NZME et Fairfax Media NZ ne pourront pas fusionner. L’Autorité néo-zélandaise de la concurrence a mis son veto au rapprochement des deux premiers groupes de presse et de médias néo-zélandais, estimant que cette opération représentait une menace pour la démocratie. L’Autorité reconnaît que les deux groupes font face à un environnement commercial difficile pour passer des produits imprimés traditionnels à un modèle en ligne durable. Mais, à ses yeux, la fusion réduirait considérablement la concurrence dans la publicité et la diffusion. L’entité issue de la fusion aurait ainsi contrôlé près de 90% de la presse écrite néo-zélandaise, avec une audience cumulée de 3,7 millions de personnes, soit plus de 80% de la population. Selon la NZCC, ce niveau d’influence sur l’information par un seul groupe de médias « pose un risque pour la démocratie et la population néo-zélandaises ».
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