Primonial et Bridgepoint scellent la recomposition du capital

Primonial et Bridgepoint scellent la recomposition du capital. Conformément au protocole d’investissement signé le 16 décembre 2016, la répartition du capital de Primonial évolue après le closing de l’opération intervenu ce jour. Bridgepoint détient désormais 52,5% du capital, Crédit Mutuel Arkea (CMA) conserve 35% et le management et collaborateurs du groupe 12,5%. Les fonds BlackFin Capital Partners et Latour Capital ont cédé l’intégralité de leurs titres.

Primonial, premier groupe indépendant de conception, de gestion et de conseil en solutions de placements en France, a réalisé une collecte record de 5,6 milliards d’euros en 2016. En avance sur son plan de marche avec près de 17 milliards d’euros d’actifs gérés ou conseillés atteints dès 2016, le groupe s’est fixé l’objectif de dépasser la barre des 30 milliards d’euros à horizon 2021.

Altice et SFR Group sanctionnés à hauteur de 40 millions d’euros

Altice et SFR Group sanctionnés à hauteur de 40 millions d’euros. Le rachat de SFR par Numericable a été autorisé par l’Autorité de la concurrence en octobre 2014 sous réserve de plusieurs engagements pour prévenir les risques d’atteinte à la concurrence identifiés. Parmi ces risques, l’Autorité avait notamment estimé que  l’opération était susceptible de remettre en cause l’incitation de SFR-Numericable  à honorer ses engagements, vis-à-vis des pouvoirs publics et de ses co-investisseurs (principalement Orange et Bouygues Telecom) en matière de déploiement de la fibre.

C’est pourquoi l’autorisation de l’opération avait été, entre autres, conditionnée au respect d’engagements spécifiques relatifs au contrat de co-investissement en fibre optique dans les zones très denses dit « contrat  Faber » de la part de la nouvelle entité :

– celle-ci devait poursuivre le déploiement et notamment réaliser les prestations de raccordement final aux immeubles (adductions), de façon à ce que Bouygues Telecom puisse bénéficier  des déploiements qu’il a cofinancés, en commercialisant ses offres fibre auprès des logements concernés.

– elle devait par ailleurs honorer ses obligations en matière de maintenance du réseau vis-à-vis de son co-contractant, de manière transparente et non discriminatoire de façon à ce que Bouygues Telecom puisse s’appuyer sur un réseau de qualité.

Ces engagements avaient pour objectif d’empêcher la nouvelle entité de geler la réalisation des adductions en zones très denses. L’Autorité de la concurrence a constaté qu’ils n’ont pas été respectés : le rythme des adductions s’est très fortement ralenti après la réalisation de l’opération, et n’a véritablement repris qu’au bout d’un an, générant un retard substantiel par rapport aux engagements pris. De plus, ce manquement s’est accompagné d’une dégradation des conditions de maintenance du réseau, ce qui a pénalisé Bouygues Telecom.

En conséquence, l’Autorité a prononcé une sanction financière de 40 millions d’euros et l’a assortie d’injonctions visant à contraindre l’opérateur à se conformer à ses engagements. Des astreintes progressives sont par ailleurs prévues, par point de mutualisation et par jour de retard.

Linde/Praxair : les préparatifs pour la fusion avancent comme prévu

Linde/Praxair : les préparatifs pour la fusion avancent comme prévu. « La finalisation du contrat de fusion est programmée pour fin avril/début mai», a déclaré le fabricant allemand de gaz industriels à l’occasion de la publication de ses résultats 2016. Le 20 décembre 2016, Linde a conclu un accord avec l’américain Praxair sur une fusion entre égaux, sous réserve des conditions réglementaires usuelles, qui donnerait naissance au n°1 mondial du secteur devant Air Liquide, avec une capitalisation de 65 milliards de dollars et des synergies annuelles de 1 milliard. Pour chaque action détenue, les actionnaires de Linde recevraient 1,54 action de la nouvelle entité, baptisée Linde, et ceux de Praxair une action nouvelle.

Suez acquiert GE Water

Suez acquiert GE Water. Suez annonce aujourd’hui la conclusion, aux côtés de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), d’un accord engageant pour le rachat de GE Water & Process Technologies à General Electric Company pour une valeur de 3,2 milliards d’euros payée en numéraire. GE Water est un leader mondial de la gestion et du traitement de l’eau industrielle qui a réalisé un chiffre d’affaires de près de 2,1 milliards de dollars en 2016.

Le marché mondial de l’eau industrielle s’élève à 95 milliards d’euros, avec une croissance attendue de 5% par an, soutenue par les règlementations et les objectifs de performances économiques et environnementales. Sur ce marché, GE Water dispose d’un portefeuille de clients diversifié et équilibré, tant en termes de géographies (50% du chiffre d’affaires en Amérique du Nord et 50% dans le reste du monde) que de secteurs. Cette transaction rapproche deux acteurs complémentaires du secteur de l’eau couvrant l’intégralité de la chaîne de valeur.

La finalisation de cette opération devrait intervenir à l’été 2017 et sous réserve de l’obtention des approbations réglementaires requises, notamment au sein de l’Union européenne et aux États‐Unis, et autres clauses suspensives habituelles.

L’Oréal finalise l’acquisition de CeraVe, AcneFree et Ambi

L’Oréal finalise l’acquisition de CeraVe, AcneFree et Ambi. Le groupe français de cosmétiques annonce avoir finalisé aujourd’hui l’acquisition des marques de soins de la peau de Valeant, CeraVe, AcneFree et Ambi. Développée avec des dermatologues, CeraVe, l’une des marques de soins qui croît le plus rapidement aux États-Unis, propose une gamme de produits de soins avancés pour la peau, en particulier des nettoyants, hydratants, crèmes solaires, pommades cicatrisantes et une ligne pour bébé. AcneFree commercialise et distribue une gamme complète de nettoyants OTC et traitements de l’acné, Ambi distribue des produits de soins de la peau formulés pour des consommateurs multi-ethniques. Les 3 marques sont distribuées aux États-Unis en pharmacies et drugstores, grande distribution, distribution spécialisée et une sélection de sites de vente en ligne.

Opel/Vauxhall rejoint le groupe PSA

Opel/Vauxhall rejoint le groupe PSA. General Motors et PSA Group ont conclu un accord aux termes duquel la filiale Opel/Vauxhall de GM et les opérations européennes de GM Financial rejoindront le Groupe PSA dans le cadre d’une transaction qui valorise ces activités respectivement à 1,3 milliard d’euros et 0,9 milliard d’euros. Avec Opel/Vauxhall, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 17,7 milliards d’euros en 2016, PSA deviendra le deuxième constructeur automobile européen, avec une part de marché de 17%.

La transaction permettra à PSA de réaliser d’importantes économies d’échelle et de dégager des synergies dans les domaines des achats, de la production et de la R&D. Des synergies de 1,7 milliard d’euros par an sont attendues d’ici 2026 – dont une part significative devrait se matérialiser d’ici 2020 – et devraient contribuer à accélérer le redressement d’Opel/Vauxhall. En tirant profit du partenariat fructueux conclu avec GM, PSA attend qu’Opel/Vauxhall atteigne une marge opérationnelle courante  de 2 % d’ici 2020 et 6 % d’ici 2026, et génère un free cash-flow opérationnel positif  d’ici 2020.

Dans le cadre de l’alliance étendue entre le Groupe PSA et la filiale de GM, Opel, qui a été annoncée ce jour, Groupe PSA et BNP Paribas sont convenus d’acquérir conjointement les  sociétés captives de financement d’Opel / Vauxhall et de conclure un partenariat stratégique de long terme autour des marques Opel et Vauxhall. Banque PSA Finance et BNP Paribas Personal Finance acquerront chacun 50 % du capital social des sociétés captives de financement d’Opel / Vauxhall pour un prix total de 0,9 milliard d’euros, soit un multiple de 0,8 fois la valeur comptable combinée pro forma de 1,2 milliard d’euros à fin 2016. Conformément à cet accord de partenariat, BNP Paribas consolidera l’entité par intégration globale.

Les activités de financement d’Opel / Vauxhall répondent aux besoins de financement de près de 1 800 concessionnaires dans 11 pays européens, et représentent un encours d’environ 9,6 milliards d’euros fin 2016, dont environ 5,8 milliards d’euros sont financés par dépôts ou titrisations. Les activités de financement d’Opel / Vauxhall offrent une gamme complète de produits de financement automobile : prêts à la consommation, contrats de location, produits de financement et d’assurance des concessionnaires, avec toujours pour objectif d’optimiser l’expérience client.

GM sera également exposée au succès futur de l’entité combinée via sa détention de bons de souscription d’actions PSA. GM et PSA prévoient également de collaborer au déploiement de technologies liées à la voiture électrique. Par ailleurs, les accords existants de fourniture de certains modèles badgés Holden et Buick sont maintenus, tandis que PSA pourrait éventuellement s’approvisionner à long terme en systèmes de piles à combustible auprès de la coentreprise GM/Honda.

Ubisoft Entertainment n’est pas seulement une cible

Ubisoft Entertainment n’est pas seulement une cible. L’éditeur de jeux vidéo a annoncé aujourd’hui l’acquisition de Growtopia, jeu social et multijoueur à succès, avec plus de 20 millions d’utilisateurs enregistrés. « Nous estimons que le jeu a le potentiel de grandir encore davantage grâce au réseau international d’Ubisoft et à sa capacité à toucher de nouveaux publics », expliquent Seth Robinson et Mike Hommel, créateurs et développeurs de Growtopia. « L’achat de Growtopia aura un effet relutif instantané sur les résultats d’Ubisoft », précise de son côté le groupe présidé par Yves Guillemot. Sous réserve des conditions habituelles, cette opération, dont le prix n’est pas divulgué, devrait se conclure au quatrième trimestre fiscal 2016-17.

DBT continue sa recherche de partenaires financiers

DBT continue sa recherche de partenaires financiers. Pour le 1er semestre de l’exercice 2016-2017 (période du 1er juillet au 31 décembre 2016), ce spécialiste des bornes de recharge rapide pour véhicules électriques a publié un chiffre d’affaires stable, à 5,3 millions d’euros. « A fin février, la trésorerie disponible est estimée à 439 k€, précise DBT. L’avancée du plan d’économies et la stabilisation des revenus devraient permettre au groupe de faire face à ses besoins de trésorerie jusqu’en mai 2017 ». Ajoutant : « Les discussions avec de nouveaux partenaires financiers sont toujours en cours pour sécuriser les financements au-delà de cette échéance ».

Gaumont suspendu de cotation

Gaumont suspendu de cotation. Cet acteur majeur du cinéma, qui détient l’un des catalogues de films les plus prestigieux, a demandé à Euronext Paris la suspension de la cotation de l’action à la Bourse de Paris à compter du lundi 27 février 2017 dans l’attente de l’annonce d’une opération financière. La cotation reprendra le jeudi 2 mars après la publication préalable d’un communiqué de presse.


Foncière de Paris SIIC : avis aux anciens actionnaires

Foncière de Paris SIIC : avis aux anciens actionnaires. A l’issue du retrait obligatoire intervenu le 27 janvier 2017, Caceis Corporate Trust, établissement chargé de centraliser les opérations d’indemnisation, informe qu’il a versé aux intermédiaires financiers teneurs de compte la totalité des indemnités revenant à leurs clients qui n’ont pas présenté leurs actions à l’OPA initiée par Eurosic sur la base d’un prix de 136 euros par action.

Goldman Sachs prend le contrôle de Meilleurtaux.com

Goldman Sachs prend le contrôle de Meilleurtaux.com. Le fonds West Street Capital Partners VII, géré par Goldman Sachs, devient actionnaire majoritaire de Finizy/Meilleurtaux.com à l’occasion de la sortie de Equistone Partners Europe et d’un ré-investissement des dirigeants actionnaires. Le fonds d’investissement Equistone Partners Europe avait acquis Meilleurtaux.com en avril 2013, associé au management dans un projet ambitieux de croissance. Le développement du métier historique de comparaison et de courtage de crédit s’est accompagné de cinq opérations de croissance externe permettant la diversification vers d’autres services financiers. Pour mémoire, les actions Meilleurtaux.com ont été radiées d’Euronext Paris, le 27 juillet 2009.

Nicolas Sarkozy rejoint le conseil d’administration d’Accor

Nicolas Sarkozy rejoint le conseil d’administration d’Accor. Dans le cadre de l’accélération de la stratégie d’expansion du groupe et du portefeuille de ses marques à l’international, le conseil d’administration, réuni ce jour, a décidé de se doter d’un Comité Stratégie Internationale, dont la mission portera sur le développement du réseau et des marques AccorHotels à travers le monde, ainsi que la promotion des atouts du tourisme français et de la destination France à l’international.

Le conseil d’administration a également pris acte de la démission de M. Nadra Moussalem de ses fonctions d’administrateur, suite à la cession par Colony Capital de sa participation dans le groupe Accor. Le Conseil a coopté en remplacement, à l’unanimité et à effet de ce jour, M. Nicolas Sarkozy en qualité d’administrateur indépendant, pour la durée restant à courir des fonctions de M. Moussalem, soit jusqu’à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. Nicolas Sarkozy présidera le Comité Stratégie Internationale dont les missions et la composition seront précisées lors d’un prochain conseil d’administration.

Aevis Victoria publie le prospectus de l’OPA sur LifeWatch

Aevis Victoria publie le prospectus de l’OPA sur LifeWatch. Le groupe suisse de cliniques privées et d’hôtels de luxe a annoncé, le 24 janvier 2017, une offre publique amicale sur cette société spécialisée dans les services de diagnostic à distance pour patients cardiaques. Les actionnaires de LifeWatch pourront opter pour une offre d’échange ou une alternative en espèces. Pour chaque action LifeWatch, Aevis offrira 0,1818 action Aevis. Alternativement, Aevis proposera 10 francs suisses par action. L’offre est soumise à plusieurs conditions, dont celle qu’Aevis détienne 67% des actions LifeWatch.

Le titre Aevis n’étant pas considéré comme liquide au sens de la réglementation en matière d’OPA, Ernst & Young a été mandatée pour déterminer de manière indépendante la valorisation de l’action. Ernst & Young a évalué la valeur de l’action Aevis entre 68,20 et 74,80 francs suisses par action. L’action LifeWatch est ainsi valorisée entre 12,40 et 13,60 francs suisses dans le cadre de l’offre d’échange. La période d’offre débutera le 7 mars et s’achèvera le 10 avril 2017. UBS a été mandatée par Aevis pour l’exécution de l’OPA. Dans le cadre de cette offre publique d’acquisition, Aevis publiera ses résultats annuels 2016, le 27 mars 2017.

La documentation peut être consultée à l’adresse suivante :
http://www.aevis.com/websites/aevis/French/3700/autres-informations.html

Télécommunications : le gouvernement néerlandais veut renforcer le dispositif d’encadrement des OPA

Télécommunications : le gouvernement néerlandais veut renforcer le dispositif d’encadrement des OPA. Le gouvernement de Mark Rutte a dévoilé aujourd’hui un projet de loi qui l’autoriserait à contrecarrer ou à annuler des fusions et des OPA dans les télécoms. Ce secteur est vital pour la sécurité nationale, explique le ministère des Affaires économiques. Certes, « les Pays-Bas profitent du fait que nous avons une économie ouverte. Nous rachetons plus d’entreprises à l’étranger que le contraire », explique le ministre Henk Kamp.  Mais « notre pays n’est pas aidé par les OPA de sociétés étrangères liées à des activités délictueuses, qui sont financièrement faibles ou dont l’organigramme n’est pas transparent ». A ses yeux, une nouvelle loi, qui respecte les lois européennes, s’impose pour bloquer de telles opérations.

Renault et Nissan prêts sous condition à faire évoluer leurs participations

Renault et Nissan prêts sous condition à faire évoluer leurs participations. Les deux constructeurs automobiles sont prêts à renforcer leurs liens capitalistiques, mais la situation actuelle perdurera tant que l’Etat français restera au capital de Renault, a déclaré Carlos Ghosn. « Suite au « soap opera » des droits de vote doubles et à la discussion avec l’Etat français, Nissan a dit très clairement durant ces discussions qu’il n’acceptera aucune évolution de la structure du capital tant que l’Etat français demeurera actionnaire de Renault », a indiqué le PDG de Renault et de Nissan, lors d’une conférence de presse. Ajoutant : « Le jour où l’Etat français décide de sortir, tout est ouvert, et je peux vous dire que ça ne traînera pas. Mais tant qu’il veut rester un actionnaire de Renault, l’alliance continuera comme elle est ».

 

Ipsen acquiert une sélection de produits auprès de Sanofi

Ipsen acquiert une sélection de produits auprès de Sanofi. Le groupe pharmaceutique, spécialisé dans l’oncologie, les neurosciences et l’endocrinologie, a conclu un accord définitif avec Sanofi pour acquérir cinq produits de santé grand public dans certains territoires européens. Le principal produit est Prontalgine, un analgésique pour le traitement des douleurs moyennes à sévères, qui a connu une croissance à deux chiffres sur les quatre dernières années et est commercialisé uniquement en France. Le portefeuille comprend également Buscopan, un antispasmodique, Suppositoria Glycerini, un laxatif, et Mucothiol et Mucodyne, des expectorants pour les troubles de la sécrétion bronchique au cours des affections bronchiques aigües. Ces marques régionales couvrent ensemble huit pays européens. La fabrication des produits sera sous-traitée à des tiers.

Selon les termes de l’accord, Ipsen paiera 83 millions d’euros en espèces à la clôture pour les produits. La transaction, qui reste soumise aux conditions de clôture usuelles, dont l’accord de la commission européenne, devrait être clôturée au second trimestre 2017. La transaction sera intégralement financée par la trésorerie et les lignes de crédit existantes d’Ipsen.

L’Oréal étudie la cession de The Body Shop

L’Oréal étudie la cession de The Body Shop, cette enseigne britannique acquise en 2006 pour près de 1 milliard d’euros. « L’acquisition stratégique de IT Cosmetics, et celle en cours de CeraVe, renforcent notre portefeuille unique de marques et vont nous permettre de toujours mieux répondre aux nouvelles aspirations de beauté », a indiqué Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal, à l’occasion de la publication des résultats 2016. « Dans ce cadre d’optimisation du portefeuille de marques, il a été décidé d’explorer toutes les options stratégiques concernant le capital de The Body Shop afin d’offrir à cette affaire le maximum d’opportunités et lui donner toutes les chances de se développer. Aucune décision n’a été prise à ce stade ».

Ubisoft : Vivendi, actionnaire à plus de 25%, ne devrait pas faire la grimace

Ubisoft : Vivendi, actionnaire à plus de 25%, ne devrait pas faire la grimace. A l’occasion de la publication de son chiffre d’affaires pour le 3e trimestre de son exercice clos le 31 mars 2017, l’éditeur de jeux vidéo confirme l’objectif de résultat opérationnel non-IFRS, compris entre 230 M€ et 250 M€, et relève l’objectif de rentabilité dans une fourchette de 15,8% à 16,7%, contre une fourchette précédente de 14,3% à 15%. L’objectif de chiffre d’affaires est dorénavant attendu entre 1 455 M€ et 1 495 M€, à comparer à un objectif précédent compris entre 1 610 M€ et 1 670 M€, afin de tenir compte de la sortie de South ParkTM : the Fractured But WholeTM sur l’exercice 2017-18 et du chiffre d’affaires du troisième trimestre fiscal.

Syngenta/ChemChina : clôture de la transaction prévue pour le 2e trimestre 2017

Syngenta/ChemChina : clôture de la transaction prévue pour le 2e trimestre 2017. Les deux groupes chimiques ont bien avancé en vue de l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires et de la conclusion de la transaction, explique Syngenta à l’occasion de la publication de ses résultats 2016. « A ce jour, 13 autorités réglementaires ont délivré leur autorisation ; nous attendons encore celles du Brésil, du Canada, de la Chine, de l’UE, de l’Inde, du Mexique et des États-Unis. Aux Etats-Unis, le CFIUS a donné son accord concernant la sécurité nationale ».

Le 3 janvier 2017, dans le cadre de l’examen antitrust de l’UE, ChemChina et Syngenta ont demandé de repousser la fin de la période d’examen au 12 avril 2017, soit un délai supplémentaire de 10 jours. Cette prolongation vise à laisser suffisamment de temps pour finaliser la procédure de transaction. Le 13 janvier 2017, les deux sociétés ont présenté à la FTC, aux États-Unis, un dossier formel, incluant lui aussi des propositions d’aménagements. « ChemChina et Syngenta restent pleinement engagées dans l’opération et déterminées à la mener à bien », est-il précisé.

Pour mémoire, ChemChina va acquérir le géant suisse, issu de la fusion en 2000 des divisions agrochimiques d’AstraZeneca et de Novartis, pour un montant total de 43 milliards de dollars (39,4 milliards d’euros). Pour chaque action Syngenta apportée, ChemChina offrira 465 dollars augmenté d’un dividende spécial de 5 francs suisses.

Genticel : les documents relatifs à l’AGM sont disponibles

Genticel : les documents relatifs à l’AGM sont disponibles. Dans le cadre du projet de rapprochement stratégique entre Genticel et Genkyotex, annoncé le 22 décembre 2016, les documents relatifs à l’assemblée générale mixte, qui se tiendra le mardi 28 février 2017, sont disponibles sur simple demande auprès de la société, ou peuvent être consultés sur le site Internet www.genticel.com. La société française de biotechnologie rappelle qu’un Document E a été enregistré auprès de l’AMF, le 31 janvier 2017, sous le numéro E.17-004 et mis à la disposition du public.

Sous réserve de l’approbation des assemblées générales des deux sociétés, les actionnaires de Genkyotex, société biopharmaceutique suisse non cotée, apporteront 100% des actions à Genticel, qui émettra des actions nouvelles en rémunération de cet apport, à raison de 11,8355 actions Genticel pour chaque action Genkyotex apportée. Cette parité a été arrêtée sur la base d’une valeur de Genkyotex établie à 120 millions d’euros et celle de Genticel à 30 millions d’euros.

Genticel devra émettre un nombre maximum de 62 279 9752 actions nouvelles au profit des actionnaires de Genkyotex qui, une fois l’opération réalisée, détiendront 80% du capital de Genticel. Néanmoins, aucun actionnaire ne devrait contrôler ou détenir, seul ou de concert, plus de 30% des actions ou des droits de vote de Genticel. Ce rapprochement, rappelons-le, aboutirait à la création d’un groupe européen doté d’un portefeuille en développement d’inhibiteurs de NOX représentant une nouvelle classe thérapeutique dans la fibrose et la douleur inflammatoire.

Areva : deux groupes japonais s’apprêtent à entrer au capital

Areva : deux groupes japonais s’apprêtent à entrer au capital. Areva et NewCo (entité regroupant l’ensemble des activités issues d’Areva liées au cycle du combustible nucléaire) tiennent aujourd’hui leurs assemblées générales en vue d’approuver les modalités de leurs augmentations de capital respectives. Dans cette perspective, Areva annonce que les principaux termes des accords pour l’entrée de Japan Nuclear Fuel Limited (JNFL) et de Mitsubishi Heavy Industries (MHI) au capital de NewCo, à hauteur de 5 % chacun, ont été agréés. Les négociations se poursuivent avec ces deux investisseurs stratégiques en vue de finaliser la documentation.

Ces prises de participation correspondent à un investissement cumulé de 500 millions d’euros, en cohérence avec la valorisation des actifs de NewCo retenue pour la mise en œuvre des apports, en novembre 2016. L’augmentation de capital de NewCo, d’un montant de 3 milliards d’euros, se fera en deux temps :

  • dans un premier temps, après la levée des deux conditions préalables fixées dans la décision de la Commission Européenne, l’Etat souscrira à une première augmentation de capital réservée pour un montant de 2,5 milliards d’euros ;
  • dans un second temps, dès la cession du contrôle majoritaire de New NP à EDF, MHI et JNFL souscriront à une seconde augmentation de capital réservée, pour un montant de 500 millions d’euros.

Le capital de NewCo reste ouvert à d’autres investisseurs stratégiques qui s’inscriraient dans le même cadre que les accords en cours de finalisation.

Mediawan convoite Groupe AB

Mediawan convoite Groupe AB. Mediawan, premier Special Purpose Acquisition Company ou véhicule d’acquisition coté fondé par Pierre-Antoine Capton, Xavier Niel et Matthieu Pigasse et coté sur Euronext Paris depuis le 22 avril 2016, est entré en négociations exclusives avec les dirigeants de Groupe AB ainsi que ses actionnaires, Claude Berda et TF1, dans le cadre d’une promesse d’achat en vue d’acquérir 100% des actions existantes de Groupe AB.  Fondé en 1977, Groupe AB est un éditeur, producteur et distributeur indépendant de contenus audiovisuels en Europe francophone. Le groupe est actuellement détenu par son fondateur Claude Berda (53%), TF1 (33,5%) et ses dirigeants (13,5%).

Les modalités de l’opération envisagée, laquelle reste soumise à la réalisation de certaines conditions usuelles, prévoient que les actionnaires de Groupe AB recevront environ 270 millions d’euros en numéraire en contrepartie de la cession de 100% des actions existantes de Groupe AB qu’ils détiennent. L’acquisition serait financée, à concurrence d’un montant de 130 millions d’euros, par emprunt bancaire. Le solde du prix d’acquisition des titres de Groupe AB sera financé par prélèvement sur les fonds levés au moment de l’introduction en Bourse et transférés depuis lors sur un compte de dépôt sécurisé. Cette structure de financement devrait permettre à Mediawan de conserver une flexibilité financière suffisante en vue de futurs investissements, y compris d’éventuelles acquisitions.

Conformément aux stipulations des statuts de Mediawan ainsi qu’aux engagements pris au moment de l’introduction en bourse, l’opération envisagée, en tant qu’Acquisition Initiale, requiert l’approbation d’au moins deux tiers des actionnaires (hors Fondateurs) réunis en assemblée spéciale. Cette assemblée spéciale se tiendra le 13 mars 2017. Un avis de réunion en vue de cette assemblée sera publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires ainsi que sur le site de Mediawan (www.mediawan.fr) le 3 février 2017.

En outre, la réalisation de l’opération envisagée est soumise à certaines conditions usuelles, dont l’achèvement du processus d’information et de consultation des instances représentatives du personnel de Groupe AB et l’obtention des autorisations réglementaires requises du gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg pour les activités de diffusion. En cas d’approbation du projet d’Acquisition Initiale par les actionnaires réunis en assemblée spéciale à cet effet, la réalisation définitive de l’acquisition devrait intervenir au cours du premier semestre 2017.

L’AMF modernise son outil de surveillance des marchés

L’AMF modernise son outil de surveillance des marchés. La plateforme de surveillance analyse d’ores et déjà quelque 1,6 milliard de comptes rendus de transactions et génère, en moyenne, 36 000 alertes par an. Après recoupement avec l’information disponible en lien avec les instruments financiers échangés, plus de 500 évènements de marché sont analysés en profondeur chaque année par les équipes de l’AMF, donnant lieu à une trentaine d’ouvertures d’enquêtes.

ICY (prononcez « I see why… »), le nouvel outil de surveillance que l’AMF commence à développer en interne avec l’appui de la société Neurones, reposera sur des technologies de type « Big Data », qui permettent d’exploiter rapidement des données représentant des volumes importants et de natures diverses. A compter du second semestre 2017, ICY sera déployé progressivement afin d’être opérationnel pour recevoir les données MiFID 2 à compter du 3 janvier 2018. A terme, l’AMF bénéficiera ainsi d’une capacité démultipliée de stockage et d’analyse croisée des données tout en profitant de fonctionnalités innovantes.

L’AMF souhaite ainsi renforcer sa faculté d’examen en temps réel pour une plus grande réactivité, mais aussi améliorer la détection des abus de marché grâce à des outils d’intelligence artificielle comme l’apprentissage automatique (machine learning). Certains modèles de détection, pour les manipulations de cours par exemple, pourront être ajustés automatiquement avec ce type de technologie.

« Dans un contexte de marchés financiers de plus en plus automatisés et fragmentés, la détection des manquements d’initié ou des manipulations de marché nécessite des outils sophistiqués et innovants qui sont en mesure de décrypter une information complexe et non structurée, précise Alexandra Givry, directrice de la Division surveillance des marchés. ICY permettra à l’AMF d’exploiter les masses de données disponibles et ainsi de mieux exercer ses activités de surveillance des marchés et d’investigation, ainsi que de renforcer ses capacités d’analyse des tendances à l’œuvre sur les marchés et de l’impact de la réglementation ».

Petit Forestier renonce à acheter Fraikin

Petit Forestier renonce à acheter Fraikin. L’Autorité de la concurrence, qui venait d’ouvrir une phase d’examen approfondi dans le cadre de l’acquisition du groupe Fraikin par le groupe Petit Forestier, prend acte de la décision de Petit Forestier d’abandonner l’opération. Le 18 novembre 2016, Petit Forestier avait notifié en effet un projet d’acquisition de son principal concurrent, Fraikin, dans le secteur de la location de véhicules industriels frigorifiques en France.

Cette opération consistait pour le numéro 1 (Petit Forestier) sur le marché de la location de véhicules industriels frigorifiques en France à racheter le numéro 2 du secteur. Ce passage de 4 à 3 acteurs nationaux sur ce marché aurait abouti à un quasi-monopole de la nouvelle entité avec une part de marché de 90 % sur le marché de la location longue durée de véhicules industriels frigorifiques.

Après plusieurs consultations des acteurs du marché et la réalisation de tests quantitatifs, l’Autorité a identifié un risque non négligeable d’augmentation des prix pour les clients, constitués notamment de nombreux artisans. Dans un esprit de dialogue, elle a cherché à identifier les pistes de solutions (cessions d’agences locales, de véhicules, de contrats) qui auraient pu permettre la réalisation de l’opération dans le plein respect des préoccupations de concurrence.

Les engagements structurels déposés par Petit Forestier fin décembre se sont avérés, après la réalisation d’un test de marché, très insuffisants pour faire émerger un acteur susceptible d’exercer une pression concurrentielle sur le nouvel ensemble. L’Autorité avait, par conséquent, décidé d’entrer en phase 2. Elle prend aujourd’hui acte de la décision de Petit Forestier de renoncer à l’opération.

Safran – Zodiac Aerospace : l’Elysée applaudit

Safran – Zodiac Aerospace : l’Elysée applaudit.  François Hollande, Président de la République, se félicite du processus de rapprochement entre Safran et Zodiac Aerospace, permettant de créer un leader français de niveau mondial dans l’industrie aéronautique. « Cette opération est réalisée avec le soutien de l’Etat, premier actionnaire de Safran et qui restera le premier actionnaire du groupe fusionné à l’issue de l’opération », explique l’Elysée dans un communiqué. Le nouvel ensemble réunira 92 000 employés, dont la moitié en France. Il sera le numéro 2 mondial des équipementiers aéronautiques grâce à la combinaison des produits et des technologies de Safran et de Zodiac Aerospace, offrant des perspectives solides au groupe fusionné. « Le Président de la République salue cette belle opération industrielle qui renforce l’industrie aéronautique française ».

Figeac Aéro : prix de l’opération financière Enternext 2016

Figeac Aéro : prix de l’opération financière Enternext 2016. Euronext a distingué les sociétés dont les introductions en Bourse ou les opérations financières ont été remarquées en 2016. Figeac Aéro, partenaire de référence des grands industriels de l’aéronautique, s’est vu décerner le Prix EnterNext de l’opération financière 2016. Le jury composé de spécialistes indépendants a ainsi choisi de récompenser l’augmentation de capital lancée en mars 2016, avec 86,2 millions d’euros levés. La société a été accompagnée, lors de cette opération, par Oddo & Cie agissant en qualité de chef de file et teneur de livre associé et par Midcap Partners agissant en qualité de teneur de livre associé, Jeantet Associés (conseil juridique) et Actus finance & communication (agence de communication financière).

Syngenta/ChemChina : le feu vert des autorités de tutelle se précise

Syngenta/ChemChina : le feu vert des autorités de tutelle se précise. « Nous travaillons bien avec les autorités de réglementation américaines et européennes pour finaliser les accords et nous nous attendons à les boucler dans un avenir pas trop lointain », a indiqué lundi Erik Fyrwald, directeur général du groupe agrochimique suisse, dans une interview accordée à la chaîne de télévision CNBC, à l’occasion du Forum économique mondial à Davos. Pour mémoire, ChemChina va acquérir le géant suisse, issu de la fusion en 2000 des divisions agrochimiques d’AstraZeneca et de Novartis, pour un montant total de 43 milliards de dollars (39,4 milliards d’euros). Pour chaque action Syngenta apportée, ChemChina offrira 465 dollars augmenté d’un dividende spécial de 5 francs suisses.

AccorHotels valorise le portefeuille « Booster »

AccorHotels valorise le portefeuille « Booster ». Dans le cadre du projet de filialisation en vue de la cession d’une majorité d’HotelInvest (projet Booster), AccorHotels est entré en discussions avec des investisseurs potentiels, avec l’objectif confirmé de clôturer l’opération au début de l’été 2017.

Dans ce contexte, le Groupe annonce ce jour la valeur d’actifs Brute au 31 décembre 2016 du portefeuille Booster, qui correspond à la quasi-totalité du parc en propriété et location d’HotelInvest, à l’exception d’Orbis.

Cette valorisation, réalisée par des experts indépendants (Jones Lang LaSalle, Cushman & Wakefield et BNP Paribas Real Estate) ressort à 6,6 milliards d’euros, soit une légère augmentation par rapport à la valeur projetée à fin 2016 communiquée le 5 octobre dernier, qui atteignait 6,5 milliards.

Eurosic prend acte de l’arrêt de la Cour d’Appel

Eurosic prend acte de l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris qui rejette les recours formés par Gecina et l’Adam. Eurosic se félicite de l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris rendu ce jour qui déboute les demandeurs, Gecina et l’Adam, de leur recours contre la décision du 10 août 2016 par laquelle l’AMF avait rejeté leurs demandes de retrait de sa décision de conformité du 26 avril 2016 sur l’offre publique initiée par Eurosic sur les titres de la société Foncière de Paris.

L’offre publique d’Eurosic sur Foncière de Paris avait rencontré un très large succès, Eurosic détenant près de 99% de son capital, explique le groupe. Dans ce contexte, Eurosic va pouvoir continuer à se concentrer pleinement sur l’intégration de Foncière de Paris et de ses équipes et créer ainsi l’une des toutes premières foncières tertiaires en France avec un patrimoine de près de 7 milliards d’euros.

Eurosic a l’intention de demander à l’AMF la mise en œuvre du retrait obligatoire des titres Foncière de Paris dans les prochains jours, aux mêmes conditions financières que celles de l’offre publique clôturée le 28 octobre 2016.

Partenariat entre TF1, ProsiebenSat.1 et Mediaset

Partenariat entre TF1, ProsiebenSat.1 et Mediaset. Le groupe français accélère ses développements digitaux et entre au capital de Studio71 à hauteur de 6,1%, 4e Multi Channel Network (MCN) mondial avec plus de 6 milliards de vidéos vues par mois et 1 100 chaînes. Studio71, dont le déploiement est international (Allemagne, Etats-Unis, Grande-Bretagne), est une filiale de ProsiebenSat.1, groupe média majeur en Allemagne. Ce partenariat s’inscrit dans une alliance paneuropéenne, ProsiebenSat.1 réalisant simultanément un accord de même nature avec Mediaset, 1er groupe média privé en Italie. Cette association entre 3 acteurs majeurs du paysage audiovisuel européen permet à Studio71 d’agréger une audience puissante et de qualité.

Pour lancer Studio71 en France, le groupe TF1 s’appuiera sur Finder Studios, dont il est actionnaire avec la société Makever. Studio71 deviendra un actionnaire stratégique de Studio 71 France pour en accélérer le développement. Finder Studios est le 2e MCN français avec 200 millions de vidéos vues par mois. Les déclinaisons courtes des programmes du groupe TF1 viendront enrichir l’offre Studio71 France de contenus premiums à fort potentiel d’audience et d’engagement. L’inventaire vidéo digital issu de ce partenariat sera commercialisé par TF1 Publicité, régie du groupe TF1, sur les territoires francophones. Les contenus internationaux de Studio71 qui génèrent déjà plus de 60 millions de vidéos vues par mois en France, seront intégrés aux offres commerciales de la régie.

Cette opération est soumise au contrôle des concentrations en Allemagne et en Autriche.

Engie : l’Etat cède finalement 4,1% du capital

Engie : l’Etat cède finalement 4,1% du capital. L’Agence des participations de l’Etat annonce la clôture de l’opération de cession par l’Etat de 4,1% du capital d’Engie, soit 100 millions d’actions, la taille du placement ayant été augmentée de 10 millions d’actions supplémentaires au cours de l’opération. Les titres proposés ont été placés en totalité auprès d’investisseurs institutionnels. Cette opération rapportera à l’Etat 1,14 milliard d’euros. Au terme de ce placement, l’Etat détient, au travers de l’APE, 28,7% du capital et 32,6% des droits de vote. L’Etat restera ainsi le premier actionnaire d’Engie et continuera d’accompagner le Groupe dans son plan de transformation stratégique, présenté au marché en février 2016. 11,1 millions de titres supplémentaires (soit 0,5% du capital) seront ultérieurement proposés aux salariés et anciens salariés éligibles du groupe.

L’Oréal enrichit son portefeuille de marques

L’Oréal enrichit son portefeuille de marques. L’Oréal annonce aujourd’hui la signature d’un accord définitif avec Valeant pour l’acquisition des marques de soins CeraVe, AcneFree et Ambi  pour un montant en numéraire de 1,3 milliard de dollars.

CeraVe a été créée en 2005 et propose une gamme de produits de soins avancés pour la peau, en particulier des nettoyants, des hydratants, des crèmes solaires, des pommades cicatrisantes et une ligne pour bébé. Développée avec des dermatologues, CeraVe est l’une des marques de soins qui croît le plus rapidement aux Etats-Unis avec une croissance moyenne supérieure à 20% ces deux dernières années. La stratégie de distribution multicanal de CeraVe comprend les pharmacies et drugstores, la grande distribution, les magasins spécialisés et certains sites de vente en ligne.

AcneFree commercialise et distribue aux Etats-Unis une gamme complète de nettoyants OTC et de traitements contre l’acné. Ambi distribue des produits de soins de la peau, formulés pour répondre aux besoins des consommateurs multi-ethniques. Les deux marques sont distribuées dans les pharmacies et drugstores, dans la grande distribution et sur certains sites de vente en ligne. Ces trois marques cumulent un chiffre d’affaires annuel d’environ 168 millions de dollars.

Ipsen acquiert des actifs en encologie de Merrimack

Ipsen acquiert des actifs en oncologie de Merrimack Pharmaceuticals. Ipsen a conclu un accord définitif en vue d’acquérir des actifs en oncologie au niveau mondial de Merrimack Pharmaceuticals, dont son principal produit commercialisé Onivyde (injection d’irinotécan liposomal), dans le traitement des patients atteints d’un adénocarcinome métastatique du pancréas dont la maladie a progressé après un traitement comportant la gemcitabine.

Selon les termes de l’accord, Ipsen obtient les droits exclusifs de commercialisation pour les indications actuelles et futures d’Onivyde aux Etats-Unis, ainsi que l’accord de licence en vigueur avec Shire pour la commercialisation hors Etats-Unis et avec PharmaEngine à Taiwan. La transaction comprend également l’infrastructure commerciale et de production de Merrimack, ainsi que la version générique du chlorhydrate de doxorubicine liposomale pour injection.

Selon les termes de l’accord, Ipsen versera 575 millions de dollars payables à la clôture, et jusqu’à 450 millions de dollars, sous réserve de l’approbation de nouvelles indications potentielles d’Onivyde aux Etats-Unis. La transaction sera intégralement financée par la trésorerie et les facilités de crédit existantes d’Ipsen. L’opération sera dilutive en 2017 et relutive à partir de 2018, à la fois en termes de marge opérationnelle courante du groupe et de résultat par action, estime Ipsen.

L’opération, qui reste sujette aux conditions de clôture habituelles, y compris les approbations réglementaires et le vote des actionnaires de Merrimack, devrait se conclure à la fin du premier trimestre 2017. Pour cette transaction, Ipsen a été conseillé par MTS Health Partners, LP et Dechert LLP.

Rothschild et la Cie Financière Martin Maurel annoncent leur fusion effective

Rothschild et la Cie Financière Martin Maurel annoncent leur fusion effective. L’opération s’inscrit dans la continuité des relations qui unissent les familles Rothschild et Maurel depuis trois générations. Elle se poursuivra par le rapprochement opérationnel des activités de banque privée en France des deux groupes, qui devrait intervenir au deuxième semestre 2017 en vue de créer un nouvel ensemble qui opérera en France sous le nom de Rothschild Martin Maurel.

Préalablement à cette opération, Rothschild & Co possédait 2,3% de la Compagnie Financière Martin Maurel, elle-même détenant 0,90% de Rothschild & Co. Conformément aux termes du protocole d’accord signé en mai 2016, l’opération s’est faite majoritairement sous la forme d’un échange de titres sur la base d’une parité de 126 actions Rothschild & Co par action de la CFMM. La famille Maurel a reçu des titres et renforce ainsi sa présence au sein du concert familial élargi de Rothschild & Co, dont elle était déjà membre.

L’opération a été financée à hauteur de 62% par l’émission de nouvelles actions, soit 6,1 millions d’actions nouvelles, et à hauteur de 38% par des facilités bancaires externes, soit un montant de 88,3 millions d’euros, les actionnaires significatifs non familiaux de la Compagnie Financière Martin Maurel ayant accepté d’apporter leurs actions à l’offre en numéraire conformément aux termes du protocole initial.

A partir du 4 janvier 2017, les nouvelles actions de Rothschild & Co seront admises aux négociations sur le compartiment A d’Euronext Paris sous le code ISIN FR0000031684 et les actions de la Compagnie Financière Martin Maurel (code ISIN FR0006321998) seront radiées du marché libre d’Euronext Paris.

Sanofi et Boehringer Ingelheim ont bouclé leurs échanges d’actifs

Sanofi et Boehringer Ingelheim ont bouclé leurs échanges d’actifs. Les deux groupes pharmaceutiques ont confirmé la clôture de la transaction stratégique signée en juin 2016, consistant à échanger l’activité Santé Animale de Sanofi (Merial) contre l’activité Santé Grand Public (CHC), de Boehringer Ingelheim (BI) dans la plupart des pays en date du 1er janvier 2017. Cette étape marque l’aboutissement de la transaction amorcée par des négociations exclusives en décembre 2015. La clôture de l’acquisition de Merial au Mexique et l’échange de Merial avec l’activité  Santé Grand Public BI en Inde ont été retardés et devraient être finalisés au début de 2017.

SI Participations va redistribuer 10 millions d’euros

SI Participations va redistribuer 10 millions d’euros à ses actionnaires. Cette société de capital-risque dont l’actif net réévalué représentait 14 millions d’euros au 30 juin 2016, est gérée depuis 2005 comme un fonds qui poursuit une politique active de désinvestissement et ne prend plus de nouvelles participations.

L’assemblée générale ordinaire réunie le 23 décembre 2016 prenant acte que le terme de la durée statutaire de la société est fixé au 31 décembre 2016 et que SI Participations sera par conséquent dissoute de plein droit et mise en liquidation le 1er janvier 2017, a approuvé les modalités de la liquidation : nomination de la société Sigefi en qualité de liquidateur, maintien d’une gouvernance avec un conseil de surveillance et un comité d’audit, maintien, à compter de l’exercice ouvert le 1er janvier 2017, du seul cabinet KPMG en qualité de commissaire aux comptes.

Conformément au plan de cession, trois opérations ont été réalisées au cours de ces derniers jours. La trésorerie disponible (de l’ordre de 10 millions d’euros) sera ainsi redistribuée par le liquidateur aux actionnaires en début d’année 2017. Les opérations de liquidation devraient ensuite s’étaler sur une période estimée à 18-24 mois, à l’issue de laquelle sera prononcée la clôture définitive.

Spie : accord pour l’acquisition de SAG

Spie : accord pour l’acquisition de SAG. Spie, leader européen indépendant des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications, a a signé un accord pour l’acquisition du groupe SAG auprès du fonds d’investissement EQT. Basé à Langen en Allemagne, SAG est un fournisseur de services et de systèmes pour les réseaux d’électricité, de gaz, d’eau et de télécoms, qui se concentre principalement sur le service aux réseaux de transport et de distribution d’énergie. La société a célébré son 100e anniversaire cette année et a joué un rôle majeur dans le développement des infrastructures énergétiques allemandes.

Elle est actuellement leader sur son marché en Allemagne, où elle génère près de 75% de son chiffre d’affaires, et dispose d’une présence forte en Slovaquie, en République Tchèque, en Pologne, en Hongrie et en France. SAG emploie environ 8 000 collaborateurs très qualifiés répartis sur plus de 170 implantations, dont 120 en Allemagne, et devrait générer en 2016 un chiffre d’affaires d’environ 1,3 milliard d’euros et un EBITA d’environ 77 millions d’euros.

La transaction est valorisée à environ 850 millions d’euros, incluant un paiement en numéraire de 460 millions d’euros et un engagement net de retraite de 390 millions d’euros (après impôts). Elle devrait se traduire dès le départ par une forte relution sur le bénéfice net par action ajusté d’environ 12 % en 2017 et d’environ 15 % en 2018, avant impact des synergies. Spie compte mettre en œuvre, sous deux ans, des synergies liées aux achats ainsi qu’à des dépenses administratives et opérationnelles, pour environ 20 millions d’euros (avant impôts).

La transaction valorise SAG à 11 fois l’EBITA attendu pour 2016, avant impact des synergies et 8,8 fois en incluant l’impact complet des synergies. Elle sera financée par une nouvelle ligne de crédit-relais confirmée. Son impact sur l’endettement financier net de SPIE se limitera à 460 millions d’euros. Spie table sur une finalisation de la transaction entre la fin du 1er trimestre et le début du 2e trimestre 2017, sous réserve de l’approbation des autorités de la concurrence.

Genticel et Genkyotex se rapprochent sans OPA à la clé

Genticel et Genkyotex se rapprochent sans OPA à la clé. Cette société de biotechnologie qui développe des immunothérapies innovantes, et Genkyotex, société biopharmaceutique suisse non cotée, annoncent que Genticel a signé un traité d’apport avec les actionnaires de Genkyotex. Sous réserve de l’approbation de l’assemblée générale de Genticel, les actionnaires de Genkyotex apporteront 100% des actions composant le capital de Genkyotex (sur une base entièrement diluée) à Genticel, qui émettra des actions nouvelles en rémunération de cet apport. Consécutivement, les actionnaires de Genkyotex détiendront 80% du capital et des droits de vote de Genticel (sur une base non diluée).

Sous réserve de l’approbation par l’assemblée générale des actionnaires de Genticel devant se tenir au premier trimestre 2017, et au plus tard le 28 février 2017, les actionnaires de Genkyotex recevront 11,8355 actions de Genticel pour chaque action Genkyotex apportée. Cette parité d’échange a été convenue entre Genticel et les actionnaires de Genkyotex sur la base d’une valeur réelle de Genkyotex établie à 120 millions d’euros et de Genticel établie à 30 millions d’euros (contre une capitalisation de 38,3 millions d’euros sur la base du cours actuel de 2,46 euros, NDLR).

Genticel devra émettre un nombre total maximum de 62 279 9752 actions nouvelles au profit des actionnaires de Genkyotex qui, une fois l’opération réalisée, détiendront 80% du capital social et des droits de vote de Genticel (ce pourcentage ne tient pas compte de toute éventuelle nouvelle action qui pourrait être émise sur l’exercice de bons de souscription d’actions (BSA) et de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE) émis par Genticel).

La réalisation de l’opération est soumise à des conditions usuelles, et notamment, au dépôt d’un document E auprès de l’AMF, accompagné des rapports des commissaires aux apports sur la valeur des apports et sur l’équité de la parité d’échange, à l’approbation par les actionnaires de Genticel de l’apport envisagé et l’émission des nouvelles actions Genticel au profit des actionnaires de Genkyotex en rémunération des actions qu’ils auront apportées. A la réalisation de l’opération, sous réserve qu’elle soit approuvée et réalisée, aucun actionnaire de Genkyotex ou de Genticel ne devrait contrôler ou détenir, seul ou de concert, plus de 30% des actions ou des droits de vote de Genticel. Sous réserve du feu vert de l’AMF, il n’y aura donc pas d’OPA à la clé.

Global Bioenergies projette d’acquérir

Global Bioenergies projette d’acquérir la start-up néerlandaise Syngip. « Accéder aux technologies de Syngip permettrait de fortement accélérer le développement d’un procédé Isobutène de troisième génération, un objectif inscrit dans la stratégie industrielle de Global Bioenergies depuis plusieurs années », explique la société. Conformément aux termes du traité d’apport signé et sous réserve de certaines conditions suspensives, l’opération se traduirait par l’apport de la totalité des titres de la société Syngip B.V. à Global Bioenergies S.A.

En contrepartie, Global Bioenergies émettrait 37 240 actions nouvelles au bénéfice des associés actuels de Syngip, et 69 161 bons d’attribution d’actions (BAA) attribués gratuitement et donnant lieu chacun à l’attribution d’une action nouvelle sous réserve de l’atteinte d’un jalon technique dans le développement d’un procédé de conversion de ressources carbonées gazeuses en isobutène, faute de quoi les BAA deviendraient caducs.

Les 37 240 actions nouvelles représentent une valorisation d’environ 875 000 euros, valorisation établie sur la base d’un cours à 23,4956 €. Elles représentent une dilution de 1,1% environ pour les actionnaires existants. Les BAA donneront lieu à l’attribution de 69 161 actions nouvelles, représentant une valorisation de 1 625 000 euros à ce cours de référence de 23,4956 €, soit une dilution supplémentaire de 2,1%.

Par ailleurs, Global Bioenergies s’engage à rembourser les comptes courants d’associés de Syngip  à hauteur de 150 000 euros, le solde faisant l’objet d’un abandon de créances. Le conseil d’administration de Global Bioenergies a décidé de convoquer en assemblée générale extraordinaire ses actionnaires le 2 février 2017 aux fins de se prononcer sur ce projet d’acquisition.

Telenet fait affaire avec Altice

Telenet fait affaire avec Altice. Telenet Group SPRL, filiale directe de Telenet Group Holding, a conclu un accord définitif pour le rachat de Coditel Brabant à Coditel Holding, filiale d’Altice N.V., pour un montant de 400 millions d’euros, net de toutes dettes et espèces. Coditel Brabant, opérant sous la marque SFR (ex-Numéricable), fournit des services de câblodistribution à des ménages et des entreprises à Bruxelles, en Wallonie et au Luxembourg et offre des services de téléphonie mobile en Belgique par le biais d’un accord MVNO avec BASE.

Par cette acquisition, Telenet étendra son empreinte géographique en tant que câblo-opérateur au-delà des zones flamandes et bruxelloises actuellement couvertes et couvrira dès lors une partie de la Wallonie et du Grand-Duché de Luxembourg ainsi qu’environ les deux tiers de Bruxelles. Depuis l’acquisition de l’opérateur mobile belge BASE en février 2016, Telenet poursuit sa stratégie visant à se positionner comme un fournisseur de référence de produits connectés convergents de divertissement et de services B2B à l’échelle nationale. L’opération est soumise aux conditions habituelles de clôture, y compris l’accord des autorités de concurrence.

Elis annonce deux acquisitions stratégiques

Elis annonce deux acquisitions stratégiques en Espagne et au Brésil. Avec Indusal en Espagne et Lavebras au Brésil, le leader multiservice de la location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d’équipements d’hygiène et de bien-être en Europe et en Amérique latine poursuit la mise en œuvre de sa stratégie sur deux marchés clés et renforce la part de son activité internationale à plus de 40%. Le montant total des investissements liés à ces acquisitions s’élève à environ 510 millions d’euros, dont le financement est sécurisé par un contrat de crédit-relais (bridge loan) d’un montant de 550 millions conclu début novembre 2016 avec un syndicat de banques internationales. Après prise en compte du refinancement, ces deux opérations seront relutives sur le bénéfice par action ajusté à hauteur d’environ 7% pour l’exercice 2017. Aux termes du protocole d’accord, la signature des accords définitifs en vue de l’acquisition de Lavebras interviendra début janvier 2017. La réalisation de l’acquisition sera soumise à l’accord de l’autorité de la concurrence brésilienne et devrait intervenir au cours du  premier semestre 2017.

Euronext convoite LCH.Clearnet

Euronext convoite LCH.Clearnet. Euronext annonce qu’elle est en négociation exclusive avec le London Stock Exchange Group (LSEG) et LCH.Clearnet Group en vue d’acquérir la chambre de compensation LCH.Clearnet, filiale de LCH.Clearnet. « A ce stade, il ne peut y avoir aucune certitude que ces discussions aboutiront à une transaction », indique l’entreprise de marché. Et, en tout état de cause, « toute opération serait subordonnée à la clôture réussie de la fusion entre LSEG et Deutsche Börse AG ». Une autre annonce sera délivrée en temps voulu.

Primonial : signature d’un protocole

Primonial : signature d’un protocole d’investissement avec Bridgepoint. Le management du groupe Primonial, Crédit Mutuel Arkea et les fonds BlackFin Capital Partners et Latour Capital ont signé, vendredi 16 décembre 2016, un protocole d’investissement permettant l’entrée de Bridgepoint au capital de Primonial Holding.

Cette entrée au capital de Bridgepoint, l’un des principaux investisseurs européens en capital-investissement, aux côtés du management du groupe, permettra à Primonial « de poursuivre son fort développement en France, consolider sa position de leader indépendant, dans les domaines de la distribution de solutions patrimoniales et de la gestion d’actifs et mettre en œuvre son déploiement à l’international ».

Bridgepoint détiendra à terme 52,5% du capital, Crédit Mutuel Arkea 35%, le management et les collaborateurs du groupe 12,5%. Les fonds BlackFin Capital Partners et Latour Capital cèderont leurs titres à l’issue de l’opération. Celle-ci reste soumise aux conditions suspensives d′usage, notamment le visa de l’Autorité des Marchés Financiers et l′approbation de l’Autorité de la concurrence.

Mediaset : Vivendi veut aller jusqu’à 30%

Mediaset : Vivendi veut aller jusqu’à 30%. Vivendi annonçait le 8 avril 2016 avoir conclu un partenariat stratégique et industriel avec Mediaset. Il devait, comme première étape, acquérir 3,5% du capital de Mediaset et 100% du capital de la société de télévision payante Mediaset Premium, en échange de 3,5% du capital de Vivendi. L’acquisition envisagée de Mediaset Premium a donné lieu à un contentieux et les propositions de Vivendi visant à trouver une résolution amiable du différend n’ont pas été agréées par Mediaset et son actionnaire Fininvest.

Considérant que l’intérêt stratégique du partenariat industriel annoncé le 8 avril 2016 dépasse les enjeux de ce contentieux, Vivendi a pris la décision de devenir le deuxième actionnaire industriel de Mediaset en acquérant, dans un premier temps, 20% du capital de Mediaset.

Suite à la rencontre entre Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi et Pier Silvio Berlusconi, administrateur délégué de Mediaset, le 16 décembre, au communiqué de presse de Mediaset du 17 décembre et considérant les prises de position récentes de Fininvest, le directoire de Vivendi s’est réuni le 19 décembre et a décidé avec l’autorisation du conseil de surveillance d’augmenter sa participation dans Mediaset en fonction des conditions de marché dans la limite de 30% du capital et des droits de vote.

Vivendi rappelle que sa présence au capital de Mediaset s’inscrit dans sa volonté de se développer en Europe du Sud et dans le cadre de ses ambitions stratégiques en tant que groupe international majeur dans le domaine des médias et des contenus d’essence européenne.

Maurel & Prom : ajustement du taux de conversion des Ornane

Maurel & Prom : ajustement du taux de conversion des Ornane. Suite à l’OPA initié par PIEP, les porteurs d’Ornane Maurel & Prom (obligations à option de remboursement en numéraire et/ou en actions nouvelles et/ou existantes) sont informés que les taux de conversion des Ornane 2019 et 2021 sont temporairement ajustés comme suit : 1,20 action Maurel & Prom pour 1 Ornane 2019 et 1,27 action Maurel & Prom pour 1 Ornane 2021.

SoLocal : approbation du plan de restructuration financière

SoLocal : approbation du plan de restructuration financière. L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires, qui s’est réunie le 15 décembre 2016, a approuvé l’ensemble des résolutions nécessaires à la mise en œuvre du plan révisé de restructuration financière présenté par la société. Le conseil d’administration se réunira donc dans les prochaines semaines pour statuer sur la nomination par voie de cooptation d’un administrateur et la nomination d’un censeur, représentant tous les deux les créanciers. En revanche, les projets de résolutions présentés par des actionnaires dont M. Benjamin Jayet et la société D&P Finance représentée par M. Calmels et non agréés par le conseil d’administration, ont été rejetés.

Le plan révisé de restructuration financière ayant désormais été approuvé par les actionnaires et les créanciers de SoLocal Group, la société a présenté lors d’une audience du 16 décembre 2016 devant le Tribunal de Commerce de Nanterre, la demande de modification du plan de sauvegarde financière accélérée dont la société fait l’objet. La décision du Tribunal attendue prochainement constitue la dernière approbation préalable nécessaire à la mise en œuvre du plan.

Par ailleurs, les créanciers du groupe adhoc agissant de concert (des fonds gérés ou conseillés par Amber Capital UK Holdings Ltd, Monarch Alternative Capital (Europe) Ltd, Paulson & Co., Inc.) ont indiqué avoir obtenu la dérogation par l’Autorité des Marchés financiers au lancement d’une offre publique d’achat en cas de détention de plus de 30% du capital de la société au terme des augmentations de capital. Selon le calendrier estimatif, les opérations seraient réalisées au premier trimestre 2017.

Nokia : fin du litige relatif à l’OPR-RO d’Alcatel-Lucent

Nokia : fin du litige relatif à l’OPR-RO d’Alcatel-Lucent. Par arrêt du 16 décembre 2016, la cour d’appel de Paris a donné acte aux requérants du désistement de leur recours à l’encontre de la décision de conformité de l’Autorité des marchés financiers et a constaté l’extinction de l’instance et son dessaisissement. Par conséquent, les conditions de l’offre publique de retrait suivie du retrait obligatoire sont définitives et les engagements souscrits par la société Nokia sans objet.

Areva : augmentation de capital de NewCo

Areva : augmentation de capital de NewCo. Dans le cadre des discussions avec les investisseurs stratégiques ayant vocation à souscrire aux côtés de l’Etat français à l’augmentation de capital de NewCo, qui regroupe l’ensemble des activités issues d’Areva liées au cycle du combustible, Areva SA a reçu ce jour des offres d’investisseurs pour un montant ferme de 500 millions d’euros, correspondant à une participation cible de 10 %. Ces offres sont cohérentes avec la valorisation des actifs de NewCo retenue pour la mise en œuvre des apports.

Areva SA, NewCo, l’Etat français et chacun des investisseurs stratégiques concernés vont maintenant finaliser leurs discussions sur cette base, en vue de la conclusion des accords définitifs (accord d’investissement et pacte d’actionnaires) relatifs à leur entrée au capital de NewCo. Par ailleurs, les discussions se poursuivent avec d’autres investisseurs stratégiques en vue de leur participation éventuelle à l’augmentation de capital de NewCo.

L’objectif de l’augmentation de capital de NewCo, qui devrait s’effectuer dans un calendrier concordant avec celui d’Areva SA, pour un montant de 3 milliards d’euros, est de lui permettre de faire face à ses obligations financières et de se développer, avant d’être en mesure, à moyen terme, de se refinancer sur les marchés.

Par ailleurs, sous réserve de l’accord de tiers (partenaires bancaires, etc.) sur le changement de contrôle de NewCo et sur le changement de nature de l’activité d’Areva SA, à la suite de cette augmentation de capital, Areva SA détiendra une participation minoritaire dans NewCo de l’ordre de 40 % du capital et des droits de vote, entraînant de fait la perte de contrôle d’Areva SA sur NewCo. Dans ce cadre, l’Etat veillera au respect de la règlementation boursière. La réalisation de cette augmentation de capital est également soumise à l’autorisation préalable de la Commission européenne au titre des aides d’Etat.

Compagnie des Alpes : dans l’attente du nouveau tour de table

Compagnie des Alpes : dans l’attente du nouveau tour de table. A l’occasion de la publication des résultats annuels 2015/2016 (en hausse de 20,7%, à 33,4 millions d’euros, à périmètre comparable), le n°1 mondial des remontées mécaniques est resté discret sur le nom des nouveaux actionnaires, se contentant de rappeler sa stratégie. La société « poursuit maintenant deux objectifs : conforter sa croissance en Europe et accélérer son développement à l’international, notamment en Asie, explique la CDA. Avec une ambition : « faire de la Compagnie des Alpes un grand champion français des loisirs et un acteur majeur de la consolidation internationale. C’est la raison pour laquelle le groupe souhaite s’appuyer sur des partenaires puissants, notamment dans les loisirs, l’hôtellerie et la commercialisation touristique ».

Vivendi détient 3,01% du capital de Mediaset

Vivendi détient 3,01% du capital de Mediaset. Vivendi annonçait le 8 avril 2016 avoir conclu un partenariat stratégique et industriel avec Mediaset. Ce partenariat, à vocation internationale, concernait d’une part différentes initiatives dans la production et la distribution en commun de programmes audiovisuels ambitieux et, de l’autre, la création d’une plateforme mondiale de télévision sur Internet en « over-the-top » (OTT). Vivendi devait, comme première étape, acquérir 3,5% du capital de Mediaset et 100% du capital de la société de télévision payante Mediaset Premium, en échange de 3,5% du capital de Vivendi.

L’acquisition envisagée de Mediaset Premium a malheureusement donné lieu à un contentieux et les propositions de Vivendi visant à trouver une résolution amiable du différend n’ont pas été agréées par Mediaset et son actionnaire Fininvest. Considérant que l’intérêt stratégique du partenariat industriel annoncé le 8 avril 2016 dépasse les enjeux de ce contentieux, Vivendi annonce avoir franchi ce jour le seuil de 3% du capital dans Mediaset et détenir 3,01% de son capital.

L’entrée au capital de Mediaset s’inscrit dans la volonté de Vivendi de se développer en Europe du Sud et dans le cadre de ses ambitions stratégiques en tant que groupe international majeur dans le domaine des médias et des contenus d’essence européenne. Ce franchissement de seuil a été notifié à l’autorité boursière italienne, la Consob, ainsi qu’à Mediaset, conformément à la législation en vigueur.

Vivendi a l’intention de poursuivre ses achats d’actions Mediaset en fonction des conditions de marché jusqu’à devenir, le cas échéant, le deuxième actionnaire industriel de Mediaset, ce qui, dans un premier temps, pourrait représenter entre 10% et 20% du capital de Mediaset.

Amundi acquiert Pioneer Investments

Amundi acquiert Pioneer Investments. Amundi annonce la signature d’un accord ferme avec UniCredit sur l’acquisition de Pioneer Investments pour un montant en numéraire de 3 545 millions d’euros. Dans le cadre de cette transaction, Amundi créera un partenariat stratégique de long terme avec UniCredit pour la distribution des produits de gestion d’actifs. Gestionnaire d’actifs d’envergure mondiale, Pioneer Investments présente un profil complémentaire à celui d’Amundi sur le plan des expertises de gestion et de la présence géographique. Avec 2221 milliards d’euros d’encours sous gestion, en majorité pour le compte de clients Retail, Pioneer Investments est un acteur reconnu et dispose d’une expertise globale et éprouvée en gestion d’actifs. Cette opération transformante renforcera significativement le projet industriel d’Amundi et confortera sa position de leader européen dans la gestion d’actifs. Cette acquisition portera Amundi au rang de 8e société de gestion au monde, avec 1 276 milliards d’euros d’encours sous gestion.

Les fonds propres de Pioneer Investments lors de la finalisation de l’opération devraient s’élever à environ 500 millions d’euros, un montant supérieur d’environ 300 millions d’euros aux exigences réglementaires. Le prix de 3 545 millions d’euros sera financé à hauteur de 1,5 milliard d’euros par le capital excédentaire d’Amundi, à hauteur de 1,4 milliard d’euros par une augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription, et le solde par de la dette senior et subordonnée (0,6 milliard d’euros). L’augmentation de capital sera lancée au premier semestre 2017 et sera garantie par le Groupe Crédit Agricole. Celui-ci participera à l’opération et maintiendra une participation pro-forma minimale de 66,7 % post transaction. Cette opération, qui a reçu le soutien des conseils d’administration d’Amundi et d’UniCredit, est soumise aux conditions usuelles de finalisation (autorisations réglementaires et des autorités de la concurrence). L’opération devrait être finalisée au premier semestre 2017.

Imerys : projet d’acquisition de Kerneos

Imerys : projet d’acquisition de Kerneos. Moins de deux ans après l’acquisition de S&B, Imerys franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de développement en annonçant ce jour le projet d’acquisition de Kerneos. Avec cette opération, le groupe renforcerait à nouveau son offre de spécialités dans des marchés porteurs et améliorerait son profil de croissance et de rentabilité pour créer de la valeur. Grâce à sa maîtrise de la technologie des aluminates de calcium, Kerneos développe des liants de haute performance qui apportent des propriétés clés (durcissement rapide, auto-nivellement, étanchéité, résistance à l’usure, à l’abrasion, à la chaleur) aux solutions innovantes de ses clients, pour les secteurs de la construction (mortiers pour chapes de sol et dalles adhésives, etc.), du génie civil (réseaux d’assainissement, etc.) ou des réfractaires (protection des hauts fourneaux, centrales thermiques, etc.).

Avec un accès à des réserves et des ressources minérales de qualité, un réseau commercial mondial, 9 sites de production performants dans 5 pays et une forte capacité d’innovation, Kerneos est en adéquation avec le modèle d’affaires d’Imerys et dispose d’un historique solide de croissance et de rentabilité. Sur les trois dernières années, Kerneos a réalisé un taux de croissance annuel moyen de ses ventes de 3,3% dont 7,1% de croissance organique dans les technologies de la construction. Présent en Europe, en Amérique du Nord et dans les pays émergents avec 1 500 employés, Kerneos a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 415 millions d’euros sur 12 mois glissants au 30 septembre 2016. Sur la même période, l’Ebitda a progressé de 8% à près de 100 millions d’euros, et le cash-flow opérationnel courant avant impôts s’est élevé à 74 millions d’euros, soit 18% du chiffre d’affaires.

Enfin, le projet d’acquisition de Kerneos, pour un montant total estimé en valeur d’entreprise de 880 millions d’euros, aurait un impact positif sur le résultat courant net par action dès la première année d’intégration et serait rapidement créateur de valeur, notamment grâce à des synergies estimées à 23 millions d’euros. Cette opération, entièrement financée sur les ressources disponibles du Groupe, reste soumise à la consultation des organes représentatifs du personnel ainsi qu’à l’approbation des autorités réglementaires concernés et devrait aboutir mi-2017.

Gemalto acquiert l’activité Identity Management de 3M

Gemalto acquiert l’activité Identity Management de 3M. Le leader mondial de la sécurité numérique annonce aujourd’hui avoir conclu un accord en vue d’acquérir l’activité Identity Management de 3M pour 850 millions de dollars. L’activité Identity Management de 3M comprend 3M Cogent, qui fournit un éventail complet de solutions biométriques pour l’identification civile, le contrôle aux frontières et les forces de Police, et les activités Document Reader et Secure Materials de 3M. L’activité Identity Management de 3M fera partie de l’activité Programmes gouvernementaux de Gemalto qui a enregistré un chiffre d’affaires de 391 millions d’euros en 2015.

Le bouclage de la transaction est prévu pour le premier semestre de 2017, après approbation des autorités régulatrices et de la concurrence et les consultations des instances représentatives du personnel en fonction des pays. « Une fois l’acquisition réalisée, Gemalto conservera une structure financière solide, avec un ratio dette nette/EBITDA inférieur à 1,5 », selon la société. « La transaction aura un effet relutif sur le résultat net par action ajusté ».

Banyan Tree et AccorHotels annoncent un partenariat stratégique

Banyan Tree et AccorHotels annoncent un partenariat stratégique. Les deux parties s’engagent à développer et gérer les hôtels sous les enseignes de Banyan Tree à travers le monde. Banyan Tree aura également accès à la plateforme de réservation et de ventes d’AccorHotels ainsi qu’à son programme de fidélité. AccorHotels investira une somme initiale d’environ 16 millions d’euros dans la société Banyan Tree basée à Singapour. Les deux parties co-développeront ensuite les marques détenues par Banyan Tree à l’échelle mondiale. Cet investissement sera réalisé à travers une obligation convertible en actions qui, à sa conversion, donnera à AccorHotels une participation d’environ 5 % dans Banyan Tree. AccorHotels dispose d’une option d’achat pour environ 5 % de parts additionnelles.

PostNL : Bpost décide ne pas poursuivre son offre

PostNL : Bpost jette l’éponge. Le 30 novembre, l’opérateur postal belge a envoyé sa proposition finale et améliorée à PostNL.  Suite au refus de PostNL, Bpost a décidé de ne pas poursuivre une combinaison entre les deux entreprises. « Nous sommes convaincus que cette combinaison aurait présenté une logique industrielle convaincante et constitué une opportunité pour accélérer la stratégie de croissance de Bpost et de PostNL, avec une création de valeur importante pour toutes les parties prenantes », explique l’intéressé. Ajoutant : « Lors de l’évaluation des opportunités de croissance par fusion et acquisition, nous utilisons scrupuleusement des critères stricts dans notre processus décisionnel.  Nous arrivons maintenant à la conclusion qu’une combinaison des deux entreprises ne peut pas être réalisée selon les conditions qui correspondent à ces critères ». Bpost avait proposé 3,201 euros en espèces et 0,1202 action Bpost par action PostNL, soit une contrepartie de 5,75 euros contre 5,65 euros précédemment. A ce niveau, l’entreprise néerlandaise était valorisée 2,5 milliards d’euros.

Erytech Pharma lance un placement privé

Erytech Pharma lance un placement privé de 10 millions d’euros. Cette société biopharmaceutique française annonce aujourd’hui le lancement d’un placement privé d’un nombre maximal de 793.877 actions nouvelles, représentant environ 10% du capital de la société. La société compte utiliser les fonds levés pour accélérer les initiatives stratégiques clés liées au développement de son produit candidat phare, eryaspase, ainsi que pour son besoin en fonds de roulement et pour le fonctionnement général de son activité. Le placement privé est dirigé par Jefferies International Limited qui agit en qualité de seul teneur de livre.

Crédit Agricole CIB nomme Matthieu Lance

Crédit Agricole CIB nomme Matthieu Lance, responsable mondial adjoint des fusions & acquisitions. Ce diplômé de l’Ecole Centrale de Paris, âgé de 47 ans, est rattaché à Bertrand Peyrelongue, responsable mondial des fusions & acquisitions. Matthieu Lance a une expérience de près de 20 ans en fusions & acquisitions et a travaillé avec de nombreux grands clients de la région EMEA (notamment grandes entreprises et sociétés de capital investissement), qu’il a conseillés dans diverses opérations d’envergure. Avant de rejoindre Crédit Agricole CIB il était managing director corporate finance chez BNP Paribas, successivement responsable des secteurs Chimie, Aérospatial, Défense et Automobile (2007-2012) puis au sein des fusions & acquisitions (2012-2016). Avant cela, il a passé 9 ans au sein de Lazard où il a conseillé de grands clients industriels. Il a commencé sa carrière au CCF en 1994 en ingénierie financière sur les financements structurés.

Linde reprend les pourparlers avec Praxair

Linde reprend les pourparlers avec Praxair. Le conseil d’administration de Linde AG a décidé aujourd’hui, après consultation du conseil de surveillance et sur la base de la proposition reçue de la société américaine Praxair, de reprendre les discussions sur les conditions d’une éventuelle fusion d’égal à égal entre les deux sociétés. Tous les membres du conseil de surveillance appuient la reprise des pourparlers. Les deux groupes de gaz industriels créeraient ainsi  le numéro un mondial du secteur, devant Air Liquide (qui a acquis récemment Airgas) et Air Products, avec une capitalisation boursière d’environ 60 milliards de dollars.

Faurecia en négociations exclusives

Faurecia en négociations exclusives pour un partenariat stratégique avec Parrot Automotive, un des leaders des solutions de connectivité et d’infotainment pour l’industrie automobile. L’expertise technologique de Parrot Automotive serait associée aux relations stratégiques de Faurecia avec les constructeurs automobiles afin de développer les applications et plateformes pour véhicules connectés.

La réalisation de ce projet pourrait amener Faurecia à progressivement prendre le contrôle de Parrot Automotive. La première étape consisterait en une participation initiale de 20% au capital de Parrot Automotive par le biais d’une augmentation de capital réservée à Faurecia sur base d’une valeur d’entreprise de 100 millions d’euros pour 100% de Parrot Automotive.

Concomitamment, Faurecia souscrirait à une obligation émise par Parrot SA, convertible en actions Parrot Automotive, qui permettrait à Faurecia de porter sa part dans le capital de cette société à 50,01% à partir de 2019. D’ici à 2022, Faurecia pourrait en outre être amenée à détenir l’intégralité des actions de Parrot Automotive. Le projet sera soumis aux instances représentatives du personnel du Groupe Parrot. S’il se concrétisait, il serait réalisé au cours du 1er trimestre 2017.

Pioneer Investments : UniCredit en négociation exclusive

Pioneer Investments : UniCredit en négociation exclusive avec Amundi. La banque italienne, dirigée par Jean-Pierre Mustier depuis le 12 juillet 2016, est entrée en négociation exclusive pour céder sa filiale de gestion d’actifs à Amundi. Cotée depuis novembre 2015, Amundi est le premier gestionnaire d’actifs européen en termes d’encours, avec plus de 1 000 milliards d’euros sous gestion dans le monde.

Maurel & Prom : le conseil d’administration favorable à l’OPA de PIEP

Maurel & Prom : le conseil d’administration favorable à l’OPA de PIEP.  A la suite de l’obtention de l’autorisation requise au titre du contrôle des concentrations en Tanzanie, le 28 novembre 2016, le conseil d’administration de Maurel & Prom, réuni le 2 décembre 2016, a estimé que l’offre est dans l’intérêt de la société, de ses actionnaires et de ses porteurs d’Ornane, ainsi que de ses salariés et a donc décidé de l’approuver à l’unanimité des membres participant au vote de la délibération.

Le 25 août 2016, Pertamina et Pacifico ont annoncé l’acquisition par PT Pertamina Internasional Eksplorasi dan Produksi (PIEP), filiale de Pertamina, des 47 916 026 actions détenues par Pacifico représentant 24,53 % du capital de Maurel & Prom, pour un prix de 4,20 euros par action, assorti d’un complément de prix égal à 0,50 euro par action payable si, entre le 1er janvier 2017 (inclus) et le 31 décembre 2017 (inclus), le prix du Brent est supérieur à 65 dollars durant l’ensemble des jours de cotation sur une période de 90 jours calendaires consécutifs.

PIEP s’est engagée, sous réserve de l’émission préalable d’un avis motivé favorable du conseil d’administration de Maurel & Prom après obtention du rapport d’un expert indépendant, à déposer un projet d’offre auprès de l’AMF à un prix par action égal à celui payé à Pacifico dans le cadre de l’acquisition et par Ornane 2019 et Ornane 2021 égal à leur valeur nominale plus intérêts courus.

Acquisition de FTE : Valeo revoit sa copie

Acquisition de FTE : Valeo revoit sa copie. Le 2 juin 2016, Valeo et Bain Capital ont conclu un accord en vue de l’acquisition de FTE par Valeo. Les autorités brésiliennes de la concurrence ont approuvé l’opération le 3 novembre 2016. Au terme de son examen en Phase 1, la Commission européenne a exprimé des doutes à propos de cette transaction. Après concertation avec Bruxelles et en accord avec Bain Capital, Valeo a décidé de retirer sa notification auprès de la Commission et de notifier de nouveau dans les meilleurs délais afin d’obtenir l’autorisation d’acquérir FTE et de finaliser la transaction au cours de l’année 2017.

Seb a finalisé l’acquisition du groupe allemand WMF

Seb a finalisé l’acquisition du groupe allemand WMF. Cette acquisition structurante permet au groupe de renforcer son leadership mondial, en acquérant une position de n°1 mondial dans les machines à café professionnelles automatiques et en devenant le n°1 des articles culinaires en Allemagne. Cette transaction a été réalisée sur la base d’une valeur d’entreprise de 1 585 millions d’euros au 31 décembre 2015 et de la reprise d’engagements de retraite de 125 millions d’euros à cette même date, auxquels s’ajoutent 70 millions versés au vendeur en compensation de la conservation par SEB des résultats de WMF dès le 1er janvier 2016.

L’acquisition est financée intégralement par endettement. Le groupe a ainsi obtenu de son pool bancaire, dès la signature de la transaction en mai 2016, un prêt relais de 1,3 milliard d’euros dont le refinancement est déjà très avancé. Comme indiqué en mai dernier, le ratio pro forma dette nette / Ebitda ajusté sera inférieur à 3 à fin 2016 et l’opération sera relutive de plus de 20% sur le bénéfice net par action dès 2017.

Dans sa nouvelle configuration, le chiffre d’affaires pro forma 2016 de Seb sera de l’ordre de 6 milliards d’euros et ses effectifs de plus de 30 000 collaborateurs. En poste depuis 2013, l’actuel CEO de WMF, Peter Feld, a annoncé son départ. Il sera proposé au conseil de surveillance de WMF du 5 décembre 2016, la nomination de Volker Lixfeld, jusqu’à présent directeur général de l’Europe de l’Ouest de Seb, et qui est dans le groupe depuis plus de 15 ans.

Conforama et Casino créent une centrale d’achat internationale commune

Conforama et Casino créent une centrale d’achat internationale commune. Après avoir annoncé, le 19 septembre dernier, la création d’une centrale, dénommée « Mano », afin d’optimiser les achats des deux groupes, en France, auprès des plus importants fournisseurs internationaux de produits électroménagers et électrodomestiques (Blanc, Brun, Gris), les groupes Conforama et Casino viennent de renforcer leur coopération en créant une centrale internationale, dénommée « SICA ».

Cette centrale intègrera également d’autres enseignes du Groupe Steinhoff International, créant ainsi un regroupement aux achats d’envergure mondiale. SICA valorisera, auprès d’un périmètre de fournisseurs comparable à celui de MANO, un portefeuille de services internationaux, afin de faciliter et d’optimiser les partenariats fournisseurs/distributeurs et d’améliorer la compétitivité des deux Groupes. Cette nouvelle structure sera opérationnelle pour les négociations 2017.

Rothschild & Co communique sur le projet de fusion avec Martin Maurel

Rothschild & Co communique sur le projet de fusion avec Martin Maurel. Le projet de fusion de Rothschild & Co avec la Compagnie Financière Martin Maurel (CFMM) en vue de rapprocher leurs activités françaises de banque privée et de gestion d’actifs pour créer l’une des plus importantes banques privées indépendantes de France est en bonne voie. Après consultation des comités d’entreprise des deux groupes, le projet de fusion a été approuvé par les assemblées générales des actionnaires de CFMM et de Rothschild & Co en septembre 2016.

La réalisation de la fusion est soumise à plusieurs conditions suspensives, dont l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence en France et celle de l’Autorité des marchés financiers, qui ont été accordées, l’autorisation de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) et celle de la Banque centrale européenne (BCE), sont toujours en attente. La fusion devrait être finalisée d’ici à la fin du premier trimestre 2017.

Pour mémoire, les actionnaires de la CFMM se verraient proposer d’échanger leurs titres sur la base d’une parité de 126 actions Rothschild & Co par action de la CFMM ou de céder préalablement à la fusion leurs actions en  numéraire. La famille Maurel recevrait des actions Rothschild & Co et se substituerait à l’occasion de la fusion à la CFMM dans le concert familial élargi.

Casino va céder sa participation dans Via Varejo

Casino va céder sa participation dans Via Varejo.  Le conseil d’administration du groupe de distribution a pris connaissance de la revue stratégique effectuée par sa filiale CBD au Brésil concernant ses activités de distribution de produits électroniques et de meubles regroupées au sein de Via Varejo.  Le conseil a approuvé la décision de CBD de privilégier le développement de ses activités alimentaires – hypermarchés, supermarchés/proximité, cash and carry -, et d’engager le processus de cession de sa participation dans Via Varejo.

Faux communiqués : l’AMF ouvre une enquête

Faux communiqués : l’AMF ouvre une enquête. Hier, à la suite de la diffusion de faux communiqués relayés par des agences de presse, le titre Vinci a momentanément chuté de près de 18% en séance avant de remonter rapidement. L’Autorité des marchés financiers considère qu’il s’agit d’un grave dysfonctionnement du marché dont elle va s’attacher à déterminer toutes les responsabilités. Elle va donc mener des investigations en ce sens et vérifiera si des personnes ont tiré profit de la diffusion de ces fausses informations via une possible manipulation de cours. Par ailleurs, l’Autorité de régulation va travailler avec l’ensemble des parties concernées afin de limiter à l’avenir ce type de risque et son impact sur les marchés financiers.

Vivendi/Havas : un rapprochement pourrait avoir du sens

Vivendi/Havas : un rapprochement pourrait avoir du sens. « Il n’y a pas de discussions formelles entre les groupes », a déclaré Yannick Bolloré, PDG du groupe de communication à l’agence Reuters, lors de la conférence de Morgan Stanley sur les TMT à Barcelone. Ajoutant : « Ce qui est certain, c’est que c’est une hypothèse qui pourrait en effet avoir du sens, mais qui serait plus sur un projet de développement que sur un projet de synergies de coûts ». Cette déclaration intervient deux jours après celle du président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, qui avait souligné les convergences entre les entreprises des médias, du contenu, du marketing et des services, en précisant que le sujet d’un rapprochement entre Havas et Vivendi n’était pas sur la table, mais qu’il ne fallait « jamais dire jamais ».

PostNL : Bpost confirme et clarifie sa proposition amicale

PostNL : Bpost confirme et clarifie sa proposition amicale. Une lettre a été envoyée à cet effet jeudi par l’opérateur postal belge au conseil d’administration et au conseil de surveillance de PostNL. Bpost dit vouloir répondre à la lettre du 11 novembre de PostNL et aux questions relatives à son projet de fusion avec la société néerlandaise. Dans une proposition « améliorée et amicale » datant du 6 novembre, Bpost proposait 2,825 euros en numéraire augmentée de 0,1202 action nouvelle Bpost, correspondant à une contrevaleur de 5,65 € par action PostNL.

Cnova : un nouveau président à la tête du conseil d’administration

Cnova : un nouveau président à la tête du conseil d’administration. La filiale de commerce en ligne du groupe Casino annonce la nomination de M. Antoine Giscard d’Estaing comme président du conseil d’administration, avec effet immédiat. cette nomination fait suite à la démission, le 31 octobre 2016, de M. Peter Estermann de ses fonctions d’administrateur non-exécutif et de président du conseil. Désormais, le conseil de Cnova comprend 9 membres.

Pour rappel, suite au rapprochement des activités au Brésil de Cnova avec Via Varejo, Casino a confirmé le lancement simultané aux Etats-Unis et en France des offres publiques d’acquisition au prix de 5,50 dollars par action Cnova et son équivalent en euros. A ce titre, Casino a indiqué que son projet de note d’information liée à l’offre en France sera déposé auprès de l’AMF durant la deuxième quinzaine de novembre 2016 et qu’une fois le visa de l’AMF obtenu, les offres seront lancées.

L’Ifop bientôt cédé à Dentressangle Initiatives

L’Ifop bientôt cédé à Dentressangle Initiatives. Laurence Parisot, vice-présidente et actionnaire majoritaire de l’Ifop, annonce le projet de cession de 100% du capital de la société à Dentressangle Initiatives, le holding d’investissement de la famille Dentressangle, associé à Pierre Pigeon et A+A Research. Pour Dentressangle Initiatives, cette opération s’inscrirait dans sa vocation consistant à acquérir le contrôle de sociétés commerciales et industrielles en France et en Europe et contribuer à leur croissance et à leur rayonnement.

L’objectif de cette opération, menée par Capextens, société de gestion de Dentressangle Initiatives dédiée aux investissements midcaps, est de constituer un acteur clé français des études de marchés, secteur dans lequel la France a une tradition d’excellence reconnue au plan mondial, et dans lequel Dentressangle Initiatives est déjà présent avec sa participation majoritaire dans la société A+A Research, spécialisée dans les études médicales.

En cas de succès de cette acquisition, l’addition de A+A et de l’Ifop constituerait une nouvelle ETI française de services dans le domaine des sondages d’opinion et des études de marché, avec un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros et 300 collaborateurs, chaque entité conservant son autonomie et son équipe managériale. Pierre Pigeon, président de A+A, deviendrait également président du conseil de surveillance de l’Ifop, Stéphane Truchi restant président du directoire.

Galimmo ouvre son capital à Primonial

Galimmo ouvre son capital à Primonial.  Cette société foncière a signé un protocole avec Primonial Capimmo qui s’est engagée à souscrire à une augmentation de capital réservée pour un montant de 30,12 millions d’euros lui permettant de détenir 8,2% du capital. L’assemblée générale mixte des actionnaires de Galimmo sera convoquée le 22 décembre 2016 en vue d’approuver cette augmentation de capital.

Vallourec finalise l’acquisition de Tianda Oil Pipe

Vallourec finalise l’acquisition de Tianda Oil Pipe. Le leader mondial des produits tubulaires annonce avoir procédé au closing de l’acquisition d’une part majoritaire des titres de la société chinoise Anhui Tianda Oil Pipe Company Limited (TOP) à hauteur de 50,61%, portant ainsi sa participation totale à 70,07%.

Cette étape intervient concomitamment au lancement d’une offre publique d’achat obligatoire et inconditionnelle portant sur le reste des intérêts minoritaires de TOP, offre qui prendra fin le 2 décembre 2016, à moins que Vallourec ne la révise ou ne la prolonge, conformément au Code des fusions et acquisitions de Hong Kong. Le montant total des deux transactions (50,61% + 29,93%) se monte à près de 175 millions de dollars.

Anhui Tianda Oil Pipe Company Limited est un fabricant chinois de tubes sans soudure, coté à la Bourse de Hong Kong. Les actifs industriels de TOP, qui compte 1500 collaborateurs, comprennent notamment un laminoir de pointe de type PQF d’une capacité de 500 000 tonnes ainsi qu’un atelier de traitement thermique et de filetage des tubes.

Cette acquisition, annoncée le 1er février dernier, s’inscrit dans le cadre du Plan de Transformation 2015-2020 du groupe visant à accroître sa compétitivité. L’objectif est de constituer un nouveau pôle de production très compétitif en Chine pour adresser le marché local et l’export, notamment l’Asie et le Moyen-Orient.

Bpost va répondre à PostNL

Bpost va répondre à PostNL. Bpost confirme avoir reçu une lettre de PostNL datée du 11 novembre 2016 qui est en ligne avec le communiqué de presse. L’opérateur postal va étudier cette lettre et préparer une réponse. Il communiquera au marché dès que la situation permettra de donner plus d’information concrète.

Pioneer Investments : UniCredit confirme avoir reçu des offres

Pioneer Investments : UniCredit confirme avoir reçu des offres. La banque italienne, dirigée par Jean-Pierre Mustier depuis le 12 juillet 2016, confirme avoir reçu des offres pour acquérir sa filiale de gestion d’actifs et être en discussions avec des acheteurs potentiels. Comme le rappelle UniCredit, la banque mène une réflexion stratégique approfondie sur le groupe afin notamment d’améliorer la rentabilité tout en conservant la souplesse nécessaire pour saisir des opportunités créatrices de valeur. Les résultats de cet examen stratégique seront dévoilés le 13 décembre 2016, à Londres. En ce qui concerne Pioneer Investments, « il n’est pas certain que les discussions actuelles aboutiront à une transaction », tient à prévenir UniCredit.