Latécoère présente son projet

Latécoère présente son projet Transformation 2020. Ce projet vise à améliorer la compétitivité du groupe et à l’adapter aux besoins de ses clients dans une industrie aéronautique en profonde mutation et un écosystème concurrentiel toujours plus exigeant. L’ambition du groupe est d’offrir des solutions « end to end » : du design jusqu’à l’installation en passant par l’assemblage et le support à la re-certification de ses produits. Dans le cadre de l’ensemble des opérations envisagées, les effectifs seraient adaptés au volume d’activité de Latécoère. Ainsi pour l’ensemble du groupe, le projet pourrait conduire à la suppression nette de 236 postes. Dans le cadre du recentrage sur ses métiers clés, l’opportunité d’une cession de Latécoère Services est étudiée bien qu’aucune décision n’ait été prise à ce jour.

Gameloft : la famille Guillemot vend ses titres

Gameloft : la famille Guillemot vend ses titres à Vivendi. « Dès lors qu’elle ne peut espérer de création de valeur d’un actionnaire majoritaire avec lequel elle est en profond désaccord sur la stratégie, la famille Guillemot annonce qu’elle a décidé, à regret, d’apporter l’essentiel de ses actions à l’OPA hostile initiée par Vivendi », explique dans un communiqué la famille fondatrice de Gameloft. L’OPA de Vivendi est rouverte jusqu’au 15 juin inclus au prix unitaire de 8 €. La réouverture de l’offre vise également la totalité des actions Gameloft susceptibles d’être émises à raison de l’exercice d’options de souscription exerçables pendant cette période.

Latécoère : la cotation est suspendue

Latécoère : la cotation est suspendue. A la demande de la société, dans l’attente de la publication d’un communiqué, la cotation des actions sur Euronext est suspendue. A 3,68 euros, cet acteur de l’industrie aéronautique, présent dans les domaines des aérostructures et des systèmes d’interconnexion, affiche une capitalisation boursière de 346 millions d’euros.

Projet de fusion entre Rothschild & Co

Projet de fusion entre Rothschild & Co et la Compagnie financière Martin Maurel. Ce rapprochement, porté par l’ambition de créer l’une des premières banques privées indépendantes en France, s’inscrirait dans la continuité des relations qui unissent les familles Rothschild et Maurel depuis trois générations, ainsi qu’entre les deux groupes qui disposent déjà de liens étroits et d’une culture commune. Le projet de rapprochement devrait permettre :

  • de donner naissance à l’une des premières banques privées indépendantes en France, avec des actifs sous gestion de l’ordre de 34 milliards d’euros ;
  • d’offrir une gamme complète de services en banque privée, en gestion d’actifs, en financement et en banque d’affaires ;
  • de s’implanter plus significativement encore sur le territoire français et notamment dans les trois régions clés pour ses métiers que sont l’Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur.

L’opération de rapprochement prendrait la forme d’une fusion entre Rothschild & Co et la Compagnie Financière Martin Maurel (CFMM). Les actionnaires de la CFMM se verraient proposer d’échanger leurs titres sur la base d’une parité de 126 actions Rothschild & Co par action de la CFMM ou de céder préalablement à la fusion leurs actions en  numéraire. La famille Maurel recevrait des actions Rothschild & Co et se substituerait à l’occasion de la fusion à la CFMM dans le concert familial élargi.

Le vote de la transaction est sécurisé, la CFMM ayant déjà reçu le soutien irrévocable d’actionnaires représentant plus que la majorité qualifiée requise. Dans le cadre de cette opération, la CFMM est valorisée à 240 millions d’euros, coupon 2015 attaché. L’opération serait financée à la fois par l’émission d’actions nouvelles, par la trésorerie de Rothschild & Co et par des facilités bancaires externes.

La transaction devrait avoir un impact légèrement relutif sur le BNPA dès la clôture du premier exercice social après fusion et ceci avant synergies. Le ratio de fonds propres CET1 de Rothschild & Co requis au titre de Bâle III (sans mesures transitoires) devrait dépasser la barre des 18 %, soit un niveau largement supérieur aux exigences réglementaires.

Après consultation des organes de représentation du personnel des deux groupes, le projet de fusion devrait être soumis aux assemblées générales de la Compagnie  Financière Martin Maurel et de Rothschild & Co dans le courant du mois de septembre 2016 afin de finaliser l’opération avant la fin de l’année civile.

Vet’Affaires : gare aux emballements

Vet’Affaires : gare aux emballements.  Après avoir bondi lundi 30 mai de 99%, puis mardi 31 mai de 34,9%, à 2,82 euros, le distributeur de vêtements à prix discount a demandé la suspension de cotation du titre sur Euronext. Dans la foulée, il a publié le communiqué suivant : « Vet’Affaires a obtenu le 23 juillet 2015, l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. La période d’observation se poursuit jusqu’au 23 juillet 2016. Un appel d’offres de recherche de partenaires ou de candidats à la reprise a été diffusé. La date limite de remise des offres auprès de l’Administrateur Judiciaire, Maître Abitbol, a été fixée au 30 mai 2016, date à laquelle aucune offre de reprise n’a pour l’instant été déposée. La Direction et l’Administrateur Judiciaire poursuivent leurs diligences pour bâtir une solution. La société Vet’Affaires tiendra le marché informé des suites de la recherche en cours. Le Tribunal devra statuer, avant la fin de la période d’observation, sur la poursuite ou non de la procédure. La cotation de l’action Vet’Affaires reprendra le 1er juin 2016 ».

Bpost et PostNL mettent fin à leurs négociations

Bpost et PostNL mettent fin à leurs négociations. L’opérateur postal belge confirme avoir mené des pourparlers avec son concurrent PostNL en vue d’une éventuelle combinaison des deux sociétés par le biais d’une offre publique d’acquisition amicale de Bpost sur PostNL.  Au final, ces négociations n’ont pas abouti à un accord sur les conditions d’une telle transaction.

 

Foncière de Paris : le conseil de surveillance prend

Foncière de Paris : le conseil de surveillance prend le temps de la réflexion. A la suite du dépôt du projet d’offre publique de Gecina le 19 mai dernier, le conseil de surveillance de la Société s’est réuni hier pour en examiner les termes et a pris connaissance des communiqués de presse d’Eurosic et de Covea publiés respectivement les 23 mai et 24 mai. Le conseil de surveillance a décidé de reconduire le comité ad hoc composé de Philippe Blavier, en qualité de président, Luc Guinefort et Tatiana Nourissat et de nommer Kling & Associés, représenté par Didier Kling, pour agir en tant qu’expert indépendant dans le cadre de l’examen du projet d’offre publique déposée par Gecina. Le conseil de surveillance rendra son avis motivé sur l’offre sur la base de l’avis du comité ad hoc et du rapport de l’expert indépendant conformément à la réglementation.

Air Liquide finalise l’acquisition d’Airgas

Air Liquide finalise l’acquisition d’Airgas. Le leader mondial des gaz, technologies et services pour l’industrie et la santé, a finalisé hier l’acquisition d’Airgas, l’un des principaux fournisseurs de gaz industriels et de produits et services associés aux Etats-Unis. Au niveau mondial, les activités combinées généreront un chiffre d’affaires annuel de plus de 20 milliards d’euros. En vertu des termes de l’accord, les actionnaires d’Airgas reçoivent 143 dollars en numéraire par action existante. Airgas, qui n’est plus coté à la Bourse de New York, va opérer en tant que filiale d’Air Liquide au sein des opérations américaines du groupe et utiliser comme marque commerciale « Airgas, une société d’Air Liquide ».

Air Liquide va finaliser la vente de certains actifs conformément au processus de désinvestissement. Ils viendront réduire les ventes d’environ 270 millions de dollars. Air Liquide a obtenu un prêt relais pour l’opération, et le refinancement intégrera une augmentation de capital entre 3 et 3,5 milliards d’euros, ainsi qu’un mix d’obligations à long terme en dollars et en euros. Air Liquide envisage de réaliser une augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription à la fin du 3e trimestre 2016 ou au début du 4e trimestre 2016, en fonction des conditions de marché.

Barclays Bank Plc et BNP Paribas sont les conseils financiers d’Air Liquide. Cleary Gottlieb Steen & Hamilton LLP et Bredin Prat sont les principaux conseils juridiques d’Air Liquide. Goldman Sachs et Bank of America Merrill Lynch sont les conseils financiers d’Airgas et Wachtell, Lipton, Rosen & Katz est le conseil juridique d’Airgas.

Euler Hermes rachète ses propres titres

Euler Hermes rachète ses propres titres. Allianz Vie a initié la vente d’actions Euler Hermes représentant la totalité de sa participation, soit 8,56% du capital, par voie de placement privé auprès d’investisseurs institutionnels avec construction accélérée d’un livre d’ordres. Euler Hermes annonce avoir pris l’engagement de participer au placement en passant un ordre irréductible d’achat, au prix du placement, portant sur 2 200 000 de ses propres actions représentant environ 4,9% du capital social.

Suite à la réalisation du placement et du rachat, Euler Hermes a l’intention d’annuler les actions rachetées, ainsi que 500 542 actions propres qu’elle détient déjà, soit un total de 2 700 542 actions, représentant 6,33% du capital.  Au final, la participation totale du groupe Allianz serait ramenée de 67,80% à 63,00% du capital social.

Une fois réalisés, « le rachat et l’annulation des actions subséquente amélioreraient le retour sur fonds propres tout en étant relutifs sur le bénéfice par action et sur le dividende par action (environ 6,3%), puisque le dividende proposé serait augmenté à 4,68 euros par action », explique la société, sous réserve du vote des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle devant se tenir le 25 mai 2016. BNP Paribas intervient comme conseil financier d’Euler Hermes dans le cadre de cette opération.


Euronext prêt à changer de taille

Euronext prêt à changer de taille. Vendredi, l’opérateur des Bourses d’Amsterdam, de Bruxelles, de Lisbonne et de Paris a présenté un plan stratégique à horizon 2019, dans lequel il s’est dit prêt à envisager une opération majeure de fusion-acquisition. Dans un paysage sectoriel qui évolue (avec la fusion prévue entre Deutsche Börse et le London Stock Exchange), « Euronext analysera prudemment toute opportunité potentielle qui déboucherait sur une opération transformante qui créerait de la valeur pour ses clients et ses actionnaires », a indiqué l’entreprise de marché.

Gameloft : la demande de sursis a été rejetée

Gameloft : la demande de sursis a été rejetée. Le 25 mars 2016 a été déposé devant la cour d’appel de Paris un recours aux fins d’annulation de la décision de conformité de l’offre publique de Vivendi accompagné d’une demande de sursis à exécution de celle-ci. Dans ce contexte, il avait été annoncé que la date de clôture de l’offre publique serait fixée après que le Premier président de la cour d’appel de Paris aura rendu l’ordonnance relative au sursis à exécution. Le 4 mai 2016, la demande de sursis a été rejetée en considération des engagements pris par la société Vivendi. Par conséquent, la date de clôture de l’offre publique d’achat est fixée au 27 mai 2016.

Faiveley/Wabtec

Faiveley/Wabtec : vers une enquête approfondie de Bruxelles. Faiveley Transport et Wabtec ont rencontré la Commission Européenne pour revoir l’état d’avancement de la phase 1 du processus d’approbation réglementaire du projet de rapprochement suite à la notification formelle déposée le 4 avril 2016. Suite à ces discussions, la Commission Européenne devrait probablement ouvrir une enquête approfondie (phase 2) à partir du 12 mai 2016, concernant certains segments de produits qui pourraient être affectés par le rapprochement. Faiveley Transport et Wabtec ont revu en conséquence le calendrier de l’opération dont la finalisation est désormais attendue au quatrième trimestre 2016.

Recommandations d’investissement : l’AMF rappelle les règles

Recommandations d’investissement : l’AMF rappelle les règles. Devant la recrudescence de recommandations d’investissement diffusées, y compris depuis l’étranger, sur internet et les réseaux sociaux, l’Autorité des marchés financiers souhaite rappeler que les recommandations d’investissement, quel que soit leur sens (acheter, vendre ou conserver), doivent respecter un cadre réglementaire strict.

Les articles 315-1 et suivants du règlement général de l’AMF imposent notamment que les recommandations d’investissement soient élaborées avec « probité, équité et impartialité » et qu’elles soient « présentées de façon claire et précise ». Les faits doivent être « clairement distingués des interprétations, estimations, opinions et autres types d’informations non factuelles » et les « sources importantes de la recommandation d’investissement » doivent être indiquées.

L’AMF souligne l’importance du respect de ces règles qui permettent notamment d’identifier d’éventuels conflits d’intérêts. Ces dispositions s’appliquent également aux recommandations diffusées depuis l’étranger, y compris par des personnes n’ayant pas la qualité de prestataire de services d’investissement, conformément à l’article 328-1 du règlement général de l’AMF.

L’AMF veille à la stricte application de ces dispositions dont le non-respect peut faire l’objet des sanctions prévues notamment par les articles L. 621-15 et L. 621-17-1 du code monétaire et financier. La diffusion d’une recommandation d’investissement faisant état d’informations donnant des indications inexactes, imprécises ou trompeuses est par ailleurs susceptible de constituer un manquement au titre de l’article 632-1 du règlement général de l’AMF.

L’AMF rappelle que la réglementation applicable aux recommandations d’investissement sera prochainement renforcée par le Règlement (UE) n° 596/2014 relatif aux abus de marché, qui entrera en vigueur le 3 juillet 2016, ainsi que par ses règlements délégués.

Darty : Fnac au-delà des 50%

Darty : Fnac au-delà des 50%. Fnac annonce avoir acquis un total de 157 415 446  actions Darty supplémentaires, représentant 29,73% du capital émis. Le prix le plus élevé payé pour ces actions s’élève à 170 pence. En conséquence, Fnac détient, ou a reçu des engagements irrévocables d’accepter la troisième offre améliorée finale de Fnac, représentant environ 51,84% du capital émis de Darty.

 

Darty : Fnac continue de monter

Darty : Fnac continue de monter dans le capital. Fnac annonce avoir acquis un total de 124 212 940 actions Darty supplémentaires, représentant environ 23,46 % du capital émis à la date de cette annonce. Le prix le plus élevé payé pour ces actions s’élève à 170 pence. En conséquence, Fnac détient, ou a reçu des engagements irrévocables d’accepter la troisième offre améliorée finale de Fnac, représentant environ 45,57 % du capital émis de Darty.

 

Orange va prendre 65% de Groupama Banque

Orange va prendre 65% de Groupama Banque, qui deviendra Orange Bank. Orange et Groupama ont signé un accord visant à développer une offre bancaire inédite, 100% mobile. Cet accord fait suite aux négociations exclusives menées par les deux groupes depuis janvier et se concrétisera par l’entrée d’Orange au capital de Groupama Banque à hauteur de 65%, Groupama en conservant 35%. A travers Orange Bank, Orange et Groupama proposeront l’essentiel des services bancaires via une expérience client mobile et digitale unique. Ces services couvriront le compte courant, l’épargne, le crédit et l’assurance ainsi que le paiement. L’ambition des deux acteurs est d’attirer à terme plus de 2 millions de clients en France.

Altice/Numéricable sévèrement sanctionné

Altice/Numéricable sévèrement sanctionné par l’Autorité de la concurrence. Constatant l’inexécution de plusieurs obligations liées à l’engagement de cession des activités de téléphonie mobile d’Outremer Telecom (Only) à La Réunion et à Mayotte, pris lors du rachat de SFR, l’Autorité de la concurrence a prononcé une sanction de 15 millions d’euros à l’encontre de l’entreprise.

Engagement de cession des activités de téléphonie mobile d’Outremer Telecom à La Réunion et à Mayotte. Le 30 octobre 2014, l’Autorité de la concurrence a autorisé le groupe Altice/Numericable à prendre le contrôle exclusif de SFR. Afin de remédier au pouvoir de marché significatif qu’auraient acquis Numericable et Altice dans le secteur de la téléphonie mobile dans l’Océan Indien (66 % de parts de marché à La Réunion, 90 % à Mayotte), Altice et Numericable se sont engagées à céder les activités de téléphonie mobile d’Outremer Telecom à La Réunion et Mayotte. En particulier, Altice et Numericable se sont engagées, dans l’attente de la cession, à préserver la viabilité économique, la valeur marchande et la compétitivité de ces activités jusqu’à leur cession. Elles se sont également engagées à ne pas s’immiscer dans la gestion de l’activité à céder.

Augmentation du prix des forfaits de téléphonie mobile d’Outremer Telecom à La Réunion et à Mayotte. Pendant la période d’application des engagements, les forfaits, pour certains parmi les plus vendus ont connu des hausses importantes (entre +17 % et +60 %), après la décision de l’Autorité d’autoriser sous conditions le rachat de SFR par Altice/Numericable. Ces hausses tarifaires ont fait peser un risque important sur la compétitivité des offres d’Outremer Telecom, en donnant la possibilité aux clients de résilier leur abonnement sans frais (les taux de résiliation ont d’ailleurs triplé en janvier 2015 par rapport à la moyenne de 2014) à un moment où les concurrents, SRR et Orange, venaient d’opérer un repositionnement tarifaire à la baisse. Ces hausses tarifaires, qui ont eu un impact négatif sur l’image d’Outremer Télécom, constituaient un revirement de la stratégie commerciale de l’activité cédée, qui avait jusque-là toujours été orientée vers la conquête de nouveaux clients en pratiquant des prix agressifs.

Ce manquement aux engagements pris a été aggravé par le fait que les décisions de hausses de prix n’ont jamais été portées à la connaissance de l’Autorité et qu’elles n’ont été annulées qu’après l’ouverture de la procédure de non respect des engagements. En outre, ces changements de la politique commerciale ont été décidés alors même qu’Altice Numericable s’était engagée à désigner un gestionnaire indépendant pour la période précédant la cession de l’entreprise et savait que, dans l’attente de cette désignation, les activités cédées devaient être gérées comme l’aurait fait ce gestionnaire indépendant.

Les hausses de prix ont été d’une forme et d’une ampleur inédite pour un opérateur dans la situation d’OMT à La Réunion et à Mayotte puisque les hausses ont touché non seulement les nouveaux clients mais aussi les clients déjà en parc, ce qui est une pratique commerciale extrêmement rare.

Les pratiques mises en œuvre par le groupe Altice/Numericable sont graves et justifient le prononcé d’une amende. Le groupe Altice/Numericable a ainsi méconnu des obligations fondamentales destinées à assurer l’effectivité de l’engagement de cession des activités de téléphonie mobile d’Outremer Telecom et ainsi indispensables au maintien de la concurrence. Au vu de ces éléments, l’Autorité a prononcé une amende de 15 millions d’euros.

Marie-Hélène Tric

Marie-Hélène Tric, conseiller honoraire à la Cour de cassation, devient présidente de la Commission des sanctions de l’AMF. Elle succède ainsi à Michel Pinault récemment nommé membre du Conseil constitutionnel. Jean Gaeremynck, conseiller d’Etat, présidera quant à lui la deuxième section de la Commission. Pour se prononcer sur un dossier, la Commission des sanctions peut se réunir en formation plénière ou en formation de section. En effet, comme le permet le code monétaire et financier, la Commission est organisée en deux sections, composée chacune de six membres et présidée par l’un des conseillers d’Etat ou des conseillers à la Cour de cassation.

Kuoni : la commission suisse des OPA examine

Kuoni : la commission suisse des OPA examine un recours. Dans sa décision du 25 février 2016, la COPA a constaté que l’OPE de Kiwi Holding IV proposée aux actionnaires de Kuoni Reisen Holding respectaient les dispositions légales. Par décision du 30 mars 2016, la commission a rejeté l’opposition de Kuoni et Hugentobler-Stiftung formée contre cette première décision. Kuoni et Hugentobler-Stiftung ont formé un recours et demandé simultanément la suspension de la procédure afin de permettre de trouver un accord à l’amiable. Le comité des offres publiques d’acquisition de la FINMA a donné suite à cette demande et a momentanément suspendu la procédure de recours jusqu’au 22 avril 2016.

Vivendi : partenariat stratégique et industriel avec Mediaset

Vivendi : partenariat stratégique et industriel avec Mediaset, un leader de la télévision gratuite et payante en Italie et en Espagne. Les deux entreprises sont convenues de développer un partenariat industriel à vocation internationale concernant d’une part différentes initiatives dans la production et la distribution en commun de programmes audiovisuels ambitieux et, de l’autre, la création d’une plateforme mondiale de télévision sur Internet en « over-the-top » (OTT). Aux termes de cet accord, 3,5 % du capital de Vivendi seront échangés contre 3,5 % du capital de Mediaset et 100 % du capital de la société de télévision payante Mediaset Premium.

Avec Mediaset Premium, Vivendi élargit de manière significative sa présence dans la télévision payante en Europe, portant sa base d’abonnés individuels totale à plus de 13 millions, dans un marché italien offrant d’importantes perspectives de croissance. L’accord conclu avec Mediaset confirme la volonté de Vivendi de construire un axe fort de développement en Europe du Sud, un marché à la culture et aux racines proches des siennes. La présence significative de Mediaset en Italie et en Espagne, au travers de chaines généralistes et thématiques ainsi que gratuites et payantes, représente une étape importante dans la concrétisation de cette stratégie.

Maurel & Prom veut participer

Maurel & Prom veut participer au mouvement de consolidation du secteur. A l’occasion de la publication des résultats pour l’année 2015, marquée par une perte de 95 millions d’euros, cette junior pétrolière estime que la fusion avec l’ancienne filiale MPI a permis une diminution sensible des coûts globaux de fonctionnement et a eu pour effet de créer un ensemble attrayant. « Dans cette période difficile pour l’ensemble des acteurs du monde pétrolier, Maurel & Prom apparaît comme une société solide du secteur, déclare Jean-François Hénin, président du conseil d’administration. L’environnement actuel du marché devrait lui permettre de prendre part dans de bonnes conditions à la concentration inéluctable du secteur et d’envisager de manière sereine les évolutions stratégiques souhaitables ».

Darty : l’Autorité de la concurrence ouvre

Darty : l’Autorité de la concurrence ouvre une phase d’examen approfondi. Le groupe Fnac a notifié le 17 février 2016 son projet d’acquisition de la société Darty. Dans le cadre de l’examen du dossier, et à la suite d’une première consultation des acteurs du marché, l’Autorité ouvre une phase d’examen approfondi (phase 2). L’ouverture d’une phase 2 ne préjuge pas de l’existence d’éventuelles atteintes à la concurrence posées par l’opération. A ce jour, seul ce projet a été notifié à l’Autorité de la concurrence.

Fnac demande aux actionnaires de Darty

Fnac demande aux actionnaires de Darty de patienter. Groupe Fnac a pris note de l’annonce de l’offre en numéraire recommandée de Conforama Investissement sur Darty. « Cette annonce de Darty confirme celle du 2 mars 2016 faisant état d’une approche de Conforama concernant une potentielle offre en numéraire à 125 pence par action, explique le groupe dans un communiqué. Fnac poursuit la revue des différentes options qui s’offrent à elle et incite les actionnaires de Darty à ne prendre aucune mesure ».

Gameloft va déposer un recours

Gameloft va déposer un recours contre la décision de l’AMF. L’éditeur de jeux vidéo prend note de la publication ce jour de la déclaration de conformité de l’Autorité des marchés financiers sur l’offre publique d’achat hostile visant les actions Gameloft déposée par Vivendi. Ajoutant : Gameloft déposera un recours contre cette décision devant la Cour d’appel de Paris dans les prochains jours.

Société Générale tisse sa toile

Société Générale tisse sa toile au Royaume-Uni. La banque au logo rouge et noir a signé aujourd’hui un accord pour acquérir 100% des actions de Kleinwort Benson et Kleinwort Benson Channel Islands Holdings Limited, l’activité de banque privée au Royaume-Uni et dans les îles Anglo-Normandes de BHF Kleinwort Benson Group, société récemment acquise par Oddo & Cie.

Sous réserve de l’obtention des accords réglementaires, Société Générale Private Banking Hambros (SGPB Hambros), l’activité de banque privée du Groupe au Royaume-Uni et dans les îles Anglo-Normandes, va acquérir Kleinwort Benson puis réunir les deux activités afin de créer l’une des toutes premières banques privées sur le marché du Royaume-Uni. Cette opération n’aurait pas d’impact significatif sur les ratios financiers du groupe Société Générale.

Easton Corporate Finance s’allie à Clearwater

Easton Corporate Finance s’allie à Clearwater International. La banque d’affaires, acteur majeur sur les transactions Small et Midcap en Europe, participe à la structuration d’une offre M&A mondiale en s’alliant à Clearwater International. Le nouvel ensemble s’appuie sur 15 bureaux et compte plus de 200 collaborateurs en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. « 10 secteurs ont été sélectionnés comme nécessitant un suivi au niveau mondial avec des équipe dédiées : Biens de Consommation/Loisirs, Immobilier, Services Financiers, Agroalimentaire, Santé, Industrie et Chimie, Automotive, Services BtoB, Energie et Utilities et TMT, tandis que des expertises particulières sont mises en commun en matière de conseil en (re)structuration de dettes, private equity ou situations spéciales », explique la banque. Avec cette opération, Easton devient un actionnaire majeur de Clearwater International sans toutefois modifier sa propre structure actionnariale.

Sika : Saint-Gobain et la famille Burkard

Sika : Saint-Gobain et la famille Burkard étendent la validité de leur accord. Saint-Gobain et la famille Burkard ont décidé de modifier leur accord portant sur la vente des actions de Schenker-Winkler Holding (SWH), qui détient la majorité des droits de vote de Sika, et d’étendre la validité de l’accord au 30 juin 2017. A cette date, Saint-Gobain aura la possibilité de prolonger encore l’accord pendant une durée pouvant aller jusqu’au 31 décembre 2018. « A travers l’extension de l’accord de cession, la famille exprime son alignement avec Saint-Gobain qu’elle considère comme le meilleur actionnaire de contrôle pour accélérer le développement de Sika et assurer son avenir, a déclaré Urs Burkard. Elle confirme qu’aucune alternative à cette transaction n’est ou ne sera considérée ».

Afflelou, Net2S, Wavecom

Afflelou, Net2S, Wavecom : avis aux anciens actionnaires. Lazard Frères Banque, en tant que centralisateur des opérations d’indemnisation, informe qu’elle détient des fonds bloqués correspondant aux indemnités dues aux détenteurs de titres n’ayant pas répondu aux offres publiques suivies d’un retrait obligatoire.

Litiges financiers : le médiateur de l’AMF agréé

Litiges financiers : le médiateur de l’AMF agréé. Marielle Cohen-Branche, médiateur de l’Autorité des marchés financiers, a été agréée en tant que médiateur public de la consommation pour le traitement amiable des litiges financiers. Cette nouvelle procédure résulte de la transposition, depuis le 1er janvier 2016, de la directive européenne relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation. L’objectif de la directive est la généralisation de ce dispositif gratuit pour les consommateurs à tous les secteurs de l’économie marchande. Elle introduit en outre la mise en place d’un agrément et d’un contrôle pour les médiateurs qui traitent amiablement ces litiges.

La médiation de l’AMF peut être saisie par tout épargnant ou investisseur, consommateur, personne physique ou personne morale telle que société, association, caisse de retraite ayant un différend individuel avec un intermédiaire financier ou un émetteur. Le médiateur intervient dans le cadre de tout litige en matière financière qui entre dans le champ de compétence de l’Autorité des marchés financiers : commercialisation de produits financiers, gestion de portefeuille, transmission et exécution d’ordres de Bourse, épargne salariale, tenue de compte titres ou PEA, trading sur le marché des changes si la société est agréée, etc.

Si le médiateur de l’AMF, en tant que médiateur public, dispose désormais d’une compétence exclusive, de par la loi, pour examiner les litiges financiers, il peut également convenir d’une répartition des dossiers avec d’autres médiateurs existants dans ce secteur, et en particulier les médiateurs privés des établissements bancaires. L’épargnant aura dès lors le choix de saisir soit le médiateur public soit le médiateur de la banque.

Renault participe au programme de rachat d’actions Nissan

Renault participe au programme de rachat d’actions Nissan pour maintenir son niveau de participation à 43,4 %. Considérant que ce programme, qui se déroulera entre le 29 février et le 22 décembre 2016, sera créateur de valeur pour tous les actionnaires de Nissan, au premier rang desquels Renault, le conseil d’administration de Renault a donné son accord pour participer à cette opération, qui maintiendra inchangé le pourcentage d’actions Nissan détenu par Renault, soit 43,4%.

Saint-Gobain poursuit le projet

Saint-Gobain poursuit le projet d’acquisition du contrôle de Sika. Alors que l’année 2015 a vu les autorités de la concurrence autoriser sans conditions la transaction, ainsi que de multiples décisions de justice favorables à la réalisation de la transaction, le dernier élément bloquant reste la limitation des droits des votes de la holding SWH, selon le groupe de matériaux de construction, sur laquelle une décision de première instance du tribunal de Zug est attendue à l’été 2016.

Alstom : entrée en vigueur des accords

Alstom : entrée en vigueur des accords entre Bouygues et l’Etat. L’exercice des droits de vote s’opère à travers un prêt de titres d’une durée d’environ 20 mois qui donne à l’Etat une position d’actionnaire de référence. L’Etat disposera d’une série d’options d’achat, lui permettant d’acquérir, s’il le souhaite, les titres actuellement prêtés par Bouygues. En parallèle, l’État disposera de droits de gouvernance et d’une représentation au conseil d’administration d’Alstom. Cette représentation, déjà effective depuis la dernière assemblée générale du groupe tenue en décembre dernier, sera portée à deux administrateurs dans les prochains mois.

Vallourec plus que jamais valeur opéable

Vallourec plus que jamais valeur opéable. « Vallourec n’a pas d’actionnariat stable. Il est par nature exposé une OPA aujourd’hui plus qu’hier car nous valons moins cher. Nous vivons avec cette éventualité », a déclaré sur Radio Classique Philippe Crouzet, président du directoire du producteur de tubes sans soudure en acier. La levée de fonds de Vallourec, annoncée lundi, se traduira par une augmentation de la participation de Bpifrance et de Nippon Steel & Sumitomo Metal Corporation (NSSMC) à hauteur de 15% chacun. L’opération prendra la forme d’une émission réservée d’obligations convertibles et d’une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription (respectivement environ 490 millions d’euros et 510 millions d’euros, dont environ 445 millions à souscrire par le marché).

 

Crédit Agricole : reclassement en vue

Crédit Agricole : reclassement en vue de certificats coopératifs. Dans le cadre de la simplification de son organisation, le groupe Crédit Agricole confirme mener des réflexions visant à la réalisation éventuelle d’une opération consistant en un reclassement intragroupe des certificats coopératifs d’associés et de certificats coopératifs d’investissement qu’il détient auprès d’une entité dédiée, intégralement détenue par les Caisses Régionales.

Ce reclassement entraînerait l’annulation de facto du mécanisme de garantie (switch) associé à la détention de ces titres. Ce projet, neutre pour la solvabilité du groupe et sans effet fiscal significatif, renforcerait la flexibilité financière de Crédit Agricole SA, permettant l’accélération de l’atteinte de ses objectifs prudentiels tels qu’annoncés le 22 décembre et l’amélioration de la qualité de son capital.

L’opération s’inscrit dans le cadre d’un plan à moyen terme visant à améliorer les performances opérationnelles de Crédit Agricole SA et favoriserait son désendettement (pôle AHM). Enfin, elle conforterait sa politique de distribution (pay-out de 50%) et permettrait le retour à un paiement du dividende exclusivement en numéraire dès la distribution au titre de l’exercice 2016.

Le groupe précise que les réflexions relatives à ce projet de reclassement ne sont pas abouties et sont sujettes, notamment, au résultat de ses échanges en cours avec ses autorités de tutelle et à l’autorisation des organes sociaux de Crédit Agricole SA et des Caisses Régionales. Enfin, si ce projet était mis en œuvre, les conditions financières, incluant le prix des CCA/CCI, qui restent indéterminées à ce jour, feraient l’objet d’expertises indépendantes afin d’en apprécier le caractère équitable tant pour Crédit Agricole S.A que pour les Caisses Régionales.

Gfi Informatique a nommé un expert indépendant

Gfi Informatique a nommé un expert indépendant. Le conseil d’administration a pris acte que les actionnaires Apax Partners et Boussard & Gavaudan sont entrés en négociations exclusives avec le groupe Qatari Mannai Corporation en vue de l’acquisition par ce dernier, en plusieurs étapes, de 51% du capital et des droits de vote de la société (sur une base diluée) au prix de 8,50 euros par action et de 4,66 euros par BSAAR. Par suite, Mannai Corporation a l’intention de déposer un projet d’OPA simplifiée au même prix de 8,50 euros par action.

Le conseil d’administration a donc désigné, en qualité d’expert indépendant, le cabinet Finexsi représenté par monsieur Olivier Peronnet, qui sera chargé d’émettre un rapport sur les conditions financières du projet d’offre publique. Il est précisé que les deux administrateurs intéressés à l’OPAS n’ont pas participé au vote sur cette désignation. Le rapport de l’expert indépendant et l’avis motivé du conseil d’administration de Gfi Informatique figureront dans le projet de note en réponse qui sera soumis au visa de l’Autorité des marchés financiers.

Montupet : Linamar confiant

Montupet : Linamar confiant dans la réussite de son OPA. L’OPA, lancée au prix de 71,53 euros par action (dividende attaché), se terminera lundi 18 janvier. « Nous n’aurons le résultat que la semaine prochaine, mais nous nous sentons relativement confiants parce que bien sûr les fondateurs ont déjà apporté leurs titres », a déclaré Linda Hasenfratz, PDG du groupe canadien, à l’agence Reuters. « Nous avons donc déjà bien avancé pour atteindre le seuil minimum d’acceptation de 50% requis ».

Orange/Bouygues Telecom

Orange/Bouygues Telecom : les discussions dans une phase « approfondie ». C’est le message adressé par Stéphane Richard, PDG d’Orange, lors de la présentation de ses vœux à la presse. Selon lui, « la dynamique est différente », car « c’est Martin Bouygues qui est à l’initiative des discussions ». Néanmoins, le président d’Orange n’engagera pas le groupe « dans une opération trop risquée », en soulignant la complexité d’un éventuel accord, notamment pour obtenir le feu vert des autorités de concurrence. Orange souhaite par ailleurs que l’opération soit socialement irréprochable et qu’elle soit créatrice de valeur pour la société.

Canadian Oil Sands (COS) demande de rejeter

Canadian Oil Sands (COS) demande de rejeter l’offre hostile de Suncor Energy. Dans une lettre adressée à ses actionnaires, le groupe pétrolier estime que « cette offre sous-évalue substantiellement Canadian Oil Sands (COS), qui a tout intérêt à demeurer indépendant pour pouvoir tirer avantage d’une remontée des prix du pétrole ». Selon les termes de l’offre, présentée le 5 octobre 2015, chaque actionnaire de COS recevrait 0,25 action Suncor, soit une prime de 43% sur les cours avant l’annonce. En incluant la dette nette estimative de COS de 2,3 milliards de dollars canadiens au 30 juin 2015, la valeur totale de l’opération s’élève à 6,6 milliards.

Bouygues confirme les discussions

Bouygues confirme les discussions avec Orange. Intéressé par tout schéma qui lui permettrait de conforter son ancrage durable dans les télécoms, Bouygues annonce que des discussions préliminaires ont été engagées avec Orange pour explorer toute éventuelle opportunité. A cet effet, un accord de confidentialité a été signé ce jour par Bouygues et Orange. Aujourd’hui, « aucune décision n’a été prise et rien ne garantit l’issue de ces discussions préliminaires », précise le groupe. En fonction de leur évolution, de plus amples informations seront communiquées.

Groupama et Orange entrent en négociations

Groupama et Orange entrent en négociations exclusives pour créer « Orange Banque », une nouvelle banque innovante, 100% mobile. Cette négociation pourra déboucher sur l’acquisition par Orange de 65% de Groupama Banque, bénéficiant ainsi, dès le démarrage d’Orange Banque, d’une infrastructure déjà opérationnelle et rodée. A fin décembre 2015, Groupama Banque compte plus de 530 000 clients, ses encours de dépôts bilanciels s’établissent à 2,1 milliards d’euros, ses encours de crédits atteignent près de 2 milliards d’euros.

Richel Group suspendu

Richel Group suspendu de cotation dans l’attente du dépôt du projet d’OPA. Dans le prolongement de la réorganisation de la structure de contrôle familial, il a été indiqué dans les derniers communiqués que l’actionnaire majoritaire procéderait au lancement d’une offre publique soumise à l’avis de conformité de l’AMF. Suite à la réunion du conseil d’administration, le projet d’offre devrait être déposé en début d’année 2016. Green Step proposera d’acquérir les actions Richel Group qu’il ne détient pas, et qui ne sont pas autodétenues, au prix de 9,50 euros par action.

Renault/Nissan : « pas prêts pour une fusion »

Renault/Nissan : « pas prêts pour une fusion ». « Je sais que le marché veut une fusion, mais il a sa propre logique et nous avons la nôtre », a déclaré Carlos Ghosn lors d’une table ronde avec la presse au siège de Nissan, à Yokohama. « L’idée d’une fusion était déjà apparue en 1999 », avec la naissance de l’alliance. « C’est une décision facile à prendre, mais pas à exécuter, je ne pense pas que nous soyons prêts aujourd’hui […], nous avons besoin de beaucoup plus de convergences ». « Nous n’excluons pas que peut-être un jour elle fera sens, mais nous avons encore beaucoup de choses à faire », a poursuivi le PDG, promettant de nouvelles synergies entre les deux groupes automobiles en 2016.

Avis aux anciens actionnaires de la Banque des Antilles Françaises

Avis aux anciens actionnaires de la Banque des Antilles Françaises. Banque Palatine, 42, rue d’Anjou, 75008 Paris, informe le public qu’elle détient des fonds bloqués correspondant aux indemnités dues à d’anciens actionnaires de la Banque des Antilles Françaises n’ayant pas répondu à l’offre publique de retrait, ouverte du 19 juillet au 1er août 2012, et n’ayant pas été indemnisés dans le cadre du retrait obligatoire, intervenu le 2 août 2012.

Cegereal désigne le cabinet Ledouble

Cegereal désigne le cabinet Ledouble en tant qu’expert indépendant. A la suite de l’acquisition par Northwood Investors de 59,78% du capital et des droits de vote de Cegereal, le conseil d’administration a décidé de nommer, à l’unanimité de ses membres, le cabinet Ledouble, représenté par Olivier Cretté et Sébastien Sancho, en qualité d’expert indépendant chargé d’établir un rapport sur les conditions financières de l’offre publique. Le conseil d’administration émettra un avis motivé sur les termes et conditions du projet d’offre publique une fois qu’il aura pris connaissance du rapport de l’expert indépendant. Cet avis sera publié conformément aux dispositions du règlement général de l’Autorité des marchés financiers.

CMA CGM entre en négociations

CMA CGM entre en négociations exclusives avec Neptune Orient Lines (NOL) et Lentor Investments Pte. Ltd (filiale à 100% de Temasek Holdings (Private) Limited), son actionnaire majoritaire, en vue d’un éventuel rapprochement. La période d’exclusivité arrivera à terme le 7 décembre 2015. Si ces négociations devaient aboutir, « ce rapprochement contribuerait à la consolidation de l’industrie du transport maritime par conteneurs, à un moment où la taille est un enjeu crucial, explique le groupe. De plus, ce rapprochement renforcerait le rôle de premier plan de CMA CGM dans le transport maritime, grâce aux importantes complémentarités géographiques et opérationnelles des deux groupes ». Aucun accord n’a été conclu à ce stade et rien ne garantit que ces négociations aboutissent à un accord définitif.

Darty : Fnac donne les détails

Darty : Fnac donne les détails de sa pré-offre conditionnelle. Selon les termes de l’acquisition envisagée, les actionnaires de Darty auront le droit de recevoir 1 nouvelle action Fnac pour 37 actions Darty détenues. Dans le cadre de cette offre, la Fnac offrira également aux actionnaires de Darty une alternative partielle en numéraire d’un montant total maximum de 66 686 321 £, qui sera versé à ceux qui en auront fait la demande. Si la demande ne pouvait être entièrement satisfaite, le paiement en numéraire serait réduit au prorata de la demande de chaque actionnaire.

Sur la base du cours de clôture de la Fnac de 55,6 €, le 19 novembre 2015 (soit le dernier jour ouvré précédant l’annonce de la pré-offre), les termes de l’acquisition envisagée représentent une valeur de 105 pence par action Darty ; une prime de 33% sur le cours de clôture de 81 pence par action Darty, le 29 septembre 2015, et une valeur de 558 millions £ pour la totalité du capital émis ou à émettre de Darty. A la clôture de la transaction, les actionnaires de Darty détiendront au maximum 46% du capital de l’entité combinée (hors impact de l’alternative partielle en numéraire).

Renault : le conseil d’administration

Renault : le conseil d’administration a procédé à un premier point d’étape des discussions engagées entre les deux principaux actionnaires de long terme, l’Etat français et Nissan. Pour poursuivre les discussions, le conseil a décidé de « s’organiser pour favoriser la recherche et la formalisation d’une solution préservant l’intérêt social de Renault et renforçant l’Alliance ». Il a rappelé à tous ses membres « leur devoir de réserve individuel, afin d’éviter tout impact indu sur le marché du titre ».

Areva prêt à ouvrir son capital à CNNC

Areva prêt à ouvrir son capital à CNNC. Le spécialiste français du nucléaire et son partenaire chinois China National Nuclear Corporation (CNNC) ont signé à Pékin un protocole d’accord portant sur une possible coopération intégrant un volet capitalistique et un volet industriel. La coopération envisagée porte sur une possible prise de participation minoritaire de CNNC au capital d’Areva et sur une coopération couvrant l’ensemble des activités du cycle de l’uranium : mines, amont, recyclage, logistique, déconstruction et démantèlement, activités qui ne sont pas directement concernées par la prise de contrôle d’Areva NP par EDF en cours de préparation.

Alstom : l’OPRA est dans le tuyau

Alstom : l’OPRA est dans le tuyau. Le groupe a finalisé la vente de ses activités Energie à General Electric (GE) pour un montant d’environ 12,4 milliards d’euros. Il est désormais entièrement recentré sur le transport ferroviaire. Le produit de cession permettra d’acquérir les activités de signalisation de GE pour un montant d’environ 700 millions d’euros et d’investir environ 2,4 milliards d’euros dans trois co-entreprises avec General Electric dans les réseaux électriques, les énergies renouvelables et les turbines nucléaires dans le monde et à vapeur en France.

Comme annoncé précédemment, une partie du produit de cession (dans une fourchette de 3,2 à 3,7 milliards d’euros) devrait revenir aux actionnaires. Le conseil d’administration, qui se réunira le 4 novembre 2015, proposera une offre publique de rachat d’actions (OPRA) suivie d’une réduction du capital par annulation d’actions. Cette opération sera soumise à l’approbation des actionnaires lors d’une assemblée générale qui sera convoquée avant la fin de l’année.

Saint-Gobain : la cession de Verallia est finalisée

Saint-Gobain : la cession de Verallia est finalisée. Conformément à l’annonce faite le 8 juin 2015, Saint-Gobain a cédé, le 29 octobre, Verallia à des fonds gérés par des filiales d’Apollo Global Management LLC et BPI France, qui en détiennent à présent respectivement 90% et 10% du capital. La cession s’est effectuée sur la base d’une valeur d’entreprise de 2 945 millions d’euros et l’impact sur l’endettement net de Saint-Gobain est une réduction estimée à environ 2,5 milliards d’euros.

L’offre de la Fnac reçoit le soutien d’actionnaires clés de Darty

L’offre de la Fnac reçoit le soutien d’actionnaires clés de Darty. La Fnac a reçu un engagement irrévocable de la part de Knight Vinke Asset Management qui détient 14,34% du capital de Darty. Elle a également reçu une lettre d’intention de soutien de la part de DNCA Finance qui détient 6,66% du capital et des instruments dérivés portant sur 2,63%. En cumulé, la Fnac a donc reçu le soutien de la part d’actionnaires représentant 23,63% du capital. Conformément à la règle 2.7 du City Code, elle est tenue, au plus tard le 28 octobre à 17 heures (heure de Londres), d’annoncer soit son intention de remettre une offre ferme, soit son intention de ne pas remettre d’offre.

Havas

Havas acquiert auprès du groupe Bolloré l’institut CSA et l’agence Intervalles. Avec ces deux acquisitions, qui représentent une marge brute cumulée de 16 millions d’euros et employant plus de 160 personnes, Havas renforce son leadership sur la connaissance consommateur en research, data, insight, et enrichit son offre événementielle. L’institut CSA réalise des études de marché permettant d’anticiper les évolutions sociétales pour les principaux secteurs de l’économie (banque-assurance, grande distribution, transports…), et poursuit, par ailleurs, son activité de sondage d’opinion. L’agence Intervalles, créée en 2001, est, quant à elle, une agence de production événementielle, connue dans le domaine du street marketing et du drive-to-store, qui connecte les marques, les publics et les produits.

Burger King France veut avaler Quick

Burger King France veut avaler Quick. Le groupe Bertrand, actionnaire majoritaire de Burger King France, et Qualium Investissement, filiale de la Caisse des dépôts, sont entrés en négociations exclusives en vue de l’acquisition du groupe Quick et de ses 509 restaurants. Le rapprochement envisagé permettrait au nouvel ensemble de devenir le 2e acteur de la restauration rapide dans l’Hexagone. En France, les restaurants Quick basculeraient progressivement sous enseigne Burger King. La marque Quick serait maintenue en Belgique, au Luxembourg, et hors d’Europe.

Vivendi se félicite du succès de son OPA

Vivendi se félicite du succès de son OPA auprès des actionnaires de la Société d’Edition de Canal Plus (SECP), dont les résultats définitifs, après réouverture, ont été publiés ce jour par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Un total de 4 343 724 actions SECP, représentant 3,4 % du capital et des droits de vote de SECP, a été apporté à la réouverture de l’offre, permettant à Vivendi de détenir, directement et indirectement (via sa filiale à 100 % Groupe Canal+), plus de 97 % du capital et des droits de vote de SECP à l’issue de l’offre réouverte close le 11 septembre 2015.

Les conditions requises étant réunies, Vivendi va demander prochainement à l’AMF la mise en œuvre d’un retrait obligatoire des actions SECP qu’il ne détient pas directement ou indirectement. L’AMF publiera ensuite la date du retrait obligatoire qui sera réalisé au même prix que l’offre, soit un règlement en numéraire de 8 euros (net de tous frais) pour chaque action SECP.

Easigas (Rubis) et Reatile Gaz

Easigas (Rubis) et Reatile Gaz fusionnent leur activité GPL en Afrique australe. Easigas est une filiale détenue à 100 % par Rubis, active dans la distribution de GPL en Afrique du Sud, au Botswana, au Lesotho et au Swaziland. Reatile Gaz, actif dans le GPL en Afrique du Sud et exportant au Mozambique et au Zimbabwe, est détenue à 55% par le groupe Reatile et à 45% par Engen Petroleum. Le groupe Reatile opère dans différents secteurs de l’énergie en Afrique australe.

L’entité fusionnée, contrôlée à hauteur de 60% par Rubis et de 40% par Reatile Gaz, couvrira l’ensemble de l’Afrique australe, bénéficiera des avantages liés à sa dimension : un accès renforcé et pérenne à la ressource GPL permettant de mieux servir sa clientèle grâce aux infrastructures combinées des deux groupes. La fusion envisagée reste soumise à l’accord définitif de l’Autorité de la concurrence et des organismes compétents locaux.

Sika : Saint-Gobain dispensé d’offre

Sika : Saint-Gobain dispensé d’offre publique obligatoire. Saint-Gobain se félicite de la décision du Tribunal administratif fédéral suisse du 27 août qui confirme, en dernière instance, la validité de la clause d’opt-out dans les statuts de Sika et n’exprime aucune réserve sur son application à l’acquisition par Saint-Gobain de l’intégralité des actions de Schenker-Winkler Holding (SWH). Il s’agit de la cinquième décision d’une autorité compétente en ce sens après les décisions de la Commission des OPA et de la Finma plus tôt cette année.

Déjà, mi-juillet, la Finma a confirmé que Saint-Gobain et la famille Burkard ne formaient pas un groupe, comme Sika l’avait prétendu pour réduire les droits de vote de SWH. De même, fin juillet, la Commission européenne a autorisé sans conditions l’acquisition du contrôle de Sika par le Groupe Saint-Gobain. Après avoir mené une enquête et avoir réalisé des tests de marché approfondis pour déterminer si et dans quels domaines Saint-Gobain et Sika sont concurrents, elle a conclu que les activités des deux groupes sont complémentaires et que les deux groupes ne sont pas des concurrents proches, y compris dans le domaine des mortiers, comme le Conseil d’administration de Sika le prétend pour s’opposer à la transaction.

« Tous ces éléments confortent encore Saint-Gobain dans sa détermination à mener à bien un projet industriel qui permettra à Sika et à Saint-Gobain d’accroître leurs ventes et leur profitabilité, et de créer ainsi de la valeur pour l’ensemble de leurs actionnaires et les autres parties prenantes », explique le groupe. C’est pour marquer cette détermination que Saint-Gobain et la famille Burkard ont décidé en avril 2015 d’étendre la validité de l’accord au 30 juin 2016. À cette date, Saint-Gobain aura la possibilité de la prolonger pour une période supplémentaire.

Carrefour projette d’acquérir Rue du Commerce

Carrefour projette d’acquérir Rue du Commerce. Le groupe de distribution est entré en négociations exclusives avec Altarea Cogedim pour l’acquisition de 100% du capital de Rue du Commerce. Avec près de 5 millions de visiteurs uniques par mois, Rue du Commerce est un acteur de référence en France de l’e-commerce non-alimentaire s’appuyant sur une marque forte, un trafic significatif et une base clients importante. Cette acquisition permettrait à Carrefour d’accélérer sa stratégie omnicanal en France et de se renforcer sur l’ e-commerce non alimentaire en s’appuyant sur des expertises complémentaires. La réalisation de la transaction est conditionnée à la signature d’accords finaux après consultation des instances représentatives du personnel de Rue du Commerce et à l’autorisation des autorités de la concurrence.

Rapprochement entre Nexter Systems et KMW

Rapprochement entre Nexter Systems et KMW. Cette alliance, sous l’égide d’une société commune, donnera naissance à un leader franco-allemand des technologies de l’armement terrestre et des munitions. La création du nouveau groupe sera effective d’ici la fin 2015, après la promulgation de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, qui autorise ce rapprochement, et à l’issue des processus d’autorisations réglementaires usuels.

Ce nouveau groupe représentera un chiffre d’affaires annuel de 2 milliards d’euros, un carnet de commandes de 9 milliards et un effectif de plus de 6 000 salariés. Il sera contrôlé à stricte parité par les actionnaires français et allemand et reposera sur une gouvernance équilibrée dans une logique industrielle de long terme. L’Etat conservera ses prérogatives régaliennes par la mise en place d’une action spécifique au capital de Nexter Systems, lui permettant de préserver les intérêts stratégiques nationaux dans le domaine des systèmes d’armes et des munitions de moyen et gros calibres.

Après le succès d’Airbus dans l’aérospatial et celui de MBDA dans le domaine des missiles, cette opération dans le domaine de l’armement terrestre vient renforcer au plan industriel l’Europe de la Défense. Le rapprochement de Nexter Systems et KMW catalysera une nouvelle dynamique de coopération franco-allemande en matière de véhicules de combat, au premier rang desquels figure la préparation de la prochaine génération de chars de combats, dont les études préliminaires viennent d’être conjointement lancées.

Accord de partenariat stratégique entre EDF et Areva

Accord de partenariat stratégique entre EDF et Areva. Les deux groupes industriels ont signé le 30 juillet un protocole d’accord formalisant l’état d’avancement des discussions relatives à leur projet de partenariat. Ce protocole comporte 3 volets.

En premier lieu, EDF et Areva concluront un accord stratégique et industriel global, afin notamment d’améliorer et de développer l’efficacité de leur coopération dans des domaines tels que la recherche et développement, la vente de nouveaux réacteurs à l’export, l’entreposage de combustibles usés et le démantèlement.

Ce protocole porte en deuxième lieu sur le projet d’acquisition par EDF du contrôle exclusif d’Areva NP, société en charge des services et des fabrications d’équipements et de combustibles pour les réacteurs. Il prévoit un contrôle majoritaire d’Areva NP par EDF (au moins 51%), la participation d’Areva à hauteur d’un maximum de 25% dans le cadre d’un partenariat stratégique, et potentiellement la participation d’autres partenaires minoritaires. Ce projet permet une meilleure sécurisation des activités les plus critiques du Grand Carénage pour le parc existant en France et une amélioration de l’efficacité des prestations d’ingénierie, de gestion de projets et de certaines fabrications grâce au retour d’expérience d’EDF.

Le protocole vise enfin à créer une société dédiée, détenue à hauteur de 80% par EDF et de 20% par Areva NP, destinée à optimiser les activités de conception et de gestion de projets des nouveaux réacteurs. Sa vocation est d’améliorer la préparation et la gestion des projets et les offres de la filière française à l’export grâce à une meilleure coordination du marketing stratégique pour l’élaboration des offres en amont des projets, au développement d’offres plus compétitives et adaptées aux besoins des clients, et à l’harmonisation et l’élargissement de la gamme de réacteurs, tout en assurant la poursuite des partenariats avec les grands industriels au Japon et en Chine. Cette société s’inscrira dans un modèle intégré producteur/fournisseur qui a fait ses preuves dans plusieurs pays.

Les parties se sont mises d’accord sur un prix indicatif de 2,7 milliards d’euros, à la date de réalisation de l’opération et ont convenu que le traitement de la trésorerie de la période intermédiaire entre le 1er janvier 2015 et la date de réalisation ferait l’objet d’un accord ultérieur tenant compte des mesures engagées et des prévisions qui seront présentées par le nouveau management d’Areva NP. Ce prix correspond à un multiple de 8 fois l’Ebitda 2015. Le protocole stipule également qu’EDF, Areva NP et leurs filiales seront totalement immunisés contre tout risque lié au projet Olkiluoto 3. Avec une prise de participation d’EDF envisagée de 51% à 75%, l’ensemble des conditions financières permet de préserver les grands équilibres du groupe et de confirmer que cette opération aura un impact neutre sur son cash flow 2018.

Une phase de « due diligence » détaillée va s’engager à partir du mois d’août afin de permettre à EDF de remettre une offre ferme au dernier trimestre 2015. Avant la remise d’une offre ferme, le groupe procèdera à la consultation de ses instances représentatives du personnel ainsi qu’à la négociation de la participation d’éventuels autres partenaires. La réalisation de l’opération est envisagée au second semestre 2016, sous réserve notamment de l’approbation des autorités compétentes, en matière de contrôle des concentrations.

Guerbet double de taille avec CMDS

Guerbet double de taille avec CMDS. Guerbet a conclu un accord en vue de l’acquisition de l’activité « produits de contraste et systèmes d’injection » de Mallinckrodt (CMDS). Avec cette acquisition, Guerbet a pour ambition de créer un nouveau leader global dans l’imagerie médicale. Les ventes proforma combinées de Guerbet et de l’activité CMDS représentaient en 2014 environ 800 M€.

La transaction s’effectue sur la base d’un prix de 270 M$ payé en numéraire et financé par une dette syndiquée par BNP Paribas. L’acquisition porte sur l’achat des sociétés regroupant les sites de production, les droits de propriété intellectuelle ainsi que les filiales de distribution dans les différentes zones géographiques.

Outre l’acquisition, Guerbet prévoit de financer des investissements complémentaires pour un montant de 50 M$, refinancera sa dette existante et bénéficiera d’une facilité de crédit revolving afin de financer son besoin en fonds de roulement additionnel. En conséquence, le ratio pro forma dette nette/EBITDA devrait temporairement s’élever à un multiple supérieur à 3 avant de retrouver rapidement un ratio inférieur à 2.

Ce processus d’acquisition, soumis à l’approbation des autorités de contrôle compétentes, devrait être finalisé au cours des prochains mois. Il a été mené par le management de Guerbet sous la supervision du conseil d’administration et de son comité stratégique. Guerbet a été conseillé, respectivement par Lazard et Gide Loyrette Nouel, en tant que conseils financiers et juridiques. La due diligence a été conduite en collaboration avec PwC.

Holcim et Lafarge finalisent leur fusion

Holcim et Lafarge finalisent leur fusion. Suite au succès de l’offre publique d’échange et à l’émission des nouvelles actions Holcim à destination des actionnaires de Lafarge, toutes les conditions nécessaires à la finalisation de la fusion ont été remplies. Les actionnaires de Holcim avaient déjà approuvé les résolutions relatives à la fusion lors d’une assemblée générale extraordinaire le 8 mai 2015. La fusion étant finalisée, les mandats du nouveau conseil d’administration et du comité exécutif, dont celui d’Eric Olsen en tant que directeur général, deviennent effectifs.

Les nouvelles actions LafargeHolcim livrées dans le cadre de l’OPE seront cotées à Zurich (Six Swiss Exchange) et à Paris (Euronext) le 14 juillet. Comme annoncé, LafargeHolcim va rouvrir l’offre pour permettre aux actionnaires restants de Lafarge d’apporter leurs actions. Cette nouvelle période d’offre débutera le 15 juillet 2015 pour une durée de 10 jours de Bourse, soit jusqu’au 28 juillet. Le lancement du nouveau groupe sera célébré le 15 juillet 2015, date à laquelle se tiendra une conférence de presse.

Rapprochement entre Prologue et O2i

Rapprochement entre Prologue et O2i. D’un point de vue capitalistique, Financière Olano et Prologue ont souhaité concrétiser ce rapprochement par la création d’une structure commune qui détiendra 15% du capital du groupe O2i et 3,3% du capital de Prologue. Afin de favoriser la réussite de ce rapprochement, la mise en place d’une gouvernance commune au sein d’O2i a été décidée par M. Georges Seban et M. Jean-Thomas Olano et a été très largement approuvée par les actionnaires d’O2i réunis en Assemblée générale le 29 juin 2015. Cette gouvernance commune d’O2i comportera M. Georges Seban comme président du conseil d’administration et M. Jean-Thomas Olano comme directeur général, avec pour mission de poursuivre le développement du projet industriel d’O2i.

A l’issue du conseil d’administration d’O2i réuni après l’assemblée générale des actionnaires, M. Georges Seban s’est félicité de ce rapprochement amical et a déclaré : « Les Directions des deux groupes ont réussi à mettre en place une gouvernance équilibrée et efficace qui met fin à plusieurs mois d’un conflit stérile. Ce rapprochement va désormais permettre la concrétisation de toutes les synergies possibles entre nos deux groupes et l’accélération de la croissance d’O2i. Nous avons pour ce nouvel ensemble des objectifs de croissance et de résultat très ambitieux ».

Radiation d’Euronext et d’Alternext Paris

Radiation d’Euronext et d’Alternext Paris : les règles sont modifiées. Pour traiter des cas de radiation de ces marchés en cas de faible liquidité, les règles d’Euronext Paris (Livre Il) et d’Alternext Paris sont modifiées, avec l’insertion d’un article P 1.4.2.

« Article P 1.4.2

Sans préjudice des autres cas de radiation possibles tels que prévus par les Règles ou la Réglementation Nationale, un Emetteur peut demander la radiation de ses Titres de capital à l’issue d’une offre publique simplifiée (« l’offre liée à la radiation »), pour autant qu’il :

i/ démontre que l’initiateur de l’offre liée à la radiation détient 90% au moins des droits de vote associés aux Titres de capital de l’Emetteur à la date de la demande de radiation;

ii/ démontre que sur les 12 derniers mois (calendaires) précédant sa demande de radiation le montant total négocié sur les Titres de capital de l’Emetteur représente moins de 0,5% de la capitalisation boursière de l’Emetteur.

La capitalisation boursière prise en compte aux fins de ce calcul est celle relevée à la fin du dernier mois précédant la demande de radiation et le montant total négocié est calculé sur une période rétrospective de 12 mois à partir de cette même date en prenant en compte les opérations réalisées sur le carnet d’ordres central du marché réglementé Euronext Paris et celles hors carnet réputées effectuées sur le même marché réglementé. Les périodes où des offres publiques se déroulaient au sein de la période de 12 mois précitée (« périodes d’offre » au sens du règlement général de l’AMF) sont exclues du calcul;

iii/ dépose cette demande après qu’un délai de 180 jours (calendaires) s’est écoulé depuis toute offre publique antérieure à l’offre liée à la radiation;

iv/ démontre que l’initiateur de l’offre liée à la radiation s’est engagé pour une période de 3 mois à compter de la clôture de cette offre à acquérir, à un cours égal à celui de l’offre, les Titres de capital des actionnaires minoritaires qui n’ont pas apporté leurs titres à l’offre; et

v/ démontre que l’initiateur de l’offre liée à la radiation s’est engagé pour une période transitoire d’un exercice financier annuel suivant l’année durant laquelle la radiation de l’Emetteur prend effet à :

  • publier tout franchissement qu’il effectuerait à la hausse ou à la baisse du seuil de 95% des Titres de capital de l’Emetteur dont les titres sont radiés ou des droits de vote associés, et
  • ne pas proposer directement ou indirectement à l’ordre du jour d’une assemblée générale des actionnaires de l’Emetteur dont les titres sont radiés la modification de sa forme sociale pour devenir une société par actions simplifiée;

étant entendu que l’ensemble des engagements susvisés devra être dûment décrit dans le document d’offre liée à la radiation.

L’offre liée à la radiation s’entend de toute offre publique d’achat simplifiée ou toute offre publique d’échange simplifiée (pour autant que cette dernière comporte une option en numéraire) au sens du droit français, ou toute offre publique sous régime juridique équivalent si l’Autorité des marchés financiers n’est pas l’autorité compétente pour la supervision de l’offre. »

Vivendi finalise l’acquisition de Dailymotion

Vivendi finalise l’acquisition de Dailymotion. Vivendi a acquis aujourd’hui auprès d’Orange 80% du capital de Dailymotion, l’une des plus grandes plateformes d’agrégation et de diffusion de contenus vidéo au monde, pour un montant de 217 millions d’euros. Avec Dailymotion, le groupe dispose d’une plateforme de distribution OTT (over-the-top) de dimension mondiale et accède à une forte expertise technologique complémentaire à celle dont il dispose déjà.

Bouygues Telecom : Bouygues confirme

Bouygues Telecom : Bouygues confirme avoir reçu du groupe Altice une offre non sollicitée d’entrée en négociations pour la cession de Bouygues Telecom. Le conseil d’administration de Bouygues se réunira mardi 23 juin 2015 pour examiner la lettre d’Altice. « Aucune négociation n’est en cours », est-il précisé.

Société Générale détient 100% de Boursorama

Société Générale détient 100% de Boursorama. Le groupe au logo rouge et noir annonce l’acquisition de la totalité de la participation du Groupe Caixa dans Boursorama, soit environ 20,5% du capital et des droits de vote. L’acquisition est réalisée au même prix que l’offre publique d’achat simplifiée et que la procédure de retrait obligatoire, réalisées en mai 2014, soit 12 euros par action. Cette transaction met fin au partenariat entre Société Générale et CaixaBank, qui débuta par l’acquisition en 2006 de CaixaBank France par Boursorama. Elle met également fin au pacte d’actionnaire signé en mai 2006 et renégocié en mars 2014.

A la suite de cette opération, le groupe Société Générale devient seul actionnaire de Boursorama, leader de la banque en ligne en France, avec 100% du capital et des droits de vote. Il réitère ainsi sa volonté de poursuivre son développement sur le marché de la banque en ligne. Les dispositifs opérationnels de Boursorama demeureront inchangés après la transaction.

Parallèlement à cette transaction, Société Générale annonce la signature, par Boursorama, de l’acquisition de la totalité de la participation du Groupe Caixa dans SelfTrade Bank, leur joint-venture commune espagnole, soit 49% du capital et des droits de vote. Cette transaction met fin au pacte d’actionnaires signé en juillet 2008 entre Boursorama et CaixaBank. La réalisation effective de cette transaction reste soumise à l’obtention des autorisations nécessaires.

Cession de Verallia

Cession de Verallia : Saint-Gobain en négociations exclusives avec Apollo. A l’issue d’un processus concurrentiel en plusieurs étapes, Saint-Gobain a accordé une exclusivité à des fonds gérés par des filiales d’Apollo Global Management, après avoir reçu de ce dernier une offre d’achat pour un montant de 2 945 millions d’euros (valeur d’entreprise). Cette offre ferme et irrévocable ne comporte pas de condition de financement. Parallèlement, Apollo est également en discussions avec la Banque Publique d’Investissement (BPI) en vue de l’acquisition potentielle par BPI d’une participation minoritaire dans Verallia.

Avec un chiffre d’affaires de 2 391 millions d’euros et un résultat d’exploitation de 230 millions d’euros en 2014 (hors Verallia North America, sortie du groupe en avril 2014), Verallia est un des leaders mondiaux de la production de bouteilles et de pots en verre. La société dispose de 47 sites industriels répartis dans 13 pays et emploie près de 10 000 personnes.

Holcim/Lafarge

Holcim/Lafarge : ouverture de l’offre publique d’échange. Après avoir reçu l’autorisation de l’AMF le 28 mai 2015, Holcim lance aujourd’hui l’OPE sur l’ensemble des actions Lafarge, avec une parité d’échange de 9 actions Holcim pour 10 actions Lafarge. En acceptant cette offre, les actionnaires de Lafarge ouvriront la voie à la création de LafargeHolcim. Le 8 mai dernier, au cours d’une assemblée générale extraordinaire, les actionnaires d’Holcim ont déjà approuvé les résolutions relatives à ce projet de fusion. Cette offre sera ouverte pendant 25 jours de Bourse, jusqu’au 3 juillet 2015. La finalisation de ce projet de fusion est attendue pour juillet 2015.

Lafarge et Holcim

Lafarge et Holcim finalisent leur accord avec CRH. Les deux groupes de matériaux de construction ont signé un accord ferme avec CRH portant sur la cession de plusieurs actifs, après avoir suivi le processus approprié d’information et de consultation avec les instances de représentation du personnel concernées. Comme annoncé en février 2015, ces actifs comprennent essentiellement des opérations en Europe, au Canada, au Brésil et aux Philippines pour une valeur d’entreprise de 6,5 milliards d’euros (6,8 milliards de francs suisses). Ces désinvestissements restent soumis à la réalisation du projet de fusion, qui inclut la réussite de l’offre publique d’échange de Holcim auprès des actionnaires de Lafarge. La finalisation de ce projet de fusion est attendue pour juillet 2015.

Altice entre sur le marché américain

Altice entre sur le marché américain avec le rachat de Suddenlink. Après avoir acquis SFR et les actifs portugais du brésilien Oi, Altice, maison mère du groupe Numéricable-SFR, poursuit ses emplettes, en signant un accord pour acquérir 70% du capital de Suddenlink auprès de BC Partners, de CPP Investment Board et de la direction. Montant de la transaction pour prendre le contrôle du 7e câblo-opérateur américain : 9,1 milliards de dollars, soit 7,6 fois l’Ebitda ajusté des synergies attendues. « Avec cette acquisition, le groupe Altice entre sur le grand et attractif marché du câble américain et franchit une nouvelle étape dans la diversification et l’équilibrage de son portefeuille d’activités de haute qualité », souligne le groupe.

Delhaize confirme des discussions avec Ahold

Delhaize confirme des discussions avec Ahold. Dans un communiqué, le groupe de distribution a confirmé aujourd’hui avoir entamé des discussions préliminaires avec Royal Ahold N.V. en vue d’étudier la possibilité d’un rapprochement structurel entre les deux sociétés. Ces discussions pourraient ou non résulter en une future transaction. La société communiquera toute information importante éventuelle, conformément aux dispositions réglementaires.

Delhaize est un distributeur alimentaire belge international actif dans sept pays et présent sur trois continents. Au 31 mars 2015, son réseau de vente était constitué de 3 410 magasins. En 2014, le groupe  a réalisé des revenus de 21,4 milliards d’euros et un bénéfice net (part du groupe) de 89 millions. A fin 2014, Delhaize employait environ 150 000 personnes. Le groupe est coté sur NYSE Euronext Bruxelles (DELB) et sur le New York Stock Exchange (DEG).

Lafarge/Holcim

Lafarge/Holcim : la fusion sur les rails. Les actionnaires présents d’Holcim, qui représentaient 72 % du capital de l’entreprise, ont approuvé toutes les résolutions de l’assemblée générale extraordinaire et ont ainsi finalisé une des dernières étapes clés en vue de la création du nouvel ensemble de matériaux de construction.

Alstom : point d’étape

Alstom : point d’étape sur le projet avec General Electric. L’an dernier, le conseil d’administration d’Alstom s’est prononcé unanimement en faveur de l’offre de General Electric de racheter les activités Energie d’Alstom et de créer trois alliances sous la forme de co-entreprises dans certaines de ces activités.

Le processus d’information-consultation des instances représentatives du personnel est achevé, l’accord principal et toute la documentation afférente ont été signés entre Alstom et General Electric, l’autorisation au titre du décret relatif aux investissements étrangers en France a été obtenue et, le 19 décembre 2014, les actionnaires ont approuvé la transaction à une majorité de 99,2 %.

Les autorisations requises sur le plan réglementaire ainsi qu’en vertu du contrôle des concentrations sont en cours et General Electric et Alstom travaillent activement pour finaliser le processus afin de permettre la clôture de cette opération dans les mois à venir.

Le produit de la cession devrait être utilisé pour renforcer la structure bilancielle du Groupe, rembourser une partie de la dette et distribuer un montant de cash aux actionnaires par le biais envisagé d’une offre publique de rachat d’actions (OPRA). Cette offre publique serait soumise à l’accord des actionnaires après la réalisation de l’opération.

L’AFG contre les droits de vote double

L’AFG contre les droits de vote double. L’Association française de la gestion financière accueille très favorablement la proposition faite par TF1 à ses actionnaires de réaffirmer statutairement le principe « une action une voix » (résolution 28 – assemblée générale du 16 avril 2015). L’AFG estime que la pratique des droits de vote doubles et/ou multiples peut permettre avec une détention minoritaire de titres d’accéder au contrôle d’une société, et peut dès lors être susceptible d’entraîner des abus provenant de la dichotomie entre le pouvoir actionnarial et le risque économique. En conséquence, l’AFG souhaite que cette pratique soit abandonnée.

La loi du 29 mars 2014 visant à reconquérir l’économie réelle (dite « loi Florange ») généralise les droits de vote double pour les détenteurs d’actions au nominatif. En réponse, l’AFG invite les sociétés cotées dont les statuts n’intégraient pas de droits de vote double préalablement à cette loi, à proposer à l’ordre du jour de leur prochaine assemblée générale, une résolution visant à rétablir le principe « une action une voix » en inscrivant dans leurs statuts l’égalité des droits de tous les actionnaires.

Alcatel-Lucent et Nokia discutent d’un rapprochement

Alcatel-Lucent et Nokia discutent d’un rapprochement. Suite aux spéculations de marché, « Nokia et Alcatel-Lucent confirment être en discussions avancées concernant une éventuelle fusion complète, qui prendrait la forme d’une offre publique d’achat de Nokia sur Alcatel-Lucent », indique Nokia dans un communiqué. En ajoutant qu’il n’y a « pas de certitude à ce stade » que ces négociations aboutissent. « Une nouvelle annonce sera faite quand cela s’avèrera approprié ».

Le gouvernement, de son côté, « sera très attentif à ses éventuelles conséquences sur l’emploi et l’activité des sites français d’Alcatel-Lucent, notamment en recherche & développement, et à ses effets sur l’ensemble de la filière télécoms en France », comme l’a précisé Bercy à l’agence Reuters. Au-delà des « perspectives de développement de l’emploi et des sites qu’il pourrait porter en maintenant un fort ancrage en France », le gouvernement se fondera sur « la capacité [du projet] à constituer (…) un « Airbus » des télécoms ».