Comme prévu, le géant des médias, des contenus et de la communication a déposé, par l’entremise de BNP Paribas, CIC, Lazard Frères Banque, Natixis et Société Générale, son projet d’offre publique visant les actions Lagardère.
Vivendi, qui détient à ce jour 45,13% du capital et 37,10% des droits de vote, s’engage, à titre principal, à acquérir les actions non détenues au prix unitaire de 25,50 € (dividende attaché) et, à titre subsidiaire, à offrir aux actionnaires de recevoir pour chaque action présentée (et conservée jusqu’à la date de clôture de l’OPA) un droit de la céder au prix unitaire de 24,10 € jusqu’au 15 décembre 2023 inclus.
Le prix offert dans le cadre de l’offre principale (25,50 € par action, droits à distribution attachés) extériorise une prime de 30,8% par rapport au cours du 15 septembre 2021 (dernière séance avant l’annonce par Vivendi de son projet d’acquisition du bloc auprès d’Amber Capital) et des primes de respectivement 18,9% et 17,8% par rapport aux cours moyens sur 1 mois et 3 mois pondérés par les volumes.
Les droits seront cessibles, mais non négociables en Bourse. Ils seront exerçables entre le lendemain de la date de règlement-livraison de l’offre rouverte et le 15 décembre 2023. Les droits non exercés à l’issue de la période d’exercice seront caducs. Chaque droit de cession ne donne droit à céder à l’initiateur qu’une seule action Lagardère et ne pourra être exercé qu’une seule fois.
Dans le cas où le nombre d’actions apportées à l’offre principale lors de la première période d’offre serait insuffisant pour permettre à Vivendi d’atteindre le seuil de caducité, ce dernier acquerra en numéraire au prix de l’offre dans sa branche principale la quotité d’actions présentées à l’offre dans sa branche subsidiaire nécessaire pour atteindre 51% du capital. A noter que l’initiateur n’a pas l’intention de demander la mise en œuvre d’un retrait obligatoire à l’issue de l’offre publique.
Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 14 avril au 20 mai 2022.
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