Achats de bitcoins : l’AMF et l’ACPR mettent en garde

Achats de bitcoins : l’AMF et l’ACPR mettent en garde. Le bitcoin est l’un des actifs spéculatifs, parfois qualifiés à tort de « monnaies » virtuelles ou « crypto-monnaies », qui existent actuellement dans le monde, expliquent les Autorités de régulation. Il s’échange en ligne et n’est matérialisé par aucune pièce ou billet. Le bitcoin, comme les autres actifs de ce type, repose sur un protocole informatique de transactions cryptées et décentralisées, communément appelé la « Blockchain ». Son fonctionnement s’appuie sur un réseau sans intermédiaire et il ne bénéficie pas d’un cours légal contrairement aux monnaies émises par les banques centrales.

Depuis plusieurs semaines, le bitcoin a vu sa valorisation croître brutalement. Cette valorisation peut aussi bien s’effondrer de la même manière. L’achat/vente et l’investissement en bitcoins s’effectuent à ce jour en dehors de tout marché réglementé.  Les investisseurs s’exposent par conséquent à des risques de perte très élevés en cas de correction à la baisse et ne bénéficient d’aucune garantie ni protection du capital investi. L’AMF et l’ACPR sont de plus en plus sollicitées à travers leurs centres d’appels par des épargnants à ce sujet.

Parce qu’ils ne sont pas considérés en l’état actuel du droit comme des instruments financiers, le bitcoin et les autres « crypto » actifs n’entrent pas dans le périmètre de supervision directe de l’AMF. Ils ne peuvent pas non plus être qualifiés de monnaies ni être considérés comme des moyens de paiement au sens juridique du terme. Par conséquent, ils ne sont donc pas non plus assujettis au cadre réglementaire relatif aux moyens de paiement. De façon plus générale, les deux autorités tiennent à préciser que l’environnement technologique Blockchain est susceptible d’offrir de nombreuses possibilités en termes d’usages par les entreprises. Ces technologies participent donc, comme d’autres, au développement de l’innovation.

Néanmoins, au cas particulier des « crypto » actifs reposant sur la blockchain, et compte tenu de leurs caractéristiques techniques, de leur forte volatilité et en l’absence de réglementation spécifique, il est recommandé aux épargnants la plus grande vigilance avant d’envisager d’y investir une partie de leur épargne.

Par ailleurs, l’administration fiscale vient de préciser que les gains tirés de la vente de bitcoins sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9515-PGP). Selon Bercy, l’émission du nombre de bitcoins étant limitée, leur acquisition en vue de leur revente « procède d’une intention spéculative ». Important, les gains sont imposables, quelle que soit la nature des biens contre lesquels les bitcoins sont échangés. Dans le cas d’un échange, le gain est déterminé par référence à la valeur en euros du bien acquis.

Par exemple, un particulier acquiert des bitcoins à 300 € l’unité. L’année suivante, il achète du matériel informatique d’une valeur de 3.600 € moyennant 3,7 bitcoins. A cette occasion, il a donc réalisé un gain imposable de 2 490 € (3 600 € – 300 € x 3,7).

CGG : le Tribunal de commerce de Paris homologue le plan de sauvegarde

CGG : le Tribunal de commerce de Paris homologue le plan de sauvegarde. Par jugement rendu ce jour, le Tribunal de commerce de Paris a homologué le plan de sauvegarde du groupe parapétrolier, après avoir déclaré irrecevables en leurs demandes les porteurs d’Oceanes qui avaient intenté un recours à son encontre. La prochaine étape judiciaire de la restructuration financière de CGG est l’audience d’examen par le Tribunal américain compétent de la demande de reconnaissance du jugement d’arrêté du plan de sauvegarde dans le cadre de la procédure de « Chapter 15 », qui est prévue le 21 décembre prochain.

Sous réserve notamment d’une décision favorable du Tribunal américain, les opérations d’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription et d’attribution gratuite de bons de souscription d’actions aux actionnaires devraient être lancées mi-janvier 2018, et le règlement-livraison des différentes émissions de titres prévues dans le cadre du plan de restructuration financière intervenir avant la fin du mois de février 2018. Il est précisé que les Oceanes 2019 et les Oceanes 2020 ne donneront désormais droit à des actions CGG que dans les conditions prévues par le plan de sauvegarde arrêté ce jour.

La cotation des actions (FR0013181864), des Oceanes 2019 (FR0011357664) et des Oceanes 2020 (FR0012739548), qui a été suspendue à compter du 1er décembre 2017 à 14h00, reprendra à compter du 4 décembre 2017 à 9h00.

Avis aux anciens actionnaires d’Iscool Entertainment et d’Ulric de Varens

Avis aux anciens actionnaires d’Iscool Entertainment et d’Ulric de Varens. A l’issue du retrait obligatoire des actions de ces deux sociétés, Portzamparc Société de Bourse, chargée de centraliser les opérations d’indemnisation, annonce qu’elle a versé aux intermédiaires teneurs de compte la totalité des indemnités revenant à leurs clients qui n’ont pas apporté leurs actions aux offres publiques (sur la base de 0,75 € par action Iscool Entertainment et de 5,16 € par action Ulric de Varens).

SoLocal Group a cédé avendrealouer.fr

SoLocal Group a cédé avendrealouer.fr. Ce spécialiste de la communication digitale a finalisé la cession de son activité de diffusion de petites annonces immobilières sur Internet, « A Vendre A Louer », au Groupe leboncoin, conformément à l’annonce du 27 octobre 2017. Cette cession, qui intervient à un moment favorable de consolidation des principaux acteurs du marché, confirme, selon SoLocal, « la poursuite du désengagement des activités non stratégiques au profit d’investissements prioritaires et structurants sur des marchés à haut potentiel, autour du search local et du marketing digital, afin de retrouver des marges de manœuvre solides ».

Axalta Coating Systems met fin aux discussions

Axalta Coating Systems met fin aux discussions. Le groupe américain spécialisé dans les revêtements a confirmé aujourd’hui que les discussions précédemment annoncées concernant son acquisition par Nippon Paint ont pris fin. Selon Axalta, le conseil d’administration de son concurrent japonais « n’était pas disposé à répondre à ses attentes concernant la valorisation de l’entreprise ». A Wall Street, l’action Axalta dévisse de 16,1%, à 31,50 dollars, ramenant sa capitalisation à 7,7 milliards.

L’AMF publie une mise en garde

L’AMF publie une mise en garde. L’Autorité des marchés financiers met en garde le public contre les activités du site Internet https://crowd-partners.com/ qui incite les épargnants à investir dans différentes solutions de placement frauduleuses et utilise abusivement le label « Plate-forme de financement participatif régulée par les autorités françaises », sans bénéficier des autorisations nécessaires. En effet, l’usage de cette marque collective est réservé aux personnes morales répondant à différentes exigences réglementaires. En outre, cette plateforme ne dispose d’aucun des statuts légaux, CIP ou PSI, l’autorisant à proposer aux investisseurs sur le territoire français de souscrire à des titres financiers.

Par ailleurs, le site propose aux particuliers d’investir dans des métaux précieux et des pierres précieuses, en mettant en avant la perspective d’un rendement financier. A ce titre, le site relève du régime de l’intermédiation en biens divers dont la législation a été récemment modifiée par la loi Sapin II. Désormais, un intermédiaire en biens divers ne peut proposer son offre à la commercialisation qu’à la condition que cette offre dispose d’un numéro d’enregistrement délivré par l’AMF. Or, bien qu’alertée par l’AMF des nouvelles obligations qui s’imposent à elle, la société continue de proposer illégalement ses offres puisque celles-ci ne disposent pas d’un numéro d’enregistrement. L’AMF rappelle qu’une liste noire des intermédiaires en biens divers ne respectant pas la réglementation en vigueur figure sur son site.

Altran devient un leader mondial, avec l’acquisition d’Aricent

Altran devient un leader mondial, avec l’acquisition d’Aricent. Le groupe de conseil en ingénierie et des services de R&D, a conclu, via sa filiale américaine Altran US, un accord définitif pour l’acquisition d’Aricent, un leader global des services de design et d’ingénierie dans le domaine du digital. L’acquisition est réalisée auprès d’un groupe d’investisseurs mené par KKR pour une valeur d’entreprise totale de 1,7 milliard d’euros, soit 2 milliards de dollars, intégralement payable en espèces. Sur la base des 12 derniers mois au 30 juin 2017, cette valeur d’acquisition correspond à 10,6 fois l’Ebitda avant synergies, et 8 fois l’Ebitda effet plein des synergies inclus.

L’opération a été approuvée à l’unanimité par le conseil d’administration d’Altran et devrait être réalisée au 1er trimestre 2018, sous réserve de l’obtention des autorisations des autorités de la concurrence et de la réalisation des conditions suspensives usuelles. A la suite de cette opération, le nouvel ensemble deviendra le leader mondial du conseil en ingénierie et des services de recherche & développement, un marché qui devrait atteindre 220 milliards d’ici 2020. Sur la base des 12 derniers mois au 30 juin 2017, le nouvel ensemble réalise un chiffre d’affaires pro forma de 2,9 milliards d’euros.

Altran a obtenu l’ensemble des financements nécessaires à la réalisation de l’opération, financements qui devraient être refinancés en partie par une augmentation de capital de 750 millions d’euros, sous réserve de l’approbation de ses actionnaires et des conditions de marché. Les actionnaires de référence d’Altran, Apax Partners et les deux fondateurs, qui détiennent respectivement 8,4% et 2,8% du capital et ensemble 16,6% des droits de vote, ont confirmé leur entier soutien à l’opération, leur engagement à voter en faveur de l’augmentation de capital lors de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires, et leur intention de participer à l’augmentation de capital au prorata de leur participation.

Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, Goldman Sachs International et Morgan Stanley & Co sont intervenus en qualité de conseils financiers et se sont engagés à financer la totalité du prix d’acquisition. Altran a obtenu des banques un engagement de garantir l’augmentation de capital de 750 millions d’euros, sous réserve de conditions usuelles. Sullivan & Cromwell LLP est intervenu en qualité de conseil juridique d’Altran. J.P. Morgan Securities LLC est intervenu en qualité de conseil financier d’Aricent et de KKR & Co. Simpson Thacher & Bartlett LLP est intervenu en qualité de conseil juridique d’Aricent et de KKR & Co.

Euronext acquiert la Bourse de Dublin

Euronext acquiert la Bourse de Dublin. L’entreprise de marché, qui réunit déjà les Bourses de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne, annonce l’acquisition de 100% de The Irish Stock Exchange pour un montant de 137 millions d’euros. L’intégration de la Bourse irlandaise, très complémentaire des activités d‘Euronext, lui apportera son expertise sur les marchés de la dette, des fonds d‘investissement et des ETF, précise dans un communiqué Euronext. La transaction, qui sera financée par emprunt, devrait être finalisée au 1er  trimestre 2018.

CDC : ses participations seront passées en revue

CDC : ses participations seront passées en revue. Au cours de sa réunion du 28 novembre 2017, la commission des finances de l’Assemblée nationale a émis un avis favorable à la nomination de M. Eric Lombard comme directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, comme d’ailleurs la commission compétente du Sénat. Lors de ses auditions devant les deux chambres, le futur patron de la CDC a annoncé qu’il souhaitait passer en revue le portefeuille de participations de l’institution, qui comprend notamment CNP Assurances, la Compagnie des Alpes et la foncière Icade.

Eric Lombard, ancien patron de l’assureur Generali France, a assuré devant des députés que les évolutions du portefeuille de la CDC seraient étudiées « dans le calme et la sérénité » à la lumière de trois critères : l’intérêt patrimonial de la CDC, l’intérêt à long terme des entreprises concernées, de leurs clients et de leurs collaborateurs et l’intérêt général. Et d’ajouter : « La Caisse devra jouer plus activement son rôle d’actionnaire et j’ai l’intention, si je suis nommé, de faire vivre ce portefeuille dans le respect des trois critères que je viens d’indiquer et, dans ce but, de conduire dès mon arrivée une revue des participations ».


AG2R La Mondiale et Matmut négocient un rapprochement

AG2R La Mondiale et Matmut négocient un rapprochement. AG2R La Mondiale (1er groupe de protection sociale et patrimoniale en France, avec 15 millions d’assurés et 500 000 entreprises clientes) et le Groupe Matmut (3,3 millions de sociétaires et près de 6,8 millions de contrats d’assurance gérés) annoncent aujourd’hui entrer en négociation exclusive pour étudier l’opportunité d’un projet de rapprochement. Celui-ci pourrait être effectif au 1er janvier 2019, sous réserve de l’accord des instances de gouvernance des deux groupes, après avis des instances représentatives du personnel, ainsi que des agréments des autorités compétentes.

Rockwell Automation : Emerson Electric jette l’éponge

Rockwell Automation : Emerson Electric jette l’éponge. Le groupe industriel américain a décidé de retirer sa proposition d’achat en raison de la réticence du conseil d’administration à engager des discussions sur un éventuel rapprochement. « Nous sommes déçus que le conseil d’administration de Rockwell refuse ne serait-ce que de discuter d’une éventuelle combinaison de nos deux grandes entreprises », a déclaré le directeur général d’Emerson Electric, David N. Farr. La semaine dernière, Rockwell Automation avait rejeté l’offre de son concurrent, en dépit d’un prix relevé à 225 $ (135 $ en cash, 90 $ en actions nouvelles). Cette proposition « sous-estime Rockwell Automation et ses perspectives de croissance et « présente un risque important à long terme pour les actionnaires », avait indiqué le groupe.

BNP Paribas renforce sa plateforme de fusions-acquisitions aux Etats-Unis

BNP Paribas renforce sa plateforme de fusions-acquisitions aux Etats-Unis. La banque de financement et d’investissement (BFI) de BNP Paribas lance une offre de conseil et de financement en fusion et acquisition à la clientèle d’affaire de Bank of the West. Cette nouvelle initiative proposera des conseils et des solutions sur mesure en matière de M&A à tous les clients, et notamment aux clients de secteurs clés dans lesquels Bank of the West dispose d’une expertise sectorielle solide tels que la technologie, l’industrie, la santé, la boisson, l’alimentation et l’agroalimentaire.

EuropaCorp répond aux bruits de marché

EuropaCorp répond aux bruits de marché. Le studio de cinéma fondé par Luc Besson a relevé diverses rumeurs à son sujet dans la presse concernant ses intentions stratégiques à ce jour. En réponse, EuropaCorp rappelle ses objectifs stratégiques prioritaires et précise le périmètre de ses réflexions actuelles. Sa stratégie est au premier chef de se recentrer sur son cœur de métier : la production de films de long métrage en langue anglaise à hauteur de 2 à 3 films par an, la production de films de long métrage en langue française, à hauteur de 2 films par an, la production de séries télévisées en langue anglaise, la distribution de films et les ventes internationales.

Dans le cadre de cette stratégie, EuropaCorp envisage différentes options :

  • Cession d’actifs non stratégiques : le groupe a déjà cédé la plus grande partie de ses actifs non stratégiques, à savoir l’activité Multiplexes (pour environ 20 millions d’euros), le catalogue d’édition musicale (pour environ 15 millions d’euros) et l’activité télévisuelle française (pour 11 millions d’euros), en cours de finalisation. Dans la continuité des cessions déjà réalisées, le groupe poursuit sa réflexion quant à d’éventuelles cessions complémentaires, circonscrites à tout ou partie de l’activité de post-production et/ou du catalogue de films Roissy Films.
  • Réduction des frais généraux : en se recentrant sur son cœur de métier, le groupe anticipe une réduction des frais généraux à un niveau plus en adéquation avec son volume d’activité.
  • Renforcement des capacités financières : le groupe a déjà augmenté sa capacité financière en réalisant les cessions rappelées ci-dessus et en faisant entrer à son capital le groupe Fundamental à hauteur de 60 millions d’euros en novembre 2016. Compte tenu du coût de l’endettement financier et des échéances de ses lignes de crédit (octobre 2019 pour la senior et avril 2020 pour la secondaire), le groupe mène à ce jour une réflexion approfondie en vue d’une éventuelle recapitalisation et/ou d’une restructuration ou d’un refinancement de ses dettes. Le groupe estime en effet que les perspectives offertes par la réorientation stratégique, les moyens dégagés par la cession d’actifs et la réduction de ses frais généraux, représentent une opportunité attractive pour d’éventuels partenaires financiers et/ou industriels.

Ces réflexions présentent encore à ce stade un caractère préliminaire et aucune opération concrète n’est en mesure d’être annoncée. La société tiendra le marché informé de l’évolution des cessions éventuelles et des résultats de sa réflexion sur sa structure financière.

Rockwell Automation dit non à Emerson Electric

Rockwell Automation dit non à Emerson Electric. En dépit d’un prix relevé à 225 $ (135 $ en cash, 90 $ en actions nouvelles), le groupe industriel américain a de nouveau rejeté l’offre de son concurrent. « Le conseil d’administration a rejeté à l’unanimité la proposition non sollicitée d’Emerson d’acquérir Rockwell Automation, reçue le 16 novembre 2017 ». Cette proposition « sous-estime Rockwell Automation et ses perspectives de croissance et « présente un risque important à long terme pour les actionnaires », indique le groupe. Et d’ajouter : être « plus grand n’est pas toujours la meilleure solution pour stimuler la croissance et créer de la valeur ».

Akzo Nobel et Axalta ont mis fin à leurs discussions

Akzo Nobel et Axalta ont mis fin à leurs discussions. Le groupe néerlandais spécialisé dans les peintures, les revêtements et les produits chimiques a annoncé mardi soir avoir mis un terme aux discussions exploratoires en vue d’une éventuelle fusion avec l’américain Axalta Coatings Systems. Akzo Nobel entend désormais se concentrer sur sa stratégie qui vise à améliorer et sa croissance et sa rentabilité. Le groupe confirme par ailleurs que la scission de son activité chimie de spécialités, qui donnera lieu au versement d’un dividende spécial, est toujours en bonne voie.

OPA sur des groupes industriels : l’exécutif sera vigilant

OPA sur des groupes industriels : l’exécutif sera vigilant. « Nous n’hésiterons pas à monter au créneau en cas de menace d’OPA sur des champions français », a précisé le Premier ministre Edouard Philippe, devant le Conseil national de l’industrie, lundi 20 novembre 2017. Et d’ajouter : « Cette vigilance ne concernera pas uniquement les secteurs de la défense ou de la sécurité, elle vaudra pour tous les secteurs, y compris par exemple l’agroalimentaire ou les cosmétiques, dès lors que l’ancrage territorial des groupes concernés, leur dynamisme à l’exportation ou leur appartenance symbolique à la “marque France” le justifient ».

D’Ieteren envisage de céder 40% de Belron (Carglass)

D’Ieteren envisage de céder 40% de Belron (Carglass). Le groupe belge D’Ieteren et la société d’investissement internationale Clayton, Dubilier & Rice sont entrées en négociations exclusives au terme desquelles des fonds gérés par CD&R pourraient acquérir une participation de 40% dans le groupe Belron, leader mondial du marché de la réparation et du remplacement de vitrage automobile.

Selon l’accord proposé, D’Ieteren et le management garderaient une participation de 60% dans la société. L’accord proposé valoriserait Belron à 3 milliards d’euros (valeur d’entreprise) ce qui, après déduction de la dette ajustée (incluant le paiement d’un dividende de 453 millions d’euros), se traduirait par une valeur des fonds propres d’environ 1.550 millions d’euros. L’accord proposé est sujet à un processus d’information et de consultation avec le comité d’entreprise de Belron France, ainsi qu’à l’approbation par les autorités réglementaires et de concurrence concernées.

Avec un chiffre d’affaire de 3,3 milliards d’euros en 2016, Belron est le seul acteur mondial du marché de la réparation et du remplacement de vitrage automobile, servant plus de 11 millions de clients par an dans 34 pays et sur cinq continents. La société occupe la première position dans chacun de ses 10 principaux pays, dont les Etats-Unis, la France et l’Allemagne. Le portefeuille des marques les plus connues de Belron inclut Carglass, Safelite et Autoglass.

EuropaCorp cède son activité télévisuelle française

EuropaCorp cède son activité télévisuelle française. Cette opération porte sur la cession des éléments suivants :

– Les productions télévisuelles en langue française de la société comprenant notamment les projets de séries et téléfilms en langue française d’EuropaCorp Television, produits, en production ou en développement, ainsi que tous les droits sur le catalogue de séries et téléfilms en langue française développé par EuropaCorp Television ;

– Les séries, unitaires et téléfilms suivants, en langue anglaise, produits ou en développement : XIII, Le Vol des Cigognes, Taxi Brooklyn, The Art of War, Life after Life et La Patrouille Perdue ;

– Les droits d’adaptation de tous les éléments d’actifs cédés par EuropaCorp Television ;

– Les éléments d’actifs et les engagements donnés ou reçus directement liés à ces éléments.

Le transfert de ces éléments s’accompagnera de la reprise de l’ensemble des personnels salariés de l’activité française. L’actuel directeur général d’EuropaCorp Television, Thomas Anargyros, s’est porté acquéreur de ce fonds de commerce pour un prix de 11 millions d’euros. Il résultera de cette cession une réduction des frais généraux du groupe d’un montant annuel compris entre 2,5 et 3 millions d’euros.

La cession ne porte pas sur l’activité de production télévisuelle américaine. Le groupe continuera ainsi de produire et distribuer des séries TV en langue anglaise à fort potentiel international, à l’instar de la série Taken dont la seconde saison est en cours de production, explique le studio de cinéma fondé par Luc Besson.

Dassault Systèmes réussit son OPA sur Exa

Dassault Systèmes réussit son OPA sur Exa. Suite à l’expiration de l’offre au prix de 24,25 $ par action, le 16 novembre 2017, l’éditeur français de logiciels de conception par ordinateur, via sa filiale 3DS Acquisition 3 Corp., a reçu 71% des titres Exa en circulation sur une base entièrement diluée. Dès la finalisation de l’OPA, Dassault Systèmes acquerra toutes les actions restantes par voie de fusion au prix de l’offre publique. A l’issue de la fusion, Exa ne sera plus cotée sur le Nasdaq.

Ubisoft : Vivendi n’envisage pas de lancer une OPA dans les six mois à venir

Ubisoft : Vivendi n’envisage pas de lancer une OPA dans les six mois à venir. A l’occasion de la publication de ses comptes au 3e trimestre 2017, le groupe français de médias et de contenus a précisé qu’il ferait en sorte de ne pas franchir le seuil de 30%. « Les investissements réalisés par Vivendi dans les jeux vidéo sont générateurs de valeur, explique le groupe. Gameloft est le numéro un mondial en matière de téléchargement de jeux sur mobile. La plus-value latente sur Ubisoft s’élève actuellement à plus d’un milliard d’euros ».

Ce secteur représentant le deuxième plus important dans les contenus après la musique, le groupe confirme sa volonté d’y poursuivre son développement. Pour autant, concernant Ubisoft, Vivendi indique, anticipant l’obtention le 23 novembre 2017 de droits de vote double , que dans les six prochains mois :

  • il n’envisage pas le dépôt d’une offre publique sur Ubisoft, ni d’en acquérir le contrôle. Ainsi Vivendi fera-t-il en sorte de ne pas franchir le seuil de 30% par l’effet du doublement de ses droits de vote ;
  • ayant pris acte de l’opposition manifestée par la direction générale d’Ubisoft, Vivendi ne sollicite pas de représentation à son conseil d’administration.

Jeudi 16 novembre, l’action Ubisoft a clôturé à 66,35 euros, en baisse de 2,5%, mais garde une avance de 96,3% depuis le début de l’année. Avec cette information, il n’est pas certain que cette plus-value soit maintenue dans son intégralité.

Sodexo acquiert Centerplate pour 675 millions de dollars

Sodexo acquiert Centerplate pour 675 millions de dollars. Le groupe de restauration collective et de services poursuit ses emplettes. Après avoir annoncé l’acquisition des contrats et de certains actifs de Morris, Sodexo a signé un accord en vue de l’acquisition de Centerplate, société spécialisée dans les services de restauration et d’accueil au cœur d’installations sportives, de centres de congrès et de lieux de divertissement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Espagne, pour un montant de 675 millions de dollars.

Fondé en 1929 à Stamford, dans le Connecticut, Centerplate est le quatrième opérateur sur le marché des sports et loisirs en termes de chiffre d’affaires aux Etats-Unis, le premier marché mondial de ce secteur. Centerplate opère au sein de stades et d’arenas, de centres de conventions et de destinations culturelles et accueille chaque année plus de 116 millions de consommateurs lors d’événements prestigieux (dont 14 Super Bowls et de nombreux matchs de championnat de football américain, de baseball, de basketball, de hockey, de football). Le chiffre d’affaires de Centerplate arrêté à juin 2017 pour les douze derniers mois, s’élevait à 998 millions de dollars américains. En comparaison, le chiffre d’affaires de Sodexo pour l’exercice 2016 sur le segment Sports & Loisirs s’élève à 903 millions d’euros.

« Cette acquisition renforce considérablement la position de Sodexo sur le marché nord-américain et fait du Groupe un leader sur le marché du sport et des loisirs aux Etats-Unis », explique la société. « La nouvelle entité née de cette acquisition bénéficiera de synergies significatives qui commenceront à porter leur fruit dès la première année. L’acquisition devrait contribuer légèrement au bénéfice de Sodexo dès l’exercice 2017-2018 ». L’acquisition est sujette aux approbations réglementaires standards et devrait être conclue d’ici fin 2017.

CGG : suspension de cours en vue

CGG : suspension de cours en vue. L’assemblée générale de CGG du 13 novembre 2017 étant décisive pour le processus de restructuration en cours de CGG, il sera demandé la suspension de cotation des actions (FR 0013181864), des OCEANEs 2019 (FR 0011357664) et des OCEANEs 2020 (FR 0012739548) à compter du 13 novembre 2017 à 9h00 et jusqu’à la clôture du marché en France et à New-York.

Eurazeo investit dans WorldStrides

Eurazeo investit dans WorldStrides.  Eurazeo, en partenariat avec Primavera Capital Group, une société d’investissement de premier plan en Chine, annonce son investissement dans WorIdStrides, un leader de l’expérience éducative de terrain au service des élèves et étudiants de tous âges. Basé à Charlottesville en Virginie (Etats-Unis), WorIdStrides propose à plus de 400.000 élèves par an une expérience éducative dans les domaines académique, professionnel, artistique et sportif.

L’entreprise a établi des partenariats avec plus de 7.000 établissements primaires et secondaires et 800 universités, dont les premiers programmes de MBA. Depuis sa création en 1967, ce sont plus de sept millions d’élèves qui ont effectué un voyage en passant par WorIdStrides. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 580 millions de dollars sur l’exercice 2016-2017 clos au 30 juin 2017.

L’investissement majoritaire d’Eurazeo s’accompagnera d’une prise de participation minoritaire de Primavera Capital Group. Eurazeo investira un montant de l’ordre de 500 millions de dollars au total sous réserve de divers ajustements d’ici à la réalisation de l’opération, prévue d’ici la fin de l’année.

Macquarie Capital a conseillé Eurazeo sur cette opération.

Assystem précise ses objectifs

Assystem précise ses objectifs. Le 31 octobre, le groupe international d’ingénierie a obtenu le visa n° 17-570 de l’AMF sur une note d’information relative à une OPRA d’un montant maximum de 225 millions d’euros, au prix de 37,50 € par action. L’offre sera ouverte du 24 novembre au 14 décembre 2017 (avec un règlement-livraison le 22 décembre 2017), sous réserve de l’approbation des résolutions correspondantes par l’assemblée générale extraordinaire convoquée pour le 22 novembre 2017.

A l’occasion de la publication du chiffre d’affaires au 30 septembre, en croissance de 5,3%, Assystem a révisé en baisse ses objectifs d’activité pour 2017. La croissance organique du chiffre d’affaires d’Energy & Infrastructure à taux de change constant devrait être comprise entre +8% et +8,5% (contre environ +10% précédemment). Et le chiffre d’affaires Staffing devrait s’élever à environ 45 millions d’euros (contre 50 millions d’euros précédemment). Le groupe réitère son objectif de progrès marqué de sa marge opérationnelle d’activité dans son périmètre actuel de consolidation globale.

L’objectif de trésorerie nette d’endettement au 31 décembre 2017, actualisé en considération du montant maximum de l’OPRA, est d’environ 40 millions d’euros.

Total acquiert le business amont GNL d’Engie

Total acquiert le business amont GNL d’Engie et devient le n°2 mondial du gaz naturel liquifié. Total a signé un accord avec Engie portant sur un projet d’acquisition de son portefeuille d’actifs amont de gaz naturel liquéfié (GNL) pour une valeur d’entreprise de 1,49 milliard de dollars. Ce portefeuille comprend des participations dans des usines de liquéfaction, et notamment la participation dans le projet Cameron LNG aux États-Unis, des contrats d’achat et de vente à long terme de GNL, une flotte de méthaniers ainsi que des droits de passage dans des terminaux de regazéification en Europe. Des compléments de prix pouvant aller jusqu’à 550 millions de dollars seraient versés par Total en cas d’amélioration des marchés pétroliers dans les prochaines années.

« L’acquisition du business amont GNL d’Engie donne l’opportunité à Total d’accélérer le déploiement de sa stratégie intégrée sur la chaîne gazière, sur un marché du GNL offrant une forte croissance de l’ordre de 5 à 6% par an. La combinaison des deux portefeuilles est très complémentaire et va permettre au Groupe de gérer un volume de GNL de près de 40 MT dès 2020, faisant de Total le deuxième acteur mondial du secteur parmi les Majors avec 10% du marché mondial », a déclaré Patrick Pouyanné, PDG de Total. « Avec la participation dans le projet Cameron LNG, Total deviendra également un acteur intégré sur le marché de GNL américain, où le Groupe est déjà producteur gazier ».

La transaction reste soumise au processus légal d’information et de consultation des instances représentatives du personnel concernés ainsi qu’à l’approbation préalable des autorités compétentes et des partenaires sur certains contrats. La finalisation de cette transaction devrait avoir lieu mi 2018 et aura une date effective au 1er janvier 2018. A l’issue de la transaction, Total reprendra les équipes en charge des activités GNL d’Engie, soit environ 180 personnes. En outre, en parallèle à cette transaction, Total et Engie ont convenu de coopérer pour promouvoir l’usage du biogaz et de l’hydrogène renouvelable, Engie devenant le fournisseur prioritaire de Total en la matière.

Crédit Agricole met la main sur Banca Leonardo

Crédit Agricole met la main sur Banca Leonardo. Indosuez Wealth Management, la marque mondiale de Gestion de Fortune du groupe Crédit Agricole, annonce que sa filiale CA Indosuez Wealth (Europe) a signé un accord avec GBH, Exor, Eurazeo, Swilux, Torreal, les principaux actionnaires de Banca Leonardo afin d’acquérir 67,67 % des parts de Banca Leonardo, un des leaders de la gestion de fortune en Italie. CA Indosuez Wealth (Europe) proposera aux autres actionnaires de Banca Leonardo de racheter leurs actions au même prix et aux mêmes conditions de telle sorte que sa participation dans Banca Leonardo puisse à terme s’élever jusqu’à 100%.

Le rachat de Banca Leonardo permettra à Indosuez Wealth Management de renforcer ses activités et son offre de gestion de fortune sur le marché italien, grâce à l’acquisition de 5,9 milliards d’euros d’actifs sous gestion supplémentaires (au 30 juin 2017). Cette acquisition dotera Indosuez Wealth Management d’un portefeuille largement composé d’une clientèle très fortunée. « Le rapprochement des capacités permettra d’offrir des services à valeur ajoutée aux clients fortunés, nouveaux et existants, et bénéficiera également à Crédit Agricole Italia en favorisant une coopération active des équipes qui renforcera la satisfaction clientèle et la rentabilité », explique le groupe.

La transaction est sujette à l’approbation des autorités de surveillance concernées. Elle devrait être finalisée au premier semestre 2018. L’impact sur le ratio CET1 de Crédit Agricole S.A. et du Groupe Crédit Agricole sera inférieur à 5 points de base. Lors de cette transaction, Mediobanca a agi en tant que conseil financier  et BonelliErede  a agi en tant que conseil juridique pour le compte d’Indosuez Wealth Management. Pedersoli Studio Legale a agi en tant que conseil juridique pour le compte de Banca Leonardo.

Uniper : Fortum ne relèvera pas son offre

Uniper : Fortum ne relèvera pas son offre. Le groupe finlandais de services aux collectivités n’entend pas modifier son prix pour acquérir la participation de 46,65% détenue par E.ON dans le fournisseur de gaz naturel et d’électricité. « Nous ne relèverons pas notre offre. C’est notre dernière proposition, la meilleure et la dernière », a déclaré Pekka Lundmark, directeur général de Fortum. Suite à un accord préliminaire, Fortum est prêt à payer 22 € par action (dividende de 0,69 € inclus au titre de l’exercice 2017), soit une prime de 36% sur le cours fin mai avant le début des mouvements spéculatifs, ce qui valorise Uniper 8,05 milliards d’euros.

Inside Secure acquiert SypherMedia

Inside Secure acquiert SypherMedia. La société française, au cœur des solutions de sécurité pour appareils mobiles et connectés, annonce aujourd’hui avoir réalisé l’acquisition de SypherMedia International, société californienne et important fournisseur de solutions et de services de sécurité. SypherMedia est un acteur clé de la sécurité embarquée depuis la conception d’un produit jusqu’à la gestion du cycle de vie du produit. La solution de personnalisation et de génération sécurisée de clés uniques de SypherMedia est utilisée par de nombreux grands fabricants de semi-conducteurs et de produits d’électronique grand public afin de répondre aux besoins de sécurité critiques des marchés automobile, IoT, mobile et smart-TV.

SypherMedia apporte également un procédé, protégé par 45 brevets, permettant de sécuriser le design d’un semi-conducteur durant la fabrication, Circuit Camouflage TechnologyTM, et déployé sur des marchés bien établis tels que la télévision à péage et les cartouches d’encre pour imprimantes. A la réalisation de l’opération, Inside Secure a payé 7 millions de dollars en numéraire et pourrait payer et jusqu’à 3 millions de dollars supplémentaires en 2019, 2020 et 2021 (jusqu’à 1 million de dollars par an), sous réserve de l’atteinte de certains objectifs de chiffre d’affaires durant les années 2018, 2019 et 2020.

Arkema : projet d’acquisition de XL Brands

Arkema : projet d’acquisition de XL Brands, un des leaders dans les colles pour revêtements de sols aux Etats-Unis. « Avec un site de production récent et très compétitif situé à Dalton en Géorgie, XL Brands offre des solutions innovantes et respectueuses de l’environnement parfaitement complémentaires de la gamme de Bostik aux Etats-Unis (colles pour parquets, enduits de sol, mastics d’étanchéité…) », explique Arkema. Cette acquisition ciblée, qui complète celle de CMP réalisée en mai dernier, permettra à Bostik de devenir un des leaders des adhésifs pour revêtements de sols aux Etats-Unis. Le closing de ce projet est attendu fin 2017 sous réserve de l’approbation des autorités de la concurrence. En attendant, l’offre est basée sur une valeur d’entreprise de 205 millions de dollars, soit 11 fois l’Ebitda actuel (ramené à 7 fois après 4 à 5 ans et mise en place des synergies). Avec cette opération, Arkema poursuit activement sa stratégie de développement de ses adhésifs qui devraient représenter plus du tiers du chiffre d’affaires du groupe en 2023.

Michael Kors Holdings a finalisé l’acquisition de Jimmy Choo

Michael Kors Holdings a finalisé l’acquisition de Jimmy Choo. Après avoir acquis 67,66% du capital auprès de JAB Luxury, holding de la famille allemande Reimann, Michael Kors a lancé une OPA au prix de 230 pence par action, valorisant l’enseigne connue pour ses chaussures de luxe 1,35 milliard de dollars. La Commission européenne avait conclu que l’acquisition ne soulèverait aucun problème de concurrence étant donné les positions de marché combinées modérées des sociétés.

Sodexo renforce sa présence en Australie

Sodexo renforce sa présence en Australie. Le groupe de restauration collective et de services annonce l’acquisition des contrats et de certains actifs de Morris Corporation. Morris offre des services de restauration, de facilities management et de maintenance aux principales sociétés minières, pétrolières et gazières australiennes. La présence de Morris dans l’est de l’Australie complète celle de Sodexo, aujourd’hui implanté dans la région ouest du pays. Cette acquisition augmente significativement la part de marché de Sodexo en Australie, renforçant sa position de leader dans le secteur minier, en s’appuyant sur son expertise en tant que fournisseur de services intégrés. Suite à cette acquisition, l’équipe de direction restera en place, et rejoindra, comme l’ensemble des 1200 salariés de Morris, les effectifs de Sodexo.

Valeo finalise l’acquisition de FTE

Valeo finalise l’acquisition de FTE. L’équipementier automobile français annonce l’acquisition de FTE Automotive, leader dans la production d’actionneurs, après avoir obtenu les autorisations de la Commission européenne et de l’Autorité turque de la concurrence. L’acquisition de FTE, dont le portefeuille de produits et de clients est fortement complémentaire à celui de Valeo, permettra à Valeo d’étendre son offre de systèmes d’actionneurs hydrauliques actifs, un marché stratégique et à forte croissance, compte tenu notamment de l’essor des véhicules hybrides et électriques.

En 2016, FTE Automotive a enregistré un chiffre d’affaires de 550 millions d’euros environ. Forte d’une empreinte industrielle diversifiée dans huit pays, dont l’Allemagne, la République tchèque, la Slovaquie, le Mexique et la Chine, l’entreprise emploie plus de 3800 collaborateurs. Cette acquisition sera relutive dès la première année sur la marge opérationnelle de Valeo, prévoit la société.

CGG : l’assemblée générale extraordinaire convoquée pour le 13 novembre 2017

CGG : l’assemblée générale extraordinaire convoquée pour le 13 novembre 2017. L’assemblée générale des actionnaires qui s’est tenue mardi 31 octobre a réuni un quorum de 22,48% du capital, qui a permis de délibérer sur la partie ordinaire de l’ordre du jour, à savoir principalement l’approbation des comptes 2016. En revanche, ce quorum n’a pas permis à l’assemblée de délibérer sur les résolutions nécessaires à la mise en œuvre du plan de restructuration financière. En effet, le quorum requis sur la partie de l’assemblée générale extraordinaire sur première convocation est de 25% du capital, et de 20% sur seconde convocation.

Dès lors, CGG, les créanciers qui soutiennent le plan de restructuration proposé et DNCA ont accepté de maintenir leurs engagements, sous réserve que l’assemblée générale se tienne au plus tard le 17 novembre 2017. En conséquence, l’assemblée générale extraordinaire sera convoquée sur seconde convocation, le 13 novembre 2017 à 11h (au Dock Haussmann, 50, avenue du Président Wilson, 93200 La Plaine Saint-Denis), à l’effet de statuer sur les résolutions nécessaires à la mise en œuvre du plan de restructuration financière.

Cette assemblée fera l’objet d’un avis de seconde convocation publié au BALO n° 132 en date du 3 novembre 2017. Il est rappelé que Bpifrance Participations (environ 9,35% du capital et 10,9% des droits de vote) et DNCA (environ 7,9% du capital et 7,8% des droits de vote) se sont engagés à voter en faveur de ces résolutions. Les pouvoirs et les votes à distance donnés pour statuer sur la partie extraordinaire de l’assemblée générale mixte qui s’est tenue le 31 octobre 2017 restent valables pour l’assemblée générale du 13 novembre 2017, convoquée sur seconde convocation. La publication des résultats du 3e trimestre 2017 se fera également le 13 novembre. La cotation des actions, des OCEANEs 2019 et des OCEANEs 2020, qui a été suspendue à compter du 31 octobre 2017, reprendra à compter du 1er novembre 2017 à 9 h.

Auplata s’intéresse à la Compagnie Minière de Touissit

Auplata s’intéresse à la Compagnie Minière de Touissit. Le 1er producteur d’or français coté en Bourse annonce avoir acquis, pour le prix de 4 millions d’euros, 4,82% du capital de la holding OSEAD Maroc Mining (OMM), dont le seul actif est constitué d’une participation de 38,28% dans le capital de la Compagnie Minière de Touissit (CMT), premier producteur de plomb et d’argent du Maroc, cotée à la Bourse de Casablanca. Par cette acquisition et dans l’hypothèse où Auplata viendrait à acquérir plus de 5% du capital d’OMM, Auplata bénéficierait d’une option d’achat portant sur l’acquisition progressive de 100% du capital d’OMM.

D’une durée de 5 ans à compter de la date à laquelle Auplata aura acquis au moins 5% du capital d’OMM, cette option d’achat permettra à Auplata d’acquérir progressivement et indirectement (à travers OMM) jusqu’à 38,28% du capital de CMT pour un prix total d’acquisition d’OMM de 78,75 millions d’euros (coût d’acquisition de la participation initialement acquise de 4,82% d’OMM non compris) à payer à hauteur de 75 % en numéraire, et pour le solde, en numéraire ou en actions nouvelles Auplata à émettre, au choix d’Auplata. Dès lors qu’elle détiendra plus de 10% d’OMM, Auplata entrera au conseil d’administration d’OMM et, dans la mesure du possible, au conseil d’administration de la CMT.

Cette acquisition de tout ou partie des actions d’OMM sera financée, en tout ou partie, par l’émission d’ODIRNANE (Obligations à Durée Indéterminée à option de Remboursement en Numéraire et/ou en Actions Nouvelles et/ou Existantes), assorties de Bons de Souscription d’Actions (BSA) qui seront souscrites par le fonds luxembourgeois European High Growth Opportunities Securitization Fund. Au cours de sa réunion du 26 juin 2017, le conseil d’administration d’Auplata s’est prononcé en faveur de l’acquisition progressive, en tout ou partie, des actions d’OMM et a donné tous pouvoirs au directeur général à l’effet de finaliser et signer la documentation juridique relative à cette acquisition.

« L’acquisition d’une participation indirecte au capital de la Compagnie Minière de Touissit associée à une option d’acquisition progressive de 100% du capital de sa holding permet à Auplata d’avoir la possibilité d’acquérir un actif historiquement très rentable et pratiquant une politique de distribution de dividendes régulière et généreuse pour ses actionnaires », a déclaré Didier Tamagno, directeur général d’Auplata. Ajoutant : « Cette opération permettrait aussi à Auplata de se renforcer fortement dans les métaux précieux à travers la production de 1 million d’onces d’argent, représentant à ce jour plus de la moitié du chiffre d’affaires de la CMT, et la mise en exploitation très prochaine de la mine d’or de Tighza ».

SoLocal Group cède avendrealouer.fr

SoLocal Group cède avendrealouer.fr. SoLocal Group confirme avoir conclu avec le Groupe leboncoin les négociations en vue de la cession de son activité de diffusion de petites annonces immobilières. Cette cession, qui devrait intervenir le 30 novembre 2017, s’inscrit dans la mise en œuvre du plan stratégique de SoLocal et du recentrage du Groupe sur ses activités digitales stratégiques à forte croissance. Pour rappel, la société « A Vendre A Louer » a été créée en 1986 et a été acquise en 2011 par SoLocal Group auprès de PriceMinister et compte 70 collaborateurs. Le site avendrealouer.fr a totalisé 1,6 million de visiteurs uniques en mai 2017, en croissance de 23% par rapport à mai 2016 (source : Médiamétrie).

Clariant renonce à fusionner avec Huntsman

Clariant renonce à fusionner avec Huntsman. Le groupe suisse, spécialisé dans la chimie de spécialités, installé à Muttenz, près de Bâle, voulait fusionner avec son concurrent américain pour créer un nouveau leader mondial, avec un chiffre d’affaires combiné d’environ 13,2 milliards de dollars, un Ebitda ajusté de 2,3 milliards et une valeur d’entreprise d’environ 20 milliards. Mais les deux groupes ont décidé vendredi 27 octobre de renoncer à leur opération, prenant acte d’une opposition grandissante à ce projet.

« Au vu de l’accumulation continue d’actions Clariant par l’investisseur activiste White Tale Holdings et de son opposition à la transaction, qui a à présent le soutien d’autres actionnaires, nous pensons qu’il y a tout simplement trop d’incertitudes quant au fait que Clariant puisse obtenir les voix des deux tiers des actionnaires, requises pour que la transaction soit approuvée », expliquent les deux groupes chimiques dans un communiqué. Clariant et Huntsman ont convenu par ailleurs de renoncer à toute indemnité de rupture.

LafargeHolcim en discussions avec PPC

LafargeHolcim en discussions avec PPC. Le leader mondial des matériaux de construction annonce être en discussions avec le conseil d’administration de Pretoria Portland Cement (PPC) concernant une éventuelle transaction en Afrique. PPC est un important producteur de ciment régional avec une présence dans le Sud et l’Est de l’Afrique. Aucun accord avec PPC n’a encore été conclu et aucune assurance ne peut être donnée à ce stade qu’une transaction se concrétisera, tient à préciser le groupe.

Prodways Group : Groupe Gorgé a cédé 7,5% du capital

Prodways Group : Groupe Gorgé a cédé 7,5% du capital. Groupe Gorgé a cédé 3.736.729 actions Prodways Group, représentant 7,5% du capital de la société, au prix de 5,65 € par action dans le cadre d’un placement accéléré auprès d’investisseurs institutionnels. La cession a généré un produit brut de 21,1 millions d’euros. A l’issue de l’opération, le flottant de Prodways Group s’élargit pour passer de 21,9% à 29,4%, ce qui devrait contribuer à améliorer la liquidité du titre, et Groupe Gorgé détient environ 57,7% du capital. Groupe Gorgé confirme par ailleurs son intention de rester actionnaire de contrôle et de long terme avec plus de 50% du capital de Prodways Group, comme il l’est avec sa filiale cotée ECA depuis 13 ans.

Sika : Saint-Gobain prolonge son engagement

Sika : Saint-Gobain prolonge son engagement avec la famille Burkard. Conformément à l’accord entre Saint-Gobain et la famille Burkard portant sur la vente des actions de Schenker-Winkler Holding (SWH), qui détient la majorité des droits de vote du groupe suisse Sika, qui se positionne comme leader mondial de l’étanchéité, Saint-Gobain a exercé son option qui permet d’étendre la validité de l’accord au 30 juin 2018. A cette date, Saint-Gobain aura la possibilité de prolonger encore l’accord jusqu’au 31 décembre 2018. Cette nouvelle extension de l’accord de cession « manifeste à nouveau l’alignement entre la famille et Saint-Gobain et leur détermination inchangée », tient à préciser le groupe français.

Pour rappel, l’opération « consiste à racheter auprès de la famille Burkard le bloc de contrôle de 17% du capital de Sika et de 53% des droits de vote associés, comme le rappelait Pierre-André de Chalendar, PDG de Saint-Gobain, dans un entretien au Revenu. « Les administrateurs de Sika ont privé le holding de la famille de ses droits de vote, et le litige est maintenant entre les mains de la justice suisse. J’ai bon espoir qu’à la fin 2018 la famille récupère ses droits de vote et que nous puissions conclure l’opération ». Ajoutant : « le prix défini il y a deux ans pour l’acquisition de ce bloc de contrôle est figé (2,4 milliards d’euros) et, comme les résultats de Sika se sont depuis beaucoup améliorés, cette opération nous sera encore plus profitable ».

Coface portée par l’amélioration du ratio de sinistralité

Coface portée par l’amélioration du ratio de sinistralité. Le résultat opérationnel de l’assureur-crédit s’est établi à 98,2 M€ au 30 septembre 2017, soit une progression de 62,1 M€ par rapport à l’année précédente (36,1 M€ au 30 septembre 2016). L’amélioration est principalement due à la baisse du ratio de sinistralité. Le résultat net (part du groupe) s’élève à 55 M€ au 30 septembre 2017, dont 34,8 M€ sur le 3e trimestre.

« Le plan stratégique Fit to Win se déroule comme prévu et ses premiers effets sont désormais visibles, explique la compagnie. Coface a récemment amélioré sa guidance de ratio de sinistralité net de réassurance, désormais attendu inférieur à 50% sur le second semestre 2017. Les résultats du troisième trimestre soutiennent parfaitement cet objectif ».

Et d’ajouter : « L’objectif de ratio combiné net à environ 83% à travers le cycle est maintenu. Coface a d’ores et déjà réalisé 11,8 M€ d’économies de coûts, en avance sur le plan. Ceci permet au groupe d’anticiper des économies de 15 M€ sur l’année 2017 et de confirmer son objectif de 30 M€ en 2018 ».

Coface n’a fait, en revanche, aucun commentaire sur les marques d’intérêt du groupe chinois Sino Guarantee, qui, selon Les Echos, s’était manifesté auprès de Natixis, principal actionnaire de la Coface à hauteur de 41,24% du capital.

CRH prend le contrôle d’Ash Grove

CRH prend le contrôle d’Ash Grove. Après avoir acquis, il y a deux ans, les cimenteries européennes cédées par Lafarge et Holcim, le groupe irlandais de matériaux de construction met la main sur le 5e cimentier américain pour un montant de 3,5 milliards d’euros. Des actionnaires représentant environ 63,4% des actions en circulation ont délivré en effet des consentements écrits approuvant la transaction.

ANF Immobilier : le projet d’offre est en marche

ANF Immobilier : le projet d’offre est en marche. Les conditions suspensives ayant été levées, Icade a procédé à l’acquisition effective du bloc majoritaire détenu par Eurazeo dans ANF au prix annoncé de 22,15 euros par action, soit un prix global de 213 millions d’euros. Ce prix représente une prime de 5% par rapport au cours de clôture du 21 juillet 2017 (précédant l’annonce des négociations), une prime de 10,2% par rapport à la moyenne pondérée des cours des 3 mois précédant le 21 juillet, et une prime de 5,7% par rapport à l’actif net réévalué triple net publié au 30 juin 2017 (corrigé du dividende détaché le 6 juin 2017).

Le dépôt auprès de l’Autorité des Marchés Financiers du projet d’offre d’Icade au prix de 22,15 euros par action ANF devrait intervenir dans les prochains jours. Et l’ouverture de l’offre devrait intervenir courant novembre, sous réserve de l’avis de conformité du collège de l’AMF. Le rapport de l’expert indépendant sera joint au projet de note en réponse qui sera déposé par la société auprès de l’AMF. Enfin, la cession définitive du patrimoine cédé à deux sociétés gérées par Primonial REIM devrait avoir lieu, sous réserve de la levée des conditions suspensives (notamment, la purge du droit de préemption urbain), avant la fin du mois de décembre 2017.

Foncière des Régions simplifie ses structures

Foncière des Régions simplifie ses structures. Le groupe spécialisé dans l’immobilier tertiaire envisage de rapprocher ses deux structures d’investissements via une fusion-absorption par Foncière des Murs (hôtels en bail, détenu à 50% par Foncière des Régions) de FDM Management (hôtels en murs et fonds, détenu à 40,7% par Foncière des Murs), réalisée sur la base des ANR Triple Net à fin juin. A l’issue de cette opération, qui devrait être finalisée début 2018 (sous réserve de l’obtention de certaines autorisations préalables), Foncière des Régions, unique associé commandité de Foncière des Murs, détiendra 42% du capital de sa filiale et en gardera le contrôle.

Le groupe bénéficiera d’une exposition à l’hôtellerie renforcée et améliorée. Avec un patrimoine post-opération de plus de 44 200 chambres (55 000 sous gestion) et 4,3 Md€ (1,8 Md€ Part du Groupe, soit 14% du patrimoine), Foncière des Régions assoit son statut de leader de l’investissement hôtelier en Europe et renforce ses perspectives de croissance, via :

  • la montée en gamme du patrimoine, qui sera composé à 68% d’hôtels haut et milieu de gamme ;
  • l’accroissement de l’exposition à l’Allemagne (34% du patrimoine vs 25%), en particulier Berlin (15% vs 8%). Première économie européenne, l’Allemagne est la 7e destination touristique mondiale (33 millions de visiteurs) et offre des perspectives de croissance solides, notamment à Berlin (hausse des RevPar de 6,1% YTD à fin juin et de 3,2% attendus en 2018) ;
  • l’affirmation du statut de partenaire privilégié des opérateurs et des gestionnaires hôteliers en Europe, avec un interlocuteur unique, présent sur l’ensemble de la chaine de valeur immobilière hôtelière. Foncière des Régions accompagne ainsi 18 opérateurs et 28 marques dans leur stratégie de développement en Europe parmi lesquels AccorHotels, B&B, Carlson-Rezidor, InterContinental, Starwood-Marriott, NH, Motel One, Meininger, etc. ;
  • le renforcement des sources de création de valeur et des capacités de développement accrues. Le groupe augmente notamment son exposition à l’emprise foncière sur Alexanderplatz à Berlin, propriété de FDM Management, où il compte développer à terme plus de 70 000 m2 de logements, bureaux, hôtels et commerces.

Cette opération de simplification permettra à Foncière des Régions de poursuivre son expansion en immobilier hôtelier et d’accompagner la croissance des partenaires opérateurs hôteliers.

Gecina relève ses objectifs suite à l’intégration d’Eurosic

Gecina relève ses objectifs suite à l’intégration d’Eurosic. Sur la base de la bonne tenue des marchés de référence du groupe, de l’optimisation du passif et des effets relutifs consécutifs à l’intégration d’Eurosic, Gecina est en mesure de relever ses objectifs pour 2017, prévoyant désormais un résultat net récurrent en croissance d’au moins +6% (+4,5% par action) retraitée de l’effet de la cession de la santé, soit a minima 340 millions d’euros (5,20 € par action).

Baccarat : l’OPA de FFC se dessine

Baccarat : l’OPA de FFC se dessine. Après obtention de l’avis positif du comité d’entreprise, Fortune Fountain Capital a signé ce jour le contrat d’acquisition de 88,8% du capital de Baccarat, auprès d’entités affiliées à Starwood Capital Group et à L Catterton, dont le projet avait été annoncé le 2 juin dernier. La réalisation de l’opération reste soumise à certaines approbations réglementaires en République populaire de Chine ainsi qu’aux conditions de closing usuelles. Conformément à la règlementation, la réalisation de l’acquisition sera suivie d’une offre publique d’achat obligatoire sur le solde des actions Baccarat au prix de 222,70 € par action.

Pour en savoir plus : https://www.journaldesopa.com/opa-ope-opr/loffre-du-jour/baccarat-opa-en-vue-du-fonds-chinois-ffc-a-22270-e_13212.html

Theraclion : augmentation de capital et reclassement de titres

Theraclion : augmentation de capital et reclassement de titres. La société spécialisée dans l’équipement médical innovant dédié à l’échothérapie a levé 4,2 millions d’euros dans le cadre d’un placement privé. Theraclion a émis 989.113 nouvelles actions, représentant 15% du nombre d’actions en circulation, au prix unitaire de 4,22 €. A titre indicatif, la participation d’un actionnaire détenant 1% du capital avant l’émission serait réduite à 0,85% après émission. La société a été accompagnée par Invest Securities agissant en tant que chef de file et teneur de livre. Le conseil juridique pour les aspects boursiers est le cabinet d’avocats Lexelians.

En parallèle, les fonds gérés par Truffle Capital, actionnaire de Theraclion depuis sa création il y a 13 ans, ont cédé 349.302 actions, soit 5,38% du capital, au profit d’investisseurs qualifiés au même prix unitaire de 4,22 €. Dans le cadre du reclassement de ses titres, Truffle Capital s’est engagé à s’abstenir de céder toute action de la société, sauf cession en bloc hors marché et après accord écrit préalable d’Invest Securities, pendant une durée de 12 mois à compter de la date de règlement-livraison du placement privé, soit jusqu’au 19 octobre 2018.

HF Company rachète Topannonces

HF Company rachète Topannonces, site généraliste de petites annonces qui viendra compléter l’activité e-commerce. Avec plus de 1,8 million de visiteurs uniques mensuels et plus de 500.000 petites annonces de particuliers et professionnels présentées, Topananonces est l’un des cinq plus importants sites de petites annonces en France. « Au regard des standards de valorisation dans l’univers des sociétés de e-commerce, la transaction a été réalisée à des conditions très avantageuses pour HF Company », explique la société. Et d’ajouter : « Cette première opération laisse ainsi intactes les capacités d’acquisition du Groupe. Au 30 juin 2017, HF Company disposait d’une trésorerie nette positive de 20,8 M€ et de 48 M€ de fonds propres ». HF Company continue d’étudier activement plusieurs projets de rachats.

Save : Atlantia remet ses titres à l’OPA de Milione

Save : Atlantia remet ses titres à l’OPA de Milione. Le concessionnaire autoroutier italien a annoncé qu’il cédait sa participation de 22,1% dans le gestionnaire des aéroports de Venise et de Trévise dans le cadre de l’OPA lancée par le consortium Milione. Ce dernier, qui détient 60,68% du capital, propose d’acquérir chaque action Save non détenue au prix unitaire de 21 €, faisant ressortir une prime de 6,10% par rapport à la moyenne des cours sur les 3 mois précédant l’annonce de l’opération. A ce niveau, Save est valorisé 1,16 milliard d’euros.

Essilor : nouvelle avancée dans le rapprochement avec Luxottica

Essilor : nouvelle avancée dans le rapprochement avec Luxottica. Le 3 octobre 2017, le conseil d’administration d’Essilor International (Compagnie Générale d’Optique) a confirmé que la filialisation des activités d’Essilor interviendrait d’ici la fin de l’année 2017. Cette opération a déjà été approuvée par les actionnaires d’Essilor lors de l’assemblée générale du 11 mai 2017. Par cette filialisation, Essilor réalisera l’apport de ses activités et participations à une de ses filiales (anciennement dénommée Delamare Sovra) qui a été renommée « Essilor International » et qui poursuivra les activités opérationnelles actuellement exercées par Essilor. Cette opération de filialisation est l’une des conditions suspensives à la réalisation de l’apport à Essilor des actions Luxottica détenues par la société Delfin.

Ultérieurement, Essilor sera renommée « EssilorLuxottica », lorsque les autres conditions seront réunies pour réaliser l’apport des actions Luxottica à Essilor, et deviendra la société holding à la tête du groupe combiné qui détiendra Essilor International et Luxottica. La gouvernance d’Essilor International sera similaire à la gouvernance actuelle d’Essilor. M. Hubert Sagnières exercera les fonctions de président de la société et M. Laurent Vacherot, celles de directeur général délégué. Cette opération constitue une nouvelle étape majeure dans la progression du rapprochement entre Essilor et Luxottica, explique la société.

Astellia : l’OPA d’Exfo à 10 € par action se dessine

Astellia : l’OPA d’Exfo à 10 € par action se dessine. Le groupe canadien Exfo a signé, le 10 octobre 2017, un accord définitif relatif au dépôt d’un projet d’OPA visant les actions de la société Astellia, spécialisée dans l’analyse de la performance des réseaux mobiles et de l’expérience des abonnés. La signature de cet accord, soutenu par le conseil d’administration d’Astellia, fait suite à la réalisation de l’acquisition réalisée hors marché par Exfo de 33,1% du capital d’Astellia ainsi qu’à la procédure d’information et de consultation des instances représentatives du personnel, lesquelles ont rendu, à l’unanimité, un avis favorable sur l’opération envisagée.

Selon les termes de l’accord, Exfo devrait déposer une OPA en numéraire auprès de l’AMF à un prix identique à celui proposé aux actionnaires fondateurs d’Astellia et à Isatis Capital, soit 10 euros par action Astellia. Ce prix représente une prime de 44,7% par rapport au cours du 30 août 2017, dernière séance avant l’annonce de l’acquisition hors marché, et de 56,1 % par rapport au cours moyen pondéré par les volumes des 12 derniers mois. La transaction valorise l’intégralité du capital d’Astellia (sur une base diluée) à environ 25,9 millions d’euros.

Le conseil d’administration d’Astellia, qui devra rendre un avis motivé sur l’offre publique, a désigné le cabinet Associés en Finance en qualité d’expert indépendant en charge d’établir un rapport sur le caractère équitable des conditions financières de l’OPA. Par ailleurs, CM-CIC Capital Privé, d’une part, et CM-CIC Investissement, d’autre part, se sont irrévocablement engagés, sous réserve d’une offre concurrente, à apporter leur participation, respectivement de 3,1% et 5,4% du capital d’Astellia, à l’offre qui sera déposée par Exfo.

Sous réserve de l’approbation des autorités françaises au titre du contrôle des investissements étrangers en France et de l’autorisation de l’AMF, l’offre devrait être ouverte vers la fin 2017 ou au début de l’année 2018.

ANF : l’OPA d’Icade à 22,15 € par action se rapproche

ANF : l’OPA d’Icade à 22,15 € par action se rapproche. Cet été, Eurazeo avait annoncé son entrée en négociations exclusives avec le groupe immobilier Icade en vue de lui céder sa participation majoritaire au sein d’ANF Immobilier représentant 50,48% du capital à un prix de 22,15 € par action. Cette cession serait suivie d’une offre publique d’achat d’Icade sur le reste du capital au même prix par action, qui représentait une prime de 10,2% sur le cours moyen des trois derniers mois.

Par ailleurs et de façon indissociable, ANF Immobilier était entré en négociations exclusives avec Primonial REIM en vue de lui céder son portefeuille immobilier historique à usage d’habitation et de commerce, situé principalement à Marseille, et d’un immeuble à Lyon pour un prix de 400 millions d’euros hors droits.

Ces négociations viennent de franchir une étape importante vers leur conclusion. En effet, à la suite de l’avis favorable de leurs institutions représentatives du personnel sur cette opération, Icade et Eurazeo ont signé un accord engageant pour l’acquisition par Icade du bloc majoritaire détenu par Eurazeo dans ANF Immobilier. La cession du bloc sera faite au prix annoncé de 22,15 euros par action.

Eurazeo réaliserait sur cette vente un produit de cession de 213 millions d’euros, un multiple de 2,3 fois son investissement et un TRI (taux de rendement interne) de 13%. Compte tenu des opérations récemment annoncées, la trésorerie d’Eurazeo s’élèverait en conséquence à un niveau proche de 700 millions d’euros.

La cession effective du bloc reste conditionnée notamment à la signature d’une promesse synallagmatique de vente sur le Patrimoine Héritage. Cette cession et le dépôt de l’offre publique devraient intervenir respectivement fin octobre et courant du mois de novembre 2017.

Suez rachète ses propres actions

Suez rachète ses propres actions. Suez a conclu ce jour un contrat d’achat d’actions auprès d’un prestataire de services d’investissements (PSI), dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de rachat d’actions tel qu’autorisé par l’assemblée générale mixte des actionnaires du 10 mai 2017 et dans le contexte de l’opération d’actionnariat salarié annoncée le 14 septembre 2017.

Aux termes de ce contrat, le PSI vendra à Suez, qui s’oblige à les acquérir au plus tard à l’échéance du 19 décembre 2017, un nombre maximum de 3 millions d’actions, représentant 0,49% du capital de la société à la date d’aujourd’hui. Le cours moyen ne pourra en toute hypothèse excéder le prix maximum d’achat de 25 euros tel qu’arrêté par l’assemblée générale mixte des actionnaires.

Unibail-Rodamco prolonge son programme de rachat d’actions

Unibail-Rodamco prolonge son programme de rachat d’actions. Le directoire a décidé ce jour de prolonger jusqu’au 29 décembre 2017 son programme de rachat d’actions annoncé le 14 août dernier pour un montant total maximal de 750 millions d’euros (hors frais et charges). Toutes les actions achetées seront annulées conformément à l’article L.225-209 du Code de commerce. « La réalisation de ce programme de rachat opportuniste dépendant des conditions de marché, le montant total pourrait ne pas être atteint », avait précisé Unibail-Rodamco à la mi-août.

 

BFCM annonce la cession de ses parts dans Safran et Eiffage

BFCM annonce la cession de ses parts dans Safran et Eiffage. Banque Fédérative Crédit Mutuel cède 3,2 millions d’actions Safran, représentant 0,8% du capital, ainsi que la cession de 2,8 millions d’actions Eiffage, représentant 2,9% du capital. Chaque cession prendra la forme d’un placement privé par construction accélérée du livre d’ordres auprès d’investisseurs institutionnels. Après ces opérations de cession, BFCM ne détiendra plus de participation dans Safran et dans Eiffage. La construction des livres d’ordres commence immédiatement et sera dirigée par Société Générale Corporate & Investment Banking, seul Teneur de Livre sur ces opérations.

Banimmo : fin de l’action de concert

Banimmo : fin de l’action de concert. Conformément aux dispositions de la loi du 2 mai 2007 concernant les publications de participations importantes, la société foncière annonce avoir reçu, le 5 octobre 2017, la notification de transparence du 2 octobre 2017, dont il résulte que Affine (qui détient 49,51% du capital) et Strategy, Management and Investments (13,19%) ont mis fin au 30 septembre 2017 à la convention d’actionnaires conclue le 7 avril 2016.

Financière Marjos : Mme Edith Cresson entre au conseil d’administration

Financière Marjos : Mme Edith Cresson entre au conseil d’administration. L’assemblée générale ordinaire et extraordinaire de l’ex-Clayeux, qui s’est réunie le 4 octobre 2017, a approuvé à l’unanimité le bilan, le compte de résultat et l’annexe arrêtés au 31 mars 2017, tels qu’ils ont été présentés, et pour les exercices antérieurs. L’assemblée a également voté à l’unanimité la nomination d’un nouvel administrateur en la personne de Mme Edith Cresson, ancien Premier ministre et Commissaire européen. Pour rappel, suite à l’acquisition du bloc de contrôle représentant 65,12% du capital de Financière Marjos, Krief Group déposera un projet d’OPA simplifiée au prix de 0,10 € par action (sous réserve du rapport de l’expert indépendant). Le dépôt du projet d’offre publique devrait intervenir à l’automne 2017. Les acquéreurs ont l’intention de maintenir la cotation des actions sur Euronext Paris.

Mediaset : Vivendi se dit serein

Mediaset : Vivendi se dit serein. A la suite de la plainte contre Vivendi déposée par le groupe Berlusconi et ayant entraîné une perquisition, « la Direction de Vivendi réaffirme avoir acquis sa participation dans Mediaset de manière légale et transparente et attend avec sérénité la clôture de ce différend », explique le groupe français dans un communiqué laconique.

Ubisoft lance un programme de rachat d’actions

Ubisoft lance un programme de rachat d’actions. L’éditeur de jeux vidéo annonce avoir confié un mandat à un prestataire de services d’investissement portant sur l’acquisition par la société de ses propres titres.  Aux termes de ce mandat, Ubisoft a pour objectif de racheter ses propres actions, dans la limite de 4 millions d’actions (soit 3,5% du capital), sur une période allant du 05 octobre 2017 au 29 décembre 2017. Cette opération s’inscrit dans le cadre des autorisations données par l’assemblée générale du 22 septembre 2017, qui autorise un programme de rachat d’actions dans la limite de 10% du capital social. Les actions ainsi rachetées sont destinées à être annulées. Le contrat de liquidité conclu par la société sera suspendu temporairement pendant la mise en œuvre du mandat.

Viktoria Invest : M. Valéry Le Helloco prend le pouvoir

Viktoria Invest : M. Valéry Le Helloco prend le pouvoir. Les actionnaires de Viktoria Invest, réunis en assemblée générale le 30 septembre 2017, ont décidé de procéder à un changement complet des membres du conseil d’administration. Le nouveau conseil d’administration a désigné M. Le Helloco en qualité de président et directeur général, lequel détient selon les derniers pointages 25,33% du capital. « L’augmentation de capital initiée au cours de l’été par l’ancienne équipe dirigeante est aujourd’hui clôturée et acquise, et le nouveau management assurera, loyalement, toutes les démarches de bonne fin conformément à la loi », précise la société.

Le Helloco et le conseil d’administration du holding diversifié (ex-Electricité et Eaux de Madagascar) communiqueront dans les prochaines semaines, au terme d’opérations d’audits en cours, sur un plan de réduction des charges, une stratégie de gestion des actifs visant à valoriser les titres de l’ensemble des actionnaires, et l’utilisation envisagée de la trésorerie générée par l’augmentation de capital.

Air France-KLM : les augmentations de capital réservées sont réalisées

Air France-KLM : les augmentations de capital réservées sont réalisées. Le règlement-livraison des augmentations de capital réservées à China Eastern Airlines et Delta Air Lines annoncées le 27 juillet 2017 et approuvées par l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 4 septembre 2017, a eu lieu, le 3 octobre. Les 75.054.098 actions nouvelles ainsi émises ont par ailleurs été admises aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris et Amsterdam. China Eastern Airlines et Delta Air Lines détiennent désormais chacune 10% du capital social d’Air France-KLM et disposent ainsi chacune d’un représentant au conseil d’administration d’Air France-KLM. « Cette opération s’inscrit pleinement dans le projet Trust Together, en permettant à Air France-KLM de reprendre l’offensive, de renforcer son intégration commerciale avec ses principaux partenaires et de poursuivre l’amélioration de sa structure financière », explique la compagnie.

Natixis accroît sa présence dans la gestion d’actifs en Asie-Pacifique

Natixis accroît sa présence dans la gestion d’actifs en Asie-Pacifique. Natixis annonce aujourd’hui la signature d’accords en vue de la prise d’une participation majoritaire (51,9%) dans Investors Mutual Limited (IML) qui deviendra un nouvel affilié de Natixis Global Asset Management. Avec IML, dont les actifs sous gestion s’élèvent à 9,1 milliards de dollars australiens (6,1 milliards d’euros), Natixis Global Asset Management réalisera sa première acquisition majeure en Australie ; elle lui permettra de se déployer sur les marchés des particuliers et de l’épargne retraite australiens. De plus, avec IML, Natixis Global Asset Management renforcera sa plateforme de distribution en Australie, après l’ouverture d’un bureau à Sydney en 2015. Cette opération marque une étape importante pour Natixis Global Asset Management dans son ambition d’étoffer sa présence en Australie et dans la région Asie-Pacifique.

Aux termes des accords, Natixis Global Asset Management fera l’acquisition en numéraire de la totalité de la participation de Pacific Current Group Limited (ASX : PAC) au capital de IML ; elle se portera également acquéreur d’une partie des actions IML détenues par Anton Tagliaferro, fondateur de IML. Le montant total de la prise de participation de Natixis Global Asset Management s’élèvera au maximum à 155 millions de dollars australiens (103 millions d’euros). Natixis Global Asset Management détiendra ainsi une participation de 51,9% au capital de IML. La transaction devrait être finalisée courant octobre 2017. L’acquisition sera financée sur les fonds propres de Natixis. L’impact estimé sur le ratio CET1 de Natixis est d’environ -15 pb (4T17).

Roularta vend sa participation dans Medialaan et acquiert 50% de Mediafin

Roularta vend sa participation dans Medialaan et acquiert 50% de Mediafin. Roularta Media Group (RMG) a décidé de vendre sa participation de 50% dans l’entreprise audiovisuelle Medialaan (les chaînes de TV vtm, Q2, Vitaya, CAZ, les chaînes radio Q music et JOE, Mobile Vikings, etc.) au co-actionnaire De Persgroep. Par ailleurs, Roularta acquiert la moitié des actions de Mediafin qui appartient à De Persgroep. L’autre moitié est détenue par le Groupe Rossel. Mediafin est l’éditeur des médias business l’Echo et De Tijd. Mediafin a réalisé un chiffre d’affaire de 56 millions d’euros et un Ebitda de 12 millions l’an dernier. L’entreprise n’a aucune dette et à une position cash de 13 millions. Ces deux transactions résulteront en une soulte cash positive d’environ 217,5 millions d’euros en faveur de Roularta au closing.

« L’impact de la révolution digitale sur le secteur des médias devient de plus en plus important. D’une part, cela représente un défi important pour les entreprises de médias, d’autre part cette révolution offre des opportunités considérables pour des entreprises médias qui ont un focus très clair », estime Xavier Bouckaert, CEO de Roularta Media Group. « L’entrée au capital de Mediafin répond parfaitement à ce positionnement. Nous avons également décidé de vendre notre participation dans Medialaan à notre partenaire De Persgroep. Cette cession génère de moyens considérables qui nous permettront de développer notre stratégie digitale et multicanale. Nous sommes convaincus que Medialaan est en bonnes mains chez De Persgroep. Nous sommes fiers de ce partenariat réussi qui a duré 20 ans ».

Les deux transactions seront soumises le plus vite possible aux autorités belges de la concurrence. La Banque Degroof Petercam et Allen & Overy ont conseillé Roularta Media Group concernant cette transaction.

Suez finalise l’acquisition de GE Water & Process Technologies

Suez finalise l’acquisition de GE Water & Process Technologies. Aux côtés de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Suez annonce, la finalisation de l’acquisition de la société GE Water & Process Technologies pour une valeur de 3,2 milliards d’euros dans le cadre d’une opération en numéraire prenant effet le 30 septembre 2017. Au titre de la finalisation, Suez met en place une Business Unit, « Water Technologies & Solutions », placée sous la direction de Heiner Markhoff, ancien PDG de GE Water. M. Markhoff rejoint le comité exécutif du Groupe Suez. Cette nouvelle BU conjugue l’activité acquise et les activités de services industriels de Suez.

« Cette opération conforte le leadership mondial de Suez dans les services de l’eau industrielle et son positionnement en tant que fournisseur de services intégrés, gérant plus de 450 000 clients industriels et commerciaux dans le monde entier, explique le groupe. Elle renforce également sa présence à l’international, notamment aux Etats-Unis ». Suez apportera plus d’informations sur l’activité de Suez Water Technologies & Solutions et présentera sa stratégie pour les marchés de l’eau industrielle au cours d’une réunion dédiée le 13 décembre 2017.

Le Tanneur : OPA simplifiée en vue à 2,50 €

Le Tanneur : OPA simplifiée en vue à 2,50 €. Suite à la réalisation définitive de l’augmentation de capital réservée de 10,8 millions d’euros au prix de 2,5 € par action, Tolomei Participations détient désormais 50,2% du capital de la société de maroquinerie, aux côtés de Qatar Luxury Group (QLG), ancien actionnaire majoritaire de Le Tanneur, qui détient désormais 42,6% du capital.

Conformément au protocole d’investissement signé entre Le Tanneur, QLG et Tolomei le 1er août 2017 et à la réglementation applicable, Tolomei va déposer auprès de l’AMF dans les prochains jours un projet d’OPA simplifiée portant sur toutes les actions Le Tanneur non encore détenues au prix de 2,5 € par action, QLG s’étant engagé à ne pas apporter ses actions à l’OPAS. Tolomei a d’ores et déjà indiqué ne pas avoir l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire de Le Tanneur.

Par ailleurs, une augmentation de capital d’un montant de 3.542.056 € (avec maintien du droit préférentiel de souscription) au prix de 1 € par action sera ouverte sous réserve du visa de l’AMF. QLG s’est engagé à souscrire à hauteur de 1.000.000 € et à ne pas exercer ses DPS au-delà de ce qui est nécessaire pour souscrire à cette somme. Tolomei s’est engagé à souscrire la totalité des actions non-souscrites (déduction faite toutefois des actions couvertes par l’engagement de souscription de QLG).

SI Participations poursuit ses opérations de liquidation

SI Participations poursuit ses opérations de liquidation. Compte tenu de l’arrivée du terme statutaire de la société fixé au 31 décembre 2016, l’assemblée générale ordinaire réunie le 23 décembre 2016 a constaté l’entrée en liquidation conventionnelle de SI Participations au 1er janvier 2017. La mission confiée au liquidateur consiste à céder les dernières lignes du portefeuille de participations puis à répartir la trésorerie ainsi générée entre les actionnaires.

SI Participations rappelle que les comptes ont été établis en valeur liquidative. « Ainsi, tout en respectant la règle de prudence, 1,5 million d’euros de plus-values latentes avaient été enregistrées sur le portefeuille de participations et l’ensemble des charges à encourir sur la période de liquidation estimée à 24 mois, avait en conséquence été comptabilisé ». Aucune cession significative n’a été enregistrée au cours du 1er semestre 2017, le résultat de la période de 265 000 euros étant essentiellement constitué de dividendes et d’un complément de plus-values latentes. Le portefeuille de participations représente 4,1 millions d’euros contre 3,9 millions au 31 décembre 2016, le montant de plus-values latentes ayant été légèrement rehaussé.

La valeur liquidative par action SI Participations, qui atteignait 34,12 € à fin 2016, ressort à 10,59 € au 30 juin 2017, après versement le 11 mai 2017 d’un acompte sur liquidation de 24,10 € par action. En effet et comme cela avait été annoncé, compte tenu des performances de l’exercice 2016 et de la trésorerie disponible, le liquidateur a pris la décision de verser aux actionnaires un acompte sur liquidation d’un montant total de 10 millions d’euros. Cet acompte a porté à 165 millions les sommes versées aux actionnaires depuis 2005 représentant 157 % des fonds propres de la société au moment de la mise en place de la réforme du mode de gestion.

Coface : le ratio de sinistralité s’améliore

Coface : le ratio de sinistralité s’améliore. Le conseil d’administration de Coface, qui s’est réuni le 27 septembre 2017, a pris connaissance d’éléments financiers préliminaires non audités. Ces éléments font ressortir un ratio de sinistralité net de réassurance estimé à moins de 50% pour le 2e semestre 2017. A la lueur de ces éléments, Coface est en mesure d’améliorer sa guidance annuelle. Le ratio de sinistralité net pour 2017 devrait désormais être inférieur à 54%, une amélioration de 4 points par rapport à la guidance précédente (inférieure à 58%). Coface publiera ses résultats à fin septembre 2017 le mercredi 25 octobre après la clôture du marché.

Alstom/Siemens : l’Etat veillera à ce que le rapprochement

Alstom/Siemens : l’Etat veillera à ce que le rapprochement en négociation aboutisse à « un mariage entre égaux », a indiqué Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, interrogé à l’Assemblée nationale. Les deux sociétés pourraient officialiser ce mardi la fusion de leurs activités ferroviaires, qui passeraient alors sous le contrôle de Siemens. « L’Etat s’est déjà assuré qu’un certain nombre de garanties, notamment en termes d’emploi et de gouvernance, seront inscrites dans les termes de l’accord », a ajouté Benjamin Griveaux.

Thermocompact : prise de contrôle effective par Edify

Thermocompact : prise de contrôle effective par Edify. Le groupe spécialisé dans le revêtement de surface par métaux précieux et les fils spéciaux de haute technicité annonce l’acquisition de la totalité du capital de Thermo Technologies, holding de contrôle détenant 84,5% du capital de Thermocompact, par la société Edify, holding industrielle cotée sur le marché Euro-MTF de la Bourse de Luxembourg. Cette acquisition s’inscrit pour Edify dans sa stratégie d’investissement dans des entreprises de taille intermédiaire leaders sur des marchés porteurs. Edify entend accompagner Thermocompact dans sa stratégie de développement, illustrée, en début d’année, par l’acquisition du spécialiste français du traitement thermique sous vide des outillages et des pièces industriels, T.S.D.M.

La prise de contrôle de Thermo Technologies sera suivie d’une OPA, assortie, le cas échéant, d’un retrait obligatoire des titres des actionnaires minoritaires de Thermocompact, au prix unitaire de 45,20 euros (après détachement du dividende de 1,60 €), sous réserve de l’attestation d’équité de l’expert indépendant et de l’avis de conformité de l’Autorité des Marchés Financiers. Ce qui valorise la société, cotée sur le compartiment C d’Euronext, 69,8 millions d’euros. Les actionnaires de Thermo Technologies également présents au capital de Thermocompact se sont d’ores et déjà engagés à apporter leurs titres à l’offre, représentant 4,1% du capital.

Ubisoft : retour d’assemblée générale (suite)

Ubisoft : retour d’assemblée générale (suite). Le quorum s’est établi à 82,67% (il avait été de 76,54% en 2016). « Les actionnaires ont exprimé leur soutien massif à la stratégie et au management d’Ubisoft en approuvant toutes les résolutions de l’assemblée générale ordinaire à l’ordre du jour », indique l’éditeur de jeux vidéo notamment : le renouvellement des mandats d’administrateurs de Didier Crespel, Laurence Hubert-Moy, et Christian, Claude et Michel Guillemot ; les nominations de deux nouvelles administratrices indépendantes, Corinne Fernandez-Handelsman et Virginie Haas, le conseil d’administration comportant désormais une majorité d’administrateurs indépendants (6 sur 11).

Les actionnaires ont également approuvé les résolutions de la partie extraordinaire de l’assemblée générale, notamment la possibilité, pour les salariés, sur décision du conseil d’administration, de participer à des augmentations de capital.

Ils ont en revanche rejeté la résolution n°31 sur la rémunération des talents (programme d’attribution d’actions gratuites aux salariés). « Du fait, comme en 2016, de l’abstention systématique de Vivendi, cette résolution n’a en effet pas été approuvée », précise Ubisoft. « Cet outil étant toutefois essentiel à toute politique de recrutement et de fidélisation des talents dans l’industrie du jeu vidéo, et plus largement dans les entreprises de haute technologie, des alternatives seront mises en place, afin de garantir une rémunération compétitive des talents ».

Ubisoft : retour d’assemblée générale

Ubisoft : retour d’assemblée générale. Vivendi annonce s’être abstenu lors du vote des résolutions présentées à l’assemblée générale des actionnaires d’Ubisoft qui s’est tenue aujourd’hui. « Vivendi regrette qu’au mépris de toute logique de gouvernance, il n’ait toujours pas été invité à être représenté au conseil d’administration de l’entreprise, alors qu’il en est le premier actionnaire avec 26,63% du capital. Il considère dans ces conditions avoir été dans l’impossibilité d’approuver les résolutions soumises au vote », explique le groupe dans un communiqué. Et d’ajouter : « Vivendi aurait voulu soutenir la résolution 31 autorisant l’attribution gratuite d’actions mais déplore que le conseil d’administration d’Ubisoft y ait mêlé intérêts des salariés et des dirigeants du groupe ».

exceet Group : Wendel s’engage à apporter ses 27,8% à l’offre

exceet Group : Wendel s’engage à apporter ses 27,8% à l’offre. White Elephant, société indirectement contrôlée par un fond conseillé par Active Ownership Capital, a annoncé son intention de lancer une OPA volontaire en vue d’acquérir la totalité des actions d’exceet Group au cours moyen pondéré calculé sur les trois derniers mois précédents l’annonce comme prévu par l’Autorité de surveillance financière allemande. L’offre sera probablement assortie d’un seuil de succès de 51%. White Elephant a par ailleurs annoncé avoir déjà acquis environ 28,26% du capital d’exceet.

Wendel, au travers d’Oranje Nassau, s’est engagé auprès de White Elephant à apporter la totalité de ses 5,7 millions d’actions exceet (soit environ 27,8 % du capital) à l’offre, sous réserve du respect de certaines conditions et avec certaines exceptions, en particulier en cas d’offre concurrente. La réalisation de cette transaction devrait intervenir d’ici la fin de l’année.

 

Total s’associe à EREN Renewable Energy

Total s’associe à EREN Renewable Energy. Total annonce la signature d’un accord avec EREN Renewable Energy (EREN RE) qui va lui permettre d’accélérer sa croissance dans la production d’électricité renouvelable. En souscrivant à hauteur de 237,5 millions d’euros à une augmentation de capital, Total prendra une participation indirecte de 23% dans EREN RE. L’accord entre Total et EREN RE prévoit en outre que Total pourra prendre le contrôle de la société à l’issue d’une période de 5 ans. La réalisation de cette transaction reste soumise néanmoins à l’approbation préalable des autorités de concurrence compétentes.

Fondée en 2012, EREN RE a constitué un ensemble d’actifs diversifié (éolien, solaire et hydraulique) représentant une capacité brute installée de 650 MW en exploitation ou en construction dans le monde. Son ambition est d’atteindre une capacité globale installée de plus de 3 GW dans le monde d’ici 5 ans et l’augmentation de capital souscrite par Total permettra de couvrir les besoins de financement d’EREN RE pour accélérer son développement dans les années à venir.

La prise de participation de Total dans EREN RE complète le portefeuille d’activités de Total dans le domaine des énergies renouvelables. En particulier, EREN RE, qui sera rebaptisée Total Eren à la date de réalisation de la transaction, permet au groupe Total de rentrer dans la production d’électricité d’origine éolienne. En ce qui concerne les centrales solaires, EREN RE aura pour stratégie prioritaire de se développer dans les pays émergents où les besoins électricité sont croissants.

Total est présent dans le solaire depuis 2011, en tant qu’actionnaire majoritaire de SunPower. En 2017, le Groupe a également créé sa propre filiale Total Solar pour porter son ambition dans le déploiement de centrales solaires dans les pays développés et des systèmes photovoltaïques décentralisés sur les sites de clients industriels ou commerciaux (B2B). SunPower, qui fabrique et commercialise les panneaux solaires photovoltaïques les plus performants au monde, concentre ses activités de développement sur le déploiement de systèmes photovoltaïques décentralisés (B2C, B2B) aux Etats-Unis.

Bruxelles veut « filtrer » les acquisitions étrangères en Europe

Bruxelles veut « filtrer » les acquisitions étrangères en Europe. Suite aux inquiétudes croissantes relatives aux acquisitions stratégiques d’investisseurs étrangers, notamment chinois, la Commission européenne souhaite filtrer, en collaboration avec les Etats membres, ces investissements directs dans les industries stratégiques, les infrastructures et les futures technologies clés.

« Nous ne sommes pas des partisans naïfs du libre-échange. L’Europe doit toujours défendre ses intérêts stratégiques. C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui un nouveau cadre européen pour le filtrage des investissements, déclarait Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, dans son discours annuel sur l’état de l’Union. Si une entreprise publique étrangère veut acheter un port européen, une partie de notre infrastructure énergétique ou une entreprise de technologie de défense, cela doit se faire dans la transparence, moyennant contrôles et discussions. Il est de notre responsabilité politique de savoir ce qui se passe chez nous afin que nous puissions protéger notre sécurité collective si besoin est. »

L’UE a l’un des régimes d’investissement les plus ouverts à l’échelle mondiale. Ce principe d’ouverture aux investissements étrangers est consacré par les traités. Dans certains cas, des investisseurs étrangers pourraient cependant chercher à acquérir des actifs stratégiques leur permettant de contrôler ou d’influencer des entreprises européennes ayant des activités d’une importance critique pour notre sécurité et l’ordre public, explique Bruxelles. Il pourrait s’agir par exemple d’activités liées à la mise en œuvre ou la fourniture de technologies, d’infrastructures ou de facteurs de production critiques ou d’informations sensibles. Les acquisitions par des entreprises détenues ou contrôlées par un État étranger dans ces domaines stratégiques pourraient permettre à des pays tiers d’utiliser ces actifs non seulement au détriment de l’avance technologique de l’Union européenne mais aussi mettre en péril la sécurité nationale ou l’ordre public.

La Commission propose donc un nouveau cadre législatif pour permettre à l’Europe de préserver ses intérêts essentiels. Cela inclut:

  • un cadre européen pour le filtrage des investissements étrangers directs, par les États membres, pour des raisons de sécurité ou d’ordre public. Ce cadre prévoit notamment des exigences en matière de transparence, le principe d’égalité de traitement entre les investissements d’origine différente et l’obligation de garantir des possibilités de recours appropriées contre les décisions adoptées au titre de ces mécanismes de contrôle ;
  • un mécanisme de coopération entre les Etats membres et la Commission, pouvant être déclenché dès lors qu’un investissement étranger spécifique dans un ou plusieurs Etats membres peut affecter la sécurité ou l’ordre public dans un autre Etat membre ;
  • un filtrage par la Commission européenne pour des raisons de sécurité nationale ou d’ordre public pour les cas où l’investissement étranger direct dans les États membres peut avoir une incidence sur des projets ou des programmes présentant un intérêt pour l’Union. Il s’agit notamment des projets et des programmes dans les domaines de la recherche (Horizon 2020), de l’espace (Galileo), des transports (réseau transeuropéen de transport, RTE-T), de l’énergie (réseau transeuropéen d’énergie, RTE-E) et des télécommunications.

Le nouveau cadre de filtrage des investissements au niveau de l’UE garantira la transparence et la prévisibilité pour les investisseurs et les gouvernements nationaux. Il s’appuiera sur les mécanismes d’examen nationaux déjà en place dans douze États membres et n’affectera pas la possibilité, pour les pays de l’UE, d’adopter de nouveaux mécanismes d’examen ou de continuer à s’en passer. Le cadre européen maintiendra la flexibilité nécessaire au niveau national lorsque des décisions seront prises concernant les investissements directs étrangers. Les États membres gardent le dernier mot dans tout exercice de filtrage d’investissements.

Vivendi réagit à la position exprimée par la Consob

Vivendi réagit à la position exprimée par la Consob. Vivendi prend acte de la position exprimée par la Consob [l’équivalent italien de l’Autorité des marchés financiers] déclarant l’existence d’un contrôle de fait sur Telecom Italia. Vivendi conteste formellement cette interprétation et fera appel devant les juridictions compétentes, indique le groupe français dans un communiqué, et réaffirme qu’il a toujours respecté la loi et la réglementation applicables.

 

Orchestra-Prémaman et Baby Kid sont en pourparlers

Orchestra-Prémaman et Baby Kid sont en pourparlers. Les discussions portent sur la vente par Orchestra-Prémaman à Baby Kid de 5 succursales (qui deviendraient franchisés Orchestra-Prémaman au sein du groupe Baby Kid), et sur l’utilisation d’une partie du montant de cette cession pour une prise de participation minoritaire dans le groupe Baby Kid par Orchestra-Prémaman. Baby Kid poursuivra, à l’issue de l’opération, l’exploitation de son enseigne propre de façon indépendante. Les parties ont convenu d’une exclusivité de discussion.