Natixis : OPA simplifiée de Groupe BPCE à 4 € par action ! Afin de simplifier son organisation, BPCE S.A., actionnaire majoritaire de Natixis, annonce son intention d’acquérir les actions des minoritaires de cet établissement financier, spécialisé dans la gestion d’actifs et de fortune, la banque de financement et d’investissement, l’assurance et les paiements. Le projet d’offre publique d’achat simplifiée, qui sera déposé par JPMorgan Chase Bank auprès de l’AMF, vise l’ensemble des actions Natixis non détenues, représentant 29,3% du capital, au prix unitaire de 4 € (dividende attaché).
Ce prix fait ressortir une prime de 16% sur le cours de Natixis du 5 février 2021, une prime de 40% sur le cours du 11 janvier 2021 et une prime de 40% sur la moyenne des cours des 60 séances précédentes (pour rappel, fin 2006, Natixis avait été introduite sur le marché au prix de 19,55 € par action). BPCE S.A. a l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire dans le cas où, à la clôture de l’opération, les actionnaires minoritaires ne représenteraient pas plus de 10% du capital et des droits de vote.
En cas de succès de l’OPA à 100%, qui représente un montant total de 3,7 milliards d’euros, le ratio CET1 du Groupe BPCE à fin 2021 sera en ligne avec son objectif stratégique de 15,5%. Le conseil de surveillance de BPCE a approuvé cette opération et autorisé le dépôt de l’offre. Il a constaté que la cotation de Natixis ne lui apporte pas les moyens utiles à son développement, alors que les marges de manœuvre stratégiques sont davantage situées au sein du Groupe BPCE que dans les marchés. A l’issue de cette opération, le Groupe BPCE serait le premier groupe bancaire non coté en Europe.
Informé de ce projet, le conseil d’administration de Natixis a procédé à la constitution d’un comité ad hoc composé de l’ensemble des membres indépendants siégeant en son sein. Le conseil d’administration a par ailleurs procédé, sur proposition du comité ad hoc, à la nomination du cabinet Ledouble en qualité d’expert indépendant chargé de se prononcer sur le caractère équitable des termes de l’offre publique, y compris en cas de mise en œuvre d’un retrait obligatoire. Les membres indépendants du conseil d’administration se sont réunis préalablement à l’annonce de cette opération pour procéder à une première appréciation. Sur leur proposition, le conseil d’administration de Natixis a indiqué accueillir favorablement le projet d’offre présenté par BPCE.
J.P. Morgan, d’Angelin & Co. et Fenchurch Advisory Partners agissent en qualité de conseils financiers du Groupe BPCE. Darrois Villey Maillot Brochier AARPI agit en qualité de conseil juridique du Groupe BPCE.
L’arnaque Natixis continue !!!! Un scandale financier en perspective. Espérons que l’AMF mettra fin à cette opération et demandera à ce que les conditions de rachat soit sérieusement reconsidérées.
C’est possible que ce soit annulé pour prix trop bas?
Effectivement un scandale semble se profiler : avec force de publicité et d’incitation, la Caisse d’Epargne a vendu ces actions Natixis il y a une dizaine d’années, à 18 € pièce (voire plus dès 2006), elles ne valaient plus grand chose quelques semaines plus tard ; le groupe mutualiste profite aujourd’hui des effets de la crise, pour tenter une OPA moyennant le rachat de l’action à 4€ : c’est de l’escroquerie! Le Groupe prend ainsi le risque de perdre durablement la confiance d’une partie de sa clientèle.
Annulé, non. En revanche, l’expert indépendant nommé par le conseil d’administration de Natixis – en l’occurrence le cabinet Ledouble – peut, s’il considère que le prix n’est pas équitable, inviter les parties prenantes à un réajustement du prix. Ce fut le cas, l’an dernier, dans quatre opérations : Antalis (le prix d’offre est passé de 0,73 € à 0,90 €, soit +23,3%), Spir Communication (de 4,16 € à 5 €, soit +20,2%), Advenis (de 1,90 € à 2,07 €, soit +8,9%) et 1000Mercis (de 18 € à 20 €, soit +11,1%). Mais, en l’espèce, rien n’est moins sûr.
BPCE à pris la très mauvaise habitude de ne pas payer le juste prix aux actionnaires minoritaires dans le cadre d’un retrait obligatoire (Banque de la Réunion, Locindus,…) L’offre sur Natixis en est malheureusement une nouvelle démonstration, puisque j’estime la valeur de Natixis aux alentours de 5.50€/action…
A noter que sur les deux offres précédentes, BPCE avait du finalement rehausser ses conditions pour obtenir gain de cause…
Banque de la Réunion, offre annoncée à 142.60€ et finalement rehaussée à 152.30€. (+6.80%)
Locindus, offre annoncée à 25€ puis finalement rehaussée à 26.50€. (+6%)
Pour Natixis, je ne serai pas étonné d’une amélioration des conditions financière autour de 4.25€/action pour s’assurer de dépasser le seuil fatidique des 90% du capital et ainsi d’obtenir le retrait obligatoire.
J’ai des actions Natixis et je suis depuis 2 jours les infos mais pour moi c’est un peu compliqué de traduire ce que je lis en action concrète :
Pour le rachat de mes actions je dois moi faire quelque chose ou l’on va me contacter ?
Si je ne vends pas que va t il se passer au mieux et au pire ?
Au mieux il réhausse leur offre , idem question 1
Au pire ils atteignent ce fameux seuil fatidique de 90% il force la vente sans mon consentement ou je perd tout ?
Merci pour éclairer ma faible bougie …
Le projet d’OPA simplifiée de BPCE sur Natixis a été déposé le 10 février 2021 auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Il faut maintenant attendre le projet de note en réponse de Natixis, qui inclura le rapport de l’expert indépendant (avec une éventuelle modification de prix). L’AMF examinera tous ses documents et donnera ensuite (ou pas) son feu vert au lancement de l’opération, avec un calendrier à la clé. A noter que l’AMF ne se prononce ni sur le prix, ni sur l’opportunité de l’opération. Elle veille au respect des obligations d’information et de transparence. Je vous invite à aller sur le site de l’AMF et lire le Parcours d’une offre publique d’acquisition.
https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/savoir-bien-investir/etre-un-actionnaire-individuel/comprendre-et-participer-une-operation-financiere
Pour apporter vos actions à l’offre, vous devrez remettre à votre intermédiaire financier dépositaire de vos actions (établissement de crédit, entreprise d’investissement, etc.) un ordre de vente irrévocable, en utilisant le modèle mis à votre disposition, au plus tard le jour de la clôture de l’offre. Si vous ne recevez pas de courrier en ce sens, il est vivement conseillé de contacter directement votre intermédiaire financier.
A l’issue de l’OPA, si BPCE détient au moins 90% du capital et des droits de vote de Natixis, le groupe bancaire pourra demander la mise en œuvre d’un retrait obligatoire. Dans ce cas, les titres des actionnaires seront alors cédés de plein droit à l’actionnaire majoritaire moyennant une indemnisation égale au prix de l’OPA.
« A noter que l’AMF ne se prononce ni sur le prix, ni sur l’opportunité de l’opération. »
C’est vrai pour les offres publiques d’achat, mais pas dans le cadre d’une offre publique de retrait obligatoire, avec donc expropriation à la clé. Dans ce cadre, l’AMF peut tout à fait intervenir sur le prix si certains actionnaires minoritaires contestent la valorisation de l’expertise indépendante. Ainsi l’autorité peut considérer que le prix proposé ne correspond pas à la réalité des fondamentaux et ne pas apporter son visa de conformité pour réaliser le retrait obligatoire.
Le dossier de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain est représentatif de cette possibilité. L’AMF avait demandé des diligences complémentaires lors de la phase d’instruction du projet d’offre pour obtenir le retrait obligatoire. Ainsi dans son addendum, l’initiateur de l’offre (via l’expert indépendant) avait du réviser à la hausse le prix proposé dans le cadre du retrait obligatoire en portant celui-ci à 201€/action contre 187€ dans le projet initial.
Bonjour lors de l’émission des actions le personnel avait reçu 93 actions soit l’équivalent de 1 000 euros environ et avait été incité à en acheter à titre personnel, quelle arnaque !
J ai contacté plusieurs associations de défense des investisseurs et de consommateurs. La société Deminor est specialisée dans ces litiges. Voici la réponse apportée par la société aujourd’hui : « A ce jour, il n’y a pas encore de dossier collectif ouvert chez Deminor pour les investisseurs se trouvant dans la même situation que vous.Dans l’hypothèse où Deminor décidait d’intervenir dans ce dossier et d’ouvrir les inscriptions sur son site mydeminor.com, vous en serez informé par le biais d’une communication publique.
« Il faut donc mener une action collective pour mettre la pression aux décideurs
.Au vu de la difficulté à nous réunir, nous pouvons déjà contacter individuellement cette structure et d’autres associations de défense, le relais médiatique se fera naturellement si plusieurs personnes se manifestent.L’idee d’écrire au service réclamation de sa banque en demandant une réevaluation du prix de 4€ doit également être retenue. Sachant que les réclamations des clients passent automatiquement par l agence bancaire locale, que ce soit caisse d épargne ou banque populaires.
Enfin, si quelqu’un se le sent et maitrise suffisamment le sujet, contactez bfm, radios, et les équipes canard enchainé. Charlie et Mediapart….je leur mets une premiere couche dès demain me Concernant.
Petit rappel pour vous donner une idee du genre de branques qui dilapident l’argent des autres (le nôtre).
« Natixis demande la restitution de l’indemnité de départ de François Riahi, dans un communiqué daté de lundi, publié suite à la tenue de la dernière réunion de son dernier conseil d’administration, le 11 février. La banque évoque «une erreur commise lors de la détermination de l’indemnité de départ de Monsieur François Riahi», et le fait «qu’il n’existe juridiquement pas d’autre possibilité que de demander la restitution de cette indemnité». »
Bonjour
Le scandale du rachat des actions natixis par le groupe bpce, doit absolument être divulgué a grande échelle afin que le plus grand nombre possible de personnes clientes de ce groupe , ou représentant un potentiel éventuel de clientèle future, soit informé de la chausse -trappe que bpce tend une seconde fois aux clients qui lui ont fait confiance.en 2006 lors de l’introduction en bourse des actions natixis.
Rappel des faits: en 2006 le groupe bpce vend des actions natixis au prix de:19,55€,avec forte incitation publicitaire principalement à ses clients: » C’est un placement sûr, de père de famille etc.; »
Aujourd’hui bpce après une gestion catastrophique, propose dans une opa à ses petits porteurs, de leur racheter ces mêmes actions, au prix de !!!!!!QUATRE € c’est à dire une perte de 80% de l’investissement..Une pétition destinée à être adressée au ministre de l’économie Mr. B. LEMAIRE
pour l’informer de ce scandale circule sur le site: « les lignes bougent : le scandale du rachat de l’opa natixis.. » Cette pétition a déjà recueillit près de 2500signatures. Il faut le maximum de signataires pour mettre une pression importante sur ces prédateurs. Vous, potentiele victimes de bpce, Signer
cette pétition,
La BPCE valorise natixis à 6 pour la BCE. Ils ne peuvent pas nous la racheter à 4 en osant en plus dire que c’est un cadeau. C’est injustifiable. Soit ils nous la rachètent à 6, soit ils ont menti à la BCE. Il faut être cohérent et honnête. Ils ont encore une chance d’augmenter leur offre pour sortir la tête haute. A 4, ils n’auront quasiment rien, à 5 ils auront entre 15 et 20% sur les 30. A partir de 5.5, on rentre dans l’opr probable, à 6 ce sera certain que ça passera.
N’aurait on pas intérêt à organiser une class action pour contrer BPCE?
L’action à 19,55 était beaucoup trop élevée une manœuvre pour récupérer de l’argent à pas chère sur le dos des petits porteurs. Banques = escrocs.