Havas, détenu à hauteur d’un tiers par Bolloré, souhaite rester indépendant. C’est du moins l’opinion de David Jones, président directeur général du groupe de communication, formulée à l’occasion de la présentation des résultats pour l’exercice 2012. Selon lui, les opérations de croissance externe d’envergure « s’avèrent décevantes pour ceux qui les font ainsi que pour leurs actionnaires », en citant le cas de Digitas, racheté par le groupe Publicis pour 1,3 milliard de dollars. Ajoutant : son « management n’est plus là et l’agence va beaucoup moins bien aujourd’hui ».
Les plus commentés