Vivendi cajole ses actionnaires

Vivendi cajole ses actionnaires. Le directoire de Vivendi ainsi que le Président de son conseil de surveillance se sont entretenus avec les représentants de P. Schoenfeld Asset Management (PSAM). Au cours de ces discussions, PSAM a manifesté sa compréhension et son acceptation de la stratégie de Vivendi visant à créer, à partir d’UMG et de Canal+, un grand groupe de médias et de contenus. Il a reconnu que les dirigeants de Vivendi, et en particulier son président du conseil de surveillance, pouvaient se prévaloir de réalisations tangibles en matière de création de valeur.

De son côté, le directoire de Vivendi a décidé, afin de trouver un consensus avec certains de ses actionnaires minoritaires, que les distributions des produits de cessions d’actifs aux actionnaires pourraient être accélérées en dépit des complications susceptibles d’en résulter pour le redéploiement de Vivendi dans les médias et les contenus. Le directoire de Vivendi a en conséquence décidé qu’après réalisation des cessions de GVT et de la participation résiduelle détenue dans Numericable-SFR, il convoquera une assemblée générale afin de proposer aux actionnaires la distribution additionnelle d’un montant de 2 euros par action, dont 1 euro au quatrième trimestre 2015 et 1 euro au premier trimestre 2016.

Ces distributions exceptionnelles s’ajouteront à l’engagement existant de Vivendi de verser un dividende ordinaire de 1 euro par action au cours des exercices 2016 et 2017 auquel le directoire et le conseil de surveillance réaffirment leur attachement. Au total, Vivendi s’engage à distribuer à ses actionnaires 6,75 milliards d’euros (5,00 euros par action). Par ailleurs, à l’issue d’un délai de deux ans, Vivendi étudiera la possibilité de proposer des distributions complémentaires si sa stratégie d’acquisition devait nécessiter moins de trésorerie qu’anticipé.

Orange et Vivendi entrent en négociations exclusives

Orange et Vivendi entrent en négociations exclusives portant sur l’acquisition par Vivendi de 80% du capital de Dailymotion pour un montant de 217 millions d’euros. Dans le cadre de cette opération, qui correspond à une valeur d’entreprise de 265 millions d’euros, Orange conserverait 20% du capital. Orange détient 100% de Dailymotion depuis janvier 2013, après avoir acquis initialement 49% du capital de la société en avril 2011. Dailymotion est devenue la deuxième plateforme d’agrégation et de diffusion de contenus vidéo au monde, avec 2,5 milliards de vidéos vues par mois. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 64 millions d’euros en 2014, en progression de plus de 30% par an depuis 2012. Elle emploie 222 personnes dans le monde basées notamment en France et aux Etats-Unis.

Vivendi confirme avoir déposé une offre sur Dailymotion

Vivendi confirme avoir déposé une offre sur Dailymotion. Le conseil d’administration d’Orange se réunit aujourd’hui pour étudier cette proposition, qui devrait avoisiner les 250 millions d’euros. Face à l’hostilité du gouvernement français, le chinois PCCW a renoncé récemment à négocier un partenariat avec le site de vidéos en ligne, laissant la voie ouverte à une solution franco-française.

Sika : Saint-Gobain conforté

Sika : Saint-Gobain conforté par la Commission des OPA. Dans un communiqué, le groupe français se félicite de la décision de la COPA qui confirme les statuts de Sika, n’exprime aucune réserve sur l’application à Saint-Gobain de la clause qui le dispense de lancer une offre obligatoire du fait de l’acquisition de Schenker-Winkler Holding (SWH), et clos le sujet d’un abus de droit que soulevait Sika. Le groupe est déterminé à mener à bien cette opération malgré les annonces du Conseil de Sika relatives à la réduction des droits de vote de SWH pour les résolutions concernant l’élection de certains administrateurs au cours de l’assemblée du 14 avril. « De telles mesures seraient illégales et ne peuvent donc pas être mises en œuvre », est-il indiqué.

Neopost noue un partenariat avec Esker

Neopost noue un partenariat avec Esker. Neopost, deuxième fournisseur mondial de solutions de traitement du courrier et acteur majeur dans le domaine de la communication digitale et des solutions logistiques, et Esker, un des principaux éditeurs mondiaux de solutions de dématérialisation des documents en mode Cloud, annoncent aujourd’hui avoir signé un accord portant sur un projet de création et d’exploitation d’une société commune. Celle-ci aura pour objet la commercialisation auprès de clients PME/PMI, dans le monde entier, de solutions logicielles permettant la diffusion de courriers à la demande, l’automatisation des factures fournisseurs ainsi que la dématérialisation des factures clients.

Kingfisher : l’acquisition de Mr Bricolage n’aura pas lieu

Kingfisher : l’acquisition de Mr Bricolage n’aura pas lieu. Après les déclarations des différents actionnaires du distributeur français, le groupe britannique annonce dans un communiqué publié lundi matin qu’il renonce à acquérir l’enseigne. Le 23 Juillet 2014, Kingfisher a conclu un accord contraignant avec les principaux actionnaires de Mr Bricolage pour acquérir leurs participations sous réserve de l’obtention du feu vert de l’Autorité de la concurrence avant le 31 mars 2015. Or « l’ANPF (structure contrôlée par les franchisés de Mr Bricolage détenant 41,9% du capital) a décidé de refuser tout report au-delà de la date limite du 31 mars 2015 », explique le groupe britannique. « Par conséquent, malgré les efforts de Kingfisher à poursuivre l’achèvement de la transaction, et à la lumière des positions exprimées jusqu’ici par l’ANPF et Mr Bricolage, l’accord ne sera pas obtenu d’ici le 31 mars 2015 et deviendra caduc à cette date ».

Edenred

Edenred renforce sa participation dans ProwebCE. Déjà actionnaire de la holding de ProwebCE à hauteur d’environ 10% depuis 2012, Edenred augmente sa participation à 64%, aux côtés de Patrice Thiry, fondateur de ProwebCE, de son équipe dirigeante et du Groupe Alpha. Par cette opération d’un montant de 50 millions d’euros, Edenred renforce sa présence sur le marché des comités d’entreprise, estimé à plus de 15 milliards d’euros. Cette alliance lui permettra d’enrichir son offre d’avantages aux salariés et créera de nouvelles opportunités de croissance grâce aux complémentarités commerciales entre les deux sociétés.

 

Rachat de Mr Bricolage

Rachat de Mr Bricolage : la messe n’est pas encore dite. « La majorité du conseil de Mr Bricolage et l’ANPF ont des réserves sur l’opération », a indiqué Kingfisher dans un communiqué, alors que la famille Tabur a confirmé son engagement initial. « Les implications pour l’opération sont pour l’instant incertaines et Kingfisher informera les investisseurs en temps voulu », a ajouté le groupe britannique.

Patrimoine & Commerce va absorber Foncière Sepric

Patrimoine & Commerce va absorber Foncière Sepric. Cette fusion se fera sur la base de l’actif net réévalué au 31 décembre 2014 après prise en compte de l’augmentation de capital de Patrimoine & Commerce, intervenue le 6 février 2015. La parité proposée pour cette opération – 5 actions Patrimoine & Commerce (coupon détaché) pour 8 actions Foncière Sepric (coupon détaché) – qui permet de limiter au maximum les rompus, offre une prime de l’ordre 6% sur l’ANR de Foncière Sepric et de 13% sur son cours de Bourse. Étant donné le faible nombre d’actions de Foncière Sepric détenues par des minoritaires, la prime offerte n’entraîne qu’une dilution de 0,02% de l’ANR de Patrimoine & Commerce.

Compte tenu du nombre d’actions nouvelles à émettre, qui représente moins de 10% de son capital, Patrimoine & Commerce publiera un communiqué présentant les caractéristiques de la fusion. La réalisation de la fusion sera notamment subordonnée à la décision de l’Autorité des marchés financiers devenue définitive constatant qu’il n’y a pas lieu à dépôt d’une offre publique de retrait de Foncière Sepric. Elle sera également soumise à l’approbation des assemblées générales de Patrimoine & Commerce et de Foncière Sepric, qui se réuniront à la fin du premier semestre.


Délit d’initié

Pour prévenir tout délit d’initié, une information doit être divulguée au public, même si son détenteur ne sait pas quelle influence précise elle aura sur le cours des instruments financiers, a jugé la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) dans un arrêt en date du 11 mars 2015 (Affaire C-628/13, Jean-Bernard Lafonta / AMF).

Une directive de l’Union interdit les opérations d’initiés et oblige les émetteurs à rendre publique toute information privilégiée qui les concernent directement, c’est-à-dire toute information à caractère précis susceptible d’influencer de façon sensible le cours des instruments financiers concernés. Une autre directive de l’Union ajoute qu’une information est considérée comme précise lorsqu’elle permet d’évaluer si les circonstances ou l’événement qui en sont l’objet sont susceptibles d’avoir un effet sur les cours des instruments financiers concernés.

Entre 2006 et 2007, Wendel, une société française spécialisée dans l’investissement, a conclu avec quatre banques des contrats de « Total Return Swaps » (dérivés de crédit sur transfert de rendement) qui portaient sur un total de 85 millions d’actions de Saint-Gobain, conférant ainsi à Wendel une exposition économique à Saint-Gobain. En 2007, Wendel a pris la décision de transformer l’exposition économique à Saint-Gobain en détention physique de titres, ce qui l’a amenée à acquérir plus de 66 millions d’actions de Saint-Gobain (soit 17,6% du capital de cette société).

Dans le cadre d’une enquête sur les conditions de montée au capital de Saint-Gobain par Wendel, l’Autorité française des marchés financiers (AMF) a conclu que Wendel avait, dès l’origine, la volonté de prendre une participation significative dans le capital de Saint-Gobain. L’AMF reproche à Wendel de n’avoir divulgué au public ni les principales caractéristiques de l’opération financière destinée à l’acquisition de cette participation ni l’information privilégiée consistant en la mise en place de l’opération financière en cause. Wendel et le président de son directoire (M. Jean-Bernard Lafonta) se sont vu infliger chacun une amende de 1,5 million d’euros.

M. Lafonta fait valoir en justice que l’information sur l’opération financière en cause n’avait pas à être rendue publique, car elle n’était pas suffisamment précise pour que l’on puisse en tirer une conclusion quant à son effet possible, à la hausse ou à la baisse, sur le cours des actions de Wendel. L’AMF rétorque qu’il est indifférent, pour la qualification du caractère précis de l’information, de savoir si une opération financière s’exerce dans un sens déterminé (c’est-à-dire soit à la hausse soit à la baisse), le plus important étant qu’un effet soit attendu sur le cours des actions. La Cour de cassation française, saisie de l’affaire en dernière instance, demande à la Cour de justice des précisions sur cette question.

Par un arrêt en date du 11 mars 2015, la CJUE déclare qu’il ne ressort pas du libellé des directives que les informations à caractère précis viseraient uniquement celles qui permettent de déterminer dans quel sens le cours des instruments financiers concernés est susceptible de varier. Seules les informations vagues ou générales qui ne permettent de tirer aucune conclusion quant à leur effet possible sur le cours des instruments financiers concernés peuvent être considérées comme étant non précises.

La Cour souligne à cet égard qu’un investisseur raisonnable est susceptible de fonder sa décision d’investissement sur des informations qui ne lui permettent pas forcément d’anticiper dans un sens déterminé la variation du cours des instruments financiers concernés. En outre, la complexité accrue des marchés financiers rend particulièrement difficile une estimation exacte du sens dans lequel les cours des instruments financiers peuvent varier.

Si une information ne pouvait être considérée comme précise qu’à la condition qu’elle permette de déterminer le sens de variation du cours des instruments financiers concernés, le détenteur de l’information pourrait prétexter l’existence d’une incertitude à cet égard pour s’abstenir de rendre publiques certaines informations et ainsi en tirer profit au détriment des autres intervenants sur le marché.

Afflelou, Net2S, Rexel, SOAEO, Wavecom

Afflelou, Net2S, Rexel, SOAEO, Wavecom : avis aux anciens actionnaires. Lazard Frères Banque, en tant que centralisateur des opérations d’indemnisation, informe qu’elle détient des fonds bloqués correspondant aux indemnités dues aux détenteurs de titres n’ayant pas répondu aux offres publiques suivies d’un retrait obligatoire.

EDF/Areva

EDF/Areva : une fusion fait partie des hypothèses envisagées. « Rapprochement, convergence, bien sûr. Fusion ? Peut-être, toutes les hypothèses sont sur la table, toutes les hypothèses sont actuellement regardées pour voir où est l’intérêt de notre pays », a déclaré la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, lors d’une interview accordée à BFM TV. Ajoutant : « L’intérêt de notre pays, c’est de structurer des champions dans le domaine de l’énergie ».

Foncière des Murs : nomination de l’expert indépendant

Foncière des Murs : nomination de l’expert indépendant. Le conseil de surveillance s’est réuni le 23 février à la suite de l’annonce par Foncière des Régions de son projet d’OPA. Dans cette perspective, il a désigné le cabinet Crowe Howarth représenté par M. Grivillers, en qualité d’expert indépendant chargé d’établir un rapport sur les conditions financières de cette offre.

Le conseil de surveillance a pris note que Generali et ACM Vie ont cédé, préalablement au dépôt de l’offre, respectivement 10,3% et 4,3% du capital de la société au prix de 23 € par action et que Generali, ACM Vie, Predica, Pacifica et BNP Paribas Cardif se sont engagés à ne pas apporter à l’offre un nombre de titres représentant au total 47,7 % du capital.

Le conseil se réunira à nouveau après remise du rapport de l’expert indépendant pour faire part de son avis motivé sur les termes de l’offre. Il note, d’ores et déjà, que cette offre offrira une opportunité de sortie aux actionnaires qui le souhaiteront sur la base d’un prix par action de 23 € (dividende attaché) légèrement supérieur à l’ANR EPRA triple net au 31 décembre 2014 qui s’élève à 22,7 € par action.

Club Méditerranée : la CDC apporte ses titres

Club Méditerranée : la CDC apporte ses titres. Le groupe Caisse des Dépôts annonce avoir apporté la totalité des actions et Océanes qu’elle détenait (directement ou indirectement, soit 5,3% en actions et 7,9% sur une base pleinement diluée) à l’offre en surenchère déposée par Gaillon Invest II. Le groupe, partenaire historique, précise qu’il est disposé à accompagner le Club, son management et ses nouveaux actionnaires de contrôle, dans son développement en France, notamment en participant au déploiement de nouveaux villages ou de villages existants, comme il l’a fait plusieurs fois dans le passé.

Gouvernement d’entreprise

Gouvernement d’entreprise : l’AFG donne ses recommandations. Comme chaque année, en amont de la saison des assemblées générales, l’AFG met à jour ses recommandations, qui aident les sociétés de gestion dans l’exercice de leurs votes. L’AFG réaffirme le principe « une action, une voix » et l’importance du rôle des assemblées générales. Elle rappelle également que le conseil d’administration est un organe stratégique, dont les décisions engagent la responsabilité de ses membres et façonnent l’avenir de la société. Animé d’un réel affectio societatis, le conseil doit agir dans l’intérêt et pour le compte de tous les actionnaires et les assurer de sa neutralité en période d’offres publiques. Pour consulter ces recommandations (32 pages) :

http://www.afg.asso.fr/index.php?option=com_docman&task=doc_download&gid=3964&Itemid=82&lang=fr

Prologue

Prologue ajourne son assemblée générale extraordinaire. « Afin de permettre aux actionnaires de disposer d’un bon niveau d’information avant de prendre leur décision », le conseil d’administration de Prologue a décidé d’ajourner de quelques semaines l’AGE qui devait se réunir le 17 janvier 2015. Cet ajournement est destiné à permettre la remise par le Commissaire aux apports d’un rapport complémentaire qui pourra tenir compte du projet de note en réponse de la société O2i et de l’expertise indépendante. La nouvelle date de l’AGE sera arrêtée dans un délai proche. Cette assemblée conservera le même ordre du jour et qu’en conséquence les pouvoirs et procurations des actionnaires resteront valables, sans qu’il soit besoin de les réitérer, précise la société dans un communiqué.

Portugal Telecom

Portugal Telecom : report de l’assemblée générale. Les actionnaires de l’opérateur, réunis en assemblée générale, ont décidé le report au 22 janvier prochain du vote sur la cession des actifs portugais au groupe Altice de Patrick Drahi, comme l’a indiqué une porte-parole à l’AFP. Le président du conseil d’administration de la holding PT SGPS, Joao Mello Franco, s’est engagé à fournir aux actionnaires d’ici dix jours « les informations supplémentaires » réclamées par l’autorité de régulation.

Club Méditerranée : Andrea Bonomi jette l’éponge !

Club Méditerranée : Global Resorts (Andrea Bonomi) jette l’éponge ! « Après avoir analysé attentivement la situation de l’offre publique visant les titres de la société Club Méditerranée SA et, en particulier, les niveaux de valorisation atteints pour la société, le conseil d’administration de Global Resorts SAS a décidé de ne pas surenchérir et, en conséquence, a l’intention de retirer son offre », précise un communiqué publié vendredi 2 janvier au soir. Ajoutant : « En tant qu’investisseur institutionnel, Global Resorts estime que la situation actuelle et les niveaux de valorisation ne permettent plus de considérer que le Club Med constitue une opportunité d’investissement ».

La voie est donc libre pour Gallion Invest II. Cette structure contrôlée par le groupe chinois Fosun s’est engagé à acquérir au prix unitaire de 24,60 €, la totalité des actions Club Méditerranée existantes non détenues et au prix unitaire de 25,98 € la totalité des Océanes émises. A ce prix, la prime atteint 77,6% sur le dernier cours coté avant la toute première annonce (13,85 €) et de 81,8% sur la moyenne des 3 derniers mois avant cette date (13,53 €).

Monceau Fleurs

Monceau Fleurs : Perceva seul maître à bord. GMF Holding, l’actionnaire majoritaire, annonce avoir décidé en assemblée générale extraordinaire du 17 décembre 2014 une augmentation de capital de 5,5 millions d’euros afin de fournir au leader français de la vente de fleurs au détail les moyens de consolider son redressement et d’accélérer son développement.

Dans le cadre de cette opération, les actionnaires de GMF Holding, Perceva et M. Laurent Amar ont constaté des divergences. Ce dernier et la société qui lui est liée ont souhaité se désengager totalement du capital et un accord a été trouvé. A l’issue de ce désengagement, GMF Holding sera désormais contrôlée à 100% par Perceva et détiendra 89,5% du capital de Groupe Monceau Fleurs.

Au titre de l’exercice clos au 30 septembre 2014, la société anticipe un résultat opérationnel positif en progression par rapport à la perte de l’exercice précédent. Les capitaux propres s’élevaient, au 31 mars 2014, à 18,6 millions d’euros et son endettement financier à 10,5 millions. Les résultats annuels consolidés audités pour la période du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014 seront publiés le 31 janvier 2015 et seront disponibles sur le site internet à la rubrique « Informations financières » : http://www.groupemonceaufleurs.com. La reprise de la cotation est prévue pour le lundi 29 décembre 2014.

Club Méditerranée

Club Méditerranée : report de l’assemblée générale extraordinaire. Le conseil d’administration a décidé de reporter la réunion de l’assemblée ordinaire, prévue initialement le 12 janvier 2015, à une date qu’il fixera ultérieurement en dehors du contexte de la poursuite des surenchères. Par ailleurs, le conseil d’administration a également pris connaissance de demandes de Global Resorts d’inscription de points à l’ordre du jour de l’assemblée générale visant notamment à discuter des éléments de rémunérations du président-directeur général et du directeur général délégué qui ont déjà fait l’objet d’une approbation de l’assemblée lors d’exercices précédents.

Foncière de Paris

Foncière de Paris prépare sa fusion avec Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris. Réalisée sur la base des comptes au 31 décembre 2014, cette opération permettra aux actionnaires des deux sociétés cotées de disposer de meilleurs atouts : patrimoine de qualité concentré pour près de 90% dans Paris, Boulogne-Billancourt et Levallois-Perret, moyens renforcés pour assurer un développement à long terme à partir d’un actif consolidé d’environ 3 milliards d’euros en valeur vénale.

Une approche multicritères sera retenue pour estimer la parité de fusion. Sous réserve des travaux des commissaires à la fusion, la parité pourrait se situer entre 0,15 et 0,20 action Foncière de Paris pour une action Foncière des 6e et 7e ; cela sur la base de l’ANR par action au 30 juin 2014, des cours et dividende par action.

Courant mai 2015, les assemblées générales extraordinaires des deux sociétés se réuniront afin de se prononcer sur cette opération. Un dossier sera déposé auprès de l’Autorité de la Concurrence et un document E sera soumis au visa de l’AMF. L’admission à la cote des nouvelles actions devrait intervenir avant l’été 2015.

A l’issue de cette opération, le capital du nouvel ensemble restera principalement détenu par les compagnies d’assurances actuellement au tour de table : Covéa, Allianz, Assurances du Crédit Mutuel, Generali, Le Conservateur, Zurich. Les principaux actionnaires feront en sorte de ne pas dépasser les seuils de 30% du capital et des droits de vote du nouvel ensemble.

Hi-Media

Hi-Media : projet de séparation des activités. Le conseil d’administration du groupe de services digitaux a approuvé à l’unanimité le projet de séparation des deux activités (régie publicitaire, paiements en ligne) conduisant ainsi à l’introduction en Bourse de HiPay, l’activité de paiements en ligne du groupe.

Ce projet fait suite au désengagement de l’activité de Publishing marqué par la cession ces derniers mois de jeuxvideo.com, toutlecine.com, Blogorama.com et, le 19 décembre, par la vente de 51% de Fotolog.com à un entrepreneur. Le conseil considère également, qu’après plusieurs années d’investissements, les deux activités du groupe disposent désormais des moyens suffisants pour poursuivre leur développement de manière autonome.

Une fois les modalités définies, le projet de séparation des activités prévu pour 2015, sera soumis aux instances représentatives du personnel, aux autorités de contrôle prudentiel et aux actionnaires du groupe avant toute décision. Le projet fera l’objet d’un prospectus visé par l’Autorité des Marchés Financiers.

CGG

CGG : fin de la période de pré-offre. Le 14 décembre 2014, Technip a annoncé par communiqué qu’elle renonçait au projet d’OPA qu’elle envisageait de déposer visant les titres de la société CGG. Par conséquent, cette publication marque la fin de la période de préoffre, annonce l’AMF ; les dispositions relatives aux interventions et aux déclarations des opérations sur les titres CGG ne sont donc plus applicables.

CGG

CGG prend acte de la décision de Technip de ne pas déposer d’OPA. A la suite de l’offre non sollicitée de Technip en date du 10 novembre, « CGG est resté ouvert au dialogue et a étudié toutes les propositions de Technip au regard des intérêts de ses actionnaires, de ses clients et de ses salariés », précise la société dans un communiqué. Ajoutant : « Le conseil d’administration de CGG a considéré qu’aucune des alternatives proposées ne permettait de créer de la valeur pour l’entreprise et l’ensemble de ses parties prenantes. CGG réaffirme sa confiance dans la mise en œuvre et dans la réussite de la stratégie en tant que société indépendante ».

Corio et Klépierre

Corio et Klépierre envisagent de distribuer respectivement, le 12 janvier 2015, un dividende de 1,03 € par action et un acompte sur dividende de 0,91 € par action. Comme annoncé par Klépierre et Corio le 27 octobre 2014, Corio envisage de distribuer, avant la date de règlement-livraison, un dividende aux actionnaires de Corio afin de satisfaire à ses obligations au titre du régime FBI pour l’exercice 2014 et pour la période allant du 1er janvier 2015 à la date de réalisation de la fusion. Afin de maintenir la parité d’échange (tant pour l’offre que pour la fusion) de 1,14 action Klépierre par action Corio, Klépierre distribuera concomitamment à ses actionnaires un acompte sur dividende préalablement à la date de règlement-livraison au titre de l’exercice 2014, qui correspondra au montant du dividende par action distribué par Corio divisé par 1,14.

Banque des Antilles Françaises

Banque des Antilles Françaises : avis aux anciens actionnaires. La banque a fait l’objet d’une procédure d’OPR suivie d’un retrait obligatoire du 19 juillet au 1er août 2012. Le retrait obligatoire est intervenu le 2 août 2012. Banque Palatine (42, rue d’Anjou, 75008 Paris), en tant que centralisateur des opérations d’indemnisation, informe qu’elle détient des fonds bloqués correspondant aux indemnités dues à d’anciens actionnaires de la Banque des Antilles Françaises n’ayant pas répondu à l’offre publique et n’ayant pas été indemnisés dans le cadre du retrait obligatoire.

Bouygues Telecom

Après SFR, Bouygues Telecom ? Altice, maison mère du câblo-opérateur Numericable en passe d’absorber SFR, se déclare ouvert au rachat de Bouygues Telecom, selon des propos rapportés par l’agence Reuters. « Nous nous considérons comme les acheteurs naturels. Nous avons une importante base de revenus donc il y aurait un important potentiel de synergies », a déclaré Dexter Goei, lors de la conférence Morgan Stanley sur les télécoms, les médias et la technologie à Barcelone. Et d’ajouter : « Si vendredi, nous recevons un coup de téléphone de Bouygues, alors pourquoi pas ? Nous aurons cette discussion. Je serais surpris s’il n’y avait pas d’effort en 2015 pour que la consolidation en France se fasse ».

Club Méditerranée

Club Méditerranée : le conseil d’administration choisit l’OPA de Gaillon Invest II et Fidelidade. Réuni lundi afin de rendre son avis motivé sur l’OPA déposée par Gaillon Invest II et Fidelidade en concurrence à celle de Global Resorts, le conseil a constaté que ce projet, étant le mieux-disant financièrement, combine l’intérêt des actionnaires, de la société par un soutien à sa stratégie, et de ses salariés. Dès lors, il a décidé à l’unanimité de recommander à ceux des actionnaires qui souhaitent bénéficier d’une liquidité immédiate, d’apporter leurs titres à cette offre.

Club Méditerranée

Club Méditerranée a pris acte de la publication par la presse des termes d’une lettre que Global Resorts a adressé au comité ad hoc du conseil d’administration. Dans un communiqué, Club Méditerranée « souhaite simplement rappeler à cette occasion qu’il a toujours été veillé au strict respect d’égalité de traitement entre les initiateurs des offres publiques en cours ».

AMF

L’AMF met en garde contre un site Internet utilisant frauduleusement son nom et son identité visuelle. Des particuliers ont signalé à l’AMF l’existence d’un site internet détournant l’identité visuelle ainsi qu’une partie du nom de l’Autorité des marchés financiers. Reprenant la charte du site de l’AMF, les codes visuels et en partie les logos, ce site frauduleux utilise également sans aucune autorisation des contenus de l’Autorité des marchés financiers.

Ce site propose notamment via des formulaires à compléter en ligne, d’aider les épargnants à récupérer des sommes investies sur différentes plateformes. Il s’agit d’un détournement frauduleux du service de médiation de l’Autorité des marchés financiers : l’AMF ne procède en aucun cas directement au recouvrement de sommes perdues par des épargnants ni même via des mandataires, et rappelle que la médiation est un service public gratuit. En conséquence, l’AMF demande aux particuliers qui seraient contactés ou tentés de remplir un formulaire de ne pas donner suite aux sollicitations du site internet se présentant comme « l’Autorité et contrôle des marchés financiers ».

L’AMF se réserve la possibilité de mettre en œuvre tous les recours possibles auprès des autorités compétentes, y compris déposer une plainte pour usurpation d’identité et tentative d’escroquerie auprès du Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Paris. L’AMF indique également que les pouvoirs publics ont mis en place un site internet permettant de signaler les escroqueries et contenus illicites sur internet : https://www.internet-signalement.gouv.fr

Club Méditerranée

Club Méditerranée : le conseil d’administration voit d’un bon œil la surenchère de Gaillon Invest II. « Le Conseil accueille à ce stade favorablement ce projet d’offre qui conjugue une augmentation de valeur pour l’actionnaire et la volonté de poursuivre et renforcer, par des investissements additionnels, la stratégie actuelle du Club Méditerranée », est-il précisé dans un communiqué. Le conseil d’administration, hors la présence des administrateurs intéressés à l’OPA de Gaillon Invest II, a désigné BM&A en qualité d’expert indépendant. Il a également décidé de charger le comité ad hoc de rester à la disposition de l’expert indépendant. Le conseil d’administration se réunira à nouveau après remise du rapport de l’expert indépendant pour faire part de son avis motivé sur les termes de l’offre, conformément à la réglementation.

BNP Paribas

BNP Paribas rachète Bank BGŻ à Rabobank pour 4,5 milliards de zlotys (environ 1,1 milliard d’euros). Ce montant inclut les activités de Rabobank Polska fusionnées avec Bank BGZ en juin dernier. Suite à l’accord conclu le 5 décembre 2013, BNP Paribas finalisera le 23 septembre l’acquisition de 41 763 109 actions de Bank BGŻ apportées aujourd’hui par Rabobank à l’OPA (soit 74,39% du capital de Bank BGŻ). A l’issue de l’offre, BNP Paribas détiendra entre 88,64% et 90%, tandis que Rabobank conservera une participation très légèrement inférieure à 10%.

Sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires, notamment de la Banque Nationale de Belgique et de la KNF, Bank BGŻ devrait fusionner avec BNP Paribas Bank Polska S.A. BNP Paribas prévoit que les principales conditions et modalités de la fusion proposée, y compris la parité de fusion, seront divulguées par Bank BGŻ et BNP Paribas Bank Polska avant la clôture de la période de souscription prévue dans le cadre de l’offre publique d’achat.

Paris-Orléans

Paris-Orléans porté par les fusions & acquisitions. Sur un total de revenus de 347,3 millions d’euros au 1er trimestre 2014/2015, les revenus issus du conseil financier ont atteint 216,2 millions (dont 140,1 millions pour le conseil en fusions et acquisitions et 76,1 millions pour le conseil enfinancement), soit une hausse de 53% par rapport à ceux de la même période de l’année 2013/2014et une hausse de 14% par rapport au trimestre précédent.Ces revenus sont les plus élevés pour un premier trimestre depuis le début de la crisefinancière. Ils ont été particulièrement forts en Europe. Au regard du nombre important detransactions finalisées au cours du premier trimestre et des mandats en cours, le groupe demeureraisonnablement optimiste quant au niveau d’activité pour les prochains mois.

Rothschild conseille actuellement certaines des opérations internationales les plus importantes et lesplus complexes. Par exemple, Rothschild est conseil financier de Lafarge pour sa fusion avec Holcim(60 milliards d’euros), d’Alstom pour l’acquisition des activités Energie par General Electric(12,4 milliards d’euros), et de Rolls-Royce pour l’acquisition des 50% restants qu’il ne possédait pasdéjà dans RRPS (anciennement Tognum), co-entreprise avec Daimler (2,4 milliards d’euros).

Dassault Aviation

Dassault Aviation : Airbus Group envisage de céder sa participation. « Dans le cadre de la refonte de son portefeuille, Airbus Group poursuit différentes solutions pour la vente de sa participation dans Dassault Aviation », a indiqué sobrement mercredi la maison mère du constructeur aéronautique, à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels. L’enjeu n’est pas mince : au cours actuel de 1 120 euros, la part d’Airbus Group dans le capital de Dassault Aviation (46,32%) est valorisée 5,25 milliards d’euros, sachant que la famille Dassault contrôle toujours 50,55%. « Nous savons qu’Airbus envisage de vendre sa participation dans Dassault Aviation », a déclaré un porte-parole de Dassault à l’AFP. Interrogé sur l’éventualité que le groupe familial rachète tout ou partie de cette part, il a ajouté : « nous verrons le moment venu. Nous n’avons pas d’autres commentaires à faire à ce stade ».

Club Méditerranée

Club Méditerranée : le conseil recommande du bout des lèvres l’offre d’Andrea Bonomi. Le conseil d’administration s’est réuni au siège social le 25 juillet 2014, sous la présidence de Georges Pauget, vice-président du conseil d’administration, afin de considérer l’OPA concurrente de Global Resorts. A noter que les quatre membres du conseil intéressés à l’offre de Gaillon Invest, à savoir le président M. Henri Giscard d’Estaing, M. Dominique Gaillard, M. Jiannong Qian et M. Guanchang Guo n’ont pas participé aux délibérations ni au vote sur l’avis motivé du conseil.

Au vu des objectifs et intentions déclarés de Global Resorts, le conseil considère à l’unanimité que l’offre est conforme aux intérêts des actionnaires et porteurs d’Océanes. Dès lors, il recommande à ceux qui recherchent une liquidité immédiate d’y apporter leurs titres. L’offre est de fait supérieure à l’offre de Gaillon Invest puisqu’elle fait ressortir une prime de 20% par rapport au prix de 17.50 euros par action et une prime de 16,15% par rapport au prix de 22.41 euros par Océane. Néanmoins, compte tenu des interrogations stratégiques et de certaines déclarations contradictoires parues dans la presse, le conseil d’administration n’est pas en mesure de confirmer sans réserve la conformité de l’offre aux intérêts de la société.

S’agissant des intentions des administrateurs, M. Pauget, M. P. Lebard, M. A. Dinin, Mme I. Seillier, M. T. de la Tour d’Artaise, Mme A-C. Taittinger, Mme C. Jeanbart agissant pour le compte de Rolaco, Mme L. Al Sulaiman ont indiqué entendre à ce stade préserver toute leur liberté d’action et se réserver la possibilité – en fonction des circonstances de marché et de l’évolution des offres en présence – d’apporter ou non tout ou partie de leurs titres à l’une des offres, tout en précisant qu’ils indiqueront leurs intentions avant la clôture de l’offre.

Souhaitant rendre liquide sa participation, en l’état des offres concurrentes et du marché, CMVT International représenté par M. A. Benhalima a indiqué au conseil d’administration avoir l’intention d’apporter ses titres à l’offre la mieux disante. Il reste maintenant à connaître la réaction du tandem Ardian-Fosun.

L’Oréal

L’Oréal finalise l’opération stratégique avec Nestlé. Le leader mondial des cosmétiques indique avoir finalisé le rachat de 48,5 millions de ses propres actions (soit 8% de son capital) détenues par Nestlé, et la cession de sa participation de 50% dans Galderma à Nestlé. Les actions L’Oréal rachetées ont été immédiatement annulées, ce qui aura, selon le groupe, un effet relutif de plus de 5% en année pleine sur le BNPA de L’Oréal.

Par ailleurs, le nombre de représentants de Nestlé au conseil d’administration de L’Oréal est réduit de 3 à 2 à la suite de la démission de M. Paul Bulcke, et les dispositions applicables en matière de plafonnement des participations prévues au pacte d’actionnaires entre Nestlé et la famille Bettencourt Meyers s’appliquent désormais aux nouveaux niveaux de détention.

Tour Eiffel

Tour Eiffel : l’OPA de la SMABTP préférée à celle d’Eurobail. Après en avoir délibéré, le conseil d’administration considère à l’unanimité que l’offre émise par la société d’assurance mutuelle au prix de 58 euros par action est dans le meilleur intérêt de la société, de ses actionnaires et de ses salariés. Le conseil d’administration confirme qu’il ne demandera pas l’exercice des 600.000 bons de souscription d’actions et décide à l’unanimité d’apporter les 72.594 actions auto-détenues.

Alstom

Alstom : l’Etat choisit GE avant la réunion du conseil d’administration. Alstom indique que son conseil d’administration se réunira d’ici au lundi 23 juin afin de statuer sur l’offre actualisée de General Electric et la proposition de Siemens et Mitsubishi Heavy Industries, précise un communiqué. D’ici là, Alstom n’a pas l’intention de communiquer plus avant sur le processus en cours.

Prospectus

Prospectus : entrée en vigueur d’un nouveau règlement. La Commission européenne a adopté, le 7 mars 2014, un règlement délégué n° 382/2014 complétant la directive Prospectus par des normes techniques de réglementation. Il précise les cas dans lesquels des suppléments ou notes complémentaires au prospectus doivent automatiquement être publiés. Ce règlement délégué, qui est d’application directe en France, est entré en vigueur le 5 mai 2014.

Pour mémoire, un prospectus doit être visé par l’AMF préalablement à toute offre au public ou toute admission aux négociations de titres financiers sur un marché réglementé. Il appartient à l’émetteur de mentionner, dans un supplément au prospectus, tout fait nouveau significatif ou toute erreur ou inexactitude qui est de nature à influencer l’évaluation des titres et qui survient ou est constaté entre l’approbation du prospectus et la clôture définitive de l’offre au public ou le début de la négociation sur un marché réglementé si cet évènement intervient plus tard. Comme pour le prospectus, le supplément au prospectus est mis à disposition du public par l’émetteur et publié sur le site de l’AMF.

Un supplément au prospectus est désormais obligatoirement requis, notamment, dans les situations suivantes :

  • publication des états financiers annuels audités de l’émetteur ou de l’émetteur des actions sous-jacentes ;
  • modification d’une prévision de bénéfice ou d’une estimation de bénéfice de l’émetteur ou de l’émetteur des actions sous-jacentes ;
  • changement de contrôle de l’émetteur ou de l’émetteur des actions sous-jacentes ;
  • nouvelle offre publique d’acquisition initiée par un tiers ou lors de la publication du résultat d’une offre publique d’acquisition concernant le capital de l’émetteur ou de l’émetteur des actions sous-jacentes.

Airbus Group et Safran

Airbus Group et Safran regroupent leurs forces dans les lanceurs spatiaux. Les deux groupes aéronautiques resserrent leurs liens pour proposer une nouvelle famille de lanceurs compétitifs, polyvalents et performants, afin de répondre aux besoins commerciaux et institutionnels du marché.

Dans cette perspective Airbus Group et Safran ont convenu de créer d’ici la fin de l’année une joint-venture qui sera détenue à parts égales (50-50), chaque partenaire intervenant dans ses cœurs de métier respectifs, en particulier en France et en Allemagne, en combinant leur expertise dans les systèmes de lanceurs pour Airbus Group et dans les systèmes de propulsion pour Safran.

L’initiative industrielle propose  d’accélérer la mise en service du lanceur Ariane 5 ME évolution logique d’Ariane 5 et de poursuivre le développement du lanceur Ariane 6, sur la base d’une configuration définie en commun et capable de remplir un large spectre de missions, formulées par l’ESA, les agences spatiales nationales, Arianespace et les opérateurs de satellites.

Airbus Group et Safran travaillent déjà en étroite collaboration et en parfaite complémentarité dans le domaine des lanceurs. Les deux entreprises confirment ainsi leur détermination à continuer de jouer un rôle majeur dans les activités de lanceurs et à garantir à l’Europe un accès fiable et autonome à l’espace. Cette année, l’ESA et ses Etats membres devraient prendre des décisions déterminantes pour les lanceurs actuels et de nouvelle génération.

Générale de Santé

Générale de Santé : Ramsay et Crédit Agricole Assurances prennent le contrôle. Santé SA et sa filiale à 100% Santé Développement Europe SAS ont signé un accord de cession, portant sur leur participation de 83,43% dans le capital de Générale de Santé, avec l’australien Ramsay Health Care et Crédit Agricole Assurances au prix de 16,75 euros par action, coupon attaché (dividende inclus). Santé SA et Santé Développement percevront un dividende de 0,75 euro par action et vendront ensuite leurs parts à 16 euros par action à Ramsay Health Care et Crédit Agricole Assurances.

En incluant les dividendes pour environ 35 millions d’euros, Santé SA et Santé Développement Europe SAS percevront ensemble environ 788 millions d’euros, dont une partie servira au remboursement intégral de leur dette, équivalente à 385 millions d’euros à la fin du mois de mars 2014.

La transaction sera soumise à l’examen des autorités de concurrence, et conduira, lors de sa conclusion, au lancement par les acheteurs d’une OPA simplifiée sur les actions restantes du capital de Générale de Santé, auprès des actionnaires minoritaires, en application de la réglementation française en vigueur. Le calendrier pour la conclusion de cette transaction n’a pas encore été établi, mais l’opération devrait être finalisée dans le 4e trimestre 2014.

Club Méditerranée

Club Méditerranée : Investindustrial envisage la possibilité d’une contre-OPA. Ce fonds, contrôlé par l’homme d’affaires italien Andrea Bonomi, examine « l’éventuel lancement d’une offre publique sur le Club Méditerranée », selon une déclaration faite en réponse à une injonction de l’Autorité des marchés financiers. Et, dans un communiqué, Strategic Holdings, autre société d’Andrea Bonomi, qui détient désormais plus de 10% du capital du Club Méditerranée, a indiqué qu’elle « pourrait envisager de s’associer à Investindustrial ». Après avoir pris acte de ces déclarations, l’AMF a précisé que son collège se prononcerait mardi « sur les conséquences à en tirer, notamment la date limite à laquelle Investindustrial et, le cas échéant, Strategic Holdings devraient communiquer sur le dépôt d’une offre ».

AstraZeneca

AstraZeneca : Pfizer décide de jeter l’éponge. Après avoir essuyé une fin de non-recevoir du conseil d’administration du groupe britannique, le géant américain de la pharmacie a déclaré, dans un communiqué, qu’il ne donnerait pas suite à son projet d’offre publique. En amélioration de 15%, sa dernière proposition comprenait une part en espèces (24,76 livres) et en titres (1,747 action nouvelle Pfizer), représentant une valeur de 55 livres par action AstraZeneca (sur la base du cours de clôture de Pfizer, le 16 mai 2014), soit 69 milliards de livres pour la totalité du capital. Le conseil d’AstraZeneca avait estimé qu’elle sous-évaluait la société.

Cession d’entreprise

Cession d’entreprise : droit d’information préalable des salariés. L’Assemblée nationale a adopté ce jour la disposition créant un droit d’information préalable des salariés en cas de cession d’entreprise, dans le cadre du Projet de loi relatif à l’Economie sociale et solidaire (ESS). Les articles 11 et 12 du projet de loi prévoient que dans les entreprises de moins de 250 salariés, ces derniers soient désormais obligatoirement informés lorsque le chef d’entreprise aura la volonté de vendre, au plus tard deux mois avant la cession.

« Le roman de l’euro »

« Le roman de l’euro » sur France 2. La chaîne publique propose, jeudi 15 mai à 20h45, une soirée spéciale avec le film document « Le Roman de l’Euro » présenté par David Pujadas et Daniel Cohen. Ce document inédit raconte l’histoire de l’euro et de l’Europe depuis la chute du Mur en 1989 jusqu’à nos jours ou comment et pourquoi les Européens se sont unis pour créer une seule monnaie. Cette soirée sera suivie d’un débat sur l’avenir de la monnaie commune, avec de nombreux invités : Michel Rocard, François Fillon, Wolfgang Schauble ou José Luis Zapatero. Par ailleurs, Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur du FMI, s’exprimera au cours d’une interview exclusive.

Alstom

Décret Montebourg et « patriotisme économique ». « Le décret Montebourg ne relève pas du « patriotisme économique » mais d’une tentative désespérée de camoufler un échec national : celui du financement des entreprises françaises par les Français, privés, pour des raisons idéologiques, de fonds de pension et soumis à une fiscalité dissuasive », estime Bernard Carayon, ancien député (UMP) du Tarn. Ajoutant : « Ce décret est aussi maladroit que celui pris par le gouvernement Villepin de 2005 […] : il se heurtera la Commission européenne qui avait déjà considérablement raboté le décret de 2005 ».

Place de Paris

Lancement prochain d’un « Comité pour la Place financière de Paris ». Réunissant les acteurs financiers, les entreprises, les pouvoirs publics et les élus, ce Comité aura pour vocation de structurer et dynamiser la réflexion collective sur l’allocation de l’épargne, les instruments de financement de l’économie et l’avenir de la Place de Paris, a annoncé le ministre des Finances, Michel Sapin.

Alstom

Alstom : les négociations se poursuivent avec GE et Siemens. « Alstom poursuit et approfondit sa réflexion stratégique et informera le marché d’ici mercredi 30 avril [au] matin », précise le groupe dans un communiqué paru dimanche. Dans cette attente, la société a demandé que la cotation de son titre reste suspendue. Sur la base du dernier cours (27 euros), la capitalisation d’Alstom s’élève à 8,3 milliards.

Alstom

Alstom : Arnaud Montebourg se donne du temps. « GE et Alstom ont leur calendrier qui est celui d’actionnaires, mais le gouvernement français a le sien qui est celui de la souveraineté économique, prévient le ministre de l’Economie dans un communiqué. C’est pourquoi le gouvernement souhaite disposer du temps nécessaire à un examen sérieux des propositions. Faut-il rappeler qu’Alstom vit notamment de la commande publique et du soutien de l’Etat à l’exportation ». Ajoutant : « compte tenu des enjeux stratégiques pour l’industrie et l’économie française, le gouvernement n’acceptera pas qu’une décision soit prise quelle qu’elle soit dans la précipitation et sans l’instruction conjointe avec les intérêts de la Nation des choix alternatifs. »

Alstom

Alstom : Arnaud Montebourg appelle à la « vigilance patriotique ». A la faveur de la présentation de l’avion tout-électrique d’Airbus Group, le ministre de l’Economie a annoncé qu’il recevrait « General Electric dès que possible, aux côtés du Premier ministre », sur ce dossier qui s’annonce explosif. Auparavant, Arnaud Montebourg avait déclaré au Monde que « Le gouvernement travaille à d’autres solutions et éventualités que celles imaginées seules et sans que le gouvernement n’en ait été informé par Alstom ». Le conseil d’administration d’Alstom se réunit cet après-midi.

Tour Eiffel

Tour Eiffel : avis motivé du conseil d’administration. Après en avoir délibéré, le conseil estime que le prix de 53 € par action offert par la SMABTP est équitable et valorise correctement les titres détenus par les actionnaires. Dans ces conditions, le conseil recommande à l’unanimité (moins une voix) aux actionnaires d’apporter leurs titres à l’offre en surenchère. En outre, le conseil décide à l’unanimité d’apporter les 72.594 actions autodétenues. Enfin, il constate que tous les administrateurs ont fait part de leur intention d’apporter leurs actions, à l’exception de M. Philippe Prouillac.

Videlio

Videlio-Events rachète Utram. Après avoir absorbé la société Soft Audiovisuel en juillet 2012, Videlio-Events poursuit sa stratégie de croissance externe en faisant l’acquisition d’Utram, spécialiste de l’audiovisuel pour l’événementiel. L’intégration de la société, fondée il y a 25 ans par Christian Amoretti, et de ses 129 collaborateurs, permettra à Videlio-Events de doubler sa taille et d’ajouter de nouveaux clients de référence à son portefeuille. Ce rapprochement fait suite à la signature, le 17 avril, d’un protocole d’accord de conciliation engageant les actionnaires majoritaires d’Utram et ses partenaires financiers. Aux termes de cet accord, qui reste soumis à l’homologation du Tribunal de commerce de Nanterre, Videlio-Events acquerra environ 98 % du capital de Financière Utram, holding détenant 100% d’Utram.

Abus de marché

Abus de marché : Bruxelles instaure des sanctions pénales. La Commission européenne se félicite de l’adoption de ses propositions de règlement sur les abus de marché. cette décision signifie que le champ d’application actuel sera étendu pour y inclure les abus commis sur les plateformes électroniques de négociation. « Les stratégies abusives que permet le trading à haute fréquence seront rigoureusement interdites », ajoute Bruxelles. « Ceux qui manipulent des indices de référence tels que le Libor se rendront coupables d’abus de marché et encourront de lourdes amendes ».

L’effet dissuasif de la législation sera bien plus fort qu’aujourd’hui, avec la possibilité d’infliger des amendes atteignant au moins trois fois le profit que l’abus de marché a permis d’engranger, ou, dans le cas d’entreprises, au moins 15 % de leur chiffre d’affaires. Les États membres seront libres d’aller au-delà de ce niveau minimum d’amende.

« Il y aura désormais une tolérance zéro pour les opérations d’initiés et les manipulations de marché », ont déclaré Viviane Reding, commissaire européenne à la justice, et Michel Barnier, commissaire européen au marché intérieur et aux services. L’adoption du texte « montre la détermination de l’Europe à protéger l’intégrité de ses marchés financiers et à dissuader ceux qui chercheraient à faire des profits illicites en manipulant délibérément l’information.

Par ailleurs, la perspective d’une possible condamnation, dans toute l’Union, à une peine de prison aura un effet dissuasif sur les auteurs d’abus de marché. La prochaine étape consistera à passer de la législation à l’action : il faut que les États membres mettent rapidement en œuvre ces nouvelles règles afin que les délinquants ne puissent plus se dissimuler nulle part en Europe ».

Boursorama

Boursorama : l’OPA suit son cours. Le projet de note établi en réponse au projet d’offre publique déposé, le 18 mars 2014, par la Société Générale, est désormais disponible sur le site de l’AMF. Ce document contient notamment le rapport établi par le cabinet Ricol Lasteyrie Corporate Finance, représenté par Madame Sonia Bonnet-Bernard, mandaté par la société Boursorama comme expert indépendant pour se prononcer sur les conditions financières de l’offre publique.

Homair Vacances

Homair Vacances annule les actions acquises dans le cadre de l’OPRA. Agissant sur délégation de l’assemblée générale des actionnaires, le président du directoire a décidé, le 10 avril 2014, avec effet immédiat, de réduire le capital social d’Homair Vacances par annulation des 712.583 actions acquises dans le cadre de l’offre. Le montant du capital social d’Homair Vacances est, en conséquence, ramené de 13.108.981 euros à 12.396.398 euros. Il est divisé en 12.396.398 actions d’un euro de valeur nominale. À l’issue de cette opération, Homair Vacances détient 998.899 de ses propres actions, représentant 8,06% de son capital social.

Cottin Frères

Cottin Frères : le concert pointe à 91,74%. Messieurs Louis et Armand Cottin, qui agissent de concert, ont franchi en hausse les seuils de 90% du capital et de 95% des droits de vote de la société. Ces franchissements résultent de l’annulation de 642 947 actions rachetées dans le cadre de l’OPRA (au prix unitaire de 4,07 €) et de 15 540 actions auto-détenues. Suite aux dérogations accordées par l’AMF, ces accroissements de participation ne donneront pas lieu au dépôt d’un projet d’offre publique.

Secrétariat d’Etat

Secrétariat d’Etat : la liste des 14 promus. Le secrétaire général de l’Elysée, Pierre-René Lemas, a annoncé la nomination des secrétaires d’Etat qui viennent compléter la composition du gouvernement de Manuel Valls.

Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement.

Harlem Désir, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes.

Fleur Pellerin, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger.

Annick Girardin, Secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie.

Frédéric Cuvillier, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.

Geneviève Fioraso, Secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

Christian Eckert, Secrétaire d’Etat au budget.

Valérie Fourneyron, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation, et de l’Economie sociale et solidaire.

Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat chargée du Numérique.

Kader Arif, Secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire.

André Vallini, Secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale.

Laurence Rossignol, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie.

Ségolène Neuville, Secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion.

Thierry Braillard, Secrétaire d’Etat aux Sports.

L’Oréal

L’Oréal acquiert Magic Holdings. Avec cette opération, le leader mondial des produits cosmétiques réalise son investissement le plus important sur le marché de la beauté en Chine. Spécialiste des masques pour le soin du visage, Magic a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires d’environ 166 millions d’euros (+14% en dollars de Hong Kong par rapport à l’année précédente). La marque MG de Magic est le leader en Chine dans cette catégorie. Les masques pour le soin du visage sont l’une des catégories qui connaissent la plus forte croissance du marché chinois de la beauté, avec des perspectives de développement très prometteuses.

Casino

Casino se renforce dans le brésilien GPA. Casino a acquis 8,9 millions d’actions préférentielles après exercice d’une option d’achat souscrite en juillet 2012 auprès d’un établissement financier et qui était exerçable jusqu’au 30 juin 2014. A l’issue de cette opération, la quote-part d’intérêt de Casino au capital de GPA est portée à 41,4% contre 38% précédemment, sans modification de l’exposition économique totale de 46,5% (qui tient compte des autres instruments dérivés). Selon Casino, cette opération sera relutive sur le bénéfice net normalisé par action dès 2014.

Lafarge

Lafarge confirme des discussions avancées avec le suisse Holcim. Les deux groupes cimentiers estiment que, compte tenu de la forte complémentarité de leur portefeuille et de leur proximité culturelle, il existe une logique à examiner un tel rapprochement, dont la réalisation se traduirait par des effets positifs tant pour les clients et les salariés que pour les actionnaires. Les discussions sont fondées sur les principes d’une fusion entre égaux, et reposent sur les forces et les identités de chacune des sociétés, est-il précisé. Aucun accord n’a encore été conclu et il n’existe aucune certitude que ces discussions mèneront à un accord définitif. Lafarge communiquera auprès du marché sur toute évolution significative de ces discussions.

Gouvernement

Composition du nouveau gouvernement. Les noms des ministres du gouvernement de Manuel Valls ont été dévoilés en fin de matinée par le secrétaire général de l’Elysée, Pierre-René Lemas. Voici la liste des seize ministres. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international. Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’Environnement. Benoît Hamon, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Christiane Taubira, Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics. Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique. Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales. François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’Etat et de la Fonction publique. Aurélie Filippetti,  ministre de la Culture et de la communication. Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement. Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l’Egalité des territoires. George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer. Le premier Conseil des Ministres se réunira vendredi 4 avril.

Peugeot

Peugeot : signature d’un accord définitif. PSA Peugeot Citroën, Dongfeng Motor Group, l’Etat et les sociétés familiales Etablissements Peugeot Frères et FFP ont signé, le 26 mars 2014 à Paris, les accords définitifs relatifs aux opérations d’augmentations de capital annoncées le 19 février 2014 (3 milliards d’euros, dont 800 millions d’euros souscrits par DFG et 800 millions d’euros par l’Etat).

Ce partenariat stratégique couvre 3 volets :

• Augmentation des volumes de DPCA, l’entreprise commune créée en Chine par DFG et PSA Peugeot Citroën, basée à Wuhan, avec pour objectif la production et la commercialisation de 1,5 million de véhicules  par an à l’horizon 2020 ;

• Création d’un centre de R&D commun en Chine, dédié au développement des produits et technologies destinés aux marchés à forte croissance, dont la Chine ;

• Création d’une nouvelle joint-venture ayant pour objectif de développer les ventes des véhicules des marques Peugeot, Citroën et Feng Shen (marque propre DPCA) en Asie du Sud-Est, et potentiellement sur d’autres marchés en croissance.

Grâce à ce partenariat renforcé, PSA et DFG estiment pouvoir réaliser chacun environ 400 millions d’euros de synergies industrielles par an à l’horizon 2020.

Bourbon

Bourbon va examiner l’offre de Jaccar Holdings. Le conseil d’administration a pris connaissance du projet d’OPA. Il a décidé de confier l’examen de ce projet à un comité composé des quatre administrateurs indépendants du groupe (Agnès Pannier-Runacher, Guy Dupont, Philippe Sautter et Mahmud Tukur). Ce comité s’entourera des conseils appropriés pour ce faire. Le conseil se prononcera au vu de leurs recommandations lorsque seront connues les conditions définitives de l’offre.

L’Oréal

L’Oréal signe avec Nestlé le contrat de cession de ses parts dans Galderma. Dans le cadre de l’opération stratégique approuvée par les deux groupes, le 10 février, L’Oréal a prévu de céder sa participation de 50% dans le laboratoire pharmaceutique suisse de dermatologie pour un montant de 3,1 milliards d’euros de valeur d’entreprise, rémunérée par Nestlé en actions L’Oréal (soit 21,2 millions d’actions). Le 21 mars 2014, L’Oréal a signé avec Nestlé le contrat de cession, la réalisation de la cession étant conditionnée à l’autorisation des autorités de la concurrence.

Prix Turgot

Prix Turgot : les lauréats de l’édition 2014. Ce prix, qui récompense les meilleurs livres d’économie financière, a été remis hier à Bertrand Martinot, pour son livre « Chômage : inverser la courbe » (Edition Les Belles Lettres). Le prix du Jury a été décerné à Daniel Pinto pour « Le choc des capitalismes » (Edition Odile Jacob). Créé par l’association des élèves et anciens élèves de l’Institut de haute finance, le prix Turgot s’est assigné une double mission : encourager les auteurs, les reconnaître et susciter des vocations dans le domaine de l’économie financière ; contribuer à la « pédagogie économique » et favoriser l’accession d’un public plus large à l’économie financière. Pour connaître la liste des lauréats de l’édition 2014 :

http://www.economie.gouv.fr/files/diaporama-prix-turgot-2014.pdf

Boursorama

Boursorama nomme un expert indépendant. Suite au projet d’OPA déposé par la Société Générale, agissant de concert avec La Caixa, le conseil d’administration a désigné ce jour, en qualité d’expert indépendant, le cabinet Ricol Lasteyrie Corporate Finance, représenté par Mme Sonia Bonnet-Bernard. Il sera chargé d’émettre un rapport sur les conditions financières du projet d’offre.

Le conseil d’administration a par ailleurs constitué un comité ad hoc présidé par Henri Cukierman et composé d’Alain Taravella et Petra Friedmann, administrateurs indépendants et libres de conflits d’intérêts au regard de l’opération, pour suivre les travaux de l’expert indépendant désigné.

JCDecaux

JCDecaux acquiert Cemusa. Le n°1 mondial de la communication extérieure a signé un accord portant sur l’acquisition de 100% de la filiale du groupe FCC pour une valeur d’entreprise de 80 millions d’euros. Créée en 1984, Cemusa opère en mobilier urbain et transport dans cinq pays : Etats-Unis, Brésil, Espagne, Portugal et Italie. Avec 57 000 faces publicitaires, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 142 millions d’euros en 2013. Cette acquisition va permettre à JCDecaux de s’implanter et d’étendre ses positions dans des villes aussi emblématiques que New York, Rio de Janeiro, Brasilia, Madrid, Barcelone, Lisbonne et Gênes, ainsi que dans 41 aéroports espagnols, dont ceux de Madrid et de Barcelone.

Korian

Réalisation de la fusion entre Korian et Medica. Les assemblées générales mixtes des actionnaires, réunies mardi 18 mars, ont approuvé la fusion-absorption de Medica par Korian, à plus de 99 % des voix, sur la base d’une parité d’échange de 10 actions Korian pour 11 actions Medica. Les deux sociétés donnent ainsi naissance au leader européen des services de santé aux seniors, dont le réseau s’étend sur quatre marchés européens majeurs. La cotation des actions Medica sera suspendue sur Euronext Paris à compter du 19 mars 2014. Les actions Korian existantes resteront cotées et seront renommées Korian – Medica. A partir du 24 mars 2014, les actions nouvelles seront admises aux négociations sous le nom Korian – Medica sur le compartiment B d’Euronext Paris sous le code ISIN FR0010386334 et les actions Medica (code ISIN FR0010372581) seront radiées d’Euronext Paris.

Korian

Korian : l’assemblée générale se tiendra mardi 18 mars 2014, à 14 heures au Paris Marriott Hotel Champs-Elysées, 70 avenue des Champs Elysées, 75008 Paris. L’avis de réunion valant avis de convocation comportant l’ordre du jour, le texte des résolutions présentées par le conseil d’administration ainsi que les modalités de participation et de vote à cette assemblée, a été publié au BALO du 10 février 2014. Les informations relatives à cette assemblée et visées à l’article R. 225-73-1 du Code de commerce sont consultables sur le site internet de Korian à l’adresse suivante : http://www.groupe-korian.com/ Page « Finances », Espace « Carnet de l’actionnaire », Rubrique « Assemblée Générale ».

Foncière des Régions

Foncière des Régions accélère son recentrage stratégique. Foncière des Régions a signé avec des fonds immobiliers gérés par Blackstone des accords de cessions portant sur 473 millions d’euros d’actifs. Ces accords, qui concernent 17 plateformes logistiques, représentent une surface totale de près de 750 000 m², situés en France et en Allemagne. Les actifs seront intégrés à Logicor, la plateforme européenne pour la logistique de Blackstone. Cette transaction, qui devrait être finalisée en juin 2014, est réalisée en ligne avec les dernières valeurs d’expertise. Avec cette opération, Foncière des Régions accélère son recentrage sur ses activités Core que sont les Bureaux loués à de grandes entreprises, mais aussi les secteurs Hôtels & Murs d’exploitation et Résidentiel allemand, deux diversifications dans des marchés solides et porteurs. A l’issue de cette opération de cession, les activités Core de Foncière des Régions représenteront 90% du patrimoine part du groupe, contre 85% à fin 2013.

Ciments Français

Ciments Français désigne son expert indépendant. Le conseil d’administration, réuni ce mercredi à la suite de l’annonce par Italcementi de son projet d’OPA simplifiée, a pris acte de la proposition du comité des administrateurs indépendants de désigner le cabinet Finexsi en qualité d’expert indépendant chargé d’établir un rapport sur les conditions financières de l’offre, et a en conséquence ratifié cette proposition. Son rapport figurera dans la note d’information en réponse qui sera soumise au visa de l’AMF.

Club Méditerranée

Club Méditerranée reporte son assemblée générale extraordinaire. Initialement prévue le 25 avril 2014, l’AGE appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 octobre 2013 est désormais fixée au 30 avril 2014, à 14 heures. Cette décision fait suite à l’information donnée par la Cour d’appel de Paris selon laquelle elle rendrait le 29 avril 2014 sa décision sur les recours en annulation initiés par Charity & Investment Merger Arbitrage Fund (CIAM) et l’Association de Défense des Actionnaires Minoritaires (ADAM) dans le cadre de l’OPA initiée par Gaillon Invest.

AMF

OPA factices : l’AMF appelle à la plus grande vigilance. Après un communiqué en septembre 2013, l’autorité de régulation attire à nouveau l’attention des entreprises sur des tentatives d’extorsion de fonds dont elles peuvent être victimes. Les escrocs utilisent abusivement à la fois le nom du président de la société et celui de l’AMF pour réclamer le versement de sommes liées à une OPA factice.

Face à la multiplication des cas rencontrés, l’AMF attire à nouveau l’attention des dirigeants pour que l’information sur cette escroquerie et son mode opératoire soit correctement diffusée au sein des services comptabilités des entreprises et de leurs filiales. Plus d’une dizaine de sociétés ont signalé à l’AMF ces tentatives d’escroquerie qui ont pour objectif de détourner des fonds en usurpant l’identité de l’AMF.

Les fraudeurs utilisent un même mode opératoire. Un courriel frauduleux est envoyé au salarié comme émanant de sa direction, le plus souvent du ou de la président(e), l’informant qu’une opération financière encore confidentielle est en cours pour laquelle il doit prendre contact avec l’AMF afin de régler une soi-disant facture d’acompte. Ces escrocs appuient notamment leur discours sur la réglementation en terme de délit d’initié avant d’insister sur la confidentialité requise pour le succès de cette opération. Cette manœuvre a pour but de mieux isoler leur interlocuteur.

Face à cette situation, l’AMF recommande aux entreprises d’alerter leurs salariés, notamment les services comptables, sur ces courriels frauduleux auxquels il convient de ne pas donner suite. Les salariés doivent savoir que l’AMF ne mandate pas d’avocats pour récupérer des fonds en son nom. En cas de doute, et sans craindre d’enfreindre des règles de confidentialité, les salariés qui seraient contactés doivent absolument vérifier la réalité de l’opération financière auprès de leur direction. A noter que les sociétés peuvent porter plainte pour tentative d’escroquerie.

France 5

« Pinault-Arnault, les frères ennemis du luxe ». Jeudi 27 février, à 21 h 35, France 5 diffuse un documentaire passionnant sur deux hommes au sommet du pouvoir économique français, respectivement à la tête des groupes internationaux LVMH et Kering (ex PPR). Ce documentaire fait le récit de leurs batailles sur tous les fronts – personnels, économiques et médiatiques. Qu’est-ce qui sépare et unit ces deux hommes ? Quelles sont leurs armes ? Quel impact leur lutte a-t-elle sur l’économie française et sur le secteur d’activité où ils « chassent » ? Décrypté point par point, ce duel éclaire sur la manière dont ces grands « fauves de l’économie » agissent et gagnent des parts de marché, tout en n’omettant pas de régler leurs propres comptes.

Recapitalisation de Peugeot : tous les détails des opérations. PSA Peugeot Citroën va procéder à des augmentations de capital d’un montant total de 3 milliards d’euros visant à renforcer le bilan et la capacité d’investissement du groupe, maintenir son leadership technologique et accélérer ses projets de développement à l’international. Sous réserve notamment du vote favorable de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires devant se tenir au cours du 2e trimestre 2014, Dongfeng Motor Group (DFG) et l’Etat français souscriraient chacun à hauteur de 524 millions d’euros à une augmentation de capital réservée d’un montant total de 1 048 millions d’euros, à un prix de souscription de 7,5 euros par action, correspondant à l’émission d’environ 140 millions d’actions ordinaires. DFG et l’Etat français détiendraient ainsi chacun environ 14% du capital de Peugeot SA à l’issue de cette augmentation de capital réservée.

A la suite de la réalisation de l’augmentation de capital réservée, Peugeot SA procéderait à une augmentation de capital d’un montant d’environ 1 950 millions d’euros avec maintien du droit préférentiel de souscription (DPS), ouverte à l’ensemble des actionnaires (y compris DFG et l’Etat français), qui recevraient un DPS pour chaque action détenue.

· Les termes de l’augmentation de capital avec maintien du DPS seraient déterminés par le président du directoire de PSA Peugeot Citroën, sur délégation soumise au vote de l’assemblée générale des actionnaires de Peugeot SA ;

· DFG et l’Etat français s’engageraient à souscrire à l’augmentation de capital avec maintien du DPS à hauteur de leur participation, soit 276 millions d’euros chacun et se maintiendraient donc à 14% du capital du capital de Peugeot SA chacun à l’issue de cette opération ;

· Les sociétés de Groupe familial Peugeot (FFP et EPF) souscriraient également des actions dans le cadre de l’augmentation de capital avec maintien du DPS de manière à ce que leur participation au capital de PSA Peugeot Citroën soit égale à celle de DFG et l’Etat français (soit environ 14%) ;

· Le solde de l’augmentation de capital avec DPS non souscrit par DFG, l’Etat français et FFP/EPF, soit un montant maximal de 1 400 millions d’euros, ferait l’objet d’une garantie par un syndicat bancaire.

L’investissement de DFG dans ces deux opérations successives, qui représenterait un montant total de 800 millions d’euros, accompagnerait l’approfondissement du partenariat industriel historique entre DFG et PSA Peugeot Citroën. L’investissement de l’Etat français serait d’un montant total identique à celui de DFG. Le montant de la souscription d’actions par FFP/EPF pourrait se situer entre 150 et 250 millions d’euros, en fonction des conditions définitives fixées dans le cadre de l’augmentation de capital avec maintien du DPS.

Sous réserve également du vote favorable de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Peugeot SA et de l’obtention des différentes autorisations, les actionnaires actuels de Peugeot SA (c’est-à-dire hors DFG et l’Etat français) se verraient attribuer gratuitement, en amont des augmentations de capital réservées et de l’augmentation de capital avec maintien du DPS, des BSA, à raison d’un BSA attribué pour chaque action détenue. Ces BSA leur permettraient de participer de façon renforcée aux perspectives de création de valeur du groupe :

1. L’exercice de 10 BSA donnerait droit à la souscription de 3 actions nouvelles ;

2. Le prix de souscription d’une action nouvelle par exercice des BSA serait de 7,5 euros par action, permettant ainsi aux actionnaires actuels de souscrire à des actions nouvelles dans les mêmes conditions que l’augmentation de capital réservée à DFG et l’Etat français ;

3. Leur maturité serait de 3 ans, avec un exercice possible à partir de la 2e année. Ces BSA seraient négociables sur Euronext Paris ;

4. Le produit de l’exercice de la totalité des BSA pourrait représenter une ressource additionnelle potentielle à terme d’environ 770 millions d’euros.