Des noms d’oiseaux ont fusé à l’assemblée générale d’Accor. « Prédateurs », « Odieux », Impitoyables »… Les actionnaires se sont montrés très critiques au sujet de l’éviction de Denis Hennequin de la présidence du groupe hôtelier et de la mainmise des deux actionnaires de référence, Colony Capital Europe et Eurazeo. « Il y a des mots qui ont été utilisés qui sont très forts », mais « il n’y a pas de vision financière sans une vision industrielle, cela n’existe pas », s’est défendu Sébastien Bazin, directeur général de Colony, avant d’ajouter : « J’aime probablement ce groupe autant que ceux qui sont dans cette salle ». « Si on casse la machine, il y a un risque soit de démantèlement, soit d’OPA », a toutefois glissé Paul Dubrule, l’un des deux cofondateurs du groupe avec Gérard Pélisson. En tout état de cause, le projet de scission de l’immobilier, étudié « très longuement » l’an dernier, a été écarté.
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