Artprice : vers un mariage avec un groupe chinois ? En mars 2018, une rencontre au sommet a eu lieu à Pékin entre les Etats-majors d’Artprice et d’Artron groupe étatique chinois, révèle le leader mondial des banques de données sur l’Art, à l’occasion de la publication de ses résultats pour l’exercice 2017. « Après plusieurs années d’étroit partenariat, il a été décidé, en mars 2018, d’enclencher des accords stratégiques financiers et capitalistiques ».
En effet, dès le deuxième semestre, Artprice se voit ouvrir le marché chinois avec des amateurs et collectionneurs VIP du portefeuille clients Artron/ AMMA dont la demande pour acheter des œuvres occidentales est colossale. « Le projet de fusion à l’étude des deux groupes sur leurs secteurs donnerait naissance à un niveau jamais atteint dans la maîtrise et la connaissance du marché de l’Art, qui, rappelons-le, se divise en deux parties : à l’Ouest Europe – USA et à l’Est la Grande Asie ».
« Les présidents respectifs d’Artron et d’Artprice, Wan Jie et Thierry Ehrmann, qui ont exactement le même âge, partagent rigoureusement la même vision du marché de l’Art mondial, ce qui permet aux deux groupes de posséder une capacité à œuvrer de manière extrêmement rapide et sans aucune barrière culturelle », explique le groupe.
Artprice a bâti en 20 ans la plus grande banque de données au monde sur le marché de l’Art, avec un fonds d’archivage supra-étatique. Puis, en 2005, Artprice a conçu la plus grande MarketPlace Normalisée d’œuvres d’Art au monde. Elle s’est imposée comme le leader mondial de l’information sur le marché de l’Art en produisant, entre autres, pour plus de 7.200 médias, les fils d’informations en continu sur le marché de l’Art, à l’instar des agences de presse financière comme Bloomberg ou Reuters.
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