Vivendi a un an pour réduire sa position dans Telecom Italia ou Mediaset. Après avoir ouvert une instruction en décembre 2016, l’autorité de tutelle des télécommunications en Italie (AGCom) estime que la situation de Vivendi au regard de ses participations dans Telecom Italia (environ un quart du capital) et Mediaset (près de 30%) n’est pas légale et lui donne un an pour les modifier. Au surplus, « Vivendi est tenu de présenter d’ici 60 jours le plan d’action spécifique que la société entend adopter pour obtempérer », indique l’AGCom.
Dans un communiqué, Vivendi prend note, avec étonnement, de la décision rendue aujourd’hui par l’Autorité italienne de la communication. « Vivendi a toujours agi dans les limites imposées par le droit italien, et plus spécifiquement par la loi Gasparri en matière de protection du pluralisme des médias afin d’éviter la constitution de positions dominantes, explique le groupe. En particulier, il est indiscutable que Vivendi ne contrôle ni n’exerce une influence dominante sur Mediaset qui est contrôlé de manière exclusive par Fininvest avec une participation proche de 40 % ».
En conséquence, Vivendi se réserve le droit d’engager toute action judiciaire appropriée pour assurer la protection de ses intérêts, y compris de faire appel de la décision de l’AGCom auprès du Tribunal administratif régional (TAR) et de déposer une plainte officielle auprès de la Commission européenne pour violation du droit de l’Union Européenne. Ajoutant : « Vivendi demeure pleinement confiant que ses droits seront finalement reconnus ».
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