Faurecia est prêt à toute éventualité. A l’occasion de la publication des résultats 2012 (en recul de 61,7%, à 142 millions d’euros), le président de l’équipementier automobile, Yann Delabrière, s’est dit prêt à un désengagement éventuel de Peugeot, qui détient 57,43% du capital. Faurecia est « une entreprise qui vit sa vie et décide de sa stratégie de manière indépendante », a-t-il affirmé. Dans une note récente, CM-CIC Securities estimait que le constructeur pourrait vendre sa participation, valorisée 900 millions, pour un montant estimé entre 1,2 et 1,5 milliard. A mi-séance, le titre gagnait près de 5%, à 14,30 euros, en hausse de 22% depuis le début de l’année.
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