’un centime d’euro constaté entre le prix envisagé pour l’augmentation de capital, soit 30 ¢, et cette valeur centrale, n’est pas significatif.

Par ailleurs, nous attirons l’attention des actionnaires sur le caractère très ambitieux du plan d’affaires de la Société, tout comme l’a fait le Tribunal de commerce dans le rendu de son jugement du 6 mars dernier, et sur le fait qu’en raison du niveau de sa dette de redressement judiciaire, la Société doit impérativement accroître son fonds de commerce historique pour créer de la valeur pour ses actionnaires.

Nous ajoutons que la valeur de la Société avant recapitalisation n’a qu’un caractère indicatif et théorique, tant la reconstitution des fonds propres de la société ainsi que celle d’une trésorerie de précaution nous semblent indispensables pour restaurer le crédit de l’entreprise auprès de ses clients et espérer réaliser son plan d’affaires.

S’agissant de la situation patrimoniale de l’actionnaire principal ARUM et compte tenu de son investissement effectif dans la Société de 1,5 m€, les différents scénarios retenus conduiraient à un gain potentiel moyen de l’ordre de 4 m€, compris entre une perte totale de son investissement (soit une moins-value de 1,5 m€), et une plus-value maximum de 7,7 m€, étant précisé que la majeure partie des créanciers de la société ont opté pour le remboursement de leurs créances étalé sur 10 ans au lieu de la conversion en capital qui leur été également proposée.

Enfin, les BSA étant remis gratuitement à l’ensemble des actionnaires à due concurrence de leur participation dans le capital de la Société, leur attribution n’est pas de nature à affecter l’équilibre des situations patrimoniales à l’issue de l’Augmentation de capital.

Compte tenu de ce qui précède, nous sommes d’avis que le prix d’émission de 30 ¢ envisagé pour réaliser l’Augmentation de capital est équitable et n’est pas de nature à léser les intérêts patrimoniaux des actionnaires qui n’y participent pas. »

La version complète de l’avis du cabinet BMA sur le caractère équitable pour les actionnaires du projet d’augmentation de capital réservée avec suppression du droit préférentiel de souscription est disponible sur le site internet de la société http://www.vergnet.com/fr/

Vastned Retail Belgium : le prix de l’OPA est mis à jour

Vastned Retail Belgium : le prix de l’OPA est mis à jour. L’assemblée générale ordinaire de Vastned Retail Belgium du 25 avril 2018 a approuvé le dividende brut proposé de 2,62 € par action pour l’exercice 2017. La date de cotation ex-dividende est le 17 mai 2018. Le dividende net sera payable à partir du 22 mai 2018. Vu que la date de cotation ex-dividende tombe avant le jour de l’acquisition par Vastned Retail N.V. des actions de Vastned Retail Belgium et comme il est indiqué dans le prospectus concernant l’offre d’acquisition, le montant du dividende brut sera déduit du prix de l’offre de 57,50 € par action, ce qui ramène le prix de l’offre à 54,88 €.

Les actionnaires qui souhaitent réagir positivement à l’offre d’acquisition doivent le faire avant la fin de la période d’acception unique, qui s’étend du 2 mai 2018 au 1er juin 2018 inclus. Les titulaires d’actions dématérialisées doivent, pour ce faire, transmettre le formulaire d’acceptation dûment rempli et signé par le biais de leur intermédiaire financier ou directement à KBC Securities NV, KBC Bank NV ou CBC Banque SA, et ce, au plus tard le 1er juin 2018 à 16 h (heure belge). Les titulaires d’actions nominatives recevront un courrier de Vastned Retail Belgium dans lequel la procédure de présentation de leurs actions à l’offre d’acquisition est expliquée.

Imerys en négociations exclusives pour la cession de sa division Toiture

Imerys en négociations exclusives pour la cession de sa division Toiture. Ce leader mondial des spécialités minérales pour l’industrie annonce aujourd’hui l’entrée en négociations exclusives avec une entité affiliée à Lone Star Funds, société internationale de capital investissement, dans le cadre de la cession de sa division Imerys Toiture, pour une valeur d’entreprise de 1 milliard d’euros. Celle-ci correspond à un multiple de valorisation de 9 fois l’Ebitda 2017. L’offre de Lone Star est ferme et intégralement financée. Imerys Toiture, qui sert principalement le marché de la construction en France, a réalisé un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros en 2017 avec environ 1 000 employés et 14 usines situées en France.

Ces négociations exclusives font suite à la revue stratégique menée par le conseil d’administration sur les perspectives d’avenir de la division Toiture d’Imerys dans le cadre de l’optimisation du portefeuille d’activités et du profil de croissance du Groupe. Cette cession renforcerait la structure bilancielle du groupe pour accompagner sa stratégie de développement dans les matériaux de performance et les additifs fonctionnels. Cette opération devrait être clôturée d’ici le 4e trimestre de 2018, sous réserve de la consultation des organes représentatifs du personnel et de l’approbation des autorités réglementaires compétentes.

Visiomed Group : assemblée générale stratégique en vue

Visiomed Group : assemblée générale stratégique en vue. Cette société spécialisée dans l’électronique médicale nouvelle génération invite ses actionnaires à se mobiliser en vue de l’assemblée générale annuelle (ordinaire et extraordinaire) qui est convoquée le mardi 29 mai 2019 à 9h00, 112 avenue Kléber Paris 16e. Les documents préparatoires à l’assemblée générale ont été mis à la disposition du public accompagnés d’une Lettre aux actionnaires qui rappelle les enjeux de cette assemblée particulièrement importante à plusieurs titres et leur nécessaire mobilisation (voir Le Journal des OPA). Ces documents sont disponibles à : https://visiomed-group.com/espace-investisseurs/assemblees-generales/

Vergnet : l’AGM est reportée au 5 juin

Vergnet : l’AGM est reportée au 5 juin. L’assemblée générale mixte des actionnaires de cette société, spécialisée dans la fourniture de solutions en énergie renouvelable, initialement prévue en date du 17 mai 2018, est reportée au mardi 5 juin 2018 à 17 heures. Ce délai supplémentaire, souhaité par l’Autorité des marchés financiers (AMF), permettra aux actionnaires de prendre connaissance des derniers éléments qui leur ont été communiqués. L’avis d’ajournement et de convocation sera publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires le 21 mai 2018.

Il est rappelé par ailleurs qu’à l’issue de l’augmentation de capital réservée à Arum Industries, celle-ci franchirait à la hausse le seuil de 50% du capital et des droits de vote de Vergnet entraînant en principe l’obligation de déposer un projet d’offre publique. Une demande de dérogation sur le fondement de l’article 234-9 2° du règlement général de l’AMF (souscription à l’augmentation de capital d’une société en situation avérée de difficulté financière, soumise à l’approbation de l’assemblée générale de ses actionnaires) sera déposée auprès de l’AMF.

DMS Group appelé à devenir l’actionnaire majoritaire d’Intrasense

DMS Group appelé à devenir l’actionnaire majoritaire d’Intrasense. Les conseils d’administration de DMS Group, groupe de haute technologie au service du diagnostic médical, et Intrasense, spécialiste des solutions logicielles d’imagerie médicale, se sont prononcés positivement sur le projet d’apport des activités de DMS Imaging, la division d’imagerie médicale de DMS Group, à Intrasense. Les deux medtechs montpelliéraines font le choix stratégique d’unir leurs expertises complémentaires dans le domaine de l’imagerie médicale de pointe pour enrichir leurs capacités de développement et bénéficier de fortes synergies issues de ce rapprochement.

Cette opération prendrait la forme d’un apport de la branche d’activité imagerie médicale de DMS Group (DMS Imaging) qui serait alors rémunéré en actions nouvelles Intrasense à émettre. L’apport partiel d’actifs proposé induit une valorisation des apports égale à 5,7 fois la valorisation du groupe Intrasense sur la base de valorisations provisoires, estimées à 40 M€ pour le pôle Imagerie Médicale de DMS Group et de 7 M€ (sur une base entièrement diluée) pour Intrasense.

En l’état du projet et à l’issue de la réalisation des apports, DMS Group deviendrait l’actionnaire majoritaire d’Intrasense. La cotation des actions Intrasense sur Euronext Growth serait maintenue, ainsi que la cotation des actions DMS Group sur le marché réglementé d’Euronext Paris. La parité définitive proposée pour l’apport fera l’objet d’un communiqué de presse dès la finalisation des travaux de valorisation des actifs.

Ce projet de rapprochement est conditionné à la conclusion satisfaisante d’audits réciproques et à l’obtention d’une dérogation de l’AMF à l’obligation de déposer une offre publique sur les titres Intrasense.  Les conseils d’administration des deux sociétés devraient se réunir à nouveau d’ici juin 2018 à l’effet d’arrêter les modalités définitives de l’apport, d’autoriser la signature du traité d’apport et de convoquer les assemblées générales des actionnaires aux fins d’approbation de l’opération d’apport (sur la base notamment du rapport des Commissaires aux apports qui seront désignés par le Tribunal de commerce de Montpellier).

Fountaine Pajot et Dufour Yachts ont finalisé leur rapprochement

Fountaine Pajot et Dufour Yachts ont finalisé leur rapprochement, annoncé le 30 mars dernier. L’ensemble des actes juridiques et financiers étant réalisés, Fountaine Pajot et Dufour Yachts forment désormais un acteur majeur de la plaisance internationale. Le rapprochement des deux chantiers rochelais donne naissance à un groupe représentant en année pleine plus de 140 millions d’euros de chiffre d’affaires, fort de 1.100 collaborateurs et aux complémentarités multiples.

L’opération est financée en numéraire et par endettement souscrit auprès du Groupe Crédit Agricole (CRCA CMDS et Unexo Dette), et représente pour Fountaine Pajot un investissement indirect de 22,6 millions d’euros à travers une structure destinée à porter la participation dans Dufour Yachts. A l’issue de l’opération, Fountaine Pajot devient actionnaire majoritaire de Dufour Yachts, épaulé par Unexo Capital et par le CRCA CMDS, ainsi qu’une partie du management de Dufour Yachts.

Baccarat : l’OPA de Fortune Fountain Capital d’ici quelques semaines

Baccarat : l’OPA de Fortune Fountain Capital d’ici quelques semaines. Le fonds chinois FFC a indiqué avoir récemment obtenu les autorisations réglementaires chinoises requises du Ministère du Commerce (MOFCOM), de la Commission Nationale pour le Développement et la Réforme (NDRC) et de l’Administration Centrale du Contrôle des Changes (SAFE), auxquelles l’opération était soumise (l’acquisition de 88,8% du capital de cette cristallerie de renommée mondiale).

L’obtention de ces approbations a pris davantage de temps qu’initialement escompté compte tenu des difficultés générales de délivrance de ces autorisations réglementaires en Chine depuis un certain temps et de la procédure de séquestre judiciaire, comme l’indique Baccarat. Le délai envisagé pour la réalisation de l’opération, d’ici quelques semaines, est lié désormais à des contraintes techniques bancaires chinoises relatives à des quotas de conversion de monnaie locale en euros qui seront utilisés pour le financement de l’opération.

Conformément à la règlementation, la réalisation de l’acquisition sera suivie d’une OPA obligatoire sur le solde des actions Baccarat au prix de 222,70 € par action.

Leadmedia Group : opérations à venir sur le capital

Leadmedia Group : opérations à venir sur le capital. Le spécialiste du ciblage et de la génération de leads qualifiés pour le e-commerce et les marques a rencontré tout au long de l’exercice 2017 de sérieuses difficultés économiques et financières. Dans le cadre de sa nécessaire réorganisation, la direction générale et le conseil d’administration ont ainsi poursuivi leurs démarches pour assurer la continuité d’exploitation du groupe. Les négociations engagées depuis septembre 2017 ont concerné la dette financière afin d’obtenir un nouvel accord de la BPI. La recherche de nouveaux investisseurs autour d’un futur projet de développement a également été privilégiée. En mai 2018, la BPI a signé un accord de rééchelonnement de sa créance. Le nouveau profil de cet échéancier permet de rééquilibrer le bilan consolidé du groupe. Grâce à cet accord de la BPI, le groupe a reçu ensuite des marques d’intérêt en vue d’un refinancement, entre autres de la part de M. Pascal Chevalier.

Le 24 avril dernier, le conseil d’administration a retenu l’offre de financement de M. Pascal Chevalier. Des actionnaires du groupe ont fait savoir qu’ils étaient prêts à soutenir ce nouveau projet. Deux prochaines augmentations de capital destinées à subvenir aux besoins de trésorerie à court terme sont prévues dès juin 2018 et les engagements de souscription reçus s’élèvent déjà à 350.000€, sous réserve de la réalisation par la société d’une réduction de capital préalable motivée par des pertes. A la même date, le conseil d’administration a confié à M. Pascal Chevalier la présidence du conseil. La direction générale a été confiée à M. Xavier Latil.

Dans le cadre de sa réorganisation, le groupe procédera, préalablement à la mise en œuvre des augmentations de capital, à une opération de réduction de capital motivée par des pertes. La valeur nominale des actions ordinaires de Leadmedia Group s’élevant actuellement à 0,25 € sera abaissée 0,04 €. A l’issue de cette opération, il sera procédé à une augmentation de capital réservée au profit de M. Pascal Chevalier à hauteur de 150.000 € avec l’attribution de 3.750.000 nouvelles actions ordinaires d’une valeur nominale de 0,04 €, souscrites au pair. M. Pascal Chevalier s’est engagé à souscrire à cette augmentation de capital réservée.

Une seconde opération d’augmentation de capital, aux mêmes conditions, à savoir 0,04 € pour une action ordinaire, sera proposée aux actionnaires du groupe avec le maintien de leur droit préférentiel de souscription. Cette seconde augmentation de capital est prévue également en juillet 2018 et a déjà reçu des engagements de souscription de la part d’un actionnaire de référence à hauteur de 200.000 €. Compte tenu de ces opérations importantes (accord Bpi et refinancement) formalisées début mai 2018, le conseil a souhaité retarder la publication de ses résultats 2017 afin de présenter une information la plus complète possible à ses actionnaires.

En attendant, le chiffre d’affaires du groupe Leadmedia au cours de l’exercice 2017 s’établit à 3,1 M€, contre 6,5 M€ sur la même période en 2016 avec un périmètre de consolidation plus large. A périmètre comparable, le CA 2016 représentait 3,6 M €, la contraction du chiffre d’affaires à périmètre constant et sur 12 mois représente ainsi 500 K€ (-15 %). Le résultat d’exploitation du groupe présente une perte de 2,153 millions en 2017, contre une perte de 0,895 millions en 2016. Cette aggravation des pertes est essentiellement liée à la chute du chiffre d’affaires qui n’a pas été compensée par une réduction aussi rapide des coûts d’exploitation. Des charges non récurrentes ainsi que celles liées à la réorganisation du groupe ont pesées sur le résultat de l’exercice 2017 à hauteur de 0,9 M€.

Au 31 décembre 2017, la trésorerie disponible consolidée s’élève à 689 K€, contre 551 K€ à l’ouverture de l’exercice. Une nouvelle communication aura lieu sous quinzaine annonçant notamment les détails de l’opération de refinancement attendue (taille de l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription, dilution potentielle des actionnaires, texte des résolutions, date et ordre du jour exhaustif de l’assemblée générale…) ; à cette occasion, l’assemblée générale sera convoquée et la société entend demander la reprise de la cotation sur le marché Euronext Growth.

AccorHotels et Algeciras s’allient pour acquérir le groupe chilien Atton Hoteles

AccorHotels et Algeciras s’allient pour acquérir le groupe chilien Atton Hoteles. Aux termes de l’accord, AccorHotels se portera acquéreur de 100% de la société de gestion exploitant les 11 hôtels Atton (2.259 chambres) répartis entre le Chili, le Pérou, la Colombie et la Floride. Par ailleurs, AccorHotels fera l’acquisition de 20% de la société immobilière détentrice de ces actifs, le solde de 80% étant racheté par Algeciras. L’enseigne Atton Hoteles a été fondée au Chili en 2000 et s’adresse aux voyageurs d’affaires sur les segments milieu et haut de gamme. Elle prévoit d’ouvrir trois nouvelles adresses qui s’ajouteront aux 11 hôtels déjà en exploitation. Afin de capitaliser sur de la reconnaissance de la marque Atton, la plupart de ces établissements seront co-brandés, avant de passer sous enseigne Pullman, Novotel, MGallery ou Mercure à moyen terme.

Le coût total de cette acquisition pour AccorHotels sera de 105 millions de dollars (soit environ 89 millions d’euros au taux de change actuel), répartis entre la société d’exploitation (67 M€) et la participation de 20% dans la société immobilière (22 M€). Ce montant reflète des ratios valeur d’entreprise/Ebitda estimés respectivement à 10 et 9 fois à horizon 2020, post-synergies et après concrétisation des projets d’ouverture. L’opération aura un effet relutif sur les résultats du Groupe dès la première année, estime Accor. AccorHotels bénéficiera également, au terme d’une période de cinq ans, d’une option de vente auprès d’Algeciras sur sa participation de 20% dans la société immobilière.

« Cette acquisition permettra de renforcer le réseau d’AccorHotels en Amérique latine, une région dans laquelle le groupe bâtit son leadership depuis de nombreuses années avec ses 335 hôtels en exploitation et 166 autres en projet, tout en développant sa présence sur des marchés en forte croissance, à l’instar du Chili et du Pérou », explique le groupe français. Cette opération est soumise à l’obtention des autorisations réglementaires. Sa finalisation est prévue au second semestre 2018.

Business & Decision : l’OPA d’Orange est prévue pour juin

Business & Decision : l’OPA d’Orange est prévue pour juin. Business & Decision a été informée de la réalisation de l’opération de cession du bloc majoritaire de titres détenu par le groupe familial Bensabat à Network Related Services (groupe Orange) au plus tard d’ici au 7 juin 2018. Cette date résulte notamment du traitement de contraintes liées aux procédures de succession du groupe familial Bensabat, qui conduira à la cession de 59,10% du capital de la société. Les 4,9% du capital restants seront acquis ultérieurement par Network Related Services dès la clôture des procédures de succession en question.

A l’issue de l’acquisition du bloc majoritaire, Network Related Services sera tenu de déposer, conformément à la réglementation applicable, un projet d’offre publique d’achat simplifiée portant sur la totalité des actions Business & Decision non détenues par elle, à un prix de 7,93 euros par action, payable exclusivement en numéraire (ce prix par action étant supérieur au prix par action qui résultera des cessions du bloc majoritaire et du bloc complémentaire). Le dépôt de ce projet d’offre publique devrait intervenir dans le courant du mois de juin 2018.

Saint-Gobain acquiert SWH et cède à Sika 6,97% de son capital

Saint-Gobain acquiert SWH et cède à Sika 6,97% de son capital. Sika, la famille Burkard et Saint-Gobain ont signé un accord global qui résout et met définitivement fin aux litiges qui les opposent, au bénéfice de chacune des parties et de celui de leurs actionnaires respectifs et de leurs parties prenantes.

Saint-Gobain a acquis auprès de la famille Burkard la totalité des actions SWH pour un prix d’acquisition de 3,22 milliards de francs suisses. Ce montant reflète une augmentation de plus de 500 millions de francs suisses par rapport au prix d’acquisition initialement convenu en décembre 2014 entre Saint-Gobain et la famille Burkard, prenant en compte l’augmentation de la valeur de Sika depuis 2014.

Sika a acquis auprès de Saint-Gobain/SWH 6,97% de son propre capital (représentant 23,7% des droits de vote de Sika) pour un montant total de 2,08 milliards de francs suisses. Ce montant inclut une prime de 795 millions de francs suisses par rapport au cours de bourse du 4 mai 2018. Il sera mis fin à l’ensemble des procédures judiciaires en cours. De plus, il est convenu de proposer aux actionnaires de Sika de mettre un terme au mandat du comité d’experts.

Sika va convoquer une assemblée générale extraordinaire (AGE) de ses actionnaires appelée à se tenir le 11 juin 2018 en vue de soumettre les résolutions suivantes :

  • Réduction de 6,97% du capital par voie d’annulation des actions acquises auprès de SWH ;
  • Conversion de toutes les actions Sika en une catégorie d’actions unique (« une action, une voix ») avec un ratio de conversion de 1:60 (pour les actions au porteur) ;
  • Suppression de la limitation statutaire de transfert des titres à 5% ;
  • Suppression de la clause statutaire d’opt-out.

SWH, détenue à 100% par Saint-Gobain, s’est engagée à voter en faveur de l’ensemble des résolutions. Urs F. Burkard, Jürgen Tinggren et Willi Leimer ont démissionné du conseil d’administration de Sika. Tous les administrateurs indépendants continueront de servir le groupe Sika et s’attacheront en temps voulu à renforcer le conseil d’administration avec de nouvelles nominations.

Les relations futures entre Saint-Gobain et Sika seront tant actionnariales que commerciales : Saint-Gobain, à travers SWH, est devenu un actionnaire de Sika. A la suite de l’AGE, Saint-Gobain détiendra 10,75% du capital et des droits de vote de Sika. Concernant la participation de Saint-Gobain dans Sika, les parties se sont entendues sur un engagement de conservation d’une durée de 2 ans et sur des plafonds de détention à hauteur de 10,75% du capital de Sika pendant 4 ans puis à hauteur de 12,875% pendant les 2 années suivantes. Dans le cas où une cession d’actions serait envisagée par Saint-Gobain, cette dernière devrait les proposer à Sika en priorité, dans la limite de 10,75% du capital de Sika.

Les deux groupes vont également approfondir leurs relations commerciales existantes qu’ils chercheront à étendre dans des domaines qui leur sont mutuellement bénéfiques, tout en préservant et respectant l’indépendance économique et juridique de chacun.

« C’est une issue très positive, tant d’un point de vue financier que stratégique, déclare Pierre-André de Chalendar, PDG de Saint-Gobain. Nous dégageons un résultat net positif de plus de 600 millions d’euros pour nos actionnaires. Nous conservons également une participation minoritaire dans une belle société et allons accroître la collaboration entre les deux groupes. »

Alstom : sortie en vue de 3 co-entreprises avec General Electric

Alstom : sortie en vue de 3 co-entreprises avec General Electric. Alstom annonce avoir signé hier un accord avec General Electric dans le cadre de la mise en œuvre des accords de 2015 relatifs à la sortie attendue par Alstom du capital des trois co-entreprises Energie : “JV Renewables”, “JV Grid” et “JV Nucléaire”. Lesdites co-entreprises ont été créées en 2015 en lien avec la cession par Alstom de ses activités Energie à General Electric.

Alstom a l’intention d’exercer ses options de vente concernant ses participations dans la “JV Renewables” et la “JV Grid” en 2018 (conformément aux promesses d’achat en vigueur). En cas d’exercice de ces options pendant la période d’exercice (entre le 4 et le 10 septembre 2018), GE sera réputé avoir exercé son option d’achat de la participation d’Alstom dans la “JV Nucléaire” (conformément à la promesse de vente en vigueur), et la réalisation de la cession de toutes ces participations interviendra le 2 octobre 2018, pour un montant total de 2,594 milliards d’euros.

Auplata et Element ASA veulent acquérir en commun Osead Maroc Mining

Auplata et Element ASA veulent acquérir en commun Osead Maroc Mining. Auplata, 1er producteur d’or français coté en Bourse, et Element ASA, société norvégienne d’investissement dans le secteur minier cotée à Oslo, annoncent être entrés en négociation exclusive pour la constitution d’une co-entreprise.

Ce joint-venture aurait pour but d’acquérir en commun 100% des actions Osead Maroc Mining (OMM), qui détient à ce jour 37% du capital et des droits de vote (sur une base totalement diluée) de la Compagnie Minière de Touissit (CMT), société cotée à la Bourse de Casablanca, leader au Maroc dans la production de concentrés de plomb argentifère de haute qualité.

Cette co-entreprise permettrait aussi de structurer et d’émettre un « Token Generating Event » (TGE) (précédemment appelé ICO – Initial Coin Offering) assis sur les ressources minières contrôlées par les deux sociétés, ainsi que celles de la Compagnie Minière de Touissit (CMT).

Pour rappel, Auplata est, à ce jour, le principal actionnaire d’Element ASA, avec 14% du capital à la date du 6 mai 2018.  Depuis l’acquisition de 4,82% du capital et des droits de vote d’OMM, Auplata a la possibilité de devenir le principal actionnaire de la CMT, à l’issue de l’exercice intégral de l’option d’achat des actions OMM, d’une durée de 5 ans, dont elle bénéficie.

Selon les termes de cette négociation exclusive, Auplata transférerait à Element ASA, cette option d’achat, à hauteur de 50%, dans le cadre de la co-entreprise qu’elle constituerait avec elle ; en contrepartie, Element ASA apporterait son expertise à Auplata pour initier, superviser et gérer les TGE (ex-ICO) basés sur les ressources minières propres d’Auplata et de CMT comme celles d’Element ASA.

L’exercice de l’option d’achat des actions d’OMM par Element ASA devrait être réalisé avant le 31 décembre 2018, avec la possibilité pour la société norvégienne de repousser la durée de l’option de 6 mois. Dans l’accord à finaliser, Element ASA serait soumis à une obligation d’exercice de l’option d’un montant minimum de 15 M€, sous réserve de l’obtention du financement lié.

De son côté, Auplata s’engagerait à exercer l’option dans les mêmes proportions qu’Element ASA, et envisage, pour ce faire, d’avoir recours de manière accélérée à sa ligne de financement par Odirnane (Obligations à Durée Indéterminée à option de Remboursement en Numéraire et/ou en Actions Nouvelles et/ou Existantes).

Auplata et Element ASA souhaitent conclure un accord définitif dès que possible et au plus tard le 20 juin 2018.

PSB Industries recherchée à la Bourse de Paris

PSB Industries recherchée à la Bourse de Paris. L’action de cette holding industrielle gagne 7,1%, à 49,80 euros, portant sa capitalisation à 183 millions d’euros. PSB Industries est entrée en négociation exclusive avec Faerch Plast en vue de la cession de son pôle Agroalimentaire & Distribution. Ce choix stratégique marque ainsi la volonté du groupe de simplifier son portefeuille d’activités et de se doter de nouvelles capacités d’investissements pour soutenir sa croissance et accélérer le développement de ses savoir-faire reconnus internationalement.

Le périmètre concerné, composé des entités du groupe CGL Pack, constitue l’un des leaders français de l’emballage thermoformé sur-mesure, principalement pour les industries agro-alimentaires et de la santé. Il représente 48 M€ de chiffre d’affaires au 31 décembre 2017 et emploie environ 250 collaborateurs sur deux sites de production à Annecy et Lorient.

Faerch Plast est un spécialiste européen de l’emballage thermoformé agroalimentaire. Il réalise plus de 2,2 milliards de couronnes danoises de chiffre d’affaires et emploie près de 1 200 salariés répartis sur 6 sites de production au Danemark, Royaume-Uni, Espagne et République Tchèque.

PSB Industries a pris la décision d’entrer en négociation exclusive après avoir reçu de Faerch Plast une offre ferme portant sur une valeur d’entreprise de 81,5 millions d’euros, obtenue à l’issue d’un processus concurrentiel. La réalisation effective de l’opération devrait intervenir d’ici juillet 2018, sous réserve de la conclusion d’accords définitifs soumis à des conditions usuelles pour ce type d’opérations, et après information des salariés et instances représentatives du personnel.

Visiomed Group : changement de gouvernance et revue stratégique

Visiomed Group : changement de gouvernance et revue stratégique. M. Eric Sebban a informé les membres du conseil d’administration de cette société, spécialisée dans l’électronique médicale nouvelle génération,  de sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat de président-directeur général à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires, convoquée le 29 mai prochain. M. Olivier Hua, directeur général délégué, devrait être nommé au poste de PDG lors du conseil d’administration qui se tiendra à l’issue de la prochaine assemblée générale. La société souhaite également renforcer son conseil d’administration par la nomination de nouveaux administrateurs indépendants sélectionnés sur leur compétence dans le domaine de la technologie, de la santé et de la finance.

Par ailleurs, Visiomed Group annonce avoir donné mandat à une banque d’affaires d’envergure internationale et largement positionnée dans l’univers des nouvelles technologies afin d’assister la société dans l’analyse d’opportunités de partenariats capitalistiques structurants pour l’activité dédiée à la santé connectée. Des discussions ont d’ores et déjà été engagées à ce jour. « Nous allons faire une analyse sans tabou des forces et faiblesses de notre Groupe et mesurer le potentiel et la performance de chaque activité avec le soutien très important d’une banque d’affaires experte dans nos domaines, explique Olivier Hua. Cette analyse débouchera sur un plan d’attaque stratégique que je souhaiterais présenter avant la mi-juillet. »

Visiomed Group a demandé à Euronext la reprise de cotation de ses titres à compter de la séance du lundi 7 mai 2018.

Global EcoPower (GEP) : des actionnaires détiennent de concert 41,41%

Global EcoPower (GEP) : des actionnaires détiennent de concert 41,41% du capital. La société, spécialisée dans la construction de centrales autonomes de production d’électricité mettant en œuvre des énergies renouvelables, a été destinataire de trois courriers, datés du 26 avril 2018, adressés respectivement par M. Guy Huet, M. Nevil von Tscharner et la société Semper Finance Group SA.

Aux termes de ces courriers, M. Guy Huet a déclaré détenir 13,51% du capital et des droits de vote de GEP, M. Nevil von Tscharner a déclaré pour sa part détenir 0,22% du capital et des droits de vote, enfin, la société Semper Finance Group SA a déclaré gérer, via des mandats, les intérêts de plusieurs actionnaires de GEP, qui détiennent ensemble 13,91% du capital et des droits de vote de la société. Ces trois actionnaires ont par ailleurs déclaré agir de concert, à compter du 25 avril 2018, avec une quatrième personne, M. Richard von Tscharner, et détenir ainsi selon eux collectivement à cette même date, 41,41% du capital et des droits de vote.

Pour sa part, GEP rappelle qu’elle a mis en œuvre des démarches afin de disposer d’une vision claire, précise et exhaustive de l’actionnariat effectif de certains de ses actionnaires. Dans ce cadre, elle prend acte des déclarations mentionnées et poursuit ses opérations d’investigation et de vérification quant à la participation réelle, seul ou de concert, de certains actionnaires au cours des trois derniers exercices.

Au cours de 1,99 €, en baisse de 33,7% depuis le début de l’année, GEP affiche une capitalisation boursière de 13 millions d’euros.

Telecom Italia : seulement 5 administrateurs présentés par Vivendi élus au conseil

Telecom Italia : seulement 5 administrateurs présentés par Vivendi élus au conseil. L’assemblée générale de Telecom Italia qui s’est tenue aujourd’hui a permis de nommer 5 candidats sur les 10 présentés par Vivendi au conseil d’administration de la société. « Vivendi veillera attentivement à ce qu’Amos Genish [directeur général de Telecom Italia] reçoive des administrateurs proposés par Elliott toutes les assurances et garanties que le plan industriel 2018-2020 puisse être mené à bien dans son intégralité et dans toute sa cohérence », explique la société dans un communiqué. Vivendi, qui est le premier actionnaire de Telecom Italia avec 23,94 % des actions ordinaires, réaffirme son engagement à long terme à l’égard de cette société et prendra toutes les mesures pour en protéger la valeur et en éviter le démantèlement.