Danone va réduire sa participation dans Yakult

Danone va réduire sa participation dans Yakult. Le groupe agroalimentaire français a signé un protocole d’accord modifié avec Yakult Honsha, un des leaders mondiaux des boissons probiotiques, basé et coté au Japon. Dans le prolongement de leur collaboration initiée dès 2004, les deux entreprises confirment leur engagement à poursuivre une relation stratégique de long terme et réaffirment leur volonté commune de promouvoir les probiotiques dans le cadre d’une alimentation équilibrée. En ligne avec ses efforts de discipline accrus en matière d’allocation de son capital, Danone annonce en parallèle son intention de céder une partie de sa participation dans Yakult qui s’élève actuellement à 21,29% du capital.

La cession envisagée s’effectuera par une opération de marché lancée ce jour par Yakult et dont la réalisation est prévue en mars. En parallèle, Yakult a annoncé aujourd’hui un programme de rachat d’actions d’un montant de 36 milliards de yens, auquel Danone participera. Après la réalisation de ces opérations, la participation de Danone dans le capital de Yakult devrait être de l’ordre de 7%, sous réserve des conditions de marché. Danone devrait ainsi rester le plus grand actionnaire de Yakult et continuera à siéger au conseil d’administration de l’entreprise. Danone communiquera sur le niveau de sa participation ainsi que sur le montant du produit de cession après la réalisation de ces opérations.

Zodiac Aerospace recompose sa gouvernance

Zodiac Aerospace recompose sa gouvernance. A la suite du règlement-livraison de l’offre publique initiée par Safran sur les actions Zodiac Aerospace, la gouvernance de Zodiac Aerospace a fait l’objet d’une recomposition, afin de refléter la nouvelle structure du capital de la société et conformément aux dispositions de l’accord de rapprochement conclu le 24 mai 2017 entre Safran et Zodiac Aerospace.

Le conseil de surveillance de Zodiac Aerospace a été recomposé comme suit au cours d’une réunion tenue le 13 février 2018 :

– Estelle Brachlianoff, Gilberte Lombard, Patrick Daher, FFP Invest, le Fonds Stratégique de Participations et FIDOMA ont démissionné de leur mandat de membre du Conseil de Surveillance ;

– Bernard Delpit, Coralie Bouscasse, Véronique Aubert, Sandrine Holler et Jean-Jacques Orsini ont été désignés sur proposition de Safran et ont fait l’objet d’une cooptation dont la ratification sera soumise au vote des actionnaires lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires.

Le conseil de surveillance est donc désormais composé de neuf membres :

– Louis Desanges, président du conseil de surveillance depuis le 9 janvier 2018 ;

– Bernard Delpit, Coralie Bouscasse, Véronique Aubert, Sandrine Holler et Jean-Jacques Orsini, membres nouvellement cooptés sur proposition de Safran ;

– Laure Hauseux et Vincent Gérondeau, membres reconnus comme indépendants par le conseil de surveillance ; et

– Anne Aubert, membre représentant des salariés.

Bernard Delpit a été nommé vice-président du conseil de surveillance de Zodiac Aerospace ce mardi 13 février 2018.

A la suite de l’adoption d’un nouveau règlement intérieur du conseil de surveillance, les comités de sélection et de rémunération du conseil ont été dissous.

Le comité d’audit est désormais composé de trois membres : Bernard Delpit, qui en assure la présidence, Laure Hauseux et Sandrine Holler.

Au cours de la même réunion, le conseil de surveillance ainsi recomposé a procédé à une recomposition du directoire à la suite de la démission de leur mandat de membre du directoire de Yann Delabrière, président du directoire, Maurice Pinault et Didier Fontaine.

Le directoire est désormais composé de Vincent Mascré, président du directoire, Celeste Thomasson et Bruno Pasini.

SoLocal Group présente son plan stratégique

SoLocal Group présente son plan stratégique. « L’an dernier, SoLocal a finalisé une restructuration financière d’envergure qui lui permet de se projeter vers l’avenir. Mais l’entreprise fait face à l’érosion continue de son chiffre d’affaires et de ses parts de marché, et à des coûts fixes élevés qui entravent ses capacités d’investissement. C’est pourquoi il est indispensable d’engager, dès maintenant, un nouvel élan stratégique », explique Eric Boustouller, directeur général de SoLocal Group.

Trois axes de développement, créateurs de valeur, sont engagés :

1/ Développer de nouveaux services « full web & apps » sur tous les terminaux (PC, mobiles, tablettes et assistants personnels), proposés sous forme de packs et d’abonnements, à destination des entreprises

Face à l’évolution des besoins numériques des TPE/PME et des grands groupes à réseaux, SoLocal ambitionne d’être le portail digital de référence des entreprises, intégrant un service de coaching digital adapté à chaque segment de marché. Cette nouvelle offre se structure autour de 5 gammes de services : Digital Presence, Digital Advertising, Digital Website, Digital Solutions et Print to Digital.

2/ Réinventer ses médias, autour de nouvelles expériences utilisateurs avec PagesJaunes et Mappy

La refonte de PagesJaunes répond à deux priorités : renforcer la pertinence de la recherche locale (le search) pour les utilisateurs via une plus grande personnalisation et faire croître leur engagement à travers de nouveaux services (avis, recommandations, prises de rendez-vous, etc.). De son côté, Mappy accompagne l’évolution des habitudes de déplacement des Français en enrichissant d’un comparateur multimodal ses services d’itinéraire et de cartographie.

3/ Simplifier l’organisation

Pour répondre au mieux aux besoins des clients, l’organisation opérationnelle serait repensée autour, notamment, de la suppression des Business Units, la centralisation des fonctions supports, la rationalisation des implantations, la simplification de la ligne managériale et de la consolidation de certaines activités. Cela impliquerait une réduction de l’ordre de 1 000 postes sur la période 2018-2019, dont environ 800 postes en 2018 avec la mise en place d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi et 200 postes en 2019. En parallèle, il est envisagé, dans le cadre du projet de transformation, la création d’une centaine de postes en 2018 sur de nouvelles compétences digitales. L’entreprise a ainsi initié ce matin le processus d’Information-Consultation avec les instances représentatives du personnel, qui devrait être finalisé au plus tard à la fin du mois de juin 2018.

Ce projet de transformation repose sur une stricte discipline de contrôle des coûts contribuant à la réduction significative des coûts fixes. Couplée à un repositionnement stratégique sur des activités digitales à fort potentiel de croissance, elle doit permettre au Groupe de retrouver une croissance durable à partir de 2019.

Kering : précisions sur le dividende

Kering : précisions sur le dividende. Le conseil d’administration de Kering du 12 février 2018 a décidé de proposer à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017, de distribuer au titre de cet exercice un dividende en numéraire de 6,00 euros par action, en croissance de 30% par rapport à 2016. Un acompte sur ce dividende en numéraire de 2 euros par action a été mis en paiement le 17 janvier 2018, suite à la décision du conseil d’administration de Kering du 14 décembre 2017. Sous réserve de l’approbation de l’assemblée générale, le solde sera détaché le 14 mai 2018 (avant Bourse), les positions arrêtées le 15 mai au soir, pour une mise en paiement le 16 mai 2018.

Le conseil d’administration de Kering du 11 janvier 2018 a décidé de proposer également à l’assemblée générale du 26 avril 2018 de distribuer un dividende en nature sous la forme d’actions Puma représentant 70,40% du total des actions Puma en circulation, sachant que le Groupe en détient 86,25% au 31 décembre 2017. A l’issue de cette opération, Kering conservera 2.368.558 actions Puma, soit 15,85% du capital en circulation et des droits de vote. Cette distribution en nature sera détachée le 14 mai 2018 (avant Bourse) et mise en paiement le 16 mai 2018, sur les positions arrêtées le 15 mai au soir.

SoLocal Group : le titre est suspendu

SoLocal Group : le titre est suspendu. Ce spécialiste de la communication digitale a demandé à Euronext Paris la suspension de la cotation de son titre et de son obligation convertible, « Mandatory Convertible Bond », du lundi 12 février 2018, après la clôture, jusqu’à l’ouverture de la bourse de Paris, le jeudi 15 février 2018, dans l’attente de la publication d’un communiqué de presse. SoLocal Group a également demandé à la Bourse du Luxembourg la suspension de ses obligations garanties senior à hauteur de 398 millions d’euros à échéance 2022, du lundi 12 février 2018, après la clôture, jusqu’à l’ouverture, le jeudi 15 février 2018.

Coface poursuit son redressement, en attendant un éventuel rapprochement

Coface poursuit son redressement, en attendant un éventuel rapprochement. Pour un chiffre d’affaires de 1 354,9 millions d’euros en 2017 (+ 0,3% à périmètre et taux de change constants), l’assureur-crédit, contrôlé à hauteur de 41,24% par Natixis, a dégagé un résultat opérationnel de 154,4 millions en 2017, soit une progression de 74,9%. L’amélioration est principalement due à la baisse du ratio de sinistralité. Aussi, le résultat net (part du groupe) s’élève à 83,2 millions d’euros en 2017, dont 28,2 millions sur le 4e trimestre 2017. Un dividende de 0,34 € par action sera proposé au titre de l’exercice 2017, correspondant à un taux de distribution d’environ 64% du bénéfice par action (0,53 € par action).

Au 31 décembre 2017, les capitaux propres (part du groupe) s’établissent à 1 802,6 millions d’euros, en hausse de 2,7%. Leur évolution s’explique principalement par le résultat net positif de 83,2 millions, minoré de la distribution aux actionnaires de 20,4 millions au titre de l’exercice 2016 et de la variation des réserves de conversion. En vertu de sa politique de gestion du capital, Coface active le levier de gestion du capital prévu dans son plan Fit to Win en lançant des rachats d’actions pour un montant total cible de 30 millions. Les actions acquises dans ce cadre sont destinées à être annulées.

Pour mémoire, début septembre 2017, le quotidien Les Echos avait révélé que Sino Guarantee, considéré comme le premier garant financier sur le continent de la République populaire de Chine, avait approché Natixis pour s’inviter au tour de table. Et, à la fin novembre 2017, Laurent Mignon, directeur général de Natixis, avait indiqué que le plan de redressement de la Coface « se déroule parfaitement bien ». Et d’ajouter : « l’évolution de la perception du marché me permet d’être confiant en ce que nous pourrons céder ce groupe de très grande qualité mais non stratégique pour le Groupe BPCE au cours [du plan stratégique 2018-2020] ».

Elis réalise avec succès une émission obligataire

Elis réalise avec succès une émission obligataire. Le groupe de location-entretien d’articles textiles et d’hygiène a levé 1 milliard d’euros via une émission obligataire double tranche (5 et 8 ans). La tranche 5 ans, d’un montant de 650 millions d’euros, offre un coupon annuel de 1,875%. La tranche 8 ans, d’un montant de 350 millions d’euros, offre un coupon annuel de 2,875%. Cette opération permet de finaliser le remboursement du crédit-relais, mis en place pour l’acquisition de Berendsen, et de rallonger la maturité de la dette du Groupe.

« L’accueil très positif réservé à cette émission, avec un carnet d’ordres de 3,65 milliards d’euros, démontre également la capacité d’Elis à diversifier ses sources de financement et la confiance des investisseurs dans sa stratégie de développement », explique la société. Le placement a été dirigé par 10 banques : BBVA, BNP Paribas, CA CIB, Commerzbank, HSBC, Natixis, ING, Mediobanca, MUFG, Société Générale.

D’Ieteren : la cession des 40% dans Belron (Carglass) est finalisée

D’Ieteren : la cession des 40% dans Belron (Carglass) est finalisée. Comme annoncé le 19 novembre 2017, le groupe belge D’Ieteren et la société d’investissement internationale Clayton, Dubilier & Rice (CD&R) ont finalisé aujourd’hui l’acquisition par un véhicule d’investissement de CD&R d’une participation de 40% dans le groupe Belron, leader mondial du marché de la réparation et du remplacement de vitrage automobile. D’Ieteren et le management détiennent la participation résiduelle de 60% dans le groupe.

Showroomprivé : la prise de participation de Carrefour est effective

Showroomprivé : la prise de participation de Carrefour est effective. Comme annoncé, le groupe Carrefour acquiert ainsi auprès de Conforama une participation représentant 16,86% du capital et 13,67% des droits de vote de ce spécialiste de la vente privée en ligne. Les fondateurs, de leur côté, conservent une participation représentant 27,17% du capital et 40,42% des droits de vote. Suite à la réalisation de cette opération, Carrefour se substitue à Conforama dans le concert existant entre les fondateurs de Showroomprivé et Conforama. Cette opération a fait l’objet d’une dérogation à l’obligation de déposer une offre publique accordée par l’AMF.

Carrefour sera représenté au conseil d’administration de SRP Groupe, tête de groupe de Showroomprivé, par Marie Cheval, Directrice Exécutive Clients, Services et Transformation Digitale du Groupe Carrefour et de Carrefour France, qui rejoindra le conseil en qualité d’administratrice, et Frédéric Haffner, Directeur Exécutif Stratégie et M&A du Groupe Carrefour, qui rejoindra le conseil en qualité de censeur.


Fnac Darty : la SFAM rachète les 11% détenus par Knight Vinke

Fnac Darty : la SFAM rachète les 11% détenus par Knight Vinke. Cette société française de courtage en assurances a acquis une participation de plus de 11% pour 335 millions d’euros, pour l’essentiel auprès du fonds d’investissement américain, et devient ainsi le deuxième actionnaire de FNAC Darty derrière l’allemand Ceconomy (24,33%). En entrant au capital, la SFAM « entend poursuivre le développement de son partenariat commercial, notamment dans la distribution de services premium ». Elle « réalise ainsi un investissement stratégique de long-terme et pourra renforcer sa participation dans FNAC Darty en fonction des opportunités du marché, mais n’entend pas prendre le contrôle du groupe ».

Afin de donner à la SFAM de nouveaux moyens pour assurer son développement, Ardian est entré à son capital et ICG a souscrit à une émission obligataire. Dans le cadre de ces opérations qui ont doté la SFAM de ressources financières solides, EdRIP (Winch Capital 3), actionnaire depuis 2016, a réinvesti dans la société qui pèse désormais plus de 1,7 milliard d’euros en valeur d’entreprise.

Fondé en 1999 par Sadri Fegaier, SFAM est un acteur européen leader de la distribution de produits d’assurance affinitaire, spécialisé notamment sur le marché en forte croissance des produits nomades. Le groupe conçoit, commercialise et gère une gamme de solutions d’assurances premium pour les téléphones portables et les produits multimédia avec des garanties étendues.  Le groupe s’est par ailleurs diversifié dans les programmes de fidélité et les services web. La SFAM, qui compte 1 300 salariés, réalise 500 millions d’euros de volume d’affaires et dispose d’un portefeuille de 4 millions de clients.

Eurazeo prend le contrôle d’Idinvest Partners

Eurazeo prend le contrôle d’Idinvest Partners. Les deux sociétés d’investissement ont conclu un accord ferme en vue de la création d’un leader du private equity, gérant plus de 15 milliards d’euros au service de la croissance des entreprises en Europe et en Amérique du Nord. Aux termes de cet accord, l’IDI, société d’investissement cotée sur Euronext Paris, s’est engagée à vendre la totalité de sa participation dans Idinvest, soit 51% du capital, à Eurazeo qui détiendra environ 70% de la société, aux côtés des dirigeants d’Idinvest qui en conserveront environ 30%.

Cette transaction représente un investissement de 230 millions d’euros pour Eurazeo et valorise Idinvest à 310 millions d’euros. Sa réalisation est soumise à des conditions suspensives, notamment règlementaires et de concurrence. Les parties ont également conclu des promesses de vente et d’achat relatives à l’acquisition graduelle par Eurazeo du solde détenu par les dirigeants d’Idinvest au cours des prochaines années.

Idinvest finance des entreprises à différents stades de leur croissance en France et en Europe. Elle est présente sur des métiers complémentaires de ceux d’Eurazeo : la société investit dans les fonds propres de jeunes sociétés innovantes avec un très fort potentiel de croissance à travers ses activités de capital innovation et de capital croissance, et a ainsi participé à des réussites emblématiques de la tech et du digital comme Deezer, Criteo, Talend, Winamax ou encore Vestiaire Collective.

Via son pôle de dette privée, Idinvest finance en dette senior ou subordonnée des PME et des ETI ayant des projets de croissance organique ou externe. Enfin, une équipe dédiée en charge des mandats gère des programmes d’investissement dans des fonds de private equity, réalise des transactions secondaires et des co-investissements directs.

Les anciennes décorations du Ritz aux enchères

Les anciennes décorations du Ritz aux enchères. Depuis son inauguration en 1898, le Ritz Paris incarne l’élégance et le luxe feutré synonymes de l’art de vivre à la française. Un hôtel adopté par les célébrités du monde entier, artistes et écrivains de premier rang, tels que Marcel Proust, Ernest Hemingway, Coco Chanel, Audrey Hepburn ou encore Maria Callas. Après quatre années de rénovation, le Ritz Paris a rouvert ses portes en 2016. La maison Artcurial s’est vue confier la mission d’organiser une vente aux enchères offrant 3500 lots, provenant de ses anciens aménagements depuis 120 ans. La vente se déroulera du 17 au 21 avril 2018. Elle sera précédée d’une exposition scénographiée par un grand décorateur parisien qui métamorphosera, l’espace d’une semaine, les salons de l’Hôtel Marcel Dassault.

Capgemini annonce l’acquisition de LiquidHub

Capgemini annonce l’acquisition de LiquidHub, société américaine experte dans l’engagement client digital dont la spécialité est la création d’expériences clients innovantes. Cette acquisition renforce l’activité de conseil en transformation digitale de Capgemini en Amérique du Nord et accélère la transition de son portefeuille dans la région. Créée en 2000, LiquidHub compte parmi ses clients de grandes marques, notamment dans les services financiers, la santé et les sciences de la vie. Designers chevronnés en expérience utilisateur, architectes numériques et spécialistes de l’analytique, les collaborateurs de LiquiHub travailleront avec les équipes digitales de Capgemini pour concevoir des expériences clients innovantes destinées à attirer, acquérir et fidéliser.

Basée à Philadelphie, aux Etats-Unis, LiquidHub a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires estimé à 200 millions d’euros. Cette nouvelle acquisition s’inscrit entièrement dans la stratégie de croissance de Capgemini dans le Digital & Cloud en Amérique du Nord. « Avec un prix d’acquisition d’environ deux fois le chiffre d’affaires, elle confirme également la capacité du Groupe à mener à bien son objectif annoncé d’acquisitions ciblées, celles-ci devant contribuer à une augmentation du chiffre d’affaires de l’ordre de 2% et être financées par environ 50% du « free cash-flow » du Groupe », explique Capgemini. La transaction devrait être finalisée dans les prochains mois.

SES-Imagotag publie ses résultats préliminaires 2017 avant l’OPA simplifiée

SES-Imagotag publie ses résultats préliminaires 2017 avant l’OPA simplifiée. Le chiffre d’affaires ressort en baisse de 14%, à 153 millions d’euros, pénalisé par la transition produit et le délai d’industrialisation. La rentabilité opérationnelle courante (Ebitda) recule de 67%, à 5,5 millions, du fait de la baisse du chiffre d’affaires et de la pression concurrentielle sur les prix. Le résultat net est affecté par les charges exceptionnelles liées à l’opération avec le groupe chinois BOE Technology (la perte nette s’établit ainsi à 20 millions d’euros contre un bénéfice net de 3,4 millions en 2016).

Néanmoins, un rebond est attendu en 2018, notamment grâce à l’alliance avec BOE. SES-Imagotag a enregistré des prises de commandes de 200 millions d’euros, en croissance de 40% par rapport à 2016, grâce à un nombre record de signatures de nouvelles enseignes et notamment une percée très significative hors d’Europe. En Chine, par exemple, l’alliance avec BOE a permis une entrée remarquée sur le marché, et les premiers magasins ont été équipés dans plusieurs enseignes dont Hema Fresh (Groupe Alibaba). « L’élargissement particulièrement important de la base clients et géographique de SES-Imagotag constitue l’un des accomplissements majeurs de 2017, et un actif clé pour la croissance future. », explique la société.

Le 20 décembre 2017, la société BOE Smart Retail (Hong-Kong), codétenue par BOE et le management de SES-Imagotag a acquis un bloc majoritaire de 6.669.176 actions SES-imagotag au prix de 30 €. Préalablement à l’acquisition du bloc d’actions, la société contrôlée par le management a apporté 537.520 actions SES-Imagotag à BOE Smart Retail et participé à une augmentation de capital en numéraire d’un montant de 17,9 millions d’euros dans BOE Smart Retail. Les managers se sont notamment engagés à conserver leurs actions BOE Smart Retail pendant cinq ans au moins.

Conformément à la réglementation, BOE Smart Retail a dépose, le 19 janvier, auprès de l’AMF les projets de note d’information en vue d’une OPA simplifiée visant le solde des actions de SES-imagotag à un prix identique de 30 € par action, avec pour objectif de clore l’OPA avant la fin du 1er trimestre 2018. L’objectif tant de BOE que du management, unis au sein BOE Smart Retail (initiateur de l’opération), est de maintenir la société cotée avec un flottant permettant une liquidité satisfaisante.

Spir Communication a cédé ses activités immobilières, ouvrant la voie à l’OPR

Spir Communication a cédé ses activités immobilières, ouvrant la voie à l’OPR. Dans le prolongement de l’accord conclu le 2 juin 2017, Spir Communication annonce avoir réalisé ce jour la cession au groupe Axel Springer de 100% des titres de la société Concept Multimédia opérant sous la marque Logic-Immo.com. Cette cession fait suite à l’autorisation accordée ce même jour par l’Autorité de la concurrence à l’issue d’une phase d’examen approfondi de phase 2.

Elle a été réalisée sur la base d’une valeur d’entreprise de 105 millions d’euros, qui fera l’objet d’un ajustement éventuel en fonction de la dette nette et de l’évolution du besoin en fonds de roulement à la date de réalisation. 90% du prix de cession a été payé ce jour ; le solde sera payé à l’issue et compte tenu de la procédure d’ajustement éventuel du prix de cession.

La cession est assortie de garanties de passif de la part de Spir Communication contre-garanties pour partie pour un montant de 20 millions d’euros placé en séquestre. Le produit de cession a servi à rembourser les emprunts contractés par la société dans le cadre des opérations antérieures de restructuration du groupe et refinancés auprès de BRED Banque Populaire et Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse (CEPAC), à hauteur de 20 millions d’euros tiré à la date de réalisation.

Conformément à la réglementation applicable et aux annonces antérieures, un projet d’offre publique de retrait (OPR) sera déposé par les actionnaires de référence de la société (c’est-à-dire les sociétés Sofiouest et Prépart, qui détiennent conjointement 66,4% du capital), lorsque le prix de cession définitif post ajustement éventuel aura été déterminé conformément aux accords de cession.

Il est rappelé que la société Spir Communication avait précédemment procédé à la désignation du cabinet Ledouble en qualité d’expert indépendant pour les besoins de l’offre. Les actionnaires de référence avaient pour leur part indiqué à la société avoir mandaté Kepler Cheuvreux en qualité d’établissement présentateur. Le dépôt de l’offre devrait intervenir dans un délai de quatre mois. Dans ce contexte, la cotation du titre Spir Communication reste suspendue.

Pour en savoir plus : https://www.journaldesopa.com/aval-veto/feu-au-vert/selogerlogic-immo-les-attendus-de-lautorite-de-la-concurrence_15985.html

Elis dresse un premier bilan de ses acquisitions

Elis dresse un premier bilan de ses acquisitions. Lors de la journée investisseurs, qui s’est déroulée le 30 janvier 2018, Xavier Martiré, président du directoire du groupe de location-entretien d’articles textiles et d’hygiène, a présenté les nouvelles perspectives d’Elis. « Les intégrations d’Indusal en Espagne et de Lavebras au Brésil, dont les acquisitions ont été finalisées depuis respectivement 13 mois et 8 mois, se déroulent conformément à nos attentes. Nous réitérons nos objectifs de synergies 2019 de 10 millions d’euros pour Indusal et de 60 millions de réaux pour Lavebras, ainsi que l’objectif de marge d’EBITDA de 30% pour les deux pays d’ici 2019.

Concernant Berendsen, l’intégration est lancée depuis mi-septembre. […] Sur le plan opérationnel, nos premières conclusions sont globalement conformes à nos attentes et nous sommes confiants sur le fait que notre savoir-faire en matière d’intégration fera de cette acquisition un succès. […] Les mesures structurantes que nous avons rapidement mises en œuvre nous permettent désormais d’anticiper des synergies de coûts d’un montant minimum de 80 millions d’euros d’ici 2020, soit le double de ce que nous avions évoqué en juin 2017. A ce montant viendront s’ajouter, à partir de 2019, de potentielles synergies de chiffre d’affaires ».

« Avec ces acquisitions, Elis est encore mieux positionné pour continuer sa croissance rentable, tout en poursuivant sa stratégie d’acquisitions ciblées dans les pays où il est déjà présent. Le Groupe a publié ce matin son chiffre d’affaires 2017 de 2 215 millions d’euros, en hausse de 46% avec une croissance organique de 2,4%. Le reste des résultats 2017 sera publié le 7 mars prochain, et nous anticipons pour le Groupe une marge d’EBITDA d’environ 30,0%, en amélioration, comme nous l’avions annoncé, dans toutes les zones de l’ancien périmètre Elis. La marge d’EBIT devrait quant à elle être de l’ordre de 13,5%. En 2018, en prenant en compte les synergies évoquées, le Groupe table sur un chiffre d’affaires supérieur à 3,2 milliards d’euros, une marge d’EBITDA en amélioration d’environ 150 points de base et une marge d’EBIT en amélioration d’environ 100 points de base par rapport à 2017. »

Arjowiggins est entré en négociations exclusives

Arjowiggins est entré en négociations exclusives avec le groupe d’investissement Blue Motion Technologies Holding pour la cession d’Arjowiggins Security. Cette filiale produit principalement du papier pour billets de banque à l’usine de Crèvecoeur en France. En février 2017, Sequana avait annoncé une revue stratégique de la division Sécurité confrontée à un marché du papier pour billets de banque en dégradation continue avec une réduction structurelle des volumes et des surcapacités de 35% par rapport au marché global, entraînant une concurrence accrue et une forte pression sur les marges. Après la cession d’Arjowiggins Security BV et de son usine d’Apeldoorn aux Pays-Bas en juillet 2017, le projet de cession d’Arjowiggins Security permettrait au groupe de se désengager totalement de cette activité lourdement déficitaire depuis plus de deux ans. Ce projet fait l’objet d’une information et d’une consultation des instances représentatives du personnel concernées. La clôture de cette opération devrait intervenir avant la fin du 1er trimestre 2018, après recapitalisation d’Arjowiggins Security par Arjowiggins.

NetBooster devient Artefact après son augmentation de capital

NetBooster devient Artefact après son augmentation de capital. Cette agence spécialisée dans le marketing digital à la performance a réussi son augmentation de capital réalisée par placement privé auprès d’investisseurs qualifiés. NetBooster a placé 5.158.223 actions nouvelles d’un nominal de 0,10 €, au prix unitaire de 3 € pour un montant total de 15,47 millions d’euros, représentant 20% du capital avant opération. Le prix de 3 € représente une décote de 9,6% par rapport à la moyenne pondérée des cours sur les 6 derniers mois. A titre indicatif, la participation d’un actionnaire détenant 1% du capital social de la société préalablement à l’émission sera portée à 0,83%. Après l’émission, le capital est réparti de la manière suivante : Managers (17,61%), Nobel (10,58%), Truffle Capital (9,21%), Pure Invest (9,15%), Idinvest (4,25%), flottant (49,21%).

Parallèlement, NetBooster annonce son changement de dénomination sociale. A compter du 1er février 2018, l’action sera cotée sous le nom Artefact (le code ISIN restera inchangé : FR0000079683), le code mnémonique deviendra « ALATF », matérialisant ainsi la transformation en profondeur engagée au cours des derniers mois. Ces changements s’accompagnent d’une évolution de la gouvernance. François de La Villardière, précédemment directeur général et président du conseil d’administration, est nommé à la présidence du conseil d’administration. Guillaume de Roquemaurel et Vincent Luciani, cofondateurs d’Artefact, prennent la direction d’Artefact respectivement en tant que directeur général du Groupe (CEO), et en tant que responsable des opérations (COO) et directeur France. Philippe Rolet, également co-fondateur d’Artefact, devient directeur de la technologie du Groupe (CTO).

KKR : Jacques Veyrat est nommé conseiller pour la France

KKR : Jacques Veyrat est nommé conseiller pour la France. La célèbre société d’investissement américaine, qui porte les initiales de ses trois fondateurs, a décidé de nommer Jacques Veyrat en tant que Senior Advisor en France. « La France est un marché important pour KKR et nous voyons des opportunités significatives dans un certain nombre de secteurs », a déclaré Johannes Huth, directeur de KKR EMEA.

Agé de 55 ans, Jacques Veyrat est un ancien élève de l’Ecole Polytechnique et du Collège des ingénieurs, ingénieur du corps des Ponts et Chaussées. Affecté à la Direction du Trésor, où il est rapporteur au CIRI (1989-1991) puis secrétaire général adjoint du Club de Paris (1991-1993), il devient conseiller technique au Cabinet du ministre de l’Equipement des Transports, du Tourisme et de la Mer (1993-1995).

En 1995, il rejoint le groupe Louis Dreyfus, comme directeur général de Louis Dreyfus Armateurs (1995-1998), puis PDG de Louis Dreyfus Communications, devenu Neuf Cegetel (1998-2008) et PDG du Groupe Louis Dreyfus (2008-2011). A partir du 30 juin 2011, il est président de la société d’investissement Impala et, depuis juillet 2017, président du conseil d’administration de Fnac Darty.

Ablynx : Novo Nordisk jette l’éponge

Ablynx : Novo Nordisk jette l’éponge. Dans un bref communiqué, le laboratoire danois prend acte de l’annonce de l’acquisition d’Ablynx par Sanofi au prix de 45 € par action. Novo Nordisk confirme aujourd’hui qu’il ne fera pas de proposition révisée et espère poursuivre sa collaboration productive avec Ablynx.

Pierre & Vacances se donne les moyens de saisir des opportunités

Pierre & Vacances se donne les moyens de saisir des opportunités. Après le succès du placement, le 30 novembre 2017, d’Obligations à option de Remboursement en Numéraire et/ou en Actions Nouvelles et/ou Existantes (Ornane), à échéance avril 2023 pour un montant de 100 millions d’euros, le Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs annonce le placement d’une émission obligataire sous forme d’un placement privé « Euro PP » non coté.

L’émission obligataire, d’un montant total de 76 millions d’euros, à échéance février 2025 et assortie d’un coupon de 3,9% sera souscrite par des investisseurs institutionnels français. Le règlement-livraison est prévu le 14 février 2018. Le placement a été dirigé conjointement par BNP Paribas, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et Natixis en qualité d’agents placeurs.

La mise en place de ces nouveaux financements optimise la structure financière du Groupe, notamment en rallongeant la maturité moyenne de la dette, explique Pierre & Vacances, et lui donne les moyens financiers d’accélérer son développement et de saisir des opportunités de croissance externe.

Aufeminin en forme avant l’OPA de TF1

Aufeminin en forme avant l’OPA de TF1.  Sur l’exercice 2017, le chiffre d’affaires de l’éditeur de sites Internet ressort à 113,5 millions d’euros, en progression de 6,1% par rapport à l’exercice précédent. Sur le seul 4e trimestre, le chiffre d’affaires s’inscrit à 34,3 millions, en hausse de 8,7%. Sur le marché français, Aufeminin continue d’enregistrer des performances très satisfaisantes (+11,3% au 4e trimestre et +7,8% à 55,5 millions en 2017), tout comme à l’international où l’activité progresse de 6,1% au 4e trimestre et de 4,6% à 58,1 millions sur l’exercice. Prochain rendez-vous : le 12 mars 2018, après Bourse, avec la publication des résultats de l’exercice 2017.

Pour rappel, à la suite de la remise d’une offre ferme, le 12 décembre 2017, TF1 a signé l’accord relatif à l’acquisition de la participation majoritaire du Groupe Axel Springer (représentant 78% du capital) dans Aufeminin au prix de 38,74 € par action, sous réserve d’ajustements usuels. La transaction reste soumise à l’obtention d’autorisations en France et en Autriche. TF1 déposera une OPA obligatoire simplifiée au même prix sur le solde du capital une fois cette acquisition réalisée.

L’Autorité des marchés financiers lance une consultation

L’Autorité des marchés financiers lance une consultation. Dans la perspective de l’entrée en application, le 21 juillet 2018, de certaines dispositions du règlement « Prospectus » du 14 juin 2017, l’AMF lance une consultation sur la détermination du nouveau seuil national à partir duquel il sera obligatoire de publier un prospectus et, pour les offres au public inférieures à ce seuil, sur le régime d’information ad hoc qui leur sera applicable.

Dès le 21 juillet 2018, les Etats membres pourront fixer un seuil national d’application du prospectus européen entre 1 et 8 millions d’euros. Le choix de ce seuil devra être notifié à la Commission européenne et à l’ESMA. Le seuil national retenu aura donc les conséquences suivantes :

  • au-dessous de ce seuil : un document normé par des règles nationales de présentation de l’offre pourra être exigé. Il ne bénéficiera pas du passeport ;
  • au-dessus de ce seuil : un prospectus européen sera obligatoire et éligible au passeport.

La détermination du seuil national est liée à des exigences de promotion du financement des entreprises, de protection des investisseurs individuels et de pertinence de l’information sur les offres de montant réduit. Dans ce contexte, la consultation de l’AMF porte sur les points suivants :

  • le relèvement à 8 millions d’euros sur 12 mois du seuil d’exigibilité du prospectus européen ;
  • la suppression de la condition (actuellement appliquée aux offres d’un montant compris entre 100 000 euros et 5 millions d’euros) relative à la quotité représentée par les titres de capital offerts au public qui, si elle représente plus de la majorité du capital de l’émetteur, rend obligatoire l’établissement d’un prospectus ;
  • le maintien de la réglementation relative aux offres de financement participatif dans l’attente d’un éclaircissement des évolutions législatives européennes en la matière sauf, à la marge, en supprimant la condition prévue entre 1 million d’euros et 2,5 millions d’euros relative à la quotité représentée par les titres de capital offerts ;
  • la création, pour les offres « directes » de titres non cotés non soumises au prospectus, d’un document d’information simplifié analogue au document d’information réglementaire synthétique (DIRS) des offres de financement participatif (le « DIRS adapté »). Ce document pourrait, le cas échéant, n’être exigé qu’à partir d’un certain seuil ;
  • la notification à l’AMF de ce « DIRS adapté », préalablement à l’offre ;
  • s’agissant du possible contrôle de ce document d’information, l’alternative proposée est la suivante : un contrôle a priori et systématique à compter d’un certain montant (2,5 millions d’euros par exemple) ; ou l’absence de contrôle a priori, un avertissement étant prévu en tête de document.

Les contributions doivent être adressées d’ici le 21 février 2018 à l’AMF à l’adresse suivante : directiondelacommunication@amf-france.org.

New Areva devient Orano

New Areva devient Orano. Recentré sur la valorisation des matières nucléaires et la gestion des déchets, Orano couvre les activités mines, conversion-enrichissement, recyclage des combustibles usés, logistique nucléaire, démantèlement et ingénierie, explique le groupe. Orano compte 16 000 salariés pour un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros et un carnet de commandes qui représente l’équivalent de près de 8 années de chiffres d’affaires. Ses activités mines et conversion-enrichissement sont dans le top 3 au niveau international. Orano est leader dans le recyclage et la logistique nucléaire, et développe des activités dans le domaine médical.

Le nom Orano est construit sur les racines étymologiques d’« uranium », matière à partir de laquelle est produit le combustible nucléaire (Ouranos, dieu grec du ciel devenu Uranus dans la mythologie romaine, donna son nom à la planète Uranus, qui servira de référence lors de la création de l’appellation « uranium »).

LDC : augmentation de capital réservée au bénéfice de Sofiprotéol

LDC : augmentation de capital réservée au bénéfice de Sofiprotéol. Le groupe spécialisé dans les produits de volaille a réalisé une augmentation de capital réservée, avec suppression du droit préférentiel de souscription, au bénéfice de Sofiprotéol à hauteur de 29.999.965 € représentant 249.397 actions, soit près de 1,5% du capital. Le prix des actions émises a été fixé à 120,29 €, à comparer à un cours de 130 €. Pour rappel, cette opération s’inscrit dans le cadre du partenariat industriel liant les groupes LDC et Avril annoncé le 10 octobre 2014. Elle permet à LDC et à Sofiprotéol de développer une filière française performante à l’ambition internationale. Comme annoncé à cette date, ce partenariat prévoyait une participation minoritaire dans LDC, lui conférant ainsi un siège au conseil de surveillance.

Ingenico rachète 20% d’Ingenico Holding Asia

Ingenico rachète 20% d’Ingenico Holding Asia. Conformément aux accords d’actionnaires conclus le 7 mai 2015 avec Fosun, le leader mondial des solutions de paiement intégrées Group a procédé au rachat des 20% dans Ingenico Holding Asia au prix déterminé de 104,6 millions de dollars. Cette participation était détenue par Imperial Orchid, structure d’investissement gérée par Fosun. Suite à cette opération, Ingenico détiendra 97% du holding détenteur des sociétés chinoises du Groupe.

Carrefour : partenariat en Chine avec Tencent et Yonghui

Carrefour : partenariat en Chine avec Tencent et Yonghui. Le groupe de distribution, dirigé par Alexandre Bompard, annonce un projet d’investissement de Tencent et Yonghui dans Carrefour Chine, ainsi qu’un accord de coopération stratégique avec Tencent en Chine.

Carrefour a signé un protocole d’accord avec Tencent et Yonghui pour un investissement potentiel dans Carrefour Chine. Cette opération permettra de combiner le savoir-faire de Carrefour dans le domaine de la distribution avec l’excellence technologique de Tencent et l’expertise opérationnelle de Yonghui, en particulier sa maîtrise des produits frais, explique le groupe français. A l’issue de l’opération, Carrefour demeurera le premier actionnaire de Carrefour Chine.

Par ailleurs, Carrefour et Tencent annoncent la signature d’un protocole d’accord de coopération stratégique en Chine, dont l’objectif sera de mettre en commun l’expertise de Carrefour dans la distribution avec le savoir-faire technologique et les capacités d’innovation de Tencent. Ce partenariat permettra à Carrefour d’améliorer sa visibilité sur Internet, d’accroître son trafic en ligne et en magasin et de bénéficier de l’expertise avancée de Tencent en matière technologique et digitale pour développer de nouvelles initiatives de « smart retail ».

Au travers de ce partenariat, Tencent étendra l’offre de services proposés sur ses plates formes et développera, au sein de l’écosystème Carrefour, l’utilisation de Weixin, de ses solutions de paiement Weixin Pay, de son Cloud et ses autres services. Le périmètre de la coopération envisagée inclut plusieurs zones de partenariat, en particulier sur le partage des données, le « smart retail », les solutions de paiement mobile, l’amélioration de l’expérience magasin et l’exploitation de données afin de dynamiser le trafic en magasin de Carrefour Chine.

La coopération stratégique et l’investissement envisagés restent soumis à la réalisation de diligences complémentaires et à l’accord des parties sur les termes définitifs d’une documentation juridique complète. Carrefour tiendra le marché informé des prochaines avancées si cela s’avère nécessaire ou opportun.

Aufeminin : l’OPA de TF1 à 38,74 € se précise

Aufeminin : l’OPA de TF1 à 38,74 € se précise. A la suite de la remise d’une offre ferme, le 12 décembre 2017, le Groupe TF1 et le Groupe Axel Springer ont signé hier l’accord relatif à l’acquisition par TF1 de la participation majoritaire du Groupe Axel Springer (environ 78% du capital) dans Aufeminin au prix de 38,74 € par action, sous réserve d’ajustements usuels. La réalisation de cette opération reste soumise à l’obtention d’autorisations réglementaires en France et en Autriche. Comme indiqué dans le communiqué du 12 décembre, le Groupe TF1 déposera une OPA obligatoire simplifiée au même prix sur le solde du capital une fois cette acquisition réalisée.

OPA : les questions/réponses de la FSMA

OPA : les questions/réponses de la FSMA. Dans une série de questions fréquemment posées, l’Autorité des services et marchés financiers, l’équivalent belge de l’AMF, expose sa politique concernant certains aspects de la réglementation en matière d’offres publiques d’acquisition (OPA) et d’abus de marché. Quand un offrant potentiel doit-il annoncer publiquement qu’il a l’intention de lancer une offre publique d’acquisition ? Quelles sont les informations que l’offrant potentiel doit faire figurer dans le communiqué de presse annonçant son intention de lancer une offre ? Un offrant peut-il encore acheter des titres pendant la préparation d’une offre publique d’acquisition afin de renforcer sa position dans la société visée (processus dit de « ramassage en Bourse ») ? Pour consulter les réponses sur le site de la FSMA : https://www.fsma.be/fr/faq/questions-et-reponses-concernant-les-offres-publiques-dacquisition-et-le-reglement-mar-dd-15

Alstom fait le point sur son rapprochement avec Siemens. Le 26 septembre 2017, Siemens et Alstom ont signé un protocole d’accord pour combiner les activités mobilité de Siemens, incluant sa traction ferroviaire, avec Alstom. La transaction réunit deux acteurs innovants du marché ferroviaire au sein d’une entité qui offrira de la valeur pour les clients et un potentiel opérationnel unique. Les deux activités sont largement complémentaires en termes d’activités et de présence géographique.

La procédure de consultation et d’information des comités d’entreprise est en cours et la signature des documents contractuels est attendue au 1er trimestre 2018. L’assemblée générale des actionnaires d’Alstom pour l’approbation de la transaction, qui se prononcera aussi sur l’annulation des droits de vote double, devrait intervenir en juillet 2018. La transaction est également soumise à l’autorisation des autorités de régulation pertinentes, y compris celle sur les investissements étrangers en France et les autorités de régulation de la concurrence ainsi qu’à la confirmation par l’AMF qu’aucune OPA ne devra être lancée par Siemens après la réalisation de l’apport. L’opération devrait être réalisée à la fin de l’année civile 2018.

Siemens a initié le processus de séparation de ses activités mobilité en vue de leur apport à Alstom. Ce n’est qu’une fois les approbations obtenues des autorités de la concurrence et l’opération définitivement réalisée qu’Alstom sera en mesure d’analyser plus en détail l’ensemble combiné.  Alstom décidera alors de l’opportunité de communiquer des éléments prospectifs concernant certains indicateurs financiers ou non-financiers.

Pour en savoir plus : https://www.journaldesopa.com/opa-ope-opr/loffre-du-jour/siemens-et-alstom-signent-un-protocole-daccord_14473.html

Ingenico Group s’offre Paymark

Ingenico Group s’offre Paymark. Le leader mondial des solutions de paiement intégrées a signé un accord en vue d’acquérir Paymark, premier réseau néo-zélandais de paiement électronique, pour un montant total de 190 millions de dollars néo-zélandais (112,8 millions d’euros au taux de change actuel). Basé à Auckland et employant plus de 150 personnes, Paymark dispose de 25 années d’expérience dans le traitement de transactions sécurisées pour le compte de banques et acquéreurs et permet aux marchands d’accepter un large éventail de paiements par carte. L’accord de vente, signé entre Ingenico Group et les actionnaires actuels de Paymark (ANZ, ASB, BNZ et Westpac), inclut l’extension du contrat de services actuellement en vigueur entre Paymark et ces quatre acquéreurs.

« En combinant ses activités historiques avec celles de Paymark et de Bambora, Ingenico disposera d’une offre omnicanal unique et complète pour les retailers et les institutions financières dans la région Pacifique », explique le groupe français. Et d’ajouter : « Le marché néo-zélandais du paiement électronique est l’un des plus avancés au monde et bénéficie de nombreux catalyseurs, comme l’adoption du sans contact, qui soutiennent la croissance des volumes de transactions électroniques ».

Le closing de l’acquisition devrait être réalisé au cours du second trimestre 2018, sous réserve de l’approbation des autorités compétentes. Paymark sera alors intégré au sein de la division Banques et Acquéreurs. Ingenico Group a été conseillé par FNZC, Credit Suisse, Allens, Chapman Tripp et Deloitte.

Fnac Darty : Vivendi couvre sa participation

Fnac Darty : Vivendi couvre sa participation. Vivendi a conclu une opération de couverture avec Société Générale afin de protéger la valeur de sa participation de 11% dans le capital de Fnac Darty. Vivendi conserve la possibilité d’un dénouement en numéraire ou par livraison d’actions au terme de cette opération, soit au plus tard dans le courant du second semestre 2019. Dans le cadre de cette opération, Société Générale procèdera pour sa propre couverture à un placement privé des actions auprès d’investisseurs institutionnels susceptibles de pouvoir y répondre conformément à la réglementation qui leur est applicable.

Roularta Media Group lance une offre sur les publications belges de Sanoma

Roularta Media Group lance une offre sur les publications belges de Sanoma. Le groupe multimédia belge coté lance une offre contraignante sur les titres belges de Sanoma, à l’exception des magazines de décoration. L’offre porte sur les hebdomadaires Femme d’Aujourd’hui/Libelle (245 504 exemplaires) et Flair F/N (74 222 exemplaires), les mensuels Gaël/Feeling (69 132 exemplaires) et les magazines La Maison Victor, Communiekrant, Loving You et She Deals.

Les sites web (notamment flair.be et libelle.be qui enregistrent respectivement 804 135 et 600 841 visiteurs par mois),  les produits dérivés  et les canaux de médias sociaux de ces titres sont également concernés par cette offre. En 2017, ces titres ont totalisé un chiffre d’affaires d’environ 78 millions d’euros pour un prix d’acquisition (obligation de pension et d’abonnement comprise) de 33,7 millions d’euros.

« Les groupes cibles (offline/online) de ces marques média sont nettement féminins et complètent donc bien les autres groupes cibles de haute qualité qu’atteignent les marques de magazines existants de Roularta (Le Vif, Knack, Trends/Tendances, Sportmagazine, Nest, Plus Magazine etc.) », explique la société. Suite à cette transaction, Roularta cède les titres “Je vais Construire/Ik ga Bouwen” à Sanoma pour 1 million d’euros, montant qui est déduit du prix d’acquisition mentionné.

Par cette consolidation et grâce à la synergie avec les marques magazines du groupe, Roularta entend assurer la continuité et la croissance multimédia de ces titres.
Si l’offre est approuvée par Sanoma, la transaction sera soumise à l’approbation des autorités belges compétentes en matière de concurrence.

Zodiac Aerospace : l’offre publique sera close le 31 janvier 2018

Zodiac Aerospace : l’offre publique sera close le 31 janvier 2018. L’AMF a été informé du feu vert obtenu par l’autorité de la concurrence du Brésil pour l’opération de rapprochement entre Safran et Zodiac Aerospace et de l’absence d’opposition à cette autorisation. Par conséquent, l’offre publique, ouverte le 27 décembre 2017, sera clôturée le 31 janvier 2018. Par ailleurs, Safran diffusera mercredi 17 janvier 2018, avant l’ouverture de la séance, par voie de communiqué, la parité définitive de l’OPE subsidiaire (qui sera comprise entre 0,3 et 0,332 action de préférence Safran). Cette parité sera déterminée par référence à une moyenne des cours sur dix séances – tirées au sort par huissier – précédant la date de clôture de l’offre.

Gemalto : l’OPA de Thales est en bonne voie

Gemalto : l’OPA de Thales est en bonne voie. Thales prévoit de soumettre une demande d’examen et d’approbation du document d’offre auprès de l’Autorité néerlandaise des marchés financiers au cours de la semaine du 29 janvier 2018, avant la date limite prévue par le droit néerlandais. En outre, Thales et Gemalto confirment que le processus d’obtention des autorisations réglementaires requises dans le cadre de l’offre est en cours. Il est prévu que l’opération soit réalisée peu de temps après que Thales ait obtenu toutes les autorisations règlementaires usuelles, ce qui est envisagé pour le second semestre 2018.

Pour rappel, le 17 décembre 2017, les deux groupes industriels ont signé un accord relatif à une offre en numéraire, au prix de 51 € par action (dividende attaché), unanimement  recommandée par le conseil d’administration de Gemalto, afin de créer un leader mondial de la sécurité digitale. Ce prix intègre une prime de 57% sur le cours de clôture du 8 décembre 2017, valorisant Gemalto 4,6 milliards d’euros.

Pour en savoir plus : https://www.journaldesopa.com/opa-ope-opr/surenchere-qui-dit-mieux/thales-lance-une-contre-opa-amicale-sur-gemalto_15423.html

Edenred fait feu de tout bois

Edenred fait feu de tout bois. Le leader mondial des solutions transactionnelles au service des entreprises, des salariés et des commerçants acquiert, via sa filiale UTA, 51% de Timex Card, son distributeur en Pologne, également présent en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Ukraine. Parallèlement, UTA s’implante en propre en Bulgarie. Par ces opérations, UTA, second émetteur de cartes carburant multi-enseignes paneuropéen, renforce sa position en Europe de l’Est afin d’accélérer le développement de son offre dans cette région dynamique. La Pologne est en effet le premier marché européen pour le transport international et représente, avec les pays baltes, près de 35% du marché européen du cabotage en tonnes-kilomètre.

Par ailleurs, suite à l’exercice de l’option de vente du groupe Daimler portant sur 15% du capital d’UTA fin décembre 2017, Edenred détient désormais 66% du capital de cette société, et annonce avoir été notifié par Hermes Mineralöl GmbH, co-fondateur et actionnaire minoritaire d’UTA, de son intention d’exercer son option de vente portant sur 17% du capital. Cette dernière opération reste soumise à l’examen des autorités de la concurrence concernées, et sa finalisation est prévue au cours du premier trimestre 2018. Les deux opérations permettront à Edenred de détenir, à l’issue de la procédure, 83% du capital d’UTA. Selon Edenred, ces opérations auront un effet relutif sur le résultat net part du Groupe dès 2017, et un impact non significatif sur la dette nette du Groupe.

Dolphin Integration fait le point sur sa situation financière

Dolphin Integration fait le point sur sa situation financière. Suite à la procédure d’alerte des commissaires aux comptes, qui a conclu sur « la complexité et la gravité de la situation susceptible de questionner la continuité de l’opération », ce fabricant de composants intégrés convoque une assemblée générale mixte le 8 février 2018. Points à l’ordre du jour : nomination d’un nouveau directeur général en la personne de M. Christian Dupont ; explications sur la continuité des opérations ; présentation de l’avancement de l’activité,  délégation de pouvoirs au Conseil pour procéder à des augmentations de capital. Dolphin Integration indique que le chiffre d’affaires a progressé de 2 millions à 8,7 millions d’euros, soit une hausse de 29% par rapport à la même période de l’année dernière (et de 3% par rapport au 1er semestre 2017).

Showroomprive : Carrefour prend une participation de 17% du capital

Showroomprive : Carrefour prend une participation de 17% du capital auprès de Conforama, filiale du groupe Steinhoff. Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie des deux groupes de développer une offre omnicanale de premier plan, et couvrira notamment des aspects commerciaux, marketing, logistiques et de data. La prise de participation de Carrefour dans Showroomprivé prendra la forme d’une acquisition hors marché du bloc d’actions détenues par Conforama au prix unitaire de 13,5 euros (contre un dernier cours de 6,83 euros), pour un montant total de 79 millions d’euros.

Un complément de prix sera versé par Carrefour à Conforama en cas de lancement par Carrefour d’une offre publique d’achat sur Showroomprivé dans les dix-huit mois suivant la réalisation de l’opération. Ce complément de prix sera égal à la différence entre le prix de l’offre qui serait ainsi déposée par Carrefour et le prix de l’acquisition (soit 13,50 euros), multiplié par le nombre d’actions cédées par Conforama.

Après réalisation de l’opération, Carrefour se substituera à Conforama dans le concert existant entre les fondateurs de Showroomprivé et Conforama, en vertu d’un pacte d’actionnaires identique dans l’ensemble de ses principaux termes au pacte existant actuellement entre les fondateurs et Conforama / Steinhoff. Les fondateurs conserveront 27,17% du capital et 40,42% des droits de vote. Carrefour détiendra 16,86% du capital et 13,67% des droits de vote.

Cette opération est subordonnée à l’obtention d’une dérogation de l’Autorité des marchés financiers à l’obligation de déposer une offre publique.

Sodexo prend le contrôle de FoodChéri

Sodexo prend le contrôle de FoodChéri. Le leader mondial des services de Qualité de Vie, annonce prendre une participation majoritaire dans la startup FoodChéri, l’un des pionniers de la restauration 3.0 en France. Cet investissement s’inscrit dans la stratégie de Sodexo d’adapter ses offres afin de répondre aux tendances de consommation émergentes et réinventer l’expérience du consommateur. Pour FoodChéri, cette prise de participation permet de confirmer un positionnement stratégique de « restaurant virtuel », notamment auprès des entreprises, et d’enclencher l’expansion nationale. La société restera dirigée par ses co-fondateurs.

Créé en 2015, FoodChéri compte désormais 70 collaborateurs, et sert plus de 12 000 plats frais préparés par des chefs professionnels chaque semaine, à Paris et en petite couronne. Via une offre saine, équilibrée et diversifiée, FoodChéri s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises qui sont aujourd’hui plus de 200 à utiliser FoodChéri pour la restauration de leurs salariés. Pour Sodexo, la flexibilité, le nomadisme, la simplicité et l’hyperréactivité sont les piliers de l’expérience consommateur de demain. Cette alliance avec FoodChéri permettra de faire évoluer son offre dans un environnement de travail en mutation, de moins en moins dépendant de la localisation géographique des salariés.

Argos Soditic entre en négociation exclusive avec Henri Selmer Paris

Argos Soditic entre en négociation exclusive avec Henri Selmer Paris. Les associés d’Henri Selmer Paris, société familiale fondée en 1885, leader mondial de la manufacture de saxophones et acteur majeur des clarinettes et becs haut de gamme, sont entrés en négociation exclusive avec le fonds de capital-investissement Argos Soditic, en vue de la cession du capital de l’entreprise, qui compte environ 500 salariés et a généré en 2017 un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros.

Au terme de cette opération, Argos Soditic deviendrait l’actionnaire majoritaire aux côtés d’un noyau resserré de membres de la famille et de l’équipe de direction qui mènera, avec le directeur général, Jérôme Selmer, cette nouvelle phase de développement. Le capital serait également ouvert aux salariés, qui portent le savoir-faire d’excellence de l’entreprise.

Argos Soditic réalisera cet investissement sans recours à la dette. Henri Selmer Paris conservera ainsi toute sa marge de manœuvre pour investir dans ses projets d’avenir et continuer à servir les plus grands musiciens internationaux et des amateurs passionnés. Cette opération est initiée et soutenue par les 55 actionnaires représentant la 4ème et la 5èmegénération de la famille Selmer, tous descendants d’Henri Selmer, fondateur de la société.

Henri Selmer Paris fabrique dans ses ateliers de 11.000m2 à Mantes-la-Ville (Yvelines) des saxophones, clarinettes et becs haut de gamme qui requièrent une main d’œuvre hautement qualifiée dans plus de 100 métiers propres à la manufacture instrumentale. Un saxophone est composé de plus de 700 pièces, dont l’assemblage nécessite plus de 2.000 opérations, de la plaque d’alliage spécial de cuivre à l’instrument fini. Ce savoir-faire artisanal, traditionnel et unique, couplé à la capacité d’innovation et à l’utilisation de technologies de pointe (plusieurs millions d’euros par an de R&D) sont les fers de lance de la réputation internationale des instruments Selmer dont le son est reconnu par les musiciens chevronnés.

Dans le domaine du saxophone, des musiciens aussi prestigieux que Charlie Parker, John Coltrane, Stan Getz ont joué du « Selmer » et la relève actuelle continue de privilégier ces instruments d’exception, aux côtés d’amateurs passionnés tel que Thomas Pesquet qui a emporté un « Selmer » lors de son expédition à bord de la Station spatiale internationale.

Forte de sa nouvelle gamme de clarinettes, Henri Selmer Paris veut également se développer vigoureusement dans ce segment. En 2014 une nouvelle marque de saxophones et de clarinettes dénommée SeleS a été introduite pour élargir la clientèle, notamment aux amateurs, étudiants de conservatoires et musiciens professeurs. 87% des ventes sont réalisées à l’export dans plus de 60 pays, auprès d’une clientèle de distributeurs et de marchands, en relation avec les musiciens. La moitié des ventes est réalisée en Asie, au Japon et aussi en Chine où l’entreprise bénéficie de l’essor de ce marché.

Quaero Capital et Tiburon Partners unissent leurs forces

Quaero Capital et Tiburon Partners unissent leurs forces. La société de gestion d’actifs genevoise Quaero Capital  et le gérant londonien de fonds asiatiques Tiburon Partners annoncent aujourd’hui qu’ils allaient unir leurs forces, sous réserve de l’approbation de la FINMA et de la FCA. Réunies sous la marque Quaero Capital, les deux entités ne formeront plus qu’un seul groupe qui gèrera plus de 2,3 milliards de francs suisses d’actifs. Partageant une même philosophie de boutique de gestion, le groupe combiné restera détenu à 100% par ses employés et continuera à se spécialiser sur des stratégies « value » fortement concentrées et gérées de façon active.

Prismaflex International et Anthem Displays : rapprochement en vue

Prismaflex International et Anthem Displays : rapprochement en vue. Prismaflex International, spécialiste dans la conception et la commercialisation de panneaux d’affichage et de mobilier urbain au niveau mondial, et Anthem Displays, concepteur et fabricant américain de panneaux d’affichage LED, annoncent ce jour être entrés en négociation exclusive en vue d’un rapprochement. L’opération prendrait la forme d’une acquisition de 50% des entités fusionnées (Anthem Displays et Prismaflex USA) par Prismaflex International et ses managers américains.

Dans ce cadre, Prismaflex International envisage de réaliser une augmentation de capital, inférieure à 10% du capital existant, et souscrire une dette bancaire pour le solde. A l’issue de l’opération, les actionnaires individuels d’Anthem Displays possèderaient 50% du capital du nouvel ensemble et Prismaflex International et ses managers américains 50%. Prismaflex International serait l’actionnaire de référence. La conclusion définitive de ce rapprochement, après approbation des autorités compétentes, pourrait intervenir d’ici le 30 juin 2018.

Cette opération constitue une étape stratégique pour Prismaflex International. Elle lui permettrait de renforcer sa présence aux Etats-Unis et d’accélérer son déploiement sur l’un des principaux marchés des panneaux d’affichage LED. L’association d’un acteur local fortement reconnu  (chiffre d’affaires de près de 2,9 millions de dollars en 2017 et environ 7 millions pour 2018), qui fabrique aux Etats-Unis, et de Prismaflex USA qui dispose d’une notoriété technique et commerciale, notamment dans les réseaux d’afficheurs indépendants, serait un atout significatif pour augmenter sa part de marché sur le continent américain, assure le groupe.

Altice veut séparer ses activités en Europe et aux Etats-Unis

Altice veut séparer ses activités en Europe et aux Etats-Unis. Le groupe de télécommunications international spécialisé dans le câble, la fibre, les contenus et les médias, fondé par Patrick Drahi, annonce que son conseil d’administration a approuvé les plans de séparation d’Altice USA d’Altice NV (qui sera renommé Altice Europe). « La séparation permettra à chaque entreprise de se concentrer davantage sur les différentes opportunités de création de valeur sur leurs marchés respectifs et d’assurer une plus grande transparence pour les investisseurs », explique Altice NV. L’opération pourrait être réalisée à la fin du 2e trimestre 2018, après l’obtention des autorisations réglementaires et le feu vert des actionnaires d’Altice.

La séparation doit être effectuée par une cession de la participation de 67,2% d’Altice NV dans Altice Etats-Unis à travers une distribution en nature aux actionnaires d’Altice NV, à raison de 0,4163 action Altice USA pour chaque Altice Action NV.  En parallèle, les actionnaires d’Altice USA recevront un dividende exceptionnel de 1,5 milliard de dollars en numéraire. Altice USA lancera également un programme de rachat d’actions de 2 milliards de dollars dès la finalisation de la séparation.

La Compagnie des Alpes devient le leader

La Compagnie des Alpes devient le leader de la distribution de séjours en montagne. La Compagnie des Alpes annonce ce jour être parvenue à un accord pour l’acquisition d’une participation de 73% dans la société Travelfactory, spécialiste de la location de vacances et de l’organisation de séjours en groupe, qui est notamment leader de la distribution en ligne de séjours de ski en France. Grâce à cette acquisition, la Compagnie des Alpes va à la fois compléter son offre de distribution de séjours et d’hébergement à la montagne, accéder à une clientèle plus jeune et renforcer son expertise et son empreinte digitales.

Créé en 2000, Travelfactory a constitué son offre progressivement en réalisant des acquisitions en France et en Belgique. Aujourd’hui, l’offre intégrée de séjours en montagne de Travelfactory s’articule autour des marques Travelski (tour-opérateur en ligne spécialisé dans les séjours de ski) et SimplytoSki (site de location de matériel de ski et de services complémentaires), mais également Golden Voyages et Ski-line, deux tour-opérateurs spécialisés BtoB dans la commercialisation de séjours de ski étudiants, respectivement auprès des clientèles française et belge.

Le portefeuille de Travelfactory est complété par le tour-opérateur en ligne Locatour qui propose tout au long de l’année tous types de séjours en France, Espagne, Italie, Portugal, Suisse, Autriche et Andorre, et qui propose notamment une offre importante de séjours en camping. Travelfactory anime également un vaste réseau de partenariats, en marque blanche pour des sites tels que Lastminute.com et Départ1825, ainsi qu’une distribution auprès de 1 000 comités d’entreprise et 3 500 agences de voyages.

Travelfactory est un acteur intégré dont l’activité couvre l’ensemble de la chaîne de valeur, du sourcing d’hébergements à la distribution. En montagne, Travelfactory dispose d’une offre d’hébergements complète, renforçant significativement celle de la Compagnie des Alpes. Il s’agit d’une offre essentiellement répartie entre résidences de tourisme, appartements sous gestion et appartements de particuliers. Travelfactory s’appuie notamment sur un réseau de 13 agences immobilières implantées en stations de sports d’hiver en France opérant sous les marques Ski&Soleil et Alpesforyou. Leur acquisition permet à la Compagnie des Alpes de plus que doubler le nombre de lots d’hébergements qu’elle gère. Avec un volume d’affaires annuel d’environ 85 millions d’euros, Travelfactory réalise un chiffre d’affaires d’environ 35 millions d’euros. Le Groupe emploie 130 personnes.

La Compagnie des Alpes acquiert 73% du capital de Travelfactory avec la possibilité d’acheter progressivement dans un délai de 4 ans les 27% restants auprès de Yariv Abehsera, fondateur et président de Travelfactory. La société Travelfactory devrait être consolidée à compter du 1er janvier 2018, par intégration globale. Cette participation sera comptabilisée avec la holding du Groupe.

Guerbet acquiert Accurate Medical Therapeutics

Guerbet acquiert Accurate Medical Therapeutics. Ce spécialiste mondial des produits de contraste et solutions pour l’imagerie médicale, annonce avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de la société israélienne Accurate Medical Therapeutics, spécialisée dans le développement de microcathéters utilisés en radiologie interventionnelle. Accurate a mis au point une gamme de microcathéters pour les procédures d’embolisation des tumeurs ou des anévrismes vasculaires. Ces produits sont en cours d’enregistrement auprès des autorités de santé américaines et européennes. « Cette acquisition permet à Guerbet d’accélérer sa croissance en radiologie interventionnelle et d’enrichir son portefeuille actuel. Avec cette nouvelle offre de microcathéters, nous pouvons aider les équipes de radiologie interventionnelle à améliorer la qualité des soins dans les procédures d’embolisation guidées par l’image », explique Yves L’Epine, directeur général du groupe.

Guerbet fera l’acquisition de 100% des titres d’Accurate avec un paiement initial de 19,5 millions d’euros et des paiements complémentaires répartis sur plusieurs années, conditionnés à l’atteinte d’objectifs réglementaires et commerciaux. Le montant total de l’acquisition ne pourra pas dépasser 57 millions d’euros. Il est prévu que cette opération commence à générer du chiffre d’affaires fin 2018 et soit relutive dès le 4ème trimestre 2019. Accurate, fondée en 2015, conservera sa structure en Israël et continuera d’être dirigée par son co-fondateur et CEO, Eran Miller.

Safran désigne une femme pour piloter l’intégration de Zodiac Aerospace

Safran désigne une femme pour piloter l’intégration de Zodiac Aerospace. Hélène Moreau-Leroy est nommée Directrice du projet intégration Zodiac. Elle a pour mission de préparer l’intégration de Zodiac Aerospace qui sera mise en œuvre à l’issue de l’offre publique de Safran. Elle reporte à Jean-Jacques Orsini, Directeur Groupe Performance et Compétitivité.

Hélène Moreau-Leroy débute sa carrière en 1987, elle occupe divers postes de responsable de bureau d’étude, responsable achats et industriel à l’international au sein de groupes tels que Thomson et Alstom. En 2003, elle rejoint la Direction des Achats de Safran en tant que pilote du domaine des forgés et matières premières. En 2005, elle intègre la société Messier-Dowty en tant que Responsable du développement de la Supply Chain à l’international et devient en 2008, Directeur Business Unit Airbus et Programmes Européens puis Directeur des Programmes Messier-Bugatti-Dowty (aujourd’hui Safran Landing Systems) en 2011. Elle était, depuis 2013, Présidente de Safran Transmission Systems.

Hélène Moreau-Leroy, 53 ans, est diplômée de l’INSA de Lyon (1987) et titulaire d’un MBA international de l’université de Nouvelle-Angleterre (Australie, 1994). Elle est également accréditée « Certified Supply Chain Professional » par l’APICS (American Production and Inventory Control Society), réseau professionnel des Supply Chain Managers qui compte plus de 45 000 membres répartis dans une centaine de pays.

Bricorama a finalisé ses opérations et devient Bourrelier Group

Bricorama a finalisé ses opérations et devient Bourrelier Group. Comme anticipé suite à la décision en date du 18 décembre 2017 de l’Autorité de la concurrence, l’achat de Bricorama France SAS, Bricorama Méditerranée SL et Bricorama Asia Ltd par ITM Équipement de la maison a été réalisé le 4 janvier 2018. Pour mémoire, l’accord de l’Autorité de la concurrence a été donné sous réserve d’engagements de cession de 5 points de vente et de la résiliation d’un contrat de franchise.

Préalablement à cette cession, Bricorama SA a apporté à Bricorama France SAS en date du 31 décembre 2017 son activité de prestation de services supports. De même, les actifs immobiliers précédemment détenus par Bricorama France SAS ont été sortis du périmètre cédé (réorganisation immobilière sous forme de distribution en nature à Bricorama SA).

La transaction réalisée le 4 janvier 2018, pour un prix provisoire de 147 millions d’euros pour l’ensemble du périmètre cédé, payé intégralement en numéraire, valorise les sociétés cédées sur la base d’une valeur d’entreprise de 385 millions d’euros. Un ajustement du prix uniquement sur la base de la dette nette, sera effectué après validation des comptes de réalisation (comptes des sociétés cédées, pro forma au 31/12/2017).

En sus du prix de la transaction, Bricorama SA a perçu le prix de cession de ses comptes courants et prêts participatifs à l’encontre des entités cédées (montant de l’ordre de 174 millions d’euros avec les intérêts courus à la date de cession).

Enfin, l’assemblée générale extraordinaire du 22 décembre 2017, a décidé d’approuver le changement de dénomination sociale de la société pour adopter celle de : « Bourrelier Group » qui est devenu effectif le 4 janvier 2018 consécutivement à la réalisation de la cession. Bourrelier Group tiendra le marché informé de tout fait nouveau significatif.

Arkema : Bostik finalise l’acquisition d’XL Brands

Arkema : Bostik finalise l’acquisition d’XL Brands. Bostik a finalisé le 2 janvier 2018 l’acquisition d’XL Brands, un des leaders des colles pour revêtements de sols aux Etats-Unis. Avec cette acquisition, qui complète celle de CMP réalisée en mai 2017, Arkema poursuit activement le développement de Bostik qui devrait représenter plus du tiers du chiffre d’affaires du groupe en 2023.

MoneyGram ne passera pas sous le contrôle d’Ant Financial

MoneyGram ne passera pas sous le contrôle d’Ant Financial. En raison de l’incapacité à obtenir le feu vert du Comité pour l’investissement étranger aux Etats-Unis (CFIUS), « malgré les efforts considérables déployés », les deux sociétés ont convenu de mettre fin à leur accord. Celui-ci prévoyait la prise de contrôle de MoneyGram International, spécialiste américain des paiements électroniques, par le bras financier du géant chinois de l’e-commerce Alibaba. Les entreprises ont annoncé leur intention de travailler ensemble sur de nouvelles initiatives stratégiques sur les marchés des transferts de fonds et des paiements numériques.

M6 : signature d’un partenariat avec Altice-SFR

M6 : signature d’un partenariat avec Altice-SFR. Ce partenariat porte sur la mise à disposition de nombreuses fonctionnalités et services, au bénéfice des abonnés SFR, en plus de la reprise des signaux « live » de l’ensemble des chaînes du Groupe M6, en clair (M6, W9, 6ter) et thématiques (Paris Première, téva, M6 Music, M6 Boutique, Best of Shopping et Girondins TV), ainsi que du service 6play.

Outre les services de télévision de rattrapage déjà disponibles au terme du précédent accord, les abonnés SFR auront ainsi accès à : de nouvelles fenêtres de contenus ; à terme, plus de 1000 heures de nouveaux programmes inédits de fiction, de cuisine ou d’aventure, accessibles en permanence en délinéarisé et sur tous les terminaux, qui seront réservés exclusivement pour les abonnés des opérateurs ;
des fonctionnalités et technologies innovantes associées aux contenus du Groupe M6 comme le start over, le npvr, le cast… ; au nouveau service inédit de TV augmentée du Groupe M6, qui sera prochainement accessible.

La prise en charge, par le Groupe M6, des coûts de transport des chaînes en clair est également incluse dans cet accord. Enfin, les deux groupes sont convenus de travailler ensemble au développement de solutions et dispositifs innovants en matière de commercialisation de la publicité au sein des programmes du Groupe M6. Cet accord, conclu aujourd’hui, prend effet immédiatement.

ASK devient Parangon ID

ASK devient Parangon ID. Au cours de l’assemblée générale mixte des actionnaires du 13 décembre 2017, les actionnaires du Groupe ont adopté la proposition de nouvelle dénomination sociale de la société, Paragon ID. En conséquence, à compter de la séance du 3 janvier 2018, le libellé de l’action sera Paragon ID (en remplacement de ASK), le code ISIN est inchangé (FR0011980077) et le mnémonique de l’action cotée sur Euronext Paris devient PID. Issu du rapprochement, en avril 2017, entre ASK et la division Identification & Traçabilité de Paragon Group Ltd., Paragon ID est un champion européen des solutions d’identification dédiées aux marchés de l’e.ID, du Transport & Smart Cities, et de la Traçabilité & Protection des marques.

Spécialiste des technologies « sans contact », Paragon ID offre une large gamme de solutions, embarquées dans tous les types de supports (Passeport, Documents d’identité, Tickets & Etiquettes intelligentes, Smart Cards, Smartphones, Cartes bancaires). Qu’il s’agisse des individus et de leurs documents d’identification, des paiements, des objets sensibles et de la nécessité d’une traçabilité efficace, ou encore de la connexion des objets au web (internet of things) par le moyen d’un smartphone NFC, les technologies contactless, sécurisées par Paragon ID, offrent le compromis idéal entre fluidité et sécurité, explique le groupe.

Fort de ses compétences et de ce marché porteur, Paragon ID entend poursuivre sa croissance, à la fois organique et par acquisitions. A horizon 2021, le groupe s’est ainsi fixé pour objectif de réaliser 250 millions d’euros de chiffre d’affaires pour une marge d’Ebitda supérieure à 10%.

Rémy Cointreau : fin du programme de rachat d’actions

Rémy Cointreau : fin du programme de rachat d’actions. Conformément à la décision du conseil d’administration de Rémy Cointreau du 25 juillet 2017, le programme de rachat d’actions, mis en œuvre le 1er août 2017, a pris fin le 29 décembre 2017. Entre le 1er août et le 29 décembre 2017, la société a acquis, dans le cadre de ce programme de rachat, 273.009 actions propres (représentant 0,54% du capital social) pour un prix moyen de 96,44 euros.

Maurel & Prom : amortissement anticipé des Ornane 2019 et 2021

Maurel & Prom : amortissement anticipé des Ornane 2019 et 2021. Le groupe pétrolier met en œuvre l’amortissement anticipé, avec prise d’effet le 12 février 2018, de la totalité des Ornane 2019 et 2021 restant en circulation, et pour lesquelles le droit à l’attribution d’actions n’aurait pas été exercé. Maurel & Prom précise par ailleurs aux porteurs que, en cas de réception d’une notification d’exercice du droit à l’attribution d’actions dans le délai prévu, Maurel & Prom a fait le choix de régler en numéraire tout porteur exerçant son droit à l’attribution d’actions.

Les Ornane 2019 et 2021 pour lesquelles le droit à l’attribution d’actions n’aurait pas été exercé seront remboursées en numéraire le 12 février 2018 au pair, majoré des intérêts courus depuis la dernière date de paiement d’intérêts, soit un montant de 17,2923 € par Ornane 2019 et 11,0549 € par Ornane 2021, et seront annulées conformément à leurs modalités.

Eurazeo : discussions exclusives en vue de l’acquisition d’Idinvest

Eurazeo : discussions exclusives en vue de l’acquisition d’Idinvest. Eurazeo S.E., l’IDI et les équipes de management d’Idinvest entrent en discussions exclusives en vue de l’acquisition d’Idinvest Partners par Eurazeo. A l’issue de l’opération envisagée, Eurazeo détiendrait environ 70% du capital de la société de gestion aux côtés des équipes de management. Idinvest conserverait son autonomie de gestion avec une équipe de management inchangée.

Idinvest Partners est un leader du capital-innovation et croissance, de la dette privée, des mandats et des fonds dédiés en France et en Europe. La société gère près de 7 milliards d’euros pour le compte de compagnies d’assurances et de grands institutionnels, mais aussi pour le compte de 80 000 particuliers qui ainsi participent au financement de la croissance.

La société a été créée en 1997 sous le nom AGF Private Equity et elle est indépendante depuis 2010. Idinvest compte près de 90 collaborateurs dans ses bureaux à Paris, Francfort, Madrid et Shanghai. Les équipes et performances d’Idinvest sont régulièrement classées parmi les meilleures du marché sur les vingt dernières années.

FFP s’engage aux côtés de JAB Holding

FFP s’engage aux côtés de JAB Holding. La société d’investissement, contrôlée par les Etablissements Peugeot Frères, s’est engagée à investir 150 millions de dollars dans JAB CF Global Brand II, le second véhicule de coinvestissement de JAB Holding Company afin de poursuivre sa stratégie de croissance dans le secteur des biens de consommation. JAB est un groupe non coté avec des participations dans des entreprises présentes dans les biens de consommation du secteur de la santé, des produits d’entretien ménager, des cosmétiques, du luxe et du café.

Le groupe est dirigé par ses trois associés : Peter Harf, Olivier Goudet et Bart Becht. La stratégie de JAB consiste à sélectionner et investir dans des marques de grande consommation avec des perspectives de croissance à long terme et à mettre en place des équipes de management du meilleur niveau afin de générer de la création de valeur dans la durée.

Depuis 2012, JAB a réalisé, avec le soutien des fonds JAB Consumer Funds et d’autres partenaires, plusieurs acquisitions dans les secteurs du café et du thé consolidant ainsi le marché. Pour rappel, FFP a pris un engagement de 50 millions de dollars en décembre 2016 dans JAB CF Global Brand I qui expose FFP à un portefeuille d’actifs diversifiés dans les biens de consommation et les réseaux de vente de café.

Foncière des Murs : projet de fusion avec FDM Management

Foncière des Murs : projet de fusion avec FDM Management. L’Autorité des marchés financiers a enregistré le 21 décembre 2017 sous le numéro E.17-073 le document d’information (le Document E) établi dans le cadre du projet de rapprochement avec FDM Management SAS annoncé le 19 octobre 2017. Ce projet de rapprochement prendrait la forme d’une fusion absorption par Foncière des Murs de FDM Management SAS réalisée sur la base de l’ANR triple net qui a pour objectif de réunir au sein d’une même entité les portefeuilles d’actifs de Foncières des Murs et de FDM Management SAS et ainsi d’atteindre une taille critique en Europe avec un portefeuille diversifié et une capacité de développement renforcée.

La fusion sera soumise à l’approbation des assemblées générales des actionnaires de Foncière des Murs et de FDM Management SAS devant se tenir le 24 janvier 2018. L’avis de réunion de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Foncière des Murs a été publié au BALO, le 15 décembre 2017.

Le Tanneur & Cie : succès de l’augmentation de capital

Le Tanneur & Cie : succès de l’augmentation de capital. La société de maroquinerie annonce aujourd’hui le succès de son augmentation de capital en numéraire avec maintien du droit préférentiel de souscription, lancée le 4 décembre 2017 sur le marché règlementé d’Euronext à Paris. Le produit brut s’élève à 3.542.056 € et se traduit par l’émission de 3.542.056 actions nouvelles au prix unitaire de 1 €. Le capital de la société post-augmentation de capital s’élèvera à 12.144.192 €, divisé en 12.144.192 actions de 1 € de valeur nominale.

Cette augmentation de capital constitue la troisième et dernière étape du plan de recapitalisation et de développement visé dans le protocole d’accord conclu le 1er août 2017 entre Qatar Luxury Group – Fashion (QLG), Tolomei Participations et la société. Le produit net de l’augmentation de capital permettra plus particulièrement de financer les besoins en fonds de roulement ainsi que les dépenses marketing envisagées en vue du repositionnement de la marque, le changement du système d’information de l’activité sous-traitance et l’optimisation de la logistique.

A l’issue de l’augmentation de capital, Tolomei Participations détiendra 59,85% du capital et des droits de vote de Le Tanneur & Cie, aux côtés de QLG (38,41%).

Crédit Agricole porte son contrôle à 100% dans Caceis

Crédit Agricole porte son contrôle à 100% dans Caceis. Crédit Agricole SA a finalisé l’acquisition de la participation de 15% détenue par Natixis dans Caceis, dont il contrôle désormais 100% du capital. Avec environ 2 600 milliards d’euros d’encours en conservation, 1 700 milliards d’euros d’encours administrés et une présence dans 9 pays européens, Caceis est un des tout premiers acteurs de ce secteur en Europe. L’opération permettra de renforcer les bénéfices de l’intégration de Caceis au sein du pôle Grande clientèle du groupe Crédit Agricole S.A. La normalisation progressive attendue du contexte de taux devrait soutenir l’activité de cette filiale dans les années qui viennent.

Parallèlement à cette opération, Caceis conforte sa place de partenaire de premier rang des groupes BPCE et Crédit Agricole, les deux premiers acteurs français dans le domaine de l’assurance et de la gestion d’actifs, en élargissant son partenariat dans les services financiers avec le groupe BPCE en France et au Luxembourg. Cette opération sera relutive sur les résultats du Groupe Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A. dès 2018 et aura un impact négatif de l’ordre de -10 pb sur le ratio CET1 non phasé du groupe Crédit Agricole S.A. et de -5 pb sur le ratio du Groupe Crédit Agricole.

Le Brésil veut garder le contrôle d’Embraer

Le Brésil veut garder le contrôle d’Embraer (Empresa Brasileira de Aeronáutica). Au lendemain de l’annonce de discussions sur un éventuel rapprochement avec le constructeur américain Boeing, le président du Brésil, Michel Temer, a clairement affirmé la volonté de son pays de garder le contrôle sur son groupe aéronautique. « Le Brésil veut garder le contrôle d’Embraer », a réagi Michel Temer. « Tout apport de capital étranger est bienvenu », comme « tout accord de partenariat », mais « le transfert du contrôle n’est pas en discussion », le ministre de la Défense, Raul Jungmann, invoquant de son côté la « souveraineté nationale ».

Maurel & Prom : rachat des Ornanes 2019 et 2021 détenues par Piep

Maurel & Prom : rachat des Ornanes 2019 et 2021 détenues par Piep. Le groupe pétrolier a finalisé dans le cadre d’une transaction hors marché le rachat de 7.635.839 Ornanes 2019 détenues par PT Pertamina Internasional Eksplorasi dan Produksi (PIEP), actionnaire de contrôle de la société, représentant environ 99,78% des Ornanes 2019 en circulation, et de 4.359.150 Ornanes 2021 détenues par PIEP, représentant environ 99,99% des Ornanes 2021 en circulation.

Les Ornanes ont été rachetées au pair majoré des intérêts courus et seront annulées conformément aux modalités qui les régissent. La totalité des Ornanes 2019 et des Ornanes 2021 en circulation étant respectivement inférieure à 10% et 15% du nombre de titres initialement émis, Maurel & Prom a décidé d’exercer son droit de demander le remboursement anticipé des Ornanes 2019 et des Ornanes 2021 dans les conditions prévues par leur contrat d’émission.

SES-Imagotag : l’OPA simplifiée de BOE Technology est en marche

SES-Imagotag : l’OPA simplifiée de BOE Technology est en marche. Les deux sociétés annoncent l’acquisition ce jour d’un bloc majoritaire de 6.669.176 actions SES-Imagotag au prix de 30 €, au travers d’une société créée à cet effet, BOE Smart Retail. Celle-ci est détenue indirectement par BOE Technology Group à hauteur de 80% et, à hauteur de 20%, par une société contrôlée par le management de SES-Imagotag associé à cette opération.

En conséquence, BOE Smart Retail détient directement 7.156.696 actions SES-Imagotag représentant 54,40% du capital et, de concert, 7.404.499 actions SES-Imagotag représentant 56,29% du capital. Conformément à la réglementation, BOE Smart Retail déposera prochainement, auprès de l’AMF, une offre publique d’achat simplifiée visant le solde des actions de SES-Imagotag, à un prix de 30 € par action.

L’intention de BOE est de faire en sorte que SES-Imagotag, spécialisée dans les systèmes d’étiquetage électronique, reste cotée sur le marché réglementé d’Euronext à Paris et n’envisage pas, à ce stade, de procéder à un retrait obligatoire à l’issue de l’offre publique. BOE Smart Retail souhaite également maintenir un niveau de flottant élevé et une liquidité importante du titre.

« La participation majoritaire de BOE Technology Group permet à SES-Imagotag de disposer d’un actionnaire de long terme, expert du secteur, et d’un partenaire industriel en mesure d’accompagner son développement international, en particulier sur le continent asiatique », explique le groupe.

Iliad prend une participation de 31,6% dans Eir

Iliad prend une participation de 31,6% dans Eir. La maison mère de Free annonce l’acquisition, pour environ 320 millions d’euros, d’une participation minoritaire de 31,6% dans Eir, l’opérateur historique irlandais, aux côtés de NJJ (holding privée de Xavier Niel). Iliad et NJJ investissent dans les mêmes conditions. Les actionnaires existants, Anchorage Capital Group, L.L.C. et Davidson Kempner Capital Management LP, restent investis dans Eir au travers d’une participation de 35,5% et avec un crédit sans recours. Pour son exercice clos au 30 juin 2017, le chiffre d’affaires d’Eir s’est élevé à 1,3 milliard d’euros pour un  Ebitda ajusté de 520 millions d’euros.

Avec cette prise de participation minoritaire, Iliad conclut un partenariat stratégique avec un opérateur de premier plan. Iliad a par ailleurs, la possibilité d’en prendre le contrôle à terme, via l’exercice d’une option d’achat exerçable en 2024 accordée par NJJ. Cette option porte sur 80% de la participation de NJJ (soit 26,3% du capital d’eir) pour un prix égal à la valeur de marché (déterminée par un expert indépendant) diminuée d’une décote de 12,5%. Si elle est exercée, cette option permettra au Groupe de poursuivre sa diversification géographique en se développant dans un marché dynamique et offrant des opportunités de croissance rentable.

Mediawan : nouvelle acquisition en vue

Mediawan : nouvelle acquisition en vue. Mediawan, plateforme indépendante de contenus audiovisuels en Europe, poursuit son développement en entrant en négociation exclusive avec les actionnaires de ON kids & family, acteur européen majeur dans la production de contenus d’animation jeunesse (Le Petit Prince, Playmobil, Miraculous Ladybug, Robin des Bois, Le Petit Nicolas, Iron Man, Chaplin, Drôles de petites bêtes, etc.), en vue d’une prise de participation majoritaire.

Aux termes de l’accord, Mediawan s’engage à racheter une partie des titres détenue par les actionnaires minoritaires, et à souscrire à une augmentation de capital réservée afin de détenir une participation majoritaire entre 51% et 55% du capital de ON kids & family, obtenue par : le rachat d’actions détenues par les investisseurs financiers, pour une valeur de l’ordre de 30-35 M€ (dont une partie pourrait être payée en actions nouvelles Mediawan) ; une augmentation de capital de 15 M€, afin de permettre à ON kids & family d’accélérer son ambitieux plan de développement.

Cette opération nous permet « d’accélérer de manière significative notre stratégie de développement dans la production de contenus premiums, tout en signant notre entrée sur le marché porteur des séries et des films d’animation, qui constituent des axes stratégiques d’expansion pour Mediawan sur les prochaines années », a déclaré Pierre-Antoine Capton, président du directoire de Mediawan.

Assystem envisage de financer indirectement l’OPA sur SQS

Assystem envisage de financer indirectement l’OPA sur SQS. Assystem a décidé d’étudier l’opportunité de participer, en sa qualité d’actionnaire à 39,24% d’Assystem Technologies, au financement de l’acquisition potentielle par une filiale d’Assystem Technologies de SQS Software Quality Systems, société cotée sur l’Alternative Investment Market du London Stock Exchange, au travers d’une OPA lancée le 15 décembre, dont le succès est conditionné notamment à l’obtention d’au moins 75% du capital de SQS et l’autorisation eu égard aux règles applicables en Allemagne et en Autriche en matière de contrôle des concentrations.

La participation d’Assystem se ferait par souscription à une augmentation de capital d’Assystem Technologies (pour 50% du montant investi par Assystem) et à une émission par Assystem Technologies d’obligations convertibles (pour les autres 50%). Elle pourrait représenter, compte tenu des engagements contractuels d’Assystem vis-à-vis de ses banques de financement, un montant allant jusqu’à 60,72 millions d’euros, portant ainsi l’investissement total d’Assystem dans les fonds propres et quasi-fonds propres d’Assystem Technologies d’un montant de 124,28 millions d’euros à un total pouvant aller jusqu’à 185 millions d’euros (dont 50% en capital et 50% en obligations convertibles).

Dans l’hypothèse où Assystem Technologies, au travers de sa filiale, acquerrait 100% du capital de SQS au prix par action SQS proposé dans le cadre de l’offre publique, un tel investissement complémentaire réalisé par Assystem à hauteur de 60,72 millions d’euros aurait pour conséquence de porter son pourcentage de détention du capital d’Assystem Technologies et des obligations convertibles émises par Assystem Technologies à environ 38,2%, sur la base des informations et simulations de financement communiquées par Assystem Technologies.

Un conseil d’administration d’Assystem est convoqué pour le 21 décembre après-midi à l’effet de délibérer sur le principe de la participation d’Assystem à une éventuelle levée par Assystem Technologies de fonds propres et quasi-fonds propres dans le cadre de l’offre publique et du montant maximal de cette participation. Assystem fera connaître par voie de communiqué de presse les décisions prises à cet égard par son conseil d’administration à l’issue de sa réunion.

Gemalto : Atos jette l’éponge face à Thales

Gemalto : Atos jette l’éponge face à Thales. Le groupe dirigé par Thierry Breton a pris acte de l’annonce de l’offre de Thales en vue d’acquérir Gemalto, au prix de 51 € par action. Conformément à sa discipline financière, le conseil d’administration d’Atos qui s’est réuni hier soir, a décidé de ne pas donner suite à sa proposition d’acquérir la société Gemalto au prix de 46 € par action. Atos souhaite à Thales, Gemalto et ses salariés plein succès dans leur projet. Dans le cas où l’offre conditionnelle de Thales ne pourrait aller à son terme, quelles qu’en soient les raisons, Atos reste disponible pour étudier un rapprochement avec Gemalto.

IGE+XAO : début d’exercice très favorable

IGE+XAO : début d’exercice « très favorable ». Sur le 1er trimestre 2017/2018, le chiffre d’affaires de l’éditeur de logiciels de CAO  affiche une progression de 14,7%, à 7,3 millions d’euros. Cette augmentation résulte de la bonne tenue des ventes « PME-PMI » et d’une croissance très significative de l’activité liée aux clients « Grands Comptes ». Dès lors, le groupe prévoit de renforcer ses opérations internationales et ses activités de Recherche & Développement. Il sera proposé à l’assemblée générale mixte du 26 janvier 2018 la distribution d’un dividende de 1,55 € par action.

En parallèle de la marche courante des affaires et suite au dépôt le 8 novembre 2017 par Schneider Electric Industries d’un projet d’OPA sur IGE+XAO, le conseil d’administration a émis à l’unanimité un avis favorable et motivé sur le projet d’offre. Et ce, au regard du rapport de l’expert indépendant, de l’évaluation faite par l’établissement présentateur et de l’avis favorable du comité d’entreprise. L’ensemble des membres du conseil d’administration s’est engagé à apporter leurs titres à l’offre.

Pour rappel, l’OPA au prix de 132 € par action est ouverte jusqu’au 22 janvier 2018. Ce prix fait ressortir une prime de 15% sur le dernier cours avant l’annonce de l’opération et de 26,4% sur la moyenne des 3 derniers mois avant cette date. Schneider se réserve le droit de ne pas donner suite à son offre s’il ne détient pas les deux tiers du capital (plus une action) d’IGE+XAO.

Leadmedia Group en quête de solutions financières

Leadmedia Group en quête de solutions financières. « Au regard des difficultés rencontrées […], en particulier sur sa situation de trésorerie, le groupe recherche les moyens financiers qui lui permettront d’assurer la continuité de son exploitation au cours du premier semestre 2018 », explique cet acteur du data marketing dans un communiqué. Il s’agit « de trouver un accord avec ses créanciers, principalement sur sa dette bancaire et à obtenir le soutien de nouveaux investisseurs ».

« Cette recherche de solution comprend la formalisation des marques d’intérêts dont la société a pu faire l’objet, ajoute Leadmedia Group. Les offres sollicitées visent actuellement à repositionner les actifs du groupe, et si elles se concrétisent, pourraient apporter à l’entreprise les moyens nécessaires à la poursuite de son activité ».

Dans ce contexte, la suspension de cours est maintenue et Leadmedia communiquera dans les prochaines semaines sur ses avancées dans cette recherche de solutions. Afin de faciliter la gouvernance de l’entreprise, les fonctions de directeur général et de président du conseil d’administration ont été confiées à M. Hervé de Lamotte. Il a également été décidé de suspendre le contrat de liquidité sur le titre Leadmedia.

Gemalto examine l’offre non sollicitée d’Atos

Gemalto examine l’offre non sollicitée d’Atos. Le conseil d’administration de Gemalto a pris acte de l’annonce faite hier soir par Atos de l’offre non sollicitée et conditionnelle pour toutes les actions émises et en circulation, à un prix de 46 euros par action (dividende attaché). « Le 28 novembre 2017, Atos a remis son offre, valable jusqu’au 15 décembre 2017, au conseil d’administration », précise Gemalto. « La société a ensuite informé Atos qu’elle étudiait son offre avec attention et lui adresserait une réponse avant cette date ».

« Le conseil d’administration poursuit l’examen de l’offre et l’étudie avec ses conseils financiers et juridiques en accord avec ses obligations légales, pour déterminer la meilleure marche à suivre dans l’intérêt de la société, son activité, ses employés, ses actionnaires et ses autres parties-prenantes », précise Gemalto. « Il n’y a aucune certitude que l’offre débouche sur une offre ferme et recommandée ».

Gemalto a retenu Deutsche Bank et J.P. Morgan comme conseils financiers et Allen & Overy LLP en tant que conseil juridique.

TF1 veut acquérir Aufeminin

TF1 veut acquérir Aufeminin. La première chaîne de télévision est en discussion exclusive avec Axel Springer, en vue d’un possible rachat des 78,43 % détenus par ce dernier dans Aufeminin. Le groupe Aufeminin propose une offre éditoriale et communautaire sur les thématiques comme la mode, la beauté, le style de vie, la cuisine, la santé. Aufeminin est cotée en Bourse au compartiment B d’Euronext Paris. En fonction de leur issue, la poursuite des discussions donnera lieu le cas échéant à une communication détaillée en temps utile. La conclusion d’un accord d’acquisition serait, conformément à la législation, soumise à l’examen des autorités compétentes et à la consultation des instances représentatives du personnel d’Aufeminin et de TF1.

Zodiac Aerospace : FFP a l’intention d’apporter ses titres à l’OPE

Zodiac Aerospace : FFP a l’intention d’apporter ses titres à l’OPE. Actionnaire depuis 2006, la société d’investissement, contrôlée par les Etablissements Peugeot Frères, a accompagné l’équipementier aéronautique dans les différentes étapes de son développement. Son chiffre d’affaires a plus que doublé sur la décennie. Depuis l’investissement initial, la création de valeur pour FFP atteint 270 millions d’euros.

« Pendant ces derniers mois, FFP a pleinement contribué, au sein du conseil de surveillance de Zodiac Aerospace, au rapprochement avec Safran, explique la société. Ce projet industriel ambitieux permet la création d’un groupe français, leader mondial de l’aéronautique, dans l’intérêt des actionnaires, salariés et clients des deux groupes ». Ajoutant : « La qualité du business model de Safran, le redressement en cours de Zodiac Aerospace et la robustesse du cycle aéronautique ont conduit FFP à souhaiter devenir actionnaire du nouvel ensemble ».

Ainsi, dans le cadre de l’offre publique amicale initiée par Safran sur Zodiac Aerospace, FFP a l’intention d’apporter l’intégralité de ses actions Zodiac Aerospace à l’offre publique d’échange subsidiaire déposée à l’AMF ce jour. Membre du conseil de surveillance de Zodiac Aerospace depuis 11 ans, et conformément aux accords signés le 24 mai 2017 avec Safran, FFP aura vocation à participer à la gouvernance du conseil d’administration de Safran au plus tard à compter de sa prochaine assemblée générale annuelle.

Ubisoft recherché à la Bourse de Paris

Ubisoft recherché à la Bourse de Paris. L’action de l’éditeur de jeux vidéo s’adjuge 2,3%, à 65,73 €, soit un gain de 94,5% depuis le 1er janvier. Afin de tenir compte des tendances positives, Ubisoft a mis à jour ses objectifs financiers pour 2017-18 avec notamment un relèvement de la rentabilité. Pour cet exercice, le chiffre d’affaires devrait s’établir à 1 640 millions d’euros contre 1 700 millions précédemment. Le résultat opérationnel non-IFRS resterait inchangé à 270 millions. En revanche, la marge opérationnelle devrait s’élever à 16,5% contre 15,9% précédemment.

Pour l’exercice 2018-19, l’objectif de chiffre d’affaires reste inchangé à 2 100 millions d’euros, avec une nouvelle évolution vers des revenus plus récurrents et offrant plus de visibilité : « hausse des attentes sur le back-catalogue et le digital en parallèle d’une baisse du nombre total d’unités attendu sur les 4 lancements AAA (The Crew 2, Skull & BonesTM et 2 franchises non-annoncées) », précise Ubisoft. L’objectif de résultat opérationnel non-IFRS reste également inchangé à 440 millions, comme celui du free-cash-flow (environ 300 millions).

Natixis et Oddo BHF veulent créer un leader européen sur les marchés actions

Natixis et Oddo BHF veulent créer un leader européen sur les marchés actions. Natixis et Oddo BHF envisagent un partenariat de long terme en vue de créer un acteur majeur en Europe continentale sur les métiers d’intermédiation actions et de primaire actions. « La combinaison des équipes de recherche et de vente au service de clientèles entreprises et investisseurs, la puissance de la Banque de Grande Clientèle de Natixis et la capacité de distribution de Oddo BHF leur permettraient de gagner des parts de marché », expliquent les deux sociétés.

Ainsi, Natixis entend renforcer sa position d’acteur majeur sur le marché primaire actions (augmentations de capital et introductions en Bourse), et Oddo BHF investit dans l’intermédiation actions et la recherche, avec pour ambition de consolider sa place en France et d’augmenter la couverture sur les valeurs allemandes pour intégrer le top 3 en Allemagne. Natixis et Oddo BHF souhaitent mettre en œuvre une solution unique au service des clients investisseurs et émetteurs, cohérente avec les évolutions réglementaires dans le cadre de MiFID 2.

Ce partenariat se traduit par le transfert des activités d’intermédiation actions et de recherche actions de Natixis en France chez Oddo BHF, le regroupement des activités de marché primaire actions en France des deux entités chez Natixis et une prise de participation de Natixis à hauteur de 5% dans Oddo BHF.

Naturex : remboursement anticipé des Oceanes 2019

Naturex : remboursement anticipé des Oceanes 2019. Le spécialiste des ingrédients naturels de spécialité d’origine végétale a décidé d’exercer son droit de remboursement anticipé sur la totalité des obligations à option de conversion ou d’échange en actions ordinaires nouvelles ou existantes à échéance le 30 juin 2019 (ISIN FR0011395672). A défaut de l’exercice par les porteurs d’Oceanes du droit à l’attribution d’actions qui leur est attaché, les Oceanes seront remboursées en numéraire le 5 janvier 2018 au pair, soit 70 € par Oceane majoré des intérêts courus depuis la dernière date de paiement d’intérêts et jusqu’à la date effective du remboursement anticipé, soit un montant total de 72,9365479 € par Oceane.

Les porteurs d’Oceanes ont la faculté, à tout moment jusqu’au 7e jour ouvré inclus précédant la date de remboursement anticipé, soit le 27 décembre 2017, d’exercer leur droit à l’attribution d’actions nouvelles ou existantes à raison de 1,038 action Naturex par Oceane. Les demandes d’exercice devront être transmises à Société Générale Securities Services, en sa qualité d’agent centralisateur, au plus tard le 27 décembre 2017 à 17h00, heure de Paris. Dans cette éventualité, le nombre maximal d’actions Naturex nouvellement créées s’élèvera à 266 914, représentant 2,88% du capital. Les actions attribuées seront livrées au plus tard le 7e jour ouvré suivant la date d’exercice des Oceanes et seront immédiatement assimilables aux actions existantes (ISIN FR0000054694).

Nestlé acquiert Atrium Innovations

Nestlé acquiert Atrium Innovations. Le n°1 mondial des produits conditionnés annonce l’acquisition du fabricant canadien de vitamines (marques Garden of Life, Pure Encapsulations, Wobenzym…) auprès d’un groupe d’investisseurs dirigé par Permira pour un montant de 2,3 milliards de dollars, soit environ 3,2 fois le chiffre d’affaires estimé pour 2017 (700 millions). La transaction devrait être conclue au 1er trimestre 2018 sous réserve des conditions de clôture habituelles.

Carrefour et Fnac Darty feront leurs courses ensemble

Carrefour et Fnac Darty feront leurs courses ensemble. Les deux groupes de distribution annoncent aujourd’hui la signature d’un accord de partenariat portant sur une coopération à l’achat, sur les produits électroménagers et électroniques grand public, en France. Cette coopération devrait être effective pour les négociations fournisseurs de 2018. Carrefour et Fnac Darty maintiendront leurs politiques commerciales propres.  Cet accord sera soumis à l’information préalable de l’Autorité de la concurrence et sera présenté aux instances de représentation du personnel.