Videndi ou l’art du surplace. Dans un éditorial des Echos, David Barroux, rédacteur en chef Industrie et High-tech-Médias du journal, n’est pas tendre avec le conglomérat numérique qui réunit aujourd’hui ses actionnaires en assemblée générale. « Force est de constater que le groupe s’est plus montré maître dans l’art du surplace que de la guerre du mouvement. Le dossier Maroc Telecom avance doucement, la pépite brésilienne GVT s’avère invendable au prix espéré, la perspective d’une introduction en Bourse ou un adossement de SFR semble lointain. Bref, le grand Monopoly des actifs annoncé n’a pas eu lieu », observe-t-il. « Mais Vivendi a commis deux erreurs. La première est d’avoir annoncé un grand chambardement trop tôt […] La deuxième est qu’aujourd’hui, revenant en partie en arrière, il demande du temps ».
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