Viadeo demande une suspension de cotation

Viadeo demande une suspension de cotation. A l’occasion de la publication de son chiffre d’affaires pour les neuf premiers mois de l’exercice 2016 (en baisse de 33,9%, à 12,274 millions d’euros), le réseau social professionnel français a demandé la suspension de sa cotation sur le compartiment C d’Euronext (à 0,99 euro, la capitalisation ressort à 9,9 millions d’euros). Au 31 octobre 2016, la société disposait d’une trésorerie de 1,3 million d’euros (montant non audité) tenant compte de décalage de décaissements, est-il précisé dans un communiqué.

« Comme nous l’avons annoncé, notre société ne réussira pas à mener à bien sa stratégie de redéploiement avec la trésorerie limitée dont elle dispose, explique Renier Lemmens, CEO de Viadeo. A l’heure actuelle, il semble peu probable que nous puissions sécuriser de nouvelles sources de financement et nous explorons des solutions alternatives. Les actionnaires actuels devraient à ce stade considérer le titre Viadeo comme un investissement spéculatif ».

Ausy en forme avant l’OPA de Randstad

Ausy en forme avant l’OPA de Randstad. Pour le 3e trimestre 2016, le chiffre d’affaires de la société de conseil en hautes technologies s’établit à 110,7 millions d’euros, en hausse de 17,9%. A périmètre constant, la croissance ressort à 2,6%. Sur les neuf premiers mois de l’exercice, l’activité croît de 20,4% à 343,3 millions d’euros (+5,9% en organique). Dans le cadre du projet d’offre publique d’achat initié par Randstad France (filiale de Randstad Holding NV), le mois d’octobre a été marqué par la levée de l’ensemble des conditions suspensives et le dépôt du projet de note d’information soumis actuellement à l’examen de l’AMF, précise la direction.

Randstad France, qui ne détient aucun titre, s’engage à acquérir la totalité des actions existantes au prix unitaire de 55 € (soit une prime de 27,6% sur le cours du 17 juin et de 19,6% sur la moyenne des 3 derniers mois avant cette date), ainsi que la totalité des Ornanes existantes au prix unitaire de 63,25 € augmenté du coupon couru.

Vivendi : retour aux actionnaires

Vivendi : retour aux actionnaires. Le directoire de Vivendi s’était engagé à restituer aux actionnaires un montant supplémentaire de 1,3 milliard d’euros au plus tard à la mi-2017, précisant que celui-ci devrait prendre la forme d’un dividende ordinaire de 1 euro par action ou d’un rachat d’actions en fonction du contexte économique général.  Compte tenu des rachats d’actions effectués depuis le 18 février 2016 jusqu’à ce jour (soit 41,3 millions de titres pour un montant de 722,8 millions d’euros), le directoire a indiqué au conseil de surveillance qu’il entendrait proposer en 2017 la distribution au titre de 2016 d’un dividende ordinaire de l’ordre de 0,40 euro par action en fonction de la performance économique réalisée sur l’ensemble de l’année. Le groupe pourrait procéder à des rachats d’actions en fonction des conditions de marché.

Patrick Kron prend la tête de Truffle Capital

Patrick Kron prend la tête de Truffle Capital. Cet acteur du capital-risque dont la mission est d’accompagner la création et le développement de jeunes entreprises innovantes, annonce aujourd’hui l’arrivée de Patrick Kron en tant que président. L’ancien PDG d’Alstom, 63 ans, ancien élève de l’école Polytechnique et ingénieur au corps des Mines,  succède ainsi à Henri Moulard, qui devient président d’honneur.

Truffle Capital est une société de gestion européenne indépendante fondée en 2001 par Henri Moulard, Philippe Pouletty et Bernard-Louis Roques. Elle comptait 730 millions d’euros sous gestion et conseil à fin 2015, à travers des FCPI, des FPCI, des holdings animatrices et de la gestion sous mandat. Truffle est spécialisé dans l’investissement dans des entreprises développant des technologies et produits de rupture dans les secteurs des technologies de l’information et des sciences de la vie.

Maurel & Prom : projet d’OPA confirmé

Maurel & Prom : projet d’OPA confirmé. PT Pertamina Internasional Eksplorasi dan Produksi (« PIEP »), filiale à 100 % de PT Pertamina Persero, confirme son intention de déposer un projet d’offre publique volontaire selon les termes et conditions annoncés en date du 25 août 2016, à savoir 4,20 euros par action assorti d’un complément de prix égal à 0,50 euro par action payable si, entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017, le prix du Brent est supérieur à 65 dollars sur une période de 90 jours calendaires consécutifs. PIEP et Maurel & Prom indiquent que le calendrier de l’opération est en cours de finalisation dans l’attente de l’autorisation requise au titre du contrôle des concentrations en Tanzanie. Un dossier de notification a été déposé auprès des autorités compétentes le 2 septembre 2016.

Foncière de Paris : Eurosic se félicite des résultats

Foncière de Paris : Eurosic se félicite des résultats de son offre publique, avec près de 99% du capital et 100% des OSRA. Dans le cadre de cette offre et de sa réouverture, 75% des actionnaires de Foncière de Paris ont choisi les branches actions ou OSRA et 25% ont choisi la branche en numéraire. L’ensemble combiné constitue le 4e acteur coté de l’immobilier tertiaire en France, avec un patrimoine global de près de 7 milliards d’euros. « La stratégie du groupe est basée sur trois piliers principaux : des immeubles de bureaux parisiens de très grande qualité qui offrent sécurité et pérennité, des opérations de restructuration fortement créatrices de valeur et enfin des actifs de rendement sécurisé dans les grandes métropoles régionales et dans les secteurs de la santé et des loisirs », explique Eurosic.

Cnova a finalisé le rapprochement

Cnova a finalisé le rapprochement de ses activités au Brésil avec Via Varejo. Suite à son communiqué du 27 octobre 2016, Cnova N.V. annonce avoir finalisé, le 31 octobre, le rapprochement de sa filiale brésilienne, Cnova Comércio Eletrônico S.A., avec Via Varejo. En conséquence, l’activité de Cnova est dorénavant recentrée sur Cdiscount. De de fait, Casino, l’actionnaire de contrôle de Cnova, a confirmé le lancement simultané aux Etats-Unis et en France des offres publiques d’acquisition au prix de 5,50 dollars par action Cnova et son équivalent en euros. A ce titre, Casino a indiqué à Cnova que son projet de note d’information liée à l’offre en France sera déposé auprès de l’AMF durant la deuxième quinzaine de novembre 2016 et qu’une fois le visa de l’AMF obtenu, les offres seront lancées.

Sika : Saint-Gobain prend acte de la décision

Sika : Saint-Gobain prend acte de la décision du tribunal cantonal de Zoug. Le conseil d’administration de Saint-Gobain a pris connaissance de la décision du Tribunal cantonal de Zoug dans la procédure opposant Sika à son actionnaire majoritaire Schenker-Winkler Holding (SWH) qui rejette la demande de SWH d’annuler les résolutions de l’assemblée de Sika du 14 avril 2015 pour lesquelles les droits de vote de SWH avaient été réduits.

Avant cette date, les multiples actions lancées par Sika pour contester l’acquisition par Saint-Gobain du contrôle de Sika avaient toutes été infirmées au fond par la justice suisse, rappelle le groupe français. SWH ayant déclaré son intention d’exercer un recours contre cette décision devant la Cour suprême de Zoug, Saint-Gobain fait confiance à la justice suisse pour rétablir, en appel, les droits de propriété de SWH, holding familial de la famille Burkard.

Le conseil d’administration de Saint-Gobain confirme sa volonté de poursuivre ce projet industriel créateur de valeur pour toutes les parties prenantes. Saint-Gobain rappelle que l’accord intervenu avec la famille Burkard est valable jusqu’en juin 2017 et peut être prorogé par Saint-Gobain jusqu’en décembre 2018.

Danone refinance une partie de l’acquisition de WhiteWave

Danone refinance une partie de l’acquisition de WhiteWave. Le groupe agroalimentaire annonce le succès du lancement, le 25 octobre 2016, d’une émission obligataire en 5 tranches d’un montant total de 6,2 milliards d’euros. Les 6,2 milliards d’euros levés permettront à Danone de financer une partie de l’acquisition de The WhiteWave Foods Company et de réduire le montant du prêt-relais conclu en juillet 2016 auprès de ses banques principales, après règlement-livraison de l’émission.

L’émission, réalisée dans le cadre du programme Euro Medium Term Note (EMTN) de Danone, est structurée en 5 tranches : une tranche de 1,35 milliard d’euros sur 2 ans à taux variable (coupon de Euribor 3 mois +0,15%) ; une tranche de 1 milliard d’euros sur 4 ans à taux fixe équivalent à mid-swap +0,28% (coupon de 0,167%) ; une tranche de 1 milliard d’euros sur 6 ans à taux fixe équivalent à mid-swap +0,40% (coupon de 0,424%) ; une tranche de 1,25 milliard d’euros sur 8 ans à taux fixe équivalent à mid-swap +0,50% (coupon de 0,709%) ; et une tranche de 1,6 milliard d’euros sur 12 ans à taux fixe équivalent à mid-swap +0,65% (coupon de 1,208%). Le règlement-livraison est prévu pour le 3 novembre 2016.

Cette émission obligataire a été largement souscrite par une base d’investisseurs diversifiée. Les obligations seront cotées sur Euronext Paris. Danone est noté BBB+, perspective négative, par Standard & Poor’s et Baa1, perspective stable, par Moody’s.


Air Liquide : intégration opérationnelle d’Airgas

Air Liquide : intégration opérationnelle d’Airgas au 1er octobre. Le 3e trimestre 2016 « est marqué par le succès du refinancement de l’acquisition d’Airgas, par les cessions d’actifs aux Etats-Unis réalisées dans d’excellentes conditions et par l’intégration opérationnelle d’Airgas effective depuis le 1er octobre. C’est aussi la première fois qu’Airgas contribue à la performance du Groupe sur la totalité d’un trimestre », a déclaré Benoît Potier, PDG d’Air Liquide.

Dans le cadre de l’acquisition d’Airgas et suite à la demande des autorités anti-trust américaines, Air Liquide a finalisé début septembre la cession de certains de ses actifs aux États-Unis à Matheson Tri-Gas. Cette opération consiste en la vente de dix-huit unités de séparation des gaz de l’air réparties sur seize sites, deux unités de production de protoxyde d’azote, six unités de production de dioxyde de carbone et trois points de vente de gaz conditionné de soudage d’Airgas en Alaska. Selon les termes de ce contrat, Matheson Tri-Gas a fait l’acquisition des unités de production, des équipements, des stocks, des actifs de distribution et des contrats clients et emploie les collaborateurs des actifs cédés.

Cette opération, d’une valeur de 781 millions de dollars, se traduira par un gain net par rapport à la valeur comptable d’environ 250 millions de dollars pour Air Liquide. Cette plus-value compensera l’ensemble des coûts exceptionnels de l’année liés à l’acquisition d’Airgas. Le 18 octobre, les autorités anti-trust américaines ont publié une requête pour commentaires sur la proposition d’Air Liquide de vendre les actifs restants à Reliant Holdings, Ltd et à sa filiale Reliant Processing, Ltd. Il s’agit de deux unités de production de dioxyde de carbone liquide dans l’Iowa. La période de requête pour commentaires doit prendre fin le 17 novembre prochain.

Ausy : levée des conditions suspensives

Ausy : levée des conditions suspensives au dépôt du projet d’OPA. L’ensemble des conditions au dépôt du projet d’offre publique d’achat de Randstad France portant sur les titres émis par Ausy, tel qu’annoncé le 20 juin 2016, a été levé. Aux termes de ce projet d’offre, l’initiateur entend proposer aux porteurs de titres Ausy un prix de 55 € par action et de 63,25 € (majoré des intérêts courus) par obligation remboursable en numéraire et/ou en actions nouvelles et/ou existantes (Ornane) émise par Ausy.

Le dépôt de l’offre était soumis à l’autorisation des autorités de la concurrence européenne et américaine (autorisations obtenues respectivement le 16 août 2016 et le 7 juillet 2016), de la Commission de Surveillance du Secteur Financier au Luxembourg (autorisation obtenue le 11 août 2016) et du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique au titre du contrôle des investissements étrangers en France. Cette dernière autorisation a été obtenue et, en conséquence, le dépôt de l’offre interviendra dans un bref délai.

L’offre demeure soumise à l’examen de l’Autorité des Marchés Financiers et fera par ailleurs l’objet d’une consultation des instances représentatives du personnel d’Ausy. Il est rappelé que les bons de souscription et/ou d’acquisition d’actions remboursables (BSAAR) émis par Ausy sont caducs depuis le 20 octobre 2016.

L’instabilité fiscale mise à l’index

L’instabilité fiscale mise à l’index. L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) et l’Association Française de la Gestion Financière (AFG) manifestent leur vive inquiétude suite aux votes à l’Assemblée Nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2017 sur la fiscalité du régime des attributions gratuites d’actions et sur la taxe sur les transactions financières (TTF).

Alors que la Loi Macron récemment adoptée avait permis de rendre plus supportable la fiscalité des attributions gratuites d’actions, le vote constitue un nouveau pas en arrière qui vient pénaliser ce dispositif utile aux entreprises de croissance, ainsi qu’à toutes les entreprises qui souhaitent développer l’actionnariat salarié, quelle que soit leur taille, expliquent les deux associations professionnelles.

De surcroît, « les décisions d’augmenter le taux de la taxe sur les transactions financières qui touchent principalement les actions et de mettre en place une taxation sur les opérations intercalaires (intra day) sont de nature à fortement freiner l’investissement en capital dans les sociétés cotées sur Euronext ».

Ces deux mauvais signaux adressés à la communauté économique et financière mondiale ont été réalisés sans aucune concertation avec les professionnels de la Place de Paris, est-il précisé. Ils traduisent le niveau d’instabilité fiscale spécifique à la France. Ils viennent à contre-courant du mouvement collectif engagé par la Place de Paris pour attirer les équipes de gestion qui s’interrogent sur l’opportunité d’une relocalisation de leurs activités au sein de l’Union Européenne.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) modifie son règlement général

L’Autorité des marchés financiers (AMF) modifie son règlement général et sa doctrine afin d’alléger les modalités de dépôt auprès d’elle des prospectus et des documents de référence. Cette modification intervient à la suite de l’entrée en application, le 25 mars 2016, du règlement délégué (UE) n°2016/301 complétant la directive Prospectus.

L’instruction DOC-2005-11 sur l’information à diffuser en cas d’offre au public ou d’admission aux négociations de titres financiers sur un marché réglementé change de référence. Elle porte désormais la référence DOC-2016-04. Les modifications apportées concernent les éléments suivants :

  • La description des modalités pratiques du dépôt électronique ;
  • La clarification des pièces à fournir à l’occasion du dépôt du prospectus ;
  • La modification de l’attestation type que le dirigeant signe dans le prospectus. Le corps de cette attestation ne mentionne plus les éventuelles observations et réserves formulées par les commissaires aux comptes sur les comptes historiques présentées par ailleurs dans le prospectus.

Enfin, il est précisé que la déclaration de l’émetteur attestant que le fonds de roulement net est suffisant au regard de ses obligations actuelles est présentée avant et après prise en compte de l’impact de l’acquisition (en cas de fusion, d’apports et d’offre publique d’échange).

Groupe Fnac : finalisation de l’acquisition de Darty

Groupe Fnac : finalisation de l’acquisition de Darty. A l’occasion de la publication du chiffre d’affaires au 3e trimestre 2016, Groupe Fnac est revenu sur l’acquisition de l’enseigne d’électroménager. Le 1er août, première date de clôture de l’offre, la Fnac détenait 98,5% du capital de Darty. Le 17 août, l’action Darty a été retirée de la cote (de la Bourse de Londres et d’Euronext Paris). Au terme de la période de retrait obligatoire, le 12 septembre, Fnac a acquis 100% du capital de Darty dont 30,64% a été réglé en titres.

Le 22 septembre, la Fnac a émis avec succès une obligation senior de 650 millions d’euros, d’une maturité de 7 ans, portant intérêt à 3,25% par an. Les fonds levés au titre de cette émission obligataire ont permis de rembourser le crédit relais de 750 millions d’euros mis en place en avril 2016. Préalablement à cette émission, le nouveau Groupe « Fnac Darty » avait obtenu un rating BB de la part de Standard & Poor’s et Ba2 de la part de Moody’s. Cette opération obligataire a rencontré un fort intérêt de la part de plus de 300 investisseurs européens et a été largement sursouscrite, indique le groupe.

 « Au cours du troisième trimestre 2016, la Fnac a finalisé l’acquisition de Darty et son refinancement. La dynamique d’intégration est lancée et elle se déroule conformément au calendrier que nous nous sommes fixé. Des premières initiatives communes prometteuses ont déjà été mises en place, a déclaré Alexandre Bompard, PDG de Fnac Darty. Dans un environnement de consommation plus difficile en France au troisième trimestre, l’activité de Fnac Darty a bien résisté. […] Les deux enseignes confirment leur attractivité et leur potentiel pour créer un leader européen de la distribution. »

 

Isabelle de Silva nommée présidente de l’Autorité de la concurrence

Isabelle de Silva nommée présidente de l’Autorité de la concurrence, par décret du Président de la République. Le Parlement, qui l’avait auditionnée conformément à l’article 13 de la Constitution, avait approuvé sa candidature la semaine dernière. Elle succède à Bruno Lasserre qui rejoint le Conseil d’État en qualité de président de la section de l’intérieur.

Diplômée de l’école des hautes études commerciales (HEC-1990), de la Community of European Management Schools (CEMS-1990) et de l’École Nationale d’Administration (ENA) en 1994, Isabelle de Silva entre au Conseil d’État en qualité d’auditeur (1994), avant de de devenir maître des requêtes en 1998 puis Conseiller d’État en 2009. Conseillère technique au cabinet de la ministre de la culture et de la communication en charge de la presse, de la radio et des agences de presse (1999-2000), elle devient commissaire du gouvernement (2000-2009) à la deuxième puis à la sixième sous-section du Conseil d’État. De 2009 à 2011, elle est directrice des affaires juridiques du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement. Membre de l’Autorité de régulation de la distribution de la presse (2012), elle était depuis 2013 présidente de la sixième chambre à la section du contentieux du Conseil d’État. Elle était, par ailleurs, membre du collège de l’Autorité de la concurrence depuis 2014.

Pour rappel, l’Autorité de la concurrence est l’autorité administrative indépendante chargée de garantir le bon fonctionnement de la concurrence sur les marchés. Elle remplit à ce titre trois missions principales : la détection et la sanction des pratiques anti-concurrentielles (ententes, abus de position dominante) ; le contrôle des opérations de concentration (rachats, fusions, acquisitions) ; l’émission, par des avis, de recommandations publiques afin d’améliorer le fonctionnement des marchés.

Foncière Inea : Kanoba frôle les 10%

Foncière Inea : Kanoba frôle les 10%. Cette société de droit luxembourgeois, contrôlée par M. Renato Picciotto, détient désormais 9,30% du capital et 6,52% des droits de vote. Cette augmentation de participation tient d’abord à l’exercice de l’option de paiement du dividende en actions, puis à la souscription à l’augmentation de capital réservée de la société Foncière Inea.

Heurtey Petrochem nomme un expert indépendant

Heurtey Petrochem nomme un expert indépendant.  Le conseil d’administration a pris connaissance du dépôt d’un projet d’OPA volontaire visant les actions Heurtey Petrochem déposé par Axens agissant de concert avec IFP Investissements. Il s’agit d’un projet d’offre amicale et le conseil note avec intérêt la forte complémentarité des deux sociétés sur le marché pétrolier et gazier. Il rendra son avis motivé et s’appuiera sur le cabinet Valphi désigné en qualité d’expert indépendant. Son rapport et l’avis motivé du conseil d’administration figureront dans le projet de note en réponse. Heurtey Petrochem est conseillé par D’hoir Beaufre Associés.

Radiall désigne un expert indépendant

Radiall désigne un expert indépendant. Le conseil de surveillance de la société s’est réuni ce jour et a pris acte du dépôt auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, le 10 octobre 2016, du projet d’offre publique simplifiée, en lien avec la radiation de ses titres, initiée par la société Hodiall et les autres membres du concert Gattaz.

Dans ce cadre, le conseil de surveillance a désigné le cabinet Ledouble, représenté par Monsieur Cretté, en qualité d’expert indépendant qui sera chargé d’émettre, en application de l’article 261-1 I, 1° du règlement général de l’AMF, un rapport sur les conditions financières du projet d’offre publique.

Le rapport de l’expert indépendant et l’avis motivé du conseil de surveillance de Radiall figureront dans le projet de note en réponse établi par Radiall, qui sera soumis au visa de l’AMF selon les modalités prévues par la réglementation applicable.

SFR Group : l’AMF publie sa décision motivée

SFR Group : l’AMF publie sa décision motivée. L’Autorité des marchés financiers a déclaré non conforme le projet d’offre publique d’échange simplifiée visant les actions de la société SFR Group initiée par Altice NV, à raison de 8 actions ordinaires Altice NV de catégorie A à émettre pour 5 actions SFR Group apportées. En voici les raisons.

« Les objectifs et intentions de l’initiateur font état d’un projet de contrat de rémunération dont la mise en œuvre et les modalités demeurent imprécises, dont l’impact serait négatif et potentiellement significatif sur la détermination des fourchettes de parité et devrait être pris en compte par les actionnaires dans leur analyse de l’offre », explique l’Autorité de régulation [cette rémunération est estimée par des notes de recherche entre 1% et 4% du chiffre d’affaires annuel et amènerait à une diminution des parités issues du DCF comprise entre 0,03x et 0,05x pour chaque pourcent de chiffre d’affaires de coût additionnel, NDLR].

« Dans le même temps, ajoute l’AMF, la parité de 1,60x proposée dans le présent projet d’offre publique se situe au point le plus bas des fourchettes de parité retenues par l’expert, qui n’a pu intégrer l’effet de ce contrat de rémunération dans ses travaux et dans sa conclusion sur l’équité du projet d’offre. Ces circonstances ne permettent pas, dès lors, de considérer que l’information destinée aux actionnaires minoritaires, notamment sur la justification de la parité d’échange retenue, soit complète, compréhensible et cohérente au sens des dispositions de l’article L. 621-8-1 du code monétaire et financier ».

« Par conséquent, l’Autorité a, en application des dispositions de l’article 231-23 du règlement général, décidé de déclarer non conforme le projet d’offre publique d’échange simplifiée visant les actions de la société SFR Group ».

SoLocal Group donne les conclusions de l’expert indépendant

SoLocal Group  donne les conclusions de l’expert indépendant. Le rapport établi par le cabinet Finexsi qui est intervenu en qualité d’expert indépendant avec pour mission de rendre un avis sur le caractère équitable des termes financiers proposés aux créanciers de SoLocal Group dans le cadre du projet de restructuration financière du Groupe a été finalisé et est mis à disposition. Ce rapport est disponible sur le site dédié au projet de restructuration financière www.solocalgroup.com/assemblee-generale-extraordinaire-2016.

Les conclusions du rapport du cabinet de Finexsi sont les suivantes : « Les actionnaires de SoLocal, comme ses créanciers, sont confrontés à la nécessité de la restructuration financière du Groupe pour réduire le poids de sa dette et lui permettre de poursuivre sa mutation stratégique, en assurant la continuité d’exploitation de la Société qui en toute hypothèse ne pourrait pas faire face à l’échéance de ses emprunts in fine située en 2018, étant rappelé que la dette est rendue exigible au 30 juin 2016 du fait du bris de covenant bancaire.

Le plan de restructuration proposé vise la réduction d’environ deux tiers de la dette du Groupe afin de ramener le levier financier à un niveau supportable permettant d’investir et de poursuivre son plan stratégique.

Le montant de l’augmentation de capital avec maintien du Droit Préférentiel de Souscription est très important puisque qu’il représente environ quatre fois la capitalisation boursière actuelle. En souscrivant de nouvelles actions à 1€, l’actionnaire réduit fortement son prix de revient moyen unitaire. En contrepartie, il augmente son exposition au risque de l’entreprise, laquelle doit réussir sa transformation. Il bénéficierait de la possibilité de négocier son DPS, dont la valeur théorique est non négligeable, mais dont la négociabilité effective est difficile à appréhender dans un volume d’augmentation de capital aussi significatif.

En particulier, s’ils décidaient collectivement de ne pas souscrire du tout, les actionnaires se verraient fortement dilués mais les actions gratuites dont ils bénéficient limiteraient cette dilution. Dans un tel scénario, ils ne détiendraient plus que 11,9% du capital de la Société alors sensiblement désendettée, voire 11,1% en cas d’exercice des BSA par les créanciers, ce qui est un niveau proche de celui de restructurations comparables.

La négociabilité de leurs DPS pourrait améliorer cette situation en fonction de son prix de cotation effectif.

Nos travaux d’évaluation, qui reposent notamment sur l’hypothèse de l’exécution du business plan du management, aboutissent à une valeur théorique de l’action SoLocal post-restructuration comprise entre 1,70 € et 1,87 €.

Les opérations réservées aux créanciers, y compris l’émission des BSA, sont chacune prévues à un niveau supérieur, ce qui permet d’en attester le caractère équitable pour l’actionnaire. Ainsi, le prix moyen de souscription des créanciers, incluant leur éventuelle souscription dans le cadre de la garantie de l’augmentation de capital avec DPS, reste supérieur au prix de souscription des actionnaires de 1 €, puisqu’il est compris entre 1,32 € et 4,73 €.

Dans ce contexte, nous estimons qu’à la date du présent rapport, les modalités de l’Opération sont équitables du point de vue financier pour les actionnaires. »

Orange devient actionnaire majoritaire de Groupama Banque

Orange devient actionnaire majoritaire de Groupama Banque. Les autorités réglementaires et prudentielles françaises et européennes ont autorisé l’entrée d’Orange à hauteur de 65% au capital de Groupama Banque qui sera rebaptisée Orange Bank dès janvier 2017. L’offre Orange Bank sera disponible en France au premier semestre 2017. Les clients pourront y souscrire directement depuis l’application mobile, en ligne ou dans 140 boutiques du réseau de distribution Orange. L’offre sera également distribuée dans les réseaux du groupe Groupama à partir du second semestre 2017. Cette offre couvrira dès son lancement le compte courant, l’épargne, le crédit et le paiement. L’ambition d’Orange Bank est de compter à terme plus de 2 millions de clients en France.

Allied Universal acquiert FJC Security

Allied Universal acquiert FJC Security. Wendel salue l’acquisition par Allied Universal de FJC Secutity Services, une société de services de sécurité dont le siège est à Floral Park dans l’État de New York. Fournisseur d’officiers de sécurité en uniforme et dotée d’une équipe de direction jouissant d’une expérience dans les domaines militaire et des forces de l’ordre, FJC est le leader du secteur sur la côte Est depuis 1988. Son chiffre d’affaires annuel s’élève à 300 millions de dollars.

Les 6 300 officiers de la société assurent la sécurité de complexes résidentiels, de campus universitaires, de bâtiments gouvernementaux, d’établissements de soins, de commerces ainsi que de chantiers pour de grands aéroports ou des bâtiments publics. FJC est la deuxième acquisition d’Allied Universal après la fusion entre Universal Services of America et AlliedBarton Security Services. Ces transactions contribueront positivement à la création de valeur de long terme d’Allied Universal, dont Wendel exerce le co-contrôle avec 33% du capital de la société, explique la société.

Rimowa dans le giron de LVMH

Rimowa dans le giron de LVMH. Dieter Morszeck, petit-fils du fondateur du fabricant de bagages allemand, va céder une participation majoritaire au groupe LVMH tout en restant associé au capital et en conservant ses fonctions de gérant de l’entreprise. Malletier et maroquinier fondé à Cologne en 1898, Rimowa est devenu au cours du XXe siècle l’une des maisons emblématiques pour les bagages innovants de haute qualité, explique LVMH. Rimowa a assis sa réputation sur la conception de bagages associant structure légère et grand confort d’utilisation. La qualité allemande de ses valises en fait aujourd’hui la référence mondiale du secteur. La transaction, soumise à l’approbation des autorités de la concurrence, porte sur 80% des actions pour un montant de 640 millions d’euros et devrait être réalisée en janvier 2017. Rimowa devrait réaliser en 2016 des ventes supérieures à 400 millions d’euros.

Vallourec fusionne ses deux principales entités brésiliennes

Vallourec fusionne ses deux principales entités brésiliennes. ​​​​​​​​​​​​​​​​​​Vallourec annonce avoir finalisé la fusion de Vallourec Tubos do Brasil (VBR) et de Vallourec & Sumitomo Tubos do Brasil (VSB), le 1er octobre 2016. Vallourec détient un intérêt majoritaire de 84,6 % dans la nouvelle entité dénommée Vallourec Soluções Tubulares do Brasil, Nippon Steel & Sumitomo Metal Corporation (NSSMC) 15 %, et Sumitomo Corp. 0,4 %.

​A la suite de la fusion, Vallourec Soluções Tubulares do Brasil générera d’importantes synergies industrielles et administratives, selon le groupe. L’entité, qui bénéficiera pleinement des performances optimales du laminoir de pointe PQF® de VSB et des installations de finition premium, constituera un pôle de production hautement compétitif.

​NSSMC maintient son contrat d’approvisionnement à hauteur de 300 000 tonnes de tubes par an produites sur le site de Jeceaba. La nouvelle entité sera consolidée dans les comptes de Vallourec à partir du 1er octobre 2016 et les participations de NSSMC et de Sumitomo Corp. seront comptabilisées en tant que participations ne donnant pas le contrôle.

La fusion de VBR et VSB s’inscrit dans le plan de Transformation de Vallourec annoncé début février 2016 qui permettra au Groupe d’accroître sa compétitivité et de renouer avec une rentabilité et une génération de trésorerie solides.

Faiveley Transport a tenu son assemblée générale

Faiveley Transport a tenu son assemblée générale. Les 14 résolutions présentées et soumises au vote des actionnaires ont été adoptées. L’assemblée générale a décidé de verser un dividende de 1 euro par action qui sera payé le 7 octobre 2016. Elle a également approuvé et voté la proposition de modifier la date de clôture de l’exercice fiscal au 31 décembre. En conséquence, l’exercice fiscal en cours aura une durée de 9 mois, du 1er avril 2016 au 31 décembre 2016.

Faiveley Transport réitère ses perspectives annuelles en termes de chiffre d’affaires et de résultat opérationnel groupe ajusté. Ces perspectives ont été adaptées à l’exercice de 9 mois qui se clôturera au 31 décembre 2016 et se traduisent par un chiffre d’affaires compris entre 795 et 810 millions d’euros et par un résultat opérationnel groupe ajusté (avant coûts de de restructuration et avant coûts liés au rapprochement avec Wabtec) compris entre 74 et 78 millions d’euros.

Vivendi, premier actionnaire d’Ubisoft

Vivendi, premier actionnaire d’Ubisoft, avec 22,8% du capital. Ses actions ont été inscrites au nominatif dans la perspective d’un actionnariat à long terme et bénéficieront d’un droit de vote double à partir de 2017. Vivendi considère qu’il serait de bonne gouvernance d’être représenté au conseil eu égard à sa participation au capital de l’entreprise et, en attendant, s’est abstenu lors du vote des résolutions. Cette situation a entraîné l’échec des résolutions 22, 23, 24 et 25 présentées par le Conseil.

Par ailleurs, ayant pris le contrôle total de Gameloft, Vivendi va poursuivre sa stratégie dans les jeux vidéo qui vient compléter les contenus qu’il développe dans la musique (Universal Music Group) et la télévision (Groupe Canal+) ainsi que ses participations dans la distribution (Fnac), dans la production audiovisuelle (par exemple Banijay) et dans Telecom Italia et Telefonica.

Ubisoft : les actionnaires soutiennent la stratégie

Ubisoft : les actionnaires soutiennent la stratégie et le management. L’assemblée générale mixte s’est réunie le 29 septembre 2016 à Bagnolet sous la présidence de M. Yves Guillemot. Le quorum s’est établi à 76,54%. Les actionnaires ont approuvé toutes les résolutions de l’assemblée générale ordinaire à l’ordre du jour, notamment  le renouvellement des mandats d’administrateurs d’Yves Guillemot et Gérard Guillemot ; les nominations de deux nouvelles administratrices indépendantes, Frédérique Dame et Florence Naviner ; les éléments de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux au titre de l’exercice clos le 31 mars 2016.

« Plusieurs résolutions ont en revanche été rejetées dans la partie extraordinaire de l’assemblée générale, du fait de l’obstruction systématique de Vivendi, gênant ainsi le fonctionnement de la société, notamment dans la politique de rémunération compétitive de ses talents », explique Ubisoft dans un communiqué.

Le conseil d’administration s’est réuni après l’assemblée et a reconduit à l’unanimité Yves Guillemot dans ses fonctions de PDG. A la suite du renouvellement et des nominations d’administrateurs, le conseil d’administration compte désormais dix membres, dont cinq administrateurs indépendants et quatre femmes. Ubisoft atteint ainsi son objectif déclaré de 50% de membres indépendants au conseil d’administration, et ambitionne de dépasser ce seuil en 2017 au plus tard.

Safran en négociation exclusive avec Advent pour Safran IS

Safran en négociation exclusive avec Advent pour Safran IS. Safran a reçu une offre d’acquisition irrévocable d’Advent International portant sur ses activités Identité et Sécurité et engagé des négociations exclusives sur la base de cette offre (la valorisation retenue étant de 2,425 milliards d’euros). Le projet industriel consiste à rapprocher Safran I&S d’Oberthur Technologies pour créer un champion mondial (chiffre d’affaires combiné de 2,8 milliards d’euros) des technologies de l’identification avec une forte implantation en France notamment son siège social, des activités de R&D de pointe et des capacités de production clés.

La pertinence du rapprochement avec Oberthur Technologies a été un critère essentiel de choix, explique Safran. Pour ses clients, cette opération apporterait à Safran I&S des moyens nouveaux pour son développement à l’heure où la sécurisation du monde digital et les nouveaux besoins de la sécurité publique sont des enjeux majeurs. Pour ses collaborateurs, la complémentarité des compétences de Safran I&S avec Oberthur permettrait de créer un ensemble commun cohérent et fort. Bpifrance, investisseur public de long terme, prendra une participation dans le nouvel ensemble et sera associé à sa gouvernance aux côtés d’Advent International.

Safran I&S a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 1,6 milliard d’euros et emploie 7 800 personnes dans plus de 50 pays. La valeur d’entreprise témoigne de la qualité de cet actif et de l’ambition du projet industriel envisagé avec Oberthur Technologies. Cette opération dégagerait une plus-value avant impôt pour Safran. Le projet sera soumis à la consultation des instances de représentation du personnel. Sa réalisation est soumise aux autorisations réglementaires notamment européennes et aux Etats-Unis et devrait être clôturée dans le courant de 2017.

Brussels Airlines bientôt dans le giron de Lufthansa

Brussels Airlines bientôt dans le giron de Lufthansa. Dans sa réunion du 28 septembre, le conseil de surveillance de la Deutsche Lufthansa AG a approuvé l’exercice de l’option d’achat pour acquérir les 55% des actions restantes de SN Airholding, société mère de Brussels Airlines. Cette approbation ouvre la voie à l’acquisition à 100% de Brussels Airlines par Lufthansa avec pour objectif de conclure la transaction début 2017. Les nouvelles discussions entre les deux compagnies avec les actionnaires et toutes les parties concernées auront lieu au mois d’octobre.

Paris déroule le tapis rouge pour les établissements britanniques

Paris déroule le tapis rouge pour les établissements britanniques désireux de s’établir sur le territoire français. La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne pourrait avoir des conséquences sur les établissements qui y sont implantés et qui exercent tout ou partie de leurs activités dans d’autres pays de l’Union sous la forme de libre prestation de services ou de libre établissement. Dans ce contexte, certaines entités couvertes par le passeport européen pourraient décider de créer en France un organisme d’assurances, une entreprise d’investissement, un établissement de paiement ou un établissement de monnaie électronique, dont l’agrément et la supervision relèvent de l’ACPR et qui reprendraient les activités actuellement réalisées en France sous forme de succursale ou directement depuis le pays d’origine.

S’agissant de la reprise d’activités existantes et déjà supervisées par l’autorité compétente du pays d’origine, la procédure d’agrément pourra être accélérée et simplifiée, en se fondant notamment sur les documents en anglais déjà disponibles, par exemple ceux ayant déjà été présentés aux autorités de supervision du pays d’origine ou ceux qui concernent la succursale dont l’activité serait reprise par la filiale. Les établissements demandeurs se verront affecter un chargé de dossier référent anglophone, qui pilotera la procédure et pourra apporter, en amont même du dépôt du dossier d’agrément, tous les conseils et informations nécessaires pour assurer un traitement optimal. Pour mémoire, les dossiers-type de demande d’agrément sont disponibles sur le site internet de l’Autorité à l’adresse suivante : http://acpr.banque-france.fr/agrements-et-autorisations.html

L’ACPR rappelle enfin que les établissements visés disposent, depuis le 9 août dernier, d’une boite mail dédiée au Brexit qu’ils peuvent utiliser pour poser toutes les questions qu’ils souhaitent à cet égard. Les services de l’ACPR s’efforceront d’y apporter une réponse sous la forme la plus appropriée dans les meilleurs délais.
brexit-acpr@acpr.banque-france.fr

En plus de sa démarche commune avec l’ACPR portant sur les entreprises d’investissement, l’Autorité des marchés financiers lance un dispositif d’accompagnement complet destiné aux sociétés de gestion et FinTech domiciliées au Royaume-Uni et souhaitant s’adresser à l’AMF en vue de l’obtention d’un agrément. Cette offre globale d’accompagnement prévoit, parmi d’autres services, un avis de pré-autorisation, le 2WeekTicket, qui leur permettra d’entamer leurs démarches de domiciliation sous 2 semaines. L’AMF a également mis en place une page dédiée sur son site internet et une adresse électronique 2WeekTicket@amf-france.org.

SoLocal Group finalise les termes de son projet

SoLocal Group finalise les termes de son projet de restructuration financière. Le plan sera soumis au vote des créanciers le 12 octobre 2016 et à celui des actionnaires le 19 octobre 2016, puis à l’approbation du Tribunal de Commerce de Nanterre. Le projet de restructuration vise la réduction drastique de la dette financière du Groupe et la mise en œuvre du plan stratégique « Conquérir 2018 », avec, à la clé, une augmentation de capital avec DPS de 400 M€ et une augmentation de capital réservée de 364 M€. Dans tous les cas, la dette financière du groupe serait réduite de 1,164 Md€ à 400 M€, abaissant le levier financier du groupe de 4,2 à environ 1,5.

Le conseil d’administration propose, en lieu et place d’une attribution aux actionnaires de bons de souscription d’actions (BSA) à un prix d’exercice de 1,5 €, une attribution aux actionnaires d’actions gratuites, à raison d’une action gratuite par action détenue.  Ces dispositions permettraient notamment de porter le taux minimal de détention du capital par les actionnaires à 11,9% contre 6,3% dans le projet initial. A noter que la participation des actionnaires les plus importants serait, à ce jour, la suivante : Edmond de Rothschild Asset Management (6%), DNCA Investments (5%), BJ Invest (4,5%) et Société Générale Suisse Private Banking (2,4%).

Un expert indépendant, le cabinet Finexsi, a été désigné pour rendre un avis sur le caractère équitable du prix de souscription proposé pour les émissions de titres réservées aux créanciers de SoLocal Group. Son rapport sera mis à la disposition des actionnaires le 4 octobre 2016. En revanche, à défaut d’adoption du plan de restructuration le 12 octobre 2016 par les créanciers ou le 19 octobre 2016 par les actionnaires, les créanciers conserveraient la faculté de prononcer à tout moment l’exigibilité immédiate de l’intégralité de la dette financière. La société n’a pas d’information sur l’attitude qu’adopteraient les créanciers dans un tel cas.

SoLocal Group : suspension de cours

SoLocal Group : suspension de cours dans l’attente d’un communiqué. Ce spécialiste de la communication digitale a demandé à Euronext Paris la suspension de la cotation de son titre du lundi 26 septembre 2016, avant l’ouverture de la séance, jusqu’à l’ouverture de la Bourse de Paris ce mercredi 28 septembre 2016, dans la perspective d’une prochaine communication sur l’avancement de son projet de restructuration financière.

Ubisoft acquiert 3,2% de son capital

Ubisoft acquiert 3,2% de son capital auprès de Bpifrance. Ubisoft annonce la signature avec Bpifrance d’un contrat relatif à l’acquisition des 3 625 178 titres Ubisoft détenus par Bpifrance, au prix de 33,80 € par action pour un montant total de 122,5 millions d’euros. Cette opération qui intervient dans le cadre de la mise en œuvre du programme de rachat d’actions d’Ubisoft sera réalisée d’ici le début du mois de novembre. Les actions ainsi acquises seront affectées à la couverture des plans d’actionnariat salarié, à celle de l’Oceane ayant fait l’objet d’un placement privé le 21 septembre 2016 et/ou à des éventuelles opérations de croissance externe.

Foncière de Paris : à l’issue de son offre, Eurosic détiendra 76,7% du capital

Foncière de Paris : à l’issue de son offre, Eurosic détiendra 76,7% du capital. « L’ensemble combiné Eurosic/Foncière de Paris représente un portefeuille de référence unique de plus de 6 milliards d’euros, diversifié et de très grande qualité, a déclaré Yan Perchet, PDG d’Eurosic. La stratégie du nouveau groupe restera orientée sur les trois piliers d’Eurosic, à savoir : des immeubles de bureaux parisiens qui offrent sécurité et pérennité, des opérations de restructuration qui apportent une forte dimension de création de valeur et enfin des actifs de rendement sécurisé dans les grandes métropoles régionales et dans les secteurs de la santé et des loisirs. »

Conformément à la réglementation boursière, les actionnaires de Foncière de Paris n’ayant pas apporté leurs titres à l’offre d’Eurosic auront la possibilité de le faire dans le cadre de la réouverture de cette offre dont le calendrier sera publié prochainement.

Gecina prend acte des résultats

Gecina prend acte des résultats provisoires de son offre sur Foncière de Paris. A l’issue de la période d’offre, 1,4 million d’actions Foncière de Paris ont été apportées à l’offre de Gecina, soit environ 14% du capital de la société. Gecina remercie les actionnaires de Foncière de Paris qui ont tenu à marquer leur préférence pour l’offre mieux-disante de Gecina, qui s’intégrait dans son projet industriel porteur de croissance et de rentabilité.

Le succès de l’offre de Gecina était conditionné à l’obtention de plus de 50% du capital social et des droits de vote de Foncière de Paris. Ce seuil n’a pas été atteint compte tenu de la décision des principaux actionnaires de Foncière de Paris de ne pas apporter leurs titres à l’offre de Gecina. En conséquence, les titres apportés à Gecina seront restitués à leurs propriétaires.

Gecina entend poursuivre la mise en œuvre de sa stratégie, qui s’appuie sur une politique sélective d’acquisitions et des cessions d’actifs non stratégiques génératrices de plus-values. Par ailleurs, le déploiement progressif d’un pipeline de 3,6 Md€, dont 1,1 Md€ de projets déjà engagés qui généreront près de 75 M€ de loyers annuels additionnels d’ici 2018, offre de bonnes perspectives de résultats et de dividendes, explique Gecina. Cette stratégie vise ainsi à renforcer sa position de leader sur le marché du bureau à Paris, en privilégiant la performance opérationnelle, financière et environnementale, et en s’appuyant sur un bilan solide.

Groupe Fnac se refinance

Groupe Fnac se refinance.  Suite à finalisation de l’acquisition de Darty, Groupe Fnac lance une émission obligataire senior de 650 millions d’euros de maturité 2023. Les fonds levés au titre de l’émission des obligations, ainsi que des liquidités, seront affectés au refinancement des sommes dues au titre du crédit relais du contrat de crédit sénior, en date du 20 avril 2016, conclu dans le cadre de l’acquisition, et au paiement de certains coûts et dépenses y afférents.

Eurosic a levé 279 millions d’euros

Eurosic a levé 279 millions d’euros. Cette société d’investissement immobilier, qui gère un patrimoine évalué à plus de 3,5 milliards d’euros, a livré les résultats définitifs de son augmentation de capital réalisée par attribution gratuite de bons de souscription d’actions et destinée à financer en partie son offre publique sur la société Foncière de Paris, dont les résultats sont attendus dans les prochains jours.

Le montant brut définitif de l’augmentation de capital résultant de l’exercice des BSA s’établit à environ 278,8 M€ correspondant à la création de 7.615.815 actions nouvelles, soit 97,6% du montant maximum potentiel de l’augmentation de capital. Le capital social d’Eurosic a ainsi été porté à 596.297.616 euros divisé en 37.268.601 actions. Conformément à leurs engagements, Groupe Batipart Invest, ACM Vie, Groupe Crédit Agricole Assurance (via Predica) et Debiopharm Holding S.A. ont souscrit à l’augmentation de capital à concurrence d’un montant total de 275 M€.

L’intégralité des actions nouvelles issues de l’exercice des BSA seront admises aux négociations d’Euronext Paris (Compartiment A) le 21 septembre 2016 sur la même ligne de cotations que les actions existantes (code ISIN FR0000038200).

Amundi et Crédit Agricole Immobilier ont décidé de rapprocher

Amundi et Crédit Agricole Immobilier ont décidé de rapprocher leurs activités de gestion immobilière en fusionnant leurs sociétés de gestion spécialisées Amundi Immobilier et CA Immobilier Investors (CAII). Amundi Immobilier gérait plus de 12 Md€ fin 2015, le positionnant comme n°1 en France sur le marché Retail. CAII, de son côté, gérait près de 5 Md€ fin 2015, majoritairement investis dans l’immobilier de bureau et commercial pour le compte de clients institutionnels.

L’objectif de cette opération est de faire émerger un acteur français de dimension européenne (dans le top 5) permettant un développement commercial ambitieux auprès des grands clients institutionnels en France et à l’international, et aussi conforter le positionnement dans l’immobilier d’Amundi, qui est déjà un acteur de référence en France de la « pierre-papier ». Après absorption de la société CAII, Amundi Immobilier devrait gérer près de 20 milliards d’euros fin 2016.

Cette opération sera réalisée par un apport par Crédit Agricole Immobilier des titres CAII à Amundi contre rémunération en titres Amundi. Sur la base d’une valorisation de CAII de 29,3 M€ et d’une valorisation de l’action d’Amundi à 43 € (représentant la moyenne de cours de Bourse d’août 2016), 680 232 actions nouvelles Amundi vont être émises au profit de Crédit Agricole Immobilier. Cette émission d’actions nouvelles représente 0,4% du capital d’Amundi. L’impact de cette opération sur le bénéfice net par action d’Amundi en 2016 sera neutre.

Ces valorisations ont été validées par les deux commissaires aux apports et à la fusion et par un expert indépendant. Cette opération est soumise à la réalisation de conditions suspensives usuelles, liées notamment à l’obtention des autorisations règlementaires et fiscales. L’émission des actions nouvelles est attendue pour le 4e trimestre 2016.

Une nouvelle personnalité à la Commission des sanctions

Une nouvelle personnalité à la Commission des sanctions de l’AMF. Le mandat de cinq des douze membres de la Commission des sanctions vient d’être renouvelé et une nouvelle personnalité fait son entrée au sein de la Commission. Par arrêté du ministre des finances et des comptes publics en date du 22 août 2016, Bernard Field, Bruno Gizard, Christophe Lepitre ont vu leur mandat reconduit au sein de la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers. Sophie Schiller, professeur de droit privé à l’université Paris-Dauphine, vient également d’être désignée. Elle remplace France Drummond, dont le mandat était arrivé à son terme. Par ailleurs, Marie-Hélène Tric et Edwige Belliard ont vu leur mandat reconduit respectivement par le premier président de la Cour de cassation et par le vice-président du Conseil d’Etat.

Foncière de Paris prend acte

Foncière de Paris prend acte de l’avis de l’AMF en date du 13 septembre  indiquant que le Président de la Cour d’Appel de Paris a rejeté la demande de sursis à exécution de l’ADAM et que l’offre d’Eurosic et l’offre de Gecina seront clôturées le jeudi 15 septembre après Bourse. Il est rappelé que les actionnaires peuvent se procurer la documentation relative à ces offres sur le site internet de l’AMF (www.amf-france.org) ainsi que sur le site internet de la Société (http://www.fonciere-de-paris.fr/fr/offres_publiques).

Conformément à la réglementation, en cas de succès d’une offre, cette dernière sera ré-ouverte, avec les mêmes caractéristiques que l’offre initiale, pour une période d’au moins dix jours de Bourse. Dans le cadre de cette réouverture, il est rappelé qu’il sera possible aux actionnaires ayant apporté leurs titres à l’offre qui n’a pas connu de suite positive d’apporter leurs titres à l’offre ré-ouverte. Il en ira de même pour les actionnaires qui auraient décidé de n’apporter leurs titres à aucune des offres avant la clôture des offres le 15 septembre.

Linde et Praxair mettent fin à leurs pourparlers

Linde et Praxair mettent fin à leurs pourparlers. Le fabricant allemand de gaz industriels Linde a confirmé aujourd’hui la fin des discussions préliminaires en vue d’une éventuelle fusion avec l’américain Praxair. « Si la pertinence économique d’une fusion a été confirmée » lors des discussions, les deux parties n’ont pas réussi à s’accorder sur « des détails, en particulier la gouvernance », a tenu à préciser Linde. A la mi-août, les deux groupes avaient confirmé le début de leurs négociations en vue de créer le numéro un mondial du secteur, devant Air Liquide et Air Products, avec une capitalisation boursière d’environ 60 milliards de dollars.

Maurel & Prom : finalisation de la cession

Maurel & Prom : finalisation de la cession par Pacifico de sa participation. Pertamina Internasional Eksplorasi dan Produksi (PIEP), filiale de Pertamina, a acquis la totalité des titres Maurel & Prom détenus par Pacifico, représentant 24,53 % du capital. La transaction a été réalisée suite à la signature d’un protocole, le 31 juillet 2016, dont les conditions suspensives ont été levées le 25 août 2016.

L’acquisition du bloc a été réalisée à un prix égal à 4,20 euros par action assorti d’un complément de prix égal à 0,50 euro par action payable si, entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017, le prix du Brent est supérieur à 65 dollars sur une période de 90 jours calendaires consécutifs.

PIEP s’est engagée, sous réserve de l’émission préalable d’un avis motivé favorable du conseil d’administration de Maurel & Prom après obtention du rapport de l’expert indépendant, à déposer un projet d’offre publique volontaire auprès de l’AMF à un prix par action égal à celui payé à Pacifico dans le cadre de l’acquisition du bloc. L’ensemble de l’opération devrait être finalisé fin 2016.

Le conseil d’administration de Maurel & Prom a indiqué, à l’unanimité, accueillir favorablement le projet d’offre publique et a d’ores et déjà fait part de son intention de recommander aux actionnaires d’apporter leurs titres à l’offre dans le cadre de l’avis motivé qu’il devra émettre conformément à la règlementation sous réserve de l’obtention d’un avis favorable de l’expert indépendant. Le conseil d’administration a, à cet égard, désigné le cabinet Ledouble en tant qu’expert indépendant.

Le conseil d’administration a par ailleurs pris acte de la démission de M. Emmanuel de Marion de Glatigny de son poste d’administrateur et a coopté M. Denie S.Tampubolon en tant que nouvel administrateur représentant Pertamina. A l’issue de l’offre, Maurel & Prom poursuivra ses activités tout en servant de plateforme au développement de la stratégie internationale des activités amont de Pertamina et de PIEP.

Fusion de deux géants chinois de la construction

Fusion de deux géants chinois de la construction. Après le feu vert donné par Pékin, le numéro un des matériaux de construction, China National Building Materials Group Corp (CNBM), va acquérir son compatriote China National Materials Corp (Sinoma). Le montant total des actifs de la nouvelle entité, baptisée China Construction Materials Group, dépassera les 500 milliards de yuans (66,4 milliards d’euros), a précisé le journal Securities Times. Par comparaison, le montant total des actifs de LafargeHolcim s’élevait à la fin de l’année 2015 à 73,3 milliards de francs suisses (67,3 milliards d’euros), selon les données recueillies par Thomson Reuters.

Eurosic lance son augmentation de capital

Eurosic lance son augmentation de capital. Suite au communiqué du 4 août 2016 annonçant l’obtention du visa sur le prospectus relatif à son augmentation de capital par attribution gratuite de bons de souscription d’actions au profit de ses actionnaires d’un montant maximum de 285,7 millions d’euros dans le cadre de l’offre publique volontaire visant l’ensemble des titres Foncière de Paris, Eurosic annonce l’ouverture de la période de souscription de cette augmentation de capital dans les prochains jours.

L’admission des BSA à la cotation sur le marché réglementé d’Euronext à Paris interviendra le 22 août jusqu’au 13 septembre inclus. Chaque actionnaire recevra un BSA par action enregistrée comptablement sur son compte à l’issue de la journée comptable du 23 août 2016. Les BSA pourront être exercés à tout moment à compter du 24 août 2016 jusqu’au 15 septembre 2016 inclus, date de la clôture de la période d’exercice des BSA, sous le code ISIN FR0013161833.

A l’issue de la journée du 15 septembre 2016, plus aucune demande d’exercice concernant les BSA ne pourra être prise en compte. Les BSA non exercés (à l’exception des BSA qui auront été attribués à la société au titre des actions auto-détenues) seront rachetés à leurs titulaires au prix de 0,01 euro par BSA racheté par la société, agissant en qualité de commissionnaire, en son nom, mais pour le compte de Debiopharm Holding S.A., de Predica ou de tous investisseurs librement choisis par la société. En outre, les BSA seront radiés d’Euronext Paris et ne pourront plus être négociés à l’issue de la séance de Bourse du 15 septembre 2016.

Les actions nouvelles feront l’objet d’une demande d’admission aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext à Paris. Leur cotation est prévue le 21 septembre 2016, sous le code ISIN FR0000038200.

Offres publiques sur Foncière de Paris : réponse de l’AMF à Gecina

Offres publiques sur Foncière de Paris : réponse de l’AMF à Gecina. « Par courrier du 29 juillet 2016, vous avez saisi l’AMF d’une demande de retrait de la décision de conformité de l’offre de la société Eurosic visant les titres de la société Foncière de Paris (décision du 26 avril 2016 publiée le 27 avril sous la référence D&I 216C0979).

Vous relevez principalement que deux actionnaires significatifs de la société Foncière de Paris ont annoncé, après le dépôt de l’offre concurrente de la société Gecina visant les titres de cette société, avoir maintenu leurs engagements d’apport à l’offre publique d’Eurosic et qu’ils ont précisé, notamment les 18 et 22 juillet 2016, les raisons qui les amenaient à maintenir ces engagements à l’offre initiale, en dépit de l’ouverture de l’offre publique concurrente de la société Gecina.

Vous faites valoir qu’un tel comportement porte gravement atteinte à la réglementation boursière et en particulier aux principes directeurs des offres publiques visés à l’article 231-3 du règlement général, en ce que les engagements d’apport précités seraient de fait irrévocables, et que, dès lors, la décision de conformité de l’offre d’Eurosic serait entachée de fraude.

Après examen des termes de votre courrier, l’Autorité a estimé qu’il est loisible à des actionnaires de maintenir leurs engagements d’apport à une première offre publique après avoir eu la possibilité de les révoquer, en dépit de l’ouverture d’une offre publique concurrente, ces actionnaires ayant justifié le maintien de leurs engagements au regard des caractéristiques des offres publiques en présence, sans que cela constitue une atteinte aux principes visés à l’article 231-3 du règlement général et notamment au libre jeu des offres et de leurs surenchères.

Au regard de ces éléments et des arguments présentés, l’Autorité a considéré, le 10 août 2016, qu’aucune fraude n’est démontrée justifiant le retrait de la décision de conformité de l’offre publique initiée par la société Eurosic. »

Offres publiques sur Foncière de Paris : réponse de l’AMF à l’ADAM

Offres publiques sur Foncière de Paris : réponse de l’AMF à l’ADAM. « Par courriers des 14, 22 juin, 7 juillet et 3 août 2016, vous avez saisi l’AMF sur les conditions dans lesquelles se déroulent les deux offres publiques, initiées respectivement par les sociétés Eurosic et Gecina, qui visent les titres de la société Foncière de Paris, ainsi que d’une demande de retrait de la décision de conformité de l’offre de la société Eurosic (décision du 26 avril 2016 publiée le 27 avril sous D&I 216C0979).

Vous faites valoir notamment que le comportement de deux actionnaires significatifs de la société Foncière de Paris, également actionnaires de la société Eurosic, lesquels ont annoncé à plusieurs reprises avoir maintenu leurs engagements d’apport à l’offre publique d’Eurosic en dépit de l’offre publique concurrente de la société Gecina, constitue d’une part une atteinte aux principes édictés par l’article 231-3 du règlement général, notamment le libre jeu des offres et de leurs surenchères, révèle d’autre part l’existence d’un concert au sens de l’article L. 233-10-1 du code de commerce entre la société Eurosic et ces actionnaires pour s’assurer du contrôle de la cible et que, dès lors, la décision de conformité de l’offre initiée par la société Eurosic serait entachée de fraude.

Après examen des termes de vos différents courriers, l’Autorité a estimé qu’il est loisible à des actionnaires de maintenir, en dépit de l’ouverture d’une offre publique concurrente, leurs engagements d’apport à une première offre publique après avoir eu la possibilité de les révoquer, ces actionnaires ayant justifié le maintien de leurs engagements au regard des caractéristiques des offres publiques en présence, sans que cela porte atteinte aux principes visés à l’article 231-3 du règlement général, ni ne révèle l’existence d’un concert entre les parties auxdits engagements, lequel serait en tout état de cause sans effet sur les caractéristiques financières de l’offre querellée.

Au regard de ces éléments et des arguments présentés, l’Autorité a considéré, le 10 août 2016, qu’aucune fraude n’est démontrée justifiant le retrait de la décision de conformité de l’offre publique initiée par la société Eurosic. »

 

Antevenio : avis favorable du conseil d’administration

Antevenio : avis favorable du conseil d’administration à l’offre d’ISP. Sur la base des travaux de BM&A Advisory & Support, agissant en tant qu’expert indépendant, qui a conclu que le prix offert est équitable d’un point de vue financier, le conseil d’administration d’Antevenio a décidé de recommander l’offre aux actionnaires souhaitant bénéficier d’une liquidité immédiate. Pour mémoire, ISP lancera au début du mois de septembre une offre publique d’achat sur les titres restants aux mains du public (à l’exclusion des actions auto-détenues), représentant 44,54% du capital, au prix de 6 euros par action, valorisant Antevenio 25 millions d’euros. A l’issue de l’OPA, ISP n’a pas l’intention de retirer Antevenio de la cote d’Alternext.

Futuren (ex-Theolia) : rachat anticipé des Oceanes

Futuren (ex-Theolia) : rachat anticipé des Oceanes. La constitution d’un concert entre différents fonds gérés par Boussard & Gavaudan, M. Pierre Salik, M. Michel Meeus et Mme Brigitte Salik a entraîné un changement de contrôle de Futuren le 3 juin 2016. En conséquence, les porteurs d’Oceanes avaient la possibilité de demander le rachat anticipé de tout ou partie de leurs titres du 13 juillet 2016 au 27 juillet 2016. Futuren a donc racheté 2 019 737 Oceanes au prix unitaire de 8,024 euros, soit un total de 16,2 millions d’euros, et annulé les obligations correspondantes. Cette opération a entrainé la réduction de la dette de 16,2 millions d’euros.

AlliedBarton et Universal Services of America finalisent leur fusion

AlliedBarton et Universal Services of America finalisent leur fusion, créant ainsi le leader de la sécurité en Amérique du Nord. Le nouvel ensemble, baptisé Allied Universal, fournit des services locaux et un support national avec des solutions technologiques de pointe avec environ 140 000 employés. Wendel détient environ 33% du capital d’Allied Universal et a reçu 388 millions de dollars en numéraire en échange de ses parts dans le capital d’AlliedBarton.

Wendel a acquis AlliedBarton Security Services en décembre 2015 pour environ 1,68 milliard de dollars. Dans le cadre de cette transaction, Wendel a investi 687 millions en fonds propres aux côtés du management d’AlliedBarton, de manière à détenir environ 95% du capital de la société.

« Notre thèse initiale d’investissement dans AlliedBarton Security Services était fondée sur la vision d’un marché américain de la sécurité en cours de consolidation. Nous sommes heureux, neuf mois seulement après notre entrée au capital, que notre analyse conduise à une réalisation concrète d’envergure, avec la création d’une des plus grandes entreprises de notre Groupe », déclare Frédéric Lemoine, président du directoire de Wendel.

Air Liquide : le 1er semestre affecté

Air Liquide : le 1er semestre affecté par les frais d’acquisition d’Airgas. Le résultat net (part du groupe) s’est établi à 811 millions d’euros sur le semestre, ou 842 millions d’euros hors effet Airgas, soit une hausse comparable de +1,1 %. Le 1er semestre 2016 a été impacté par des coûts exceptionnels liés à l’acquisition d’Airgas d’un montant de l’ordre de 100 millions d’euros avant impôts. Une fois que les cessions prévues aux Etats-Unis seront finalisées, ce qui est attendu pour le second semestre 2016, les plus-values correspondantes viendront compenser les coûts exceptionnels de l’année liés à l’acquisition d’Airgas, explique Air Liquide.

Mediaset : Vivendi reste ouvert à la discussion

Mediaset : Vivendi reste ouvert à la discussion. Vivendi souhaite préciser que le différend avec Mediaset concerne le business plan de Mediaset Premium, élément déterminant de la décision du Groupe de conclure l’accord du 8 avril 2016. Selon les analyses de Vivendi, ce business plan qui prévoit l’atteinte de l’équilibre d’exploitation de Mediaset Premium dès 2018 repose sur des hypothèses irréalistes, comme confirmé dans le rapport de due diligence du Cabinet de conseil de Vivendi, Deloitte, début juin 2016 : « Le business plan de Mediaset Premium apparaît inatteignable et aurait besoin d’être revu sérieusement à la baisse pour être réaliste ». Vivendi persiste à souhaiter un accord avec Mediaset et reste ouvert à la discussion.

Saft : les résultats impactés par l’OPA de Total

Saft : les résultats impactés par l’OPA de Total. Suite au changement de contrôle consécutif au succès de l’OPA de Total sur Saft, la charge comptable IFRS liée au plan d’attribution d’actions de performance a été presque intégralement concentrée sur le premier semestre, et a ainsi affecté l’EBITDA à hauteur de 7,9 millions d’euros, explique le fabricant de batteries de haute technologie. Par ailleurs, des charges de conseil liées à cette opération représentant un montant de 9,6 millions d’euros ont affecté le résultat opérationnel du groupe.

L’EBITDA s’est élevé à 44,7 millions d’euros, soit une marge d’EBITDA de 12,2 % du chiffre d’affaires. Retraité de cette charge exceptionnelle de 7,9 millions d’euros relative à l’OPA de Total sur Saft, l’EBITDA du premier semestre 2016 s’élève à 52,6 millions d’euros, soit 14,3 % du chiffre d’affaires contre 15,5 % au 1er semestre 2015.

Eramet : l’Etat négocie

Eramet : l’Etat négocie pour acquérir la participation de Bpifrance. L’Etat, par l’intermédiaire de l’Agence des participations de l’Etat, est engagé dans des négociations avec Bpifrance en vue de finaliser l’acquisition de la participation détenue par cette dernière dans Eramet via FSI Equation. A l’issue de cette opération, qui interviendrait d’ici la fin août, la participation de l’Etat via FSI Equation au capital sera donc de 25,66%. FSI Equation et les sociétés SORAME et CEIR contrôlent Eramet de concert en vertu d’un pacte d’actionnaires conclu le 16 mars 2012.

L’Etat confirme également sa volonté une fois cette opération réalisée de participer au projet d’émission d’obligations convertibles perpétuelles annoncé par Eramet et dont la réalisation est prévue à l’automne 2016 sous réserve de conditions de marché favorables. Cette émission, d’un montant d’environ 100 M€, serait offerte au travers d’une opération avec délai de priorité à l’ensemble des actionnaires d’Eramet et serait souscrite par l’Etat a minima à hauteur de sa quote-part dans le capital d’Eramet.

Vivendi et Mediaset : structure de l’offre

Vivendi et Mediaset : structure de l’offre. Vivendi confirme, à la demande de l’AMF et conformément à la réglementation boursière, avoir adressé dans une démarche constructive, le 25 juillet 2016, une lettre à Mediaset lui proposant une structure alternative, dans le cadre de ses discussions relatives à Mediaset Premium.

Les termes de cette proposition sont les suivants : un échange de 3,5 % du capital de Vivendi contre 20 % du capital de Mediaset Premium et 3,5 % de Mediaset ; pour le solde, une émission par Mediaset d’obligations convertibles en actions Mediaset au profit de Vivendi, par échéances annuelles successives.

Cette nouvelle structure permettrait d’aligner pleinement les intérêts des deux groupes, estime Vivendi. Le maintien d’une participation directe dans Mediaset Premium lui permettrait d’apporter, dès le départ, son savoir-faire dans la télévision payante, en gardant intacte l’efficacité des synergies entre les activités de télévision payantes et gratuites au sein du groupe Mediaset.

« Cette proposition représente un projet plus ambitieux, en ligne avec l’évolution du marché de la télévision et la stratégie développée par nos principaux concurrents, et confirme la volonté de Vivendi de construire une alliance stratégique majeure avec Mediaset et Mediaset Premium », est-il précisé.

Verizon acquiert les activités Internet de Yahoo!

Verizon acquiert les activités Internet de Yahoo! L’opérateur télécoms américain a conclu un accord définitif en vertu duquel il va acquérir les activités Internet de Yahoo! (1 milliard d’utilisateurs actifs) pour environ 4,83 milliards de dollars en espèces, sous réserve des ajustements habituels. Verizon va ainsi renforcer sa filiale internet AOL, acquise en 2015 pour 4,4 milliards de dollars, et aura également accès aux outils publicitaires, à son moteur de recherche et à sa messagerie. Après cette cession, l’activité de Yahoo! se limitera à celle d’un holding avec ses participations dans Yahoo Japan (35,5%) et dans le géant chinois du commerce électronique Alibaba (15%), qui représentent l’essentiel de sa capitalisation de 37,4 milliards de dollars.

L’Oréal acquiert l’américain IT Cosmetics

L’Oréal acquiert l’américain IT Cosmetics. Le groupe français annonce aujourd’hui la signature d’un accord définitif pour l’acquisition de IT Cosmetics, l’une des marques américaines sélectives de beauté qui connaît la plus forte croissance du secteur, pour un montant en numéraire de 1,2 milliard de dollars. Fondée par Jamie Kern Lima et Paulo Lima et co-détenue par  TSG Consumer Partners, IT Cosmetics a été développée en collaboration avec des chirurgiens plasticiens de renom afin d’offrir des produits innovants en soin et en maquillage.

Le modèle de distribution multicanal de IT Cosmetics comprend des chaînes de télé-achat sélectives américaines comme QVC et TSC, des boutiques spécialisées comme ULTA et Sephora, et le site internet de la marque. Au cours des 12 derniers mois, IT Cosmetics a réalisé un chiffre d’affaires net de 182 millions de dollars, en croissance de 56%. IT Cosmetics sera intégrée à la division L’Oréal Luxe du Groupe.

Delhaize et Ahold prévoient

Delhaize et Ahold prévoient de clôturer leur fusion le 23 juillet 2016. Conformément aux délais de notification requis en matière de cotation, le Groupe Delhaize et Royal Ahold ont annoncé aujourd’hui qu’ils prévoient de clôturer leur fusion le 23 juillet 2016, pour autant que l’autorisation réglementaire de la Federal Trade Commission (FTC) aux États-Unis ait été obtenue d’ici là.

Sous réserve de la réalisation de la fusion le 23 juillet 2016, les actions ordinaires de la société combinée, Ahold Delhaize, commenceraient à être négociées sur Euronext Amsterdam et Euronext Brussels sous le symbole boursier AD le lundi 25 juillet 2016. Suite à la fusion, pour chaque action ordinaire de Delhaize (à l’exception des actions ordinaires de Delhaize détenues par Delhaize ou Ahold), 4,75 nouvelles actions ordinaires de Ahold Delhaize seront automatiquement attribuées, et toutes les actions ordinaires de Delhaize seront annulées. En conséquence :

– Pour les actions ordinaires dématérialisées de Delhaize détenues sur des compte-titres, l’intermédiaire financier de chaque actionnaire adaptera les inscriptions en compte afin de refléter l’attribution des actions ordinaires de Ahold Delhaize conformément au rapport d’échange de 4,75.

– Pour les actions ordinaires nominatives de Delhaize, Ahold Delhaize inscrira dans son registre des actions l’ancien détenteur de chaque action ordinaire nominative de Delhaize conformément au rapport d’échange de 4,75.

InterOil : Total ne se lancera pas

InterOil : Total ne se lancera pas dans une surenchère face à ExxonMobil. A la suite de l’offre d’achat d’InterOil soumise par Oil Search en mai 2016, et du protocole d’accord conclu entre Total et Oil Search, une offre de rachat concurrente a été faite par ExxonMobil. Selon les termes de l’accord passé entre Oil Search et InterOil, Oil Search a la possibilité de soumettre une offre révisée, quel que soit le stade des discussions entre InterOil et ExxonMobil.

Total analyse cette offre concurrente dans le cadre de sa politique rigoureuse d’allocation du capital, tant en matière d’investissements que d‘acquisitions, et notamment au regard de la récente certification des ressources 2C des champs d’Elk et Antelope, datant de juillet 2016, faisant état de ressources inférieures à 6,5 tcf. Total est l’opérateur des champs d’Elk et Antelope et Total est et restera le principal actionnaire de PRL15. Total détient un intérêt de 31,1 %, aux côtés d’Oil Search (17,7 %), et d’InterOil (28,3 %), après exercice par l’Etat de son droit d’entrée à hauteur de 22,5 %.

Total considère que l’offre initiale soumise par Oil Search sur InterOil reflètait la juste valeur des actifs d’InterOil, pour laquelle Total était prêt à accroître sa participation dans le projet. Il était également clair aux yeux de Total qu’une partie des intérêts suite à l’éventuelle acquisition d’Interoil aurait été revendue aux acheteurs de gaz naturel liquéfié ainsi qu’aux actionnaires de PNG LNG, afin de développer au mieux les synergies entre les projets Papua LNG et PNG LNG. En sa qualité d’opérateur de PRL15, Total est engagé à coopérer avec les actionnaires du projet PNG LNG pour tirer la valeur maximale des champs d’Elk et Antelope, au bénéfice de la Papouasie Nouvelle Guinée et des actionnaires de PRL15.

Arkema rachète Den Braven via sa filiale Bostik

Arkema rachète Den Braven via sa filiale Bostik. Avec un chiffre d’affaires estimé pour 2016 à 350 millions d’euros et environ 1 000 salariés, Den Braven est leader des mastics de haute performance en Europe. Avec cette acquisition, Bostik renforce son offre sur les marchés de l’isolation et de la construction et accélérera sa croissance grâce au point d’entrée que représentent ces gammes dans les pays émergents. « L’excellente complémentarité géographique, technologique et commerciale permettra de créer un leader mondial sur le marché des mastics de haute performance qui croît en moyenne de 3 à 4% par an soutenu notamment par les nouvelles exigences réglementaires pour améliorer la performance énergétique des bâtiments et l’utilisation croissante de ces produits dans les pays émergents », explique le groupe de chimie.

L’offre est réalisée sur la base d’une valeur d’entreprise de 485 millions d’euros (11 fois l’Ebitda estimé pour 2016) avec des synergies évaluées à au moins 30 millions d’euros par an, entièrement réalisées à horizon 5 ans et un effet relutif sur le bénéfice net par action et sur le cash dès la première année. Le projet est soumis au processus légal d’information-consultation des instances représentatives du personnel d’Arkema BV aux Pays-Bas et à l’approbation des autorités de la concurrence des pays concernés. Le closing est attendu pour le dernier trimestre 2016.

Elior se renforce au Royaume-Uni

Elior se renforce au Royaume-Uni. Le groupe de restauration annonce l’acquisition, via sa filiale Elior UK, de Waterfall Catering Group, leader britannique de la restauration collective opérant sur les marchés de l’enseignement, de la santé et des services sociaux, et de l’entreprise. Cette acquisition renforce significativement la présence d’Elior Group au Royaume-Uni.

Créé en 2007, Waterfall Catering Group gère 803 sites au Royaume-Uni. L’entreprise a enregistré une forte croissance au cours des dix dernières années et affiche pour 2015 un chiffre d’affaires de 70 millions de livres. Waterfall Catering Group emploie 3 500 personnes et possède deux marques grand public à forte notoriété : Caterplus (spécialiste de la santé) et Taylor Shaw (spécialiste de l’enseignement).

Il s’agit de la deuxième acquisition d’Elior Group au Royaume-Uni, après celle de Lexington Catering en septembre 2014. Cette opération permet la sortie des investisseurs de Waterfall Catering Group qui ont soutenu LDC, le fond de private equity de Lloyds Banking Group qui a investi dans la société en décembre 2014.

Delhaize et Ahold prévoient de clôturer la fusion

Delhaize et Ahold prévoient de clôturer la fusion d’ici fin juillet. Dans le cadre de la fusion prévue entre le Groupe Delhaize et Ahold, les sociétés ont confirmé aujourd’hui qu’elles prévoient de clôturer la fusion d’ici fin juillet, sous réserve de l’autorisation réglementaire par la Federal Trade Commission des Etats-Unis. Le 24 juin 2015, Ahold et Delhaize ont annoncé leur intention de fusionner. Les assemblées des actionnaires des deux sociétés ont approuvé la fusion en mars 2016. Les Autorités Belges de la Concurrence (ABC) ont donné leur approbation conditionnelle pour la fusion en mars 2016. L’autorisation de la FTC constitue la dernière approbation réglementaire nécessaire pour la clôture de la fusion.

Mr Bricolage finalise la réorganisation

Mr Bricolage finalise la réorganisation de son actionnariat majoritaire. Conformément au projet communiqué le 2 juin 2016, la société ANPF, détenue par les actionnaires adhérents du réseau Mr.Bricolage, a acquis via SIMB, sa filiale à 100 %, 2 350 000 actions Mr Bricolage SA auprès de la famille Tabur, renforçant ainsi sa participation indirecte de 42,58 % à 65,20 % du capital et de 50,01 % à 73,23 % des droits de vote de Mr Bricolage SA. Cette acquisition s’est effectuée au prix de 14,70 € par action, soit un montant total de 34,5 M€.

Son financement a été assuré pour partie sur fonds propres à hauteur de 5,7 M€ et, pour le solde de 28,8 M€ par un emprunt bancaire souscrit par SIMB auprès de la Caisse d’Epargne Loire-Centre, mandatée en tant qu’arrangeur et agent, du Crédit Agricole Centre Loire, de la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées, de Bpifrance Centre, du CIC Ouest et de BNP Paribas.

Cette opération préserve la stabilité actionnariale de Mr Bricolage SA et permet à sa direction de se consacrer entièrement au développement opérationnel du Groupe. L’ANPF s’est engagée à voter lors de la prochaine assemblée générale en faveur du renouvellement pour 6 ans du mandat d’administrateur de Michel Tabur, qui conserve 3,28% du capital de Mr Bricolage SA, afin qu’il continue à accompagner le Groupe dans son développement tant qu’il est actionnaire.

Les conseils pour l’opération. Philippe D’hoir et Séverine Beaufre de D’hoir Beaufre Associés, conseil de Mr Bricolage SA et de l’ANPF ; Frédéric Jungels et Catherine Maison-Blanche de Allen & Overy, et, Christophe Marchand et Emmanuelle Dittmer de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild, conseils de la famille Tabur ; May Jarjour et Claire Haas de De Gaulle Fleurance et Associés, conseil des banques prêteuses.

Sanofi signe un accord de confidentialité avec Medivation

Sanofi signe un accord de confidentialité avec Medivation. Le groupe pharmaceutique français confirme avoir signé un accord de confidentialité avec le laboratoire américain en vertu duquel il aura accès à une « due diligence » (audit d’acquisition) et à de l’information confidentielle. Sanofi indique avoir été informé par Medivation qu’il lui est donné la même opportunité qu’à d’autres de participer à un processus relatif à une transaction potentielle. Une « data room » sera ouverte et les présentations de la direction seront prévues prochainement.

Sanofi confirme, par ailleurs, avoir informé Medivation le 27 juin que dès qu’un accord de confidentialité serait signé et de l’information confidentielle serait fournie, Sanofi améliorerait son offre d’acquisition de Medivation à un prix par action de 58 dollars en numéraire et 3 dollars sous la forme d’un certificat de valeur conditionnelle (« contingent value right – CVR ») lié aux performances de ventes de Talazoparib.

Selon les termes de l’accord de confidentialité, Sanofi a accepté une clause standard de statu quo de six mois soumise à des conditions limitées de résiliation anticipée et a consenti à arrêter le processus de sollicitation d’accords des actionnaires. Sanofi est confiant dans le fait que sa « due diligence » peut être terminée rapidement et que si un accord est trouvé sur une transaction mutuellement acceptable, Sanofi peut la finaliser rapidement étant donné qu’il a obtenu le feu vert des autorités réglementaires américaines et que l’offre ne serait soumise à aucune condition de financement.

Fusion de H3G et Wind en Italie : Iliad signe un accord

Fusion de H3G et Wind en Italie : Iliad signe un accord. La maison-mère de Free a signé un accord avec les groupes Hutchison et VimpelCom, dans le cadre du projet de fusion de leurs filiales H3G et Wind, afin d’acquérir les actifs composant l’ensemble de remèdes proposé à Bruxelles dans le contexte du processus d’examen de cette fusion. Cet accord est soumis à l’approbation de la Commission Européenne ainsi qu’à l’autorisation par la Commission Européenne de la fusion H3G/Wind (pour laquelle une décision devrait être rendue d’ici le 8 septembre 2016). Cet ensemble de remèdes permettrait au Groupe Iliad de proposer des services mobiles compétitifs et de devenir le 4e opérateur de réseau mobile disposant d’une couverture nationale.

S’il est approuvé par la Commission Européenne, cet accord est une opportunité unique pour le Groupe Iliad d’entrer sur le marché italien des télécommunications, qui accélère sa transition digitale. Enfin, le Groupe a été informé par Xavier Niel, actionnaire majoritaire d’Iliad, qu’il ne détient à ce jour directement ou indirectement, aucune participation en droit de vote ou en capital de Telecom Italia et ne dispose que d’un intérêt économique marginal (inférieur à 25 millions d’euros) qui sera cédé dans les prochaines semaines. Il supporte pleinement l’opération de création d’un nouvel opérateur de réseau mobile en Italie par le Groupe Iliad.

Gecina se félicite de la décision

Gecina se félicite de la décision du conseil de surveillance de Foncière de Paris. Celui-ci a conclu à l’unanimité des membres votants que l’offre de Gecina est financièrement supérieure à celle d’Eurosic, et qu’elle est dans l’intérêt de Foncière de Paris, de ses actionnaires et de ses salariés. « Cette décision reconnaît ainsi les atouts incontestables du projet proposé aux actionnaires et aux équipes de Foncière de Paris, tant par la qualité de ses actifs que par la forte complémentarité des patrimoines, le dynamisme du pipeline combiné, les synergies financières, et la puissance du bilan », explique Gecina.

D’ores et déjà, plusieurs actionnaires représentés au Conseil de surveillance de Foncière de Paris ont fait part de leur intention d’apporter leurs titres à l’offre Gecina. C’est le cas notamment des Assurances Mutuelles le Conservateur (détenant 5,48% du capital de Foncière de Paris), modifiant ainsi leur engagement initial, et de Zürich Versicherungs-Gesellschaft (détenant 2,71% du capital de Foncière de Paris). « Cela confirme que les engagements d’apport à l’offre initiale d’Eurosic demeurent révocables, conformément à la réglementation boursière, ajoute Gecina. Eurosic ne détient donc à ce jour que 26,6 % du capital de Foncière de Paris ».

Forte de ces nouvelles marques de soutien, Gecina reste convaincue que son offre flexible, mieux-disante sur chacune de ses trois branches et compatible avec les objectifs d’investissement de tous les profils d’actionnaires, permettra d’emporter l’adhésion de la majorité des actionnaires de Foncière de Paris.

Foncière de Paris : le comité ad hoc considère

Foncière de Paris : le comité ad hoc considère que l’offre de Gecina est financièrement supérieur à celle d’Eurosic. Néanmoins, le même comité a relevé que « sa recommandation intervient après une baisse relative de la valeur boursière de Gecina depuis le 23 juin 2016 date de l’annonce du Brexit, alors que l’action Eurosic est restée stable compte tenu de ses faibles volumes d’échanges ». Au surplus, l’offre de Gecina risque « de ne pas aboutir compte tenu des seuils de caducité de 50% et de renonciation de 50,01% sur une base totalement diluée ». En effet, certains actionnaires de Foncière de Paris ont indiqué privilégier le projet de rapprochement avec Eurosic compte tenu de leurs objectifs et de leurs contraintes propres. Ainsi, le groupe Covéa, le groupe ACM et la SCI La Tricogne, qui représentent au total 46,93% du capital et des droits de vote, ont chacun de leur côté confirmé leur soutien à l’offre d’Eurosic, qui détient déjà pour sa part 26,64% du capital.

Vivendi recompose le conseil

Vivendi recompose le conseil d’administration de Gameloft. A la clôture de l’offre publique d’achat annoncée le 18 février dernier et qui s’est achevée le 15 juin, Vivendi contrôle 95,94 % du capital et 95,77 % des droits de vote de Gameloft. Il a souhaité une modification de la composition de son conseil d’administration afin de tenir compte de ce nouvel actionnariat. Les cinq nouveaux membres sont : Sébastien Bolloré, président d’Omnium Bolloré et de Blue Solutions USA ; Frédéric Crépin, membre du directoire de Vivendi, secrétaire général de Vivendi et de Groupe Canal+ ; Francine Mayer, présidente de Canal+ Régie ; Stéphane Roussel, membre du directoire de Vivendi, COO de Vivendi ; Maxime Saada, directeur général de Groupe Canal+ et président-directeur général de Dailymotion.

A l’issue de l’assemblée, un conseil d’administration s’est réuni et a nommé Stéphane Roussel président-directeur général de Gameloft.  Dans une lettre adressée aux salariés de Gameloft, Stéphane Roussel a indiqué : « Je prends mes fonctions avec un projet ambitieux : associer votre passion créative à celle de Vivendi pour permettre à Gameloft d’accélérer son développement. Vous faites pleinement partie de la famille Vivendi tout en conservant votre spécificité et votre singularité ». Vivendi rencontrera dès la semaine prochaine les principaux dirigeants de Gameloft afin d’échanger sur les grandes orientations stratégiques de l’entreprise et de prendre des décisions d’ordre opérationnel.

Sanofi et Boehringer Ingelheim scellent leur accord

Sanofi et Boehringer Ingelheim scellent leur accord. Les deux groupes pharmaceutiques annoncent aujourd’hui la signature de contrats en vue de sceller les négociations amorcées en décembre 2015 consistant à échanger l’activité Santé Animale de Sanofi (« Merial ») contre l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim. C’est une étape majeure avant la clôture de la transaction attendue pour la fin 2016 et qui reste soumise aux approbations des autorités réglementaires de différents pays. L’intégration des activités respectives démarrerait à la clôture de la transaction. A l’issue de la clôture, cette transaction constituera un échange d’activités significatif dans le secteur pharmaceutique.

Cet échange stratégique apporte aux deux entreprises les fondements qui leur permettront d’accroître leur portée et leur taille dans deux secteurs d’activité pharmaceutique extrêmement attractifs. A la clôture de l’accord, l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim – valorisée à 6,7 milliards d’euros – sera transférée à Sanofi et Merial, la Division Santé Animale de Sanofi – valorisée à 11,4 milliards d’euros – sera transférée à Boehringer Ingelheim. Cette opération s’accompagnera, de la part de Boehringer Ingelheim, d’un paiement d’un montant brut de 4,7 milliards d’euros à Sanofi, correspondant à l’écart de valorisation entre les deux activités. En tenant compte des résultats anticipés dans la Santé Grand Public, de la mise en place progressive des synergies et de l’utilisation d’une partie des revenus nets pour racheter des actions, Sanofi s’attend à ce que cette transaction ait globalement un effet neutre sur le BNPA des activités en 2017, puis un effet relutif par la suite.

LSE et Deutsche Börse réaffirment leur volonté de fusionner

LSE et Deutsche Börse réaffirment leur volonté de fusionner. Après le vote des Britanniques en faveur de la sortie de leur pays de l’Union européenne, les deux entreprises de marché ont réaffirmé leur volonté de mener à bien leur fusion. A leurs yeux, le résultat du vote ne change pas la logique stratégique de leur rapprochement. « Nous sommes convaincus que l’importance du rapprochement projeté entre Deutsche Börse et London Stock Exchange s’est encore accrue pour nos clients et qu’elle est porteuse de bénéfices pour eux comme pour nos actionnaires et les autres parties prenantes », a déclaré Joachim Faber, président du conseil de surveillance de Deutsche Börse. Les actionnaires de LSE doivent se prononcer lors de l’assemblée générale convoquée pour le 4 juillet, alors que ceux de Deutsche Börse auront jusqu’au 12 juillet pour donner leur avis.

Fusions & acquisitions : résultats solides pour Rothschild & Co

Fusions & acquisitions : résultats solides pour Rothschild & Co. Au cours de l’exercice clos le 31 mars 2016, les revenus du Conseil financier (qui regroupe les activités de conseil en fusions et acquisitions, en financement, en restructuration de dettes et en opérations sur les marchés de capitaux), ont progressé de 18% pour atteindre un record de 1 040 millions d’euros. Le résultat d’exploitation s’est élevé à 167 millions d’euros, contre 139 millions d’euros l’année  précédente, soit une hausse de 20%, représentant ainsi une marge opérationnelle de 16%. Les revenus générés par ce métier classent Rothschild & Co à la 6e place mondiale.

Dans un marché international des fusions & acquisitions en hausse de 17% au cours de 2015/2016, ces activités ont dégagé 763 millions  d’euros de revenus en hausse de 30% par rapport à  l’année précédente (588 millions d’euros). Cette performance reflète un gain de parts de marché en Europe mais également en Amérique du Nord. Sous l’angle des opérations réalisées, Rothschild & Co est passé de la 4e à la 3e place mondiale. En Europe, le Groupe occupe la première place depuis plus d’une décennie, en intervenant sur plus d’opérations que n’importe quel autre  concurrent. « Nous  continuerons  d’investir  aux  Etats-Unis, car des opportunités  intéressantes de recrutement s’offrent à nous, explique le groupe. Bien que ces investissements puissent avoir un impact négatif sur la marge opérationnelle avant impôt, la stratégie suivie devrait produire à moyen terme un effet relutif sur nos marges ».

Parmi les opérations emblématiques réalisées par Rothschild & Co en 2015/2016, on peut citer : Al Noor Hospitals Group pour son alliance avec Mediclinic International (6,9 milliards de livres sterling), ChemChina pour son acquisition de Pirelli (8,8 milliards d’euros), BG Group pour son rachat par Royal Dutch Shell (36 milliards de livres sterling), ORIX pour l’acquisition de Kansai Airports, en tant que co-dirigeant d’un consortium aux côtés de Vinci (18 milliards de dollars), Intel pour l’acquisition d’Altera (16,7 milliards de dollars).

Pour ce qui est des opérations en cours, « nous continuons de travailler sur certaines des opérations internationales les plus importantes et les plus complexes, notamment » : BM&FBovespa pour sa fusion avec Cetip (11,2 milliards de dollars), Technip pour sa fusion avec FMC Technologies (13 milliards de dollars), Kuwait Food Group pour l’acquisition de Mohamed Alabbar (3,7 milliards de dollars), Crédit Agricole pour la cession de sa participation de 25% dans les Caisses Régionales (18 milliards d’euros), Meda pour sa cession à Mylan (10 milliards de dollars) et Metro Group pour sa scission (8 milliards d’euros).

Altice finalise l’acquisition de Cablevision Systems

Altice finalise l’acquisition de Cablevision Systems. La maison mère de Numericable SFR a finalisé l’acquisition du câblo-opérateur américain pour une valeur d’entreprise de 17,7 milliards de dollars (dette comprise), lui permettant de créer un nouveau poids lourd du secteur des télécoms aux Etats-Unis. Le nouvel Altice USA sera le quatrième fournisseur d’accès à Internet haut débit des Etats-Unis, avec plus de 4,6 millions de clients dans 20 Etats. La société sera dirigée par Dexter Goei, l’ancien directeur général d’Altice, qui vient d’être nommé PDG d’Altice USA.

Technip et FMC Technologies scellent leur rapprochement

Technip et FMC Technologies scellent leur rapprochement. Les deux groupes parapétroliers ont conclu l’accord relatif au projet de fusion annoncé le 19 mai 2016. La signature fait suite à la conclusion de la procédure de consultation des instances représentatives du personnel requise en Europe. « Avec la signature de cet accord, nous avons franchi une étape importante, qui ouvre la voie à la création d’une offre unique, conduisant à une nouvelle approche pour redéfinir la production et la transformation du pétrole et du gaz », souligne Thierry Pilenko, PDG de Technip et futur président exécutif de TechnipFMC.

L’opération devrait être finalisée début 2017, sous réserve des autorisations réglementaires, de l’approbation des actionnaires de Technip et de FMC Technologies, ainsi que d’autres conditions habituelles. Le rapprochement des sociétés repose sur une transaction par apport de titres. Les actionnaires de Technip recevront 2 actions du nouveau groupe en échange de 1 action Technip et les actionnaires de FMC Technologies recevront 1 action du nouveau groupe pour chaque action de FMC Technologies. TechnipFMC sera coté à New York et à Paris.

Total acquiert Lampiris

Total acquiert Lampiris, troisième fournisseur du marché résidentiel belge de gaz naturel et d’électricité verte. Cet accord d’acquisition reste soumis à l’approbation des autorités compétentes en matière de régulation de marché et de concurrence. « Elle sera sans incidence sur les clients et les fournisseurs des deux entreprises, précise Total. Leurs contrats demeureront inchangés. Elle n’entraînera par ailleurs aucune suppression d’emploi.

Lampiris, fournisseur indépendant de gaz, d’électricité verte et de services énergétiques (isolation, entretien de chaudières, bois de chauffage et pellets, thermostats intelligents…), est actif sur le marché belge de l’énergie depuis 2005. Lampiris fournit aujourd’hui plus d’un million de compteurs.

Medivation : Sanofi accentue la pression

Medivation : Sanofi accentue la pression. Le groupe pharmaceutique français annonce avoir déposé auprès de la Securities and Exchange Commission un dossier définitif en vue de solliciter l’accord des actionnaires pour révoquer et remplacer chaque membre du conseil d’administration de Medivation par huit membres indépendants et hautement qualifiés. Les candidats de Sanofi sont disposés à évaluer de manière juste et équitable toutes les options stratégiques de Medivation, y compris l’offre d’acquisition de Sanofi, conformément à leurs devoirs envers Medivation et ses actionnaires. Sanofi a envoyé une lettre aux actionnaires de Medivation ainsi que la déclaration définitive de sollicitation de consentement, qui comprend une carte blanche de consentement, permettant aux actionnaires de Medivation de manifester leur soutien à une transaction.

 « Nous avons été très clairs sur le fait que si Medivation entamait des discussions avec Sanofi en donnant accès à de l’information, nous serions en mesure d’augmenter notre offre et nous sommes confiants en notre capacité à proposer une valeur additionnelle significative, a déclaré Olivier Brandicourt, directeur général de Sanofi. La persistance de Medivation à refuser d’entamer de réelles discussions avec nous au-delà du rejet continu de notre offre, souligne que l’actuel Conseil d’administration n’agit pas, et continuera à ne pas agir dans l’intérêt de ses actionnaires. Nous exhortons tous les actionnaires de Medivation à soutenir les efforts de Sanofi pour élire des administrateurs déterminés à maximiser la valeur de leurs actions. »

Novamex : Inventia précise ses intentions sur son offre. Inventia  a lancé une offre volontaire de rachat visant l’intégralité des actions qu’elle ne détient pas, soit 4,03% du capital, au prix de 15 euros par action et ouverte jusqu’au 1er juillet 2016. Dans ce cadre, et suite à l’assemblée générale, la société souhaite apporter quelques informations complémentaires.

Pour rappel, Inventia a été racheté par le groupe Sodalis en septembre 2015. Sodalis est un groupe familial basé à Milan. Il est l’un des groupes les plus importants en Italie dans la production et la distribution des produits d’hygiène personnelle et d’entretien de la maison. Dans le cadre de l’offre en cours, Sodalis au travers de sa filiale Inventia, actionnaire majoritaire de Novamex, souhaite offrir aux actionnaires minoritaires la possibilité de céder leurs actions dans la continuité des cessions du bloc majoritaire.

Le prix proposé « tient compte du prix net proposé aux actionnaires majoritaires après déductions faites de tous les frais associés à l’opération et en considération des garanties accordées à Sodalis par ce groupe majoritaire », précise la société. « L’opération de rachat des actions du bloc majoritaire a été réalisée au niveau d’Inventia et à ce titre, le prix proposé aux majoritaires tenait compte de la valorisation d’autres actifs dont Inventia était propriétaire, hors Novamex et sa filiale Quadripark.

Enfin, il est important de souligner que le prix proposé aux actionnaires a été défini notamment sur la base d’un plan industriel proposé par Novamex lors de la cession du bloc majoritaire et tenant déjà compte des prévisions de croissance de l’activité à la clôture de l’exercice 2015. La valorisation de Novamex post exercice 2015 confirme donc les prévisions établies lors de cette acquisition et ne saurait être considérée comme étant supérieure », ajoute la société.

Inventia confirme qu’elle demandera la radiation des actions de Novamex inscrites au marché libre à l’issue de la période d’offre en application de l’article 4.2 alinéa 5 de la Note d’organisation du Marché Libre.