Les entreprises françaises se constituent un trésor de guerre, si l’on en croit la 2ème édition de l’étude sur le partage de la valeur menée par Havas Worldwide. Les sociétés du SBF 120, prudentes, se confectionnent un important matelas de liquidités à hauteur de 20% du cash-flow, en raison de perspectives jugées difficiles pour 2013. Tous les postes de dépenses sont réduits, sauf la masse salariale et les investissements de production. Les entreprises mettent ainsi sous tension les autres parties prenantes comme les actionnaires dont la rémunération (dividendes et rachats d’actions) baisse de 11% en 2012. Tirant les leçons de 2009, elles organisent leur autonomie par rapport aux banques. La croissance externe est toujours très ralentie (pour l’instant ?). Or une comparaison avec les entreprises internationales montre que l’ensemble de ces choix est spécifiquement français…
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