Coface poursuit son redressement, en attendant un éventuel rapprochement. Pour un chiffre d’affaires de 1 354,9 millions d’euros en 2017 (+ 0,3% à périmètre et taux de change constants), l’assureur-crédit, contrôlé à hauteur de 41,24% par Natixis, a dégagé un résultat opérationnel de 154,4 millions en 2017, soit une progression de 74,9%. L’amélioration est principalement due à la baisse du ratio de sinistralité. Aussi, le résultat net (part du groupe) s’élève à 83,2 millions d’euros en 2017, dont 28,2 millions sur le 4e trimestre 2017. Un dividende de 0,34 € par action sera proposé au titre de l’exercice 2017, correspondant à un taux de distribution d’environ 64% du bénéfice par action (0,53 € par action).
Au 31 décembre 2017, les capitaux propres (part du groupe) s’établissent à 1 802,6 millions d’euros, en hausse de 2,7%. Leur évolution s’explique principalement par le résultat net positif de 83,2 millions, minoré de la distribution aux actionnaires de 20,4 millions au titre de l’exercice 2016 et de la variation des réserves de conversion. En vertu de sa politique de gestion du capital, Coface active le levier de gestion du capital prévu dans son plan Fit to Win en lançant des rachats d’actions pour un montant total cible de 30 millions. Les actions acquises dans ce cadre sont destinées à être annulées.
Pour mémoire, début septembre 2017, le quotidien Les Echos avait révélé que Sino Guarantee, considéré comme le premier garant financier sur le continent de la République populaire de Chine, avait approché Natixis pour s’inviter au tour de table. Et, à la fin novembre 2017, Laurent Mignon, directeur général de Natixis, avait indiqué que le plan de redressement de la Coface « se déroule parfaitement bien ». Et d’ajouter : « l’évolution de la perception du marché me permet d’être confiant en ce que nous pourrons céder ce groupe de très grande qualité mais non stratégique pour le Groupe BPCE au cours [du plan stratégique 2018-2020] ».
Les plus commentés