Vallourec conclut un accord de principe avec ses principaux créanciers

Vallourec conclut un accord de principe avec ses principaux créanciers. Cet accord a été conclu avec un groupe de prêteurs représentant ensemble 65,1% du montant total de la dette financière de la société, comprenant d’une part certaines de ses banques commerciales représentant 38,8% du montant en principal des crédits renouvelables et d’autre part, des fonds d’investissements porteurs d’obligations Senior 2022, d’obligations Senior 2023, d’Oceanes 2022, d’obligations 2024 ou d’intérêts dans les RCF représentant environ 50,5% du montant total en principal des RCF et 41,4% du montant en principal des obligations émises. Il a été approuvé à l’unanimité par les membres du conseil de surveillance. Par ailleurs, Bpifrance Participations et Nippon Steel Corporation, actionnaires de référence, ont confirmé leur soutien à cet accord.

Dans ce cadre, Vallourec a sollicité auprès du Tribunal de Commerce de Nanterre l’ouverture d’une procédure de sauvegarde à son égard. L’ouverture de cette procédure a notamment pour objectif de permettre la mise en œuvre de l’accord de principe, qui nécessitera en particulier l’accord à la majorité des deux tiers de chacun des comités des créanciers (prêteurs au titre des RCF d’une part et porteurs d’obligations d’autre part), ainsi que l’approbation de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires, avant de pouvoir être soumis à l’appréciation du Tribunal.

L’accord de principe prévoit notamment un désendettement majeur de Vallourec, représentant environ 1.800 millions d’euros, soit plus de la moitié du montant en principal de sa dette, grâce à une augmentation de capital de 300 millions d’euros ouverte aux actionnaires de Vallourec, la conversion en capital d’un montant de créances au titre des RCF et des obligations d’environ 1.331 millions d’euros et un abandon de créances consenti par les banques commerciales de 169 millions d’euros, associé à un instrument de retour à meilleure fortune sous forme de bons de souscription d’actions.

Pierre & Vacances-Center Parcs confirme que le Président du Tribunal de Commerce de Paris a ouvert ce jour une procédure de conciliation à l’égard de Pierre et Vacances S.A. et de certaines de ses filiales, pour une durée de 4 mois, éventuellement prorogeable. Cette procédure, qui se déroulera sous l’égide d’un conciliateur, permettra d’encadrer au mieux les discussions amiables avec les principaux partenaires du Groupe.

L’Oréal a finalisé ce jour l’acquisition de la société japonaise Takami

L’Oréal a finalisé ce jour l’acquisition de la société japonaise Takami, annoncée le 23 décembre 2020. La marque Takami, créée en 1999, est une marque premium de soin de la peau, construite sur le savoir-faire des cliniques dermatologiques et esthétiques éponymes établies dans le quartier d’Omotesando à Tokyo. Présente majoritairement au Japon et dans certains pays d’Asie, notamment en Chine, la marque fait l’objet d’une distribution omnicanale : principalement en e-commerce, en particulier par abonnement, ainsi qu’en distribution sélective. La marque a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 50 millions d’euros en 2019 et poursuit sa croissance cette année malgré des conditions de marché difficiles impactées par le Covid-19.

Pierre & Vacances-Center Parcs demande l’ouverture d’une procédure amiable de conciliation

Pierre & Vacances-Center Parcs demande l’ouverture d’une procédure amiable de conciliation. A l’occasion de ses dernières publications, le groupe a confirmé l’importance de l’impact sur le début de l’exercice 2020-2021 de la crise liée au Covid-19. Le calendrier de la reprise de ses activités touristiques étant sans cesse reporté compte tenu de la prolongation et de l’aggravation de la crise sanitaire, le groupe a évalué les principales options en vue de faire face à ce contexte. Le 28 janvier 2021, le conseil d’administration a décidé de solliciter l’ouverture d’une procédure amiable de conciliation. Cette procédure a pour objectif de mener des discussions amiables avec les principaux partenaires du groupe sous l’égide du conciliateur. Parallèlement, l’étude des mesures de renforcement des fonds propres du groupe se poursuit. Pierre & Vacances est convaincu qu’il prend ainsi les mesures appropriées pour faire face à cette crise sanitaire inédite. Il réitère sa confiance dans sa capacité à rebondir dès la réouverture de ses sites grâce à l’attractivité de son offre touristique.

Parrot : projet de cession de Micasense pour 23 millions de dollars

Parrot : projet de cession de Micasense pour 23 millions de dollars. La plus petite filiale du groupe spécialisée dans les capteurs pour l’agriculture de précision par drones sera vendue à AgEagle Aerial Systems, société de drones et de services d’imagerie aérienne, de collecte et d’analyse de données, pour un montant total de 23 millions de dollars. Le dénouement de l’opération qui pourrait intervenir dans les prochains jours prévoit le paiement de près de 15 millions de dollars en cash, et l’équivalent de 3 millions de dollars en actions AgEagle Systems, cotées sur NYSE American, sur le 1er semestre 2021, puis environ 5 millions de dollars répartis entre début 2022 et début 2023 conformément aux garanties données dans le cadre de la cession.

Alors que les avancées du groupe sur les marchés professionnels de l’inspection et de la cartographie 3D, et de la défense et de la sécurité, sont soutenues par la progression de l’offre de drones et de logiciels, les capteurs développés par Micasense ne représentent plus un axe prioritaire du Groupe Parrot. Ce dernier entend continuer d’adresser le marché de l’agriculture de précision au travers de ses différents systèmes complets, compatibles avec les produits de Micasense, tels que les drones et capteurs de senseFly et les logiciels d’analyse de Pix4D.

CNIM Groupe est entré en négociations exclusives avec le groupe Paprec

CNIM Groupe est entré en négociations exclusives avec le groupe Paprec pour la cession éventuelle de son activité O&M qui regroupe ses filiales spécialisées dans l’exploitation et la maintenance de centres de valorisation énergétique. En fonction du résultat des négociations, les instances représentatives du personnel concernées seront consultées, le projet finalisé sera soumis aux organes de gouvernance, aux autorités de contrôle compétentes et aux créanciers de CNIM Groupe, et le marché en sera informé.

Dontnod Entertainment : Tencent devient le deuxième actionnaire de référence

Dontnod Entertainment : Tencent devient le deuxième actionnaire de référence. Dontnod, studio français indépendant de création et de développement de jeux vidéo, annonce aujourd’hui le succès de son augmentation de capital sans droit préférentiel de souscription des actionnaires annoncée le 27 janvier 2021, par voie de construction accélérée de livre d’ordres au profit de certaines catégories de bénéficiaires, pour un montant total de 50 millions d’euros.

Le placement privé a été largement sursouscrit, ce qui a permis à la Société de porter le montant de l’Offre de 40 à 50 millions d’euros. Le prix de souscription des nouvelles actions a été fixé à 16 € par action, représentant une décote de 0,9% par rapport au dernier cours de clôture. Tencent Holdings Limited, un des principaux fournisseurs de services internet, a participé à hauteur de 30 millions d’euros, renforçant la structure actionnariale de Dontnod.

A la suite de cette augmentation de capital et sur la base des informations à la disposition de la société, la répartition du capital est la suivante : Loskent (2,92%), Kostadin Yanev (29,54%), Modern Vision Entertainment (4,77%), Tencent (22,63%), Douglas Hawes (0,31%) et le Public (39,84%).

Technip Energies organisera aujourd’hui son Capital Markets Day virtuel

Technip Energies organisera aujourd’hui son Capital Markets Day virtuel dans le cadre du projet préalablement annoncé de scission de TechnipFMC en deux leaders industriels, indépendants et cotés en Bourse : TechnipFMC et Technip Energies. La transaction devrait être structurée sous forme de spin-off d’une part majoritaire du segment Technip Energies de TechnipFMC. La scission devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2021 sous réserve des autorisations et conditions réglementaires habituelles. Le Capital Markets Day virtuel se tiendra aujourd’hui à 14h00 (HEC). La conférence, diffusée en direct ainsi que la présentation qui l’accompagne seront disponibles dans la section Relations Investisseurs du site Web de TechnipFMC, à l’adresse www.technipfmc.com.

Vivendi porte sa participation dans le capital de Prisa à 9,9%

Vivendi porte sa participation dans le capital de Prisa à 9,9%, qui possède El Pais, Santillana, Cadena SER, Radio Caracol, AS ou encore Los 40 Principales, après avoir en acquis 7,6% le 22 janvier 2021. Cette prise de participation s’inscrit dans la stratégie de Vivendi de se renforcer en tant que groupe mondial de contenus, de médias et de communication, et d’élargir son accès aux marchés de langue espagnole en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis.


Dalet : résilience de l’activité, malgré la crise

Dalet : résilience de l’activité, malgré la crise. Ce spécialiste des solutions logicielles et de services pour les diffuseurs et les producteurs de contenu a enregistré, sur l’exercice 2020, un chiffre d’affaires de 56,1 millions d’euros, en léger repli de 4% dans un contexte de crise sanitaire. A noter la croissance des revenus récurrents (Abonnements & Maintenance – support) de 16% sur l’exercice, reflet de la transition initiée vers un modèle SaaS.

À la suite de l’acquisition en décembre dernier d’un bloc majoritaire (représentant 80,7% du capital et 80,1% des droits de vote de Dalet) à un prix de 13,52 € par action, Dalet Holding, véhicule de reprise ultimement contrôlé par Long Path Partners, a déposé le 11 janvier 2021, un projet d’OPA simplifiée, au prix identique de 13,52 € par action, visant la totalité des actions Dalet non détenues. Ce prix représente une prime de 36,6% par rapport au cours de clôture de l’action précédant l’annonce de l’entrée en négociations exclusives, et de 38,9% par rapport au cours moyen pondéré des 120 derniers jours de Bourse.

Au 22 janvier 2021, Dalet Holding détient 83,1% du capital et 82,5% des droits de vote de Dalet. L’offre publique devrait intervenir au cours du premier trimestre 2021. Dans l’hypothèse où les actions détenues par les actionnaires minoritaires représenteraient moins de 10% du capital et des droits de vote de Dalet à la clôture de l’offre publique d’achat simplifiée, Dalet Holding demanderait la mise en œuvre d’une procédure de retrait obligatoire du marché Euronext à Paris.

Altamir va devenir l’actionnaire de référence de Thom Group

Altamir va devenir l’actionnaire de référence de Thom Group. À la suite de la décision de l’actionnaire majoritaire Bridgepoint de vendre sa participation dans THOM Group, Altamir et les FPCI gérés par Amboise Partners SA vont céder leur participation dans la société, ce qui se traduira par des produits de cession d’environ 104 millions d’euros pour la quote-part d’Altamir. Par ailleurs, Altamir a décidé de se positionner en tant qu’acquéreur de l’intégralité du capital de la holding de contrôle de THOM Group, en partenariat avec l’équipe de direction et de nouveaux actionnaires. Altamir investira en direct 100 millions d’euros dans la nouvelle entité et deviendra ainsi l’actionnaire de référence de THOM Group. L’opération devrait être finalisée au mois de mars, sous réserve de l’information et consultation des instances de représentation du personnel des différentes sociétés concernées.

Disposant d’un réseau de plus de 1000 magasins, THOM Group est un des leaders de la bijouterie en Europe. Né en 2010 de la fusion des deux principaux acteurs du secteur, Histoire d’Or et Marc Orian, le groupe opère en France, Italie, Allemagne et Benelux sous 4 enseignes principales : Histoire d’Or, Marc Orian, Stroili et Oro Vivo. Altamir entend continuer à accompagner la croissance du Groupe et la transformation mise en œuvre depuis 2010 : renforcement des positions à l’international, digitalisation du business model – avec la montée en puissance de l’e-commerce – et développement d’un réseau de points de vente fonctionnant sur le principe de l’affiliation.

Vivendi investit dans Prisa à hauteur de 7,6%

Vivendi investit dans Prisa à hauteur de 7,6%, qui possède El Pais, Santillana, Cadena SER, Radio Caracol, AS ou encore Los 40 Principales. La prise de participation dans Prisa s’inscrit dans la stratégie de Vivendi de se renforcer en tant que groupe mondial de contenus, de médias et de communication, et d’élargir son accès aux marchés de langue espagnole en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis.

Vivendi est déjà très présent sur ces marchés, notamment à travers Universal Music Group, Havas et Gameloft. Le Groupe possède la société de production télévisuelle espagnole Bambu Producciones et l’un de ses plus grands studios de production de jeux vidéo est basé à Barcelone. Vivendi gère également des services de billetterie en Espagne et son activité de propriété intellectuelle et de licence est également présente sur les marchés hispaniques.

Vivendi a signé une promesse d’achat pour 100% de Prisma Media

Vivendi a signé une promesse d’achat pour 100% de Prisma Media. Cette signature fait suite à la période de négociations exclusives avec Gruner+Jahr/Bertelsmann et à l’avis favorable des instances représentatives du personnel de Vivendi. Le projet d’acquisition reste soumis, conformément à la réglementation en vigueur, à l’information-consultation des instances représentatives du personnel de Prisma Media ainsi qu’à la finalisation de la documentation juridique.

Quadient poursuit son recentrage

Quadient poursuit son recentrage et cède ses activités graphiques en Australie et Nouvelle-Zélande. Smartech Business Systems Australia Pty, qui prend le relais, deviendra également distributeur des solutions Courrier de Quadient dans la région. La transaction a été finalisée le 20 janvier 2021 et le prix de vente total s’élève à 6 millions de dollars australiens, dont 4 millions payés à la clôture de l’opération et 2 millions sous forme de paiements différés. À la suite de l’opération, Quadient comptabilisera des charges non courantes sans impact sur la trésorerie d’un montant d’environ 19 millions d’euros dans le compte de résultat de l’exercice 2020.

Vinci Immobilier annonce l’acquisition de 50,1% du capital d’Urbat Promotion

Vinci Immobilier annonce l’acquisition de 50,1% du capital d’Urbat Promotion, promoteur immobilier spécialisé dans la construction de logements dans le sud de la France, portant ainsi sa participation au capital de la société à 100%. Cette acquisition permet à Vinci Immobilier de se doter d’une marque reconnue sur le segment des logements à prix accessibles. Les actionnaires cédants d’Urbat Promotion avaient souhaité adosser la société à un acteur majeur de la promotion immobilière en France, lequel entend conserver la marque afin de la pérenniser et de la développer.

Ateme annonce la finalisation de l’acquisition d’Anevia, éditeur de logiciels pour la distribution de la télévision et de la vidéo en direct, en différé et à la demande (VOD) faisant suite au succès de l’offre publique et au retrait obligatoire, mis en œuvre ce jour. Pour rémunérer les actions Anevia apportées à la branche mixte de l’offre publique, le capital d’Ateme a été porté à 1.558.945,36 € par création de 74.920 nouvelles actions ordinaires portant le nombre total d’actions composant le capital à 11.135.324 actions.

« Le choix des investisseurs de répondre favorablement et massivement à notre offre est une grande satisfaction pour l’ensemble des équipes d’Ateme et d’Anevia, déclare Michel Artières, PDG d’Ateme. Le franc succès de l’opération témoigne de la confiance qu’ils accordent au nouvel ensemble et à son potentiel de développement. Les équipes sont déjà pleinement mobilisées pour faire de ce rapprochement un levier de création de valeur pour les clients et les actionnaires du Groupe. »

Suez acquiert la participation minoritaire de 33,4% d’Itochu dans Canaragua

Suez acquiert la participation minoritaire de 33,4% d’Itochu dans Canaragua, premier opérateur de services d’eau aux Canaries. Suez détient désormais 100% du capital de Canaragua, valorisée à près de 111 millions d’euros en valeur d’entreprise, et renforce ainsi sa présence en Espagne. Canaragua est le leader de la gestion de l’eau aux Iles Canaries, présente dans 6 des 8 îles de l’archipel et servant une population de 1,1 million d’habitants. En 2019, Canaragua a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 91 millions d’euros et un Ebitda d’environ 16 millions d’euros.

NR21 : Altarea au-delà des 95%

NR21 : Altarea au-delà des 95%. Par suite d’une augmentation de capital, la société en commandite par actions Altarea, contrôlée par M. Alain Taravella, a franchi en hausse les seuils de 90% et 95% et détient désormais 96,82% du capital et des droits de vote de cette société spécialisée dans les sous-vêtements et vêtements d’intérieur.

Suez, soutenu par Ardian et GIP, propose une solution amicale

Suez, soutenu par Ardian et GIP, propose une solution amicale dans l’intérêt de toutes les parties prenantes. Le conseil d’administration de Suez a reçu, le 17 janvier 2021, une lettre d’intention d’Ardian et de GIP (Global Infrastructure Partners), visant à permettre une solution amicale et rapide à la situation créée par l’intention d’offre de Veolia. Dans ce cadre, Suez est prêt à ouvrir un dialogue avec Veolia afin de construire une solution dans l’intérêt de toutes les parties concernées qui renforcera les deux leaders mondiaux français des services à l’environnement.

Dans un contexte amical entre Suez et Veolia, et en tout état de cause sans démantèlement de Suez, la lettre d’intention ouvre la voie à une solution globale avec diverses modalités d’exécution possibles, d’effet équivalent, y compris une offre d’achat des actions Suez par les investisseurs, au prix de 18 euros par action, coupon attaché, explique Suez. Cette proposition est sujette notamment à la finalisation des « due diligence » confirmatoires.

Le conseil d’administration, réuni ce jour, a accueilli favorablement, à l’unanimité, cette démarche qui permettrait une offre à tous les actionnaires et des modalités d’exécution rapide ainsi que :

  • le renforcement de chacun des deux leaders français des services à l’environnement à travers une solution amicale,
  • la préservation de l’emploi en France et à l’international dans une période économique critique,
  • le maintien de la concurrence indispensable, notamment en France,
  • l’accélération du développement de Suez sur des marchés en pleine croissance,
  • l’augmentation de ses investissements renforçant ainsi sa capacité d’innovation et son expertise technologique,
  • l’assurance d’un capital majoritairement français, avec une augmentation significative de l’actionnariat salarié.

Après le refus de l’État, Carrefour et Couche-Tard étudient des partenariats opérationnels

Après le refus de l’État, Carrefour et Couche-Tard étudient des partenariats opérationnels. « Des discussions préliminaires, soucieuses de l’ensemble des parties prenantes, avaient été engagées entre Carrefour SA et Alimentation Couche-Tard à la suite d’une démarche amicale de cette dernière. Au vu des récents événements, ces discussions sont interrompues », déclarent les deux groupes dans un communiqué conjoint.

Carrefour et Couche-Tard ont toutefois décidé de prolonger leurs discussions pour « examiner des opportunités de partenariats opérationnels ». Les premiers domaines de coopération seraient : le partage de bonnes pratiques dans la distribution de carburant, le développement d’achats en commun, des partenariats sur le développement et la commercialisation de marques de distributeurs, le partage d’expertise et le lancement d’innovations pour améliorer l’expérience client, et l’optimisation de la distribution de produits sur les géographies communes aux deux groupes.

Le groupe québécois Alimentation Couche-Tard, qui exploite plus de 14 000 supérettes dans le monde, avait confirmé, mercredi 13 janvier, avoir soumis à Carrefour une lettre d’intention non-engageante en vue d’un rapprochement amical sur la base d’un prix de 20 € par action, valorisant le groupe de distribution environ 16,4 milliards d’euros.

Mais Couche-Tard s’est heurté immédiatement à l’opposition de l’État français. « La souveraineté alimentaire passe avant tout. Nous ne sommes pas a priori favorables à cette opération », avait d’abord déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, sur le plateau de C à Vous sur France 5, en soulignant « à quel point la sécurité d’approvisionnement est vitale ». Puis, sur BFM TV, le locataire de Bercy avait fermé la porte : « Pour résumer ma position, c’est un “non” courtois, mais clair et définitif ».

La fusion entre Peugeot et Fiat Chrysler Automobiles

La fusion entre Peugeot et Fiat Chrysler Automobiles, qui doit mener à la création de Stellantis, a pris effet samedi 16 janvier 2021. Comme annoncé, les actions ordinaires de Stellantis seront négociées sur Euronext à Paris et sur le Mercato Telematico Azionario à Milan à compter du lundi 18 janvier 2021, et sur le New York Stock Exchange à compter du mardi 19 janvier 2021, dans chaque cas sous le code mnémonique « STLA ».

Groupe Parot rachète ses propres actions

Groupe Parot rachète ses propres actions. Dans le cadre du programme de rachat mis en œuvre à l’issue de l’assemblée générale du 18 septembre 2020, ce groupe de distribution automobile a acquis, le 12 janvier 2021, un bloc de 509.825 actions au porteur au prix de 2,45 €, soit un montant de 1.249.071,25 €. Ce rachat correspond à 7,95% du capital, ce qui porte le nombre d’actions auto-détenues à 551.734 représentant 8,6% du capital, soit un pourcentage inférieur à la fraction de 10% maximal de capital auto-détenu autorisé et du montant maximal de l’opération (3 millions d’euros).

Ingenico Group : avis aux anciens actionnaires

Ingenico Group : avis aux anciens actionnaires. A l’issue du retrait obligatoire intervenu le 19 novembre 2020, Caceis Corporate Trust, établissement chargé de centraliser les opérations d’indemnisation, informe qu’il a versé aux intermédiaires financiers teneurs de compte la totalité des indemnités revenant à leurs clients qui n’ont pas présenté leurs actions à l’offre publique de retrait initiée par Worldline sur la base d’un prix de 123,10 € par action et de 179 € par Oceane.

La Banque centrale européenne (BCE) publie la version finale du guide

La Banque centrale européenne (BCE) publie la version finale du guide décrivant son approche prudentielle de la consolidation dans le secteur bancaire, à l’issue d’une consultation publique qui s’est achevée le 1er octobre 2020. La BCE utilisera les outils de supervision dont elle dispose pour faciliter la mise en œuvre de projets de consolidation durables. Ces projets doivent être fondés sur un plan d’activité et d’intégration crédible, améliorer la durabilité du modèle d’activité et respecter des normes élevées en matière de gouvernance et de gestion des risques.

Le guide clarifie les principaux aspects suivants :

  • La BCE ne pénalisera pas les plans d’intégration crédibles en fixant des exigences de fonds propres plus élevées au titre du pilier 2. En outre, au cours du processus de demande, elle communiquera déjà aux banques une indication des niveaux de fonds propres que la nouvelle banque issue de la consolidation devra respecter ;
  • Les autorités de contrôle s’attendent à ce que les bénéfices résultant des écarts d’acquisition négatifs (la différence entre la valeur comptable réévaluée d’une banque et le prix payé par l’acquéreur) jouent leur rôle en tant que fonds propres de la nouvelle banque. Dans cette optique, il est attendu des banques qu’elles ne versent pas de dividendes sur les bénéfices provenant des écarts d’acquisition négatifs avant que la viabilité du modèle d’activité ne soit fermement établie. La BCE s’attend à ce que l’acquéreur mette à profit un prix d’acquisition relativement bas pour accroître la viabilité ;
  • La BCE acceptera le recours temporaire aux modèles internes existants, sous réserve d’un plan de déploiement solide.

La BCE encourage les parties envisageant une consolidation à nouer en amont un dialogue avec les autorités de surveillance. Cela permettra à la BCE de faire des observations préliminaires sur ces projets. La BCE a dûment pris en compte l’ensemble des commentaires reçus lors de la consultation et a publié un compte rendu sur son site internet consacré à la supervision bancaire.

Pour consulter la version finale du guide, la consultation publique et le compte rendu.

Lutte contre les arnaques financières : la Police nationale et l’Autorité des marchés financiers signent un protocole de coopération. Robert Ophèle, président de l’AMF, et Jérôme Bonet, directeur central de la police judiciaire, ont signé un protocole définissant le cadre de la coopération entre le régulateur financier et la sous-direction de la lutte contre la criminalité financière (SDLCF). Ce protocole prévoit que les deux parties pourront échanger des informations nécessaires à l’exercice de leurs missions respectives, dans le cadre du respect du secret de l’enquête ou de l’instruction.

L’AMF et la SDLCF pourront ainsi partager leurs connaissances, afin de mieux identifier les tendances des nouvelles arnaques financières et mener des actions communes de prévention et de sensibilisation auprès du grand public. En septembre 2019, l’AMF avait estimé à au moins 1 milliard d’euros le montant des pertes des épargnants français victimes d’arnaques financières de juillet 2017 à juin 2019. Cette coopération s’étendra également à la formation des policiers en charge des dépôts de plainte, pour les familiariser au monde des marchés financiers.

Ce protocole s’inscrit dans la volonté de la police nationale de développer ses actions en réseau avec l’ensemble de ses partenaires institutionnels. Dans le cadre de sa mission de protection de l’épargne investie en instruments financiers, l’AMF coopère avec les services de l’Etat et d’autres autorités, par exemple au sein de la task-force nationale anti-arnaques mise en place en avril dernier.

Bouygues Construction : le projet note en réponse a été déposé

Bouygues Construction : le projet note en réponse a été déposé. Ce projet, qui contient notamment le rapport établi par le cabinet Eight Advisory, représenté par Mme Sophie Carles, mandaté par le conseil d’administration de Bouygues Construction comme expert indépendant, est diffusé en application de l’article 231-26 du règlement général de l’AMF. Pour rappel, le groupe Bouygues, qui détient 99,97% du capital, s’engage à acquérir les 430 actions non détenues, représentant 0,03% du capital, au prix unitaire de 3 950 €. Bouygues, qui remplit déjà les conditions de détention, a demandé à l’AMF de procéder au retrait obligatoire dès la clôture de l’offre publique.

ASIT Biotech : vers un partenariat avec DMS Group ?

ASIT Biotech : vers un partenariat avec DMS Group ? Cette biotech, spécialisée dans la R&D clinique de produits d’immunothérapie innovants pour le traitement des allergies, a déposé le 11 janvier 2021 un plan de réorganisation judiciaire au greffe du Tribunal de l’entreprise de Liège. ASIT Biotech a également signé le 11 janvier 2021 un préaccord non contraignant avec DMS Group qui pourrait conduire à l’apport de la division imagerie médicale de DMS Group à ASIT Biotech.

Ce préaccord est soumis à certaines conditions suspensives, parmi lesquelles l’accord des créanciers sur le plan de réorganisation judiciaire et l’approbation par les actionnaires des deux sociétés de la transaction envisagée. « Si cette transaction venait à se concrétiser, ce qui n’est nullement acquis pour le moment vu les conditions suspensives, comme le précise la société, l’objectif des parties serait de faire d’ASIT Biotech un groupe coté sur Euronext et actif dans l’imagerie médicale dont DMS Group aurait le contrôle et qui pourrait devenir à terme un leader mondial derrière les grandes medtechs internationales ».

En 2019, la division imagerie médicale de DMS Group réalisait un chiffre d’affaires de 30,2 millions d’euros et, pour les neuf premiers mois de l’année 2020, le chiffre d’affaires s’élevait à 23,1 millions d’euros. La transaction prendrait la forme d’un apport en nature de la division imagerie médicale de DMS Group dans ASIT Biotech de sorte qu’ASIT biotech resterait la société cotée, mais pourrait changer de nom. Comme le droit applicable en France le prévoit, DMS Group a présenté les termes principaux du préaccord non contraignant envisagé à ses instances représentatives du personnel.

Sanofi renforce sa présence dans l’immunologie

Sanofi renforce sa présence dans l’immunologie avec l’acquisition de Kymab. À la suite d’un accord, Sanofi va acquérir Kymab, entreprise biopharmaceutique spécialisée dans le développement clinique d’anticorps monoclonaux entièrement humains ayant des indications en immunologie et immuno-oncologie, pour un paiement initial de 1,1 milliard de dollars, assorti de paiements d’étape pouvant atteindre 350 millions de dollars, en fonction de la réalisation de différentes phases de développement.

Avec cette opération, Sanofi obtient la totalité des droits sur KY1005, un anticorps monoclonal entièrement humain doté d’un nouveau mécanisme d’action. KY1005 se lie au ligand OX40 (OX40L) et pourrait potentiellement traiter un large éventail de maladies auto-immunes et inflammatoires.

Sanofi prévoit de financer cette opération avec sa trésorerie disponible. La clôture de la transaction est assujettie à diverses conditions, en particulier à l’expiration de la période d’attente prévue par la loi antitrust américaine Hart-Scott-Rodino de 1976, et à d’autres conditions usuelles. Sanofi prévoit de finaliser l’opération au 1er trimestre 2021.

Le conseiller juridique de Sanofi est Weil, Gotshal & Manges LLP. Kymab a retenu J.P. Morgan pour agir à titre de conseillers financiers et Goodwin PLC comme conseiller juridique.

LVMH a finalisé le processus d’acquisition du joaillier américain Tiffany & Co

LVMH a finalisé le processus d’acquisition du joaillier américain Tiffany & Co. L’intégration de cette marque américaine, qui rejoint ainsi les 75 maisons d’exception du Groupe, viendra transformer en profondeur la branche Montres et Joaillerie de LVMH, explique le leader mondial du luxe. En complément de la finalisation de cette opération, LVMH a annoncé plusieurs nominations à la direction de Tiffany :

  • Anthony Ledru, précédemment directeur général adjoint en charge des activités commerciales mondiales de Louis Vuitton et anciennement Senior Vice President pour l’Amérique du Nord chez Tiffany, est nommé Président-directeur général de Tiffany, à compter de ce jour.
  • Alexandre Arnault, précédemment président-directeur général de Rimowa, devient directeur exécutif, produits et communication de Tiffany, à compter de ce jour.
  • Michael Burke, président-directeur général de Louis Vuitton, sera président non exécutif du conseil d’administration de Tiffany.

LafargeHolcim va acquérir Firestone Building Products (FSBP)

LafargeHolcim va acquérir Firestone Building Products (FSBP), spécialisée dans les toitures de bâtiments commerciaux, avec un chiffre d’affaires 2020 estimé à 1,8 milliard de dollars et un Ebitda de 270 millions. Cette acquisition d’un montant de 3,4 milliards de dollars est une étape importante dans la transformation de LafargeHolcim pour devenir le leader mondial des solutions de construction innovantes et durables, explique le groupe. Elle renforcera le plus grand marché de LafargeHolcim, les États-Unis, établissant un nouveau profil de croissance, atteignant 6 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel. S’appuyant sur la forte croissance organique de FSBP, LafargeHolcim prévoit d’accélérer son leadership grâce à des opportunités de ventes croisées et de nouvelles acquisitions complémentaires. LafargeHolcim vise également à mondialiser rapidement l’activité, en tirant parti de son empreinte européenne et latino-américaine.

Pixium Vision et Second Sight Medical Products annoncent le rapprochement de leurs activités

Pixium Vision et Second Sight Medical Products annoncent le rapprochement de leurs activités, créant ainsi un leader mondial de la restauration de la vision. Aux termes de cet accord, Pixium Vision apportera à Second Sight tous ses actifs et passifs liés à sa technologie de neuromodulation utilisée dans le traitement de la cécité en échange de 34.876.043 actions ordinaires de Second Sight nouvellement émises, représentant 60% des actions de Second Sight en circulation après dilution sur une base post-transaction/préfinancement.

L’entité issue du rapprochement lèvera environ 25 millions de dollars dans le cadre d’un placement privé. Elle transférera ensuite ses actifs correspondant au programme Orion à une nouvelle filiale, dont environ 60% des actions seront cédées aux actionnaires existants de Second Sight avant la réalisation du rapprochement. Pixium Vision deviendra alors une société holding et le principal actionnaire de Second Sight.

La réalisation de l’opération devrait intervenir à la fin du premier trimestre 2021 ou au début du deuxième trimestre 2021 et reste soumise au respect des conditions suspensives usuelles, notamment la désignation par le Tribunal de commerce de Paris d’un ou plusieurs commissaires à la scission ayant pour mission d’attester du caractère équitable de l’opération, l’approbation de la transaction par les actionnaires de Pixium Vision et de Second Sight (actuellement prévue pour la fin mars 2021), l’obtention des autorisations au titre du contrôle des investissements étrangers en France et la réalisation de la levée de fonds de 25 millions de dollars.

Conseils juridiques : Brandford Griffith & Associés, Fenwick & West LLP et Bird & Bird AARPI pour Pixium Vision, DLA Piper LLP pour Second Sight Medical.

Rubis lance un programme de rachat d’actions

Rubis lance un programme de rachat d’actions. Le collège de la gérance de cette société spécialisée dans la distribution de carburants et combustibles a décidé ce jour, sur autorisation accordée par l’assemblée générale mixte du 9 décembre 2020, de lancer un programme de rachat d’actions en vue d’une réduction du capital social, à compter du 6 janvier 2021 et pour un montant maximal de 250 millions d’euros. Un mandat a ainsi été confié à un prestataire de services d’investissement indépendant portant sur l’acquisition, en fonction des conditions de marché, d’un nombre maximal de 6 600 000 actions. L’objectif poursuivi est de réduire le capital de la société par voie d’annulation d’actions. Le prix maximal d’achat est de 55 € (hors frais et commissions) par action. Ce programme prendra fin au plus tard le 31 mai 2022.

PSB Industries confirme la cession de son pôle Santé & Industrie

PSB Industries confirme la cession de son pôle Santé & Industrie (Plastibell) à l’exclusion d’un site dédié à la santé en Normandie (France) et du site américain polyvalent de Boston (Santé, Industrie et Luxe) au groupe Clayens NP avec lequel il était en négociations exclusives depuis le 11 septembre 2020. Cette cession finalise le recentrage du groupe PSB Industries, la simplification de son portefeuille d’activités et le focus mis sur le développement de ses savoir-faire autour de l’activité Luxe & Beauté.

Le périmètre concerné, est composé de 5 sites industriels en France, au Mexique, en Pologne, et d’un centre R&D en France et représente un chiffre d’affaires mondial d’environ 60 millions d’euros en 2019 et emploie près de 700 collaborateurs. Le groupe Clayens NP, spécialiste de la transformation métalloplastique et électronique a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 279 millions d’euros et emploie 2700 personnes sur 17 sites industriels en France, Allemagne, Hongrie, Pologne, Slovaquie, Maroc et Tunisie.

Cette cession est rémunérée pour partie en numéraire (réduction de la dette financière nette du groupe PSB Industries de 14 millions d’euros) et pour partie en titres avec une entrée à hauteur de près de 9% au capital de Xtech Invest (holding de contrôle de Clayens NP), permettant ainsi aux deux groupes d’être partenaires.

Le groupe PSB Industries annonce également la cession du site dédié à la santé en Normandie (France) au groupe français MIP Medical. Ce site réalise un chiffre d’affaires d’environ 4 millions d’euros et emploie 25 collaborateurs.

Les entités cédées cessent d’être consolidées dans les comptes du groupe PSB Industries à compter du 1er janvier 2021.

2020 : un millésime boursier à oublier

2020 : un millésime boursier à oublier. A l’issue d’une séance du 31 décembre écourtée (clôture à 14h00), l’indice CAC 40 a terminé l’année à 5.551,41 points, soit une baisse de 7,14% en 2020 (à comparer à une hausse de 26,4% en 2019). Sur les dernières années, l’indice vedette d’Euronext Paris reste toutefois positif : +4,97% sur 3 ans, +19,72% sur 5 ans et +45,91% sur 10 ans.

Derichebourg entre en négociations exclusives avec les actionnaires d’Ecore

Derichebourg entre en négociations exclusives avec les actionnaires d’Ecore en vue de l’acquisition de l’intégralité du capital de Groupe Ecore Holding (Luxembourg). L’accord est matérialisé par une promesse unilatérale d’achat assortie d’une période d’exclusivité devant permettre aux parties de finaliser leur accord. Sa réalisation est subordonnée à la signature des accords définitifs entre les parties. Elle interviendrait dans le respect des obligations applicables en matière de consultation des instances représentatives du personnel et serait soumise à l’autorisation préalable de l’autorité compétente en matière de contrôle des concentrations. Le groupe bénéficie d’un soutien financier de premier plan pour sécuriser les sujets de financement liés à ce projet d’acquisition.

Samse : Dumont Investissement finalise sa restructuration actionnariale

Samse : Dumont Investissement finalise sa restructuration actionnariale. La société Dumont Investissement, actionnaire majoritaire de Samse, spécialisée dans la distribution de matériaux de construction, confirme la finalisation des opérations de restructuration actionnariale (sortie d’actionnaires pour environ 23% du capital). Conjointement à la distribution exceptionnelle de dividende en provenance de Samse (contribuant à hauteur d’environ 25% du besoin), l’opération de réduction de capital a été financée majoritairement par recours à des emprunts bancaires auprès d’un pool de prêteurs composé de 11 banques et 2 fonds de prêts. Les remboursements s’échelonneront sur une durée de 5 à 7 ans.

En complément de la participation des salariés au capital de Samse à travers un plan d’attribution gratuite d’actions, le conseil de surveillance de Dumont Investissement a autorisé la mise en place d’un plan de co-investissement pour l’ensemble des managers du groupe souhaitant y souscrire. Ainsi, à ce jour, plus de 200 managers sont en cours de souscription à ce plan de co-investissement dans le capital de la société Dumont investissement visant à accompagner le développement et partager les fruits de la performance du groupe dans les années à venir.

L’exercice 2020 devrait se terminer avec un bon niveau d’activité, le groupe étant peu impacté par les conditions sanitaires en vigueur. Toutefois, il reste prudent quant à ses prévisions relatives à l’année prochaine.

Microwave Vision fait le point sur la réalisation du transfert de blocs

Microwave Vision fait le point sur la réalisation du transfert de blocs. Microwave Vision et HLD Europe ont annoncé le 10 septembre 2020 la signature du contrat d’acquisition par HLD Europe, au travers de la société Rainbow Holding de plusieurs blocs représentant un total de 55,56% du capital de Microwave Vision auprès de son actionnaire de référence Eximium (holding d’investissement de la famille Baulé), de Bpifrance, de Seventure Partners et de plusieurs actionnaires minoritaires, principalement dirigeants et salariés, au prix de 26 euros par action.

La réalisation du transfert des blocs suit normalement son cours et reste encore soumise à l’obtention préalable d’autorisations réglementaires à l’étranger. Elle devrait intervenir au cours du premier trimestre 2021. A l’issue de ce transfert, Rainbow Holding déposera à titre obligatoire un projet d’OPAS sur le solde des actions Microwave Vision non détenues, au prix unitaire de 26 euros, identique au prix des blocs cédés. Rainbow SAS a indiqué à Microwave Vision son intention de faire suivre cette OPAS, si les conditions sont réunies, d’une procédure de retrait obligatoire.

bpost annonce un partenariat à long terme avec BNP Paribas Fortis pour bpost banque

bpost annonce un partenariat à long terme avec BNP Paribas Fortis pour bpost banque. Dans le cadre de ce futur partenariat à long terme, bpost devrait vendre à BNPPF sa participation de 50% dans bpost banque. Le prix d’achat sera calculé sur base de la valeur nette de l’actif (en normes IFRS) au moment de la clôture de la transaction, et devrait se situer dans une fourchette comprise entre 100 et 120 millions d’euros.

Le contexte actuel du secteur bancaire, caractérisé par des marges faibles, des taux d’intérêt bas et des exigences strictes en matière de capital afin de pouvoir maintenir une banque indépendante de petite taille en activité, est à la base de l’accord envisagé. Avec ce partenariat à long terme, bpost et BNPPF renforcent leur relation commerciale durable, fondée sur une stratégie commune de proximité visant à proposer des services financiers via un réseau d’agences proches du citoyen.

bpost et BNPPF ont l’intention de signer des accords contraignants d’ici la fin du mois de mars 2021, avec l’ambition de finaliser la transaction avant la fin de l’année 2021. La durée du futur partenariat est de 7 ans. La transaction sera soumise aux conditions habituelles, en ce compris les approbations réglementaires.

Vivendi signe une promesse d’achat pour Prisma Media

Vivendi signe une promesse d’achat pour Prisma Media. Vivendi a signé une promesse d’achat pour 100% de Prisma Media (Femme actuelle, GEO, Capital, Gala, Télé-Loisirs…). Cette signature fait suite à la période de négociations exclusives avec Gruner+Jahr/Bertelsmann et à l’avis favorable des instances représentatives du personnel de Vivendi. Le projet d’acquisition reste soumis, conformément à la réglementation en vigueur, à l’information-consultation des instances représentatives du personnel de Prisma Media ainsi qu’à la finalisation de la documentation juridique.

Valneva : vers une possible cotation aux Etats-Unis

Valneva : vers une possible cotation aux Etats-Unis. Cette société spécialisée dans les vaccins annonce que toutes les résolutions recommandées par le directoire ont été approuvées par ses actionnaires lors de l’assemblée générale extraordinaire, tenue le 22 décembre 2020. Valneva a convoqué cette assemblée afin d’obtenir les autorisations nécessaires pour préparer une éventuelle cotation et une offre publique d’actions sous forme d’American Depositary Shares (chacune représentant un nombre d’actions ordinaires de la société) sur le Nasdaq en 2021, sous réserve de l’état du marché et d’autres conditions, conformément aux plans stratégiques communiqués. Le calendrier, le nombre de titres offerts et leur prix d’offre n’ont pas encore été déterminés. La société prévoit de soumettre un projet confidentiel de déclaration d’enregistrement à l’autorité de marché américaine début 2021. L’offre proposée devrait être lancée une fois la revue de la SEC effectuée. Les actionnaires et les investisseurs potentiels doivent noter que l’offre proposée peut être lancée ou ne pas l’être.

L’Oréal : accord en vue de l’acquisition de la société japonaise Takami Co

L’Oréal : accord en vue de l’acquisition de la société japonaise Takami Co. Cette société développe et commercialise sous licence les produits de la marque de soin de la peau Takami, appartenant au Docteur Hiroshi Takami, fondateur des deux cliniques dermatologiques éponymes à Tokyo. À cette occasion, L’Oréal a également renouvelé pour une très longue durée le contrat de licence de marque avec le Docteur Takami et signé un contrat de collaboration avec les cliniques Takami. Cette acquisition devrait être réalisée dans les prochaines semaines.

La marque Takami, créée en 1999, est une marque premium de soin de la peau, experte du peeling, construite sur le savoir-faire des célèbres cliniques dermatologiques et esthétiques éponymes établies dans le quartier d’Omotesando à Tokyo. Présente majoritairement au Japon et dans certains pays d’Asie, notamment en Chine où elle jouit d’une forte attractivité, la marque fait l’objet d’une distribution omnicanale : principalement en e-commerce, en particulier par abonnement, ainsi qu’en distribution sélective. La marque a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 50 millions d’euros en 2019 et poursuit sa croissance cette année malgré des conditions de marché difficiles impactées par le Covid-19.

Casino : succès de l’opération de rachat de la dette obligataire venant à échéance d’ici 2025. Dans le cadre de l’opération de renforcement de sa structure financière annoncée le 9 décembre, le groupe de distribution annonce le succès de l’offre de rachats obligataires lancée le 14 décembre, avec l’annulation anticipée d’un total de 822 millions d’euros d’obligations arrivant à maturité en 2021, 2022, 2023, 2024 et 2025.

Cette opération, qui renforce la liquidité du groupe et allonge la maturité de sa dette, porte à 1,4 milliard d’euros le montant cumulé des rachats obligataires effectués en 2020. A l’issue de cette opération, les fonds sur le compte séquestre dédié au remboursement de la dette s’établiront à 487 millions d’euros.

Vivendi : le consortium mené par Tencent acquiert 10% supplémentaires du capital d’UMG

Vivendi : le consortium mené par Tencent acquiert 10% supplémentaires du capital d’UMG sur la base d’une valeur d’entreprise de 30 milliards d’euros. La vente et le paiement interviendront au cours du premier semestre 2021, sous réserve des autorisations réglementaires. A la suite de l’accord signé le 31 décembre 2019, le Consortium, mené par Tencent, comprenant Tencent Music Entertainment et d’autres co-investisseurs financiers, avait acquis 10% du capital d’UMG le 31 mars 2020 avec l’option d’acquérir, sur la même base de valorisation, jusqu’à 10% supplémentaires du capital d’UMG jusqu’au 15 janvier 2021.

Après la réussite de cet important accord stratégique, Vivendi poursuit le projet de cession de participations minoritaires supplémentaires dans UMG avec l’assistance de plusieurs banques mandatées. Une cotation en Bourse est prévue au plus tard en 2022. Vivendi devrait utiliser la trésorerie issue de ces différentes opérations pour réduire sa dette financière, et pour financer des rachats d’actions et des acquisitions

Rothschild & Co annonce l’acquisition de la Banque Pâris Bertrand

Rothschild & Co annonce l’acquisition de la Banque Pâris Bertrand. Rothschild & Co Bank AG, sa filiale suisse de Banque privée, a conclu un accord portant sur l’acquisition de la Banque Pâris Bertrand. Cette opération marque une étape supplémentaire dans la croissance soutenue des activités de Banque privée de Rothschild & Co et lui permettra de consolider sa présence sur l’important marché suisse. L’opération devrait être finalisée au cours du premier semestre 2021, sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires et autres conditions habituelles.

La Banque Pâris Bertrand dispose d’environ 6,5 milliards de francs suisses d’actifs de ses clients en novembre 2020 (6 milliards de francs suisses hors double comptage). Avec cette acquisition, les actifs des clients de la Banque privée de Rothschild & Co en Suisse excèderont 20 milliards de francs suisses (contre environ 14 milliards au 30 septembre 2020) et l’ensemble des actifs sous gestion de la division Banque privée et Gestion d’actifs de Rothschild & Co dépasseront 75 milliards d’euros.

L’opération n’affectera pas la solidité du bilan de Rothschild & Co et ses fonds propres resteront largement supérieurs aux exigences réglementaires. L’acquisition entraînera une baisse d’environ 1% du ratio CET 1 de Rothschild & Co qui passerait de 19,6% à 18,6% (base pro forma au 30 juin 2020). Les parties ont convenu de ne pas divulguer les conditions financières de la transaction.

Vivendi entre en négociations exclusives avec Gruner + Jahr/Bertelsmann pour l’acquisition de 100% de Prisma Media

Vivendi entre en négociations exclusives avec Gruner + Jahr/Bertelsmann pour l’acquisition de 100% de Prisma Media. Cette acquisition s’inscrirait parfaitement dans la stratégie de Vivendi, groupe leader de médias, de contenus et de communication, en complétant utilement le spectre de ses activités existantes. Elle offrirait également d’intéressantes opportunités de collaboration au sein du groupe et de développement pour les titres de grande qualité qui composent Prisma Media. Le projet d’acquisition sera soumis, conformément à la réglementation en vigueur, à l’information-consultation des instances représentatives du personnel concernées, ainsi qu’à la finalisation de la documentation juridique.

Prisma Media est le groupe de presse français n°1 du secteur, sur le print et le digital, avec vingt marques phares incontournables de la presse magazine, de Femme actuelle à GEO, en passant par Capital, Gala ou Télé-Loisirs. Plus de 42 millions de Français sont en contact chaque mois avec une marque du groupe, que ce soit en feuilletant un magazine, en surfant sur le web, sur un mobile ou sur une tablette.

Arkema annonce le projet de cession de son activité PMMA à Trinseo

Arkema annonce le projet de cession de son activité PMMA à Trinseo pour une valeur d’entreprise de 1 137 millions d’euros, soit 9,3 fois l’Ebitda estimé en 2020. Avec ce projet de cession, qui fait suite à la vente de l’activité polyoléfines fonctionnelles au Coréen SK en juin dernier, la part des Matériaux de Spécialités dans le chiffre d’affaires d’Arkema passera de 79% à 87% sur la base des chiffres proforma 2019. Le Groupe réalise ainsi une nouvelle étape importante de sa transformation avec l’ambition de devenir à l’horizon 2024 un pur acteur des Matériaux de Spécialités centré uniquement autour des Adhésifs, des Matériaux Avancés et des Coating Solutions. Ce projet demeure soumis à l’approbation des autorités de la concurrence compétentes et à la consultation des instances représentatives du personnel concernées. Le closing de l’opération est attendu mi 2021.

Solutions 30 alerte l’AMF et porte plainte au pénal

Solutions 30 alerte l’AMF et porte plainte au pénal pour diffusion d’informations fausses et trompeuses. Depuis quelques jours, Solutions 30 fait l’objet d’une campagne de déstabilisation via l’utilisation de procédés malhonnêtes et déloyaux, explique ce leader européen des solutions pour les nouvelles technologies . « Cette campagne s’appuie notamment sur la diffusion d’un prétendu rapport, anonyme de surcroit, circulant à l’étranger et désormais relayé en France là où la société est cotée. Les très nombreuses informations erronées véhiculées par ce document ont pour seul but de porter atteinte à la crédibilité d’une entreprise en forte croissance et aux fondamentaux solides. Ces allégations sont utilisées de manière publique par le fonds activiste Muddy Waters qui trouve là l’occasion de tirer profit des positions qu’il a prises sur le titre ». Dans un souci constant de transparence, la société a répondu aussitôt aux très nombreuses questions soulevées dans le prétendu rapport afin de mettre un terme à toutes les suspicions que ces attaques avaient vocation à faire naître : https://www.solutions30.com/transparency/. Solutions 30 a d’ores et déjà alerté l’Autorité des Marchés Financiers et vient de mandater le cabinet August Debouzy pour porter plainte auprès du Parquet National Financier pour diffusion d’informations fausses et trompeuses.

M2I : fin de la période de pré-offre

M2I : fin de la période de pré-offre. Le 11 septembre 2019, Prologue a annoncé les caractéristiques d’un projet d’offre publique d’échange visant les titres de la société M2I qu’elle envisageait de déposer. Le 15 novembre 2020, la société Prologue a publié un communiqué dans lequel elle indique notamment : « Prologue confirme son intérêt stratégique de pouvoir procéder au renforcement de ses participations capitalistiques dans les sociétés O2i et M2i. Toutefois, les conditions de sa mise en œuvre ne sont pas réunies pour pouvoir poursuivre à l’heure actuelle cette opération. » Par conséquent, la période de préoffre sur les titres M2I est échue.

v

Bouygues Construction désigne le cabinet Eight Avisory en qualité d’expert indépendant dans le cadre de l’offre publique de retrait. Le conseil d’administration de Bouygues Construction s’est réuni à la suite de l’intention exprimée par Bouygues de déposer une OPR suivie d’un retrait obligatoire sur les actions Bouygues Construction. Le conseil d’administration a décidé de nommer à l’unanimité de ses membres, le cabinet Eight Advisory, représenté par Mme Sophie Carles, en qualité d’expert indépendant chargé d’établir un rapport sur les conditions financières de l’offre publique et de la procédure de retrait obligatoire. Le conseil d’administration émettra un avis motivé sur les termes et conditions du projet d’offre publique une fois qu’il aura pris connaissance du rapport de l’expert indépendant.

Le groupe familial Peugeot accroît de 2% sa détention du capital de Peugeot S.A.

Le groupe familial Peugeot accroît de 2% sa détention du capital de Peugeot S.A. Le contrat d’« equity swap » conclu avec un prestataire de services d’investissement et annoncé le 9 mars 2020 a été dénoué de manière anticipée. Le nombre total d’actions Peugeot S.A. acquis au titre de ce contrat est de 18,1 millions, pour un montant total de 228 millions d’euros. Les titres acquis représentent 2% du capital de Peugeot S.A., conformément à l’autorisation prévue par l’accord de rapprochement signé entre Peugeot S.A. et Fiat Chrysler Automobile le 18 décembre 2019.

L’intégralité des titres Peugeot S.A. du groupe familial Peugeot est désormais portée par Maillot I, société détenue à 76,5% par FFP et à 23,5% par son actionnaire majoritaire Etablissements Peugeot Frères. Sa détention s’élève désormais à 14,38% du capital et 19,36% des droits de vote de Peugeot S.A. Ce dénouement s’inscrit dans le cadre de la fusion prochaine entre Peugeot S.A. et Fiat Chrysler Automobiles, prévue à l’issue des assemblées générales des deux groupes qui se tiendront le 4 janvier 2021.

Société Générale annonce deux initiatives stratégiques majeures dans la banque de détail en France

Société Générale annonce deux initiatives stratégiques majeures dans la banque de détail en France à travers le projet de rapprochement de Crédit du Nord et Société Générale d’une part, et le renforcement du développement de Boursorama d’autre part. Le Groupe entend ainsi renforcer son positionnement différenciant sur le marché français en s’appuyant sur la complémentarité d’un modèle de banque de réseau alliant digital et expertise humaine et d’un modèle de banque entièrement digital :

La combinaison des réseaux bancaires Crédit du Nord et Société Générale permettra de constituer un nouvel ensemble au service de près de 10 millions de clients (entreprises, professionnels et particuliers). L’ambition est d’être un des leaders en matière de satisfaction auprès de notre clientèle cible et d’établir un modèle de banque à la rentabilité renforcée et intégrant les plus hautes exigences en matière de responsabilité.

Le Groupe a par ailleurs décidé de porter Boursorama à maturité en termes de nombre de clients avec l’ambition d’atteindre 4,5 millions de clients en 2025 et un niveau de rentabilité élevé.

Reworld Media a acquis 13,5% du capital d’Hopscotch Groupe

Reworld Media a acquis 13,5% du capital d’Hopscotch Groupe, portant sa participation à 15,53%. Les deux groupes cotés interviennent dans des univers complémentaires, les médias et l’événementiel, en partageant la même stratégie de digitalisation et de création de contenus dédiés à des communautés. Reworld Media s’est construit avec le projet de diversifier des marques media en créant des plateformes digitales de contenus et de services qui se déploient aujourd’hui sur 47 marques medias propriétaires. De son côté, Hopscotch Groupe a mixé et digitalisé les métiers des relations publics, de l’influence et de l’événementiel pour construire et préserver le capital relationnel de ses clients.

Le projet des deux groupes est de développer rapidement des offres uniques sur le marché en associant leurs expertises dans les domaines de la création de contenu, de l’événementiel et du digital. Il permettra aussi aux deux groupes, qui réalisent 30 à 40 % de leur activité à l’international, d’associer leurs forces dans les principaux pays et continents pour accompagner leurs clients dans leur déploiement. Le Groupe Hopscotch apporte les trente implantions mondiales du réseau Sopexa et Reworld Media sa plateforme digitale présente dans 83 pays. Par ailleurs, Pascal Chevalier, président de Reworld Media, rejoindrait le conseil de surveillance d’Hopscotch Groupe.

LNA Santé fait l’acquisition du groupe Clinique Développement

LNA Santé fait l’acquisition du groupe Clinique Développement. Cet opérateur sanitaire propose une offre de médecine chirurgie de spécialité à forte expertise en synergie avec son offre moyen séjour. Avec au total près de 830 lits et places auxquels s’ajoutent 22 blocs opératoires, l’ensemble de ces activités représente un chiffre d’affaires consolidé de 76,6 millions d’euros en 2019. Cette opération structurante s’inscrit parfaitement dans les orientations stratégiques du plan « Grandir Ensemble 2022 » visant à conjuguer l’ancrage territorial avec le développement d’offres de service au cœur des parcours de santé, explique la société. Dans le cadre de cette opération, LNA Santé se porte également acquéreur du parc foncier du groupe. L’acquisition a obtenu l’accord de l’Autorité de la Concurrence le 28 octobre 2020.

Casino a finalisé la cession à Aldi France de 545 magasins Leader Price

Casino a finalisé la cession à Aldi France de 545 magasins Leader Price, 2 supermarchés Casino et 3 entrepôts, pour une valeur d’entreprise de 717 millions d’euros (incluant jusqu’à 35 millions d’euros de complément de prix). Après prise en compte des passifs nets transférés avec les magasins pour 34 millions d’euros, les produits de cession s’établissent à 683 millions d’euros dont 648 millions d’euros perçus ce jour, et jusqu’à 35 millions d’euros de complément de prix versé ultérieurement sur la base du respect d’indicateurs opérationnels durant la période de transition. Casino pourrait, par ailleurs, céder prochainement à Aldi des magasins Leader Price complémentaires pour un montant pouvant atteindre 11 millions d’euros.

L’accord prévoit l’organisation d’une période de transition pendant laquelle les opérations au jour le jour continueront d’être gérées par le groupe Casino jusqu’au passage progressif des magasins sous enseigne Aldi tout au long de l’année 2021. Casino reste propriétaire de la marque Leader Price et pourra l’exploiter en France et à l’international selon certaines conditions convenues avec Aldi. Le groupe conservera ainsi une activité rentable de grossiste auprès de 200 magasins Leader Price franchisés, et de clients externes ou internes (Franprix, Casino Géant ou supermarchés Casino).

Cette cession intervient après l’information et la consultation des instances représentatives du personnel, ainsi que l’autorisation de l’Autorité de la concurrence du 17 novembre 2020. Elle porte le montant des cessions d’actifs non stratégiques finalisées à 2,8 milliards d’euros depuis juillet 2018.

Nextedia a finalisé ce jour l’acquisition de la société Anetys

Nextedia a finalisé ce jour l’acquisition de la société Anetys, spécialisée dans la modernisation de l’espace de travail et dans la sécurisation des systèmes d’information. En faisant l’acquisition d’Anetys, Nextedia renforce significativement son savoir-faire dans les secteurs porteurs de la cybersécurité et du digital workplace. En ajoutant les chiffres 2019 des deux entités, l’ensemble affiche un revenu combiné pro-forma proche de 45 millions d’euros, avec plus de 300 collaborateurs.

L’acquisition de 100% des titres Anetys a été réalisée à concurrence de 5,3 millions d’euros en numéraire et pour le solde par l’émission de 12.526.618 actions nouvelles de Nextedia. Ces actions nouvelles ont été remises aux cédants, dont certains d’entre eux gardent des fonctions de direction dans le nouveau groupe. Le montant payé en cash a fait l’objet d’un financement bancaire à moyen terme à hauteur de 4,9 millions, le solde étant prélevé sur les liquidités de la société. « En réalisant l’acquisition d’Anetys majoritairement en titres, Nextedia renforce son actionnariat managérial et limite son endettement financier », explique la société.

Acheter-Louer.fr : « tentative de prise de contrôle non sollicitée et inamicale »

Acheter-Louer.fr : une « tentative de prise de contrôle non sollicitée et inamicale ». Par acte délivré le 26 novembre 2020, un groupe d’actionnaires concertistes a assigné Acheter-Louer.fr à comparaitre devant le Président du Tribunal de Commerce d’Evry pour une audience en référé d’heure à heure le 30 novembre 2020 à 11 heures. Les demandeurs entendent obtenir la désignation d’un mandataire ad hoc en vue de convoquer une assemblée générale mixte et représenter les défaillants pour statuer, d’une part, sur les résolutions de l’assemblée générale extraordinaire initialement convoquée le 15 décembre 2020 mais ajournée le 18 novembre 2020 par le directoire, et d’autre part sur des résolutions à titre ordinaire et extraordinaire pour lesquelles les demandeurs ont réclamé une inscription à l’ordre du jour de cette assemblée.

Les demandeurs réclament en particulier une modification de la gouvernance de la société et une augmentation de certains plafonds de délégations financières pour le directoire ou le conseil d’administration en cas de changement de mode de gouvernance. Le texte des résolutions dont les demandeurs avaient réclamé l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée convoquée le 15 décembre 2020 puis ajournée est disponible sur le site internet d’Acheter-Louer.fr. La société s’oppose fermement à ces demandes de Yeeld SAS qu’elle considère contraires à l’intérêt social et à celui de ses actionnaires.

Le directoire estime que Yeeld SAS et les concertistes regroupés autour de son président, M. Abdel-Rahman Nagib Beydoun, ne poursuivent que leurs intérêts personnels dans le cadre d’une initiative purement et exclusivement spéculative. Acheter-Louer.fr prendra toutes les actions utiles pour s’opposer à cette tentative de prise de contrôle non sollicitée et inamicale. La société ne manquera pas de tenir ses actionnaires informés des suites de cette procédure.

Le directoire de la société a décidé de mettre un terme aux négociations en vue d’une éventuelle acquisition de la société Yeeld SAS en raison des conditions proposées et en particulier de la valorisation de cette société qui a été revendiquée par ses actionnaires et de l’absence de synergies évidentes entre les deux sociétés. Le directoire estime que les projets d’uberisation du métier d’Acheter-Louer.fr imaginés par Yeeld SAS ne manqueront pas d’avoir un impact préjudiciable sur les clients actuels de la société et des conséquences négatives sur son activité.

Le directoire d’Acheter-Louer.fr entend donc informer parfaitement ses actionnaires et le marché sur les éventuelles conséquences financières et autres que pourraient avoir l’opération rejetée en termes de valeur actionnariale si elle était réalisée. En conséquence, lors d’une réunion du 27 novembre 2020, le directoire a décidé de nommer le Cabinet Didier Kling Expertise & Conseil représenté par MM. Didier Kling et Thierry Guérineau en qualité d’experts avec notamment les missions suivantes : mettre en œuvre une évaluation multicritères des actions émises par Yeeld SAS

; analyser les éventuelles synergies opérationnelles, financières et fiscales liées à un rapprochement entre Acheter-Louer.fr et Yeeld SAS ; établir un projet de rapport sur la valorisation des titres de Yeeld SAS. Le rapport du Cabinet Kling Expertise & Conseil sera mis à la disposition des actionnaires d’Acheter-Louer.fr.

Sofragi : sa transformation en Sicav est en marche

Sofragi : sa transformation en Sicav est en marche. L’assemblée générale mixte du 18 décembre 2020 a été convoquée pour décider de la transformation de cette Sicaf en Société d’Investissement à Capital Variable (Sicav) sous réserve de l’obtention par l’Autorité des marchés financiers (AMF) de deux conditions. D’abord, d’une confirmation de l’absence de mise en œuvre d’une offre publique de retrait par l’actionnaire majoritaire (Groupe Aviva). Ensuite, de l’agrément de Sofragi en tant que Sicav. L’AMF a accordé à Sofragi son agrément en tant que Sicav. Il reste donc à lever la condition liée à l’obtention de l’absence de mise en œuvre d’une offre publique de retrait par l’actionnaire majoritaire, demande en cours d’examen.

Sous réserve de la levée de cette dernière condition avant l’assemblée générale mixte et de l’approbation par les actionnaires de l’ensemble des résolutions proposées à cette assemblée, la transformation de Sofragi en Sicav non cotée interviendrait le 1er janvier 2021 (date d’effet juridique), avec une radiation de Sofragi de la cote Euronext, le 4 janvier 2021. Selon ce calendrier provisoire (à confirmer), aucune transaction sur le titre Sofragi ne pourra intervenir entre le 28 décembre 2020 – date de suspension des cotations – et le 7 janvier 2021. Il est conseillé aux actionnaires de se rendre régulièrement sur l’onglet « Assemblées Générales » du site internet de Sofragi afin de prendre connaissance des dernières informations en rapport avec l’évolution du calendrier de transformation de Sofragi en Sicav sous conditions suspensives.

Europcar Mobility Group a conclu un accord de principe sur un plan de restructuration financière

Europcar Mobility Group a conclu un accord de principe sur un plan de restructuration financière. Cet accord a été conclu entre la société et un groupe significatif de créanciers-dits « cross-holders », porteurs d’obligations Senior 2024, d’obligations Senior 2026, d’obligations Senior Garanties d’EC Finance et détenant des intérêts dans le RCF et la facilité Crédit Suisse. Il a été approuvé à l’unanimité des membres votants du conseil de surveillance de la société et prévoit notamment :

◾ Un désendettement corporate massif, via la réduction de l’endettement corporate du Groupe de 1.100 millions d’euros à travers la conversion en capital de la totalité de ses obligations Senior 2024, obligations Senior 2026 et de la Facilité Crédit Suisse,

◾ Une injection significative de nouvelles liquidités, avec l’apport en capital d’un montant de 250 millions d’euros ainsi que l’octroi d’un nouveau financement flotte d’un montant de 225 millions d’euros,

◾ Le refinancement du RCF.

Tous ces instruments sont entièrement garantis par les membres du comité de coordination constitué par ce groupe significatif de créanciers « cross-holders », porteurs d’obligations Senior 2024, d’obligations Senior 2026, d’obligations Senior Garanties d’EC Finance et détenant des intérêts dans le RCF et la Facilité Crédit Suisse.

Ils sont ouverts à tous les détenteurs d’obligations Senior 2024 et d’obligations Senior 2026 – et/ou de prêteurs au titre du RCF dans le cas du refinancement du RCF uniquement.

« Ce plan de restructuration à la fois complet et rapide, en ligne avec les attentes de la société et ses intérêts, permettra de refondre adéquatement la structure capitalistique corporate du Groupe, lui permettant de se concentrer sur l’accélération du programme « Connect », qui a été conçu pour recentrer le Groupe autour des nouveaux besoins et des attentes des clients », explique Europcar Mobility.

EasyVista : la mise en œuvre d’un retrait obligatoire sera demandé

EasyVista : la mise en œuvre d’un retrait obligatoire sera demandé, si les conditions le permettent. Dans le prolongement du dépôt d’un projet d’OPA simplifiée, EasyVista Holding (contrôlée par des fonds gérés par Eurazeo PME) annonce qu’elle a conclu des engagements d’apport à l’offre, représentant 3,97% du capital et 7.500 bons de souscription d’action, ainsi que des promesses représentant 6,88% du capital et 23.232 actions résultant de la conversion d’obligations convertibles, permettant à EasyVista Holding d’acquérir les actions sous promesses au prix de 70 € par action. Ces accords ne comportent aucune clause de complément de prix ni engagement de réinvestissement.

Dès lors, EasyVista Holding a désormais l’intention de demander la mise en œuvre d’une procédure de retrait obligatoire. EasyVista Holding déposera prochainement un complément au projet de note d’information du 29 septembre 2020 faisant notamment état de ces opérations et de la mise à jour de ses intentions. Pour rappel, l’initiateur, qui détient 71,87% du capital (78,87% avec les promesses de vente), s’engage à acquérir chaque action et chaque OC au prix unitaire de 70 € et chaque bon de souscription d’action au prix de 45,88 €. Le prix par action fait ressortir une prime de 3,2% sur le dernier cours coté, le 22 juillet 2020, dernière séance avant l’annonce de l’opération, et une prime de 24,3% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois avant cette date.

Peugeot, FCA : les assemblées se tiendront le 4 janvier 2021

Peugeot, FCA : les assemblées se tiendront le 4 janvier 2021. Les deux sociétés Fiat Chrysler Automobiles et Peugeot S.A. ont chacune décidé de convoquer leurs assemblées générales des actionnaires respectives le lundi 4 janvier 2021, en vue d’approuver l’opération de fusion de leurs sociétés devant permettre la création de Stellantis, qui deviendra le 4e constructeur automobile mondial par ses volumes. L’ordre du jour et les projets de résolutions qui seront soumis au vote des actionnaires, ainsi que les modalités de participation à ces assemblées, seront rendus publics le 23 novembre 2020 et seront consultables sur les sites Internet des deux groupes.

Bouygues a cédé ses 16,45 millions de droits préférentiels de souscription Alstom

Bouygues a cédé ses 16,45 millions de droits préférentiels de souscription Alstom au prix de 2,95 euros par DPS (soit un montant total d’environ 49 millions d’euros) dans le cadre d’un placement auprès d’investisseurs qualifiés. Le règlement-livraison du placement devrait avoir lieu le 19 novembre 2020. A l’issue de l’augmentation de capital, la participation de Bouygues s’élèvera à environ 8% du capital d’Alstom. BNP Paribas a agi en tant que seul coordinateur global du placement. Rothschild & Co et Perella Weinberg Partners ont agi en tant que conseils financiers de Bouygues.

Acheter-Louer.fr cesse ses négociations en vue d’acquérir une start-up

Acheter-Louer.fr cesse ses négociations en vue d’acquérir une start-up. Dans le cadre de sa stratégie de croissance externe, Acheter-Louer.fr avait engagé, en juillet 2020, des négociations avec une start-up du secteur des FinTechs en vue d’un éventuel partenariat capitalistique et/ou opérationnel. La société a décidé de mettre un terme aux négociations, les conditions de leur poursuite n’étant plus réunies. Par ailleurs, par lettre recommandée en date du 10 novembre 2020, un groupe d’investisseurs a informé la société avoir franchi à la hausse le seuil de 9% pour détenir 9,06% du capital. Avec ces acquisitions, les concertistes sont devenus le premier actionnaire d’Acheter-Louer.fr en termes de nombre d’actions et de droits de vote détenus.

Capgemini a l’intention d’acquérir RXP Services

Capgemini a l’intention d’acquérir RXP Services. Capgemini a conclu un accord en vue d’acquérir la société australienne RXP Services sous un régime réglementaire australien nécessitant l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires. RXP Services compte plus de 550 experts répartis sur quatre sites en Australie. Cette acquisition viendrait donc renforcer les capacités de Capgemini dans le pays dans les domaines du digital, des données et du cloud. Elle est en ligne avec l’ambition du Groupe de croître fortement dans la région Asie-Pacifique.

Basé à Melbourne, avec des sites à Sydney, Canberra et Hobart, RXP Services (dont le chiffre d’affaires atteint 127 millions de dollars australiens pour l’année fiscale se terminant le 30 juin 2020) accompagne ses clients, en leur fournissant des solutions digitales, de leur conception et mise en œuvre, à leur maintenance. Le prix pour l’acquisition de 100% du capital de RXP Services (sur une base diluée) s’élèverait à 95,5 millions de dollars australiens. La mise en œuvre de l’accord reste soumise à certaines conditions. L’acquisition devrait être finalisée en début d’année 2021.

M. Thierry Derez et Covea condamnés par le Tribunal de commerce

M. Thierry Derez et Covea condamnés par le Tribunal de commerce pour leurs fautes commises dans la préparation et la mise en œuvre du projet non-sollicité de prise de contrôle de Scor par Covéa. Dans un jugement rendu le 10 novembre 2020, le Tribunal de commerce de Paris a jugé que M. Thierry Derez avait violé ses obligations légales et fiduciaires d’administrateur en son nom propre de Scor (en matière de loyauté, conflit d’intérêts et confidentialité), en transmettant à Covéa et ses conseils des informations et documents confidentiels de Scor dans le dessein de favoriser indûment la préparation et la mise en œuvre par Covéa d’un projet non-sollicité de prise de contrôle de Scor., comme le détaille Scor dans un communiqué.

M. Thierry Derez est condamné à payer la somme de 479.376 euros, majorés des intérêts, en réparation du préjudice que ses fautes personnelles ont causé à Scor.

Le Tribunal a également jugé que Covéa SGAM et Covéa Coopérations avaient participé et tiré profit en toute connaissance des fautes commises par M. Thierry Derez, et que la communication publique de leur projet non sollicité de prise de contrôle de Scor avait été fautive. M. Thierry Derez, Covéa SGAM et Covéa Coopérations sont condamnés in solidum à payer la somme de 19.603.191 euros, majorés des intérêts, en réparation du préjudice que leurs fautes ont causé à SCOR.

Scor accueille favorablement la décision du Tribunal de commerce de Paris et rappelle les autres procédures judiciaires en cours :

−  Le procès pénal à l’encontre de M. Thierry Derez et Covéa dans le cadre du projet non- sollicité de prise de contrôle de Scor par Covéa – respectivement pour abus de confiance et recel d’abus de confiance – se tiendra les 5 et 6 juillet 2021 devant le Tribunal correctionnel de Paris.

−  Le procès civil à l’encontre de Barclays, banque conseil et de financement de Covéa, pour violation grave de la confidentialité et du secret des affaires de Scor, se tiendra du 14 au 23 juin 2021 devant la High Court of Justice de Londres.

Unibail-Rodamco-Westfield : le projet d’augmentation de capital est rejeté

Unibail-Rodamco-Westfield : le projet d’augmentation de capital est rejeté. L’assemblée générale mixte a été appelée à se prononcer sur six résolutions soumises au vote, dont trois proposées par des actionnaires minoritaires. En raison de l’épidémie de Covid-19, les actionnaires ont été invités à voter par correspondance, et le scrutin a été clos le 9 novembre à 15h. En application de la réglementation boursière en vigueur, URW se voit contraint d’annoncer les résultats des votes, qui doivent être entérinés par le bureau de l’Assemblée Générale le 10 novembre.

  • Rejet de la résolution donnant délégation de compétence au Directoire à l’effet d’émettre des actions ordinaires de la Société avec maintien du droit préférentiel de souscription.
  • Approbation de la nomination de M. Léon Bressler en qualité de membre du Conseil de surveillance.
  • Approbation de la nomination de M. Xavier Niel en qualité de membre du Conseil de surveillance.
  • Approbation de la nomination de Mme Susana Gallardo en qualité de membre du Conseil de surveillance.

« Nous prenons acte des votes des actionnaires exprimés en vue de l’assemblée générale du 10 novembre, et notamment concernant l’augmentation de capital proposée, qui n’a pas recueilli les deux tiers des votes requis », a déclaré Christophe Cuvillier, président du directoire de URW. Et d’ajouter : « Le niveau d’endettement d’Unibail-Rodamco-Westfield reste toutefois élevé. Nous devrons donc étudier toutes les alternatives permettant de renforcer rapidement la structure financière du Groupe, et bien sûr mettre en œuvre les autres volets de notre plan RESET (cessions d’actifs, réduction du dividende en numéraire, réduction des dépenses d’investissements) qui restent indispensables à l’atteinte de nos objectifs de désendettement. Le Conseil de Surveillance se réunira à cet effet dans les tout prochains jours en présence de ses nouveaux membres et du Directoire. »

Saint-Gobain entre en négociations exclusives avec Mutares

Saint-Gobain entre en négociations exclusives avec Mutares, société cotée à la Bourse de Francfort, en vue de la cession de Lapeyre, sa filiale spécialisée dans l’aménagement de la maison en France, sur la base d’une offre ferme et irrévocable qui fait suite à un processus concurrentiel large engagé depuis septembre 2019. Cette étape importante engage une période de consultations et d’approbations qui devrait aboutir à une transaction finalisée au premier trimestre 2021.

Saint-Gobain dotera par ailleurs Lapeyre d’environ 245 millions d’euros lui permettant de disposer d’une trésorerie robuste et d’une situation financière saine pour financer tant son exploitation que les investissements et mesures nécessaires à la poursuite de la modernisation de l’enseigne et des usines, et le retour à la rentabilité.

Lapeyre emploie environ 3 500 salariés et dispose de 10 usines et 126 magasins en France. Elle a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 641 millions d’euros et une perte d’exploitation de 34 millions d’euros.

Orange Roumanie vers une prise de contrôle de l’opérateur fixe Telekom Romania Communications

Orange Roumanie vers une prise de contrôle de l’opérateur fixe Telekom Romania Communications, actuellement détenu à 54% par OTE et à 46% par l’État roumain. Orange Roumanie annonce la signature d’un accord portant sur l’acquisition d’un bloc majoritaire de 54% du capital de Telekom Romania Communications (TKR), dans le cadre d’une transaction qui accélérera considérablement la stratégie d’Orange de devenir l’opérateur convergent de référence pour les abonnés en Roumanie. Orange paiera 268 millions d’euros, net de dette et de trésorerie et sous réserve d‘ajustements usuels à la réalisation de la transaction, correspondant à une valeur d’entreprise totale de 497 millions d’euros pour 100% de TKR et pour sa base d’abonnés convergents.

TKR, deuxième plus grand opérateur fixe de Roumanie, a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 622 millions d’euros. A travers son infrastructure réseau, TKR fournit des services de téléphonie fixe, haut débit et de télévision payante à 5 millions de clients et son réseau fibre d’environ 90 000 km relie environ 3 millions de foyers. Il fournit également des services convergents à 881 000 abonnés fixe-mobiles convergents au 30 juin 2020 notamment à travers un contrat MVNO conclu avec Telekom Romania Mobile. Ces abonnés migreront sur le réseau d’Orange Roumanie après l’achèvement de la transaction.

Orange Roumanie, le plus grand opérateur mobile du pays, a généré en 2019 un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros. Cette acquisition permettra à Orange d’accélérer sa stratégie d’opérateur convergent et, combiné au réseau fixe de TKR, créera un acteur disposant d’une infrastructure totalement convergente sur les marchés B2C, B2B et ICT.

La future entité combinée aura l’ambition de devenir l’opérateur de référence des abonnés pour les services télécoms convergents en Roumanie, tant sur les segments B2C que B2B. L’opération générera également d’importantes synergies provenant principalement de la vente croisée de services aux abonnés existants et de l’optimisation du réseau (économies d’échelle et de périmètre).

La réalisation (closing) de la transaction, qui est soumise à des conditions suspensives usuelles (notamment l’approbation de la Commission européenne et des autorités compétentes), est a priori attendue lors du second semestre 2021. Tant que les approbations et la conclusion de la transaction ne seront pas obtenues, les deux sociétés continueront à fonctionner de manière indépendante.

Veolia renforce son intention concernant le dépôt de son projet d’OPA sur Suez

Veolia renforce son intention concernant le dépôt de son projet d’OPA sur Suez. Suite à son communiqué du 5 octobre 2020, Veolia s’engage à déposer une offre publique d’acquisition au prix de 18 € par action (coupon attaché) pour l’ensemble du capital de Suez dès que le conseil d’administration de Suez aura émis un avis favorable sur ce projet et aura désactivé le dispositif visant à organiser l’inaliénabilité de l’activité de l’eau en France.

Cette information revient à accélérer le calendrier de dépôt du projet d’offre publique, qui devient concomitant à la conclusion d’un accord avec le conseil d’administration de Suez. Veolia a consacré les semaines écoulées depuis son acquisition de 29,9% de Suez auprès d’Engie à de nombreuses tentatives de renouer le dialogue avec Suez, aussi bien auprès du président que des membres du conseil d’administration de l’entreprise. La réponse systématique de Suez a pour l’instant consisté à opposer à ces démarches une fin de non-recevoir.

 « ​Nous avons la conviction que nous parviendrons à convaincre le conseil d’administration de Suez, dans sa forme actuelle ou, à défaut, après une assemblée générale, de la pertinence de notre projet, a déclaré Antoine Frérot, PDG de Veolia. C’est pourquoi nous souhaitons clarifier plus encore notre calendrier et nous engager à déposer notre offre dès l’instant où le conseil d’administration de Suez aura émis un avis favorable. En résumé : le seul obstacle qui empêche l’ensemble des actionnaires de Suez de profiter d’une offre publique d’acquisition à 18 euros par action, c’est l’opposition du conseil d’administration de Suez dans sa composition actuelle​ ».

Par son communiqué en date du 5 octobre 2020, Veolia a confirmé son intention, à la suite de l’acquisition du bloc de 29,9% des actions de Suez, de prendre le contrôle de Suez et, à cet effet, de déposer une offre publique d’acquisition volontaire portant sur le solde des actions de Suez.

Veolia indique qu’il déposera son projet d’offre publique d’acquisition au prix de 18 euros par action (coupon attaché) dès lors qu’un accord de rapprochement aura été conclu entre Suez et Veolia suivant les standards usuels, confirmant l’accueil favorable du projet d’offre par le conseil d’administration et la désactivation effective du dispositif d’inaliénabilité de Suez Eau France et de ses filiales et actifs et comprenant un engagement de gérer le groupe Suez SA dans le cours ordinaire des affaires, sans cession d’actifs autres que ceux nécessaires aux fins de l’obtention des autorisations réglementaires, et les clauses de coopération usuelles. Le projet d’offre publique contiendra une condition suspensive d’obtention des autorisations applicables aux termes des réglementations sur le contrôle des concentrations.

Jusqu’à la date de dépôt de l’offre, les autres dispositions de l’intention publiée par Veolia le 5 octobre 2020 restent applicables, y compris les clauses d’ajustement du prix du projet d’offre. Les actionnaires de Suez bénéficieront ainsi d’un prix sécurisé dès la conclusion de l’accord de rapprochement (soumis aux seuls ajustements mécaniques usuels dans les offres publiques, par exemple en cas de distribution). À défaut de conclusion d’un accord de rapprochement comme indiqué ci-dessus, l’intention exprimée par Veolia le 5 octobre dernier reste pleinement applicable.

Carrefour acquiert l’enseigne Bio c’ Bon

Carrefour acquiert l’enseigne Bio c’ Bon. Le Tribunal de Commerce de Paris a décidé de retenir l’offre du Groupe Carrefour pour la reprise de l’enseigne Bio c’ Bon. Cette acquisition stratégique vient conforter l’ambition du groupe de devenir le leader du bio et de la transition alimentaire pour tous. Le tribunal valide également le projet social de Carrefour qui s’est engagé à préserver l’emploi de plus de 1 000 salariés Bio c’ Bon, soit la quasi-totalité de l’effectif actuel.

Cette acquisition permettra à Carrefour d’accélérer le développement de sa présence dans la distribution spécialisée bio en centre urbain, un secteur en forte croissance, avec un concept très complémentaire des enseignes existantes du Groupe. Le prix est de 60 millions d’euros. Cette opération a fait l’objet d’une dérogation à l’effet suspensif du contrôle des concentrations et sera soumise à l’examen de l’Autorité de la Concurrence dans les prochaines semaines.

Mediawan finalise l’acquisition de Lagardère Studios

Mediawan finalise l’acquisition de Lagardère Studios. Le groupe audiovisuel annonce aujourd’hui la réalisation de l’acquisition de Lagardère Studios, acteur clé de la création, production, distribution et gestion de contenus audiovisuels en Europe. Cette acquisition, dont le projet avait été annoncé lors de l’entrée en négociations exclusives le 22 juin 2020, a fait l’objet d’un accord signé le 6 août 2020 avec le Groupe Lagardère et d’une autorisation de l’Autorité de la Concurrence le 21 septembre 2020.

Conformément à la faculté qui lui était laissée aux termes de l’accord d’acquisition, Mediawan a procédé à l’émission de 1.615.785 nouvelles actions en rémunération de l’apport d’une partie des actions Lagardère Studios. Le solde du prix d’acquisition a été financé notamment par l’utilisation de facilités de crédits non tirées à hauteur de 30 M€ et par la souscription d’un prêt d’actionnaires de 20 M€ auprès de Mediawan Alliance (Bidco Breteuil).

Lagardère Studios est l’un des principaux acteurs indépendants dans la production et la distribution de contenus en Europe, avec une présence en France, en Espagne (Groupe Boomerang), en Finlande (Aito Media), aux Pays-Bas (Skyhigh TV), mais aussi sur le continent africain (Keewu au Sénégal), et qui bénéficie de relations de long terme avec les principaux diffuseurs de chacun de ces pays.

PSA pourra vendre jusqu’à 7% de Faurecia avant la fusion avec FCA

PSA pourra vendre jusqu’à 7% de Faurecia avant la fusion avec FCA. Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et Peugeot S.A. continuent d’avancer sur la réalisation de leur projet de fusion pour créer Stellantis, le 4e constructeur automobile mondial en volume. Une nouvelle étape significative a été franchie à cet égard le 27 octobre, lorsque leurs conseils respectifs ont signé les conditions communes qui s’appliqueront à leur fusion. Les parties envisagent que la fusion soit réalisée d’ici à la fin du premier trimestre 2021, sous réserve des conditions énoncées dans leur accord de fusion.

Les deux conseils ont également approuvé que le Groupe PSA puisse vendre jusqu’à environ 7% du capital social de Faurecia avant la réalisation de la fusion et prendre d’autres mesures (autres que la vente additionnelle d’actions), afin de s’assurer que Stellantis n’acquiert pas le contrôle de Faurecia, conformément aux dispositions de l’accord de fusion initial. Ceci devrait faciliter l’obtention des approbations réglementaires nécessaires liée à la fusion.

Le produit de ce projet de cession, ainsi que la participation restante en actions dans Faurecia, seraient distribués aux actionnaires de Stellantis peu après la réalisation de la fusion, comme annoncé le 14 septembre 2020, sous réserve de l’approbation du conseil d’administration et des actionnaires de Stellantis.

FCA et Groupe PSA ont également souligné, au regard des éléments présentés lors de l’annonce publique des ventes de Faurecia pour le 3e trimestre, la gestion efficace de la crise Covid-19 par l’entreprise, la révision à la hausse de ses prévisions pour l’année 2020 ainsi que la confirmation de tous ses objectifs pour 2022.

Atos réagit sur le dossier Syntel

Atos réagit sur le dossier Syntel. Le 27 octobre 2020, un jury formé par un tribunal américain du district Sud de New York a déclaré Syntel, qui fait désormais partie d’Atos, responsable de détournement de secrets commerciaux et de violation de droits d’auteur et a spécifié un montant de dommages-intérêts dû à Cognizant et à sa filiale TriZetto d’environ 855 millions de dollars. L’affaire a débuté en 2015 entre Syntel et TriZetto et précédait l’acquisition de Syntel par Atos en 2018.

Atos a déjà déposé une requête contestant la validité des allégations de TriZetto, et va immédiatement déposer une autre requête pour contester le verdict. Le juge en charge du dossier aura à se prononcer sur ces requêtes. Si ces requêtes venaient à être rejetées, Atos aura le droit de faire appel. Atos considère que le verdict du jury n’est pas justifié par les preuves présentées au cours du procès ni par le droit applicable. En outre, Atos considère que le montant des dommages-intérêts est totalement disproportionné par rapport aux actes reprochés.

Comme l’a fait valoir Atos lors du procès, le montant maximum des dommages-intérêts pouvant être alloués à TriZetto conformément au droit applicable est d’environ 8,5 millions de dollars. Atos confirme cette position.

Atos multiplie les acquisitions

Atos multiplie les acquisitions. Ce leader international de la transformation digitale annonce aujourd’hui avoir conclu un accord en vue d’acquérir SEC Consult Group, un grand fournisseur mondial de services de conseil en cybersécurité. Leader des services de cybersécurité, Atos entend ainsi renforcer sa position dans la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse) avec plus de 600 experts et confirmer sa place de numéro 1 en Europe. Cette transaction sera l’occasion pour SEC Consult d’atteindre de nouveaux marchés et d’acquérir une nouvelle clientèle à l’échelle mondiale. La finalisation de la transaction est prévue avant la fin de l’année, sous réserve de l’obtention des approbations antitrust.

Atos annonce également avoir signé un accord en vue d’acquérir Eagle Creek Software Services (Eagle Creek). Basée aux Etats-Unis, Eagle Creek est une entreprise de conseil en technologie et management spécialisée dans les implémentations Salesforce pour ses clients en Amérique du nord. La finalisation de la transaction est prévue avant la fin de l’année. Enfin, Atos est entré en négociations exclusives en vue d’acquérir Edifixio et renfocer ses activités Cloud et Salesforce en France.

Microwave Vision a désigné Farthouat Finance en qualité d’expert indépendant

Microwave Vision a désigné Farthouat Finance en qualité d’expert indépendant. Cet expert est appelé à se prononcer sur le caractère équitable des conditions financières d’une prochaine OPA simplifiée suivie, le cas échéant, d’un retrait obligatoire sur cette société spécialisée dans les systèmes de test et de mesure à balayage électronique. Le 10 septembre 2020, un contrat d’acquisition a été signé par HLD Europe, au travers d’un véhicule spécifique (dénommé Rainbow Holding), de plusieurs blocs représentant 55,56% du capital de Microwave Vision auprès de son actionnaire de référence Eximium (holding de la famille Baulé), de Bpifrance, de Seventure Partners et de plusieurs minoritaires, au prix de 26 € par action. La réalisation du transfert des blocs reste soumise à l’obtention préalable d’autorisations réglementaires en France et à l’étranger et devrait intervenir à la fin de l’année 2020.

A l’issue de ce transfert, Rainbow Holding déposera un projet d’OPA simplifiée sur le solde des actions non détenues, au prix unitaire de 26 €, identique au prix des blocs cédés. Rainbow Holding a désormais indiqué à Microwave Vision son intention de faire suivre cette OPAS, si les conditions sont réunies, d’une procédure de retrait obligatoire. Sur cette base, après avoir pris connaissance du rapport de l’expert indépendant, le conseil d’administration de Microwave Vision se réunira à nouveau pour émettre un avis motivé sur le projet d’offre publique suivi, le cas échéant, d’un retrait obligatoire.

Nextedia double de taille avec l’acquisition d’Anetys

Nextedia double de taille avec l’acquisition d’Anetys. L’entreprise, spécialisée dans le conseil et les services dédiés aux métiers de la transformation digitale, concrétise un projet de croissance externe majeur avec l’élargissement de son offre de services à la cybersécurité et au digital workplace, des segments de marché à très forts potentiels auprès des entreprises et des administrations publiques.

Anetys, groupe spécialisé dans la modernisation de l’espace de travail et dans la sécurisation des systèmes d’information propose, intègre et supporte des solutions qui répondent aux nouveaux usages et nouvelles menaces informatiques auxquels doivent répondre les entreprises. L’offre métiers d’Anetys lui permet d’intervenir dans toutes les étapes du cycle de vie des projets clients, en adaptant l’intervention à leurs besoins.

En unissant leurs forces, les deux sociétés entendent tirer parti de fortes synergies sur le plan commercial, grâce à de larges opportunités de cross-selling. Par ailleurs, en s’appuyant sur les implantations régionales d’Anetys à Nantes, Strasbourg, Lille, Lyon et Toulouse, Nextedia concrétise également son ambition de répondre partout en France aux demandes de ses clients.

En ajoutant les chiffres 2019 des deux entités, l’ensemble affiche un revenu combiné pro-forma proche de 45 millions d’euros, avec plus de 300 collaborateurs. Les modalités pratiques de l’acquisition seront soumises au vote de l’assemblée générale extraordinaire de Nextedia qui se tiendra fin novembre.