Assystem : l’OPRA se précise

Assystem : l’OPRA se précise. A l’occasion de la publication de ses résultats semestriels (en hausse de 36,2%, à 21,8 millions d’euros), le groupe international d’ingénierie rappelle avoir annoncé le 11 mai 2017 les opérations suivantes :

– un projet de cession de sa division GPS à une société d’acquisition contrôlée à 60% par Ardian et à 40% par Assystem pour une valeur globale de 550 millions d’euros et un produit net de trésorerie pour le Groupe estimé à 400 millions d’euros (compte tenu des coûts fiscaux et autres à encourir au titre de l’opération et du réinvestissement dans la société d’acquisition) ;

– un projet d’offre publique de rachat d’actions consécutive à la réalisation de l’opération GPS portant sur au moins 200 millions d’euros et un minimum de 25% des actions Assystem en circulation ;

– un projet d’investissement de 125 millions d’euros dans une participation de 5% au capital de New Areva NP.

Les principales conditions préalables à la réalisation de l’opération GPS sont maintenant réunies et la date prévisionnelle de réalisation est le 28 septembre 2017. Le produit net de trésorerie que le Groupe devrait en retirer reste estimé à 400 millions d’euros. L’OPRA prévue en conséquence devrait être lancée, comme annoncé, au 4e  trimestre 2017 (sous réserve de l’obtention du visa de l’Autorité des marchés financiers sur la note d’information).

Vivendi place un emprunt de 850 millions d’euros

Vivendi place un emprunt de 850 millions d’euros. Vivendi a procédé aujourd’hui avec succès au placement d’un emprunt obligataire de 850 millions d’euros, bénéficiant de conditions de marché favorables. Libellé en euros, cet emprunt est à taux fixe, d’une durée de 7 ans, assorti d’un coupon de 0,875 % et émis à un prix de 99,367 %, soit un rendement de 0,969 %. La maturité moyenne de la dette obligataire ressort à 5,3 ans. L’emprunt a été sursouscrit près de 3 fois et a été placé auprès d’investisseurs institutionnels.

Elis : l’émission des actions nouvelles interviendra le 13 septembre 2017

Elis : l’émission des actions nouvelles interviendra le 13 septembre 2017. Dans le cadre de l’acquisition de Berendsen, visant à créer un leader pan-européen de la location-entretien d’articles textiles et d’hygiène, Elis annonce que les actions nouvelles seront admises aux négociations sur le compartiment A d’Euronext Paris sous le code ISIN FR0012435121. L’admission aux négociations des actions nouvelles sera effective à compter de la date de leur émission, prévue le 13 septembre 2017, ou peu après celle-ci.

Pour rappel, selon les termes de l’opération, les actionnaires de Berendsen recevront, pour chaque action apportée, 5,40 £ en numéraire et 0,403 action nouvelle Elis. Cette offre valorise chaque action Berendsen à 12,45 £ (hors acompte sur dividende) et 12,61 £ (acompte sur dividende compris) à la date du 9 juin 2017, soit une valeur totale de Berendsen d’environ 2,17 milliards de livres.

Coface : Fitch confirme la notation AA-

Coface : Fitch confirme la notation AA- assortie d’une perspective stable. L’agence de notation Fitch Ratings a confirmé, le 8 septembre 2017, la note de solidité financière AA- de Coface. La perspective attribuée à cette note est stable. La note AA-, perspective stable, a également été confirmée pour Coface North America Insurance Company et Coface Ré, deux autres entités d’assurance du Groupe.

Dans son communiqué de presse, l’agence de notation souligne que cette confirmation « reflète le très bon profil d’activité de Coface, ainsi que son profil financier (capitalisation et levier financier) très solide, et sa profitabilité, bien que les résultats aient souffert d’une sinistralité élevée en 2016 ». Selon Fitch, le Groupe « dispose d’une solide franchise sur le marché de l’assurance-crédit ainsi que d’une large diversification géographique » qui renforcent son profil d’activité.

L’agence de notation continue de juger robuste la politique de gestion des risques du Groupe : ce point de vue repose sur le rapport entre l’exposition nominale nette et le capital qu’elle qualifie de « modeste », la « politique de provisionnement appropriée », ainsi que la solvabilité de Coface. En ce qui concerne le plan stratégique Fit to Win lancé l’année dernière, « Fitch considère que Coface est bien positionné pour atteindre ses objectifs 2019 ».

L’Oréal finalise la cession de The Body Shop à Natura

L’Oréal finalise la cession de The Body Shop à Natura. Après avoir obtenu les autorisations nécessaires de la part des autorités compétentes, L’Oréal et Natura Cosméticos SA ont finalisé, le 7 septembre 2017, l’accord définitif de cession de The Body Shop à Natura, conformément aux termes du projet communiqué le 9 juin 2017. Pour rappel, l’opération valorise The Body Shop à 1 milliard d’euros en valeur d’entreprise.

Natixis acquiert 40% de BPCE Assurances

Natixis acquiert 40% de BPCE Assurances auprès de Macif et Maif. Natixis, Macif et Maif annoncent avoir signé un accord portant sur l’acquisition de 40% du capital de BPCE Assurances par Natixis Assurances auprès de Macif (25%) et de Maif (15%). Natixis Assurances sera ainsi, au terme de cette opération, l’unique actionnaire de BPCE Assurances. La réalisation de l’opération est soumise à l’obtention des autorisations de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.

L’opération d’un montant de 272 millions d’euros pour 40% du capital de BPCE Assurances, sera financée sur les ressources propres de Natixis. L’impact estimé de cette acquisition sur le ratio CET1 de Natixis est d’environ -6pb. L’impact relutif sur le BNA 2017 estimé de Natixis est estimé à 2 %. L’opération aura un effet positif d’environ 7 points sur le taux de couverture du SCR du groupe Macif et de 5 points sur celui du groupe MAIF.

BPCE Assurances, 3e bancassureur non-vie français, développe les activités d’assurance IARD auprès des clients des Caisses d’Epargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. BPCE Assurances compte aujourd’hui 1,9 million de clients et son volume de primes acquises s’est élevé à 856 millions d’euros en 2016. La société a ainsi doublé son activité depuis l’entrée de Macif et de Maif au capital de BPCE Assurances.

Spie : FFP prend une participation de 5,2%

Spie : FFP prend une participation de 5,2%. La société d’investissement, contrôlée par les Etablissements Peugeot Frères, et Clayax acquisition Luxembourg 5, détenue par Clayton, Dublier & Rice et Ardian, ont conclu un accord le 5 septembre 2017 au titre duquel FFP rachète auprès de Clayax 8 millions d’actions Spie pour un montant de 189 millions d’euros (soit 23,625 € par action). A l’issue de cet investissement, FFP détiendra 5,2% du capital. Clayax s’est engagé à ne pas procéder à des cessions de titres à un prix inférieur à la transaction, ceci dans les 30 prochains jours. De son côté, FFP s’est engagé à ne pas céder de titres dans les 60 prochains jours.

Havas : le conseil d’administration rend un avis motivé sur l’OPA simplifiée

Havas : le conseil d’administration rend un avis motivé sur l’OPA simplifiée, initiée par Vivendi. Le conseil a ainsi pris connaissance du projet de note d’information de l’initiateur déposé auprès de l’AMF le 29 août 2017 portant sur les actions Havas non encore détenues par Vivendi. Le prix proposé de 9,25 euros fait ressortir une prime de 11,2% par rapport au cours moyen des actions de Havas le 10 mai 2017 (veille de l’annonce de l’offre) et une prime de respectivement 12,8% et 15,1 % par rapport au cours des trois et six mois précédant l’annonce de l’offre.

Le conseil a pris acte de la volonté de Vivendi de permettre à Havas de poursuivre ses développements et de mettre en œuvre des projets créateurs de valeur afin de proposer des offres de communication innovantes et personnalisées. Le conseil a ensuite pris connaissance des conclusions de l’expert indépendant (Cabinet Didier Kling & Associés), qu’il avait désigné dans sa séance du 8 juin 2017. Celui-ci a conclu au caractère équitable de l’offre car «le prix d’Offre est équivalent au prix payé pour l’acquisition du Bloc majoritaire »… et « fait apparaître une prime par rapport à l’ensemble des valeurs obtenues à partir des méthodes que nous avons mises en œuvre et des références que nous avons utilisées. »

Deux administrateurs indépendants s’étaient réunis au préalable le 31 août 2017 avec l’expert indépendant afin de prendre connaissance de ses premières conclusions et d’échanger avec lui. Un compte-rendu de cette réunion a été présenté au conseil de ce jour, aux termes duquel ces administrateurs indépendants ont recommandé l’apport à l’offre. Eu égard notamment au caractère équitable de l’offre attesté par l’expert, le conseil a considéré que l’offre était réalisée dans l’intérêt de Havas, de ses salariés et de ses actionnaires. Le conseil d’administration recommande aux actionnaires qui souhaitent bénéficier d’une liquidité immédiate d’apporter leurs titres à l’offre.

A noter que M. Yannick Bolloré, PDG de Havas, la société Bolloré, représentée par Mme Juliette Laquerrière et la société Financière de Sainte-Marine, représentée par M. Gilles Alix n’ont pas pris part au vote.

M6 : signature du contrat d’acquisition des radios françaises de RTL

M6 : signature du contrat d’acquisition des radios françaises de RTL. RTL Group et le Groupe M6 ont signé, le 1er septembre, le contrat d’acquisition du Pôle Radio français de RTL, (organisé autour des radios RTL, RTL2 et FUN), ayant d’une part reçu l’autorisation du CSA sur les modalités de réalisation de l’opération, et d’autre part obtenu les avis des instances représentatives du personnel des sociétés concernées.
La réalisation effective de la transaction a été fixée au 1er octobre 2017. La performance financière du Pôle Radio sera ainsi consolidée dans les comptes du Groupe M6 à compter de cette date. Le Groupe M6 confirme par ailleurs avoir mis en place un financement externe de 170 M€, dont une tranche obligataire (EuroPP – 7ans) de 50 M€ et trois lignes bilatérales d’une maturité de 5 ans.


Blue Solutions : Bolloré rappelle son engagement

Blue Solutions : Bolloré rappelle son engagement. A l’occasion de la publication des résultats du 1er semestre 2017 (-4,1 millions d’euros), le groupe de Vincent Bolloré a rappelé son engagement de déposer une OPA au prix de 17 € par action après l’annonce publique des comptes de l’exercice 2019 de Blue Solutions, sous réserve que la moyenne des cours de l’action pendant une période de référence soit inférieure à 17 €. Les modalités de cet engagement sont détaillées à la section 1.3.1 de la note d’information de Bolloré SA ayant reçu le visa n°17-326 de l’AMF en date du 4 juillet 2017.

Pour mémoire, à l’issue de l’OPA simplifiée, qui s’est déroulée du 6 au 19 juillet 2017 inclus, Bolloré a acquis 2 192 482 actions pour un montant de 37,3 millions d’euros. Au terme de l’offre, l’actionnariat de Blue Solutions est le suivant : Bolloré (78,8 %), Bolloré Participations (17,8 %), Public (3,4%).

Sopra Steria : projet d’acquisition de Galitt

Sopra Steria : projet d’acquisition de Galitt. Le leader européen de la transformation numérique annonce son projet de rapprochement avec Galitt, société de conseil et éditeur de solutions sur le marché des systèmes de paiement et des transactions sécurisées.  Sopra Steria a pour projet d’acquérir 88,2% des actions et droits de vote de Tecfit, société holding du groupe Galitt, jusqu’alors exclusivement détenue par le fondateur et le management historique qui resteraient actionnaires minoritaires à hauteur de 11,8% du capital. Une acquisition différée des parts minoritaires par Sopra Steria est envisagée au plus tard en 2021.

Fondée en 1990 par Gérard Tchakgarian comme cabinet de conseil spécialisé dans les systèmes de paiement, Galitt a progressivement étendu son spectre d’activités aux services, au testing et à l’édition de solutions pour devenir un acteur de référence sur le marché français des paiements et des transactions sécurisées. Forte de 250 collaborateurs et d’environ 400 clients, Galitt a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 30,8 M€.

Le marché des paiements, porté notamment par les innovations technologiques et par les évolutions règlementaires affectant le secteur financier, constitue un axe de développement prioritaire pour Sopra Steria. Le Groupe, à travers sa filiale Sopra Banking Software, engagée dans une refonte de son offre Sopra Banking Platform for Payments, a pour ambition de renforcer ses capacités en conseil stratégique et métier afin de proposer une offre end-to-end à ses grands clients.

Présente historiquement chez tous les grands comptes bancaires français mais également chez les grands opérateurs et réseaux de paiement ainsi que chez les constructeurs de terminaux, la société Galitt permettrait un renforcement rapide des capacités de Sopra Steria sur le vertical bancaire, explique Sopra Steria. Ce projet est soumis aux conditions préalables usuelles et aboutirait, le cas échéant, à une consolidation des activités de Galitt au cours du 2ème semestre 2017.

Business & Decision publie ses semestriels en attendant l’OPA d’Orange

Business & Decision publie ses semestriels en attendant l’OPA d’Orange. Au 1er semestre 2017, le chiffre d’affaires s’élève à 108,5 M€ en croissance de 1,7% à périmètre et taux de change constants. La décroissance affichée à périmètre courant provient, d’une part, de la cession des activités ERP et Managed Services aux Etats-Unis (8,3 M$) en 2016 et, d’autre part, du reclassement en activité abandonnée de la filiale au Royaume-Uni spécialisée dans les services financiers (2,2 M£) dans les comptes 30 juin 2017. Business & Decision a en effet procédé à la cession de ses parts dans cette filiale au 31 juillet 2017.

A titre d’information complémentaire, l’Ebitda courant affiche une augmentation significative par rapport au premier semestre 2016 due aux efforts de restructuration et de recentrage menés depuis 16 mois. Le résultat opérationnel courant s’élève à 2,8 M€, présentant une marge opérationnelle courante de 2,5 %, en nette amélioration par rapport au premier semestre 2016 qui affichait une perte. Cette amélioration est essentiellement soutenue par la baisse significative des charges de personnel et des coûts de structure. Le résultat opérationnel s’établit à 1,0 M€ intégrant les impacts des cessions d’activités, la dépréciation partielle du goodwill aux Etats-Unis et les coûts de restructuration.

Le résultat financier représente -1,5 M€, se situant au même niveau qu’au premier semestre 2016. Le résultat net, part du groupe, s’établit à -2,6 M€, intégrant une quote-part du résultat de la société Business & Decision Ltd au Royaume-Uni pour 0,8 M€.  Les capitaux propres s’élèvent à 52,2 M€ et la trésorerie active est à 8,7 M€. Le taux d’endettement s’établit à 57% à fin du premier semestre 2017. Hors reclassement du CIR, il ressort à 51% contre 49 % à fin 2016.

« Le second semestre de 2017 devrait s’inscrire dans la tendance constatée au premier semestre et bénéficier pleinement des actions de restructuration de l’exercice 2016 et du premier semestre 2017 », prévoit la société. Orange et Business & Decision ont annoncé en mai dernier leur entrée en négociation exclusive en vue de la cession des actions du bloc d’actionnaires majoritaires de Business & Decision (sur la base d’un prix maximum de 7,93 € par action). « Ce projet est en cours et devrait se poursuivre au second semestre 2017 ».

Gévelot donne son accord pour céder sa division Extrusion

Gévelot donne son accord pour céder sa division Extrusion. Le conseil d’administration du groupe industriel, qui s’est tenu le 31 août 2017, a examiné l’offre de reprise de son secteur Extrusion reçue le 29 août 2017 du Groupe Walor International. Cette offre ferme en numéraire, sous réserve de conditions suspensives habituelles dans ce type de transaction, valorise à 24 millions d’euros ce secteur, immobilier industriel des sites français inclus, et est assortie d’une reprise de l’endettement financier net existant à la date de réalisation de l’opération.

Le conseil d’administration, à l’unanimité, a approuvé le principe de cette opération et l’exclusivité de négociation afin de finaliser cette éventuelle cession avant fin octobre 2017 sur les bases proposées. Le conseil a donné tous pouvoirs au président-directeur général et au directeur général délégué pour mener à bien les actions et actes nécessaires à la réalisation de cette opération.

Galeries Lafayette va prendre le contrôle de La Redoute

Galeries Lafayette va prendre le contrôle de La Redoute. Le groupe Galeries Lafayette, via sa holding Motier, annonce son intention de prendre une participation de 51% dans La Redoute et d’en réaliser l’acquisition à 100% à terme. Le rapprochement de ces deux entreprises aux marques iconiques permettrait de faire émerger un nouveau groupe leader du commerce omnicanal, spécialiste de la mode et de la maison, aux racines françaises et au rayonnement international. S’appuyant sur des complémentarités fortes en matière de canaux de ventes, d’offre et de positionnement, il créerait le premier acteur français de l’habillement en valeur, explique le leader du commerce de cœur de ville et spécialiste de la mode.

Après avoir engagé avec succès en 2014 un plan de transformation ambitieux, La Redoute est aujourd’hui l’un des leaders français du e-commerce dans les secteurs de la mode et de la maison. Fort d’un chiffre d’affaires de 750 millions d’euros, de 9 millions de visiteurs uniques mensuels et bénéficiant d’une notoriété reconnue en France et en Europe, La Redoute a pour vocation de rendre accessible le style à la française en mode et maison grâce à des collections dans l’air du temps et à une expérience client de haute qualité – que ce soit sur ses sites marchands ou dans ses magasins physiques dédiés à la décoration et à l’ameublement.

Ce rapprochement structurant présenterait des intérêts forts pour chacune des parties ; il permettrait notamment au groupe Galeries Lafayette d’accélérer sa transformation digitale, et à La Redoute de consolider son avenir et un développement rentable et durable en s’adossant à un groupe familial, actionnaire de long terme. L’opération permettrait également de réaliser des synergies et un partage d’expérience et de collaborations majeur, tant au niveau des achats que du réseau de magasins ou de la data. Nathalie Balla et Eric Courteille, ses co-présidents, continueraient à diriger La Redoute avec l’équipe en place et resteraient pleinement engagés dans l’entreprise pour accompagner la réussite de ce projet stratégique.

Dalenys fait le point sur son rapprochement avec Natixis

Dalenys fait le point sur son rapprochement avec Natixis. A l’occasion de la publication des résultats du 1er semestre 2017, marqué par une perte de 20,7 millions d’euros, l’ex-Rentabiliweb se dit confiant dans l’opération annoncée le 26 juin 2017. Dans ce cadre, « le pôle Telecom est destiné à être cédé, préalablement à la réalisation définitive du rachat par Natixis du bloc majoritaire du Groupe Dalenys. Par conséquent, le Groupe a appliqué la norme IFRS 5 – « actifs détenus en vue de la vente et abandons d’activités » pour isoler dans son rapport financier semestriel la contribution du pôle Telecom dans le compte de résultat », explique Dalenys. Et d’ajouter : « A date, le processus de cession se déroule de manière satisfaisante ».

Pour rappel, la banque de financement, de gestion et de services financiers du groupe BPCE a signé un accord portant sur l’acquisition de 50,04% du capital de Dalenys auprès de Saint-Georges Finance et de M. Jean-Baptiste Descroix-Vernier, fondateur de Dalenys. Objectif : unir leurs forces dans le domaine des solutions de paiements à destination des marchands et du e-commerce. Le prix envisagé de la transaction s’élève à 9 € par action, faisant ressortir une prime de 45,7% sur le dernier cours coté avant l’annonce (6,177 €), et valorise Dalenys 160,85 millions d’euros.

Gecina finalise l’acquisition de 85% du capital d’Eurosic

Gecina finalise l’acquisition de 85% du capital d’Eurosic. Gecina a finalisé hier, suite à la levée de l’ensemble des conditions suspensives relatives aux accords signés le 20 juin 2017 avec les principaux actionnaires d’Eurosic, l’acquisition des blocs d’actions et d’OSRA représentant 85,4% du capital dilué d’Eurosic. Cette transaction marque ainsi la prise de contrôle effective d’Eurosic par Gecina.

L’acquisition de ces blocs d’actions et d’OSRA auprès des principaux actionnaires d’Eurosic sera suivie par une offre publique alternative d’achat et d’échange, déposée ce matin, visant les actions et les OSRA non encore détenues par Gecina, et qui devrait aboutir avant la fin de l’année 2017 à un retrait d’Eurosic de la cote.

Certains des principaux actionnaires d’Eurosic se sont engagés dans le cadre des accords signés le 20 juin 2017 à apporter près de 9,5% du capital dilué à la branche d’échange de l’offre, garantissant d’ores et déjà une participation de Gecina dans Eurosic à l’issue de l’offre publique proche de 95% du capital dilué.

Altice lance un programme de rachat d’actions

Altice lance un programme de rachat d’actions. Le groupe de télécommunications international spécialisé dans le câble, la fibre, les contenus et les médias, fondé par Patrick Drahi, annonce le lancement d’un programme de rachat d’actions pouvant atteindre 1 milliard d’euros, soit l’équivalent de 4% de la capitalisation actuelle. Ce programme démarre aujourd’hui et s’achèvera au plus tard le 31 août 2018.

Sanofi finalise l’acquisition de Protein Sciences

Sanofi finalise l’acquisition de Protein Sciences. Le groupe pharmaceutique annonce avoir finalisé l’acquisition de Protein Sciences, une société de biotechnologie basée à Meriden, dans l’Etat du Connecticut, aux Etats-Unis. Cette finalisation intervient à la suite de l’approbation de la FTC (Federal Trade Commission), toutes les conditions requises pour la clôture de la transaction ayant été remplies. Avec cette acquisition, Sanofi Pasteur, l’entité mondiale Vaccins de Sanofi, ajoute à son portefeuille de vaccins antigrippaux un produit très prometteur : Flublok® (Influenza Vaccine), le seul vaccin antigrippal à base de protéines recombinantes homologué par la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis. En octobre 2016, Protein Sciences a reçu l’approbation de la FDA pour la version quadrivalente du vaccin Flublok (vaccin Flublok Quadrivalent) chez les adultes âgés de 18 ans et plus.

Financière Marjos : nomination d’un nouveau conseil d’administration

Financière Marjos : nomination d’un nouveau conseil d’administration, en attendant l’OPA simplifiée. L’assemblée générale ordinaire et extraordinaire, qui s’est réunie le 16 août 2017 suite à l’annonce le 12 juillet 2017 de l’acquisition d’un bloc d’actions représentant 65,12% du capital par Krief Group et Park Madison Equities, a constaté la démission de M. Lalou Elie Haioun, de Mme Sonia Sitruk et de Mme Messaouda Liliane Hayoun Sitruk de leurs mandats d’administrateur et a voté à l’unanimité la nomination de 7 nouveaux administrateurs.

Les 7 nouveaux administrateurs sont M. Patrick Werner, Mme Pascale Bauer Petiet, M. Vincent Froger de Mauny, Mme Aude Planche, Mme Agnès Mancel, la société AAA Holding, la société Financière Louis David. L’assemblée générale a, par ailleurs, décidé de nommer en qualité de commissaires aux comptes titulaires, BDO France Leger & Associés Partner et ADNS Associés, en qualité de co-commissaires aux comptes.

Le conseil d’administration qui s’est réuni le même jour à l’issue de l’assemblée générale a décidé de réunir les fonctions de président et de directeur général et a nommé M. Patrick Werner en qualité de nouveau PDG de la société pour la durée de son mandat d’administrateur soit jusqu’à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année 2021.

Pour rappel, suite à l’acquisition du bloc de contrôle, Krief Group déposera un projet d’OPA simplifiée visant les actions Financière Marjos au prix de 0,10 € par action (sous réserve du rapport de l’expert indépendant). Le dépôt du projet d’offre publique devrait intervenir après la certification des comptes par le commissaire aux comptes de Financière Marjos, soit à l’automne 2017. Les acquéreurs ont l’intention de maintenir la cotation des actions sur le marché réglementé d’Euronext Paris.

François Fillon rejoint Tikehau Capital

François Fillon rejoint Tikehau Capital, en tant qu’associé le 1er septembre 2017, portant le nombre d’associés à 30. L’arrivée de l’ancien Premier ministre « apportera une véritable valeur ajoutée à Tikehau Capital. Son expérience internationale – le développement international de Tikehau Capital étant un de ses axes stratégiques majeur – et sa connaissance aigue des problématiques économiques françaises et européennes constituent des atouts majeurs pour accompagner le développement de la société de gestion et d’investissement », explique Tikehau Capital.

Tikehau Capital, qui gère 10,3 milliards d’euros d’actifs, investit dans différentes classes d’actifs (dette privée, immobilier, investissement en capital, stratégies liquides), notamment au travers de Tikehau IM, sa filiale de gestion d’actifs pour le compte d’acteurs institutionnels et privés. Contrôlé par son management, aux côtés de partenaires institutionnels de premier rang, Tikehau Capital compte 170 collaborateurs au sein de ses bureaux de Paris, Londres, Bruxelles, Madrid, Milan, Séoul et Singapour.

Atos noue une alliance mondiale avec Dell

Atos noue une alliance mondiale avec Dell. Atos, leader international de la transformation digitale, renforce son alliance avec Dell EMC à travers un accord mondial de distribution qui verra Dell EMC commercialiser les serveurs haut de gamme d’Atos, les Bullion x86 (8-16 processeurs). Ce nouvel accord s’inscrit dans l’ambition qu’ont les deux groupes d’accompagner la transformation digitale de leurs clients et la « data-isation » chaque jour plus forte de leurs activités.

Certifiés par SAP et Oracle, les serveurs Bullion viennent compléter le portfolio existant de serveurs dernière génération de Dell EMC, les PowerEdge. Atos et Dell EMC collaboreront étroitement dans les domaines des ventes et du marketing pour offrir à leurs clients le meilleur du Big Data et de l’Internet des objets ainsi que le développement de Clouds privés et la mise en place de solutions SAP HANA. L’accord de distribution du serveur Bullion marque une nouvelle étape dans la collaboration continue entre les deux entreprises.

SCBSM accélère ses rachats d’actions

SCBSM accélère ses rachats d’actions. Au cours des dernières semaines, cette société foncière a procédé à plusieurs rachats d’actions propres afin de renforcer son autocontrôle. Au 11 août 2017, la société contrôlait ainsi 8,47% de son capital contre 5,27% en octobre 2016. « L’acquisition de titres par la société contribue à accroitre le bénéfice net par action et l’actif net réévalué (ANR) par action, calculés sur la base du nombre d’actions en circulation, hors autocontrôle », explique la SCBSM. Les titres auto-détenus pourront notamment être annulés ou servir au remboursement des Ornane émises en mai dernier, contribuant ainsi à limiter la dilution potentielle. SCBSM peut acquérir jusqu’à 10% de son capital en vertu du programme de rachat d’actions propres actuellement en œuvre, validé par l’assemblée générale mixte du 31 décembre 2010 et renouvelé lors de l’assemblée générale du 18 décembre 2015.

Claranova (ex-Avanquest) scelle un partenariat stratégique

Claranova (ex-Avanquest) scelle un partenariat stratégique. myDevices, filiale spécialisée dans l’Internet des Objets (IoT, Internet of Things) du groupe, vient de signer un partenariat capitalistique et stratégique avec un acteur chinois majeur des Telecom & Media sur le marché asiatique. Claranova poursuit ainsi sa stratégie de développement en finançant directement ses filiales auprès d’acteurs industriels « plus aptes que les marchés à juger de la valeur stratégique de ces activités ».

« Cet accord prévoit la distribution et la localisation sous licence de la plateforme Cayenne sur le territoire chinois, validant une fois de plus la qualité de la technologie myDevices par un acteur majeur du marché », explique Claranova. Il s’accompagne d’une prise de participation minoritaire au capital de myDevices pour un montant de 3,5 millions d’USD. Cet investissement s’effectue dans le cadre du tour de financement annoncé en janvier dernier lors de l’entrée au capital de myDevices du spécialiste américain des semi-conducteurs Semtech Corporation.

« Outre l’aspect financier, ce partenariat constitue un formidable accélérateur pour myDevices qui va pouvoir bénéficier de l’ensemble des infrastructures et de l’ingénierie de pointe de ce nouveau partenaire qui souhaite se positionner en leader des solutions IoT en Chine », ajoute Claranova.

Standard Life et Aberdeen Asset Management ne font désormais plus qu’un

Standard Life et Aberdeen Asset Management ne font désormais plus qu’un. Annoncée le 6 mars 2017, la fusion entre les deux groupes de gestion d’actifs est finalisée à compter de ce jour, donnant naissance au numéro un du secteur au Royaume-Uni, sous le nom de Standard Life Aberdeen, avec 660 milliards de livres d’actifs gérés. Pour chaque action Aberdeen AM, il était proposé 0,757 action nouvelle, soit l’équivalent de 286,5 pence à la date d’annonce, valorisant Aberdeen AM environ 3,8 milliards d’euros. A l’issue de la fusion, les actionnaires de Standard Life détiennent environ les deux tiers du capital du nouvel ensemble.

Unibail-Rodamco rachète ses propres actions

Unibail-Rodamco rachète ses propres actions. Le directoire du premier groupe coté de l’immobilier commercial en Europe, en application de l’autorisation qui lui a été conférée par l’assemblée générale annuelle du 25 avril 2017, a décidé de mettre en œuvre un programme de rachat d’actions pour un montant total maximal de 750 millions d’euros (hors frais et charges). Les rachats d’actions devraient avoir lieu jusqu’au 10 octobre 2017 et seront effectués dans le respect du Règlement européen du 16 avril 2014 sur les abus de marché et la règlementation de l’Autorité des marchés financiers.

Toutes les actions achetées seront annulées conformément à l’article L.225-209 du Code de commerce. La réalisation de ce programme de rachat opportuniste dépendant des conditions de marché, le montant total pourrait ne pas être atteint. Ce programme n’affecte pas le niveau de confort de la société sur son ratio d’endettement d’environ 40%.

Gecina : succès de l’augmentation de capital

Gecina : succès de l’augmentation de capital. Dans le cadre de son rapprochement amical avec Eurosic, lancé le 21 juin 2017, Gecina annonce aujourd’hui le succès de son augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription, lancée le 18 juillet 2017 pour un montant brut de 1 milliard d’euros. Le produit net sera utilisé par Gecina pour financer une partie du prix de l’acquisition d’Eurosic. Elle permettra d’annuler à due concurrence le solde (soit 1 milliard d’euros) du contrat de crédit-relais de 2,5 milliards d’euros mis en place le 20 juin 2017, dont 1,5 milliard d’euros avaient déjà été annulés le 30 juin 2017 à la suite de l’émission obligataire.

L’augmentation de capital donnera lieu à l’émission de 9 062 091 actions nouvelles au prix unitaire de 110,50 euros, soit un montant brut levé (prime d’émission incluse) de 1 001 361 055,50 euros. A l’issue de la période de souscription, qui s’est achevée le 2 août 2017, la demande totale s’est élevée à environ 2,7 milliards d’euros, soit un taux de souscription d’environ 267%.

Conformément à son engagement, le groupe Crédit Agricole Assurances – Predica, a souscrit la totalité de ses droits ainsi qu’un montant complémentaire à titre réductible afin de souscrire à l’augmentation de capital à hauteur d’un montant de 131 798 764,50 euros. Par ailleurs, Ivanhoé Cambridge en ligne avec l’intention annoncée, a exercé à titre irréductible 1 916 460 droits, soit 3,02% du total de l’offre après avoir procédé au reclassement de 12 597 643 droits.

A l’issue du règlement-livraison de l’augmentation de capital, le capital social de Gecina sera composé de 72 496 731 actions et sera réparti, à la connaissance de Gecina, comme suit : Ivanhoé Cambridge (20,42%), Crédit Agricole Assurances – Predica (13,16%), actions propres (3,03%), autres investisseurs (63,39%).

Important : afin de tenir compte du détachement du droit préférentiel de souscription dans le cadre de l’augmentation de capital, la parité de la branche alternative en actions Gecina du projet d’offre publique obligatoire a été mécaniquement ajustée sur la base d’une parité de 23 actions Gecina pour 64 actions ou OSRA Eurosic.

Eurosic : l’offre publique d’achat et d’échange de Gecina est en marche

Eurosic : l’offre publique d’achat et d’échange de Gecina est en marche. La société foncière annonce avoir reçu l’autorisation de l’Autorité de la concurrence en vue de son rapprochement amical avec Eurosic. Gecina prend acte par ailleurs de l’approbation par le conseil d’administration d’Eurosic, le 26 juillet 2017, des conclusions du rapport de l’expert indépendant, le Cabinet Ledouble, confirmant le caractère équitable des termes de la cession par Eurosic à Batipart des sociétés de diversification, l’absence de rupture de l’égalité de traitement des actionnaires d’Eurosic du fait de cette cession ainsi que le caractère équitable des termes de l’offre publique sur Eurosic dans la perspective d’un retrait obligatoire. A cette occasion, le conseil d’administration d’Eurosic a confirmé à l’unanimité son soutien à l’opération.

Avec l’obtention de l’autorisation de l’Autorité de la concurrence, une nouvelle étape significative dans le rapprochement a donc été franchie. L’acquisition des blocs de contrôle d’Eurosic représentant 85,3% du capital auprès de ses 6 principaux actionnaires devrait intervenir d’ici fin août 2017. Par suite, Gecina déposera un projet d’offre publique d’achat et d’échange visant l’ensemble des titres Eurosic non encore détenus à cette date (branche en numéraire : 51 € par action et par OSRA 2015 et 2016 ; branche en titres : 7 actions Gecina pour 20 actions ou OSRA Eurosic). Les principaux actionnaires d’Eurosic se sont engagés à apporter le solde de leurs participations, représentant 9,5% du capital, à la branche titres de cette offre.

Gecina deviendra ainsi la 4e foncière européenne avec un patrimoine total de 19,5 milliards d’euros et la première foncière de bureaux avec 15,5 milliards d’euros d’actifs. Selon Gecina, cette opération majeure est en parfaite adéquation avec sa stratégie de création de valeur sur le rendement global et constitue une accélération importante du développement en renforçant son positionnement de spécialiste du bureau urbain à Paris, premier marché immobilier d’Europe continentale.

Vivendi répond à la Consob concernant sa participation dans Telecom Italia

Vivendi répond à la Consob concernant sa participation dans Telecom Italia. « Vivendi confirme qu’il considère n’exercer aucun contrôle de fait sur Telecom Italia, au sens de l’article 93 de la Loi Consolidée de Finances et de l’article 2359 du Code civil italien, sa participation dans le capital social de Telecom Italia n’étant pas suffisante pour lui permettre d’exercer de manière stable une influence dominante lors des assemblées générales d’actionnaires de Telecom Italia », indique le groupe dans un communiqué. « Toutes les données empiriques (la présence aux assemblées générales ordinaires de Telecom Italia du 22 juin 2015 jusqu’au 4 mai 2017, la participation détenue par les différents investisseurs, le résultat des résolutions…) révèlent sans équivoque que Vivendi n’est pas en position de contrôle des assemblées générales ordinaires de Telecom Italia ».

« Le début de l’exercice par Vivendi des activités de direction et de coordination de Telecom Italia, tel que l’entend l’article 2497-bis du Code civil italien, a été acté par le Conseil d’administration de Telecom Italia sur base d’éléments factuels et spécifiques mentionnés dans son communiqué de presse du 4 août 2017. Il ne doit pas être interprété, en vertu des principes applicables du droit italien, comme la preuve d’une position de contrôle de fait au sens de l’article 2359 du Code civil italien. »

« Les règles régissant la direction et la coordination ont pour but de rendre public et de définir les droits et responsabilités découlant de l’exercice factuel par un actionnaire d’une activité entrepreneuriale et de direction au niveau managérial. Les règles concernant le contrôle de fait, telles que mentionnées dans l’article 2359 du Code civil italien, elles, ne sont applicables que dans le cas d’une position stable de contrôle au niveau des assemblées générales d’actionnaires, ce qui n’est pas le cas ici. »

« Concernant l’existence d’une position de contrôle liée aux principes comptables internationaux sur les états financiers consolidés, Vivendi confirme dans ses derniers états financiers (1er trimestre 2017, publié le 11 mai 2017) qu’il « n’a pas le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de Telecom Italia, au sens de la norme IFRS 10 ». Les marchés français et italiens seront dûment tenus informés si Vivendi arrivait à une conclusion différente, ce qui n’est pas prévu à ce stade, à l’occasion de la publication de ses états financiers consolidées du premier semestre 2017. »

PSA a finalisé l’acquisition d’Opel et Vauxhall

PSA a finalisé l’acquisition d’Opel et Vauxhall, dont le projet avait été signé le 6 mars dernier. Avec Opel et Vauxhall, Groupe PSA devient le deuxième constructeur automobile européen, et représente une part de marché de 17% au premier semestre. Fort de cette opération et avec désormais 5 marques automobile complémentaires et bien positionnées, le Groupe PSA renforcera sa présence dans les principaux marchés européens et ce socle élargi servira également sa croissance à l’international.

Opel et Vauxhall sont engagés dès aujourd’hui dans la construction d’un plan stratégique avec le soutien de PSA, dont l’objectif est de rétablir les fondamentaux économiques. Les équipes d’Opel et Vauxhall présenteront ce plan dans 100 jours et en assureront la mise en œuvre qui bénéficiera par ailleurs des synergies générées par le nouvel ensemble, estimée à terme à près de 1,7 milliard d’euros par an.

Parallèlement à cette opération, le rachat des opérations européennes de GM Financial est en cours, soumis à la validation de différentes instances réglementaires, et interviendra au second semestre 2017.

M6 : RTL Group peut bénéficier de l’intégralité de ses droits de vote

M6 : RTL Group peut bénéficier de l’intégralité de ses droits de vote. La reconduction de l’autorisation de diffusion de la chaîne M6 a été publiée le 30 juillet 2017 au Journal Officiel pour une durée de 5 ans à partir du 6 mai 2018. Elle s’accompagne d’une nouvelle convention, conclue le 27 juillet 2017, entre le CSA et Métropole Télévision (M6), avec une entrée en vigueur à compter du 1er janvier 2018.

Dans le cadre de cette nouvelle convention, le CSA a supprimé le plafonnement à 34% des droits de vote de tout actionnaire ou groupe d’actionnaires agissant de concert dans le capital de Métropole Télévision. Ainsi, conformément à l’article 35 des statuts de Métropole Télévision, RTL Group pourra bénéficier du plein exercice de l’intégralité de ses droits de vote, soit 48,26% à ce jour, à l’occasion de toute assemblée qui se réunirait à compter du 1er janvier 2018, sans modification statutaire préalable.

Futuren : conversion et rachat anticipé d’une partie des Oceanes

Futuren : conversion et rachat anticipé d’une partie des Oceanes. Le groupe EDF Energies Nouvelles a converti, sur la base du ratio de conversion temporairement ajusté de 8,16 actions par Oceane, les 105 601 Oceanes qu’il détenait à l’issue de l’OPA simplifiée et a ainsi reçu 861 704 nouvelles actions du producteur d’électricité d’origine éolienne. Suite à cette conversion, le capital social de Futuren se compose désormais de 276 076 356 actions de 0,10 € de valeur nominale chacune.

De plus, en conséquence du changement de contrôle intervenu le 9 juin 2017, les porteurs d’Oceanes avaient la possibilité de demander le rachat anticipé de tout ou partie de leurs Oceanes du 6 au 20 juillet 2017. Dans ce cadre, Futuren a racheté, à la demande de leurs porteurs, 48 081 Oceanes au prix unitaire de 6,322 € majoré des intérêts échus au titre de la période courue depuis le 1er juillet 2017, et annulé les obligations correspondantes. A ce jour, il reste 14 654 Oceanes en circulation.

Orchestra-Prémaman et Destination Maternity renoncent à fusionner

Orchestra-Prémaman et Destination Maternity renoncent à fusionner. Malgré les efforts constants et significatifs consentis par les deux groupes depuis la conclusion de l’accord de fusion en décembre dernier et à l’aune des défis inhérents au respect de la réglementation boursière en vigueur en France et aux États-Unis, mais aussi des doutes entourant la possibilité de répondre à ces exigences réglementaires sans démarches ni frais déraisonnables, notamment en matière d’enregistrement et d’introduction des actions Orchestra sur le marché boursier américain, où elles n’ont jamais été cotées, les deux parties ont estimé qu’il était dans l’intérêt supérieur de leurs actionnaires respectifs de mettre fin à l’accord de fusion.

Orchestra et Destination Maternity ont accepté de se rembourser mutuellement certains frais engendrés de part et d’autre par les démarches entreprises en vue de la mise en œuvre de l’accord de fusion. Le groupe Orchestra et ses affiliés conserveront les 1 922 820 actions ordinaires en circulation de Destination Maternity qu’ils détiennent et ont accepté de respecter des engagements de standstill en lien avec la résiliation de l’accord de fusion.

KKO International augmente son capital

KKO International augmente son capital. Le producteur de cacao a réalisé une augmentation de capital par placement privé auprès d’investisseurs qualifiés, avec suppression du droit de préférence des actionnaires existants d’un montant total de 2 399 623 euros, dont 1 200 000 euros par apport en numéraire et 1 199 623 euros par apport en nature. L’apport en nature consiste en des créances envers la société et sa filiale Solea et fait l’objet d’un rapport spécifique du conseil d’administration et du commissaire.

Le prix d’émission des actions nouvelles est fixé à un euro par action, soit un prix légèrement supérieur au cours actuel. Les nouvelles actions seront admises à la négociation sur les marchés Alternext Bruxelles et Alternext Paris. Cette augmentation de capital a pour objectif de compléter les besoins en trésorerie du groupe en Côte d’Ivoire et de renforcer significativement les capitaux propres.

Air France-KLM : changement de tour de table en vue

Air France-KLM : changement de tour de table en vue. Afin de consolider la nouvelle joint-venture transatlantique avec Delta Air Lines et Virgin Atlantic, Air France-KLM a exprimé son intention de prendre une participation de 31% au capital de Virgin Atlantic pour un montant de 220 M£ environ. Cette opération devrait intervenir en 2018, après approbation des autorités réglementaires compétentes. Air France-KLM deviendra le second actionnaire de Virgin Atlantic après Delta qui en détient 49% et siégera au conseil d’administration au même niveau que Delta.

Par ailleurs, Delta et China Eastern, désormais partenaires de très long terme d’Air France-KLM souscriront à part égale à deux augmentations de capital réservées pour un montant total de 751 M€ et au prix de souscription de 10 € par action, leur permettant d’acquérir chacune 10% du capital d’Air France-KLM. Ce prix présente une prime de 42% par rapport à la moyenne pondérée du cours sur les 12 derniers mois et une prime de 13% par rapport à la moyenne pondérée du cours depuis la date de présentation des résultats annuels le 16 février 2017. Par rapport au cours de clôture du 26 juillet 2017, le prix de souscription présente une décote de 17%.

La réalisation de ces augmentations de capital réservées sera soumise au vote des actionnaires d’Air France-KLM lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée pour le 4 septembre 2017, ainsi qu’à l’approbation des autorités réglementaires compétentes. Ces augmentations de capital réservées feront préalablement l’objet d’un prospectus qui sera soumis au visa de l’Autorité des Marchés Financier. Ces prises de participation s’accompagneront de la nomination de deux administrateurs au conseil d’administration d’Air France-KLM désignés par China Eastern d’une part et par Delta d’autre part.

Les accords de souscription signés séparément avec Delta et China Eastern, qui n’agissent pas de concert, ont une durée de 25 ans, assortie d’un engagement des partenaires de conserver leurs actions sous réserve de certaines exceptions et de ne pas procéder à des achats d’actions qui entraineraient un dépassement du seuil de 10% du capital pendant 5 ans. Les partenaires se sont également engagés à ne pas céder leur participation à une autre compagnie aérienne sans l’accord du conseil d’administration d’Air France-KLM.

Eurosic fait le point sur son rapprochement avec Gecina

Eurosic fait le point sur son rapprochement avec Gecina. Le 21 juin dernier, Gecina et Eurosic ont annoncé la signature d’accords avec certains actionnaires d’Eurosic portant sur l’acquisition par Gecina de 94,8% du capital d’Eurosic, par voie d’acquisition en numéraire de 85,3% du capital d’Eurosic au prix de 51 euros par action et par OSRA et par voie d’échange pour 9,5% du capital d’Eurosic sur la base d’une parité d’échange de 7 actions Gecina pour 20 actions Eurosic.

A la demande de Gecina, Eurosic cédera ses participations dans certaines sociétés de diversification ne correspondant pas à la stratégie de Gecina desquelles le Groupe Batipart s’est porté acquéreur pour 463 millions d’euros.

Conformément aux accords conclus le 20 juin dernier, le conseil d’administration d’Eurosic, réuni le 26 juillet 2017, a pris connaissance du rapport du cabinet Ledouble dont les conclusions sont les suivantes : « A l’issue de l’évaluation multicritère et au stade actuel de nos travaux, que nous compléterons en prévision de la remise de l’attestation d’équité, nous sommes en mesure de conclure,
à l’attention du conseil d’administration, sur le caractère équitable :

  1. des termes de la cession par Eurosic à Batipart des sociétés de diversification (463 millions d’euros de prix de cession pour les sociétés de diversification) et sur l’absence de rupture d’égalité de traitement des actionnaires d’Eurosic du fait de la cession des sociétés de diversification ;
  2. des termes de l’offre (51 € pour la branche numéraire de l’offre publique, 7 actions Gecina pour20 actions ou OSRA Eurosic pour la branche actions de l’offre publique), dans la perspective d’un retrait obligatoire. »

Le conseil d’administration d’Eurosic a approuvé les conclusions de ce rapport telles qu’elles lui ont été présentées et confirme à l’unanimité son soutien à l’opération de rapprochement avec Gecina.

La réalisation des cessions des blocs d’actions Eurosic et des participations dans les sociétés de diversification devrait intervenir d’ici fin août 2017, une fois satisfaites les autres conditions suspensives  (principalement l’obtention de l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence). Cette cession sera approuvée par le conseil d’administration d’Eurosic nouvellement composé à la suite de la prise de contrôle d’Eurosic par Gecina.

Conformément à la réglementation boursière applicable, Gecina sera tenue de déposer un projet d’offre publique d’achat et d’échange visant l’ensemble des titres Eurosic non détenus par Gecina.

Elis : résultats en ligne avec les objectifs annuels

Elis : résultats en ligne avec les objectifs annuels. A l’occasion de la publication des résultats du 1er semestre 2017 (chiffre d’affaires en croissance de 15,8%, marge d’Ebitda à 28,9%), Xavier Martiré, président du directoire du groupe de location-entretien d’articles textiles et d’hygiène, a fait le point sur l’activité.

« En France, la croissance organique est de +1,0% au premier semestre. Nous constatons une solide reprise de l’activité en Hôtellerie-Restauration et un regain d’optimisme chez nos clients, qui restera à confirmer sur la deuxième partie de l’année. Par ailleurs, les initiatives lancées depuis 2 ans et visant à améliorer notre stratégie de pricing nous ont permis de stabiliser la marge en France.

En Europe, le chiffre d’affaires est en très forte croissance à la suite de l’acquisition d’Indusal, dont l’intégration se déroule conformément à nos attentes. La croissance organique reste solide à 4,5%, avec l’Espagne toujours très bien orientée. La marge de la zone est en amélioration de 60 points de base.

En Amérique latine, nous avons finalisé au mois de mai l’acquisition de Lavebras, dont le plan d’intégration est déjà en place. L’activité commerciale reste toujours excellente, avec près de +9% de croissance organique. Conjugué aux gains de productivité, ceci a permis d’améliorer la marge de 200 points de base.

Le premier semestre a également été marqué par l’accord sur une acquisition recommandée qui permettra le rapprochement de Berendsen et d’Elis. Dans un secteur en consolidation, il y a une logique forte à rapprocher ces deux entreprises, qui disposent d’implantations géographiques très complémentaires, afin de donner naissance à un leader pan-européen de la location-entretien d’articles textiles et d’hygiène. Une assemblée générale d’Elis est prévue le 31 août et un calendrier détaillé sur les prochaines échéances sera communiqué très prochainement.

Les résultats du premier semestre nous permettent de préciser nos objectifs annuels : nous attendons, hors Berendsen, un chiffre d’affaires supérieur à 1,75Md€ et nous tablons sur une amélioration de la marge d’EBITDA dans toutes nos zones géographiques, y compris en France. »

Elior Group modifie sa gouvernance

Elior Group modifie sa gouvernance. Lors de sa séance du 26 juillet 2017, le conseil d’administration a décidé de modifier la structure de gouvernance moniste de la société pour adopter une structure dissociée, en conformité avec les meilleures pratiques de gouvernance. Selon Elior, il est apparu au conseil que le temps important que le président devait consacrer à la gouvernance des comités et du conseil, résultant notamment de la multiplicité des sujets consécutifs à l’ambitieux plan de développement d’Elior Group à traiter, n’était pas compatible avec l’exercice simultané de la fonction de directeur général. Cette décision permettra ainsi à ces instances de fonctionner plus efficacement.

Philippe Salle, actuel président-directeur général, à qui le conseil a proposé de demeurer administrateur-directeur général, a informé le conseil que, bien que comprenant la logique et la pertinence de cette décision, il ne souhaitait pas s’inscrire dans un tel schéma de gouvernance. Il cessera en conséquence l’intégralité de ses fonctions de PDG et d’administrateur le 30 novembre 2017. D’ici cette date, il continuera d’exercer pleinement l’ensemble de ses fonctions et responsabilités de président-directeur général.

Lors de sa séance du 26 juillet 2017, le conseil a également nommé Sofibim, représentée par Gilles Cojan, à la fonction de vice-président telle que cette fonction est prévue par le règlement intérieur de la société.

Le conseil d’administration a décidé, à effet de la date de départ de Philippe Salle, de porter Gilles Cojan à la présidence du conseil d’administration. Il a été choisi pour sa connaissance approfondie à la fois des secteurs d’activité et du Groupe dans lequel il a joué un rôle primordial, en assurant notamment l’essentiel de l’internationalisation d’Elior Group.

Pour parfaire la gouvernance du Groupe, le conseil a aussi décidé, à effet immédiat, de conférer à Gilles Auffret le rôle d’administrateur référent. Il aura pour mission d’assister le président du conseil d’administration dans l’organisation des travaux du conseil et d’assurer la liaison avec les autres administrateurs indépendants pour coordonner leurs travaux et requérir leurs avis.

Sur proposition de Philippe Salle, Pedro Fontana, actuel directeur général d’Areas, l’activité concession d’Elior Group, est nommé directeur général délégué d’Elior Group à effet de ce jour. Il sera nommé directeur général à compter de la date du départ de Philippe Salle et jusqu’à l’arrivée du nouvel administrateur-directeur général, dont la sélection a d’ores et déjà été confiée au comité des nominations et des rémunérations qui soumettra ses propositions au conseil d’administration dans les meilleurs délais.

Essilor/Luxottica : le projet de rapprochement se poursuit

Essilor/Luxottica : le projet de rapprochement se poursuit. Essilor et Luxottica ont déposé conjointement des notifications auprès des autorités de la concurrence dans trois des cinq juridictions dont l’approbation est une condition suspensive à la finalisation du rapprochement, à savoir les Etats-Unis, le Canada et le Brésil.

Aux Etats-Unis et au Canada, les deux groupes sont entrés dans une phase de « secondary request », comme cela était attendu pour une opération de cette importance.

En Chine, quatrième juridiction dont l’approbation est une condition suspensive, le Mofcom étudie actuellement le projet de rapprochement et l’acceptation de la notification est attendue sous peu.

En Europe, cinquième juridiction dont l’approbation est une condition suspensive, les deux groupes poursuivent des discussions ouvertes et constructives avec la Commission, dans le cadre de la phase de pré-notification. Ils devraient pouvoir notifier formellement l’opération dans les semaines qui viennent.

La Russie et l’Inde ont déjà approuvé le projet de rapprochement. Dans les autres juridictions, Essilor et Luxottica ont notifié l’opération et poursuivent un dialogue ouvert et constructif avec les autorités de la concurrence.

L’objectif commun des deux groupes, en coopération avec les autorités concernées, est de finaliser la procédure d’approbation autour de la fin de l’année.

Pour rappel, l’opération consiste en un rapprochement stratégique des activités d’Essilor et de Luxottica selon le schéma suivant : Delfin apporterait la totalité de sa participation dans Luxottica (62,5% du capital) à Essilor en échange d’actions nouvelles émises par Essilor sur la base d’une parité d’échange de 0,461 action Essilor pour une action Luxottica. Essilor lancerait ensuite une offre publique d’échange obligatoire, conformément aux dispositions de la loi italienne, visant l’ensemble des actions émises par Luxottica restant en circulation, selon la même parité d’échange, en vue d’un retrait de la cote des actions Luxottica.

Robert Ophèle est nommé président de l’AMF

Robert Ophèle est nommé président de l’AMF. Par décret du Président de la République en date du 24 juillet 2017, Robert Ophèle est nommé président de l’Autorité des marchés financiers à compter du 1er août 2017 pour un mandat de cinq ans non renouvelable. Il succède à Gérard Rameix, dont le mandat arrive à son terme le 31 juillet.

Robert Ophèle (60 ans), diplômé de l’Essec, rejoint la Banque de France en 1981. Après trois ans au Contrôle des banques, il est économiste à la direction des Études et des statistiques monétaires, où il conduit notamment des travaux sur les relations entre les évolutions des marchés financiers et la politique monétaire.

Détaché entre 1990 et 1991 à la Réserve fédérale de New-York, il revient au siège de la Banque de France en tant que chef du service du Budget, puis comme directeur financier et du contrôle de gestion. Il représente la Banque de France dans de nombreux comités de l’Eurosystème. En juillet 2006, il est nommé adjoint au directeur général des Études et relations internationales, chargé des questions de politique monétaire et de la coopération avec l’université.

En juin 2009, il devient directeur général des Opérations, en charge notamment des opérations de marché, de la supervision des systèmes de paiement, de la stabilité financière et des services bancaires à la clientèle. Il participe aux travaux de nombreuses structures de Place (président du Comité national SEPA, président du groupe de Place Robustesse et du groupe Infrastructure de Place).

Nommé second sous-gouverneur de la Banque de France en janvier 2012, il est désigné par le gouverneur de la Banque de France pour le représenter en tant que président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Il devient membre du collège de l’AMF en janvier 2012, membre de la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et, en janvier 2014, membre du Comité de Supervision du mécanisme de supervision unique de la Banque centrale européenne.

Paref : l’OPA simplifiée de Fosun se dessine

Paref : l’OPA simplifiée de Fosun se dessine. Fosun Property Europe Holdings a acquis aujourd’hui auprès de quatre actionnaires (Apicil Assurances, Gesco, MO1 et le groupe familial Lévy-Lambert) 604 473 actions Paref, représentant 50,01% du capital et des droits de vote, au prix de 73 € par action (dividende 2016 de 2 € détaché). En conséquence, un projet d’OPA simplifiée sera déposé auprès de l’AMF, au prix identique de 73 € par action (dividende détaché). Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler au cours du second semestre 2017.

Il est envisagé de maintenir la cotation des actions Paref sur Euronext Paris ainsi que le régime fiscal des SIIC pour lequel la société a opté. Le groupe familial Lévy-Lambert a pris l’engagement de ne pas apporter le solde de sa participation à l’offre, soit 107 101 actions Paref représentant 8,74% du capital. Le cabinet Valphi, représenté par M. Emmanuel Dayan, en sa qualité d’expert indépendant, a émis un rapport concluant au caractère équitable des conditions financières de l’offre pour les actionnaires de Paref. En outre, le conseil de surveillance a rendu un avis motivé recommandant l’offre aux actionnaires.

A l’issue de la réalisation du bloc, Paref est devenue une société anonyme à conseil d’administration, lequel est composé à ce jour de M. Ping Gong (président), M. Hubert Lévy-Lambert (président d’honneur), M. Antoine Castro, Mme Jin Wang, Mme Fang Xu, Mme Michaela Robert (administrateur indépendant) et M. Dietrich Heidtmann (administrateur indépendant). Le conseil d’administration a confié la direction générale à M. Antoine Castro.

IDI et Chevrillon rachètent Alkan

IDI et Chevrillon rachètent Alkan. Groupe Chevrillon et l’IDI, groupe coté spécialiste du capital investissement, annoncent la création d’un pôle francais d’excellence dans le secteur des équipements aéronautiques militaires et civils et la signature d’un protocole en vue de l’acquisition de la société française Alkan, leader sur les systèmes d’emports et d’éjection, aux côtés de son président Armand Carlier et du management. Alkan était détenue majoritairement par le fonds TCR capital qui cède l’intégralité de sa participation, et par l’IDI (15%). La Direction Générale de l’Armement a été tenue informée de cette transaction, réalisée par ces deux sociétés d’investissement à l’actionnariat français et essentiellement familial.

Créée en 1923 par Robert Alkan, et implantée en France près de l’aéroport d’Orly à Valenton, Alkan conçoit, fabrique, commercialise et assure la maintenance de ses systèmes et équipements. Fort de ses 150 collaborateurs dont 35 personnes dédiées à la R&D, le groupe réalise un chiffre d’affaires de 37,3 millions d’euros en 2016 (+ 24,3% en 2 ans), dont 51% à l’export dans plus de 65 pays. Alkan compte parmi ses clients la Direction Générale de l’Armement française et les forces armées de nombreux pays étrangers ainsi que de grands systémiers de défense tels que Safran, Thalès, MBDA, Raytheon et travaille avec de nombreuses sociétés aéronautiques internationales telles que Dassault Aviation, Eurocopter, Embraer, Saab…

Les deux sociétés d’investissement détiendront chacune 37% environ du capital d’Alkan. Le solde sera détenu par son président Armand Carlier et le management. Le protocole d’acquisition est conclu sous la seule condition suspensive de mise à disposition des fonds par Tikehau, les autres conditions ayant été levées, ce qui conduirait à une réalisation dé de l’opération avant la fin du mois de juillet 2017.

Ingenico s’offre le suédois Bambora

Ingenico s’offre le suédois Bambora. Le leader mondial des solutions de paiement intégrées, annonce l’acquisition, auprès de Nordic Capital, de Bambora, société à forte croissance spécialisée dans les services de paiement, pour un montant total de 1,5 milliard d’euros. L’opération sera intégralement financée par la trésorerie existante du groupe et des financements bancaires. Le ratio d’endettement restera inférieur à 3 fois l’Ebitda, laissant ainsi à Ingenico la flexibilité nécessaire pour réaliser des opérations de croissance externe dans l’avenir.

SES-imagotag : la prise de contrôle par BOE Technology est actée

SES-imagotag : la prise de contrôle par BOE Technology est actée. Faisant suite à l’annonce, le 16 juin 2017, de l’entrée en négociations exclusives, SES-imagotag et BOE ont signé le contrat d’acquisition relatif à l’achat par BOE auprès de Chequers Capital, Pechel Industries, Tikehau Capital, Sycomore Asset Management et Phison Capital ainsi que des principaux dirigeants de SES-imagotag, de 51,26 % du capital au prix de 30 € par action.

La finalisation de la transaction reste notamment soumise au respect de certaines conditions, notamment l’obtention des autorisations règlementaires en Chine et de la Commission des investissements du Ministère des Affaires Économiques de Taiwan ; l’approbation de l’autorité allemande de contrôle des concentrations ; enfin, l’apport en nature par les membres de l’équipe dirigeante de SES-imagotag de 580.000 actions additionnelles représentant 4,46% du capital, cet apport devant intervenir concomitamment à l’acquisition du bloc d’actions.

BOE et les membres de l’équipe dirigeante de SES-imagotag doivent très prochainement signer un accord de co-investissement, relatif notamment à ces apports en nature et à leur investissement respectif au sein d’un véhicule d’acquisition à créer en vue d’acquérir, ensemble, le bloc d’actions. L’équipe dirigeante de SES-imagotag détiendra une participation minoritaire dans ce véhicule, aux côtés de BOE. Lors de réalisation de l’opération, ce véhicule devrait détenir 55,28% des actions émises à cette date (après prise en compte des actions à émettre dans le cadre de certains plans d’options détenues par le management). La finalisation de l’acquisition devrait intervenir au 3e trimestre 2017.

Par suite, le véhicule d’acquisition déposera auprès de l’AMF une OPA simplifiée au même prix de 30 € par action sur le solde des actions SES-imagotag. BOE a l’intention de maintenir la cotation du spécialiste des systèmes d’étiquetage électronique sur le marché réglementé d’Euronext Paris et n’envisage pas, à ce stade, de procéder à un retrait obligatoire à l’issue de l’offre. Le conseil d’administration de SES-imagotag, qui rendra un avis motivé sur l’offre publique, a missionné le cabinet Sorgem Evaluation en qualité d’expert indépendant.

Gecina : un premier semestre historiquement actif

Gecina : un premier semestre historiquement actif avant l’intégration d’Eurosic, avec une hausse de l’ANR triple net EPRA de +15% sur 6 mois, à 152 € par action, et une hausse des loyers de bureaux à périmètre constant de +2,1%. Le semestre a été principalement marqué par le projet de rapprochement amical avec Eurosic, dont la prise de contrôle interviendra d’ici fin août. « Cette opération est stratégiquement structurante pour le Groupe, permettant de prolonger et d’accélérer le déploiement de sa stratégie, conformément aux ambitions communiquées en début d’année, indique la foncière. Outre l’accélération du programme de rotation du patrimoine au travers notamment de programmes de cessions dont les processus sont déjà engagés, cette opération renforcera l’exposition du Groupe aux secteurs les plus centraux du marché de l’immobilier de bureaux, et notamment à Paris intramuros ».

Gecina a déjà procédé au refinancement d’une partie du bridge de 2,5 Md€ qui permettait le financement de l’opération, au travers d’une émission obligataire en trois tranches pour un total de 1,5 Md€ avec une maturité moyenne de 10 ans et un coupon moyen de 1,3%. Une augmentation de capital avec émission de droits préférentiels de souscription de 1 Md€ est également prévue. En parallèle de cette opération, Gecina est restée active sur les marchés avec un programme de rachat d’actions, aujourd’hui clôturé ayant permis le rachat de titres pour un montant total de 224,5 M€ à un prix moyen de 121,8 € par action. Le Groupe a également finalisé l’acquisition de deux immeubles de bureaux dans le QCA parisien et à La Défense pour un total de 141,5 M€. En parallèle, Gecina a finalisé la cession de logements pour 83 M€, et 142 M€ de cessions sont sous promesse à fin juin 2017.

En outre, depuis le 3 juillet 2017, les équipes de Gecina travaillent sur la base d’un nouveau schéma organisationnel. Deux business units ont ainsi été créées pour le portefeuille de bureaux et le portefeuille résidentiel. Deux directeurs exécutifs ont été recrutés à cet effet (respectivement Mme Valérie Britay et M. Franck Lirzin). « Cette nouvelle organisation a vocation à favoriser la compréhension et l’amélioration des performances opérationnelles et financières des portefeuilles concernés. Dans les trimestres qui viennent cette nouvelle organisation devrait également favoriser l’intégration d’Eurosic », est-il précisé. La mise en place d’une business unit dédiée au pôle résidentiel traduit l’ambition de Gecina de se concentrer en priorité sur l’optimisation de la gestion opérationnelle de ce portefeuille, ainsi que sur l’identification des opportunités d’extraction de valeur.

Futuren : EDF Energies Nouvelles a converti ses Oceanes

Futuren : EDF Energies Nouvelles a converti ses Oceanes. Le groupe EDF Energies Nouvelles a converti, sur la base du ratio de conversion temporairement ajusté de 8,16 actions par Oceane, les 5 916 569 Oceanes qu’il détenait au 5 juillet 2017 et a ainsi reçu 48 279 202 nouvelles actions Futuren. Avec cette opération, le groupe EDF Energies Nouvelles détenait, au 14 juillet 2017, 231 055 585 actions Futuren, représentant autant de droits de vote, soit 83,95 % du capital et 83,71 % des droits de vote de la société. Suite à cette conversion, le capital social de Futuren se compose de 275 214 652 actions de 0,10 euro de valeur nominale chacune. L’OPA simplifiée initiée par le groupe EDF Energies Nouvelles actuellement en cours sur les actions et les Oceanes de Futuren est ouverte jusqu’au 19 juillet 2017 inclus.

SoLocal Group veut céder l’activité AVendreALouer

SoLocal Group veut céder l’activité AVendreALouer. Le groupe SoLocal, est entré en négociations exclusives pour la cession de son activité de diffusion de petites annonces immobilières sur internet AVendreALouer. Le projet de transaction sera présenté aux instances représentatives du personnel de l’entreprise dans le cadre d’un processus d’information et de consultation.  Le site AVendreALouer a totalisé 1,6 million de visiteurs uniques en mai 2017, en croissance de 23% sur un an.

BNP Paribas annonce le rachat de Compte-Nickel

BNP Paribas annonce le rachat de Compte-Nickel. A la suite du protocole d’accord conclu le 4 avril 2017 et de l’obtention des autorisations réglementaires, BNP Paribas a finalisé, le 12 juillet, l’acquisition de 89,1% de Financière des Paiements Electroniques – Compte-Nickel, et prévoit de porter sa participation à 95% avant la fin de l’année 2017. La Confédération des Buralistes de France restera actionnaire, au côté de BNP Paribas, à hauteur de 5%.

« Avec cette acquisition, BNP Paribas complète son offre dédiée aux nouveaux usages bancaires et dispose, à côté de Hello bank!, de l’offre digitale de la banque de détail et du réseau d’agences, d’un ensemble complet de solutions adaptées aux besoins des différentes clientèles », explique la banque. « Compte-Nickel bénéficie d’un positionnement simple et d’un réseau de distribution physique – les buralistes – qui lui donne une accessibilité inégalée ».

L’offre Compte-Nickel devrait être disponible à terme auprès de 10 000 buralistes, soit la moitié du réseau global des buralistes en France. Compte-Nickel enregistre une ouverture de compte toutes les trente secondes avec un total de plus de 630.000 comptes ouverts depuis sa création il y a trois ans. Les synergies créées entre les deux entreprises vont permettre d’aller plus loin et plus vite dans la conquête de nouveaux clients, avec un objectif de deux millions de comptes ouverts en 2020.

Accès Industrie accepte l’offre ferme déposée par Parquest Capital

Accès Industrie accepte l’offre ferme déposée par Parquest Capital. Le spécialiste de la location de nacelles élévatrices a conclu un accord permettant l’acquisition, par les fonds gérés par Parquest Capital, d’un bloc de contrôle constitué de la participation majoritaire détenue directement et indirectement dans Accès Industrie par Butler Capital Partners et ses fonds gérés, les dirigeants de la société et l’IRDI. Le bloc de contrôle, qui représente 91,68 % du capital d’Accès Industrie, a été cédé au prix de 6,78 euros par action. La réalisation de l’acquisition devrait intervenir à la fin du 3e trimestre 2017, les financements nécessaires ayant d’ores et déjà été sécurisés.

A l’issue de l’achat du bloc de contrôle, Parquest Capital déposera une OPA sur le solde des actions Accès Industrie au même prix unitaire de 6,78 euros par action, avec l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire. Le lancement de l’offre publique sera soumis à l’obtention d’une décision de conformité de l’AMF. Un expert indépendant sera nommé par Accès Industrie pour apprécier les conditions financières proposées aux actionnaires minoritaires. Le conseil de surveillance rendra son avis motivé sur le projet d’OPA au vu du rapport de cet expert.

Les mesures du gouvernement pour renforcer l’attractivité de la Place de Paris

Les mesures du gouvernement pour renforcer l’attractivité de la Place de Paris. M. Edouard Philippe, Premier ministre, a détaillé, avec M. Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, les mesures suivantes pour renforcer l’attractivité de la place financière de Paris et les retombées pour l’économie française :

  • Améliorer la stabilité et la lisibilité fiscales. « Le gouvernement présentera à l’automne un projet de loi de programmation des finances publiques pour présenter une trajectoire en matière de fiscalité des entreprises, avec une réduction par étapes du taux de l’IS d’ici 2022 à 25%, dans la moyenne européenne, et une réforme de la fiscalité du capital (ISF et prélèvement forfaitaire unique), afin de renforcer l’incitation à entreprendre, à développer des activités dans notre pays et à investir en fonds propres dans les entreprises françaises. Le gouvernement reviendra sur l’extension de l’assiette de la taxe sur les transactions financières aux opérations infra-quotidiennes, votée en 2016 sans préparation, alors même qu’elle est inapplicable et qu’elle pénaliserait la place de Paris et la cohérence de notre politique fiscale. »
  • Améliorer la compétitivité des métiers qualifiés de la finance en France. « Pour réduire le différentiel de coût du travail très qualifié dans le secteur financier par rapport aux économies européennes comparables, le taux majoré de 20% pour la dernière tranche de la taxe sur les salaires, introduit en 2013, sera supprimé, pour favoriser la création d’emplois directs et indirects. Pour réduire l’incertitude et les coûts de rupture des contrats de travail dans le secteur de la finance, les bonus différés de certains salariés de la finance, encadrés par des règles européennes (les « preneurs de risque » comme les « traders »), seront exclus du calcul des indemnités de licenciement. Afin de faciliter les transitions professionnelles vers la France et la mobilité internationale, un dispositif de bascule progressive vers l’assurance-vieillesse pour les impatriés sera mis à l’étude en vue d’une entrée en vigueur avant le Brexit. »
  • Faire rayonner la place juridique de Paris. « Le ministère de la Justice, avec le soutien du Barreau de Paris, développera le dispositif juridique de traitement du contentieux international des affaires, avec la création d’une chambre spécialisée à la Cour d’appel de Paris, en s’inspirant de l’expérience de la Chambre internationale du Tribunal de commerce de Paris. Ce projet sera intégré à la loi quinquennale pour les moyens de la justice. »
  • Lutter contre les sur-transpositions de directives européennes. « Le gouvernement a une volonté forte d’arrêter de sur-transposer des directives  européennes dans le droit français. De premières mesures de dé-sur-transpositions en matière économique et financières seront intégrées au projet de loi « Droit à l’erreur et simplification » qui sera présenté en conseil des ministres fin juillet. Une consultation sera lancée pour recenser des sur-transpositions et des sur- règlementations à examiner, en vue de nourrir un projet de loi de  simplification du droit financier et du droit des sociétés. »
  • Développer l’offre scolaire internationale en Ile-de-France. « La Région Ile-de-France et le ministère de l’éducation nationale s’engagent pour développer l’offre de pôles internationaux (écoles, collèges, lycées) et des sections internationales implantés en Ile-de-France. Trois nouveaux lycées internationaux seront créés. Dès la rentrée 2017, le lycée Lucie Aubrac de Courbevoie, à proximité du quartier des affaires de La Défense, deviendra lycée international. »

Ubisoft : vers un conseil d’administration majoritairement indépendant

Ubisoft : vers un conseil d’administration majoritairement indépendant. Conformément à son engagement, le conseil d’administration de l’éditeur de jeux vidéo a décidé d’élargir sa composition en proposant la nomination, en qualité d’administratrices indépendantes, de Corinne Fernandez-Handelsman, actuellement associée au sein du cabinet Progress, spécialisé dans le recrutement de cadres dirigeants, et de Virginie Haas, qui apporte une expérience de près de 30 ans dans le domaine des nouvelles technologies et des services informatiques. Si ces nominations sont approuvées, lors de l’assemblée générale mixte, qui se réunira le 22 septembre 2017, le conseil d’administration comptera 11 membres, dont 6 administrateurs indépendants et 5 femmes. Dans le même temps, le mandat de Pascale Mounier, qui arrivera à échéance le 22 septembre 2017, ne sera pas renouvelé.

Ubisoft atteindra ainsi son objectif annoncé d’avoir une majorité de membres indépendants à son conseil d’administration. Pour rappel, en 2016, deux nouvelles administratrices indépendantes, Frédérique Dame et Florence Naviner avaient été nommées, et Didier Crespel avait été désigné administrateur référent, avec pour mission principale d’être l’interlocuteur privilégié auprès des actionnaires pour tout sujet relevant de la responsabilité du conseil d’administration.

Concentrations : Bruxelles tape du poing sur la table. La Commission européenne a adressé à Merck et Sigma-Aldrich, à General Electric et à Canon trois communications des griefs distinctes les informant qu’elles avaient violé les règles de procédure de l’UE en matière de concentrations, General Electric et Merck/Sigma-Aldrich en fournissant des renseignements inexacts ou dénaturés et Canon en réalisant une concentration avant de l’avoir notifiée et d’y avoir été autorisée. Les enquêtes en cours se limitent à l’appréciation des infractions aux règles de procédure de l’UE applicables aux concentrations et n’auront aucune incidence sur les décisions de la Commission autorisant les trois concentrations, qui resteront effectives.

Si la Commission devait conclure que Merck et Sigma-Aldrich ont, de propos délibéré ou par négligence, fourni des renseignements inexacts ou dénaturés, elle pourrait leur infliger une amende pouvant aller jusqu’à 1 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial. Idem pour General Electric. En revanche, si la Commission devait conclure que Canon a effectivement réalisé l’opération avant de l’avoir notifiée ou d’y avoir été autorisée, elle pourrait lui infliger une amende jusqu’à concurrence de 10 % de son chiffre d’affaires total annuel.

Bricorama : rapprochement en vue avec Les Mousquetaires sans OPA à la clé

Bricorama : rapprochement en vue avec Les Mousquetaires sans OPA à la clé. Bricorama SA et ITM Équipement de la maison (opérant sous les enseignes Bricomarché et Brico Cash) annoncent être entrés en négociations exclusives et avoir signé un accord non engageant et préliminaire prévoyant l’acquisition, par la filiale du Groupement Les Mousquetaires, des activités françaises (Bricorama SAS et ses filiales) et espagnoles de Bricorama SA, ainsi que de son bureau de sourcing asiatique.

Les termes de cet accord ont été approuvés par les conseils d’administration de Bricorama SA et de la Société Les Mousquetaires. Cette opération sera soumise à la consultation des instances représentatives du personnel et conditionnée à l’autorisation de l’Autorité de la concurrence.  Grâce aux 164 magasins du groupe Bricorama, aux 505 magasins Bricomarché et Brico Cash, ce rapprochement stratégique donnerait naissance au n°3 sur le marché du bricolage en France.

Selon les termes de l’opération, le Groupement Les Mousquetaires rachèterait 100% de Bricorama SAS en numéraire, l’immobilier n’étant pas concerné. La transaction envisagée n’entrainera pas d’offre publique d’achat sur Bricorama SA dont les titres sont cotés sur Euronext Growth (ex-Alternext), précise Bricorama.

CS : Sopra Steria a converti toutes ses obligations convertibles

CS : Sopra Steria a converti toutes ses obligations convertibles. Ce spécialiste de l’intégration et de l’exploitation de systèmes critiques confirme qu’à la suite de la conversion de ses obligations convertibles, Sopra Steria est actionnaire à hauteur de 11,4% du capital. L’actionnariat de CS se répartit désormais comme suit : Duna & Cie (40,17%), Cira Holding (28,21%), Sopra Steria (11,39%), flottant (20,05%), autocontrôle (0,18%).

Showroomprivé : l’entrée de Conforama est effective

Showroomprivé : l’entrée de Conforama est effective. Le groupe, spécialisé dans les ventes événementielles en ligne dans les domaines de la mode et de la maison, annonce la prise de participation stratégique de 17% par le groupe Conforama, filiale de Steinhoff, au capital de Showroomprivé, communiqué le 12 mai 2017.

Cette opération a été réalisée par voie de cession hors marché d’actions par les fondateurs de Showroomprivé au prix unitaire de 27 euros, pour un montant total de 157,5 millions d’euros, les fondateurs conservant une participation représentant 27,17% du capital et 40,66% des droits de vote de Showroomprivé.

Le concert déjà existant entre les fondateurs a conclu un pacte d’actionnaires avec Conforama / Steinhoff constitutif d’un deuxième cercle de concert détenant 44,15% du capital et 54,47% des droits de vote de Showroomprivé. Cette opération a fait l’objet d’une dérogation à l’obligation de déposer une offre publique accordée par l’AMF à l’acquéreur.

Le groupe Conforama sera représenté au conseil d’administration de SRP Groupe, tête de groupe de Showroomprivé, par Alexandre Nodale, PDG de Conforama, qui rejoint le conseil en qualité d’adminitrateur, et Andrew Bond, CEO de Pepkor Europe, filiale de Steinhoff, en qualité de censeur, conformément à la décision de l’assemblée générale des actionnaires de SRP Groupe du 26 juin 2017.

Comme annoncé le 12 mai 2017, Showroomprivé et Conforama vont conclure un accord commercial afin de tirer le meilleur parti de la complémentarité de leurs principaux points forts : maillage physique du territoire pour Conforama et présence digitale et plateforme de distribution centrée sur le mobile pour Showroomprivé, afin de renforcer l’offre omnicanale des deux enseignes.

Vivendi acquiert la participation du Groupe Bolloré dans Havas

Vivendi acquiert la participation du Groupe Bolloré dans Havas. Conformément à l’accord signé le 6 juin 2017 et à la suite de l’autorisation des autorités de concurrence concernées, Vivendi a acquis ce jour, au prix de 9,25 € par action, la participation de 59,2 % détenue par le Groupe Bolloré dans Havas. En application de la réglementation boursière, Vivendi déposera une offre publique d’achat simplifiée sur le solde du capital de Havas, offre ne visant pas à retirer Havas de la cote.

Danone cède Stonyfield à Lactalis pour 875 millions de dollars

Danone cède Stonyfield à Lactalis pour 875 millions de dollars. Le groupe agroalimentaire français a conclu un accord avec Lactalis pour la vente de Stonyfield, l’une de ses filiales américaines de produits laitiers frais, pour un prix d’acquisition de 875 millions de dollars, représentant 20 fois son excédent brut d’exploitation en 2016. Stonyfield a généré un chiffre d’affaires d’environ 370 millions de dollars en 2016. Cette cession est prévue par l’accord conclu le 31 mars 2017 avec les autorités américaines de la concurrence (Department of Justice) dans le cadre de l’acquisition récente de WhiteWave par Danone. La réalisation de la cession est soumise à certaines conditions préalables, notamment l’approbation finale par le Department of Justice, et devrait intervenir au cours du troisième trimestre de cette année.

Fimalac : le groupe familial Marc Ladreit de Lacharrière au-delà des 95%

Fimalac  :  le groupe familial Marc Ladreit de Lacharrière au-delà des 95%. Dans le cadre de l’OPA simplifiée qui se déroule jusqu’au 5 juillet 2017 inclus au prix de 131 € (dividende de 2,10 € détaché), le groupe familial Marc Ladreit de Lacharrière a franchi, via la société Groupe Marc de Lacharrière (GML) qu’il contrôle, le seuil de 95% pour détenir désormais 95,70% du capital et 95,42% des droits de vote de ce holding diversifié. Pour rappel, GML a l’intention de demander, dans un délai de trois mois à l’issue de la clôture de l’offre, la mise en œuvre d’un retrait obligatoire.

Sopra Steria veut convertir en actions ses obligations CS

Sopra Steria veut convertir en actions ses obligations CS. Comme annoncé dans son communiqué du 10 mars 2017, CS a engagé une réflexion stratégique sur une politique de croissance externe ciblée sur ses métiers. Dans cette perspective, le groupe Sopra Steria a fait part de son intention de convertir en actions les obligations convertibles CS qu’il détient, lui donnant ainsi accès à 11,39% du capital, et se déclare disposé à envisager d’accompagner la société dans l’hypothèse d’un renforcement des fonds propres lié à ses projets de développement.

Dans ce contexte, Duna & Cie et Sopra Steria, qui n’entendent pas agir de concert, substitueront au protocole actuel portant sur les obligations convertibles un droit de préemption réciproque, qui ne sera exerçable qu’à compter du 1er janvier 2018, avec faculté pour chacune des parties de solliciter une première offre de l’autre partie sur sa participation dans CS.

La Banque Postale s’offre KissKissBankBank

La Banque Postale s’offre KissKissBankBank. Un accord d’acquisition a été signé portant sur 100% du capital de KissKissBankBank & Co (éditeur de KissKissBankBank, hellomerci et Lendopolis), un des leaders du financement participatif en Europe. Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de développement digital de La Banque Postale, qui souhaite élargir son offre de produits et services pour répondre aux attentes de ses clients ainsi qu’aux nouveaux usages bancaires. Depuis son lancement en 2009, KissKissBankBank & Co, dont la communauté atteint près de 1,3 million de membres, a permis de financer plus de 27 000 projets créatifs, associatifs et entrepreneuriaux. La Banque Postale s’appuiera sur l’équipe dirigeante actuelle, composée des trois fondateurs, et capitalisera sur leur expertise pour continuer à développer l’éditeur et ses trois plateformes.

Legrand acquiert Milestone pour 950 millions de dollars

Legrand acquiert Milestone pour 950 millions de dollars. Le spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment a signé un accord, sous réserve des conditions suspensives d’usage, pour l’acquisition aux Etats-Unis de Milestone AV Technologies, acteur de premier plan de l’infrastructure et de l’alimentation Audio-Video (AV), un segment à forte valeur du marché des infrastructures numériques. « L’acquisition de Milestone permet à Legrand de poursuivre son renforcement continu dans les infrastructures numériques et plus particulièrement dans le segment à forte valeur de l’infrastructure et de l’alimentation AV aux Etats-Unis, où Legrand est déjà n°1 dans les armoires AV avec sa marque Middle Atlantic Products, a déclaré Gilles Schnepp, PDG de Legrand.

Digigram : un bloc de 29,65% change de mains !

Digigram : un bloc de 29,65% change de mains ! Les actionnaires historiques (Philippe Girard-Buttoz, Marian Marinescu et Julien Marinescu) et Digiteam (holding portant les titres détenus par les managers) ont cédé la totalité des titres qu’ils détenaient dans Digigram, à la société Safe and Sound Group, qui détient désormais 29,65% du capital et 29,5% des droits de vote. Cette cession a été réalisée sur la base d’un prix unitaire de 1 € par action, ce qui valorise cette société spécialisée dans les technologies pour les professionnels du son 2,1 millions d’euros. A noter que Safe and Sound, dirigée par M. Jérémie Weber, n’entend, ni agir de concert avec un autre actionnaire, ni acquérir d’autres actions Digigram, ce qui exclut une offre publique.

A l’assemblée générale du 30 juin 2017, il est proposé un changement de mode de gouvernance pour passer à une structure unique à conseil d’administration. Dans ce cadre, Safe and Sound a proposé des candidatures de nouveaux membres du conseil d’administration, à savoir Mme Catherine Tranchier, M. Jérémie Weber et M. Eric Le Bihan. Le nouveau conseil ainsi composé proposerait alors la nomination de M. Weber à la direction générale de la société. En cas de non changement du mode de gouvernance, il serait proposé au conseil de surveillance la nomination de M. Weber en qualité de membre et président du Directoire. Dans le cadre de cette acquisition, la Safe and Sound Group est conseillée par le cabinet d’avocats D’hoir Beaufre Associés.

Grupo Media Capital : Altice en discussions avec Prisa

Grupo Media Capital : Altice en discussions avec Prisa pour acquérir le contrôle. En réponse à une demande de la  Comissão do Mercado de Valores Mobiliários (CMVM), l’équivalent portugais de l’AMF, Altice NV confirme qu’elle est entrée dans des discussions préliminaires avec Prisa en vue d’une acquisition de sa participation majoritaire (94,69% via sa filiale Vertix) dans le groupe de presse portugais Grupo Media Capital. Celui-ci détient des positions de premier plan dans la télédiffusion, la production audiovisuelle, la radio, le numérique, la musique et le divertissement. Au cours de 3,11 euros, en hausse de 3,7%, Media capital pèse 263 millions d’euros.

Projet de rapprochement entre Quantel et Keopsys

Projet de rapprochement entre Quantel et Keopsys, en vue de créer un champion européen de la technologie laser à usages scientifiques, industriels et médical, avec un chiffre d’affaires de plus de 80 millions d’euros. L’opération de rapprochement prendrait la forme d’un apport, à titre pur et simple, par Esira (société contrôlée par M. Marc le Flohic, PDG de Quantel) de l’intégralité des actions du groupe Keopsys (principalement constitué des sociétés Keopsys, LEA Photonics et Sensup) à Quantel.

Dans ce cadre, les valeurs relatives entre les deux sociétés s’établiraient à 56% pour Quantel et 44% pour le Groupe Keopsys. Ainsi, à l’issue de l’opération d’apport, Esira détiendrait, directement et indirectement, 54,7% du capital et 56,1% des droits de vote de Quantel. Esira franchirait le seuil de 30% du capital et des droits de vote de Quantel se plaçant ainsi en situation d’offre publique obligatoire. Une demande de dérogation à l’obligation de déposer une offre publique obligatoire sera sollicitée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.

Un commissaire aux apports sera désigné afin d’établir un rapport sur la valeur des apports et un rapport sur la rémunération des apports (et sur le caractère équitable du rapport d’échange). Lors de sa réunion du 22 juin 2017, le conseil d’administration de Quantel a approuvé, de manière unanime, le principe du projet d’apport. L’opération serait soumise aux conditions suspensives suivantes : l’obtention d’une dérogation à l’obligation de déposer une offre publique sur les actions Quantel, qui résulterait de l’apport envisagé ; et l’approbation par l’assemblée générale des actionnaires de Quantel (prévue pour la fin septembre 2017).

Amundi : le rachat de Pioneer Investments est bientôt finalisé

Amundi : le rachat de Pioneer Investments est bientôt finalisé. Le premier gestionnaire d’actifs européen en termes d’encours a recueilli l’ensemble des autorisations réglementaires nécessaires, et levé toutes les conditions suspensives préalables à la réalisation de l’acquisition de Pioneer Investments. Dans ce contexte, Amundi annonce que la finalisation de cette acquisition aura lieu le 3 juillet prochain, conformément à ce qui avait été anticipé.

Les synergies que cette intégration permettra de créer seront conformes à ce qui a été annoncé en décembre dernier. Pour rappel, il s’agit de 150 millions d’euros de synergies de coûts et 30 millions de synergies de revenus en année pleine, au terme d’une intégration qui se déroulera au cours des deux prochaines années. Pour ce faire, le groupe va adapter la gouvernance de son organisation, celle-ci s’inscrivant dans la continuité des principes définis depuis la création d’Amundi.

Pour rappel, en décembre 2016, Amundi a annoncé la signature d’un accord ferme avec UniCredit portant sur l’acquisition de Pioneer Investments pour un montant en numéraire de 3 545 millions d’euros. Dans le cadre de cette transaction, Amundi créera un partenariat stratégique de long terme avec UniCredit pour la distribution des produits de gestion d’actifs. Avec 2221 milliards d’euros d’encours sous gestion, en majorité pour le compte de clients Retail, Pioneer Investments est un acteur reconnu et dispose d’une expertise globale et éprouvée en gestion d’actifs.

Altran Technologies : la cession des titres a été réalisée à 15 € par action

Altran Technologies : la cession des titres a été réalisée à 15 € par action. Apax Partners et Altamir annoncent le succès de la cession par leur filiale Altrafin Participations de 14 796 677 actions Altran Technologies, représentant 8,4% du capital, au prix de 15 euros par action (soit un montant de 222 millions d’euros) dans le cadre d’un placement accéléré auprès d’investisseurs institutionnels.

Au total, le placement incluant les actions vendues par Altrafin et par les actionnaires fondateurs d’Altran faisant partie du concert représente 11,2% du capital d’Altran. Il s’est effectué au prix de 15 euros par action (soit un montant total de 297 millions d’euros). A l’issue de cette opération, Apax Partners et Altamir détiendront, via leur filiale Altrafin, 14 796 677 actions Altran, soit 8,4% du capital.

Gouvernement : la nouvelle composition

Gouvernement : la nouvelle composition. Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a annoncé, mercredi 21 juin 2017, la composition du second gouvernement d’Edouard Philippe. Onze personnes entrent dans le nouveau gouvernement (noms en souligné) et une seule change de poste (M. Jacques Mézard qui passe du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation au ministère de la Cohésion des territoires).

  • Gérard Collomb, 69 ans : ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur.
  • Nicolas Hulot, 62 ans : ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire.
  • Nicole Belloubet, 62 ans : garde des Sceaux, ministre de la Justice.
  • Jean-Yves Le Drian, 69 ans : ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
  • Florence Parly, 54 ans : ministre des Armées.
  • Jacques Mézard, 69 ans : ministre de la Cohésion des territoires.
  • Agnès Buzyn, 54 ans : ministre des Solidarités et de la Santé.
  • Bruno Le Maire, 48 ans : ministre de l’Economie et des Finances.
  • Françoise Nyssen, 65 ans : ministre de la Culture.
  • Muriel Penicaud, 62 ans : ministre du Travail.
  • Jean-Michel Blanquer, 52 ans : ministre de l’Education nationale.
  • Stéphane Travert, 47 ans : ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.
  • Gérald Darmanin, 34 ans : ministre de l’Action et des Comptes publics.
  • Frédérique Vidal, 53 ans : ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
  • Annick Girardin, 52 ans : ministre des Outre-mer.
  • Laura Flessel, 45 ans : ministre des Sports.
  • Jacqueline Gourault, 67 ans : ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur.
  • Elisabeth Borne, 56 ans : ministre déléguée auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des transports.
  • Nathalie Loiseau, 53 ans : ministre déléguée auprès du ministre de l’Europe et des Affaires européennes, chargée des affaires européennes.

Secrétaires d’Etat auprès du Premier ministre :

  • Christophe Castaner, 51 ans : secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement.
  • Marlène Schiappa, 34 ans : secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité des femmes et des hommes.
  • Sophie Cluzel, 56 ans : secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées.
  • Mounir Mahjoubi, 33 ans : secrétaire d’Etat chargé du Numérique.
  • Sébastien Lecornu, 31 ans, et Brune Poirson, 37 ans : secrétaires d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire.
  • Jean-Baptiste Lemoyne, 40 ans : secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
  • Geneviève Darrieussecq, 61 ans : secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées.
  • Julien Denormandie, 36 ans : secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires.
  • Benjamin Griveaux, 39 ans : secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances.

Gfi Informatique : Apax Partners et Altamir ont cédé 12% du capital

Gfi Informatique : Apax Partners et Altamir ont cédé 12% du capital. Les deux sociétés d’investissement ont réalisé la première étape de la cession du solde de leur participation dans cet acteur européen des services informatiques au groupe qatari Mannai, qui détenait jusqu’à présent 51% du capital. Comme prévu, Apax Partners et Altamir, qui détiennent 18,5% du capital, ont donc cédé 12% du capital au prix de 8 € par action, qui sera suivi par la cession de 17% par Boussard & Gavaudan au même prix de 8 € par action en juillet 2017. De ce fait, Mannai contrôlera alors 80%, alors qu’Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan détiendront toujours 15%.

Engie prend une participation de 40% dans Tabree

Engie prend une participation de 40% dans Tabreed et devient le leader mondial indépendant des réseaux urbains de froid. Engie acquiert 40% de Tabreed (National Central Cooling Company PJSC), devenant un actionnaire de référence de la société, qui reste détenue à 42% par Mubadala (Mubadala Investment Company), société d’investissements stratégiques basée à Abu Dhabi. La transaction est soumise à l’approbation des organismes réglementaires. Engie et Mubadala ont également conclu des accords de coopération visant à soutenir le développement de Tabreed et son équipe dirigeante, en tant qu’actionnaires de long terme de l’entreprise. Via ce partenariat avec Mubadala, Tabreed deviendra l’une des principales plateformes de développement d’Engie pour les réseaux de froid dans la région.

Europcar acquiert Goldcar pour 550 millions d’euros

Europcar acquiert Goldcar pour 550 millions d’euros. Europcar, leader de la location de véhicules en Europe, annonce aujourd’hui la signature d’un accord avec Investindustrial pour l’acquisition de Goldcar, la plus importante société de location de véhicules low-cost en Europe. En 2016, Goldcar a généré environ 240 millions d’euros de chiffre d’affaires de location ainsi qu’un corporate Ebitda ajusté estimé d’environ 48 millions d’euros.

Grâce à cette acquisition stratégique, Europcar se positionne au croisement de trois moteurs de croissance importants – la région méditerranéenne, le segment loisirs et le segment low-cost – pour devenir un acteur majeur du segment low-cost européen qui est en plein essor. L’acquisition reste soumise à des conditions suspensives usuelles, y compris l’approbation des autorités de la concurrence, et devrait être réalisée au cours du second semestre 2017.

La transaction qui devrait générer près de 30 millions d’euros de synergies de coûts par an d’ici 2020, repose sur une valeur d’entreprise corporate de 550 millions d’euros et un multiple de transaction post-synergies d’environ sept fois le corporate Ebitda ajusté. Selon Europcar, la transaction devrait avoir un effet relutif significatif sur le bénéfice par action dès la première année complète.

Un crédit-relais dédié a été signé avec un important syndicat de banque international pour soutenir l’offre ferme réalisée par Europcar et pour couvrir les besoins de refinancement tant au niveau corporate qu’au niveau de la flotte. Afin de maintenir une structure de capital efficiente, Europcar envisage de faire appel au marché pour un montant pouvant aller jusqu’à 10 % de son capital, sous réserve des conditions de marché. Après l’acquisition de Goldcar et la levée de capitaux envisagée, Europcar prévoit d’atteindre un ratio de dette nette financière/Ebitda corporate sensiblement inférieur à trois fois d’ici la fin de l’exercice 2017.

Genfit : retour d’assemblée

Genfit : retour d’assemblée. Cette société biopharmaceutique livre les résultats du vote des actionnaires à l’assemblée générale ordinaire et extraordinaire qui s’est tenue à Lille vendredi 16 juin 2017. 7 830 841 actions ont été enregistrées sur un total de 31 162 150 actions ayant droit de vote, soit un quorum de 25,12%. Toutes les résolutions ont été votées selon les recommandations du directoire. En particulier, les actionnaires ont approuvé le changement de mode d’administration et de direction et ont nommé la totalité des nouveaux membres du conseil d’administration. Le nouveau conseil s’est réuni à la suite de l’assemblée générale et a ainsi nommé M. Jean-François Mouney aux fonctions de président du conseil d’administration et directeur général de la société et M. Xavier Guille des Buttes à la fonction de vice-président du conseil d’administration.

Actelion : Johnson & Johnson a bouclé l’acquisition

Actelion : Johnson & Johnson a bouclé l’acquisition. Suite à l’OPA lancée par sa filiale Janssen Holding, le groupe pharmaceutique américain annonce ce jour avoir finalisé le rachat du laboratoire suisse, spécialisé notamment dans le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire, pour un montant de 30 milliards de dollars. Pour rappel, le prix offert de 280 dollars représentait une prime de 23% sur le cours de clôture du mercredi 25 janvier 2017, dernière séance avant l’annonce de l’opération, et de 46% sur la moyenne des cours des 60 séances avant cette date.

Rothschild & Co : le résultat net, part du groupe

Rothschild & Co : le résultat net, part du groupe hors éléments exceptionnels, augmente de 43%, à 193 millions d’euros, pour l’exercice clos le 31 mars 2017. Et ce, pour des revenus de 1 767 millions d’euros, en hausse de 11%. Les revenus du Conseil financier, ont progressé de 14% par rapport à l’année précédente pour atteindre un montant record de 1 190 millions d’euros. Le résultat d’exploitation s’est élevé à 203 millions d’euros (+ 22%), représentant une marge d’exploitation de 17%. Grace aux revenus générés par ce métier, Rothschild & Co s’est classé au 5e rang mondial, en hausse d’une place par rapport à l’année précédente. A noter que Rothschild & Co modifie la date de clôture de l’exercice du 31 mars au 31 décembre. Aussi, l’exercice en cours se limitera à 9 mois, du 1er avril au 31 décembre 2017.

En 2016/2017, Rothschild & Co est intervenu dans le cadre de missions de conseil financier de premier plan auprès des clients suivants :

Coca-Cola Iberian Partners pour sa fusion avec Coca-Cola Enterprises et Coca-Cola Erfrischungsgetränke en vue de créer Coca-Cola European Partners (23,1 milliards d’euros) ;

Boehringer Ingelheim pour l’échange stratégique d’actifs avec Sanofi (22,8 milliards d’euros) ;

Technip pour sa fusion avec FMC Technologies en vue de créer TechnipFMC (11 milliards d’euros) ;

Meda pour son rachat amical par Mylan (10 milliards de dollars) ;

Asahi Group Holdings pour l’acquisition des actifs de SABMiller en Europe centrale et orientale (7,3 milliards d’euros) ainsi que pour le rachat des marques de bière Peroni, Grolsch et Meantime à Anheuser-Busch InBev (2,55 milliards d’euros).

Le Groupe continue, en outre, d’intervenir dans certaines des opérations internationales annoncées d’envergure, notamment auprès de :

Bayer pour son offre de rachat en numéraire de Monsanto (66 milliards de dollars) ;

Essilor pour sa fusion avec Luxottica (47 milliards d’euros) ;

Vodafone Group pour la fusion entre Vodafone India et Idea Cellular (24 milliards de dollars) ;

Intel Corporation pour l’acquisition de Mobileye (15,3 milliards de dollars).

et la famille Arnault pour l’acquisition des minoritaires de Christian Dior (12 milliards d’euros), avec mandat de conseil concurrent auprès de Christian Dior pour la cession de Christian Dior Couture à LVMH (6,5 milliards d’euros) ;

« La conjoncture reste porteuse pour les opérations de fusions et acquisitions en dépit d’un léger ralentissement observé sur ce marché au cours du premier trimestre 2017, indique Rothschild & Co. En conséquence, nous anticipons un bon niveau d’activité sur le reste de l’année 2017, sachant que le Groupe demeure toujours vigilant face aux risques de volatilité. Nous poursuivons le recrutement de banquiers expérimentés sur le marché américain qui recèle d’importantes perspectives de croissance pour le Groupe. Ces recrutements auront un impact marginalement négatif sur les résultats opérationnels de l’activité de Conseil financier durant la période d’investissement ».

NetBooster : projet de rapprochement avec Artefact

NetBooster : projet de rapprochement avec Artefact pour former un nouvel acteur du marché du marketing digital. Selon NetBooster, l’intelligence artificielle « sera au centre des stratégies marketing digitales développées par NetBooster et Artefact. Elle permettra d’automatiser la construction d’une campagne, de la stratégie au parcours client, de la création à l’activation et la mesure de performance. Le marché mondial de l’Intelligence Artificielle devrait atteindre 11,1 milliards de dollars d’ici 2024 et est appelé à transformer rapidement les métiers du marketing ».

Créée il y a trois ans, l’agence Artefact compte une centaine de salariés et collabore avec des clients majeurs tels que Danone, Orange, Samsung, ou encore Engie. Artefact a réalisé un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros sur l’exercice 2016 (en croissance de 200% par rapport à 2015) et prévoit une croissance de l’ordre de 100% en 2017 avec des niveaux de rentabilité en ligne avec NetBooster. « Artefact apportera au nouveau groupe la maîtrise des activités de Conseil en data, de l’Intelligence Artificielle, d’analyse et d’activation de la donnée. Sur le plan commercial comme sur le plan technologique, l’ensemble de ces compétences devraient apporter un avantage concurrentiel significatif sur l’ensemble des canaux (search, CRM, Display, programatic) développés par NetBooster dans ses bureaux répartis dans 13 pays ».

L’opération, qui a été pilotée pour le compte d’Artefact par Cambon Partners, doit être réalisée par échange de titres (apport en nature par les actionnaires d’Artefact de leurs actions à NetBooster qui donnera lieu à l’émission de 6,9 millions de nouveaux titres NetBooster à leur profit, ce qui représente une dilution de 26,4%). Ces nouveaux titres donneront lieu à l’émission d’actions ordinaires et actions de préférence 1 et 2. Les actions de préférence 1 seront soumises à un objectif d’Ebitda sur l’année 2017 ce qui représenterait une dilution totale maximum de 28,4%. Les actions de préférence 2 seront soumises à des conditions de performance.

Par cette opération, les fondateurs d’Artefact deviendront les actionnaires de référence de NetBooster et seront appelés à en assurer d’importantes fonctions. Le projet de rapprochement approuvé par le conseil d’administration de NetBooster en date du 12 Juin, sera soumis au vote des actionnaires de NetBooster lors d’une assemblée générale extraordinaire qui se tiendra le 27 juillet 2017 à 11 heures.

Groupe Flo lance son augmentation de capital

Groupe Flo lance son augmentation de capital d’un montant de 72,5 millions d’euros, conformément aux termes de l’accord de restructuration conclu notamment entre Groupe Flo et Groupe Bertrand. L’opération sera réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription (DPS). Chaque porteur d’actions Groupe Flo existantes enregistrées comptablement sur son compte titres à l’issue de la journée comptable du 12 juin 2017 recevra un DPS par action détenue. Les DPS seront détachés le 13 juin 2017 des actions existantes, et les actions existantes seront par conséquent négociées ex-droit à compter du 13 juin 2017.

La souscription des actions nouvelles sera réservée, par préférence, aux titulaires de DPS, 1 DPS permettant la souscription à titre irréductible de 18 actions nouvelles. Sur la base du cours de clôture de l’action Groupe Flo, le 9 juin 2017, la valeur théorique du DPS est de 0,54 euro (étant rappelé que sa valeur évoluera notamment en fonction de l’évolution du cours de l’action Groupe Flo ex-droit), et la valeur théorique de l’action ex-droit s’élève à 0,13 euro. La souscription des actions nouvelles sera réalisée au prix de 0,10 euro par action (dont 0,05 euro de nominal et 0,05 euro de prime d’émission). Ce prix de souscription fait apparaître une décote de 23,1% par rapport à la valeur théorique de l’action ex-droit et de 85,1% par rapport au cours de clôture de l’action Groupe Flo sur Euronext Paris (0,67 euro) du 9 juin 2017.

L’augmentation de capital sera ouverte au public uniquement en France. L’émission ne fait pas l’objet d’un contrat de garantie mais, aux termes de l’accord de restructuration, Groupe Bertrand et Financière Flo se sont engagés à souscrire à l’augmentation de capital, à hauteur d’au moins 75% de l’émission. La cotation et la négociation des DPS sous le code ISIN FR0013258522 débuteront le 13 juin 2017 et se termineront le 23 juin 2017 inclus. Il ne sera ainsi plus possible d’acheter ou de vendre des DPS après la clôture de la séance du 23 juin 2017, ils seront alors sans valeur. La période de souscription des actions nouvelles sera ouverte du 15 juin au 27 juin 2017 inclus. Les DPS non exercés avant la fin de la période de souscription, soit avant la clôture de la séance du 27 juin 2017 seront caducs de plein droit.

EDF Energies Nouvelles finalise l’acquisition de 67,2% du capital de Futuren

EDF Energies Nouvelles finalise l’acquisition de 67,2% du capital de Futuren. Cette acquisition définitive fait suite, d’une part, à l’issue positive des procédures applicables en matière sociale, et, d’autre part, à l’approbation reçue de l’autorité allemande de la concurrence (Bundeskartellamt). EDF Energies Nouvelles  a ainsi acquis auprès du concert d’actionnaires 61,6% des actions ordinaires (au prix unitaire de 1,15 €) et 96,0% des obligations convertibles (au prix unitaire de 9,37 € coupon détaché) du producteur indépendant d’électricité d’origine éolienne.

Constatant le changement de contrôle de la société, le conseil d’administration de Futuren qui s’est tenu le 9 juin dernier a pris acte des démissions de leur fonction d’administrateur de M. Michel Meus, jusqu’alors président du conseil, de M. Fady Khallouf et de M. Jérôme Louvet, et a pourvu à leur remplacement en cooptant trois administrateurs sur proposition d’EDF Energies Nouvelles : M. Bruno Fyot, qui assumera également la fonction de président du conseil, M. Denis Rouhier et Mme Bénédicte Gendry. Il sera proposé à l’assemblée générale des actionnaires de Futuren, convoquée le 28 juin prochain, de ratifier ces cooptations et de se prononcer sur la nomination de deux nouveaux administrateurs sur proposition d’EDF Energies Nouvelles. M. Fady Khallouf conserve par ailleurs ses fonctions de directeur général.

Conformément à la réglementation, EDF Energies Nouvelles déposera prochainement auprès de l’AMF un projet d’offre publique d’achat simplifiée (OPAS) portant sur l’ensemble des actions et des obligations restantes de Futuren, à un prix de 1,15 € par action et 9,37 € coupon détaché par obligation convertible. Le projet d’OPAS sera soumis à l’examen de l’AMF. Ses conditions seront évaluées par le cabinet Finexsi, expert indépendant, désigné le 16 mai par le conseil d’administration de Futuren.