Fusions & acquisitions pour la grande consommation et la distribution. EY publie la nouvelle édition de son baromètre semestriel qui met en évidence les grands enseignements du marché et livre la vision des décideurs de la distribution et de la grande consommation en termes d’acquisitions pour les prochains mois.
- 66% des dirigeants interrogés envisagent de poursuivre activement des acquisitions dans les 12 prochains mois : un résultat inégalé depuis 6 ans, correspondant au taux d’intention le plus important, tous secteurs confondus.
- Près de 6 participants sur 10 indiquent avoir trois opérations ou plus en cours.
- 41% des répondants prévoient d’opérer leurs prochaines acquisitions à l’étranger, contre 30% sur leur marché domestique.
- Les marchés matures sont de nouveau prioritaires pour les fusions acquisitions. Le top 5 des destinations pour les investisseurs : les États-Unis (3ème il y a 6 mois), le Royaume-Uni, la Chine, l’Inde et l’Allemagne. La France passe de la 7ème à la 9ème place.
- Pour 26% des répondants, leurs intentions d’investir dans la zone euro se sont développées en raison des liquidités disponibles et des faibles taux d’intérêt.
- Si 26% des dirigeants interrogés envisagent des opérations comprises entre 251 millions et 1 milliard de dollars, ils sont une majorité (71%) à en planifier en deçà de 250 millions de dollars.
- La réduction des coûts et le gain en efficacité opérationnelle sont des objectifs prioritaires pour une entreprise interrogée sur deux.
- Près d’un dirigeant sur quatre envisage une acquisition pour développer de nouvelles technologies.
- 73% des dirigeants interrogés priorisent des acquisitions qui viennent compléter/renforcer leurs activités existantes.
- 32% des entreprises répondantes motivent leurs plans de croissance organique à horizon 12 mois par le développement de la R&D et le lancement de nouveaux produits.
- Pour 40% des répondants, la phase d’intégration post-acquisition a été largement impactée par le digital, contre 34% pour celle de due-diligence. « Au sujet d’une potentielle cyber-attaque, 1 dirigeant sur 2 estime que le risque est élevé au cours des différentes étapes d’une acquisition. Ainsi, 56% d’entre eux déclarent mettre en place des moyens de cyber-sécurité pour sécuriser leurs transactions » explique Olivier Macard, Associé EY responsable du secteur Retail Consumer Product.
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