Imerys

Amcol : Imerys ne se lance pas dans la surenchère. Après avoir été informé d’une proposition pouvant conduire au dépôt d’une éventuelle OPA concurrente, le groupe français rappelle qu’il a conclu un contrat avec Amcol et reste engagé dans la réalisation de cette transaction au prix de 41 dollars par action. A ses yeux, ce rapprochement « créera d’importantes opportunités de développement pour leurs activités et employés respectifs et sera créateur de valeur pour les actionnaires ». Au demeurant, le contrat de fusion conclu avec Amcol « prévoit expressément la possibilité d’une telle proposition, la procédure qui en encadre l’examen ainsi que les suites éventuelles à y donner par les parties au contrat ».

Danone

Danone se renforce chez le n°1 des produits laitiers en Chine. Le groupe agroalimentaire français, présidé par Franck Riboud, a signé avec Cofco Dairy Investments un accord pour souscrire à une augmentation de capital réservée de la société Mengniu. Cette transaction, d’un montant de 486 millions d’euros, portera de 4% à 9,9% la participation de Danone dans le leader chinois des produits laitiers. Cette opération, qui fait de Danone le deuxième actionnaire de Mengniu, s’inscrit dans le cadre des accords signés le 20 mai 2013 avec cette société et avec Cofco, entreprise publique leader de l’industrie agroalimentaire en Chine.

En parallèle, Cofco, Danone et Arla, les 3 actionnaires de référence de Mengniu, regrouperont leurs participations respectives (soit 16,3%, 9,9% et 5,3%) dans une société commune, Cofco Dairy Investments, permettant un regroupement d’intérêts dans la gouvernance de Mengniu. Cette opération est soumise à l’approbation des actionnaires de Mengniu, et sa finalisation devrait avoir lieu au cours des prochains mois.

Orège

OPA d’Eren sur Orège : le projet de note en réponse a été déposé. Ce projet de note contient notamment le rapport établi par le cabinet Ricol Lasteyrie, représenté par Mme Sonia Bonnet-Bernard, mandaté par la société Orège comme expert indépendant pour se prononcer sur les conditions financières de l’OPA simplifiée.

Pour mémoire, à l’issue d’une série d’opérations, la société de droit luxembourgeois Eren (contrôlée par M. Pâris Mouratoglou, ancien dirigeant d’EDF Energies Nouvelles) détient désormais avec les membres du concert (des dirigeants et salariés d’Orège) 51,27% du capital et 52,95% des droits de vote.

Société Générale et Invest Securities, agissant pour le compte d’Eren, ont donc déposé, le 16 janvier dernier, un projet d’OPA simplifiée visant les actions Orège au prix unitaire de 4,20 €. Ce prix fait ressortir une prime instantanée de 13,8 % et de 22,1 % sur les cours moyens pondérés des 3 derniers mois. A noter que, par rapport au prix d’introduction (3,24 €), en juillet 2013, le bonus atteint 29,6%.

Damartex

Damartex : les membres du concert à 80,97% du capital. La société anonyme de droit luxembourgeois Armance (contrôlée par M. Paul Georges Despature et ses enfants) a franchi en hausse, par suite d’une attribution de droits de vote double, le seuil de 5% et détenir 5,36% du capital et 5,79% des droits de vote. Néanmoins, le concert composé de M. Paul Georges Despature et certains membres de la famille Despature et des sociétés JPJ-D, JPJ 2, Armance et Manacor, précise n’avoir franchi aucun seuil et détenir 80,97% du capital et 85,70% des droits de vote.

Altran

Altran annonce l’acquisition de Foliage, société américaine fondée en 1991 et basée à Burlington, dans le Massachusetts. Cette opération stratégique renforcera l’offre du groupe en développement de produits innovants, actuellement représentée par une de ses filiales, Cambridge Consultants. La complémentarité des expertises de Cambridge Consultants et de Foliage en dispositifs et solutions de logiciels intégrés positionnera Altran en tant que leader de ce secteur. Foliage permettra au groupe de consolider sa présence dans les secteurs de la santé et des sciences de la vie, ainsi que d’affirmer son objectif de chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros en 2015.

Opérant principalement aux Etats-Unis et en Inde, Foliage dispose d’un effectif de 500 collaborateurs. Spécialisé dans le développement de produits, Foliage travaille en partenariat avec ses clients afin de relever les défis commerciaux ou technologiques inhérents à l’élaboration des systèmes complexes à fort contenu logiciel. Foliage a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de près de 50 millions de dollars (37 M€) en croissance de 35 % par rapport à 2012. La société détient un solide portefeuille de clients opérant dans les secteurs de la santé et des sciences de la vie, de l’aérospatial et de la défense, ainsi que de l’équipement industriel.

AFG

L’AFG toujours hostile au droit de vote double. A l’occasion d’une conférence de presse, l’Association française de la gestion financière a réaffirmé son attachement au principe d’égalité entre tous les actionnaires et s’oppose au projet de généralisation des droits de vote double en cours de discussion au Parlement qui découragerait, selon elle, les investisseurs et pénaliserait la Place de Paris. Par ailleurs, elle continuera à alerter ses membres sur les résolutions des sociétés du SBF 120 en contradiction avec ses recommandations mises à jour en début d’année.

Medica

Le leader européen des services aux seniors est en marche. « Pour 2014, nous sommes d’ores et déjà engagés dans la réussite du rapprochement entre Korian et Medica et mettons tout en œuvre pour que l’intégration de nos deux sociétés soit réussie et opérationnelle dès le lendemain de la fusion. Celle-ci devrait être finalisée en mars », a déclaré Jacques Bailet, président de Medica, à l’occasion de la publication du chiffre d’affaires 2013, en hausse de 16,1%, à 834,1 millions d’euros. Après la signature du traité de fusion, intervenue le 23 janvier 2014, et la notification à l’Autorité de la Concurrence, les assemblées générales se tiendront au cours du premier trimestre en vue d’obtenir l’approbation des actionnaires.

La Lettre

39 : c’est le nombre de sanctions pécuniaires prononcées en 2013 par la Commission des sanctions de l’AMF représentant un montant total de 30,843 millions d’euros, révèle La Lettre de la Régulation Financière. Les montants s’échelonnent de 8.000 euros à 14 millions d’euros, la plus lourde sanction prononcée par la Commission depuis sa création. Selon les cas, « ces sommes sont versées soit au Trésor public, soit au Fonds de garantie des dépôts qui est, notamment, destiné à indemniser les épargnants en cas de faillite de leur intermédiaire financier ».

Telefonica

Bruxelles poursuit son enquête sur la fusion entre Telefónica Deutschland  et E-Plus. La Commission européenne a rejeté une demande de l’Allemagne visant à ce que le projet d’acquisition de l’entreprise E-Plus par Telefónica Deutschland soit renvoyé à l’autorité allemande de la concurrence en vue de son appréciation au regard du droit national. La Commission a conclu qu’elle était la mieux placée pour traiter le cas, compte tenu de son expérience en matière de contrôle des concentrations dans le secteur des télécommunications mobiles. Bruxelles doit prendre une décision définitive d’ici le 14 mai 2014.


ARPP

De nouvelles règles pour encadrer la publicité des produits financiers. L’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) publie une nouvelle recommandation qui prévoit des règles générales communes pour la publicité des produits financiers et d’investissement, ainsi que les services qui leurs sont liés. Des règles spécifiques sont prévues pour les produits financiers à effet de levier, permettant de s’exposer sur le Forex, les indices boursiers, le cours des matières premières et les options binaires et pour les placements dits atypiques.

Les messages devront ainsi se conformer à un ensemble de règles : l’identification du caractère publicitaire, de l’annonceur, de la nature du produit ou du service objet de la publicité ; la présentation d’un taux ; le cas d’une offre promotionnelle ; la lisibilité, audibilité et intelligibilité des mentions ; la responsabilité sociale ; la protection des mineurs ; la présentation du risque et des performances passés.

En posant des règles spécifiques pour les produits financiers à effet de levier et les placements atypiques, cette recommandation encadre les messages publicitaires en faveur de produits, qui présentent une forte rentabilité corollaire de risques de perte pouvant être importants ; les allégations publicitaires devant donc être équilibrées.

Cette nouvelle recommandation, dont les dispositions seront applicables au plus tard le 23 avril 2014, fera l’objet d’une large communication et d’un travail de pédagogie auprès de tous les acteurs concernés, y compris les médias et régies publicitaires, afin de mettre en conformité les publicités avec ces nouvelles règles.

Pour consulter la recommandation de l’ARPP :

http://www.arpp-pub.org/IMG/pdf/Recommandation_Publicite_des_produits_financiers_et_d_investissement_et_services_lies.pdf

Pour consulter l’annexe 1 :

http://www.arpp-pub.org/IMG/pdf/Annexe_1_-_Publicite_des_produits_et_services_financiers.pdf

Pour consulter l’annexe 2 :

http://www.arpp-pub.org/IMG/pdf/Annexe_2_Publicite_des_placements_atypiques_et_des_services_lies.pdf

Medica

Le projet de traité de fusion entre Korian et Medica a été signé. Dans le prolongement de l’annonce, le 18 novembre 2013, d’un accord de principe en vue de la fusion absorption de Medica par Korian, les conseils d’administration des deux sociétés ont approuvé les termes du projet de traité de fusion et autorisé sa signature par Yann Coléou, directeur général de Korian, et Jacques Bailet, président de Medica. La réalisation de la fusion est soumise à l’autorisation de l’Autorité de la concurrence et l’approbation de l’opération par les assemblées générales extraordinaires des actionnaires de Korian et de Medica, qui devraient se tenir en mars 2014. La parité de fusion a été fixée à 10 actions Korian pour 11 actions Medica.

Conseil scientifique

Le Conseil scientifique de l’Autorité des marchés financiers renouvelle ses membres. Dix nouvelles personnalités font leur entrée permettant à l’AMF d’élargir son dispositif d’étude et de veille stratégique. Ce Conseil a été créé en 2004 avec une triple vocation : améliorer l’information sur les travaux académiques en cours dans le domaine de la finance, identifier les évolutions susceptibles de bouleverser le périmètre d’activité du régulateur et initier des travaux de recherche en lien avec ses préoccupations.

Dans sa nouvelle configuration, le Conseil scientifique réunit 16 personnalités, issues du monde universitaire, de centres de recherche publics ou privés ou d’institutions financières. Viennent ainsi d’être nommés : Luc Arrondel, Centre national de la recherche scientifique et Paris School of Economics ; Bruno Biais, Toulouse School of Economics ; Marie-Hélène Broihanne, Université de Strasbourg ; Gunther Capelle-Blancard, Université Paris Panthéon Sorbonne ; Eric Chaney, AXA ; Serge Darolles, Université Paris Dauphine ; Philippe Ithurbide, Amundi ; Charles-Albert Lehalle, Capital Fund Management ; Patrice Poncet, ESSEC ; Nicolas Véron, Peterson Institute for International Economics et Bruegel.

Ces nouveaux membres rejoignent : Patrick Artus, Natixis ; Jean-Philippe Cotis, BNP Paribas ; Thierry Foucault, HEC ; Olivier Garnier, Société Générale ; Carole Gresse, Université Paris Dauphine ;  Albert Menkveld, VU University Amsterdam.

Peugeot 2

PSA Peugeot Citroën confirme la poursuite des négociations en cours concernant un renforcement de son partenariat industriel et commercial avec Dong Feng Motor, ainsi qu’un projet d’augmentation de capital d’un montant de l’ordre de 3 milliards d’euros. Selon le scenario privilégié, la société envisagerait de procéder à une augmentation de capital réservée à Dong Feng Motor suivie d’une augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription à laquelle Dong Feng Motor participerait. L’Etat français pourrait accompagner ces deux augmentations de capital dans les mêmes conditions que Dong Feng Motor.

Des bons de souscription d’actions pourraient être attribués gratuitement aux actionnaires actuels (préalablement aux augmentations de capital d’un montant total de 3 milliards d’euros évoquées ci-dessus), avec un prix d’exercice égal à celui de l’augmentation de capital réservée.

PSA Peugeot Citroën étudie d’autres scénarios alternatifs d’augmentation de capital. L’objectif de la société est que ces négociations puissent faire l’objet d’une annonce à l’occasion de la publication de ses comptes annuels le 19 février 2014. La société tient à préciser qu’aucune assurance ne peut être donnée quant à l’aboutissement de ce projet.

Schneider Electric

Schneider Electric finalise l’acquisition d’Invensys. Cette opération lui permet d’accroître significativement ses capacités de fournisseur de solutions intégrées combinant gestion de l’énergie et technologies d’automatismes. Conformément au programme, il est prévu que Schneider Electric émette 17 207 427 actions nouvelles, ayant le code ISIN FR0000121972, le 20 janvier 2014. Ces actions seront admises sur le compartiment A d’Euronext Paris à compter du 20 janvier 2014 à 9 heures.

L’Oréal

L’Oréal prêt à toutes les éventualités avec Nestlé. Dans une interview au quotidien Le Monde, le président du n°1 mondial des cosmétiques, Jean-Paul Agon, réaffirme que toutes les options restent possibles concernant la part du capital détenue par Nestlé (29,5%) et indique qu’un éventuel rachat de cette part serait positif pour les actionnaires. « Ce serait une bonne opération : il y aurait une « relution ». Ces actions pourraient être annulées, et la valeur de chaque action de L’Oréal se trouverait ainsi augmentée ». A compter du 29 avril 2014, Nestlé est en effet libre de vendre ou de conserver sa participation, le droit de préemption le liant à la famille Bettencourt (30,5% du capital) arrivant à échéance. L’Oréal gagne 3%, à 126,35 euros.

Etat-actionnaire

La stratégie de l’Etat-actionnaire. Lors du conseil des ministres, le gouvernement a rappelé que l’intervention en fonds propres de l’Etat doit être mise au service d’objectifs clairs et explicites.

1/ L’Etat doit disposer d’un niveau de contrôle suffisant dans des entreprises à capitaux publics à caractère structurellement stratégique, comme le secteur du nucléaire et les activités liées à la défense nationale.

2/ L’Etat peut s’assurer de l’existence d’opérateurs résilients pour pourvoir aux besoins fondamentaux du pays via une éventuelle intervention en fonds propres. Il peut s’agir d’infrastructures publiques, de grands opérateurs de service public « historique » ou encore de nouveaux réseaux ou services à déployer.

3/ L’Etat peut choisi d’accompagner le développement et la consolidation d’entreprises nationales, en particulier dans des secteurs et des filières déterminantes pour la croissance économique nationale.

4/ L’Etat se réserve la possibilité d’intervenir en « sauvetage » dans le cadre défini par le droit européen lorsque la disparition d’une entreprise présenterait un risque systémique avéré pour l’économie nationale ou européenne.

Une adéquation entre le niveau de participation au capital et les objectifs poursuivis doit être recherchée, en cible et dans le respect des seuils de détention fixés par la loi.

L’Etat interviendra ainsi directement par l’intermédiaire de l’Agence des participations de l’Etat (APE) et indirectement via Bpifrance, dont les doctrines d’investissement sont complémentaires. Bpifrance privilégie des prises de participations minoritaires dans des PME et des entreprises de taille intermédiaire, avec une perspective de sortie au terme de la dynamique de développement, de croissance internationale ou de consolidation qu’il est venu soutenir. L’APE peut, et doit dans certains secteurs, avoir aussi bien une participation majoritaire qu’une participation avec un horizon de détention plus long.

« Cette doctrine permet, pour la première fois, de donner un cadre à l’action de l’Etat actionnaire et s’inscrit dans les grands axes de stratégie industrielle adoptés par le gouvernement », précise le compte-rendu de l’Elysée. « Elle ne saurait toutefois être interprétée comme devant conduire l’Etat à ajuster mécaniquement et dans de brefs délais le niveau de ses participations ».

Commission des sanctions

Michel Pinault élu à la présidence de la Commission des sanctions. Après la désignation courant décembre 2013 de six nouveaux membres, la Commission des sanctions de l’AMF a procédé à l’élection de son nouveau président. Michel Pinault, président de section au Conseil d’Etat et membre de la Commission des sanctions depuis juin 2011, succède ainsi à Mme Claude Nocquet, conseiller à la Cour de cassation.

Pour se prononcer sur un dossier, la Commission des sanctions peut se réunir en formation plénière ou en formation de section. En effet, comme le permet le code monétaire et financier, la Commission est organisée en deux sections, composée chacune de six membres et présidée par l’un des conseillers d’Etat ou des conseillers à la Cour de cassation. La Commission dans sa formation plénière et la première section sont donc présidées par M. Pinault. Les membres de la Commission ont également élu Mme Marie-Hélène Tric, conseiller honoraire de la Cour de cassation et membre de la Commission depuis janvier 2011, présidente de la deuxième section.

Systran

Les dirigeants et actionnaires de référence de Systran sont entrés en négociation exclusive avec la société de droit coréen CSLI Co. Ltd. pour la cession de la totalité de leur participation, représentant 35,79 % du capital pour un prix de 5 euros par action.

Ce rapprochement industriel amical permettrait à Systran de bénéficier d’un accès privilégié aux marchés asiatiques, et à CSLI de bénéficier de l’expertise technologique de Systran dans le développement et la commercialisation des logiciels de traduction automatique et de technologies de traitement automatique du langage.

Le conseil d’administration de Systran a exprimé son soutien à l’opération envisagée, dans l’attente de la remise du rapport du cabinet Sorgem Evaluation en tant qu’expert indépendant qui serait nommé en cas d’issue favorable des discussions en cours.

Cette acquisition resterait soumise à des conditions suspensives usuelles et notamment à l’obtention des autorisations administratives, en France et aux Etats-Unis, au titre du contrôle des investissements étrangers.

Dans l’hypothèse où cette acquisition recueillerait les autorisations, CSLI acquerrait ainsi 35,79 % du capital de Systran et déposerait ensuite un projet d’OPA sur le solde des actions au même prix de 5 euros par action. Une telle offre aurait lieu au cours du premier semestre 2014 selon le calendrier envisagé actuellement.

AMF

Alerte aux courriels frauduleux. L’AMF attire l’attention des sociétés sur des pirates informatiques qui envoient des emails concernant une offre publique d’achat (OPA) factice en utilisant à la fois abusivement le nom du président de la société et celui de l’AMF. Les fraudeurs semblent procéder pour chaque société suivant un même mode opératoire. Un courriel frauduleux est envoyé au salarié comme émanant de sa direction, le plus souvent du ou de la président(e), l’informant qu’une opération financière encore confidentielle est en cours pour laquelle il doit prendre contact avec les services de l’AMF afin de régler une soi-disant facture d’acompte. Face à cette situation, l’AMF recommande aux entreprises d’alerter leurs salariés sur ces courriels frauduleux auxquels il convient de ne pas donner suite. Les sociétés peuvent porter plainte pour tentative d’escroquerie.

Altran

Altran va absorber NSI, sa filiale à 95,85%. Cette opération s’inscrit dans une démarche de simplification afin notamment d’offrir une meilleure lisibilité pour les clients et de réduire les coûts de structures. La parité d’échange sera de 7 actions Altran Technologies pour 10 actions NSI. En rémunération et représentation du patrimoine de NSI transféré au titre de la fusion, il sera donc remis aux actionnaires de NSI autres qu’Altran Technologies 39 529 actions de 0,50 euro de valeur nominale chacune. La réalisation définitive de l’opération est prévue le 1er juillet 2013.

Club Med

La nouvelle offre sur le Club « ne reflète pas la potentialité du titre » : c’est le sentiment de Colette Neuville, présidente de l’Adam. Le prix de 17,50 euros « ne tient pas compte de l’actif net réévalué et en particulier de la valeur de l’immobilier, qui est pourtant une valeur centrale au Club Méditerranée. Et elle ne tient pas compte non plus du recentrage de la société vers une zone où la marge d’Ebitda est forte, à savoir l’Asie », a confié Colette Neuville, à l’AFP. « Maintenant qu’on est au seuil d’une période où ça va devenir rentable, vendre à 17,50 euros serait une erreur du point de vue d’un investissement responsable », estime-t-elle. Au surplus, « quand AXA PE revendra dans quelques années, Fosun aura un droit de première offre, ce qui impliquera un changement de contrôle, et donc une nouvelle OPA. Ce que je conseille aux actionnaires, c’est d’attendre le moment où AXA PE revendra pour sortir du Club Med en même temps que lui ».

Silic

Icade/Silic : le verdict dans 7 jours. La décision de la Cour d’appel de Paris sur les recours formulés à l’encontre de la décision de conformité de l’AMF relative à l’offre publique d’Icade sur Silic serait reportée le 27 juin 2013, selon un communiqué d’Icade. Les 3 et 4 mai 2012, la SMAvie BTP et l’Adam, présidée par Colette Neuville, ont déposé en effet un recours en annulation de la décision de conformité de l’AMF pour l’offre publique visant les actions Silic, à raison de 5 actions nouvelles Icade pour 4 actions Silic. En attendant, l’offre reste ouverte jusqu’à nouvel avis.

Deutsche Börse

Deutsche Börse reste toujours à l’affut. Le président du directoire, Reto Francioni, a laissé entendre aujourd’hui que l’opérateur boursier allemand était toujours en quête d’acquisitions, malgré l’échec de sa tentative de reprise de NYSE Euronext, comme le rapporte l’agence Reuters (en février 2012, Bruxelles avait alors opposé son veto). « Nous continuerons d’étudier des opportunités d’acquisition lorsqu’elles se présenteront », a-t-il déclaré lors d’une journée consacrée aux investisseurs.

NYSE

Mission sur l’avenir de la Bourse de Paris. Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, a rencontré hier Gérard Mestrallet, président de Paris Europlace. A l’occasion de cet entretien, a été évoqué l’avenir de la Bourse de Paris, dans le contexte du rachat de Nyse-Euronext par l’Intercontinental Exchange (ICE), opération « qui revêt des enjeux majeurs en termes de financement de l’économie ». Il a annoncé à cette occasion avoir confié à Thierry Francq, ancien secrétaire général de l’Autorité des Marchés Financiers, une mission sur l’avenir de la Bourse de Paris. Thierry Francq remettra ses conclusions le 1er juillet prochain.

LVMH

Affaire Hermès : l’AMF requiert une forte amende à l’encontre de LVMH. A l’issue d’une audience qui a duré plus de 8 heures, Philippe Adhemar a proposé, au nom du collège de l’AMF, une sanction de 10 millions d’euros contre le géant mondial du luxe, soit la sanction maximale au moment des faits. « LVMH envisageait une montée au capital d’Hermès au moins depuis 2008 » et la « préparait » au moins depuis juin 2010, mais il n’a pas averti le marché, a indiqué en substance le régulateur. LVMH, de son côté, estime n’avoir rien à se reprocher : ni plan de conquête, ni manquements comptables, ni défaut d’information. La décision de la Commission sur une éventuelle sanction contre LVMH sera communiquée au plus tard le 31 juillet.

LVMH

Hermès : LVMH demande la nullité de la procédure. « Il y a eu de graves violations dans l’enquête et nous n’avons pas été mis en possibilité d’avoir un procès équitable », a déclaré en substance l’avocat du leader mondial du luxe, Georges Terrier, devant la Commission des sanctions de l’AMF La Commission, qui examine l’entrée surprise de LVMH au capital de Hermès fin 2010, en a pris acte et poursuit vendredi après-midi son audience publique. Elle a décidé « de joindre au fond les incidents de procédure », c’est-à-dire de se prononcer sur la validité des demandes de nullité formulées, en même temps qu’elle rendra sa décision, a indiqué la présidente de la Commission, Claude Nocquet, à la reprise de la séance peu après 14 h 30.

Club Méditerranée

Le Club Méditerranée désigne son expert indépendant. C’est le cabinet Accuracy, représenté par Bruno Husson et Henri Philippe, qui sera chargé d’émettre un rapport sur les conditions financières du projet d’OPA que ses deux principaux actionnaires Axa Private Equity et Fosun ont l’intention de déposer, conjointement avec le management de Club Méditerranée. Le conseil a par ailleurs nommé, pour suivre les travaux de l’expert indépendant, un comité ad hoc présidé par Georges Pauget, président du comité d’audit. En attendant, le Club continue de progresser en Bourse, s’adjugeant 1,6%, à 17,86 euros, soit un écart de 5% par rapport au prix de l’OPA.

Valneva

Vivalis + Intercell = Valneva. Le processus de fusion entre égaux entre Vivalis et Intercell menant à la création d’une nouvelle société de biotechnologie européenne, Valneva, spécialisée dans les vaccins et les anticorps, est finalisé. Les actions (code Isin FR0004056851) sont dès aujourd’hui admises aux négociations sur Euronext Paris sous le symbole « VLA.PA ». Comme prévu, Valneva prévoit de lancer dans la foulée une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription d’un montant de 40 millions d’euros. Le FSI s’est engagé à souscrire pour 25 millions au maximum ; Groupe Grimaud et Unigrains pour un montant total de 5 millions ; deux banques se sont engagées à garantir 10 millions aux conditions standards de marché. A mi-séance, l’action Valneva recule de 3,2%, à 5,45 euros.

BNP Paribas

L’Etat belge à 10% dans BNP Paribas. Suite à un reclassement de titres, la Société Fédérale de Participations et d’Investissement ou Federale Participatie- en Investeringsmaatschappij (SFPI/FPIM), société anonyme contrôlée à 100% par l’Etat belge, détient désormais 127,7 millions d’actions, représentant 10,27% du capital et des droits de vote de la banque au logo vert. A mi-séance, BNP Paribas gagne 1,56%, à 44,91 euros, soit une avance de 5,4% depuis le début de l’année.

AMF

La gouvernance et les offres publiques. La 8ème édition du colloque du Conseil scientifique de l’AMF organisée cette année en partenariat avec le Club recherche de l’Institut français des administrateurs (IFA), s’est tenue à Paris sur le thème : « Fonctionnement du conseil d’administration, rémunérations et transparence : quelle gouvernance pour les entreprises ? ». A cette occasion, Christophe Clerc, avocat, general manager de Pinsent Masons (Paris), a fait une intervention sur le sujet suivant : « La gouvernance du conseil d’administration et les offres publiques ». Voici sa présentation : http://www.amf-france.org/documents/general/10857_1.pdf

André Talmon

L’Autorité des marchés financiers a la main lourde. La Commission des sanctions a prononcé une sanction pécuniaire de 3,5 millions d’euros – susceptible d’appel – à l’encontre d’André Talmon, ancien administrateur de Sperian. Motifs invoqués : avoir utilisé, entre le 2 et le 30 mars 2010, une information privilégiée relative au projet d’OPA par Cinven, en acquérant 11 532 actions Sperian, revendues entre le 1er et le 16 avril 2010, avec une plus-value estimée à 118 935 euros ; et avoir utilisé, entre le 12 et le 14 mai 2010, une information privilégiée relative au projet d’OPA par Honeywell, en acquérant 20 000 actions Sperian, revendues le 20 mai 2010 avec une plus-value estimée à 808 233 euros. La sanction représente ainsi 3,8 fois la plus-value réalisée.

Arkoon

OPA imminente de Cassidian CyberSecurity sur Arkoon. Suite à l’accord du 26 avril dernier, cette filiale d’EADS détient désormais 83,9% du capital de ce spécialiste de la sécurité des réseaux, cotée sur Alternext, par suite du transfert effectif des actions des principaux actionnaires financiers, des fondateurs et du management à un prix maximum de 3,25 euros. En conséquence, Cassidian CyberSecurity va déposer prochainement, un projet d’OPA simplifiée visant le solde des titres, au même prix de 3,25 euros, suivi, le cas échéant, d’une procédure de retrait obligatoire. La suspension de la cotation d’Arkoon est maintenue jusqu’à nouvel avis.

Natixis

Natixis renforce son activité pour compte de tiers. Sa division capital investissement vient de prendre le contrôle d’Euro Private Equity, implantée à Genève, qui gère près de 1 milliard d’euros d’actifs. Acteur reconnu en « advisory » non coté avec le conseil sur mesure et la sélection de fonds et de co-investissements, Euro PE développe des solutions adaptées aux besoins de chaque investisseur. En portant les encours gérés à plus de 5 milliards d’euros avec 130 personnes réparties entre les bureaux de Paris, Genève, New York et Singapour, « cette opération illustre la volonté de Natixis de développer une activité de conseil et gestion en private equity à long terme pour compte de tiers », explique la banque, filiale du groupe BPCE.

Frey

Prédica précise ses intentions à l’égard de Frey. A l’occasion de sa prise de participation à hauteur de 20% dans le capital de cette foncière, spécialisée dans les centres commerciaux de plein air, la filiale du Crédit Agricole indique qu’elle agit seul et n’envisage pas de prendre le contrôle. Toutefois, elle n’exclut pas de poursuivre ses achats en fonction de son analyse et de sa politique d’investissement. Au surplus, elle envisage de demander la nomination d’un membre au conseil de surveillance et de solliciter la nomination de deux administrateurs si Frey est transformée en société anonyme (dans l’hypothèse d’un conseil d’administration plus large).

Frey

Un nouveau tour de table pour Frey. Cette foncière, spécialisée dans les centres commerciaux de plein air, annonce l’entrée de Crédit Agricole Assurances et AG real Estate, chacun à hauteur de 20%. Cette acquisition de la totalité des titres détenue par Akir Investissements et Akir Participations, représentant 38% du capital de Frey, et d’un bloc de 2% auprès d’un autre actionnaire, s’est faite de manière amicale. A la suite de cette opération, la répartition des titres est la suivante : Firmament Capital Développement (21,24%), Firmament Capital Investissement (22,95%), ces deux structures étant contrôlées par Antoine Frey, suivies de Crédit Agricole Assurances (20%), AG real Estate (20%), Effi-Invest I (6,89%), le public détenant le solde, soit 8,92%. A 16,61 euros, la valeur gagne 7,8% depuis le début de l’année.

Accor

Des noms d’oiseaux ont fusé à l’assemblée générale d’Accor. « Prédateurs », « Odieux », Impitoyables »… Les actionnaires se sont montrés très critiques au sujet de l’éviction de Denis Hennequin de la présidence du groupe hôtelier et de la mainmise des deux actionnaires de référence, Colony Capital Europe et Eurazeo. « Il y a des mots qui ont été utilisés qui sont très forts », mais « il n’y a pas de vision financière sans une vision industrielle, cela n’existe pas », s’est défendu Sébastien Bazin, directeur général de Colony, avant d’ajouter : « J’aime probablement ce groupe autant que ceux qui sont dans cette salle ». « Si on casse la machine, il y a un risque soit de démantèlement, soit d’OPA », a toutefois glissé Paul Dubrule, l’un des deux cofondateurs du groupe avec Gérard Pélisson. En tout état de cause, le projet de scission de l’immobilier, étudié « très longuement » l’an dernier, a été écarté.

AMF

L’AMF modifie son règlement général. Par arrêté du 12 avril 2013 publié au JO du 18 avril, le ministre de l’Economie et des Finances a homologué des modifications relatives aux programmes de rachat d’actions réalisés par des sociétés dont les titres sont admis sur un système multilatéral de négociation organisé (Alternext). En conséquence, les exigences en matière d’information financière et les dispositions du livre VI sur les abus de marchés relatives aux conditions dans lesquelles ces opérations de rachat peuvent bénéficier d’une présomption de légitimité ont dû être adaptées. La pratique de marché admise AMF n° 2005-12 concernant l’acquisition d’actions propres aux fins de conservation et de remise ultérieure dans le cadre d’opérations de croissance externe et la position AMF n° 2009-17 relative à la mise en œuvre du régime de rachats d’actions ont également été amendées.

Altamir

Altamir : la résolution Adam/Moneta AM rejetée. Lors de l’assemblée générale, qui s’est tenue hier, la résolution portant sur un programme de rachat d’actions et non agréée par le conseil de surveillance et la gérance n’a recueilli que 28% de votes favorables (versus 72% contre). « La très grande majorité des actionnaires ont manifesté leur confiance dans la capacité de la Gérance de poursuivre sa stratégie d’investissement dans des sociétés performantes et en croissance, de faire progresser son ANR par action, et de partager avec ses actionnaires les fruits de ses investissements, sans obérer sa flexibilité financière », s’est félicité Maurice Tchenio, président d’Altamir (nouvelle dénomination sociale). Par ailleurs, un dividende de 0,41 euro par action sera détaché le 13 mai et mis en paiement le 16 mai prochain.

Icade

Icade déplore le retard pris pour son OPA sur Silic. « La durée inusuelle de l’opération de rapprochement avec Silic pèse malheureusement sur l’évolution des cours respectifs des deux sociétés», a déclaré Serge Grzybowski, PDG d’Icade, lors de l’assemblée générale des actionnaires. « Nous avons été victimes de beaucoup d’attaques de hedge funds sur notre cours, qui interviennent de manière assez courante dans des opérations de ce type, et qui ont été très dommageables », a précisé par ailleurs Nathalie Palladitcheff, membre du comité exécutif. La Cour d’Appel de Paris rendra sa décision le 20 juin dans l’affaire qui oppose Icade à SMAVie BTP et à l’Association de Défense des Actionnaires Minoritaires (Adam), lesquels ont déposé un recours en annulation de la décision de conformité de l’AMF.

Lenovo

Lenovo/BlackBerry : je t’aime, moi non plus. Dans un entretien à L’Express, Yang Yuanqing, président du 2ème fabricant mondial de PC, détaille son plan pour se faire une place dans la téléphonie mobile face à des géants comme Samsung ou Apple, sans livrer ses intentions vis-à-vis du groupe canadien. Tout en précisant : l’acquisition de BlackBerry « nécessiterait de nous endetter ! Sans compter qu’il faudrait suivre un long processus impliquant l’autorisation du gouvernement. Mais je vous confirme qu’un tel rapprochement, comme lors du rachat d’IBM en 2005, nous permettrait de pénétrer sur le marché professionnel de la téléphonie mobile. C’est l’idée ».

Fiat

La fusion de Fiat avec Chrysler prévue d’ici la fin de l’année. A l’issue de l’assemblée générale, qui s’est tenue mardi à Turin, Sergio Marchionne, président du constructeur automobile italien, a estimé que ce projet sera mené à bien en 2013 même si l’opération prend du retard en raison de divergences sur l’évaluation. « Je ne vois pas la solution d’ici la fin du trimestre. J’espère que d’ici la fin de l’année, nous aurons davantage de certitude sur le moyen d’y parvenir », a-t-il déclaré. La fusion passe en effet au préalable par un rachat des parts détenues par Veba (Voluntary Employee Beneficiary Association), un fonds lié au syndicat américain UAW.

Assystem

Assystem va racheter ses propres actions auprès du FSI. Selon les termes d’un accord, le groupe d’ingénierie et de conseil en innovation va acquérir un bloc de 1,77 million d’actions détenu par le Fonds Stratégique d’Investissement, représentant plus de 8% du capital. Ce faisant, la participation du FSI passera de 13,73% à 5,58%. Cette opération, qui interviendrait dans le cadre d’un nouveau programme de rachat d’actions, nécessite l’accord de la prochaine assemblée générale, le 22 mai prochain. Conformément à la réglementation, le rachat du bloc s’effectuerait à un prix inférieur ou égal au cours de Bourse au jour de la transaction. Ce désengagement du FSI est bien perçu par le marché, la valeur gagnant à mi-séance 4,6%, à 17,24 euros.

AMF

Les prises de contrôle rampantes vont devenir plus difficiles. Dans un entretien aux Echos, Gérard Rameix, président de l’AMF, explique que l’objectif du nouveau dispositif est de « garder un univers économique de marché où les prises de contrôle sont possibles mais pas de façon obscure ». Ajoutant : « Imposer à ceux qui veulent prendre le contrôle d’une société d’obtenir 50% du capital évitera de ruser avec les textes. De la même manière, limiter les possibilités d’acquisition des titres à 1% par an pour tout acquéreur qui détient entre 30% et 50% des titres est bienvenu ».

Dell

Dell défend son offre face à Carl Icahn et Blackstone. Dans une note, Michael Dell décrit de sombres perspectives si le 3ème fabricant mondial d’ordinateurs maintenait sa cotation tout en accumulant les dettes sur un marché du PC en décroissance. « Une telle solution aurait des effets dévastateurs sur la confiance des salariés, clients et fournisseurs et cela remettrait en question la mise en œuvre de la stratégie de Dell sur le long terme », est-il indiqué. L’OPA de Silver Lake et de Michael Dell, au prix de 13,65 dollars par action n’est pour l’heure plus la mieux disante. Blackstone propose 14,25 dollars, alors que le milliardaire américain offre 15 dollars pour 58% du capital.

Maurel & Prom

Maurel & Prom toujours en contact avec d’éventuels repreneurs. « Des contacts ont eu lieu, des contacts ont lieu et des contacts auront lieu […] Nous ne sommes pas là pour éventer des rumeurs, si on a des nouvelles, on vous les donnera », a déclaré aujourd’hui Jean-François Hénin, PDG du groupe pétrolier, lors d’une conférence avec les analystes financiers. En ajoutant : « Dans l’attente d’un événement qui pourrait se produire, nous allons continuer à vivre, à prendre des décisions telles que si Maurel & Prom, tel que vous le connaissez, était là pour l’éternité ». A mi-séance, l’action perdait 3%, à 13,7 euros, mais garde une plus-value de 8,3% depuis le 1er janvier.

Havas

Havas, détenu à hauteur d’un tiers par Bolloré, souhaite rester indépendant. C’est du moins l’opinion de David Jones, président directeur général du groupe de communication, formulée à l’occasion de la présentation des résultats pour l’exercice 2012. Selon lui, les opérations de croissance externe d’envergure « s’avèrent décevantes pour ceux qui les font ainsi que pour leurs actionnaires », en citant le cas de Digitas, racheté par le groupe Publicis pour 1,3 milliard de dollars. Ajoutant : son « management n’est plus là et l’agence va beaucoup moins bien aujourd’hui ».

Hermès

Hermès/LVMH : le divorce est consommé. « Nous utiliserons tous les moyens légaux pour que LVMH quitte le capital d’Hermès ou réduise sa participation », a annoncé Patrick Thomas, gérant du célèbre sellier. Et ce, malgré la constitution d’un holding familial qui contrôle 50,2 % du capital. S’agissant de l’enquête lancée fin 2010 sur l’entrée du groupe de luxe, Patrick Thomas ne se fait pas d’illusions. L’autorité de régulation « ne peut enquêter que sur le droit boursier et ses pouvoirs d’investigation sont tout de même limités ». Or Hermès a « trouvé des éléments assez accablants sur la façon dont les choses se sont passées, notamment à l’étranger, puisque des opérations ont été montées depuis Panama et le Luxembourg ».

ICE

ICE modifie les modalités de sa fusion avec Nyse Euronext. Dans un document adressé à la Security and Exchange Commission (SEC), l’entreprise de marchés prévoit d’acquérir Nyse Euronext via un nouvel holding – ICE Group – afin de faciliter l’intégration des deux groupes. Mais cette révision aura peu d’impact sur les conditions de l’opération, prévient ICE. Dans une étude récente, CM-CIC Securities expliquait que, « pour les actionnaires de NYSE Euronext, il est encore trop tôt pour faire un choix concernant l’élection optimale (cash, titre ou mixte), mais selon les mandats des investisseurs et sauf écarts significatifs entre les différentes options, un apport contre titres semble le plus approprié ». A suivre.

Lafuma

Pas d’augmentation de capital de Lafuma dans l’immédiat. Dans un communiqué, le fabricant d’équipements de sport et de loisirs confirme « un recul important de son activité qui affectera significativement son résultat ainsi que la valeur de ses actifs pour l’exercice 2012/2013 ». Dès lors, il a été décidé de ne pas procéder à l’appel au marché, annoncé le 15 janvier 2013, afin de réorganiser préalablement l’intégralité de la structure de financement du groupe. Rappelons que, à l’occasion du rachat des actions de Philippe Joffard et de sa famille, lui conférant 15,7 % du capital, le groupe suisse Calida a affirmé sa volonté de ne pas dépasser le seuil de 29 %.

Danone

Danone sait se protéger des prédateurs. « Cela fait plus de 10 ans que l’on parle de rumeurs d’OPA de Pepsico sur Danone, explique Jean-Daniel Pick, associé du cabinet de conseil OC&C Strategy Consultants, interviewé par BFM Business. Ceci ne s’est jamais concrétisé, car Danone a, d’une part, mené un recentrage vigoureux sur un nombre limité de métiers sur lequel ils ont de bonnes positions. D’autre part, Danone, dans la durée, est un champion mondial de la croissance organique, c’est un critère absolument essentiel et la meilleure défense anti-OPA ».

Lazard Frères

Avis aux anciens actionnaires du Crédit Foncier de France, de Generali France Assurances et de la SOAEO. Lazard Frères Banque est chargée, dans le cadre de la procédure de retrait obligatoire, de centraliser les opérations d’indemnisation des anciens actionnaires de ces trois sociétés. Conformément au règlement général de l’AMF (article 237-7), elle informe donc le public qu’elle détient des fonds bloqués correspondant aux indemnités dues aux détenteurs de titres n’ayant pas répondu aux OPR-RO. Pour mémoire, l’offre sur le CFF, initiée par la CNCE, s’est déroulée du 25 octobre au 4 novembre 2004, celle sur Generali France Assurances, initiée par Generali France Holding, s’est déroulée du 18 au 31 juillet 2003 et celle sur la SOAEO, initiée par Air Liquide, s’est déroulée du 8 au 21 décembre 2005.

Rexel

Avis aux anciens actionnaires de Rexel et de Wavecom. Lazard Frères Banque est chargée, dans le cadre de la procédure de retrait obligatoire, de centraliser les opérations d’indemnisation des anciens actionnaires de ces deux sociétés. Conformément au règlement général de l’AMF, elle informe donc le public qu’elle détient des fonds bloqués correspondant aux indemnités dues aux détenteurs de titres n’ayant pas répondu aux OPR-RO. Pour mémoire, l’offre sur Rexel, initiée par Ray Acquisition, s’est déroulée du 11 au 22 avril 2005 et celle sur Wavecom, initiée par Sierra Wireless France, s’est déroulée du 9 janvier au 31 mars 2009.

AMF

L’AMF publie l’actualisation de son règlement général. Cette modification fait suite à l’arrêté du 21 février 2013 pris par le ministère de l’Economie et des Finances (publié au Journal Officiel du 2 mars 2013), qui porte sur l’offre et la négociation de titres dans l’Union Européenne. Néanmoins, à cette occasion, l’autorité de régulation fait un lien sur son site sur le Livre VI de son règlement général actualisé, intitulé « Abus de marché : opérations d’initiés et manipulations de marché ». Pour le consulter : http://www.amf-france.org/documents/general/7758_1.pdf

KBL

A la recherche des prochaines cibles. Jeremy Gaudichon, gérant de KBL Richelieu Spécial, évoque avec LeRevenu.com les sociétés cotées susceptibles d’être rachetées, notamment dans la santé. «Les grands groupes […] doivent faire face à des tombées de brevets dans le domaine public, qui font chuter leurs revenus ; la croissance externe peut être une solution », explique-t-il. « Le fonds a ainsi investi dans Shire, un laboratoire anglais, spécialisé dans les traitements de l’hyperactivité », précise le site, avec Astrazeneca dans le rôle de prédateur possible. Le fonds détient aussi des titres de « Stada, producteur de génériques et de médicaments vendus sans ordonnance ». Ce laboratoire allemand « a fait l’objet récemment de rumeurs de rachat de la part du fabricant indien de générique SunPharma » et pourrait aussi intéresser Sanofi.

Glencore

Glencore/Xstrata, la fusion de nouveau reportée. Dans un communiqué paru ce matin, le géant du négoce de matières premières, basé à Baar (Suisse), annonce qu’il fera le point sur son opération, lors de la présentation des résultats annuels, le 5 mars. En tout état de cause, la fusion ne pourra pas être finalisée le 15 mars, comme il était prévu. Le mariage des deux sociétés donnera naissance au 4ème groupe minier mondial, derrière les anglo-australiens BHP Billiton et Rio Tinto et le brésilien Vale, et détiendra une position prépondérante sur le marché mondial du zinc et du cuivre.

OPA hostiles

Des mesures contre les OPA hostiles. Lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef), le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, souhaite mettre en place un cordon sanitaire. « Nous préparons activement des mesures de protection contre les OPA hostiles », a-t-il déclaré, sans livrer de détail, mais en précisant qu’il travaille sur ce dossier avec Bercy. Arnaud Montebourg a rappelé à cette occasion que le groupe Mittal avait acquis Arcelor au terme d’une OPA « agressive et inamicale » et que le groupe sidérurgique français avait auparavant « été plusieurs fois restructuré avec l’argent des contribuables ».

CFAO

CFAO restera cotée sur Euronext Paris. A la clôture de l’OPA, Toyota Tsusho Corp. détenait 97,81% du capital de ce leader de la distribution spécialisée, remplissant ainsi les conditions d’un retrait obligatoire de la cote. Après deux mois de réflexion, le groupe nippon a finalement décidé de ne pas mettre en œuvre cette procédure. « Avec la poursuite de la cotation, nous créons les conditions d’une gouvernance transparente et respectée », a déclaré Jun Karube, président de Toyota Tsusho Corp. CFAO cote désormais sous le prix de l’OPA (37,50 euros), à 35,16 euros.

Icade

p style= »text-align: justify; »>Icade se déclare optimiste quant aux chances de réussir son OPE sur Silic. Au lendemain de la publication des résultats, Serge Grzybowski, PDG de cette filiale de la Caisse des dépôts, a estimé que l’offre ne pouvait qu’aboutir. « La jurisprudence de la Cour d’appel montre qu’elle n’a jamais remis en question les décisions de l’Autorité des marchés financiers », a-t-il précisé. Les 3 et 4 mai 2012, la SMAvie BTP et l’Adam ont déposé en effet un recours en annulation de la décision de conformité de l’AMF (l’arrêt de la Cour d’appel est attendue dans le courant du 1er semestre 2013). En juillet dernier, Icade a par ailleurs démenti formellement les rumeurs de révision de la parité d’échange (fixée à 5 actions nouvelles Icade pour 4 actions Silic).

Renault

« Une fusion PSA-Renault serait une sottise, un non-sens ». C’est le sentiment donné par Louis Schweitzer, l’ancien président de la firme au losange, dans un entretien au Journal du Dimanche. Selon lui, les situations des deux constructeurs sont très différentes. « On a 1,7 milliard de bénéfices d’un côté, et 5,5 milliards de pertes de l’autre. Je ne vois aucune raison de s’inquiéter pour le groupe Renault qui, par son alliance avec Nissan, est devenu le quatrième groupe automobile mondial. L’entreprise PSA ne bénéficie pas d’une telle alliance ». Ajoutant : « avoir un actionnariat familial […] peut devenir un problème s’il ne peut plus apporter de fonds alors que l’entreprise continue à brûler du cash. C’est le cas de PSA aujourd’hui ».

Klépierre

BNP Paribas/Klépierre : stop ou encore ? A l’occasion de la présentation des résultats 2012 (en hausse de 8,3%, à 6,6 milliards d’euros), la direction du 1er groupe bancaire français n’a fait aucun commentaire sur sa participation dans Klépierre (22,5%). En mars 2012, BNP Paribas a cédé 28,9% de cette foncière spécialisée dans l’immobilier commercial au prix de 28 euros par action à Simon Property Group, ce qui lui a permis de dégager au passage une plus-value de 1 790 millions. Klépierre, qui  déposé un projet d’OPA simplifiée sur sa filiale Klémurs, quittera-t-elle le giron de BNP Paribas en 2013 ? Lors de la transaction, la banque s’était seulement engagée à conserver l’intégralité de cette participation au moins un an.

Faurecia

Faurecia est prêt à toute éventualité. A l’occasion de la publication des résultats 2012 (en recul de 61,7%, à 142 millions d’euros), le président de l’équipementier automobile, Yann Delabrière, s’est dit prêt à un désengagement éventuel de Peugeot, qui détient 57,43% du capital. Faurecia est « une entreprise qui vit sa vie et décide de sa stratégie de manière indépendante », a-t-il affirmé. Dans une note récente, CM-CIC Securities estimait que le constructeur pourrait vendre sa participation, valorisée 900 millions, pour un montant estimé entre 1,2 et 1,5 milliard. A mi-séance, le titre gagnait près de 5%, à 14,30 euros, en hausse de 22% depuis le début de l’année.

Vivalis

Vivalis décale son assemblée générale mixte. La société biopharmaceutique a annoncé que la tenue de son assemblée, appelée à se prononcer sur le projet de fusion avec Intercell, afin de créer Valneva, se tiendra finalement le 7 mars 2013 au lieu du 4 mars, en raison d’un décalage de parution au Bodacc. La fusion devrait être réalisée début mai 2012. Vivalis rappelle avoir reçu des engagements irrévocables de la part d’actionnaires représentant 68,5% des droits de vote en faveur des résolutions.

Activision

Activision Blizzard ne commente pas les rumeurs de cession. A l’occasion de la publication de son chiffre d’affaires au 4ème trimestre 2012, le numéro un mondial des jeux vidéo (Call of Duty, World of Warcraft…), filiale à 61,5 % de Vivendi, reste très évasif sur ces bruits récurrents, qui avaient enflé durant l’été dernier sur le Nasdaq. « Nous évaluons toutes les opportunités pour redistribuer de l’argent à nos actionnaires », se contente de lâcher Robert A. Kotick, son président, avec un art consommé de la litote. A 12,06 dollars, le titre gagne 13,6% depuis le 1er janvier.

Fiat

Fiat veut fusionner avec sa filiale Chrysler en 2014. Le président du constructeur automobile italien, Sergio Marchionne, se déclare confiant pour mener à bien ce projet qui passe d’abord par un accord sur le rachat des 41,5 % détenus par Veba (Voluntary Employee Beneficiary Association), un fonds lié au syndicat américain UAW. Avec Veba, « nous avons des avis divergents sur la valeur de Chrysler, mais nous résoudrons ce problème en 2014 », a affirmé Sergio Marchionne au directeur du quotidien La Reppublica. En attendant, Fiat a annoncé un bénéfice net de 1,4 milliard d’euros en 2012, provenant pour l’essentiel des gains générés par… Chrysler.

Eurofins5

p style= »text-align: justify; »>Eurofins Scientific annonce l’acquisition du néerlandais LZV. Ce laboratoire, créé en 1991, « permet à Eurofins d'élargir ses activités d'analyses auprès du secteur de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire aux Pays-Bas et de tirer parti de ses capacités dans les analyses de pesticides et de contaminants », comme l’a déclaré Gilles Martin, président du leader mondial de la bio-analyse. En attendant, dans le cadre de son OPA sur Cerep, Eurofins se rapproche du seuil de 50 %.

Vivalis 5

« La fusion Intercell-Vivalis progresse de manière satisfaisante ». Le document relatif à la fusion (Document E) a été enregistré par l’AMF, le 23 janvier 2013. Les assemblées générales de Vivalis et d’Intercell ont été convoquées et se tiendront respectivement le 4 mars 2013 et le 27 février 2013, précisent les deux sociétés. La fusion devrait ainsi être réalisée début mai 2013, date après laquelle la nouvelle entité, dénommée Valneva, lancera une augmentation de capital de 40 millions d’euros. A la réalisation de la fusion, les actions ordinaires Valneva seront cotées sur Nyse Euronext Paris et au Vienna Stock Exchange. Vivalis et Intercell demanderont également la cotation des actions de préférence sur Nyse Euronext Paris.

Havas

Martin Sorrell (WPP) discute souvent avec Vincent Bolloré (Havas). Dans une interview au quotidien Les Echos, le président du numéro un mondial de la communication, reconnaît d’abord avoir regardé le dossier Aegis, acquis par le japonais Dentsu, avec une prime qu’il juge très élevée (48 %). Puis, à la question : « Si Vincent Bolloré se désengageait d’Havas, seriez-vous intéressé ? 

ICE 2

La fusion ICE-Euronext crée une opportunité. C’est le message délivré hier par Gérard Rameix, président de l’AMF, lors des vœux à la presse. « Le sort d’Euronext, tel qu’il fut imaginé il y a un peu plus de 10 ans comme une entreprise de marché fédérant 4 Bourses de la zone Euro, est de nouveau en balance », constate Gérard Rameix. « Ne nous y trompons pas, la décision de ICE de racheter NYSE Euronext et de se déclarer ouvertement prêt à isoler et céder le secteur opérant en zone euro est majeure. Elle offre la possibilité aux places concernées de retrouver davantage d’autonomie et à tous les acteurs qui ne croyaient pas au rapprochement avec NYSE de promouvoir une solution plus européenne. Si nous ne saisissons pas cette opportunité, nous ne devrons pas regretter plus tard de ne pas disposer de la force et de l’autonomie qu’assure la proximité avec une entreprise de marché qui est bien plus qu’un prestataire de services informatiques ». Pour ce faire, le président de l’AMF prône une mobilisation de tous les acteurs des quatre places concernées.

Suez

Fin annoncée du pacte d’actionnaires chez Suez Environnement. Ce pacte, conclu le 5 juin 2008, avec GDF Suez, Areva, la Caisse des dépôts et consignations, CNP Assurances, le Groupe Bruxelles Lambert et Sofina, ne sera pas renouvelé et prendra donc fin le 22 juillet 2013. Aux termes de cette convention, ces actionnaires détenaient de concert 48 % du capital du groupe exclusivement dédié à la gestion de l’eau et des déchets. Avec 35,7 %, GDF Suez restera l'actionnaire de référence et a affirmé sa volonté de ne pas réduire sa participation. La gouvernance de Suez Environnement sera adaptée afin de refléter ces éléments nouveaux. A noter que les salariés du groupe pourraient être représentés au conseil d’administration.

Calida

« Calida n’envisage pas d’acquérir le contrôle de Lafuma ». A l’occasion du rachat officiel des actions de Philippe Joffard et sa famille, lui conférant 15,7 % du capital, la filiale française du groupe suisse a réaffirmé sa volonté de ne pas dépasser le seuil de 29 %. En revanche, elle envisage de supprimer les droits de vote double à la faveur de la modification des statuts du fabricant d’équipements de sport et de loisirs. Au surplus, Calida a levé une partie du voile sur la prochaine augmentation de capital. L’appel au marché portera sur un montant n’excédant pas le plafond de la délégation consentie, à savoir 15 millions d’euros, correspondant à la création de 1 875 000 actions nouvelles de 8 euros de valeur nominale. Elle sera réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription. Seul le prix de souscription n’est pas encore connu.

Solvay

Solvay est mieux armé pour saisir les opportunités. C’est en substance le message adressé au marché par Jean-Pierre Clamadieu, président du comité exécutif, seize mois après l’acquisition de Rhodia. « Nous avons créé un leader de la chimie mondiale qui figure parmi les dix plus grands du secteur. Notre nouvelle signature « Asking more from chemistry » est plus qu’une promesse, c’est une vision et un défi que nous nous engageons à relever », a déclaré Jean-Pierre Clamadieu. Pour atteindre ses objectifs, Solvay est désormais structuré autour de cinq segments opérationnels qui reflètent chacun un business model spécifique. Si des acquisitions ciblées sont envisagées, le groupe exclut toutefois toute opération d’envergure dans l’immédiat.

TUI

TUI Travel en voie de fusion avec sa maison mère ? Les administrateurs du tour-opérateur britannique ont reçu une marque d’intérêt de la part de la maison mère allemande TUI AG, qui contrôle environ 56 % du capital. Objectif : fusionner les deux entreprises qui opèrent dans le même secteur afin de réaliser des synergies. Comme le prévoit le règlement britannique, TUI AG devra, au plus tard le 13 f