Ubisoft : l’irruption de Vivendi est vécu comme une agression. « J’ai reçu un appel de Vincent Bolloré deux heures avant l’annonce de son entrée dans le capital d’Ubisoft. Il ne m’en a même pas parlé ! », explique Yves Guillemot, PDG et cofondateur de l’éditeur de jeux vidéos, dans une interview au quotidien Les Echos. « Prendre un pourcentage dans notre société sans discuter avec nous au préalable, ce sont des méthodes d’un autre temps. On n’entre pas dans une société en cassant la porte ! ». Et d’ajouter : « Vivendi a un conflit d’intérêt avec Ubisoft car il détient 6% du capital d’un concurrent Activision Blizzard. D’ailleurs, j’observe que quand Vivendi a vendu la majeure partie de sa participation dans cette société, son patron Bobby Kotick a reconnu que Vivendi l’avait empêché d’être réactif et agile ».
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